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17/10/2024

Allemagne: Keratek installe des recirculations haute température à la tuilerie Jacobi-Walther Dachziegel

L'entreprise familiale Jacobi-Walther Dachziegel existe depuis environ 160 ans. Le 200e anniversaire étant le point central des activités de l'entreprise, des mesures sont constamment prises pour améliorer l'efficacité de la production. En tant que l'un des systèmes les plus gourmands en énergie et en CO2, le four tunnel est un point de départ important. Cependant, un four tunnel réagit à tout changement. Les transformations et les rénovations sont donc loin d’être anodines, surtout lorsqu’il s’agit de céramique de toiture. C’est pourquoi Dominic Jung, directeur général de Jacobi-Walther Dachziegel, Martin John, cadre supérieur, et Christian Gäbelein, directeur général de Keratek, considèrent comme un grand succès l’installation et le fonctionnement sans faille de 15 circulateurs Turboblock 800 dans trois fours tunnels de l’usine de Bilshausen.

Une entreprise familiale avec plus de 160 ans d’histoire

Jacobi Tonwerke GmbH est une entreprise familiale qui en est à sa sixième génération. Fondée en 1860 par Joseph Jacobi à Duderstadt, un deuxième site a été créé à Bilshausen en 1919, qui est le site principal depuis 1946. Située à l’ancienne frontière intérieure allemande, l’essor de la construction après la réunification a conduit à une expansion massive des capacités de production. Entre 1992 et 2000, l’entreprise a investi dans quatre nouvelles installations et la production annuelle est passée de quinze à cinquante millions de tuiles pressées. En 2005, l’entreprise de briqueterie Walther, fondée en 1878 à Langenzenn, a été reprise. Selon ses propres informations, Jacobi Tonwerke est l’une des plus grandes entreprises de taille moyenne de l’industrie allemande des tuiles, avec une part de marché d’environ 10 %. Aujourd’hui, 440 employés au total fabriquent exclusivement des tuiles.

Vision « 200 ans de tuiles Jacobi Walther »

Dominic Jung décrit l’objectif principal de l’entreprise comme la vision « 200 ans de tuiles Jacobi Walther ». En tant qu’entreprise familiale, l’entreprise vise la continuité de ses activités et des perspectives d’avenir fiables. Cela implique inévitablement une décarbonisation totale de l’entreprise d’ici l’anniversaire. Pour faire avancer ce processus, l’entreprise travaille à des améliorations progressives de ses processus d’exploitation et de ses installations, telles que la réduction des émissions nocives pour l’environnement, de la consommation d’énergie et des coûts.

Dominic Jung cite comme exemple la centrale de cogénération mise en service en 2016, qui couvre une partie des besoins en électricité de l’installation de manière autonome. Un deuxième exemple est le revêtement intérieur du four récemment appliqué, qui réfléchit une partie de la chaleur qui s'échappe à travers les parois du four vers l'intérieur du four.

L'un des éléments centraux de l'optimisation opérationnelle constante est la surveillance numérique la plus efficace et la plus détaillée des processus et de la consommation, souligne Dominic Jung. La numérisation de l'enregistrement et de l'évaluation des données d'exploitation et de consommation est en cours sur les sites de Bilshausen et Langenzenn depuis près de dix ans. En 2015, les premiers compteurs de gaz et d'électricité ont été équipés d'enregistreurs de données compatibles avec le réseau, ce qui permet de relever automatiquement la consommation et d'enregistrer les valeurs de manière centralisée. Martin John rapporte qu'environ 40 enregistreurs ont déjà été installés. D'autres sont installés partout où des rénovations ou des constructions neuves ont lieu. Le maître céramiste passionné de microélectronique a joué un rôle essentiel dans la numérisation de l'enregistrement des données. Aujourd'hui, 99 % de la consommation de gaz est enregistrée tous les quarts d'heure. Les compteurs d'électricité ne sont pas encore aussi avancés.

Outre le réseau de compteurs, un réseau système a également été installé pour surveiller les performances des systèmes d'exploitation et optimiser la maintenance et le remplacement. La connexion progressive et, dans la mesure du possible, graduelle des systèmes est toujours en cours. Ce n'est pas toujours facile, souligne Martin John, car les systèmes sont très hétérogènes : on y trouve de tout, des pièces originales des années 1930 aux systèmes numérisés modernes.

Une presse connectée en réseau  avec un four fournit automatiquement des valeurs de fonctionnement telles que le nombre de pressages par minute et la consommation d'énergie. Ces données peuvent être consultées de manière centralisée via un tableau de bord. La centrale de cogénération est également déjà mise en réseau et démarre automatiquement en fonction de la quantité d'énergie du réseau utilisée. Selon Martin John, la surveillance avec enregistrement détaillé s'est avérée particulièrement utile ces derniers temps en raison des volumes de production et d'utilisation des capacités fluctuants afin de détecter les irrégularités et les pics de consommation.

Décision en faveur des recirculations de Keratek

Dans le cadre de l’extension de l’acquisition de données et de l’optimisation opérationnelle assistée par données, Dominic Jung avait souvent pensé à installer des recirculations dans les fours. Il connaissait ces appareils depuis un précédent travail dans une usine de briques , où il les avait fait installer dans le four. Les circulateurs installés là-bas assuraient entre autres une amélioration de la qualité. La recirculation agit également comme une extension virtuelle du four.

Il a cependant longtemps hésité à installer des circulateurs dans un four à voûte réfractaire. À l’époque, il n’avait guère d’expérience des effets que ces appareils pouvaient avoir sur le four et le produit de tuiles. Enfin, il doutait également que les matériaux disponibles à l’époque puissent résister aux températures du processus.

L’expertise de Keratek GmbH dans l’installation des circulateurs et les propriétés du Turboblock 800 ont fait pencher la balance en faveur de leur installation définitive. Les appareils compacts ont pu être intégrés sans effort dans le plafond du four.

L'équipe Jacobi-Walter a discuté en détail de cette étape au préalable, en interne et avec Christian Gäbelein et Wolf Reschke de Keratek, sur la base des données d'exploitation et des courbes de four et de sécheur. Dominic Jung qualifie ces processus de « toujours une lutte pour une bonne solution ». Le directeur général de Jacobi Tonwerke de Jacobi-Walther Dachziegel souligne qu'il est très utile que les partenaires viennent de l'extérieur, ne soient pas aveugles à l'entreprise et aient acquis une vaste expérience dans différentes entreprises avec différents systèmes.

Christian Gäbelein ajoute qu'il discute analytiquement avec tous les clients du meilleur point de départ pour l'optimisation sur la base de mesures détaillées, effectuées soit par le client, soit par Keratek. La question directrice, dit Gäbelein, est toujours : « Où obtenons-nous le plus grand effet possible ? » Cela varie d'une installation à l'autre et d'un four à l'autre. Il ne peut donc jamais être possible de prédire avec précision le gain d'efficacité, souligne-t-il. Un autre aspect important de cette réflexion, souvent négligé, est le suivi, c’est-à-dire les mesures et les réglages ultérieurs.

Risques liés à l’installation des recirculations

Même le directeur général de Keratek n’a pas pu prévoir avec précision comment le four réagirait à l’utilisation des circulateurs. Il manquait également d’expérience quant à savoir si et comment les roues des circulateurs réagiraient à l’atmosphère particulière d’un four dans lequel les engobes et les glaçures sont cuits. En effet, les glaçures s’évaporent et peuvent se condenser sur des surfaces plus froides et se solidifier à nouveau. Cela peut entraîner des dépôts indésirables et incontrôlés sur les lames. Il peut en résulter des déséquilibres qui augmentent la consommation d’énergie et l’usure.

C’est précisément à cause de ces impondérables, souligne Christian Gäbelein, que l’évaluation des risques joue toujours un rôle particulier en amont. Dans un système complexe, il faut être préparé à des effets inattendus. Pour lui, c’est aussi l’un des attraits de la collaboration avec Keratek : « Ce n’est pas une activité ennuyeuse. »

Suite à l'analyse des risques, il a été décidé de commander et d'installer cinq circulateurs pour chacun des trois fours principaux de Bilshausen.

La planification du projet a commencé en 2019, se souvient Dominic Jung, et la mise en œuvre a eu lieu en 2022.

Installation des circulateurs

L'installation s'est déroulée sans problème. Martin John rapporte que cinq circulateurs ont désormais été intégrés dans chacun des trois fours principaux dans la zone de chauffage dans la plage de température la plus élevée, entre 600 et 800 degrés Celsius. Les circulateurs ont rendu certains brûleurs superflus. Grâce à l'acquisition de données numériques, il a été possible de constater que de nombreuses zones de cuisson ne fonctionnaient qu'à demi-charge. Cela signifiait qu'il fallait chauffer beaucoup d'air. Pour cette raison, environ la moitié des 14 à 15 brûleurs par zone de cuisson et un total d'environ 180 brûleurs sur le four ont été supprimés. La moitié restante des brûleurs fonctionne désormais sous une charge plus élevée pour un rapport air de combustion globalement meilleur et plus efficace.

Martin John souligne que les circulateurs ont également l’avantage de récupérer l’air chaud de la zone de combustion principale, qui circule sous le toit du four, et de le renvoyer dans le four. Les circulateurs réduisent également l’excès d’air nécessaire au chauffage des brûleurs HG, ce qui permet d’économiser de l’énergie.

D’après Dominic Jung, les résultats ont également pu être vérifiés avec précision à l’aide des données des enregistreurs : « Les économies sont de l’ordre de pourcentages à deux chiffres. »

Il est également apparu assez rapidement que les fours à émailler et leur atmosphère particulière ne posaient aucun problème aux ventilateurs.

Tests d'adaptation sur le four

L’un des plus grands défis après l’installation a été de se familiariser avec le nouveau système de combustion. En effet, tout changement des flux d’énergie ou d’air dans un four tunnel influence les schémas de commande existants, explique Dominic Jung. Les opérateurs du four doivent découvrir les nouveaux paramètres en les testant. Cela est particulièrement important pour les tuiles, car le produit doit quitter le four avec la même couleur et le même retrait qu’avant la modification.

Comme c’est toujours le cas chez Jacobi-Walther, les tests pour savoir si les modifications apportées au four ont un effet sur la qualité du produit ont été effectués de manière itérative. Lors du premier test, les valeurs ont été modifiées pendant deux heures et les effets sur le produit ont été testés. En cas de succès, les intervalles de test ont été prolongés jusqu’à plusieurs jours. Dominic Jung souligne qu’en raison de cette approche, une modification pertinente du fonctionnement du four peut prendre plusieurs semaines à six mois avant que les effets ne soient satisfaisants.

Bien que cette approche soit longue, il n’existe pratiquement aucune alternative au vu des coûts impliqués, souligne Christian Gäbelein. Après tout, la valeur des marchandises dans le four est considérable et les tuiles sont un produit avec peu ou pas de tolérance en termes de propriétés. Si des modifications apportées au four entraînent des fissures de refroidissement, des écarts de couleur entre les tuiles ou des différences de couleur entre le haut et le bas de la tuile, le produit est difficile, voire impossible, à vendre.

Évaluation et perspectives

Dominic Jung résume que l'utilisation des circulateurs a dépassé les attentes. Surtout au vu de la sensibilité du produit, qui nécessite une cohérence dans toutes les dimensions. La prochaine étape, ajoute Martin John, consiste à optimiser la surveillance. Des capteurs de vibrations sont installés ultérieurement sur les ventilateurs d'un four afin de surveiller automatiquement les roulements et autres pièces mécaniques et de fournir un avertissement à temps en cas de défaut. Si le système s'avère efficace, il souhaite le transférer à tous les fours tunnel.

Dominic Jung est également satisfait des résultats des optimisations progressives. De 2016 à juin 2024, la consommation de gaz a pu être réduite d’un bon quart et l’efficacité des processus consommateurs de gaz a été améliorée d’un bon quart. La prochaine étape est déjà prévue, à savoir l’enregistrement en ligne de tous les flux de volume et d’énergie vers le four.

Gäbelein est également satisfait du projet. Il commente les gains d’efficacité avec un clin d’œil : « Jusqu’à présent, aucun client n’a consommé plus qu’avant. La plupart des clients reviennent également. » Interrogé sur d’autres projets, il répond qu’en plus d’optimiser les opérations pour les clients, il poursuit actuellement son propre projet. Il recherche pour Keratek un ingénieur ou un technicien qui puisse le soutenir dans son travail à long terme et assumer des responsabilités.

Source ZiegelIndustrie International

16/10/2024

Ma Prime Rénov' : vers une possible diminution de l’aide énergétique en 2025 ?

  •   La loi de finances 2025 pourrait réduire MaPrimeRénov' pour réaliser des économies, après les efforts pour soutenir la population durant l'inflation.
  •  MaPrimeRénov' pourrait connaître une diminution dès janvier 2025 en raison du déficit public atteignant 6,2% du PIB.
  •  Lancez vos travaux de rénovation énergétique dès maintenant pour bénéficier des aides actuelles avant la réduction potentielle.

La loi de finances pour l’exercice 2025 n’a pas encore été votée, mais ces derniers temps, l’État a clairement affiché sa volonté de réaliser des économies l’année prochaine. Après les gros efforts produits pour soutenir la population durant la période inflationniste, il serait logique que le gouvernement décide de souffler un peu. Cette ambition de faire des économies se traduit par la diminution du montant de certaines aides parmi lesquelles MaPrimeRénov’ qui se trouve en première ligne. Comment cette aide pourrait être impactée ? Voici quelques éléments de réponse.

Quel avenir pour MaPrimeRénov’ ?

En France, on compte encore de nombreux logements qui peuvent être considérés comme des passoires énergétiques. L’État avait décidé d’inciter la population à effectuer des travaux de rénovation énergétique en l’aidant financièrement. Cette volonté étatique n’a pas changé, mais le gouvernement fait face à un énorme problème financier. Selon La Dépêche, le déficit public pourrait atteindre 6,2% du PIB et de ce fait, l’État ne serait pas en mesure de supporter les frais de rénovation énergétique à la même hauteur qu’avant. MaPrimeRénov’ ne sera pas annulée, mais l’aide énergique risque de connaître un gros rabais.

Le flou sur l’aide énergétique

Bien que l’information ne soit pas encore officielle, tout porte à croire qu’on se dirige vers une diminution du montant de l’aide énergétique. Le contexte politique actuel apporte des éléments probants. En effet, à l’heure actuelle aucun gouvernement n’a été nommé, le budget alloué à l’aide énergétique est encore inconnu parce que l’Assemblée Nationale n’est toujours pas reconstituée. De plus, certaines aides telles que MaPrimeRénov’ avaient déjà été revues à la baisse entre 2022 et 2023. Tous ces éléments témoignent du fait qu’il est urgent de lancer des travaux de rénovation maintenant avant que les conditions ne changent.

L’urgence de lancer ses travaux de rénovation

Avec les possibles changements que va connaître MaPrimeRénov dans les prochains mois, on ne peut que conseiller aux propriétaires de logement de lancer leurs travaux de rénovation le plus tôt possible. De cette façon, ils pourront bénéficier des montants actuels et ne pas être sous le coup de la réduction du montant de l’aide étatique. Malgré l’urgence, il faut rester sur ses gardes pour éviter toute arnaque à la rénovation énergétique.

Source PleineVie

15/10/2024

EDILIANS enrichit sa gamme de tuiles terre cuite avec deux nouveaux modèles pour embellir les toits du Nord et du bassin parisien

Depuis toujours, EDILIANS s’attache à créer de nouvelles typologies de produits qui s’inscrivent dans les grandes tendances architecturales tant au niveau des formes, des coloris que des aspects de surface. Aujourd’hui, le leader historique et marque de référence de la toiture terre cuite en France enrichit sa gamme de tuiles avec :

- la DOUBLE TENORD Huguenot, une tuile grand format aux accents du Nord, adaptée aux faibles pentes,

- la tuile PLATE 17X27 ARTIS Phalempin, une tuile galbée qui allie robustesse, élégance et authenticité au service des toitures plates de caractère.

DOUBLE TENORD Huguenot, la tuile grand format aux accents du Nord adaptée aux faibles pentes

Fruit d’une démarche innovante de conception bas carbone,la nouvelle tuile grand moule faiblement galbée DOUBLE TENORD Huguenot succède à l’actuelle tuile ARTOISE Huguenot qui reste disponible pour répondre aux besoins de la rénovation. Avec son esthétique épurée dite petit moule à cornet étroit et son nez fin, elle incarne tout l’esprit du Nord et s’intègrera à merveille dans la tradition architecturale très particulière de cette région jusqu’aux Flandres tout en apportant des avantages significatifs à ses utilisateurs :

- d’un point de vue technique qui rend sa mise en œuvre possible sur des pentes faibles et offre un jeu de pose utile en rénovation avec son pureau variable,

- en terme de conception grâce à son format double qui permet d’obtenir l’esthétique d’un petit format avec un gain de temps non négligeable sur la mise en œuvre et allège considérablement le poids unitaire de la tuile et donc celui au m2,

- une large gamme d’accessoires compatibles avec la famille TENORD Huguenot et de teintes (Flammé Rustique, Rouge, Terre d’Amarante et Anthracite) permettant aux couvreurs de bénéficier d’un large éventail de solutions pour des finitions soignées.

 Au delà de ses qualités techniques et esthétiques, ce nouveau modèle grand format (10 au m2), illustre l’engagement d’EDILIANS dans la décarbonation de ses productions. Avec une empreinte carbone au m2 réduite, la tuile DOUBLE TENORD à l’appellation de terroir Huguenot fabriquée sur le site de Wardrecques répond ainsi à des enjeux environnementaux majeurs.

PLATE 17x27 ARTIS Phalempin, une tuile galbée qui allie robustesse, élégance et authenticité au service des toitures plates de caractère

Résultat du savoir-faire plus que centenaire du site de production d’EDILIANS dans le bassin lillois et d’investissements industriels conséquents réalisés ces dernières années sur le processus de fabrication et le contrôle qualité, la nouvelle tuile PLATE 17X27 ARTIS Phalempin marque le renouveau de cette appellation de terroir, emblématique de la région du Nord et de l’Ile-de- France.

Par rapport aux autres tuiles conçues à Phalempin, elle se distingue, pour la première fois dans l’histoire de cette marque, par :

- sa résistance mécanique grandement améliorée obtenue grâce à un mélange argileux optimisé et une épaisseur de tuile augmentée,

- son esthétique haut de gamme légèrement galbée avec un nez plus affiné,

- de nouveaux coloris inédits parmi lesquels le Rouge d’Antan, très ciblé Nord et Ile de France, et le Marengo Rustique, plus axé Normandie et Ouest du bassin parisien, qui seront exposés à Batimat.

Robuste, élégante et authentique, la PLATE 17X27 ARTIS Phalempin porte jusque dans sa dénomination la tradition de fabrication d’excellence des tuiles plates de ce site historique d’EDILIANS, patrimoine industriel du Nord depuis plus d’un siècle. En effet, la racine latine ARTIS au cœur de son appellation fait référence à l’art et au savoir-faire technique ainsi qu’à sa zone de chalandise proche de l’origine du produit clairement associée au Nord : l’Artois, situé à proximité du bassin lillois dont elle provient.

Autant de caractéristiques qui permettent à la tuile PLATE 17X27 ARTIS Phalempin d’incarner pleinement les ambitions d’Edilians de continuer à habiller les toitures neuves ou existantes du Nord de la France et du bassin parisien.

Source André Sudrie

14/10/2024

Wienerberger Terreal : « Nous créons un leader dans l’enveloppe du bâtiment »

Il y a 6 mois, Wienerberger signait le closing de l'acquisition de Terreal. Rencontrés lors de Batimat, Fréderic Didier, directeur général de Wienerberger Terreal, et Jean-Baptiste Fayet, directeur général adjoint et directeur commercial et marketing Terreal France ont accepté de faire un premier point d'étape de ce rapprochement.

Le 29 février nous avons signé le rapprochement et depuis le 1er mars nous travaillons ensemble. Il y a eu plusieurs phasages. Le premier a consisté à créer un Comex commun. Toute l’équipe de direction est désormais commune même si aujourd’hui Terreal SAS et Wienerberger SAS existent encore en France.

Sur la partie architecture de la marque, nous avons le « W », la maison Wienerberger, qui couvre l’enveloppe du bâtiment (mur, couverture, façade, solaire, tuyaux) et en dessous de Wienerberger vous retrouvez les marques commerciales qui se déclinent par activité : Koramic, Aléonard, pour la toiture, Porotherm pour la structure,  Terca et Argeton pour la façade et Achard et Lahera pour les Accessoires fonctionnels de Toiture, GSEi pour le solaire et toutes les solutions de Terreal dont pour les activités structure, toiture et façade.

Est-ce que socialement cela se passe bien ?

Jean-Baptiste Fayet : Nous sommes complémentaires en termes de géographie. Les dispositifs se sont donc bien complétés.

Les difficultés sociales qu’on pourrait rencontrer ne sont pas liées au rapprochement mais à la crise économique. Si on doit prendre des décisions liées à cette crise, il y aura des discussions spécifiques. Les discussions sociales liées au rapprochement se passent très bien. Plus largement Le groupe est très content. Et la crise ne remet pas en cause sa stratégie de long terme.

Quelle dimension prend exactement ce nouvel ensemble ?

F.D. : Terreal a 150 ans d’histoire, Wienerberger 200 ans mais Wienerberger était « petit » en France jusqu’alors, concentré dans le nord-est de la France sur les activités mur, façade et toiture. Le rapprochement nous amène beaucoup d’avantages. Géographique d’abord. Nous couvrons tout le territoire au plus proche des clients. Ensuite l’acquisition de Terreal nous permet une intégration verticale de la partie accessoires (closoirs, parefeuille, solin) avec Lahera et Achard. Auparavant nous achetions et revendions ces accessoires. Aujourd’hui nous les produisons pour la France et les pays voisins. Une autre conséquence visible c’est le changement de logo : des quatre flammes rouges nous passons à ce W dans un cercle qui symbolise l’enveloppe du bâtiment. Il y a le mur, la façade, la toiture mais aussi, au-delà de la terre cuite, le solaire et la gestion de l’eau. C’est d’ailleurs pourquoi nous avions choisi d’installer une maison sur le salon Batimat. Nous créons un leader dans l’enveloppe du bâtiment et tout le matériel pour traiter les points singuliers du bâtiment.

J.-B. F. : J'ai déjà évoqué la complémentarité géographique de nos activités. Pour la toiture Koramic était sur le tiers nord-est du pays, Terreal sur la façade atlantique et l’Occitanie. Nous avons désormais des gammes référentes sur tout le territoire. Pour porter ces gammes Terreal et Koramic nous avons mis en place une nouvelle organisation commerciale au 1er juillet. Nous avons gardé nos forces commerciales, redécoupé nos secteurs pour qu’ils couvrent un ou deux départements et sur leur secteur les commerciaux portent les deux marques. Au total pour toutes les activités nous avons 170 commerciaux pour toute la France dont un peu plus de la moitié sur la couverture. Nous avons également une force de prescription de 15 personnes qui travaillent toutes les activités, toutes les marques pour que toutes les nouveautés notamment nos produits bas carbone soit prescrits en amont auprès des architectes, des bureaux d’études, des économistes. Pour nous il est important de décarboner nos usines, de mettre sur le marché ces produits bas carbone mais aussi de savoir les prescrire.  Ce rapprochement est un formidable accélérateur en termes d’innovation et de solutions que l’on peut proposer au marché.

Est-ce que le changement climatique demande une adaptation particulière de vos produits ?

J.-B. F. : Nous sommes obligés de les repenser face à l’augmentation de l’intensité des événements climatiques. Nous travaillons sur la fixation des tuiles, l’interaction avec l’écran de sous-toiture, sur le traitement de tous les points singuliers, par exemple su nos noues pour limiter les retours d’eau. Pour tester la résistance à la force du vent et à la pluviométrie nous avons notre banc d’essai dans notre centre de recherche de Castelnaudary. Sur un pan de toit nous simulons différentes forces de vents, différentes intensités de pluie de façon à voir quels sont les points de rupture et travailler les systèmes d’emboîtement et de recouvrement des tuiles. Le changement climatique entraîne également un réchauffement climatique. Investir dans la structure du bâti nous semble le meilleur levier pour diminuer les consommations énergétiques par la suite, éviter le recours à la climatisation ou diminuer son besoin en chauffage. C’est pourquoi nous avons renforcé considérablement l’inertie et la résistance thermique de nos solutions de briques de structure, tout en travaillant nos process de fabrication en intégrant des matières biosourcées ou en développant des innovations disruptives comme la brique remplie d’isolant ou les plaquettes bas carbone. Nous proposons également aujourd’hui une offre bas carbone en solaire de fabrication européenne. Tout ceci validé par nos FDES, afin de mieux répondre aux 3 enjeux clés de la construction et de la réglementation environnementale : sobriété énergétique, diminution de l’impact carbone et confort d’été.

F. D. : J’ajoute que tous les produits développés sont testés ensuite avec des couvreurs référents. Une autre dimension est de favoriser le recyclage et le réemploi de la tuile lorsque les conditions de qualité et de traçabilité sont réunies.

Comment se porte le marché ?

F. D. : Le marché de la maison individuelle a subi une chute très importante, passant de 100-150 000 maisons selon Markemetron en 2022 à moins de 50 000 maisons. La chute est vertigineuse pour nos clients constructeurs de maisons individuelles et indirectement pour nous. Cela pose un problème : nous sommes en surproduction. Il faut donc réduire nos capacités et avoir une organisation industrielle un peu différente. Mais dans le même temps nous mettons l’accent sur le développement du collectif. Nous croyons beaucoup dans le petit collectif confortable dans les petites villes. C’est un « héritage » du Covid : cette volonté d’être bien chez soi dans un logement sain. Le collectif est un relais de croissance pour les années à venir.

Des espoirs de redémarrage ?

F. D. : On a sans doute atteint le point bas. Les taux d’intérêt réorientés à la baisse et le redémarrage des transactions dans l’ancien vont regénérer une croissance progressive. 2025 sera difficile au regard des logements autorisés et commencés qui restent bas mais une reprise est espérée fin 2025-début 2026 pour la construction neuve. Et puis nous espérons un redémarrage de la rénovation, un peu plus tôt, vers la mi-2025. En effet si les transactions dans l’ancien s’opèrent, il y a une corrélation avec les déclenchements de travaux, de couverture notamment. Pour cela il faut une politique du logement stable. 1€ investi dans le logement ce sont 10€ de fiscalité ! Il faut une vision de long terme et ne pas changer MaPrime Rénov’ tout le temps. On peut la revoir à la baisse mais la maintenir sur 3 à 5 ans. Même chose pour l’apprentissage. Nous avons une politique d’apprentissage au sein de l’entreprise avec une centaine d’apprentis. Nous souhaitons avoir 5% de l’entreprise en apprentissage. Et on espère que les arbitrages budgétaires nous donnerons de la stabilité et de la visibilité.

Source Le Moniteur par Adrien Pouthier

13/10/2024

Ils racontent l'histoire de la fabrication des tuiles et des briques à Mably

Si le mot patrimoine évoque immédiatement les vieilles bâtisses, c’est un autre thème que la Ville de Mably a choisi de mettre à l’honneur en ces Journées européennes du patrimoine : l’histoire de la fabrication des tuiles et des briques, notamment à Mably, et des hommes qui l’ont écrite.

Le 1 juin 1963, les employés de l’usine Cancalon se réunissaient pour le remise des médailles du travail.

C’est une histoire qui débute au XIXe siècle et qui s’arrête en partie en 1986, avec la fermeture de l’usine Cancalon, spécialisée dans la fabrication des tuiles. Une histoire qui perdure néanmoins avec l’exploitation du même gisement d’argile, extrait par l’entreprise Bouyer-Leroux pour la fabrication de briques. Joseph Cariat et Robert Pradeilles, respectivement responsable Entretien et directeur d’exploitation de l’usine Roanne Brique, tous deux aujourd’hui retraités, témoigneront de leur métier et de ses évolutions, samedi 21 et dimanche 22 septembre après-midi, à l’Espace de la Tour, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.

Dans les années 1960, l’usine était prospère. Nous étions après guerre, il fallait tout reconstruire. Nous avons vu arriver des travailleurs italiens, portugais, ou encore polonais, que nous avions formés sur le tas.

Né aux Tuileries, Joseph Cariat avait 14 ans lorsqu’il a intégré l’usine Cancalon. Intéressé plus particulièrement par la mécanique, il a gravi les échelons jusqu’à devenir responsable de l’entretien de l’ensemble des machines à Cancalon, puis à Roanne Brique. « Dans les années 1960, l’usine était prospère. Nous étions après guerre, il fallait tout reconstruire. Nous avons vu arriver des travailleurs italiens, portugais, ou encore polonais, que nous avions formés sur le tas », se souvient le désormais retraité. Joseph Cariat se rappelle aussi des sorties d’usine, lorsque les ouvriers se retrouvaient pour boire un verre ou jouer à la belote. « Au fil des années, j’ai vu aussi peu à peu les liens sociaux se distendre. Aujourd’hui, les ouvriers viennent de plusieurs communes et rentrent directement chez eux après le travail. »

« Peiné de voir l’usine être démolie »

Sollicité régulièrement et durant un long moment après son départ à la retraite, Joseph Cariat peut se vanter d’être « la mémoire du site ». Une usine Cancalon qu’il a évidemment été « peiné de voir démolir ». Mais, par-dessus tout, l’ancien responsable ne pourra oublier « la disparition tragique de deux collègues, tués accidentellement sur le site ».

De son côté, Robert Pradeilles, ancien directeur d’exploitation, a toujours eu le souci d’améliorer les conditions de travail des employés, témoigne-t-il. L’un de ses combats a été d’amener le gaz naturel jusqu’au site, le rendant ainsi « beaucoup plus propre. Nous avons d’ailleurs obtenu la norme ISO 14001 pour nos actions sur l’environnement ». Car, à son arrivée en 1990, le four de la briqueterie était encore alimenté avec du coke de pétrole venu des États-Unis par bateau et acheminé jusqu’à Roanne par péniches sur le canal, et ce depuis le choc pétrolier de 1974.

Les odeurs nauséabondes, l’un de ses combats

Un autre des combats mené par Robert Pradeilles a été « de faire cesser les odeurs nauséabondes qui enveloppaient le site. En effet, la décharge de Roanne jouxtait l’usine et la carrière, et nous vivions dans les odeurs des déchets en décomposition et des boues en provenance de la station d’épuration », raconte-t-il. Entouré de ses équipes, le directeur qu’il était a obtenu le transfert des boues sur une usine de traitement à Vichy et l’utilisation de chaux sur les déchets. « Sans compter les oiseaux qui se ravitaillaient sur la décharge et qui laissaient échapper leurs trouvailles sur nos stocks d’argile ; des déchets que l’on retrouvait dans nos fabrications ! », abonde le retraité. Robert Pradeilles se réjouit aujourd’hui « de savoir que l’usine, entièrement automatisée, perdure dans des locaux neufs, avec un atelier de stockage et de préparation d’argile bien à l’abri ». 

Source Le Pays

12/10/2024

Espagne: Equipceramic change de locaux

Equipceramic déménagera dans de nouvelles installations à la pointe de la technologie pour consolider son leadership dans l’industrie de la terre cuite.

Equipceramic, ferme dans son objectif de devenir la première ingénierie pour l'industrie des tuiles et briques, a déjà signé l’accord de déménagement dans de nouvelles installations, annonçant la conception et la construction de ces locaux à la pointe de la technologie en réponse à sa croissance continue et à son expansion mondiale. 

Ces installations à la fine pointe de la technologie seront non seulement équipées des technologies de fabrication d’équipements les plus avancées, mais offriront également un espace optimisé conçu pour favoriser l’innovation et la créativité de son équipe d’ingénierie.

Source LinkedIn


11/10/2024

Lasbordes. Projet de MAM : une visite chez Terreal

Dans le cadre de la réalisation de la future MAM (Maison d’Assistantes Maternelles), le maître d’ouvrage ATD11, représenté par Caroline Loste, Mathieu Le Ny et Didier Laurent, architectes du bureau Bast, maître d’œuvre de l’opération, en compagnie de M. le maire, ont souhaité faire une visite de l’usine Terreal afin de préparer une esquisse du projet et opter pour un choix de matériaux adaptés. 

Reçus par le directeur Alexandre Devaux et son équipe, ils ont pu découvrir toute la gamme des produits fabriqués dans l’usine de Lasbordes (briques et accessoires monolithes). 

À l’issue de la visite, Jean-Pierre Quaglieri a chaleureusement remercié le directeur et tout le personnel pour l’accueil et les précieux conseils prodigués, que les visiteurs ont grandement appréciés.

Source La Dépêche

10/10/2024

Cerinnov : perte de 746 KE

Au premier semestre 2024, Cerinnov a enregistré un chiffre d'affaires consolidé stable de 6,5 ME par rapport au premier semestre 2023. Après prise en compte de cet élément, l'EBITDA au S1 2024 s'établit à 625 KE, stable par rapport à l'EBITDA du S1 2023, externalisant une marge d'EBITDA de 9,7% du chiffre d'affaires.

Le résultat d'exploitation affiche une perte de 596 KE, intégrant une dépréciation de la créance d'un client pour un montant de 765 KE suite à sa mise en liquidation judiciaire prononcée par le tribunal en date du 20 juin 2024 alors que la société faisait déjà l'objet depuis le 22 février 2024 d'une procédure de redressement judiciaire. Hors la dépréciation de cette créance, la société aurait eu un résultat d'exploitation proche de l'équilibre.

Après comptabilisation de la dotation aux amortissements des écarts d'acquisition, des résultats financier et exceptionnel et de l'impôt, Cerinnov Group enregistre une perte nette de -746 KE contre -81 KE au premier semestre 2023.

Au 30 juin 2024, Cerinnov Group affiche des capitaux propres de 3,3 ME, une dette financière de 5,8 ME et une trésorerie de 1,3 ME.

Source Boursier par Christophe Voisin

09/10/2024

Installation photovoltaïque en autoconsommation collective avec des TUILES SOLAIRES MAX d’EDILIANS sur la toiture de la Caserne Clarke à Landrecies (59) : la Communauté de Communes du Pays de Mormal continue sa transiction écologique

Implantée au cœur de l’Avesnois dans le département du Nord, la Communauté de Communes du Pays de Mormal compte 50.000 habitants et regroupe 53 municipalités de la région Hauts-de-France, parmi les plus dynamiques sur le sujet des énergies renouvelables. Ayant entrepris depuis plusieurs années sa mutation énergétique avec l’installation d’une chaudière à bois dans la Caserne Clarke de Landrecies, le territoire poursuit sa mue avec la mise en œuvre de TUILES SOLAIRES MAX d’EDILIANS lors de la réfection complète de la toiture du bâtiment.

Réhabilitation et préservation d’un patrimoine historique

Edifiée au XVIIIème Siècle pour abriter les régiments de cavalerie, la Caserne Clarke, rebaptisée ainsi en hommage à un maréchal Napolénien né à Landrecies, est un bâtiment R+1 imposant de 100 m de long par 20 m de large. Par les matériaux utilisés pour sa construction, il fait écho au savoir-faire artisanal local de l’époque mêlant de la brique rouge typique de la région, de la pierre et une toiture en tuiles terre cuite rouge flammé.

Totalement désaffecté suite au plan de redéploiement des armées, à l’instar de nombreux autres casernes militaires, le site en friche est cédé aux collectivités locales dans les années 2000. Restauré de main de maître par la communauté de communes de Mormal/Maroilles à l’époque, il retrouve de sa superbe et accueille désormais les services techniques du Pays de Mormal, celui du droit des sols ainsi qu’une maison de la petite enfance.

Le Pays de Mormal, acteur de la transition énergétique grâce à une installation photovoltaïque en autoconsommation collective

Attachée à préserver la planète notamment par le développement des énergies renouvelables, la communauté de communes a entrepris dès 2019 des travaux visant à mieux maîtriser les consommations de la Caserne Clarke qui, par sa surface imposante, représente un poste de dépense énergétique conséquent.

Après l’investissement dans une chaudière à bois déchiqueté pour le chauffage du bâtiment qui a largement permis de diminuer la facture, les services techniques se sont attelés à la rénovation de la toiture vieillissante dont certaines tuiles étaient abîmées. Se pose alors la question d’y installer des panneaux photovoltaïques afin de non seulement couvrir les besoins en électricité du site mais surtout de redistribuer le surplus en autoconsommation collective aux édifices situés dans un rayon de moins de 20 km.

Un pari solaire réussi

Si l’un des pans de la toiture de la caserne orienté à 50° Sud-Ouest constituait l’emplacement idéal pour accueillir du photovoltaïque, « sa situation au cœur du centre-ville face aux habitants landreciens exigeait une solution qui s’intègre parfaitement bien à l’environnement et au style architectural du bâtiment, contrairement aux produits classiques existants qui sont surélevés par rapport à la couverture. Or, nous tenions absolument à conserver l’aspect originel de la caserne et créer si possible une harmonie, que cela ne se voit quasiment pas en quelque sorte » explique Daniele Druesnes, Vice-Présidente en charge de l’environnement, de la transition énergétique et du développement durable de la communauté de communes du Pays de Mormal.

Pour répondre en tous points au cahier des charges, le bureau d’études Energies-SB a alors vivement recommandé les TUILES SOLAIRES MAX rouges d’EDILIANS, « seul fabricant à fournir ce type de solutions photovoltaïques dans une couleur terracotta proche de celle du bâtiment militaire » souligne Daniele Druesnes.

Depuis janvier 2024, la nouvelle toiture de la Caserne Clarke est ainsi revêtue de l’écran de sous- toiture AERO TOP 30, de 900 m2 de tuiles TENORD HUGUENOT en coloris Flammé rustique et de 600 TUILES SOLAIRES MAX rouges d’une puissance globale de 36 kWc sur une surface de 300 m2. L’ensemble bénéficie ainsi d’une garantie d’étanchéité de 30 ans !

Avec une production estimée de 960 000 kWh sur 30 ans, la Caserne Clarke produit et consomme désormais sa propre électricité solaire à hauteur de 37% et la partage, via le gestionnaire du réseau public de distribution, en autoconsommation collective à hauteur de 90% avec le centre administratif, le conservatoire de musique de Le Quesnoy ainsi que les déchetteries de Landrecies et Le Quesnoy.

« Entre l’inflation et le prix de l’énergie qui continue à augmenter, cet investissement d’un montant total d’un peu plus de 310.000 € (dont 150.700€ pour le solaire) subventionné par l’état et la région (FRATRI), devrait être amorti d’ici 12 ans ». « Au-delà d’avoir reçu un excellent accueil des habitants de Landrecies qui ont jugé la mise en œuvre des tuiles solaires très réussie sur ce bâtiment patrimonial auquel ils sont profondément attachés », celle-ci devrait permettre d’économiser 32.000 kWh/an et de réaliser un gain de 63 tonnes de C02 sur la durée de vie de l’installation. De quoi réduire considérablement l’impact carbone de la ville de Landrecies mais aussi de la communauté de communes du Pays de Mormal !

Source Batipresse  par André Sudrie Relations 

08/10/2024

Bouyer Leroux, cet accidenté du travail depuis trois ans se désespère d’obtenir une réponse judiciaire

Le 17 juin 2021, Anthony Bûcheron perdait un bras dans un accident du travail chez Bouyer Leroux, à La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire). Plus de trois ans après, ce père de famille de 43 ans attend toujours un procès qui, s’il ne lui ôterait pas ses douleurs quotidiennes, l’apaiserait un peu.

Depuis un premier témoignage dans « Ouest-France » en mars 2023, Anthony Bûcheron a vu sa santé s’étioler, son œil droit ayant perdu une partie importante de son acuité et son corps nécessitant de régulières séances d’ostéopathie pour corriger de mauvaises postures liées à son handicap.

Plus de trois ans après un accident du travail chez Bouyer Leroux, spécialiste de la brique en terre cuite basé à La Séguinière, près de Cholet, Anthony Bûcheron attend toujours que justice soit faite. Le 20 mars 2023, pour Ouest-France, il témoignait de cette attente déjà interminable, lui, qui, le 17 juin 2021, se voyait happer le bras droit jusqu’à l’épaule par le rouleau d’une machine s’étant, selon lui, remise seule en route de manière inopinée.

Source Ouest-France  par Vincent Danet

07/10/2024

Crise de l'immobilier et de la construction : les professionnels attendent le gouvernement de Michel Barnier de pied ferme

Le gouvernnement est attendu au tournant par les professionnels de la construction immobilière. Le salon Batimat a débuté,lundi, Porte de Versailles à Paris, au moment où la filière traverse une importante crise.

Selon les chiffres communiqués par le gouvernement, à la fin du mois d’août, le nombre de logements mis en chantier s’élevait à tout juste 270 000, soit 67 000 de moins sur un an, grosso modo -20% par rapport à la même période de 2023. En cause, selon les professionnels, les difficultés pour obtenir un permis de construire, les taux d’intérêt élevés qui dissuadent les ménages qui le peuvent, d’investir dans l’immobilier, l’inflation du coût des matériaux (+30% pour les prix du ciment ; +25% pour l’acier), et certaines contraintes environnementales.

La loi ZAN (zéro artificialisation nette des sols), par exemple, règle législative imposée aux communes, réduit le nombre de terrains disponibles. Par ailleurs, la rénovation énergétique des bâtiments place très haut les normes, mais se heurte au manque de moyens des ménages pour engager les travaux. Ce qui nous plonge dans la problématique du pouvoir d'achat.

Les attentes des professionnels

Alors que le salon salon Batimat a débuté lundi 30 septembre, Porte de Versailles, à Paris, les professionnels attendent des mesures immédiates dans le cadre du Projet de loi de finance 2025 que le nouveau gouvernement est en train d’élaborer. Entre autres, le taux zéro élargi pour permettre aux ménages, notamment les plus modestes, d’accéder à la propriété ou encore le prolongement du dispositif Pinel qui prévoit une réduction d’impôts sur le prix d’achat d’un logement à condition qu’il soit mis en location.

Quant aux mesures sociales, elles s’imposent car 500 000 professionnels de la construction vont partir à la retraite d’ici 2030 et le secteur peine à recruter la main-d’œuvre nécessaire, ce qui fait baisser la productivité. C’est sur ces différents points de fond que l’État est appelé à agir.

Un contexte de finances publiques dégradées

Rien ne se réglera d’un coup de baguette magique et les professionnels du bâtiment savent que les caisses de l’État sont vides. Plutôt que de réclamer de l’argent qui n’existe plus, ou d’obtenir des promesses à l’emporte-pièce, ce que les professionnels souhaitent avant tout c’est la stabilité et la régularité dans les décisions prises par l’État. Cette stabilité souhaitée  pour le retour à la confiance représente une lourde mission pour la nouvelle ministre du Logement et de la Rénovation urbaine, Valérie Létard.

Source France Info par Emmanuel Cugny

06/10/2024

Tunisie: Avancement des travaux de la nouvelle briqueterie de Tajerouine

Les travaux du projet de l’usine de fabrication de briques dans la zone industrielle de Tajerouine (gouvernorat du Kef), ont atteint un taux d’avancement de 60%.

Le projet devrait entrer en production en 2024, a indiqué à l’Agence TAP, le PDG du parc industriel du Kef, Mehdi Kelaii.

Réalisé par le groupe « Poulina », le coût de ce projet est estimé à 35,5 millions d'euros et devrait fournir environ 150 emplois, a-t-il rappelé.

L’usine, qui fonctionnera à l’énergie solaire, s’étend sur une superficie de 13 hectares dans la zone industrielle.

D’après la même source, les efforts se poursuivent pour achever l’aménagement et le raccordement aux réseaux publics, des deux parties de la zone industrielle de Tajerouine qui couvrent respectivement 19 ha et 27 ha, afin d’attirer davantage d’investisseurs pour y mener des projets au profit du développement et de l’emploi dans la région.

Source African Manager

05/10/2024

Installation photovoltaïque en autoconsommation collective avec des TUILES SOLAIRES MAX d’EDILIANS sur la toiture de la Caserne Clarke à Landrecies (59)

Pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Implantée au cœur de l’Avesnois dans le département du Nord, la Communauté de Communes du Pays de Mormal compte 50.000 habitants et regroupe 53 municipalités de la région Hauts-de-France, parmi les plus dynamiques sur le sujet des énergies renouvelables. Ayant entrepris depuis plusieurs années sa mutation énergétique avec l’installation d’une chaudière à bois dans la Caserne Clarke de Landrecies, le territoire poursuit sa mue avec la mise en œuvre de TUILES SOLAIRES MAX d’EDILIANS lors de la réfection complète de la toiture du bâtiment.

Réhabilitation et préservation d’un patrimoine historique

Edifiée au XVIIIème Siècle pour abriter les régiments de cavalerie, la Caserne Clarke, rebaptisée ainsi en hommage à un maréchal Napolénien né à Landrecies, est un bâtiment R+1 imposant de 100 m de long par 20 m de large. Par les matériaux utilisés pour sa construction, il fait écho au savoir-faire artisanal local de l’époque mêlant de la brique rouge typique de la région, de la pierre et une toiture en tuiles terre cuite rouge flammé.

Totalement désaffecté suite au plan de redéploiement des armées, à l’instar de nombreux autres casernes militaires, le site en friche est cédé aux collectivités locales dans les années 2000. Restauré de main de maître par la communauté de communes de Mormal/Maroilles à l’époque, il retrouve de sa superbe et accueille désormais les services techniques du Pays de Mormal, celui du droit des sols ainsi qu’une maison de la petite enfance.

Le Pays de Mormal, acteur de la transition énergétique grâce à une installation photovoltaïque en autoconsommation collective

Attachée à préserver la planète notamment par le développement des énergies renouvelables, la communauté de communes a entrepris dès 2019 des travaux visant à mieux maîtriser les consommations de la Caserne Clarke qui, par sa surface imposante, représente un poste de dépense énergétique conséquent.

Après l’investissement dans une chaudière à bois déchiqueté pour le chauffage du bâtiment qui a largement permis de diminuer la facture, les services techniques se sont attelés à la rénovation de la toiture vieillissante dont certaines tuiles étaient abîmées. Se pose alors la question d’y installer des panneaux photovoltaïques afin de non seulement couvrir les besoins en électricité du site mais surtout de redistribuer le surplus en autoconsommation collective aux édifices situés dans un rayon de moins de 20 km.

Un pari solaire réussi

Si l’un des pans de la toiture de la caserne orienté à 50° Sud-Ouest constituait l’emplacement idéal pour accueillir du photovoltaïque, « sa situation au cœur du centre-ville face aux habitants landreciens exigeait une solution qui s’intègre parfaitement bien à l’environnement et au style architectural du bâtiment, contrairement aux produits classiques existants qui sont surélevés par rapport à la couverture. Or, nous tenions absolument à conserver l’aspect originel de la caserne et créer si possible une harmonie, que cela ne se voit quasiment pas en quelque sorte » explique Daniele Druesnes, Vice-Présidente en charge de l’environnement, de la transition énergétique et du développement durable de la communauté de communes du Pays de Mormal.

Pour répondre en tous points au cahier des charges, le bureau d’études Energies-SB a alors vivement recommandé les TUILES SOLAIRES MAX rouges d’EDILIANS, « seul fabricant à fournir ce type de solutions photovoltaïques dans une couleur terracotta proche de celle du bâtiment militaire » souligne Daniele Druesnes.

Depuis janvier 2024, la nouvelle toiture de la Caserne Clarke est ainsi revêtue de l’écran de sous- toiture AERO TOP 30, de 900 m2 de tuiles TENORD HUGUENOT en coloris Flammé rustique et de 600 TUILES SOLAIRES MAX rouges d’une puissance globale de 36 kWc sur une surface de 300 m2. L’ensemble bénéficie ainsi d’une garantie d’étanchéité de 30 ans !

Avec une production estimée de 960 000 kWh sur 30 ans, la Caserne Clarke produit et consomme désormais sa propre électricité solaire à hauteur de 37% et la partage, via le gestionnaire du réseau public de distribution, en autoconsommation collective à hauteur de 90% avec le centre administratif, le conservatoire de musique de Le Quesnoy ainsi que les déchetteries de Landrecies et Le Quesnoy.

« Entre l’inflation et le prix de l’énergie qui continue à augmenter, cet investissement d’un montant total d’un peu plus de 310.000 € (dont 150.700€ pour le solaire) subventionné par l’état et la région (FRATRI), devrait être amorti d’ici 12 ans ». « Au-delà d’avoir reçu un excellent accueil des habitants de Landrecies qui ont jugé la mise en œuvre des tuiles solaires très réussie sur ce bâtiment patrimonial auquel ils sont profondément attachés », celle-ci devrait permettre d’économiser 32.000 kWh/an et de réaliser un gain de 63 tonnes de C02 sur la durée de vie de l’installation. De quoi réduire considérablement l’impact carbone de la ville de Landrecies mais aussi de la communauté de communes du Pays de Mormal !

Source André Sudrie

04/10/2024

Allemagne: usine BMI de Heisterholz

L'usine de tuiles de Heisterholz, qui fait désormais partie du groupe BMI, est l'une des plus anciennes entreprises de la région de Petershagen. Dans une interview avec le directeur de l'usine Maik Röwer, nous avons parlé de la situation actuelle de l'usine et de l'évolution attendue.

Comme chacun le sait, la situation actuelle ne va pas bien dans l’ensemble du secteur de la construction et l’économie est en difficulté. Quel impact cela a-t-il sur la production de tuiles à Heisterholz ? Bien entendu, nous constatons également que la demande en matériaux de construction s'est effondrée et que nous produisons donc à capacité réduite. Cependant, ce qui nous profite dans cette situation, c’est que nous nous sommes préparés de manière particulière à une telle situation. 

Au tournant de l’année 2021/22, nous avons mis en œuvre un projet technique majeur qui nous donne beaucoup de marge de manœuvre dans la situation actuelle. D'une part, cela impliquait le renouvellement d'une partie de notre séchoir, qui était également équipé d'un nouveau système de contrôle. Celle-ci ne se base plus sur les températures mesurées, mais désormais sur l'humidité, ce qui permet de mieux réguler les processus. 

La deuxième mesure concernait la récupération de chaleur afin de pouvoir travailler de manière plus efficace sur le plan énergétique. L'air de combustion, déjà préchauffé à 250 degrés, est maintenant renvoyé dans le four. Cela permet d'économiser des quantités considérables d'énergie et, par conséquent, des coûts. Lors des mesures ultérieures, nous avons constaté que la combinaison des mesures nous permettait de réduire la consommation d'énergie par brique d'environ 10 pour cent. Il s’agit d’une énorme amélioration pour l’industrie de la brique, une véritable étape importante. 

Ces mesures ayant connu un tel succès, elles sont désormais mises en œuvre dans d’autres usines BMI. Dans la situation actuelle, nous bénéficions également du fait que cette nouvelle technologie permet de mieux contrôler le système dans son ensemble. Lorsque le marché s'est effondré de manière significative au deuxième trimestre de l'année dernière, nous avons réagi par le chômage partiel et avons en même temps introduit un nouveau système d'équipes et une nouvelle façon d'exploiter le four. 

Les tuiles avancent actuellement plus lentement dans le four, de sorte que nous ne produisons actuellement qu’aux deux tiers de notre capacité. Quelque chose comme ça est en fait interdit dans l’industrie de la brique. Lorsque vous conduisez plus lentement, la consommation d’énergie par brique augmente – en fait. Grâce à la technologie nouvellement installée, nous avons réussi à trouver un style de conduite qui nous permet de rouler avec la même consommation d'énergie spécifique qu'à pleine puissance. Cela présente l'avantage supplémentaire que nous pouvons employer nos collaborateurs le plus continuellement possible et conduire efficacement malgré des performances réduites et ainsi gagner de l'argent.

Une installation solaire installée sur le toit du hall de transformation fournit désormais de l'électricité pour les besoins propres de l'usine. D’autres zones solaires suivront. Au premier plan, vous pouvez voir un tas d’argile rougeâtre, utilisée comme matière première pour la production de tuiles. 

Comment voyez-vous le développement futur du site de Heisterholz ?

L'entreprise a investi une somme à sept chiffres rien que pour mettre en œuvre les mesures décrites. En outre, un montant similaire a été investi au tournant de l'année 2023/24 pour mettre un four dans l'usine d'accessoires à l'état actuel de la technique. Nous avons également commencé à installer des systèmes photovoltaïques sur les toits, qui produisent de l'électricité pour notre propre consommation dans l'usine. Une installation solaire sur le toit du hall de transformation est déjà en service. D’autres zones solaires suivront. Ces investissements témoignent à eux seuls de l'engagement de l'entreprise envers le site de Heisterholz. 

Même pendant la phase de chômage partiel, aucun collègue ne nous a quitté. Apparemment, la fidélité des employés est également bonne. En incluant la maintenance et la préparation du matériel, l'usine emploie actuellement 100 personnes. 

En janvier et février 2024, nous avons encore pratiqué le chômage partiel et avons ainsi pu éviter des licenciements opérationnels. Cependant, certains employés récemment retraités n'ont pas été immédiatement remplacés. Le reste de l’année, nous conduisons à puissance réduite, comme décrit. Selon l'évolution de la situation, l'usine pourrait être à nouveau fermée à la fin de l'année. Il faut savoir aussi que nous avons commencé l’année 2024 avec des stocks extrêmement élevés sur le terrain. Afin de réduire cette capacité excédentaire, nous produisons actuellement encore moins que ce que le marché nous permet réellement. 

Nous ne nous attendons pas à ce que le marché fasse de grands bonds l’année prochaine

Mais nous supposons actuellement qu’il y aura une augmentation modérée et que nous pourrons à nouveau nous passer du chômage partiel en 2025. D’ailleurs, nous avons déjà enregistré un besoin de stagiaires pour l’année prochaine. Il est également difficile pour notre usine de trouver des travailleurs qualifiés. C'est pourquoi nous préférons former nous-mêmes nos collaborateurs.



03/10/2024

Les ventes de maisons neuves en baisse de plus d'un tiers sur un an

Les constructeurs de maisons individuelles n'entrevoient aucune embellie. Il s'est vendu seulement 49 300 maisons individuelles sur un an à fin juillet, soit 60 % de moins que la moyenne des 15 dernières années.

Réunis à l’occasion de la Convention Nationale du Pôle Habitat FFB ce jeudi 19 septembre, les professionnels de l’aménagement, de la promotion, de la construction de maisons individuelles et de la rénovation de l’existant ont dressé un bilan noir de leur marché. « Les secteurs d’activité que nous fédérons (…) sont malmenés à un degré jamais atteint ! », a déploré Grégory Monod, le président de la fédération. Malgré une légère amélioration sur le front des taux d’intérêt d’emprunt immobilier ces dernières semaines, les ventes continuent de s’effondrer. Il s’est vendu seulement 49 300 maisons individuelles neuves en secteur diffus (hors lotissements) à fin juillet, soit une baisse de plus d’un tiers sur un an. C’est même 60 % de moins que la moyenne annuelle des 15 dernières années, à 126 000 unités.

Tous les indicateurs dans le rouge

Dans le secteur groupé, la chute est tout aussi violente, avec 3 100 unités écoulées à fin juin 2024, soit 72 % de moins que la moyenne de long terme (11 000 unités en moyenne par an). De son côté, le logement collectif est en retrait de 37 % par rapport à sa moyenne de long terme, à 55 000 transactions sur un an à fin juin 2024. À comparer à 87 300 unités vendues en moyenne sur la période 2007-2023. « Il faut remonter aux années 1980 pour retrouver un niveau similaire, alors que la France comptait 18 millions d’habitants de moins quand les séparations, les familles monoparentales, les décohabitations et la mobilité étaient infiniment moindres », s’est désolé Pôle Habitat FFB dans son communiqué.

Source Les Echos Etudes

02/10/2024

Les solutions innovantes d'EDILIANS à BATIMAT 2024

Rencontrez les experts EDILIANS au salon BATIMAT 2024 ! Venez découvrir les solutions en terre cuite, rénovation énergétique et solaire photovoltaïque pour des toitures à haute performance.

À l'occasion du salon BATIMAT 2024, EDILIANS invite les professionnels de la construction et de la rénovation à découvrir ses innovations sur le stand P066 du Hall 1. La mission d'EDILIANS : répondre aux enjeux de la transition énergétique avec des solutions de toiture complètes, performantes et durables. Pour cela, EDILIANS met en avant ses trois grandes offres : les tuiles en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque.

Tuiles terre cuite : Tradition et innovation au service de la durabilité 

Les tuiles en terre cuite incarnent à la fois l’héritage d’un savoir-faire ancestral et l’innovation nécessaire à la construction de demain. Conçues pour offrir une résistance optimale aux intempéries, elles allient esthétisme et durabilité, tout en respectant les exigences environnementales. Venez découvrir comment ces produits intemporels peuvent moderniser votre approche de la toiture tout en augmentant la valeur de vos projets.

Rénovation énergétique : Un enjeu clé pour les professionnels 

Face aux défis climatiques, la rénovation énergétique est devenue un impératif pour garantir des bâtiments à faible consommation d’énergie. EDILIANS s’engage à proposer des solutions globales qui optimisent l’isolation, la ventilation et l’étanchéité. Ses experts seront présents pour discuter de vos projets et vous guider vers des solutions sur-mesure, adaptées à vos chantiers. Ne manquez pas l’opportunité d’explorer ses technologies avancées qui permettront à vos clients de réduire leur consommation énergétique tout en maximisant leur confort.

Solaire photovoltaïque : L’avenir de la toiture intelligente 

L’intégration de solutions solaires photovoltaïques à la toiture est l’un des grands axes de l'offre d'EDILIANS. EDILIANS présentera à BATIMAT des systèmes innovants qui transforment la toiture en véritable productrice d’énergie verte. Ses solutions photovoltaïques se fondent harmonieusement dans la structure de la toiture, sans compromis sur l’esthétique. Venez découvrir comment vous pouvez proposer à vos clients des toitures à la fois esthétiques, intelligentes et performantes.

Venez échanger avec Edilans à BATIMAT 

Les experts de la « Team Réno’ » seront présents tout au long du salon pour partager leur expertise. Ils croyent fermement que la rénovation énergétique est une opportunité à saisir pour les professionnels qui souhaitent innover et répondre aux nouvelles exigences du marché.

Ne manquez pas cette occasion de discuter de vos projets et de découvrir des solutions clés en main adaptées à vos besoins.

Source : batirama.com

01/10/2024

Terreal et wienerberger à Batimat 2024 – Ensemble pour partager les clés du futur

En mars dernier, wienerberger officialisait l’acquisition de Terreal et affichait l’ambition du nouvel ensemble : occuper pleinement la place de leader de l’enveloppe du bâtiment sur ses 4 marchés : toiture, solaire, structure et façade. La présence à la prochaine édition de Batimat 2024, qui se tiendra du 30 septembre au 3 octobre au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, est une nouvelle étape pour afficher la force des synergies des différentes marques, réunies pour la première fois dans le cadre d’un évènement d’envergure. 

A cette occasion, wienerberger France présentera des gammes de nouveaux produits articulées autour de 3 objectifs : accélérer la décarbonation des bâtiments ; concevoir le toit comme un ensemble multifonctionnel ; proposer une offre globale et inspirante. 

 Accélérer sur la décarbonation 

Engagé en faveur d’un habitat sain et écologique, le leader de la terre cuite présentera différentes innovations produits permettant de réduire l’empreinte carbone des bâtiments, parmi lesquelles : 

  • En avant-première, une nouvelle version inédite d’ISObric®, la brique de structure à isolation intégrée de Porotherm ; 
  • Phaunis®, les plaquettes de parement bas carbone fabriquées à partir d’énergie électrique décarbonée et disponibles dans un large choix de coloris ; 
  • De nouveaux coloris pour les briques de parement nouvelle génération Eco-brick® Terca, éco-conçues, éco-responsables, durables et esthétiques ; 
  • Aux côtés de ces solutions en terre cuite seront présentés les kit solaires Koramic disposant désormais de fichiers de performances PEP ; 
  • Des briques de structures bas carbone avec des FDES affichant de très bons résultats afin d’apporter des réponses pertinentes aux exigences de la RE 2020. 

Du toit protecteur au toit multifonctionnel 

Pour wienerberger, le toit n’est pas uniquement un élément de protection. Il doit aussi être multifonctionnel. La complémentarité des marques permet aujourd’hui de proposer des gammes dans différents secteurs d’activité. Ainsi, les visiteurs retrouveront notamment : 

  • Le programme Demain Tous Solaire associant nouveautés produits et nombreux services pour accompagner les couvreurs à se lancer dans le solaire ; 
  • Actua blanc titane et la tuile plate 301 : deux références de tuiles blanches de la marque Koramic pour un meilleur confort d’été grâce à l’effet albedo ; 
  • Une nouvelle noue métallique nervurée, spécialement conçue pour l’évacuation optimale des eaux de pluies en toiture face à la recrudescence des épisodes de fortes pluies ; 
  • Une gamme d’Accessoires Fonctionnels de Toiture renforcée et témoignant des synergies déjà en place sur le marché français, avec le closoir VentiSur et une nouvelle gamme d’écrans de sous toiture. 

Une offre globale et inspirante 

Pour wienerberger, être au plus proche des prescripteurs et des architectes c’est aussi développer des solutions durables et répondre à toutes les nouvelles tendances esthétiques. A Batimat, le leader du secteur démontrera sa capacité à être à l’écoute des architectes et maîtres d’oeuvre grâce à de nombreuses nouveautés : 

  • Les monolithes : réunissant différents accessoires en terre cuite (appuis de baies, coffres pour volets roulants et brise soleil, linteaux grandes longueurs…) qui s’adaptent à chaque point singulier d’une structure et assurent l’homogénéité du support ; 
  • De nouvelles tuiles à destination de la rénovation de bâtis anciens, avec en avant-première, la Canal Horizon gamme Reflets. Mais aussi quelques nouveautés telles que la tuile Losangée, la tuile Val de Saône, la Plate Origine, le coloris Terre de Pays décliné sur plusieurs modèles de tuiles plates de Montpon, la tuile écaille 18×38 coloris Patiné Antique et Patiné Vieilli ainsi que les inimitables tuiles Aléonard pour la rénovation des monuments historiques ; 
  • Des très nombreux nouveaux coloris pour les plaquettes et briques de façades, les nouvelles tuiles émaillées blanches, etc… 

Source BatiMediaNews

30/09/2024

Nouveau gouvernement : plusieurs syndicats appellent à faire grève le 1er octobre pour abroger la réforme des retraites

Plusieurs organisations syndicales, la CGT, la FSU, Solidaires, et des organisations de jeunesse appellent à faire grève le mardi 1er octobre pour inciter le nouveau gouvernement à revenir sur la réforme très contestée des retraites.

"C'est le match retour contre la réforme des retraites." La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a appelé ce lundi sur franceinfo à faire grève le 1er octobre pour demander l'abrogation de la réforme des retraites à 64 ans. Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a fait savoir dimanche sur France 2 qu'il souhaitait travailler avec les partenaires sociaux pour "améliorer" cette réforme, promulguée en avril 2023, malgré une vive contestation dans la rue. "Nous pouvons obtenir son abrogation, c'est ce que montre la déclaration de Michel Barnier, le rapport de force est de notre côté", a estimé Sophie Binet.

Plusieurs autres organisations syndicales, comme la FSU et Solidaires, et des organisations de jeunesse appellent elles aussi à une journée de grève et de manifestation le 1er octobre. Solidaires appelle à se mobiliser contre la réforme des retraites mais aussi pour "reconstruire des services publics à hauteur des besoins sociaux et pour de véritables augmentations de salaire".

"Il ne peut pas s'agir d'aménagements à la marge"

"Il faut abroger cette réforme et mettre sur la table d'autres propositions de financements, nous en avons pour garantir la pérennité de notre système par répartition", a expliqué Sophie Binet. Elle assure qu'"il ne peut pas s'agir d'aménagements à la marge" car "ce sont les 64 ans et l'allongement de la durée de cotisation qui posent problème". Elle réclame "l'organisation d'une conférence de financement pour que nous puissions faire nos propositions en matière de financement".

La secrétaire générale de la CGT est prête à se mettre autour de la table : "Les choses sont claires. Nous sommes disponibles pour participer à une conférence de financement de notre système de retraite, pour expliquer comment est-ce que nous pouvons financer les 62 ans parce que c'est ça qu'il faut mettre à l'ordre du jour", insiste-t-elle. "Les organisations syndicales ont de très nombreuses propositions que nous n'avons jamais pu présenter puisque jamais le gouvernement n'a voulu organiser de conférences de financement", déplore-t-elle.

Selon elle, "ce n'est pas très compliqué de trouver les quelques milliards nécessaires au financement de notre système de retraite". "Ça passe par exemple par l'élargissement de l'assiette de cotisation pour soumettre à cotisation les primes, l'intéressement et la participation. Ça passe par l'égalité salariale entre les femmes et les hommes, puisque augmenter les salaires des femmes, ça ferait rentrer beaucoup de cotisations", propose-t-elle.

Source France Bleu par Noémie Lair

29/09/2024

Espagne: La Paloma Cerámicas revendique la brique de parement comme solution aux défis de l'architecture

À l'occasion de son 45e anniversaire, La Paloma Cerámicas organise un débat sur la sécurité des matériaux utilisés dans la construction et la réhabilitation des logements, appelant le secteur de la construction à « réexaminer et contrôler les caractéristiques des matériaux pour garantir la protection des biens et des biens ». personnes."

« Depuis 1979, l'entreprise évolue et développe son activité sans renoncer à son caractère familial. A l’origine, sa production journalière moyenne était de 50 000 briques. Aujourd'hui, l'entreprise produit chaque jour 1 million de briques, ce qui représente en un an 4 millions de mètres carrés de façade et 1 million de mètres carrés de pavés", soulignent-ils.

D'une usine à Pantoja à partenaire exclusif du plus grand fabricant du monde

« Nous n'aurions jamais imaginé qu'une brique puisse voyager », explique Francisco Rodríguez, PDG de La Paloma Cerámicas et deuxième génération à la tête de l'entreprise. « Depuis que mon père a ouvert sa première usine à Pantoja, Tolède, j'ai été témoin de chaque étape qui a façonné un projet familial avec une vocation de croissance. Je suis fier de pouvoir affirmer que nous sommes le cinquième producteur de briques en Europe et le dixième au niveau mondial.

Avec 9 usines réparties entre l'Espagne et le Portugal et plus de 300 employés, l'entreprise est présente sur les cinq continents, plus précisément dans plus de 50 pays vers lesquels elle exporte 35 % de sa production totale. En ce sens, comme l'a souligné Francisco Rodríguez, la dernière acquisition de Cerámica Malpesa (Bailén, Jaén) en 2023 a été une démarche stratégique pour renforcer son leadership et élargir la capacité de production de briques de parement, de briques pressées, de pavés en céramique et de systèmes de construction, étant en mesure d'offrir une gamme de solutions plus complète. Ainsi, à la fin de l'année, le chiffre d'affaires s'élève à 51,2 millions d'euros ; 9% de plus que l’année précédente.

En outre, l'entreprise espagnole a récemment conclu un accord de collaboration avec Wienerberger, le plus grand fabricant mondial, grâce auquel, en plus de devenir son distributeur exclusif pour la péninsule ibérique, elle promeut la brique La Paloma Cerámicas dans tous les pays où le géant autrichien est présent.

La brique comme solution pour l'avenir, la sécurité et la durabilité

L'incendie de Campanar, survenu il y a quelques mois, a ouvert un débat autour de la sécurité des matériaux utilisés dans la construction et notamment dans le revêtement des façades. En ce sens, La Paloma Cerámicas souligne la nécessité de revoir attentivement les propriétés des éléments de construction et d'opter pour des solutions sûres, comme la brique de parement, ignifuge et résistante aux phénomènes météorologiques les plus sévères.

« Malheureusement, le temps remet chaque matériau à sa place et la brique, en plus d'être un matériau résistant et ignifuge, est un exemple clair de durabilité. Il s'appuie sur son âge de plus de 10 000 ans », a déclaré Julio Pascual, directeur général de La Paloma Cerámicas. « La sécurité des personnes, leur tranquillité d'esprit, est notre maxime. C’est pour cette raison que nous sommes l’une des rares entreprises au monde à bénéficier d’un label de qualité et d’une garantie centenaire.

De même, dans le but de continuer à promouvoir l'utilisation de cette icône de l'architecture, La Paloma Cerámicas dispose d'une équipe qualifiée spécialisée dans l'innovation qui explore - et exploite - les possibilités de la brique au niveau créatif et comme système constructif, renforçant ainsi ses qualités. . et en améliorant sa polyvalence pour affronter des projets de plus en plus exigeants et répondre aux besoins d'une société qui donne la priorité à la sécurité des espaces qu'elle habite sans renoncer à l'esthétique et au design.

« Un autre des grands défis auxquels sont confrontés les professionnels du secteur lorsqu'ils envisagent la planification de nouveaux bâtiments et la réhabilitation de ceux déjà construits est la préservation du patrimoine architectural. En ce sens, notamment dans les zones urbaines où la brique prédomine sur les façades, ce matériau constitue une solution sûre et durable qui favorise l'efficacité énergétique sans perturber l'esthétique », a ajouté Julio Pascual.

Parmi les projets les plus emblématiques qui ont des briques de La Paloma Cerámicas sur leur façade figurent l'agrandissement du musée du Prado ou de la gare d'Atocha à Madrid, la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l'Université d'Estrémadure à Badajoz, le campus universitaire Loyola de Séville ou La tour résidentielle Icon à Barranquilla, Colombie.

Source InfoConsturccion

28/09/2024

UK: Michelmersh se dirige vers l’élimination des emballages en plastique

L’entreprise teste des plastiques alternatifs dérivés de la canne à sucre pour l’emballage de ses produits.

Dans le cadre de sa feuille de route vers le développement durable, le fabricant britannique de briques Michelmersh a fait un grand pas vers l’élimination totale du plastique des emballages.

En collaboration avec une entreprise de plastique primée basée à Hereford, au Royaume-Uni, l’entreprise adopte un nouvel emballage innovant en bioplastique composé à 70 % de polymère de canne à sucre. Les 30 % restants sont constitués de plastique recyclé conformément aux critères actuels de la taxe sur le plastique au Royaume-Uni. Contrairement aux combustibles fossiles, la canne à sucre est une ressource renouvelable et est extrêmement efficace pour séquestrer le carbone. La culture absorbe le dioxyde de carbone de l’air ambiant pour la photosynthèse, puis libère l’oxygène et stocke le carbone restant du processus.

Le nouvel emballage est entièrement recyclable et surtout négatif en carbone. La création d'un polymère à partir de la canne à sucre permet d'éviter 2,27 tonnes nettes d'émissions de carbone par tonne de plastique, contrairement à un polymère à base de combustible fossile qui génère 3,1 tonnes nettes d'émissions de carbone par tonne de plastique.

Michelmersh teste déjà le nouvel emballage pour ses produits de marque Hathern Terracotta et Freshfield Lane avant de le déployer sur toutes ses marques.

Source CeramicWorldWeb

27/09/2024

Belgique: Vandersanden ouvre sa première usine de briques de parement "négatives en CO2"


Le fabricant limbourgeois de briques Vandersanden a officiellement mis en service mardi sa première usine de briques Pirrouet à Lanklaar (Limbourg). Cette nouvelle installation, qui représente un investissement de 32,5 millions d'euros, permettra la production annuelle de 20 millions de briques de parement "négatives en CO2".
Selon le fabricant limbourgeois, une tonne de ces briques de parement Pirrouet incorpore "pas moins de 60 kg de CO2 pendant le durcissement, et ce à jamais." Cela est possible, selon Vandersanden, grâce au procédé de la carbonatation qui fait réagir du CO2 avec des matériaux contenant du calcium, créant ainsi des carbonates. Cela permet l'obtention d'une brique dure "semblable à du calcaire".

L'objectif de l'entreprise est d'être totalement neutre en CO2 d'ici à 2050, a rappelé le CEO de Vandersanden, Johan Deburchgrave. Cela se traduit également dans la production des briques: l'énergie nécessaire provient des panneaux solaires et de l'éolienne installés sur le site de l'entreprise, ainsi que de la chaleur résiduelle fournie par la briqueterie voisine de Vandersanden.

L'usine de 8.000 mètres carrés dispose actuellement d'une seule presse, mais la demande est tellement forte, selon M. Deburchgrave, que l'entreprise envisage l'extension de l'usine et l'installation d'une seconde presse dès l'année prochaine.

Vandersanden a par ailleurs l'intention d'ouvrir d'autres usines de fabrication de briques Pirrouet dans les années à venir.