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29/07/2016

La reprise de l'immobilier ne se fait pas sentir partout

Au fil des mois, la reprise d’activité de l’immobilier, dans le neuf comme dans l’ancien, se confirme, et ce même si toutes les inquiétudes ne sont pas levées. Le nombre de constructions est le meilleur indicateur de ce retour à meilleure fortune. La barre symbolique des 400 000 permis de construire – avec 402 900 permis de construire délivrés entre le 1er juin 2015 et le 31 mai 2016, soit 9,9 % de plus qu’au cours des douze mois précédents – a été franchie, selon les chiffres publiés par le ministère du logement, mardi 28 juin. Plus encourageant encore, le chiffre bien concret des mises en chantier augmente, sur la même période, de 5,2 %, à 355 600.

Cette accélération est la conséquence des bons résultats enregistrés par les constructeurs de maisons individuelles, qui, en 2015, en ont vendu 110 800, soit 12 % de plus qu’en 2014, puis, du 1er mai 2015 au 30 avril 2016, déjà 115 700, soit 14 % de mieux, et qui prévoient d’atteindre les 125 000, en un an, d’ici fin décembre, renouant avec les niveaux de l’année 2012. Les ventes de promoteurs vont aussi bon train, gagnant, à 107 250 logements, 18,1 % en un an, à la date du 1er avril 2016 :
« Leurs stocks sont au plus bas et les promoteurs sont donc poussés à relancer de nouveaux programmes », analyse Emmanuel Ducasse, expert au Crédit foncier.
La dynamique est également bonne du côté de la construction de bâtiments tertiaires, de commerces, d’hôtellerie, avec une hausse de 10 % en un an des surfaces mises en chantier, à fin mai 2016. Et le logement social n’est pas en reste, avec 100 000 unités mises en chantier en 2015, une tendance qui devrait se poursuivre en 2016.

Source Le Monde

28/07/2016

BOUYER LEROUX/ MABLY - UN NOUVEAU CENTRE DE STOCKAGE POUR LES ORDURES MENAGERES

Les fours de la briqueterie Bouyer-Leroux sont en partie alimentés par les biogaz produits par les déchets enfouis sur le centre voisin.
Inauguré en 1976, le site de Mably a bien changé en 40 ans. À la base site d’extraction d’argile, il a été échelonné au niveau géologique pour devenir une carrière, puis finalement un centre d’enfouissement de 19 hectares. Après sa fermeture, un suivi de maintien et d’entretien post-exploitation par les équipes de Sita-Suez se fera dans un premier temps sur 30 ans.
Les déchets non-transférés du site, entreposés dans des « casiers », sorte de fosses, avant d’être recouverts de matière argileuse, nécessitent une surveillance constante. « Il est important de minimiser les risques de pollution ou de contamination de l’environnement, détaille Marcel Cerdan. Tout ceci nécessite des moyens extrêmement techniques et structurés afin de contrôler la surface de recouvrement des déchets. »
Ainsi, les lixiviats (jus contenu dans les déchets chargés d’éléments nuisibles) continueront d’être pré-traités sur place par un système de drainage avant de repartir à la station de traitement de Roanne. Les eaux pluviales sont également récoltées et analysées. Au vu des résultats, elles seront soit traitées, soit réinjectées dans le milieu naturel.
Puis vient la technique du captage du biogaz émanant de la fermentation des déchets. « Environ 60 % de ce biogaz est destiné à alimenter les fours de nos voisins de la briqueterie Bouyer-Leroux, poursuit l’ingénieur. Le reste de ce biogaz est éliminé par une torchère afin d’éviter le rejet de méthane dans l’air. » Ces techniques continueront d’être utilisées jusqu’en 2046 minimum. Quand le site sera jugé respectueux de l’environnement et aura repris un aspect végétalisé complet, la nature reprendra pleinement ses droits.
Du biogaz recyclé vers la briqueterie voisine
Source Le Progrès par SYLVIE ODIN-JONNARD

27/07/2016

Visite du CTMNC* : d’une argile naît une terre cuite…

« La matière garde une part de mystère », confie Marie Anne Bruneaux* en évoquant le comportement des argiles à la base de la fabrication des produits terre cuite.

Visite guidée des équipements du CTMNC.
Le CTMNC ou Centre technique de matériaux naturels de construction, opère un travail capital sur la caractérisation de la matière première (argiles) et des phénomènes liés au façonnage, au séchage et à la cuisson des produits terre cuite.
Comment expliquer par exemple la perte de masse et les variations dimensionnelles d’un produit, après une cuisson ? C’est ce que va nous expliquer la responsable technique des laboratoires du CTMNC au cours de la visite.
La terre cuite, un matériau renouvelable ?

Deux laboratoires permettent au CTMNC de caractériser les mélanges argileux issus des carrières d’exploitation ou d’autres gisements. Certains produits d’érosion pourraient, en effet, être utilisés comme des argiles et matières premières entrant dans la composition des produits en terre cuite (voir article sur batirama).
« L’enjeu pour la filière est capital puisqu’elle pourrait bénéficier d’une étiquette “matériaux renouvelables”, précise Marie Anne Bruneaux, manager du service céramique du CTMNC.
De l’argile à l’extrusion du produit

La palette de couleurs de la matière première est très large : rouge, grise, brune, blanc verdâtre… selon les gisements d’argiles. Le mélange dans un malaxeur avec ajout d’eau assure l’obtention d’une pâte propre à être extrudée.
L’ajout d’additifs pourra le cas échéant améliorer les performances du produit. L’extrusion sous vide, à travers une filière (il en existe de nombreuses sortes), donnera la forme définitive aux éprouvettes qui serviront à tester les propriétés du tesson (appellation de l’argile cuite).
Une fois extrudé, l’échantillon sèche naturellement ou alors de façon accélérée dans un séchoir expérimental, capable de reproduire le gradient de température et d’humidité typique des installations industrielles. Un air de plus en plus sec et chaud sera diffusé au fur et à mesure : 3 à 6 heures en accéléré au laboratoire seront alors nécessaires.
Il existe de nombreuses sortes de filières : elles permettent d’extruder le produit sous vide qui en séchant formera un tesson dont les propriétés seront testées 

Une cuisson au four
Une argile cuite au four donnera une couleur et un aspect de surface variable en fonction de la température choisie (800 à 1150°C). Les caractéristiques physiques (retrait -diminution de la longueur du produit-absorption d’eau, perte de masse, porosité, résistance mécanique) dépendent, entre autres, de la température de cuisson.
« A l’échelle industrielle, les fabricants doivent gérer de grands fours où l’empilement des produits terre cuite génère automatiquement de petites variations de températures selon l’emplacement des produits.

Certaines argiles peuvent être sensibles à de petits écarts de température » indique Marie Anne Bruneaux. D’où la mission du centre technique qui consiste à déterminer pour les argiles la gamme de température (palier de cuisson) sur laquelle les caractéristiques du tesson restent constantes.
Un travail indispensable notamment lorsque les industriels souhaitent développer une nouvelle usine proche d’un gisement d’argile encore inconnu.
Une argile cuite au four donnera une couleur et un aspect de surface variable en fonction de la température choisie (800 à 1150°C).
Distribution granulométrique
Pour caractériser l’argile, il va falloir observer la répartition granulométrique des particules de matière, d’abord par tamisage (jusqu’à 40µm), puis à l’aide d’un sédigraphe RX (jusqu’à 2,5µm).
Ici, on observe. En effet, c’est l’empilement des grains, via une répartition équilibrée des différentes tailles, qui donnera sa densité au produit final. Ainsi, les grains de sable, appelés “dégraissants”, inertes à la cuisson et de plus grosse taille que les particules d’argile, permettent de limiter les variations dimensionnelles pendant le séchage et la cuisson.
Le sedigraph permet d’observer la répartition granulométrique des particules jusqu’à 2,5µm
Porosimètre au mercure
Le laboratoire est également équipé d’un porosimètre mercure, qui permet de connaître la répartition en taille des pores du matériau. C’est grâce à cet appareil qu’un critère de sensibilité au gel des tuiles avait pu être développé il y a plusieurs années par le CTMNC.

« C’est un problème qui a été réglé depuis longtemps maintenant grâce à l’amélioration des processus de fabrication », indique Marie Anne Bruneaux.
Le CTMNC est très impliqué dans les recherches portant sur l’amélioration de la résistance thermique des produits terre cuite. Même si elles ne sont pas encore bien connues du grand public, ces valeurs sont des arguments incontournables pour convaincre les maîtres d’œuvre ou d’ouvrage, des performances thermiques de leurs projets.
La résistance thermique : un sujet de R&D
« La résistance thermique des briques terre cuite a été multipliée par trois en 15 ans, passant de moins de 0,5 m2.K.W à 1,5 m2.K.W à épaisseur constante », indique Hervé Pétard, secrétaire général de la FFTB.
Alors quelles sont les pistes d’amélioration qui restent à explorer par le Centre technique ? « Elles reposent par exemple sur la préparation des terres, avec la composition des argiles mais également les porosants qui vont venir augmenter le pouvoir isolant de la terre cuite.
De plus, la géométrie des produits a un rôle complémentaire : le dessin des alvéoles permet de rallonger le chemin à parcourir par les flux thermiques et donc d’améliorer les performances thermiques », révèle Marie Anne Bruneaux.
Le CTMNC est accrédité Cofrac pour mesurer la conductivité thermique du tesson constituant les parois des briques, qui sert ensuite de donnée d’entrée au calcul de la résistance thermique du mur par le service Produits et Ouvrages. Cette mesure est à la base de l’option thermique de la Marque NF des briques de terre cuite.
Cet outil permet de faire des mesures de précision de la conductivité thermique des tessons de brique
La soufflerie Mobydick se développe

La soufflerie, constituée de deux énormes ventilateurs montés en parallèle, teste les tuiles sous toutes les conditions (ou presque) : vent, pluie avec aspersion et ruissellement. Toutes les nouvelles tuiles de marque NF, avec option faible pente, subissent ce test.
« Les activités de la soufflerie ne se limitent pas aux tuiles de terre cuite, puisque d’autres produits de couverture, tels que l’acier, le bitume et les panneaux photovoltaïques sont également testés dans la soufflerie Moby Dick 2 », conclut la responsable
Les tuiles des fabricants sont testées sous toutes les conditions dans cette soufflerie.
Essais des produits
Les produits terre cuite fabriqués par les industriels sous marque NF sont prélevés sur site lors des audits annuels pour être testés au CTMNC. Ainsi par exemple les tuiles font l’objet de tests d’imperméabilité, de résistance au gel/dégel et de tests de résistance mécanique.
Ces contrôles imposés par les certifications sont gages de la qualité et de la performance des produits. En ce qui concerne les briques, le centre testera la résistance à la compression, au gel/dégel, et la dilatation à l’humidité. De plus, les briques bénéficiant de l’option sismique de la Marque NF, subiront des essais de compression spécifiques.
* Centre technique de matériaux naturels de construction * manager du service céramique du CTMNC
Source : batirama.com par Fabienne Leroy

26/07/2016

USA/Immobilier-Les reventes de logements au plus haut depuis 2007

 LES REVENTES DE MAISONS AU PLUS HAUT DEPUIS 2007
Les reventes de logements ont continué d'augmenter en juin aux Etats-Unis pour atteindre leur niveau le plus élevé depuis neuf ans, le bas niveau des taux d'intérêt attirant de nouveaux acheteurs sur le marché.
La National Association of Realtors (NAR), principale fédération d'agents immobiliers du pays, a fait état jeudi d'une hausse de 1,1% des ventes de logements anciens au rythme annualisé de 5,57 millions de transactions, le plus élevé depuis février 2007.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient un niveau de 5,48 millions. Le chiffre de mai a été révisé à 5,51 millions d'unités au lieu des 5,53 millions annoncées il y a un mois.
Sur un an, les ventes ont augmenté de 3%.
Les taux d'emprunt sont tombés en juin à leur plus bas niveau depuis 2013, dans l'anticipation d'un statu quo durable de la Réserve fédérale sur ses taux courts, et le mouvement s'est accentué après le référendum britannique du 23 juin sur l'Union européenne. "Cela a peut-être incité des primo-accédants à revenir sur le marché", a déclaré Lauwrence Yun, l'économiste de la NAR.
Les primo-accédants ont représenté 33% des ventes en juin, la proportion la plus élevée depuis près de quatre ans, selon la NAR.
Le nombre de logements à vendre a baissé de 0,9%, à 2,12 millions d'unités. Le prix moyen d'un logement ancien a augmenté de 4,8% sur un an, au nouveau record de 247.700 dollars.
* HAUSSE DE 4,8% DES MISES EN CHANTIER EN JUIN
Les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont augmenté plus qu'attendu en juin mais les chiffres de mai ont été revus en baisse par rapport à l'estimation initiale, le marché de la construction résidentielle ressortant ainsi en croissance modeste sur l'ensemble du deuxième trimestre.
Le département du Commerce a fait état mardi d'une hausse de 4,8% des mises en chantier le mois dernier à 1,19 million en rythme annualisé. Le chiffre de mai a été ramené à 1,14 million, contre 1,16 million annoncé initialement.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse plus limitée en juin, à 1,17 million.
Sur le deuxième trimestre, les mises en chantier sont ainsi légèrement supérieures à celles des trois premiers mois de l'année, ce qui pourrait se traduire par une modeste contribution positive du secteur de la construction résidentielle au produit intérieur brut (PIB) de la période.
Les permis de construire, eux, ont augmenté de 1,5% en juin à 1,15 million en rythme annualisé.
La construction résidentielle avait contribué à hauteur de près de 0,6 point de pourcentage à la croissance du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, sa plus forte contribution en près de trois ans.

Source Reuters

25/07/2016

La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) vient de publier le rapport développement durable 2015 de la filière terre cuite.

Un document complet qui présente les enjeux et les engagements de la filière en matière de responsabilité sociétale des entreprises et qui détaille les indicateurs de suivi pour chacun des enjeux.
De nombreux exemples d’actions et de bonnes pratiques sont également à découvrir.
Pour consulter ce rapport, cliquez ici

24/07/2016

Accélérer le transfert d’innovations pour la construction

Thierry Mandon, secrétaire d’État en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a intégré MECD (Matériaux & Équipements pour la Construction Durable) dans le dispositif « Tremplin Carnot ».
MECD réunit les 4 CTI de la filière construction : CERIB, CTICM, CTMNC, FCBA, et 4 laboratoires universitaires. MECD avait sollicité le label Carnot pour permettre aux entreprises, et tout particulièrement aux PME, de profiter de l’expertise de ses membres afin d’accélérer le transfert d’innovations pour la construction et de faire progresser les matériaux, équipements et ingénierie vers des solutions les plus durables.
MECD, « Tremplin Carnot » de la filière construction, s’est fixé trois axes stratégiques :

  • Maitrise des matériaux et ingénierie des systèmes constructifs : formulation et fabrication, développement de systèmes constructifs innovants…
  • Ruptures technologiques et évolution des modes d’habitat : offres technologiques dédiées à la rénovation, modularité du bâtiment, aspects sociétaux, analyses économiques…
  • Management des processus de construction/déconstruction : BIM, traçabilité, réemploi en fin de vie…

La labellisation « Tremplin Carnot » va permettre à MECD d’accélérer le déploiement de sa stratégie couvrant la construction (ouvrages d’art et bâtiments) et l’aménagement intérieur, avec une approche complète sur le cycle de vie : composants (matériaux et produits, mixité des matériaux, procédés de fabrication), ouvrages (mise en œuvre, processus construction/déconstruction) et habitat (comportement thermique et sanitaire, sécurité des habitants, qualité de l’air intérieur et modularité).

Source Batijournal

23/07/2016

BOULOC: Appel aux dons pour restaurer le séchoir à briques

La Commune de Bouloc possède un ancien séchoir à Briques datant de 1842, représentant la mémoire économique.

Le séchoir à briques, un monument historique à préserver et a réhabiliter

Il constitue un patrimoine de premier plan sur la commune mais il est aujourd'hui en péril. La commune de Bouloc, en plus de sauver ce patrimoine architectural, souhaite lui redonner un rôle, différend bien entendu de ce qu'il fut, mais un rôle important car orienté vers le lien social.

Il existait trois séchoirs et plusieurs briqueteries. La population, à ce moment-là était d'environ 800 habitants et 50 employés y travaillaient.

Sa position géographique centrale au cœur de lotissements et zones denses, ou appelées à se densifier, permet d'envisager des usages multiples et variés :
Lieux pour fêter les anniversaires des enfants, pour des réunions entre amis, pour des activités culturelles ou pour simplement passer un moment.

Le souhait de la municipalité est d'en faire le troisième lieu des Boulocains, un endroit libre et gratuit. La zone du séchoir, grande de 2 400 m2 permettrait, en outre, de préserver une zone verte.
Le coût de la restauration et d'aménagement est estimé à environ 90 000 euros. Ce projet pour les Boulocains ne pourra donc aboutir sans leur participation.
En effet, les finances publiques étant très limitées, la commune ne pourra, à elle seule, sauver ce lieu, aussi, elle lance un appel à dons, géré par la Fondation du Patrimoine, partenaire de ce plan de sauvetage.
Pour limiter les coûts, il n'y aura pas une restauration totale du séchoir, mais une combinaison entre restauration et rénovation.
La toiture sera refaite en partie avec les matériaux de l'époque récupérés sur place et des matériaux actuels.
Grâce à cette souscription, les donateurs pourront soutenir cette opération de conservation et de mise en valeur de ce précieux patrimoine et recevoir en retour un reçu fiscal en rapport avec le don.

Source La Dépêche

22/07/2016

Richesses géologiques en Limousin : et le kaolin créa la porcelaine de Limoges

Le site de Marcognac est resté quasi intact depuis sa fermeture en 1980.
Le sous-sol limousin regorge de richesses géologiques. Et certaines ont fait la renommée de la région. L'exemple le plus fort est bien sûr le kaolin. Cette argile d'un blanc très pur entre dans la fabrication de la porcelaine.
C'est en 1768 que le premier filon de kaolin est découvert au Clos de Barre sur la commune de Saint-Yrieix-la-Perche. Une découverte faite par un chirurgien, Jean-Baptiste Darnet. Cette argile était activement recherchée en France pour la fabrication de porcelaine dure par la Manufacture de Sèvres. Car "la première porcelaine de Limoges a été fabriquée en 1771 " rappelle Nicole Delage, présidente de l'association Marcognac Terre de Porcelaine .
35 carrières sur 25 kilomètres
C'est donc bien la découverte de kaolin dans la région qui a lancé la fabrication de porcelaine à Limoges. Même si la livraison de l'argile à Sèvres s'est poursuivie parallèlement. La demande n'a fait qu'augmenter. "Au 19ème siècle, il y avait sur une zone allant du Chalard à Coussac-Bonneval, soit 25 kilomètres, 35 carrières" précise Nicole Delage. Avec parfois 50 ouvriers chacune. Le travail se fait à la pelle et à la pioche. Il y a beaucoup de femmes. Ce sont elles qui sont chargées notamment de remonter dans des paniers sur leur tête les pierres extraites dans les carrières. Puis de trier et gratter les impuretés de chaque pierre.
Les filons de kaolin sont aujourd'hui tous épuisés. Depuis 2010, l'association Marcognac Terre de Porcelaine anime le site de Marcognac, fermé depuis 1980, un peu avant la toute dernière carrière en exploitation située à Coussac-Bonneval. Il a été racheté par la communauté de communes. Les 9 bâtiments du 19ème siècle sont en très bon état. Les trois anciennes carrières sont entièrement noyées. L'association organise des visites tout l'hiver pour les groupes et en juillet et août les mercredis, vendredis et dimanches à partir de 14h30.
Source France Bleu Limousin par Philippe Graziani

21/07/2016

L'Ademe identifie 23 freins au réemploi des matériaux de construction

Afin d'encourager le réemploi des matériaux de construction, l'Ademe vient de mener une étude pour identifier les freins et les blocages liés à cette pratique dans le secteur du BTP. Entre normes pas toujours bien définies et manque d'informations des acteurs, il reste encore du chemin à parcourir pour démocratiser le recyclage et le réemploi. Pourtant, les bénéfices seraient chiffrables à court et moyen termes, selon l'Ademe.
70 % des déchets du BTP devront être valorisés en 2020 selon l'objectif fixé dans la loi de Transition énergétique. Cependant, de nombreux freins existent encore pour valoriser ces produits, que ce soit pour le recyclage ou le réemploi : 23 ont été identifiés par l'Ademe, dont 14 concernent le Bâtiment et 9 les travaux publics.
« Ils sont d’ordre technique, juridique, économique, liés à l’environnement et à la santé ou encore aux perceptions et pratiques des acteurs », souligne l'Ademe dans son étude.
Dans le secteur des Travaux publics, les pratiques semblent plus développées que dans le Bâtiment. En effet, « la culture de l’utilisation de matières recyclées apparaît plus ancrée », constate l'Ademe.
Il existe un encadrement des pratiques, rendu possible par des documents techniques et normes « Produit » qui « couvrent explicitement les matériaux recyclés », des normes d’exécution ou encore des guides techniques qui portent sur les aspects d’aptitude à l’usage et de mise en œuvre.
Incertitude sur le marquage CE et la déclaration de performance
En revanche, la rédaction du Règlement Produit de Construction « laisse place à une incertitude quant aux obligations de marquage CE pour les produits de réemploi et de déclaration de leurs performances » aussi bien dans le secteur des TP que pour le Bâtiment.
De plus, dans le secteur du Bâtiment, les principaux problèmes identifiés portent sur « le réemploi de matériaux ou produits issus de dépose (démolition, entretien, réhabilitation), notamment les freins liés à l’aptitude à l’usage des produits, les risques sanitaires ou l’assurabilité (décennale, dommage ouvrage)», remarque l'Ademe. Pour les surplus de chantier ou les invendus de négoce se posent également des problèmes (communs également aux produits de dépose ou chutes de chantier) de mise en relation des acteurs et de mise à disposition des matériaux et produits (plateformes d’entreposage ou distribution) ainsi que de prescription.
Des contraintes et des bénéfices pour les TP
Si le réemploi présente des contraintes pour le secteur des TP (changement d'habitude, de clauses de marché, d'évaluation des offres...), l'Ademe assure que le budget des travaux est mieux maîtrisé, voire « en baisse, le plus souvent », avec une économie de 20 à 30 % pour la réalisation de chaussées ou de tranchées et « un impact GES réduit » d'environ -0,4 kgCO2/m² de chaussée.
Cependant, le développement du réemploi à court et moyen termes nécessitera davantage d'encadrement via la réglementation, un accompagnement à la formation et un renforcement de la prescription. « Il s’agira de sensibiliser les acteurs (notamment les maîtres d’ouvrage) en s’appuyant sur les « retours d’expérience » et de les former aux bonnes pratiques de réemploi ».
Un effort d'adaptation plus conséquent pour le Bâtiment
Dans le secteur du Bâtiment, « l'effort à fournir sera plus conséquent », car avant de songer à renforcer la prescription, les pratiques de réemploi devront être encadrées et les acteurs informés sur le potentiel de ces déchets (maintien de la qualité technique des ouvrages, vigilance sanitaire, maîtrise des risques environnementaux). Pourtant là encore, le secteur pourrait y voir des bénéfices assez rapidement : le développement de référentiels et de guides « améliorera la maîtrise des risques de sinistralité et instaurera un niveau de confiance plus élevée : la garantie décennale sera facilitée pour les entreprises ; les maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre « rassurés » prescriront plus facilement des produits de réemploi », avance l'Ademe.
Reste à créer l'offre, mettre en relation les acteurs du réemploi et faciliter la mise à disposition des matériaux et produits. « Ce sont à ces conditions que le réemploi pourra trouver sa place dans des marchés de commandes publiques ou privées, pour des opérations de réhabilitation, voire de construction neuve, d’habitats ou de bureaux », conclut l'étude de l'Ademe.
Des précisions quant aux critères permettant le non passage au statut « déchets » de produits destinés au réemploi, ainsi que la définition des obligations de marquage CE pour leur remise sur le marché devraient être communiqués courant 2017.

Source Batiweb

20/07/2016

La FFTB fête ses 80 ans

A l’occasion de ses 80 ans, la Fédération française Tuiles et Briques (FFTB) a invité les acteurs de la filière Terre Cuite à participer à une journée d’échanges autour des enjeux d’avenir du secteur. Près de 150 personnes ont ainsi pu penser les solutions « innovantes et vertueuses » de demain. La FFTB a également profité de l’événement pour renouveler son engagement social auprès de la Fondation Abbé Pierre.
Réunis le 30 juin dernier, à l’occasion des 80 ans de la FFTB, les acteurs de la filière Terre Cuite ont échangé sur les enjeux d’avenir de la construction. Qu’est-ce qu’une architecture vertueuse ? Quelles réponses aux enjeux du développement durable ? Quels logements pour demain ? Des pistes de réflexion ont été proposées tout au long de cette journée de célébration qui a attiré près de 150 participants.
La FFTB le rappelle : « près d’un logement sur deux en France est construit en briques » et la tuile terre cuite « protège 70 % de nos toitures ». Il est ainsi primordial pour la filière de relever les défis liés aux évolutions règlementaires, à l’émergence de nouvelles tendances architecturales ou encore au changement des modes de vie qui impliquent « de nouvelles façons de penser l’habitat ».
Pierre Jonnard, président de la FFTB, a donc appelé tous les acteurs à rester mobilisés et à développer des solutions « innovantes et vertueuses » qui puissent illustrer les valeurs attachées à la terre cuite « pérennité, chaleur et humanité » et répondre aux enjeux de construction durable. Renouveler son engagement social
Il a par ailleurs tenu à souligner l’engagement social de la filière Terre Cuite en renouvelant le partenariat entre la FFTB et la Fondation Abbé Pierre.
« C’est pour nous une ardente obligation d’offrir à l’ensemble de nos concitoyens un logement non seulement décent mais de qualité, y compris dans leur conception architecturale et dans les matériaux employés », a-t-il déclaré.
« C’est donc tout naturellement que notre Fédération s’est rapprochée de la Fondation Abbé Pierre. Nous sommes très heureux de contribuer au programme « Toits d’abord » et renouvelons avec beaucoup d’enthousiasme ce partenariat », a-t-il ajouté.
En 2015, plus de 40 000 tuiles et briques avaient été livrées gracieusement dans le cadre de trois opérations portées par le programme « Toits d’abord ». Aujourd’hui, le partenariat porte sur un programme de 25 logements très sociaux à Montreuil (93), dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par Freha, bailleur social associatif.
Jean-Pierre Gilles, Administrateur de la Fondation Abbé Pierre a interpellé les participants : « Chacun doit faire un effort de fraternité pour que les 3,8 millions de mal-logés et les 12 millions de personnes touchées par la crise du logement en France soient véritablement considérés comme un enjeu majeur de notre société ».
« Le mal logement est aussi un facteur majeur de l'approfondissement des inégalités sociales et les liens entre santé et logement font sans aucun doute que le mal-logement est une question de santé publique. Construire des logements, de qualité, durables et beaux c’est donner à chacun de ces êtres humains en souffrance, un chemin d’espoir », a-t-il conclu.

Source Batiweb

19/07/2016

Nouvelle offre d’accessoires techniques chez IMERYS Toiture

IMERYS Toiture propose une nouvelle gamme d’accessoires novatrice et complète.

La gamme TECTYS présente plus de 800 produits techniques pour assurer l’ensemble des fonctions de la toiture comme l’étanchéité, avec des solins et des abergements, la ventilation, avec des closoirs et des liteaux ventilés, la finition, avec une offre de bandes façonnées ou encore la fixation avec une gamme de crochets tuiles.

Ces nouveaux outils fonctionnels, de fabrication 100% française, sont en adéquation avec les contraintes techniques et les besoins de ses clients.

Source BatiJournal

18/07/2016

Terreal annonce avoir refinancé sa dette avec succès

Le spécialiste des matériaux de construction en terre cuite annonce avoir signé un accord de refinancement de sa dette. Une opération qui va lui permettre de poursuivre son ambition stratégique de croissance.

Le groupe Terreal a refinancé sa dette « avec succès » pour un montant total de 260 M€, annonce le fabricant de matériaux en terre cuite dans un communiqué.
Avec cette opération, Terral va pouvoir continuer de « soutenir son ambition stratégique de croissance rentable fondée sur l'amélioration opérationnelle et le développement de ses activités de toiture ».
Prudence et investissements
L'accord signé remplace ainsi la dette qui arrive à échéance en juin 2017 et donne de la visibilité à l'industriel pour six ans. Cette dette va donc passer de 245 M€ à 225 M€, « sans compter les lignes non tirées de 35 M€ qui vont permettre au Groupe de saisir des opportunités d'investissement intéressantes », souligne le communiqué.
« Terreal a redéfini son organisation et sa stratégie ces derniers mois. Ce refinancement nous donne de la visibilité et des moyens pour mener à bien nos projets », a indiqué Laurent Musy, Pdg du groupe. Avant d'ajouter : « Tout en restant prudents financièrement dans un environnement de marché toujours délicat, nous modernisons nos usines et renforçons notre programme d'amélioration opérationnelle. De même nous poursuivons nos efforts d'innovation et de croissance pour mieux servir nos clients à travers des produits, des services et des solutions performantes et durables, en particulier dans l'univers de la toiture où nous bénéficions de fortes positions en France et dans d'autres zones géographiques ».

Source Batiactu

17/07/2016

Lyon accueille TERRA Award et Congrès mondial sur les architectures de terre

Le XIIe Congrès mondial sur les constructions en terre et TERRA Award – prix mondial des architectures contemporaines en terre – viennent de marquer le point d’orgue de la très riche série de manifestations tenues à Lyon, autour de ce matériau aux potentialités multipliées par les recherches actuelles.
Pour accueillir la première édition du TERRA Award et le XIIe Congrès mondial sur les architectures de terre, quelle cité plus appropriée que Lyon, forte avec ses environs d’un patrimoine multiséculaire bâti en pisé ? A L’Isle-d’Abeau toute proche, l’opération de logements sociaux « Domaine de la terre » suscita, voici trente ans, de fécondes expérimentations, tels les blocs de terre comprimée, la terre armée ou allégée.
Patrimoine et expérimentation constructive, de même, étaient les deux pôles du congrès organisé du 11 au 14 juillet. Point d’antagonisme entre eux : ainsi le TERRA Award, logiquement tourné vers la prospective, a consacré dans sa catégorie Aménagement intérieur la restauration d’un édifice historique, le fort Al Jahili à Abou Dhabi, à l’intérieur duquel les 22° obtenus résultent non seulement des 90 cm d’épaisseur des murs en adobe – briques de terre crue – mais aussi de 12 km de serpentins diffusant de l’eau froide dans leur enduit à l’argile.
Lever les freins à la construction en terre
C’est le maniement sommaire d’ancestrales techniques d’adobe qui causa l’écroulement des constructions lors du tremblement de terre ayant frappé le Pérou, a expliqué Marcial Blondet, de l’université catholique nationale. Depuis, lui et son équipe parcourent le pays pour montrer comment rebâtir en disposant autour des murs d’adobe une maille en géotextile ou nylon, peu coûteuse et à effet anti-sismique établi. Multiples de par le monde sont les initiatives locales ou les actions de coopération internationale visant à relancer des savoir-faire constructifs en terre, pour leurs considérables atouts économiques – matériau disponible gratuitement sur place, chantier n’exigeant pas d’équipements techniques sophistiqués, relocalisation de la main-d’oeuvre – et fonctionnels, principalement de régulation thermique.
Le TERRA Award, catégorie Bâtiment d’activité, récompense le marché central de Koudougou au Burkina Faso : une construction de 27 750 m2 où les traditions locales sont réactivées au travers de la technique des blocs en terre comprimée, appareillés en murs, voûtes et coupoles.
Les freins à l’essor de la construction en terre sont identiques dans les pays développés ou ceux en développement : techniques parfois inappropriées, manque de coordination entre professionnels et de soutien institutionnel, carence en référentiels techniques. A quoi s’ajoute, dans nos pays, un coût supposé supérieur, en raison du peu de rationalisation et d’industrialisation de la filière. En plus de la préfabrication, comme pour les blocs de pisé qu’Herzog et de Meuron ont utilisé pour les façades du Ricola Kraüterzentrum de Laufen en Suisse, nominé au TERRA Award, quatre pistes principales se présentent afin de diminuer les coûts, en termes de chantier global : utiliser la terre au maximum de ses capacités de régulation thermique naturelle, améliorer son ouvrabilité, aller vers des entreprises qui conçoivent en plus de réaliser, récupérer les terres de déblais.
Béton d’argile et mur chauffant
Perfectionner et rationaliser l’ouvrabilité du matériau est au centre des recherches. Des enseignants-chercheurs de l’ETH de Zürich étudient comment le sodium silicate et le sodium hexametaphosphate, par défloculation, lui permettent d’être coulé avec très peu d’eau : il agit alors comme un béton d’argile auto-plaçant.
Quant au procédé du mur chauffant Hélioterre présenté par des chercheurs toulousains (CNRS, IRIT, Centre de Terre) et bénéficiant d’un agrément ATEX du CSTB, il pousse le potentiel thermique du matériau au-delà de sa seule capacité de régulation. Hélioterre consiste en un double mur de façade : paroi interne en briques de terre crue et parcouru d’un serpentin en polyéthylène réticulé, paroi externe en blocs chaux-chanvre avec entrée d’air en partie basse et extraction en partie haute, pour créer une lame d’air dans le vide entre les deux parois. La paroi interne, avec son simple enduit en terre crue, absorbe la vapeur d’eau ambiante (respiration, transpiration des occupants…) du fait de l’effet de tension généré par la différence entre températures extérieure et intérieure. Cette vapeur se condense dans le mur, et y diffuse sa chaleur latente. Le mur agit tel un chauffage par le sol.
LE MONITEUR.FR par Gabriel Ehret 

16/07/2016

Wienerberger devrait être impacté par le BREXIT

Le vote en faveur du Brexit va peser sur les résultats financiers des activités britanniques des groupes européens de matériaux de construction, a estimé pour sa part Moody's...


L'agence de notation pense que le groupe français et l'autrichien Wienerberger, numéro un mondial de la brique, devraient ressentir rapidement l'impact de la baisse des prix de l'immobilier car ils sont les acteurs du secteur les plus exposés au marché britannique de la construction résidentielle...

Source Boursier.com

15/07/2016

PRUD'HOMMES: TERRÉAL DEVRA VERSER LA PRIME D’HABILLAGE

C’est un combat de huit ans dont la CGT de l’usine Terréal de Roumazières n’est pas peu fière. Le conseil des prud’hommes d’Angoulême vient de donner raison au syndicat et aux trente salariés qui réclamaient de leur employeur le versement d’une prime d’habillage mais aussi de nettoyage de leurs tenues de travail.
Le fabricant de tuiles doit verser 250 euros à chaque ouvrier concerné pour l’habillage et autant pour les frais de nettoyage. Soit au total 15.000 euros auxquels s’en ajoutent 5.000, pour la CGT, en compensation de la résistance abusive de la direction que l’avocate du syndicat ouvrier, Me Frédérique Bertrand, avait également plaidée lors des différentes audiences de ces derniers mois.
Cette affaire en justice a ouvert la voie à des négociations au niveau du groupe. "L’encadrement général a changé l’année dernière, précise Laurent Délias, délégué syndical CGT de Terréal Roumazières. Cette nouvelle direction est soucieuse de régler la question des primes d’habillage et de nettoyage pour tous les sites. Si on l’avait eue plus tôt, je pense que nous ne serions jamais allés aux prud’hommes sur cette question-là."
Un cinquième temps de discussion se tenait en début de semaine à Paris: les partenaires sociaux ont convenu d’une prime de 160 euros par an ou de trois jours de récupération (au choix du salarié) pour l’habillage. Quant au nettoyage, il sera désormais confié à un prestataire extérieur, à partir du deuxième semestre 2017. "C’est un acquis dont nous sommes très satisfaits", savoure Laurent Délias.

Source La Charente Libre

14/07/2016

Marché des potiers à la Tuilerie de Pouligny

Le rendez-vous des potiers de toute la France et de divers pays européens.
L'écomusée de la Tuilerie de Pouligny, à Chéniers, élément patrimonial essentiel de la Vallée des peintres entre Berry et Limousin, organise, les 16 et 17 juillet, son traditionnel marché des potiers. Dans ce superbe cadre, des potiers de toute la France et de divers pays européens présenteront leurs créations et feront des démonstrations de leur savoir-faire, des objets allant de l'utilitaire à la création artistique, en faïence, grès, terre vernissée, porcelaine et raku.
Les potiers de la Creuse et de l'Indre feront une démonstration de cuisson en four raku et défourneront leurs céramiques cuites en four coréen Noborigama. Parmi les animations de ces deux jours, des démonstrations de fabrication de tuiles et de briques à l'ancienne, des conférences sur l'histoire de l'homme et de l'argile, des projections de films d'animation primés sur le thème de la céramique, et le concours de la plus belle pièce de poterie, pièce qui sera offerte lors d'un tirage au sort à la clôture du marché.
Pour cet été, la Tuilerie bénéfice de plusieurs nouveautés : des audio guides et des panneaux QR code pour les visites libres ; la forge désormais ouverte au public, avec son soufflet et les outils du forgeron qui étaient un des noyaux de la vie des villages et bourgades ; la salle de projection où est diffusé en boucle le film La Grande Cuisson (trente minutes) sur le rallumage du grand four de la Tuilerie qui n'avait plus fonctionné depuis 1962, date du départ du dernier maître tuilier. Et, bien sûr, de nombreux ateliers pour les enfants et les adultes.
Écomusée de la Tuilerie de Pouligny, commune de Chéniers, sur la D48, à 4 km de Chéniers et 15 d'Aigurande. Marché des potiers, samedi 16 juillet, de 14 à 18 h ; dimanche 17, de 10 à 18 h. Entrée : 3 €. Tél. 05.55.62.19.61. www.tuilerie-pouligny.com

Source La Nouvelle République

Xella mandate des banques en vue d'une vente-sources

Les actionnaires du groupe allemand de matériaux de construction Xella ont lancé une nouvelle tentative pour tenter de vendre leurs parts après l'échec d'un projet d'introduction en Bourse l'an dernier, a-t-on appris de plusieurs sources proches du dossier.

Le groupe de capital-investissement PAI Partners et la filiale d'investissement de Goldman Sachs GS.N ont mandaté Morgan Stanley MS.N et Goldman Sachs pour tenter de trouver un acquéreur.
Le processus d'enchères devrait débuter en septembre, ont précisé les sources, ajoutant qu'une introduction en Bourse restait une option envisagée.
Xella a réalisé sur les 12 mois à fin mars un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros et un bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciation et amortissement (Ebitda) ajusté de 243 millions d'euros.
Des concurrents cotés comme Wieberberger WBSV.VI , Braas Monier BMSA.DE , Etex BE0941244536.BR ou H+H HHDC.CO sont valorisés autour de cinq fois leur bénéfice courant attendu.
Goldman Sachs et Morgan Stanley se sont refusés à tout commentaire. PAI n'était pas disponible dans l'immédiat pour un commentaire.

Source Boursorama

13/07/2016

Briqueteries/Afghanistan : De nombreux enfants effectuent des travaux dangereux

La non-application des lois expose des milliers d'enfants aux risques de blessure ou même de mort
Le rapport de 31 pages, intitulé « 'They Bear All the Pain’: Hazardous Child Labor in Afghanistan » (« Ils supportent toutes les douleurs : Le travail dangereux des enfants en Afghanistan ») documente la manière dont des enfants effectuent des travaux dangereux en Afghanistan dans l'industrie du tapis, au titre du travail forcé dans des briqueteries et dans l’industrie de la métallurgie.

Ils accomplissent des tâches qui les exposent aux des maladies, aux blessures ou qui pourraient parfois même entraîner la mort en raison de conditions de travail dangereuses et de la mauvaise application des normes en matière d'hygiène et de sécurité. De nombreux enfants qui travaillent dans ces conditions conjuguent le fardeau que représente un travail avec le fait d'aller à l'école ou renoncent complètement à leur éducation. Le fait de travailler oblige de nombreux enfants en Afghanistan à arrêter l'école prématurément. Seule la moitié d'entre eux impliqués dans le travail des enfants vont à l'école.
« Des milliers d'enfants afghans mettent chaque jour leur santé et leur sécurité en jeu afin d’aider à nourrir leurs familles », a déclaré Phelim Kine, directeur adjoint de la division Asie à Human Rights Watch. « Le gouvernement afghan devrait mieux protéger ces enfants qui représentent l'avenir du pays, en faisant appliquer les lois interdisant le travaux dangereux réalisé par les enfants. »
Helal, un jeune garçon afghan âgé de 10 ans qui passe ses journées à travailler dans une briqueterie près de Kaboul, montre ses mains recouvertes d’argile DÉPLIER Helal, un jeune garçon afghan âgé de 10 ans qui passe ses journées à travailler dans une briqueterie près de Kaboul, montre ses mains recouvertes d’argile.
Le gouvernement n'a pas fait appliquer l'interdiction du travail des enfants dans les secteurs dangereux et a mis au point mort ses efforts visant à revoir sa législation du travail pour la mettre en conformité avec les normes internationales, a commenté Human Rights Watch. Les institutions gouvernementales responsables de faire appliquer la loi n'ont souvent pas les moyens d'inspecter les lieux de travail, ce qui fait que les enfants qui travaillent dans des activités interdites passent inaperçus et ne sont pas protégés.
En 2014, le gouvernement afghan a publié la liste de 19 métiers dangereux interdits aux enfants. Ces métiers incluent le tissage des tapis, la métallurgie et la fabrication de briques. Alors qu'un manque de ressources est un facteur important en matière de persistance du travail des enfants dans les secteurs dangereux, le gouvernement afghan a également échoué à faire appliquer la législation du travail en imposant des sanctions aux contrevenants et en élaborant une stratégie pour faire cesser les conditions de travail fondées sur l'exploitation.
Le responsable d'un four à briques situé à Kaboul a déclaré à Human Rights Watch : « Les enfants travaillent ici à partir de 10 ans, parfois 8 et jusqu'à ce qu'ils aient 15 ou 16 ans... Ils se réveillent à 3 heures du matin et travaillent jusqu'en soirée… Ils se plaignent de douleur, mais que peuvent-ils y faire ? Ils sont là pour gagner leur vie. Ils supportent toutes les douleurs pour accomplir le travail. »
Une extrême pauvreté conduit souvent les enfants afghans à réaliser des travaux dangereux. L'Afghanistan demeure l'un des pays les plus pauvres au monde. Le manque de terres, l'illettrisme, un taux de chômage élevé et la poursuite du conflit armé dans une grande partie du pays sont au rang des facteurs les plus importants qui contribuent à la pauvreté chronique et, par voie de conséquence, au travail des enfants.
Un garçon âgé de 13 ans qui travaille dans le secteur de la métallurgie à Kaboul a déclaré : « J'ai eu les doigts coupés par les bords tranchants du métal et j'ai reçu des coups de marteau. J'ai aussi eu les doigts coincés dans la machine à couper et à cintrer. Quand on prend un coup de marteau sur l'ongle ou qu'il se prend dans la machine, il noircit, puis il finit par tomber. »
Tandis qu'un travail approprié à l'âge de l'enfant et réalisé dans des conditions de travail saines et sécuritaires peut être bénéfique au développement de l'enfant et lui permettre de contribuer aux besoins élémentaires de sa famille, le travail qui entrave l'éducation d'un enfant ou qui est susceptible de compromettre sa santé ou sa sécurité est généralement considéré comme une forme du « travail des enfants »interdite par le droit international.
Bien que des projets pilotes qui étendent la portée des écoles communautaires afin d'atteindre les enfants vulnérables se sont révélés prometteurs, le soutien apporté à ces écoles est inadéquat quant aux besoins. L'éradication du travail des enfants en Afghanistan n'est pas réalisable aussi longtemps qu'une pauvreté extrême subsistera ; or, le gouvernement et ses bailleurs de fonds peuvent prendre des mesures pour protéger les enfants des risques associés au fait de travailler dans des conditions particulièrement dangereuses ou malsaines.
Ces mesures incluent l'accroissement du nombre d'inspecteurs du travail afin de couvrir le pays tout entier de manière adéquate, accorder la priorité à la surveillance des secteurs dangereux et offrir au gouvernement afghan une aide technique ciblée en matière d'élaboration et de mise en place de politiques, normes et réglementation contre le travail «des enfants. Tant le gouvernement que ses bailleurs de fonds étrangers devraient consacrer davantage de ressources à l'élargissement du soutien éducatif en faveur de tous les enfants qui travaillent.
Le gouvernement a l'obligation morale, en vertu du droit international, de prendre immédiatement des mesures pour éradiquer le travail dangereux effectué par des enfants. Tant l'Afghanistan que ses bailleurs de fonds étrangers devraient prendre des mesures d'urgence pour protéger les enfants contre les risques associés au fait de travailler dans des conditions particulièrement dangereuses ou malsaines.
« Les enfants ayant atteint l’âge légal et travaillant en toute sécurité peuvent contribuer à fournir des moyens de subsistance à de nombreuses familles afghanes », a commenté Phelim Kine. « Toutefois, le gouvernement afghan a l'obligation de faire appliquer les lois visant à protéger les enfants sur leur lieu de travail et de garantir qu'ils n'ont à sacrifier ni leur éducation ni leur sécurité comme le prix à payer pour venir en aide à leurs familles. »

Source Human Rights Watch

12/07/2016

Wienerberger propose 3 nouvelles applis innovantes au service du client

Avec la refonte de son site internet en octobre dernier, Wienerberger posait la première brique digitale de sa stratégie de déploiement de services. Pour preuve, ce sont aujourd’hui pas moins de trois nouvelles applications dont le numéro un mondial de la terre cuite annonce le lancement...

• Selectbric, destinée plus précisément aux Bureaux d’études structure et thermique, ainsi qu’aux économistes de la construction
Disponible à partir du 4 juillet sur tablette comme ordinateur, ce guide de choix aide à trouver la brique la plus adaptée à partir des contraintes mécaniques de chaque projet.
Le téléchargement des pièces justificatives (PV Feu, rapport acoustique...) s’effectue par simple clic.
LES + : Gratuite et facile d’utilisation, l’application se met automatiquement à jour, en fonction des évolutions réglementaires ou des caractéristiques techniques des produits.
• Quantibric, pour aider au calepinage des entreprises
Disponible depuis déjà une dizaine d’années, le service quantitatif de briques Porotherm, fait peau neuve. Disponible sur ordinateur et tablette, Quantibric propose en quelques clics seulement, le quantitatif personnalisé de briques pour chaque chantier (maison individuelle, logement collectif, bâtiment tertiaire), avec intégration des zones sismiques, comme la combinaison entre briques de base et accessoires, pour répondre au mieux aux besoins spécifiques de chaque chantier. Ces études sont liées au compte de l’utilisateur et peuvent être consultées, modifiées et rééditées en ligne, par celui-ci, à tout moment.
LES + : Personnalisation des contraintes spécifiques aux chantiers.
• Locator, pour tous ceux qui souhaitent localiser un distributeur de la marque
Intégrée au site Wienerberger.fr, Locator propose de trouver aussi rapidement que simplement le distributeur d’un produit Wienerberger sur l’ensemble du territoire national ; grâce à une double entrée par produit (façade, toiture et mur) et géolocalisation de proximité (10, 25, 50 km et 100 km), les résultats sont immédiats, avec la mise à disposition d’une sélection des principaux négociants en matériaux de construction.

Source Nicole Schilling

11/07/2016

BOUYER LEROUX- Roadshow sur 3 sites industriels pour l’information et pour garder le lien

Dans la continuité du jeu concours L’ESPRIT D’EQUIPE, Bouyer Leroux terre cuite a réuni plusieurs centaines de clients et de prospects de la marque bio’bric lors de trois événements sur site au cours du mois de juin.

Ces rendez-vous à La Séguinière, siège social de l’entreprise (49), à Mably (42) et à Gironde sur Dropt (33) ont permis d’organiser de véritables sessions de formations techniques sur les produits et les nouveautés ainsi que des visites d’usine, tout en créant un événement festif autour du thème du championnat d’Europe 2016.
Ces journées ont remporté un franc succès
Négociants en matériaux, maîtres d’œuvre, maçons, Cmistes, architectes, plâtriers, bureaux d’études, promoteurs… tous ont été ravis de partager un moment convivial et de parler produits et innovations.
Ce programme riche en informations a également été ponctué d’animations ludiques telles que le baby foot humains, le tir au but, etc. et s’est terminé par la retransmission d’un match du championnat d’Europe 2016, autour d’un cocktail, sur écran géant avec la présence d’une personnalité du foot : Maxime BOSSIS qui s’est prêté avec beaucoup d’enthousiasme aux nombreuses demandes de photos et dédicaces !
Ces rencontres plébiscitées par tous pour leur bonne ambiance et leur convivialité, créent nécessairement des liens durables entre Bouyer Leroux terre cuite et ses différents publics. Une dynamique terrain très positive…

Source Cécile Roux Relations Presse

10/07/2016

Le Pin-en-Mauges 150 licenciements à Fimec pour une liquidation boursière ?

M Céline Pares a salué l'exemplarité de la cause des anciens Fimec :« Vous êtes des gens dignes, votre carrière est digne et votre cause est digne aussi ».

En 2010 au Pin-en-Mauge, Fimec, entreprise dotée d'une forte renommée mondiale dans le secteur des automatismes industriels, était liquidé au nom de la crise.
Le plan social avait fait plus de 150 licenciements, 32 salariés seulement étant repris dans une société Fimec technologies, qui existe toujours aujourd'hui.
Mardi, devant la cour d'appel d'Angers, les anciens de Fimec demandaient des comptes à l'actionnaire, les dirigeants d'un groupe appelé Legris industrie.
« Dans les 9 millions de réserve de trésorerie qui ont été remontés de Fimec, il y avait notre participation, a regretté un autre ancien salarié, Pierre Abelard. Comment peut-on piquer la participation des salariés ? Ce n'est pas moral ! ».
La cour d'Angers rendra sa décision le 20 septembre.

Source Le Courrier de l'Ouest

09/07/2016

Nieurlet: les premiers déchets arrivent sur les vestiges des tuileries Wœstelandt

Basée à Arques, Astradec, spécialisée dans la collecte et le traitement de déchets, inaugure ce 28 juin son centre de décharge de classe 3 pour produits inertes, sur le site des anciennes tuileries Wœstelandt à Nieurlet, dont elle est propriétaire depuis un an. Le dépôt de déchets inertes débute cet été.
L’arrivée des produits inertes sur l’ancien site Wœstelandt est soumise à un protocole propre à tous les centres de stockage.
Elle voulait s’intégrer « sans heurts ». L’entreprise Astradec, spécialisée dans la gestion des déchets, s’installe sur le site des anciens établissements Wœstelandt. Par la voix de son directeur général, Vincent Joosten, elle a tenu à rassurer quant à l’encadrement de l’activité qu’elle exercera sur le site dont elle est propriétaire depuis un an, rue de Booneghem.
Celle-ci s’établit en deux parties. L’exploitation de la carrière par l’extraction d’argile sera réalisée par une société spécialisée. « Nous sous-traitons cette partie car ce n’est pas le métier d’Astradec », explique le directeur général. La société intervient dans un second temps, en assurant la partie remblaiement par des déchets inertes issus de ses clients industriels. Une procédure au protocole précis. « Il ne faut pas confondre décharge et carrière. Le site est un centre de stockage de déchets inertes. Sous la couverte de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, nous sommes tenus de justifier la provenance et la quantité des inertes, reprend Vincent Joosten. Il y a une traçabilité de tout ce qui entre sur le site. Les zones où seront stockés les inertes seront identifiées. Le suivi est imposé pendant une durée de dix ans. Tout sera consigné informatiquement. Nous sommes obligés de respecter une qualité physique et chimique, des distances et des profondeurs. Ce n’est pas typique de la carrière de Nieurlet, c’est l’encadrement exigé pour tous les centres. »
Selon ces codes, Astradec va évacuer une partie des déchets stockés sur son site d’Arques pour procéder au remblaiement progressif de la carrière nieurletoise. « 15 000 tonnes ne vont pas arriver d’un coup, précise le directeur. Le gisement à Arques est composé de 5 000 à 6 000 tonnes. Des matières que nous ne réussirons pas à valoriser. » Ces produits sont issus de travaux de démolition, de travaux publics ou de voirie, de séparation mécanique. Par lots de 500 tonnes, ils seront analysés afin de vérifier s’ils correspondent à la nomenclature.
Priorité à la sécurisation du site
Le démarrage de l’activité d’Astradec suit un calendrier de travaux. Un an après la prise de possession du site, la société peaufine son plan d’actions en commençant par sécuriser les lieux. Le diagnostic terminé, une première phase a permis l’évacuation des produits chimiques et ceux considérés comme dangereux, restés sur place. « Nous avons nettoyé et dégazé les cuves de carburant, et démonté un mur qui s’effondrait. »
Il n’y a rien à sauver des bâtiments qui abritaient l’ancienne tuilerie. Ils seront rasés pour permettre d’accueillir un projet immobilier. Photo archives Marc Demeure. La prochaine étape sera consacrée au démantèlement de l’outil. À l’abandon depuis quelques années, les bâtiments qui abritaient la fabrication de tuiles s’effondrent. le vent s’y engouffre et les toits s’effritent. « Il n’y a rien à sauver, avance Vincent Joosten, on ne peut rien faire de ces bâtiments. Après le démantèlement, tout sera démoli puis rasé. » Cela libérera un espace foncier. Un projet immobilier devrait s’installer en lieu et place des anciennes tuileries. Astradec, qui a pour objectif de vendre cette parcelle, n’en sera pas le promoteur.
Tant qu’ils ne sont pas démontés, ces locaux permettront d’abriter, dans les anciens bureaux, les deux géants nieurletois, selon un accord convenu entre l’entreprise et la municipalité.
« Le moins de nuisances possibles »

Passages fréquents de camions, envol de particules dans un secteur où circulent les enfants de l’école et dévaluation des habitations : lors de la dernière manifestation, les craintes des riverains étaient multiples. « Nous allons travailler pour faire le moins de nuisance possible », assure Vincent Joosten, le directeur général d’Astradec. Ce dernier s’est entretenu avec la municipalité pour s’accorder sur la vitesse et les horaires de passage des véhicules qui emprunteront la rue de la Mairie pour se rendre sur le site, route de Booneghem. Des créneaux ont été fixés pour éviter que des camions ne circulent lors des entrées et sorties d’élèves aux abords de l’école. Quant à la vitesse, elle est dans cette rue limitée à 30 km/h.
Le nombre de camions a également été évoqué. « Il n’y aura pas d’évacuation régulière tous les jours mais, selon les besoins d’un chantier, il peut y avoir un pic d’activité sur une période restreinte, prévient le directeur, cela augmentera la rotation des véhicules. Dans ce cas, nous préférons communiquer et nous informerons la population. »
Un comité de suivi
Sur recommandation du médiateur nommé par le sous-préfet, un comité de suivi sera tenu une à deux fois par an afin d’effectuer un contrôle ponctuel de l’activité, « vérifier le respect des engagements ». Il est composé de Dominique Marquis, maire de Nieurlet, accompagné des premier et quatrième adjoints, du président de la communauté de communes des Hauts de Flandre, du député Jean-Pierre Decool et de Vincent Joosten d’Astradec.
L’association NPN, détractrice du projet, « vigilante »

Amers, les membres de l’asssociation Nieurlet patrimoine nature espèrent obtenir des informations sur « les process d’exploitation ».
Face au projet industriel avancé par Astradec, plusieurs Nieurletois, dénonçant les nuisances en plein cœur du village, s’étaient rassemblés pour réfléchir à un projet de substitution. Les plans étaient bien avancés. Il s’agissait de créer un site d’éducation à l’environnement mettant en valeur le passé industriel de la commune et son potentiel touristique. Pour que cette alternative puisse voir le jour, ils avaient sollicité l’aide de l’Établissement public foncier. La procédure engagée, il ne restait qu’une signature à obtenir, celle du maire Dominique Marquis. « Je n’ai pas signé la convention car il était impossible de chiffrer le projet, explique ce dernier, je ne peux pas signer et risquer de mettre en faillite la commune. »
Depuis la signature de rachat du site par Astradec, l’association Nieurlet patrimoine nature (NPN), qui rassemblait 69 adhérents en 2015-2016, a dû abandonner ce projet de remplacement. « Ce n’était pourtant pas irréaliste », regrette Sylvianne Wignacourt, chargée de communication de NPN. Aujourd’hui, ses membres restent vigilants. « Nous attendons d’Astradec la plus grande transparence sur ses process d’exploitation, ainsi que sa prise en compte de la biodiversité dans la gestion du site. » Composé de personnes « qui ont des compétences techniques », le bureau de l’association souhaite avoir accès aux contrôles qui seront effectués sur les déchets inertes. « De la municipalité, nous attendons qu’elle engage une discussion avec le nouvel exploitant sur les modalités de traitement de l’immobilier de l’ancienne tuilerie, en élaborant une démarche respectueusement de l’environnement, du cadre de vie et des habitants. » Enfin, inquiète vis-à-vis de la valeur des habitations, la NPN entend poursuivre ses actions « pour préserver la sécurité et la santé de la population ».
De son côté, Dominique Marquis continue de défendre le potentiel touristique de la commune. « Nieurlet est toujours autant attractif. Des randonneurs dunkerquois sont d’ailleurs venus récemment découvrir le village et son marais. »
Source La Voix du Nord PAR GIULIA DE MEULEMEESTER

08/07/2016

Ons en Bray/ Carrière d'Imerys Toiture : quel impact pour les riverains ?

Imerys Toiture a invité les riverains de sa carrière d'Ons-en-Bray pour un moment d'échanges et de dialogue.
« On a fait ce que l’on avait dit et ce qui avait été demandé par les gens. Maintenant nous allons écouter ce qu’ils ont à nous dire et en même temps leur montrer ce qu’est une carrière. Voilà le but de cette journée placée sous le signe de la convivialité », annonçait François Dupetit directeur de la société Imerys toiture de Saint-Germer-de-Fly.
Jeudi 9 juin, l’entreprise avait invité les riverains de la nouvelle carrière du Chêne Notre Dame à Ons-en-Bray, ouverte depuis un an.
Imerys Toiture, avec ses 18 usines en France, est leader de la fabrication de tuiles terre cuite en France. Elle fabrique 75 millions de tuiles par an. Le site de Saint-Germer-de-Fly sort 11 % des tuiles françaises de ses fours et emploie 170 personnes. Une quarantaine de riverains avaient répondu à l’invitation de François Dupetit.
Impact environnemental et nuisances
« C’était un projet difficile à mener qui a demandé 15 ans pour voir le jour. Mais aujourd’hui nous sommes satisfaits et fiers du résultat obtenu », assure le directeur. L’ouverture de cette carrière s’est effectuée dans le souci de préserver l’environnement et de créer le moins de nuisances possibles.
« Nous avons laissé, en bordure de carrière, une zone de 2 hectares pour le maintien des plantes protégées et un habitat pour le criquet marginé, espèce protégée. Les haies et le boisement sont conservés en périphérie de la carrière avec un renforcement du linéaire de haies sur 800m », ajoute François Dupetit.
Des mesures compensatoires pour préserver les zones humides sont créées sur des propriétés appartenant à la Société Imerys Toiture à Saint-Aubin-en-Bray et Ons-en-Bray.
970 000€ ont été investis pour ce qui concerne les nuisances sonores et visuelles. Des merlons (talus) et des clôtures sont mises en place, un laveur de roues est installé pour ne pas salir la route et un tourne à gauche est créé sur la nationale.
Source L'Eclaireur La Dépêche

07/07/2016

Le Brexit va pénaliser les matériaux de construction-Moody's

Le vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne va peser sur les résultats financiers des activités britanniques des groupes européens de matériaux de construction, a estimé mardi Moody's.
L'agence de notation estime que le français Saint-Gobain et l'autrichien Wienerberger, numéro un mondial de la brique, devraient ressentir rapidement l'impact de la baisse des prix de l'immobilier car ils sont les acteurs du secteur les plus exposés au marché britannique de la construction résidentielle.
Les producteurs de ciment et d'agrégat HeidelbergCement , CRH et LafargeHolcim, dont les projets de construction d'infrastructures et d'immobilier commercial s'étendent généralement sur plus d'un an, doivent s'attendre à des effets à plus longue échéance, ajoute Moody's.
Les craintes de l'impact du résultat du référendum britannique du 23 juin sur le marché immobilier ont fait tomber mardi la livre sterling à son plus bas niveau depuis 31 ans face au dollar et à la Bourse de Londres, toutes les valeurs liées de près ou de loin à ce marché ont souffert de la suspension de cotation de plusieurs fonds d'investissements spécialisés. L'indice Stoxx européen de la construction a cédé 2,09% sur la journée, Wienerberger 4,51%, Saint-Gobain 2,48% et CRH 3,2%.
L'indice PMI Markit des directeurs d'achats du secteur de la construction, publié lundi, est tombé en juin à 46,0, son plus bas niveau depuis juin 2009, passant pour la première fois depuis avril 2013 sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion de l'activité.
Moody's précise toutefois que l'impact du Brexit sur les résultats des cinq spécialistes des matériaux de construction couverts par son étude, qui réalisent tous environ 10% de leurs profits en Grande-Bretagne, ne devrait pas justifier une dégradation de leurs notes de crédit.
Source Les Echos par Georgina Prodhan; Marc Angrand pour le service français

06/07/2016

Terreal développe sa gamme de tuiles aux styles anciens

La rénovation des toitures aime à garder les styles anciens. Pour répondre à cette attente, Terreal développe sa gamme en proposant deux nouvelles tuiles : la Bocage Bastide et la Périgord Bastide. Chacune se caractérise par un aspect irrégulier pour un rendu traditionnel.
Des tuiles dédiées à la rénovation
Conserver l’aspect d’antan tout en procédant à une rénovation performante des toitures est une opération souvent complexe. La première étape consiste à trouver la tuile adaptée au projet, offrant à la fois d’excellentes qualités, tout en reproduisant ce style d’autrefois. Pour aider dans les travaux de restauration des toits, Terreal complète sa gamme avec deux nouvelles tuiles : la Périgord Bastide et la Bocage Bastide.
La première présente une dimension de 18 x 27 cm. Elle reprend notamment les teintes souvent utilisées sur les toitures du Sud-Ouest, mais aussi en région Centre, en Dordogne et en Bourgogne, alliant le gris au rouge. Elle intègre également des touches de blanc pour donner l’impression d’une surface patinée avec le temps.
Une tuile économique et en relief
La tuile Bocage Bastide est, elle, de dimension plus grande, avec un format de 20 x 29 cm. Ce choix se révèle particulièrement économique lors de la pose. Dans le même temps, elle présente une surface en relief et une irrégularité de sa surface qui contribue à garder à la toiture son style ancien. Véritable tuile de tradition, elle convient pour les toits du Sud-Ouest, parfaitement adaptée à chaque opération de rénovation.
Ainsi, la tuile participe à conserver aux bâtis les architectures d’antan en reproduisant les matériaux d’autrefois. Les nouvelles créations sont en revanche pensées avec les technologies d’aujourd’hui, garantissant la performance de chaque élément et protégeant efficacement chaque immeuble.

Source ETI construction

05/07/2016

Limoux: ils veulent faire du gaz avec du marc

La distillerie de Limoux projette de transformer 3 000 tonnes de marc de raisin en gaz pour assurer ses propres dépenses d'énergie. Pour ne rien gâcher, les rejets de CO2 seraient diminués de 90%.
Si tout se passe bien dans les mois qui viennent, la distillerie de Limoux pourrait assurer ses propres dépenses énergétiques grâce au gaz tiré du marc de raisin à partir des vendanges 2018. 10 000 tonnes de marc échouent chaque année à la distillerie de la Cavale provenant des caves de Limoux et du Razès ainsi que de quelques caves particulières. Une partie est distillée en alcool de bouche et carburant, une autre, une fois enrichie, est épandue dans les vignes comme engrais, mais la manutention est contraignante et coûteuse, à l'image de l'enfouissement.

Une baisse de 90% des rejets de CO2

Reste le procédé de transformation en énergie mis sur la table par la distillerie, qui accueillait, hier, autour de Christophe Bonnemort, directeur, les membres du comité de pilotage constitué pour conduire les diverses étapes du projet et s'assurer de sa faisabilité : Mathieu Picard, spécialiste de la valorisation des déchets ; Benoît Ferrand, expert chez Terreal ; Jean-Jacques Delpoux, responsable technique et énergie à la distillerie ; Franck Turlan, coordinateur au pôle Énergie 11 ; Daniel Dediès, du bureau d'études spécialisé dans les énergies renouvelables. Le procédé de transformation est le suivant : le marc est brûlé à vase clos, sans oxygène, suscitant deux effets : une partie du marc est carbonisée (biochar), l'autre partie est transformée en gaz de synthèse (syngaz) et se présente sous forme de poudre ou de granulés aptes à être brûlés comme du gaz butane ou de ville. La difficulté de stockage est limitée et implique une utilisation rapide. L'intérêt du procédé, dans un premier temps, réside dans l'utilisation du gaz en interne, couvrant les besoins de la distillerie.
En termes de rejet de CO2, on passerait de 1456 tonnes à 250, soit une baisse de 90 %. Tout reste à faire sur le chemin de la réalisation où devront être validées, étape par étape, les performances du procédé au regard d'obligations techniques, environnementales et commerciales, bien sûr. Mais il va sans dire que son application ne passerait pas inaperçue dans une économie dominée par la vigne

Source La Dépêche du Midi