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01/01/2017

INAUGURATION OFFICIELLE DE LA NOUVELLE USINE BRIQUETERIE TIDJELABINE

Le 18 décembre 2016, la briqueterie „SARL Briqueterie de Tidjelabine“ a été inaugurée solennellement en présence du Wāli de la province Boumerdes, Son Excellence Monsieur Abderrahmane Madani Fouatih.
Lors de cette cérémonie, l’associé-gérant de l‘entreprise, Monsieur Hamid Yacef, a tenu un discours devant plus de 200 invités expliquant les investissements réalisés dans la nouvelle usine entièrement automatisée et sa stratégie visant à produire des briques de qualité irréprochable pour la région en croissance autour d’Alger. Lors de la visite ayant suivie ce discours, les invités ont pu se faire une impression globale de la qualité excellente des briques, de l’organisation de l’exploitation professionnelle et de la technologie de production de pointe avec des opérations robotisées.
Depuis un certain temps, la quantité convenue dans le contrat est produite dans l’usine, à savoir, 800 tonnes de briques de première qualité par jour, ceci correspond à une capacité de production de 280 000 tonnes par an. Compte tenu de cette capacité, l’usine compte parmi les plus grandes lignes de production installées en Algérie. Un autre fait marquant est la technologie de production: le séchage est effectué dans un séchoir rapide en forme de U séchant les briques en seulement 3 heures. Ce concept d’usine mis en pratique pour la première fois est peu encombrant et très économique – toutes les machines de manutention du circuit des produits verts, de l’installation d’empilage et de conditionnement sont centralisées de sorte que toute la production peut être contrôlée par deux personnes pour l’essentiel.
En qualité d’entrepreneur général, le volume des livraisons de LINGL comprenait l’installation complète de préparation et de façonnage de la marque Rehart-Petersen, les équipements de production ainsi que le séchoir rapide OPTIFLOW et un four tunnel LINGL. Tous les convoyeurs pour l’alimentation des matières et le retour des déchets ont été également fabriqués et fournis par LINGL.
Cet événement constitue une nouvelle étape importante pour le succès de LINGL en Algérie: situé à seulement 20 minutes environ de l‘aéroport international d’Alger, cette usine est une référence de premier ordre pour le constructeur des machines et des installations dont le siège se trouve en Bavière souabe.

Source Lingl

Très bonne année 2017


31/12/2016

ALGERIE - Briqueterie de Tidjelabine : une nouvelle unité de production écologique

Les responsables de la Sarl briqueterie de Tidjelabine, ont procédé le 18 décembre, dans la wilaya de Boumerdes, à l’inauguration d’une nouvelle unité de production de briques, avec l’ambition d’atteindre un volume de production de 560 000 tonnes par an à l’horizon 2019, soit le double de la capacité actuelle.
Cette nouvelle ligne de production dans la wilaya de Boumerdes, a nécessité un investissement de 3 milliards de dinars.
En plus de contribuer à satisfaire le marché local, cette unité permettra la création de 1070 postes de travail, soit 270 emplois directs et plus de 800 emplois indirects. Les postes d’emplois indirects seront principalement constitués de 600 maçons, 185 chauffeurs de poids lourds et semi-remorques, employés par les entreprises de sous-traitance du transport de la matière première et des produits finis. Dans la maintenance et l’entretien des engins et des équipements de l’usine, 15 agents seront recrutés.
Par ailleurs, la Sarl briqueterie de Tidjelabine, s’est dotée d’équipements de machines allemandes, qui permettent entre autres la fabrication de la briques "monomur" en terre cuite, un produit innovant et écologique qu’elle est actuellement la seule à produire en Algérie.
En effet, les solutions "Terre Cuite" sont exclusivement constituées de matière minérale (argile), ce qui empêche, même en cas d’humidité accidentelle (infiltrations, fuites d’eau), les moisissures de se développer.
Le bien-être des employés constitue également une priorité pour les responsables de l’entreprise, ces derniers ont équipé les ateliers de fabrication avec des épurateurs d’air sont installés et ne permettent pas un rejet de poussière supérieure à 5 mg /M³ d’air.
Enfin, la qualité de l’argile utilisée dans la fabrication de brique, mènera à l’amélioration de la consommation énergétique des habitants en Algérie.

Source Huffington Post Maghreb

30/12/2016

Le Gabon renforce son offre en matière de matériaux de construction

En vue de réduire le déficit commercial et de donner un coup de fouet à la fabrication locale de matériaux de construction, dans l’optique de booster le secteur des BTP, le Gabon qui, à l'exception du ciment, importe près de 90 % des autres matériaux de construction d'Europe et de Chine, a considérablement renforcé son offre dans ce secteur.
La production de ciment
En juin dernier, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a inauguré une nouvelle cimenterie, propriété du marocain Ciments de l’Afrique (CIMAF) et située à Owendo, à 15 kilomètres au sud de Libreville. Destinée principalement à couvrir les besoins au niveau local, l'usine a été construite grâce à un investissement de 23 milliards de francs CFA (38,9 millions d'euros) et dispose d'une capacité de production de 500 000 tonnes de ciments par an, extensible à un million.
Aujourd’hui on compte deux cimenteries au Gabon. Il s’agit de CimGabon implantée à Owendo, disposant d’une capacité de 250 000 tonnes par an et de CIMAF, dont l'ouverture porte la capacité totale du pays à 750 000 tonnes de ciments par an, dépassant la demande nationale actuelle qui est de 700 000 tonnes de ciments par an.
Avec ces deux unités de production, les acteurs de l'industrie prévoient une augmentation encore plus importante de la production, alors que des projets de construction de grande envergure, conjugués à des progrès au niveau des infrastructures et de la logistique, vont de l'avant. «En tant qu'économie émergente, le Gabon et ses infrastructures publiques présentent de solides possibilités de croissance, compte tenu du nombre de routes et de ponts à construire », a déclaré, en début d'année, au cabinet anglais OBG, Salim Kaddouri, le directeur général de CIMAF. Selon lui, «la demande nationale devrait croître d'environ 3 % par an».
La production d'acier
La production d'acier augmente elle aussi grâce à la demande croissante et aux efforts visant à développer l'industrie métallurgique du pays. Le Gabon dispose de deux usines qui produisent un total de 120 000 tonnes de fer à béton par an.
Situées dans la Zone économique spéciale de Nkok, ces usines répondent à 50 % des besoins nationaux, qui se sont accentués au cours des dernières années à la suite d'une série de projets d'infrastructure clés, dont la construction de ports, de ponts, de systèmes de drainage en cas d'inondations et de logements.
L'usine qui a ouvert ses portes en février dernier est gérée par Steelworks of Gabon et produit 60 000 tonnes de fer à béton par an. L'autre usine, dirigée par Boiler Gabon, est opérationnelle depuis un an et produit les 60 000 tonnes de fer à béton restant.
Coûts de production
Les autorités espèrent que l'ouverture de ces usines permettra de réduire la dépendance du Gabon aux importations en renforçant la capacité de production locale de ciment, d'acier et de bois en particulier. Les autorités cherchent également à réduire le coût des matériaux de construction, qui sont toujours exposés aux fluctuations des prix et des devises internationales, ainsi que les défis logistiques.
Par exemple, le prix de gros du ciment s'élève à 77 000 francs CFA (117,4 euros) la tonne à Libreville, où se négocie 70 % du ciment du pays. Les distributeurs livrent ensuite le ciment par voie maritime, ferroviaire ou routière dans tout le pays. Une fois le ciment arrivé à destination, les frais de transport et de logistique peuvent atteindre jusqu'à 25 000 francs CFA (38,1 euros) la tonne.
Le renforcement de la capacité de production locale a déjà des répercussions positives sur l'industrie de l'acier : le prix du fer à béton a chuté de 36 % entre 2013 et 2015, selon les sources officielles. Place à la diversification Le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) accorde la priorité au secteur du bâtiment. Conformément au PSGE, qui doit permettre au Gabon d’atteindre l’émergence d’ici 2025, le pays vise à diversifier son économie et à réduire sa dépendance vis-à-vis du pétrole grâce à trois piliers : le Gabon industriel, le Gabon des services et le Gabon vert.
Selon les consultations de 2015 au titre de l'article IV du Fonds monétaire international (FMI) avec le Gabon, le secteur du bâtiment, ainsi que l'industrie des services, font figure de moteur de croissance économique. « Les importantes recettes pétrolières ont financé l’intensification des investissements publics qui ont contribué à propulser la croissance globale à près de 6 % en moyenne, tirée par le bâtiment et les services », a indiqué le FMI. Il convient de noter que la contribution du secteur du bâtiment et des travaux publics à l'économie a plus que doublé et est passée de 185 milliards de francs CFA (282 millions d'euros) en 2009 à presque 500 milliards de francs CFA (762,4 millions d'euros) l'an dernier.

Source Le Nouveau Gabon par  Synclair Owona

29/12/2016

Le CSTB et l’Ecobatp LR soutiennent l’innovation en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

Le CSTB et l’Ecobatp LR soutiennent l’innovation en Occitanie / Pyrénées-MéditerranéeLe CSTB et l’Ecobatp LR ont lancé, jeudi 15 décembre, la première mission dédiée à l’accompagnement des entreprises de la construction porteuses d’innovations en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. L’objectif, proposer tout au long du processus d’innovation, un appui adapté aux besoins spécifiques de chaque entreprise. La mission permettra ainsi de « mieux appréhender » le parcours d’innovation.
Dans le cadre du Réseau National d’Accompagnement (RNA) des TPE/PME dans les territoires, le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) et le Centre de ressources de la construction, rénovation et aménagement durable en Occitanie (Ecobatp LR), ont lancé la première mission dédiée à l’accompagnement des entreprises innovantes en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.
Déployé par le CSTB, le RNA vise à faciliter l’émergence d’innovations sur le marché, l’idée étant de fluidifier les différentes étapes du processus d’innovation par un accompagnement de proximité. L’innovation, accélérateur de développement
En effet, l’innovation « permet d’accompagner voire d’anticiper les évolutions auxquelles sont confrontées » les TPE/PME, et constitue « un levier de croissance et de différenciation sur un marché souvent concurrentiel », estiment les partenaires dans un communiqué.
Selon le Baromètre innovation IFOP-CSTB de juin 2016, 61% des fabricants du bâtiment déclarent que l’innovation occupe une place importante dans leur activité, 66% des dirigeants précisent avoir mis au point une innovation dans le domaine de la construction et 88% des entreprises ayant innové ces deux dernières années ont confirmé leur volonté d’innover dans les trois ans à venir.
« L’innovation est ainsi perçue comme un moteur par les acteurs de la filière construction », précise le communiqué. Une mission d’accompagnement
La mission lancée par le CSTB et l’Ecobatp LR va associer expertise et accompagnement de proximité et proposera, tout au long du processus d’innovation, un appui adapté aux besoins spécifiques de chaque entreprise : du début du cycle d’innovation jusqu’au lancement de l’industrialisation avant la mise sur le marché, intégrant l’aide au montage du dossier de demande d’évaluation.
Elle se traduira par un service d’accueil et d’information, des formations permettant aux TPE/ PME et TPI/PMI de se préparer à l’évaluation technique, et un accompagnement personnalisé.
« Elle permettra ainsi aux entreprises d’innover et de mener leurs démarches utiles pour l’évaluation dans des conditions optimales, d’optimiser les délais et les coûts, tout en garantissant la qualité et la sécurité des produits, en lien avec les enjeux de transition énergétique et numérique. (...) Mieux appréhendé, et à un stade plus précoce, le parcours d’innovation sera ainsi facilité », disent les organismes.
Pour mener à bien cette mission, l’Ecobatp LR s’appuiera sur des partenaires relais, à savoir le CERCAD, MADELLI, TRANSFERTS et le Pôle de compétitivité DERBI.
La région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée regroupe 13 départements sur un territoire de 72 724 km2. C’est aujourd’hui la deuxième plus grande région de métropole et avec 5 724 711 habitants, la cinquième région la plus peuplée de France.
La filière construction, représentée par 53 925 entreprises réalisant un CA de 9,3 milliards d’euros, y est de plus en plus porteuse d’innovation.

Source Batiweb

28/12/2016

Atlas Communal de la Biodiversité : signature d'une convention à Roumazières-Loubert

Le 7 décembre dernier, une convention pour la réalisation d’un « Atlas de la biodiversité » a été signée à Roumazières-Loubert, en présence de Monsieur Pierre N’Gahane, Préfet de la Charente, Jean-Michel Dufaud, Maire de Roumazières-Loubert et de Bruno Hocdé, Directeur des usines du Pôle Tuiles Centre de TERREAL. Ce projet est conduit en partenariat avec l’association Charente Nature qui est chargée de réaliser les différentes phases de l’ABC.
Un Atlas de la Biodiversité Communale, appelé couramment ABC, permet à une localité d’acquérir une certaine connaissance de la biodiversité afin de pouvoir protéger au mieux son territoire.
C’est une démarche qui est encouragée par le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.
L’ABC répond à 3 grands objectifs :

  1. Apporter aux communes et intercommunalités une information naturaliste qui permette une intégration des enjeux « biodiversité » du territoire.
  2. Favoriser la compréhension et l’appropriation des enjeux biodiversité propres au territoire par les élus, les équipes techniques municipales ou intercommunales, les acteurs locaux et les habitants. 
  3. Impliquer les acteurs locaux pour construire, en concertation, des recommandations afin d’améliorer la gestion des espaces publics.

Ce projet, à l’initiative de la commune de Roumazières-Loubert, est soutenue par la DREAL et TERREAL qui se sont ainsi impliqués dans l’orientation, le lancement, le choix du prestataire et le conventionnement de cet ABC.
En signant cette convention pour un Atlas Communal de la Biodiversité, TERREAL réaffirme son engagement auprès des communes dans lesquelles ses sites et activités sont implantés. Notre entreprise est active en faveur des territoires, en concertation avec les élus, la population et tous les acteurs locaux.

Source Terreal

27/12/2016

Construction de logements : pour un nouveau pacte social français

C’est le titre du livre blanc que vient de publier la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB). La filière terre cuite est en effet un acteur engagé qui contribue au développement et à l’aménagement durable des territoires.

La FFTB est aujourd’hui convaincue qu’il est important de repenser la politique du logement et elle propose pour cela un nouveau pacte social engageant l’ensemble des acteurs. Il est construit autour de 3 grands axes : un nouveau contrat intergénérationnel, une nouveau pacte territorial, et une nouvelle gouvernance.
Découvrez cet ouvrage en cliquant ici

26/12/2016

La sécurité sur les chantiers briques au cœur d’un important dispositif numérique


Soucieux de la sécurité des artisans intervenant sur les chantiers de maçonnerie brique, la FFTB s’est associée à l’UNA Maçonnerie Carrelage de la CAPEB, l’UMGO-FFB, l’OPPBTP, le CCABTP, l’IRIS-ST et la Cnamts afin de proposer un guide d’un nouveau genre.
En effet, ce dernier présente les bonnes pratiques à adopter pour garantir la sécurité et le confort de chacun, le tout sous la forme d’un jeu accessible sur ordinateur, tablette et smartphone.
En 2015 déjà, la FFTB (Fédération française tuiles & briques) publiait le "Guide des bonnes pratiques – Amélioration des conditions de travail sur chantier" destiné aux professionnels du secteur. Devant le succès de ce document, l’organisme a choisi de récidiver en mettant en place un nouveau guide en faveur de la sécurité et du confort de travail sur les chantiers de maçonnerie brique.
Une initiative qui répond à « une préoccupation majeure » des maçons, les produits en brique pouvant être particulièrement lourds. Si le guide récemment publié s’inscrit dans une volonté de préserver le bien-être des professionnels concernés, il présente néanmoins une grande nouveauté par rapport à son prédécesseur.
Un contenu plus impactant et dynamique
Finis les guides papiers trop théoriques ! Désormais, c’est via le numérique que la FFTB a décidé de partager ses bons conseils en matière de sécurité. Une plateforme a ainsi été spécialement créée, accessible depuis PC, tablette ou smartphone.
Capture d'écran "Construire en brique - Les bonnes pratiques"
Particulièrement intuitif, l’outil propose une immersion au cœur d’un chantier briques présentant plusieurs situations nécessitant un dispositif de sécurité spécifique. En cliquant sur chacune d’elles, il est possible de (re)découvrir les gestes à adopter selon différents cas de figure : manutention, circulation et approvisionnement, remblai, etc.
Le guide revient également sur les protections individuelles et collectives, indispensables à la sécurité des maçons.

Source Batiweb

25/12/2016

FIMEC TECHNOLOGIES: Robotized units for stacking and palletizing

FIMEC Technologies commissioned a brand new robotized unit.
Turnkey robotized palletizing units developed by the company are flexible and versatile all-in-one solutions: wool stacked bundles centering, rotating, gluing and final palletizing operations are run in one line.
The company develops a unique expertise in the design of multifunctional and «clever» grippers:

  • palletizing of numerous formats is possible with one gripper only 
  • the gripper automatically compensates the panels flatness defects
  • it fits all types of insulating materials

In addition to all the above mentioned functions the robot of the new unit can manage the flow of pallets: it stacks the empty pallets and will get new pallet prior to start a new stack.
This unit fits large product dimensions from 600 to 1200 mm wide, 3000 mm height and 3000 mm length.

Source FIMEC Technologies

24/12/2016

Dans la grande halle de la Fabrique Normant: des briques et des projets

Dans la grande halle de la Fabrique Normant – 4.000 m2 – aussi on s'active. L'installation de l'exposition de céramiques, « Céra brique, de l'argile à l'architecture », se poursuit (lire la NR du 23 septembre).
Les vitrines continuent à être fabriquées et les briques commencent à être prépositionnées. C'est le gros chantier des semaines à venir, il est coordonné par Julie Brossier-Duclos, du Musée de Sologne. « L'installation de la muséographie se poursuivra jusqu'à fin mars. Ce sera superbe quand ce sera terminé.
D'ici là, on ne doit pas accueillir de nouveaux événements publics… Le Téléthon, c'était exceptionnel », annonce Fabienne Dollé, gestionnaire du site. Employée de la Ville depuis 26 ans, elle travaillait jusqu'alors à La Pyramide.
Elle a rejoint la Fabrique mi-novembre et a notamment pour mission de faire connaître les lieux aux organisateurs potentiels de Salons ou de séminaires. « La halle aura pour but d'accueillir de grands événements. Elle constitue une offre supplémentaire en terme de salles », précise-t-elle. Il est par exemple déjà acté que la Fabrique hébergera les prochaines éditions du Printemps de la photo (au printemps) et de l'Art en automne. « Il y a plein d'autres projets, mais rien d'arrêté », ajoute Fabienne Dollé.
De son côté, l'Auditorium – 180 places – accueillera ses premières manifestations publiques dès le début 2017.« Des conférences y seront proposées par la Sahas en janvier », annonce la gestionnaire du site.

Source La Nouvelle République

23/12/2016

L'allemand Braas Monier en forte hausse après son rachat

L'action Braas Monier est en forte hausse lundi à la Bourse de Francfort, le fabricant de matériaux de toiture ayant finalement cédé aux avances de l'américain Standard Industries qui va le racheter pour environ 1,1 milliard d'euros.
Le titre prend 6,8% à 28,15 euros dans les tous premiers échanges.
Le groupe allemand, présent en France sous les marques Monier et Schiedel, a précisé dimanche que Standard Industries avait relevé son offre de 25 euros à 25,27 euros en numéraire. Le titre Braas Monier a fini à 26,35 euros vendredi mais le groupe souligne que ses actionnaires recevront l'équivalent de 28,50 euros par titre dans le cadre de cette dernière offre car elle est accompagnée du versement de nouvelles actions et d'un acompte sur dividende de 0,64 euro par titre.
La nouvelle offre valorise le groupe à 1,1 milliard d'euros, hors dette, selon les données Thomson Reuters.
Le président du directoire de Braas Monier, Georg Harrasser, va rester à son poste.
Du côté de Standard Industries, cette acquisition permet au groupe américain, qui réalise environ trois quarts de ses ventes aux Etats-Unis, de renforcer son implantation en Europe.

Source Les Echos - Investir par Maria Sheahan et Victoria Bryan; Bertrand Boucey pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat

Braas Monier's board approves bonus share issue, special dividend

Roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) said on Tuesday its board had approved plans to issue 3.9 million new shares to its stockholders and pay a special dividend, part of its agreement to be taken over by U.S. rival Standard Industries [GAFCO.UL].
Braas on Sunday agreed to be taken over by Standard Industries, ending its resistance to the bid after the U.S. group raised its offer, valuing the company at around $1.2 billion.
Standard Industries is offering 25.27 euros a share, which Braas said works out to about 28.50 euros per share including the bonus share issue and an interim dividend of 0.64 euros a share.
The dividend will be paid on Jan. 5, Braas said on Tuesday.

Source Reuters by Maria Sheahan; Editing by Victoria Bryan

Braas Monier convinces Standard Industries to sweeten bid

German tile maker Braas Monierscored a victory late on Sunday by convincing US suitor Standard Industries to sweeten its takeover bid and withdraw any legal action against it.

The two companies were at loggerheads in a Luxembourg court last week over whether Braas could split its shares during the offer period — a move that cost Braas nothing but which effectively raised the economic value of Standard’s €25-a-share offer price by more than 10 per cent.
A court decision on the €2bn enterprise value deal was expected by December 21, but the uncertainty of how the court would rule forced the companies to speak to each other and settle the dispute out of court, two people briefed on the talks said.
A joint press release on Sunday said Standard had agreed to terms that value the company at €28.50 a share, a 31 per cent premium to Braas Monier’s unaffected price on September 13. Braas’s board, for the first time, now supports the deal.
The dispute goes back to September when Braas’s board rejected the €25-per-share offer as too low. Standard, which already had rights to own 40 per cent of the stock, took the offer straight to shareholders in a tender offer ending on January 12.
Braas responded on November 29 by saying it would issue one new share for every 10 outstanding — an unprecedented move for a German company — effectively creating money out of thin air. In most European countries such a manoeuvre would not be allowed, but Luxembourg — where Braas is headquartered — permits companies to issue new shares without a shareholder meeting.
In addition, Braas said it would pay investors an interim dividend, raising the price even further, to €28.13 per currently held share.
Braas argued that neither move violated the binding terms in the takeover agreement, but it meant that Standard was going to be forced to a pay a premium it had not agreed to.
Standard, however, argued that unilaterally increasing the cost of the deal was not permissible under the EU’s takeover directive — a framework adopted in 2004 to establish common principles and requirements for EU member states. It then convinced the court in Luxembourg to issue an injunction against Braas, prohibiting the German company from issuing new shares.
Braas objected and the two companies went to court last week.
Sunday’s resolution allows for Braas to issue 3.9m new shares, as proposed, as well as issue a dividend worth €0.64 per currently held share. Standard also agreed to increase its offer on the original shares from €25 to €25.27.
Two people briefed on the discussions called the settlement a win-win.
Braas is able to “enhance value” for shareholders and avoid a legal outcome that could have prohibited the share issuance, while Standard now has the full support of Braas’s board for the integration. Both companies have signed a business combination agreement.
The offer period for the tender offer has also been extended until January 25.

Source Financial Times

22/12/2016

Wienerberger Continues Its Product Innovation

Following a growing demand for the Rivius slate range, Wienerberger has continued its product innovation with the development of a new colour to replicate Heather Slate – a product that holds the aesthetic beauty of slate, whilst featuring key benefits of clay such as being fast and inexpensive to lay.
Wienerberger says that, as a cost-effective alternative, the new Rivius Heather Slate adds to the range developed by the supplier of wall, roof and landscaping innovations. It features a riven surface and dressed edges, which provides the roof tile with an authentic appearance of a natural slate, whilst being made from natural alluvial clay.
The Rivius roof tile was first introduced to the UK market in 2015 and the company says it has proven extremely popular amongst both new and existing customers. It says that, due to the absence of any tough rivets and grading slates, along with no need for drilling, the efficiency of the tile ultimately aids in reducing the time spent roofing a property, whilst developers, and also homeowners alike, reap the benefits of a prem-ium roof at a lower cost.
Richard Bishop, category marketing manager for roof at Wienerberger, commented: “Since launching last year, our Rivius roof tile has been very successful – something that was reinforced when it was nominated in the Best New Product category at the 2016 Housebuilder Product Awards. In adding our all-new Rivius Heather Slate to the range, we’re giving our customers even more choice by including an alternative to the popular Antique Slate.
“By developing the Rivius roof tile we have been able to extract that premium finish often associated with slate, and combine it with the range of benefits of using clay. We’re very excited by its proven and on-going potential and hope to further develop the range to meet the growing demand for this innovative product.”

Source Building Design and Construction

21/12/2016

Wienerberger triples net result with € 69 million

Wienerberger AG remained on track throughout the first nine months of 2016. In total, the Group generated nearly stable revenues of € 2,279.7 million. Operating EBITDA amounted to € 302.6 million, up by 3 % from the same period of the previous year. Since the beginning of the year, Wienerberger’s net profit increased significantly to € 68.7 million, as compared with € 23.3 million in the previous year.
Commenting on the results achieved, Heimo Scheuch, CEO of Wienerberger AG, notes: “Most of the trends seen during the first six months continued in the period from July to September. Thus, the third quarter performance of the Wienerberger Group was in line with our expectations. We were able to increase our sales moderately and obtain slight price increases. We are particularly happy to report that our net profit, as compared with 2015, has almost tripled since the beginning of the year. The development of revenues and earnings is highly satisfactory as well - especially against the backdrop of negative foreign exchange effects, primarily from the British pound. Adjusted for this effect, we generated 1 % organic revenue growth and achieved a 9% increase in operating EBITDA. This confirms that we are well on track, despite the challenging market environment for our Eastern European infrastructure business. The strong performance of our plastic pipe business in the Nordic markets as well as growth in our brick business in Europe, the USA and Canada were among the main factors accounting for the positive development.”
Clay building materials Europe: 2 % increase in revenues and 15 % EBITDA growth
Residential construction in Europe trended slightly upward during the first nine months of the year. Especially the development in Eastern Europe stayed strong. Wienerberger benefited from the pickup of the residential construction market in the region and was able to further increase the sales of clay blocks and roof tiles. Combined with slightly improved average prices, these developments led to a significantly higher operating result. Western Europe remained at a highly satisfactory level, although the strongly diverging regional trends observed earlier in the year continued. Positive developments were seen in the German, Dutch and French housing markets. Product deliveries in Belgium declined during the first six months of the year, but picked up again in the third quarter. After Great Britain’s vote to leave the European Union, the UK brick and roof tile market developed better than expected, as ongoing housing projects were completed and inventories along the supply chain returned to normal. As a result, facing brick sales exceeded the previous year’s volume, and also the roof tile business performed better than in 2015 in the UK. In contrast, our continental roof tile business fell short of the previous year’s results, which was primarily due to spending restraint in the renovation market, an important driver of the roofing business. Altogether, the Clay Building Materials Europe Division generated revenues of € 1,277.8 million from January to September 2016, up by 2 % from the same period of the year before. Operating EBITDA increased sharply by 15 % to € 216.9 million during the reporting period.
Continued positive development of North American and Canadian brick business
The US brick business and our activities in Canada were highly satisfactory in the third quarter of 2016. Owing to intensive competitive pressure, the result of the North American plastic pipe business however remained below the previous year’s level. In total, the North America Division reported a 5% increase in revenues to € 220.3 million in the first nine months of the year. Despite the strong organic growth, the Division’s EBITDA, amounting to € 17.5 million, stayed below the previous year’s level, mainly due to significantly lower contributions to earnings from real estate sales. Adjusted for these effects, the Division reported 25% organic earnings growth.
Outlook and strategy
Looking to the year as a whole, Wienerberger expects a slightly positive development of new residential construction in Europe. Above all, the positive trends seen in Eastern Europe are projected to continue, whereas Western Europe will still be marked by strongly diverging developments. Overall, a significant increase in earnings is forecast for the Division Clay Building Materials Europe for the full year. In the pipe segment, no major changes in the development of business are foreseen for the fourth quarter. Consequently, Wienerberger expects the Pipes & Pavers Division to close the year with a decrease in earnings. The positive development of the brick business in North America and Canada is likely to continue, whereas the earnings are expected to remain weak in the US plastic pipe segment. Overall, however, the North America Division is projected to achieve both revenue growth and a significant improvement in earnings.

Source Ziegelindustrie International

20/12/2016

Prost Architectures et Wienerberger Aléonard : 1er Prix de la Catégorie Tertiaire au Concours FFTB la tuileterrecuite Architendance 2016

La troisième édition du Concours FFTB la tuileterrecuite Architendance s’est révélée à travers la
lumière, l’espace et le volume, traits communs des 181 candidatures en lice, cette année. Placé sous le signe du lien, ce palmarès 2016 reflète l’enthousiasme et la créativité des architectes inspirés par la terre cuite.
L’Agence d’Architecture Philippe Prost décroche le 1er Prix de la Catégorie Tertiaire, pour la rénovation-reconversion de la Cité des Électriciens à Bruay-la-Buissière (62) (inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO) ; une référence désormais habillée de la tuile Aléonard Émaillée Rubis, utilisée ici en toiture et en bardage.
Les tuiles Aléonard Émaillées Rubis habillent toits et façades de la Cité des Électriciens
Parmi les premiers corons du pays minier des Hauts-de-France, le quartier de la Cité des Électriciens a été rénové et un nouveau bâtiment respectant l’architecture typique des barres de corons a été ajouté : un nouvel édifice qui se destine notamment à abriter le Centre d’Interprétation du Paysage Minier ainsi que 4 résidences d’artistes.
Habillée de tuiles Aléonard Émaillées Rubis sur la toiture comme la façade, d’un rouge à la fois intense et brillant, la réalisation semble tout droit sortie d’un atelier de céramiste. De plus, le fort recouvrement des tuiles restitue l’aspect originel, le format et le panache naturel des briques.
Lucas Monsaingeon, chef de projet de Prost Architectes, évoque la « vibration qu’apportent ces nuances de rouge, dues au travail réalisé à la main », et salue par la même occasion la pose remarquable, parfaitement maîtrisée, des artisans couvreurs au savoir-faire reconnu (Entreprise René Carré).
Précisons qu’Aléonard a pour ce projet, conçu, fabriqué et émaillé des pièces spéciales. Les tuiles Aléonard Émaillées Rubis couvrent ainsi en continu les rampants de la toiture et les murs extérieurs.
Un mariage parfait entre formes traditionnelles et notes plus contemporaines
Pour l’architecte : « la tuile permet de conjuguer formes traditionnelles et notes plus contemporaines. » L’idée a donc consistée à suivre les règles de construction des corons du XIXe siècle, avec des failles de lumière qui rappellent l’emplacement des murs porteurs, tout en réinventant l’aspect extérieur. Il fallait « un geste de création dans cette rénovation, tout en respectant sa vocation patrimoniale. Cette ambition explique le choix de la tuile émaillée, pour remplacer la brique d’origine. D’ailleurs, l’émail existe en pays minier, notamment en pièces décoratives, insérées dans les toitures en tuiles ou dans les briques de façades de maisons cossues. La tuile Aléonard Émaillée Rubis donne ainsi vie au nouveau bâtiment : il vibre avec les passages nuageux et offre d’infinies variations au visiteur quand il se déplace. »
Ou comment donner une nouvelle noblesse à notre histoire ouvrière
La tuileterrecuite Architendance : créé en 2012 dans la cadre d’un partenariat entre la FFTB et le rma (réseau des maisons de l’architecture), ce Concours met en lumière des réalisations originales de la tuile terre cuite conçues par des architectes avec la mise en avant de réalisations inattendues, en couverture ou en façade. Le Jury 2016 était composé de Dominique Tessier, Président du rma ; Julien Rousseau, Architecte, Fresh architecture - Grand Prix 2014 du Concours la tuileterrecuite Architendance ; Stéphane Miget, Journaliste construction, Rédacteur en chef de 5façades et de Planète Bâtiment ; Sabri Bendimérad, Architecte, Maître-assistant à l’ENSA de Normandie, membre du laboratoire ACS à l’ENSA Paris-Malaquais, Conseil scientifique de l’Atelier International du Grand Paris ; Pierre Jonnard, Président de la FFTB ; Jean-Baptiste Fayet, Président de la Commission Tuile de la FFTB ; Meriem Dussart, Directrice Marketing Tuiles et Communication Monier et Gilles Wuthrich, Directeur Marketing Tuiles Wienerberger.

Source N Schilling

19/12/2016

Court to rule on bid target Braas Monier's capital hike by Dec. 21

A Luxembourg court will decide by Dec. 21 whether to lift a temporary injunction preventing Braas Monier from raising capital, said the German roof tile maker, which is fighting a hostile takeover by Standard Industries.
U.S. family-owned Standard Industries has offered 25 euros ($26.61) per share in cash for Braas Monier, valuing the German group at about $2.1 billion including debt, but Braas Monier has called on shareholders to reject it.
Braas Monier last month announced plans to issue 3.9 million new shares to its shareholders before Dec. 23, when Standard Industries' offer runs out, which will make it more expensive for the U.S. group to take it over.
Standard Industries obtained the temporary injunction on Dec. 5 in an attempt to prevent Braas Monier from undertaking the capital raising.
"The board continues to recommend that shareholders do not accept the Standard Industries offer and do not tender their shares," Braas Monier said in a statement on Wednesday.
($1 = 0.9395 euros) (Reporting by Maria Sheahan; Editing by Alexander Smith)

Source Business Insider

18/12/2016

L'entreprise limougeaude 3DCeram lance une nouvelle machine

3DCeram élargit sa gamme d'imprimantes industrielles pour passer à la vitesse supérieure.

Après la Cerameker 900, lancée en 2015, 3DCeram élargit sa gamme d'imprimantes 3D industrielles avec Ceramekar 100. Cette nouvelle machine d'impression céramique annonce le plan de développement ambitieux de l'entreprise limougeaude : créer une large gamme d'imprimantes 3D pour répondre aux attentes et besoins de ses clients et prospects.
Cette machine marque une nouvelle avancée dans la stratégie de notre entreprises de devenir le premier acteur international à proposer une gamme complète d'imprimantes et de services de production de qualité industrielle à la demande, explique Richard Gaignon, co-dirigeant de 3DCeram. Un atout différenciant pour nos clients de tous secteurs qui souhaitent réaliser très rapidement des pièces de géométries les plus simples aux géométries les plus complexes.
Repères
3DCeram a été créée en 2001. La société installée à Limoges est dirigée depuis 2009 par Christophe Chaput et Richard Gaignon. Elle regroupe un ensemble d'expertises et un savoir-faire technologique unique dans le domaine de l'impression 3D céramique.

Source Le Populaire

17/12/2016

De la terre rouge, de l’eau et du feu…

Une activité peu mécanisée. Jean Perrin et son gendre, Michel Baylot, sortent les tuiles une par une.
Brives-Charensac. La visite de l’une des plus vieilles fabriques de France vaut le détour.
Faut-il toujours parler au passé quand on évoque le caractère industriel de Brives-Charensac ? Que nenni ! L’entreprise de fabrication artisanale de tuiles, de briques et carrelages de la famille Perrin rythme la vie de l’avenue des Sports depuis le XIXe siècle. Elle est la dernière en activité. La cité des bords de Loire compta jusqu’à sept tuileries. Au-delà des stocks de tuiles et de briques se dresse un bâtiment hors du temps. Ne nous y trompons pas : malgré sa toiture moussue, l’atelier que dirige de main de maître Jean Perrin est bien vivant.
La qualité des tuiles dépend du mélange des argiles
Il est 5 heures, quand la fabrique s’éveille.
À 85 ans, le cheveu dru et hirsute, l’artisan est toujours le premier arrivé. Il promène son œil d’esthète sur la fournée de tuiles de la veille. Jean Perrin n’avait pas plus d’une dizaine d’années qu’il secondait déjà son père, auprès du vieux four Hoffmann à charbon, mis à mal par la crue de la Loire en 1980. Quand la fabrique tournait à plein régime, le tuilier pouvait passer pas loin d’une semaine sans dormir. Marie, son épouse se souvient : « Je dormais sur le toit du four. Je faisais en sorte de tenir mon mari éveillé ».
Les temps ont changé.
L’activité s’est réduite. Le gigantesque four en brique tout en longueur ne sert plus guère que de cave à vins. Il a été remplacé par un four plus moderne, à gaz, qui permet néanmoins de cuire un nombre de pièces plus limité : autour de 1.200 tuiles contre 20.000 auparavant.
Les secrets de fabrication des tuiles creuses, écailles, gironnées, et tous les accessoires allant avec, les briques et autres carrelages, rouges ou vernissés réalisés tout à la main, sont bien gardés. Jean Perrin, et Marie son épouse, ont toujours veillé à limiter l’accès de l’atelier au public. Un atelier que baigne une lumière irréelle.
Michel Baylot, leur gendre qui travaille à la fabrique, est lui aussi un homme discret qui perpétue le savoir-faire des tuiliers brivois. Ils ne sont plus que trois aujourd’hui à faire « tourner la boutique », en comptant Jean-François Pigeon, le saisonnier.
La terre d’argile rouge est puisée directement dans la carrière voisine de Malescot qu’exploite depuis des décennies la famille Perrin. La qualité du produit fini dépend d’un savant mélange d’argiles sèches et plus grasses. De la trémie, la terre tombe directement dans un malaxeur. Ainsi se forme la pâte. Elle passe ensuite entre deux cylindres pour être broyée et laminée. Et la voilà déjà dans un second malaxeur.
« À ce stade, on doit rajouter l’eau nécessaire à la fabrication », explique Michel Baylot. Une tuile « c’est de l’eau, de la terre et du feu », résume Jean Perrin.
Un souvenir du péage sur le vieux pont de Brives.
600 tuiles à l’heure
L’argile subit encore une nouvelle étape en passant dans une imposante mouleuse, activée par une vis sans fin. Elle est poussée dans un moule (différent selon le type de tuile voulu). La terre passe sur un tapis. Un système de pignon déclenche un emporte-pièce. Les tuiles sont récupérées, subissent encore plusieurs coupes avant d’être mises à sécher.
« La durée du séchage dépend du temps. En général, il faut compter un mois, parfois plus. À cette période de l’année les tuiles sont rentrées afin d’éviter les risques de gel, car la terre contient 30 % d’eau », commente Michel Baylot. Les tuiliers ont une astuce : ils récupèrent la chaleur du four pour faire sécher plus vite les produits.
Les artisans peuvent fabriquer 600 tuiles à l’heure (la valeur d’une fournée). « Il ne faut pas le dire aux gros (N.D.L.R. : Les fabricants industriels), ça les ferait rire », admet Jean Perrin.
Pour les tuiles romaines de la basilique Saint-Julien de Brioude, qui ont été fabriquées à Brives-Charensac, l’artisan n’en passait guère plus de 20 à l’heure. Il avait pour l’occasion réactivé sa vieille presse de 1900. Le nez de chaque tuile était limé manuellement. « À la fin, il fallait le faire avec un morceau de bois, on n’avait plus de peau au bout des doigts. Mais qui pourrait s’en douter. Il n’y a bien que les pigeons pour voir le détail », renchérit Michel Baylot.
 Le vieux four Hoffmann, tout en longueur, jadis alimenté au charbon a été précieusement conservé par la famille Perrin. Il pouvait cuire jusqu’à 20.000 pièces.
Le four aux 40 brûleurs
La cuisson constitue l’ultime étape de la fabrication des tuiles et carrelages artisanaux, dans le grand four avec ses 40 brûleurs. La température y atteint les 1.045°C. Il faut 17 heures au total pour une seule fournée. Il n’est pas rare de surprendre encore à 20 heures passées Jean Perrin auprès de son four à surveiller le bon déroulement des cuissons. Chaque pièce d’une même fournée est unique. Selon la place qui est la sienne au sein du four, la couleur varie. N’est-ce pas là aussi ce qui fait le charme de la tuile artisanale ?
Source L'Eveil par Philippe Suc

16/12/2016

GUINNEE - Kankan: l’OPA sauvage du RPG sur la gestion des machines de fabrique des briques au détriment des artisans

briqueterieLes machines de fabrique de briques stabilisées (Géo béton) envoyées à Kankan il y a un peu plus d’un an par le président Alpha Condé pour les fabricants artisanaux de brique, ont trouvé d’autres gestionnaires autres que les ayants droit, apprends-t-on. Au lieu que les machines ne soient octroyées aux fabricants artisanaux de brique comme prévu initialement, c’est plutôt une équipe issue du parti au pouvoir (RPG Arc-en-ciel) qui aurait pris les commandes desdites machines.

Selon Oumar Doumbouya du bureau régional de l’Union des Fabricants Artisanaux de Brique de Kankan, sa corporation a été mise à l’écart sous prétexte que les machines sont la propriété du parti au pouvoir, le RPG Arc-en-ciel.
« Alors qu’on s’attendait à ce que les machines nous soient octroyés comme prévu, des missionnaires venus de Conakry nous ont dit que c’est le parti qui les a achetées. Donc, c’est le RPG qui va se charger de la gestion », a-t-il dénoncé. Pourtant, poursuit-il, « il était question de donner les machines aux fabricants artisanaux de brique afin de les amener à abandonner les pratiques artisanales jugées néfastes pour l’environnement et le fleuve Milo ».
C’est dans cette perspective que les fabricants artisanaux de brique le long du fleuve Milo, se sont organisé en groupement sous la conduite du directeur préfectorale de l’environnement, Kerfala Camara. Selon Mr Camara, il avait réussi à organiser plus de 500 fabricants artisanaux en 12 groupements. Et à l’en croire, ceux-ci s’étaient engagés à quitter les berges du fleuve Milo fortement dégradé par leurs activités de fabrique et de cuisson des briques.
Avec ce revirement dans la gestion des machines de fabrique de briques stabilisées à Kankan, c’est le projet de déguerpissement des berges du fleuve Milo envahies par des milliers de fabricants artisanaux de briques, qui est du coup remis en cause. Car à défaut d’une solution de substitution, ceux-ci n’ont que cette activité comme source de revenu.

Source Guinée News

15/12/2016

De la terre en architecture, qui l'eût cru ?

Terre ! Terre ! Est-ce là l'acclamation d'un naufragé ? Il en va plutôt de l'aspiration d'architectes contemporains. L'exposition 'Terres de Paris' présentée au Pavillon de l'Arsenal jusqu'au 8 janvier 2017 se veut, en la matière, didactique et pédagogique. L'enjeu est de rendre la terre crue indispensable à la construction d'ici quelques années.
Paul-Emmanuel Loiret, co-commissaire de l'événement est clair : un alignement de planètes se montre favorable à la terre !
Déjà, l'agence Joly&Loiret avait proposé, à l'occasion de Réinventer Paris, la mise en oeuvre de briques de terre crue. En vain car le projet n'a finalement pas été retenu.
Il y avait toutefois, autour d'un dessein original, une grande curiosité. C'était donc l'opportunité de poursuivre une réflexion menée sur un matériau mésestimé. Voilà qui pouvait paraître d'autant plus pertinent, qu'enseignant à l'école d'architecture de Grenoble et proche de CRAterre – ce laboratoire dédié à la construction en terre –, Paul Emmanuel Loiret s'est montré toujours plus familier d'un sujet désormais d'actualité.
Les circonstances sont également favorables à un tel développement. Il y a, tout d'abord, pour asseoir cette recherche, le regain d'intérêt pour l'habitat vernaculaire et les techniques dites «low tech». Il y a, ensuite, un véritable effet d'aubaine : le Grand Paris Express, ce vaste réseau circulaire de transport sous-terrain, participera, d'ici peu, à l'incroyable brassage de terre d'ores déjà opéré par les nombreux chantiers de construction en région parisienne. A l'horizon 2030, ce sont donc 400 millions de tonnes de terre qui seront extraits dont 15 % pour la seule création des futures lignes de métro 15 et 16.
Si nombre de rapport ont fait état, jusqu'à présent, de l'impossibilité d'utiliser les différentes terres extraites lors de ces travaux, l'exposition tente de démontrer l'inverse.
En plus de sensibiliser un large public sur la question de la construction en terre crue, la présentation illustre – notamment par de superbes photographies de Schnepp Renou – la manière dont la terre est aujourd'hui traitée. «Nous ne devons plus la considérer comme un déchet mais comme une ressource», souligne l'architecte.
La brique de terre crue s'annonce alors comme une «chance». Si les économies d'énergie quant aux usages sont réelles, il y a, selon l'homme de l'art, encore bien des progrès à faire quant au processus de transformation de la matière. Les efforts sont ainsi à concentrer sur «l'énergie grise» à savoir sur la fabrication, le transport mais aussi la mise en œuvre. «La production de ciment représente, à elle seule, 7% de la consommation énergétique mondiale», dit-il.
La brique de terre crue semble alors être une réponse pertinente. Elle exige, en effet, pour sa production, peu d'énergie, en plus d'être – contrairement au ciment – recyclable à l'infini. «Ce sont ces propriétés qui font l'intérêt de ce matériau», explique-t-il.
L'exposition fait aussi un bref état des lieux quant aux recherches menées aujourd'hui en France. Déroulés sur une grand tablée, processus de fabrication et tests en tout genre montrent qu'il est possible de faire bon usage des terres extraites des chantiers grand-parisiens. Paul-Emmanuel Loiret aime même à s'arrêter sur un procédé encore original : «le béton d'argile».
«Nous nous inspirons des techniques du béton et cherchons à trouver un état liquide à même de se solidifier rapidement. C'est un procédé encore expérimental qui nécessite un adjudant capable de liquéfier les grains d'argile», explique-t-il.
L'exposition présente quelques rares réalisations ; si l'utilisation de la terre tend à se répandre, sa seule mise en œuvre reste rare. Trop souvent, les bureaux de contrôle obligent l'incorporation d'un peu de ciment. Paul-Emmanuel Loiret et Serge Joly s'inscrivent en faux contre cette technique et appellent de leurs vœux davantage de déontologie.
Si l'exposition manque d'une mise en perspective historique, les deux commissaires défendent parfaitement ce parti : «Nous ne voulions pas faire référence à la riche histoire de la construction en terre pour que chacun, en venant ici, puisse se projeter plus facilement», expliquent-ils.
En d'autres termes, il s'agit de faire de la terre un matériau contemporain. L'appel est donc lancé auprès des architectes mais aussi des industriels français en retard par rapport à leurs homologues allemands. Outre-Rhin, une véritable filière de production en terre crue est déjà opérationnelle.
Bref, une exposition passionnante, particulièrement utile et surtout bien venue!
Le Courrier de l'Architecte par Jean-Philippe Hugron

14/12/2016

Injunction blocks takeover target Braas Monier's capital-raising plan

German roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) has suffered a setback in its bid to fend off a hostile takeover by U.S. group Standard Industries [GAFCO.UL] after a court approved a temporary injunction against its plans to raise capital.
Family-owned Standard Industries has offered 25 euros ($26.87) per share in cash for Braas, valuing the group at about $2.1 billion including debt, but Braas opposes the offer and has called on shareholders to reject it.
Braas Monier last month announced plans to issue 3.9 million new shares to its shareholders before Dec. 23, when Standard Industries' offer runs out, which will make it more expensive for the U.S. group to take over Braas.
But on Tuesday, Braas said a court in Luxembourg had approved an application for a temporary injunction, brought by Standard Industries, against the capital increase.
"Braas Monier will take all available legal measures to have the preliminary injunction lifted," it said in a statement, adding it believed it was without foundation.
Standard Industries said in a statement it believed Braas Monier's defensive measures were impermissible because the aim was to change the offer consideration without the consent of the bidder.
The planned capital increase and special dividend would have effectively raised the bid price to 28.13 euros per share from 25 euros per share, Braas had said last month.
"After the recent hostility of the board toward its own stakeholders and blatant disregard of legal obligations, Standard Industries must take all measures necessary to protect its rights and the rights of all stakeholders," Standard Industries said.

Source Reuters

13/12/2016

Analyse sectorielle Matériaux de construction

D'après l'Unicem (Union nationale des industries de carrières et matériaux), l'activité du secteur a poursuivi son redressement cet automne, avec une production de granulats en progression de 5,4% au cours des trois mois (août-septembre-octobre) par rapport au trimestre précédent. La production de béton prêt à l'emploi suit la même évolution, avec une augmentation de 3,4% en variation trimestrielle.
Pour l'ensemble des matériaux, la hausse sur un an s'élève à 3,3% au troisième trimestre 2016. Toutefois la production de granulats est toujours inférieure de 16% au niveau de production moyen enregistré sur la période 1997-2016.
L'année 2016 aura été marquée par les retombées du mouvement de concentration du secteur, amorcé en 2015. Le mariage entre le suisse Holcim et le français Lafarge et l'offre publique lancée par l'allemand HeidelbergCement sur l'italien Italcementi (notamment propriétaire de Ciments Français) ont entraîné de vastes plans de cessions pour répondre aux exigences des autorités anti-trust.
Perspectives & Enjeux
L'Unicem confirme le redressement de l'activité des matériaux de construction en 2016, après sept années de dégradation continue, et alors que le secteur avait atteint un point bas en 2015. Les progressions de volumes attendus pour l'année 2016 sont de 0,5% pour les granulats (324,6 millions de tonnes) et de 2,5% pour le béton prêt à l'emploi (35,6 millions de mètres cubes). L'année 2016 est également largement marquée par des cessions d'actifs. Le mexicain Cemex s'est fixé comme objectif d'enregistrer de 1,5 à 2 milliards de dollars de produits de cession avant la fin de 2017.
La recomposition du marché découlant directement du mariage entre Lafarge et Holcim va obliger d'autres acteurs à réagir pour ne pas se retrouver marginalisés.

Source Zone Bourse

12/12/2016

TERREAL/ ROUMAZIÈRES SE PENCHE SUR SA BIODIVERSITÉ

Bruno Hocdé, directeur de Terreal, Jean-Michel Dufaud, maire de Roumazières, et Pierre N’Gahane, préfet de la Charente, ont signé la convention le 07 Décembre après-midi.
Roumazières va constituer un atlas de sa biodiversité. Les experts de Charente Nature réaliseront l’inventaire à partir de janvier. L’outil devrait orienter les projets d’aménagement à venir.
A Roumazières, on connaît déjà le sonneur à ventre jaune. Ce petit crapaud de trois à quatre centimètres, dont la présence est en recul dans le territoire, est une espèce protégée en Europe. Il intégrera forcément l’atlas de la biodiversité qui va être constitué, à partir de janvier, dans la commune de Roumazières.Elle est la première à se lancer dans la démarche en Charente limousine. Mais la quatrième au niveau du département après Cherves-Richemont, La Couronne et Angoulême. Linars et Mouthiers devraient suivre.Cet atlas, ce sera comme une photo du patrimoine naturel du...
Source La Charente Libre par Julie PASQUIER

11/12/2016

BOUYER LEROUX: Dix-huit entreprises de Cholet s'échangent des salariés

Des chefs d'entreprise du Choletais mettent en commun compétences et employés. Une action saluée par la secrétaire d'État à la formation professionnelle.
Ce réseau, c'est quoi ?
Ce réseau transcompétence regroupe aujourd'hui dix-huit entreprises autour de Cholet (Maine-et-Loire), parmi lesquelles la briqueterie Bouyer-Leroux, les Brioches Pasquier, les transports Richou ou l'entreprise adaptée Qualea.
Que permet-il ?
Par exemple, de mettre à la disposition de Batistyl (fabricant de menuiserie) des salariés de Bouyer-Leroux temporairement inoccupés, ou à des responsables du groupe Pasquier d'observer le fonctionnement de Qualea, entreprise adaptée, afin de comprendre comment mieux intégrer des salariés en situation de handicap. Le réseau permet aussi à un salarié qui souhaite changer de métier d'aller le découvrir chez un autre membre.
Les salariés en pensent quoi ?
Fabienne, salariée chez Hendrix Genetics (groupe mondial de recherche), rêvait depuis deux ans d'entrevoir le travail de chauffeur de bus scolaire. Son entreprise a pris contact avec les Transports Richou.« J'ai été très bien accueillie pendant deux jours. Et j'ai eu la chance d'effectuer quatre tournées avec quatre chauffeurs différents, donc quatre façons d'appréhender les choses. » Fabienne espère débuter sa formation en avril prochain.
Et aux ressources humaines ?...
« C'est une expérience très enrichissante, dit une directrice. Ma salariée ne se voyait pas continuer chez nous. Elle a pris son destin professionnel en main. » Raphaël Moreau, RH chez le transporteur Antoine Distribution, y voit un autre avantage: « Dans la région, c'est compliqué de recruter des chauffeurs. Grâce au réseau, nous pouvons montrer comment nous travaillons. » Antoine Distribution devrait ainsi recruter un ancien ouvrier plasturgiste dont l'entreprise fait aussi partie du réseau.
Existe-t-il d'autres réseaux comme celui-ci ?
Non, pour le moment, c'est le seul créé en France. Ce qui a bien sûr motivé la visite de la secrétaire d'État à la formation professionnelle, Clotilde Valter. Le réseau a été créé par Opcalia, un organisme paritaire justement chargé d'initier ce type de projets. Celui-ci a reçu le soutien de la Direction régionale des entreprises . Et un avocat spécialiste du droit du travail a également mis la main à la pâte.
Qu'en a dit la secrétaire d'État à la formation professionnelle ?
La secrétaire d'État, Clotilde Valter, a salué cette initiative, rappelant que « la formation est un moyen de rester dans l'emploi. Les questions de la mobilité géographique et de la mobilité professionnelle sont de vrais sujets. Il y a toujours une peur légitime de changer. »
Source Ouest France par Vincent COTINAT.

10/12/2016

CEMEX launch concrete facing brick range

Company manufacturing new ReadyBrick range at West Calder concrete products factory
A NEW line of facing bricks – the ReadyBrick range – is now available hot off the presses at CEMEX’s state-of-the-art concrete products factory in West Calder, Scotland.
The new facing bricks offer builders and house developers an alternative solution to clay bricks, with shorter production lead times and quicker turnaround to keep up with the growing demand from new housing developments.
The range consists of six standard colours – Lanark Brindle, Lauder Marigold, Leith Iron, Lothian Gold, Perthshire Red and Tannochside Buff – all aptly named to reflect their manufacture in Scotland using locally sourced materials. All the bricks feature perforations to allow for better and easier placement by the builder.
‘We have been working with some of the UK’s biggest names in house building to understand the ergonomics of a facing brick. This new range is truly the new face of concrete bricks. Our high-capacity production facility ensures that we can be very responsive to the needs of our customers,’ said CEMEX’s business manager for housing, Matthew Tranter.
The ReadyBrick facing range is currently available across Scotland and the north of England but CEMEX plan to expand the distribution areas. The range is produced alongside concrete blocks and block paving, allowing customers to take deliveries of mixed loads of building products.

Source AGG

09/12/2016

Les terres de Paris et de sa région transformées en briques à Allonne dans l'Oise

Chez Dewulf on fait des briques depuis quatre générations. Et depuis juillet, Cette fabrique recycle les terres de Paris et de sa région, un matériau isolant, une brique qui nécéssite pas de cuisson. 8 000 briques sont fabriquées.

Video: La briqueterie d'Allonne dans l'Oise avec : Christophe Dewulf Co-gérant de la Briqueterie d'Allonne; Vincent Dewulf Co-gérant de la Briqueterie d'Allonne; Paul-Emmanuel Loiret Architecte; un reportage de Laurent Pénichou, Benoît Henrion et Nicolas Duchet
Que faire des terres extraites pour la construction, de bâtiments ou de métro ? Pourquoi pas les recycler ? C'est le défi proposé par un cabinet d'architectes parisiens à la briqueterie d'Allonne (près de Beauvais).
Fabriquer des briques en terre crue à partir d'argile provenant d'un chantier de Quincy-sous-Sénart, dans l'Essonne. Chaque année en Île-de-France, le BTP produit 32 millions de tonnes de déchets, dont une grande partie de terre.
Le métro "grand Paris Express" dont le chantier démarre va en rajouter 60...
La briqueterie d'Allonne est une entreprise familiale depuis 1838, "entreprise du patrimoine vivant" fabrique des briques en terre cuite; et en terre crue depuis 30 ans.
La brique recyclée d'Allonne est le clou de l'exposition Terres de Paris au pavillon de l'Arsenal, qui a lieu en ce moment et jusqu'au 8 janvier.
Pour l'instant il s'agit d'une expérimentation, pour montrer que c'est possible. La brique recyclée d'Allonne n'est pas produite en série ni commercialisée.
Source France 3 par Halima Najibi

08/12/2016

Quand la tuile terre cuite valorise la lumière et les volumes

A l'occasion de la troisième édition du concours La tuileterrecuite Architendance, sept prix ont été décernés à des réalisations réinventant les usages de la tuile.
L'affirmation d'un geste architectural fort, voici ce qui a séduit les membres du jury du 3e Grand Prix de la Tuile terre cuite Architendance. Cette nouvelle édition, placée sous le signe de la lumière, de l'espace et du lien, a récompensé sept lauréats, sur les 81 dossiers présentés. Deux prix ont été remis dans chacune des catégories : bâtiment tertiaire, bâtiment collectif et maison individuelle, ainsi qu'un Grand prix du Jury, présidé par Dominique Tessier (président du Réseau des maisons de l'architecture, RMA). Une nouveauté cette année, un prix des étudiants en architecture a également été attribué suite à un vote sur les réseaux sociaux, pour lequel 700 étudiants ont participé.
Les lauréats 2016 sont
Catégorie Maison individuelle

  • 1er prix : Laboratoire architectures et paysages
  • 2eme prix : SML (Marc Sirvin et Clémence Eliard) en collaboration avec Laurent Malraux

Catégorie bâtiment collectif

  • 1er prix : Augustin Faucheur
  • 2eme prix : Agence Taillandier architectes associés

Catégorie bâtiment tertiaire

  • 1er prix : Agence architecture Philippe Prost
  • 2eme prix : Architecture Patrick Mauger

Grand prix du Jury :

  • BQ+A (Bernard Quirot architecte & Asssociés

Prix des étudiants :

  • Laboratoire architectures et paysages

Le Grand prix du Jury a été décerné à BQ+A (Bernard Quirot architecte & Asssociés) pour une maison de santé située au pied de la colline éternelle de Vézelay. Les contraintes liées à ce périmètre classé ont fait un naître un ensemble qui réinterprète sur un mode très contemporain les lignes et les couleurs de l'un des plus beaux villages de France.
"Les qualités exceptionnelles du site de Vézelay ont inspiré notre projet", explique Fabien Drubigny avant de poursuivre: "Celui-ci tisse, dans un rapport étroit, les règles de la composition classique de la basilique et de ses travées avec celles, plus pittoresques, du village et de ses maisons". Ainsi, le traitement des façades et des toitures inscrit l'ensemble dans la continuité du paysage tant par la nature des matériaux que par leurs tonalités.

Alors que le pin Douglas des façades a pris les teintes grisées des pierres locales, les toitures de petites tuiles plates aux teintes panachées fond écho à celles du village. "Geste architectural fort, d'une modernité indéniable mais inscrit dans le respect du lieu, de l'histoire, d'un site naturel au service des hommes, le jury à immédiatement reconnu et partagé cette leçon d'architecture", conclut Pierre Jonnard, Président de la FFTB.

Source Batiactu

07/12/2016

Construction neuve : une progression qui se confirme !

Fin septembre, alors que le dernier bilan du ministère du Logement confirmait la reprise d’activité du secteur de la construction, Emmanuelle Cosse jouait la carte de la prudence, arguant que les résultats annoncés étaient « toujours nettement inférieurs à ceux de 2011-2012 ». Or, bien que l’année ne soit pas encore terminée, les derniers chiffres relatifs à la construction de logements à fin octobre témoignent d’une nouvelle progression.
Décidément, 2016 sera bel et bien l’année de la reprise pour le secteur de la construction ! Dans son dernier rapport, le ministère du Logement fait en effet état d’une nouvelle augmentation du nombre d’autorisations délivrées (+7,5% entre août et octobre par rapport au trimestre précédent).
Le nombre de logements autorisés à la construction connaît ainsi une belle envolée, à 442 500 unités sur un an (+14,8%). Dans le détail, les logements collectifs constituent la part la plus importante de ce bilan, représentant 236 900 autorisations, loin devant les individuels purs (123 800) et groupés (47 400). Les mises en chantier au beau fixe malgré un léger recul
Du côté des mises en chantier, en revanche, le ministère se veut moins optimiste, avançant une baisse « de 0,9% ces trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents ». En comparaison, « elles étaient en forte augmentation sur la période mai à juillet 2016 (+ 4,7%) ». Ce constat est toutefois à nuancer, les mises en chantier ayant progressé de 9,2% entre août et octobre 2016 par rapport à la même période un an plus tôt.
45 100 logements collectifs ont été commencés durant ces trois derniers moins, contre 27 700 pour les individuels purs et 8 600 du côté des groupés. Les logements en résidences, quant à eux, représentent 5 400 unités commencées entre août et octobre 2016. Sur les douze derniers mois, le ministère dénombre 376 800 mises en chantier, soit une progression de +10,4% par rapport à l’année précédente.
Nombre de logements cumulés sur douze mois (en milliers de logements). Capture d’écran ministère du Logement/Sources : SOeS, Sit@del2. Un délai moyen d’ouverture synonyme de dynamisme
Autre signe de ce dynamisme retrouvé, le délai moyen d’ouverture de chantier est particulièrement court. En effet, il « se situe à 4,8 mois, légèrement inférieur à sa moyenne de longue période (5,2 mois) », selon le ministère du Logement. Même constat du côté du collectif, où il faut compter 8,1 mois en moyenne pour ouvrir un chantier, soit « un niveau bien inférieur à sa moyenne de longue période (10,7 mois) » d’après le rapport.
Autant de chiffres qui devraient ravir Emmanuelle Cosse, même si l’objectif d’atteindre le niveau de 2011-2012 n’a pas encore été atteint.

Source Batiweb