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17/09/2017

Niderviller : l'art de la tuile

Au cœur du village de Niderviller, près de Sarrebourg, impossible de ne pas voir les fameuses tuileries ! Une immense bâtisse de petites pierres rouges autour de laquelle se trouvent des dizaines voire même des centaines de tuiles. La première tuilerie du village a été créée dans les années 1720 à l’autre bout de la commune. L’actuelle date du début du 19ème siècle. Elle appartenait à la famille Bourgon jusqu’en 1964. N’ayant pas de descendant, la fin d’activité a sonné en 1966 avec une soixantaine de salariés sur le carreau. La tuilerie a ensuite été rachetée et a redémarré avec une dizaine d’employés. Et c’est Christophe Henselmann, le petit-fils électrotechnicien de métier, qui a repris l’affaire en 1986.

Christophe Henselmann en est le dirigeant aujourd’hui. Il a repris l’affaire en 1986 et il a beaucoup investi pour renouveler et moderniser les machines. Aujourd’hui il reste une dizaine de tuiliers en France. Il est le seul en Lorraine. Mais le marché lorrain n’est pas très porteur pour lui…

Christophe et ses 3 salariés ont déjà travaillé pour différents grands bâtiments en France comme le Palais du Rhin à Strasbourg. Et souvent c’est grâce au bouche-à-oreille et au hasard comme pour ce château.

Et si aujourd’hui il n’est pas toujours facile de vivre de ce métier, Christophe a su sortir la tête de l’eau grâce à sa singularité et sa créativité.

Aujourd’hui le chiffre d’affaires de l’entreprise est d’environ 20 000 euros. Un montant pas très élevé, mais pour Christophe Henselmann c’est avant tout une passion et un savoir-faire à faire perdurer.

La fabrication des tuiles

Il faut savoir que la tuilerie a été installée ici car il y a une veine d’argile en-dessous. Et ce sont encore des wagons qui montent l’argile au 3ème étage de la bâtisse. Direction l’atelier de fabrication avec Julie Chaput.

Ensuite les tuiles seront mises à sécher naturellement pour sortir l’eau et éviter des craquements. Puis ça passera 48h dans un séchoir artificiel avant d’être prête à être posée…

Source RadioMelodie par Margot Benabbas 

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