C’est un combat de huit ans dont la CGT de l’usine Terréal de Roumazières n’est pas peu fière. Le conseil des prud’hommes d’Angoulême vient de donner raison au syndicat et aux trente salariés qui réclamaient de leur employeur le versement d’une prime d’habillage mais aussi de nettoyage de leurs tenues de travail.
Source La Charente Libre
Le fabricant de tuiles doit verser 250 euros à chaque ouvrier concerné pour l’habillage et autant pour les frais de nettoyage. Soit au total 15.000 euros auxquels s’en ajoutent 5.000, pour la CGT, en compensation de la résistance abusive de la direction que l’avocate du syndicat ouvrier, Me Frédérique Bertrand, avait également plaidée lors des différentes audiences de ces derniers mois.
Cette affaire en justice a ouvert la voie à des négociations au niveau du groupe. "L’encadrement général a changé l’année dernière, précise Laurent Délias, délégué syndical CGT de Terréal Roumazières. Cette nouvelle direction est soucieuse de régler la question des primes d’habillage et de nettoyage pour tous les sites. Si on l’avait eue plus tôt, je pense que nous ne serions jamais allés aux prud’hommes sur cette question-là."
Un cinquième temps de discussion se tenait en début de semaine à Paris: les partenaires sociaux ont convenu d’une prime de 160 euros par an ou de trois jours de récupération (au choix du salarié) pour l’habillage. Quant au nettoyage, il sera désormais confié à un prestataire extérieur, à partir du deuxième semestre 2017. "C’est un acquis dont nous sommes très satisfaits", savoure Laurent Délias.
Source La Charente Libre
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