D’après la directive européenne de l’ordonnance sur les déchets, 70% des déchets de construction devront être recyclés d’ici 2020. En architecture, le réemploi apparaît comme une solution évidente face à l’impact environnemental du bâtiment.
Le réemploi en bâtiment : donner une seconde vie aux matériaux
Contrairement au recyclage, le réemploi dans le bâtiment n’exige pas de transformation des matériaux. Dans la filière du réemploi, le matériau n’est pas considéré comme un déchet. Au contraire, ces derniers, issus de chantiers de déconstruction, sont par la suite valorisés pour être utilisés dans de nouvelles constructions. De plus en plus sollicité en architecture, il apparait comme une solution face à la raréfaction des matières premières et l’augmentation du prix de l’énergie. Cette technique peut prendre diverses formes, les structures de déconstruction peuvent, par exemple, permettre de réutiliser divers matériaux des bâtiments en cours de destruction. L'agence d'architecture française Encore Heureux offre un bel exemple de projet architectural avec le Pavillon Circulaire, situé en face de l'hôtel de Ville.
Un défi majeur des grands projets métropolitains
Le Grand Paris et les projets métropolitains multiplient les chantiers et vont ainsi augmenter les besoins en matériaux. Le réemploi constitue donc un des défis majeurs des années à venir, ainsi qu’une grande opportunité. Les chantiers du Grand Paris Express vont générer d’ici à 2030 plus de 45 millions de tonnes de terre. Cette terre peut par exemple servir à créer des briques, des panneaux d’argile, de la terre allégée ou encore de l’enduit. La ville de Sevran, en Seine Saint-Denis, se veut démonstratrice de ce savoir-faire avec la mise en place d’une unité de transformation de 6 000 m² pour valoriser les quelques 40 000 mètres cubes de terre engendrés par le chantier de la nouvelle gare.
Bon à savoir
Le Grand Paris Express a pour ambition de valoriser plus de 70 % de la terre produite par les chantiers.
Une technique de construction encouragée par l'Union Européenne
D’après la directive européenne de décembre 2010 sur les déchets, 70 % des déchets de construction et de déconstruction devront être recyclés à l’horizon 2020. Pour y parvenir, plusieurs solutions sont envisagées. Les déchets peuvent, par exemple, être réduits par une conception responsable des bâtiments qui produit très peu de résidus. Le réemploi de matériaux est également une manière de limiter le nombre des déchets. Le Siège du Conseil de l’Union Européenne a d’ailleurs voulu montrer l’exemple en réalisant la façade du bâtiment à l’aide de réemploi. Plus de 3 000 châssis de fenêtres ont été collectés dans tous les états membres pour recouvrir les 3890 m² de surface.
Source Se Loger par Néla Mariani
Le réemploi en bâtiment : donner une seconde vie aux matériaux
Contrairement au recyclage, le réemploi dans le bâtiment n’exige pas de transformation des matériaux. Dans la filière du réemploi, le matériau n’est pas considéré comme un déchet. Au contraire, ces derniers, issus de chantiers de déconstruction, sont par la suite valorisés pour être utilisés dans de nouvelles constructions. De plus en plus sollicité en architecture, il apparait comme une solution face à la raréfaction des matières premières et l’augmentation du prix de l’énergie. Cette technique peut prendre diverses formes, les structures de déconstruction peuvent, par exemple, permettre de réutiliser divers matériaux des bâtiments en cours de destruction. L'agence d'architecture française Encore Heureux offre un bel exemple de projet architectural avec le Pavillon Circulaire, situé en face de l'hôtel de Ville.
Un défi majeur des grands projets métropolitains
Le Grand Paris et les projets métropolitains multiplient les chantiers et vont ainsi augmenter les besoins en matériaux. Le réemploi constitue donc un des défis majeurs des années à venir, ainsi qu’une grande opportunité. Les chantiers du Grand Paris Express vont générer d’ici à 2030 plus de 45 millions de tonnes de terre. Cette terre peut par exemple servir à créer des briques, des panneaux d’argile, de la terre allégée ou encore de l’enduit. La ville de Sevran, en Seine Saint-Denis, se veut démonstratrice de ce savoir-faire avec la mise en place d’une unité de transformation de 6 000 m² pour valoriser les quelques 40 000 mètres cubes de terre engendrés par le chantier de la nouvelle gare.
Bon à savoir
Le Grand Paris Express a pour ambition de valoriser plus de 70 % de la terre produite par les chantiers.
Une technique de construction encouragée par l'Union Européenne
D’après la directive européenne de décembre 2010 sur les déchets, 70 % des déchets de construction et de déconstruction devront être recyclés à l’horizon 2020. Pour y parvenir, plusieurs solutions sont envisagées. Les déchets peuvent, par exemple, être réduits par une conception responsable des bâtiments qui produit très peu de résidus. Le réemploi de matériaux est également une manière de limiter le nombre des déchets. Le Siège du Conseil de l’Union Européenne a d’ailleurs voulu montrer l’exemple en réalisant la façade du bâtiment à l’aide de réemploi. Plus de 3 000 châssis de fenêtres ont été collectés dans tous les états membres pour recouvrir les 3890 m² de surface.
Source Se Loger par Néla Mariani
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