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17/11/2014

A Chagny, Terreal va produire ses tuiles à partir de biométhane

Le gaz produit à partir de déchets ménagers couvrira un tiers des besoins de l’usine.
Dès le deuxième trimestre 2015, l’un des deux sites de production de Terreal à Chagny (Saône-et-Loire) sera alimenté par le biométhane issu du traitement des déchets ménagers. L’industriel de la terre cuite a officialisé cette annonce ce 13 novembre à l’occasion de la cinquième édition de l’opération «Terre et Communes», qui regroupe les collectivités hébergeant ses usines.
Le projet est ancien puisque l’emplacement de ce site de Chagny 2, construit en 2007 pour un montant de 85 M€, a été choisi pour sa proximité avec la future unité de tri-méthanisation-compostage, baptisée Ecocea. Porté par le Syndicat mixte d’études et de traitement des déchets ménagers du nord-est de la Saône-et-Loire (SMET 71), associé à Tiru et OWS pour la valorisation énergétique des déchets, Ecocea a mobilisé 40 millions d’euros d’investissement pour près de deux ans de travaux (Eiffage Construction et Olivier Le Gallée, maîtrise d’œuvre). La construction des derniers bâtiments est annoncée pour la fin d’année 2014, et les premières livraisons de gaz pour le mois de mai 2015. Le projet permettra, après élimination des impuretés, la production d’environ 3 millions de mètres cubes de biométhane. Soit un tiers des besoins de l’usine Terreal.
Un engagement d’achat sur quinze ans
Si l’industriel n’a pas contribué au financement d’Ecocea, il a assuré sa viabilité économique en s’engageant à acheter le biométhane pendant quinze ans à un cours prédéfini, correspondant au double du prix de marché actuel du gaz naturel. «Il s’agit pour nous d’un projet carbone, qui pourra être amorti plus rapidement si les cours du gaz ou des quotas de CO2 évoluent, mais qui correspond avant tout à une volonté d’améliorer le bilan écologique des matériaux, indique François Amzulesco, directeur de l’innovation chez Terreal. L’usine de Chagny 2 possède un outil industriel de pointe qui permet de présenter une empreinte carbone déjà réduite, à 9 kg de CO2/m² sur le cycle de vie de la tuile, mais nous avions l’objectif d’aller plus loin encore.» La concrétisation de ce premier projet donne déjà des idées à la direction de Terreal qui réfléchit déjà à s’associer à d’autres unités de production de biométhane à partir d’ordures ménagères ou de déchets agricoles.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

ETEX: À Château-Gontier, l'usine Siniat va fermer

Siniat s'était spécialisée dans la fabrication de panneaux isolants. Siniat s'était spécialisée dans la fabrication de panneaux isolants.

Trente emplois sont menacés. Le couperet tomberait entre avril et juin 2015. Il y a deux ans, pourtant, le groupe propriétaire de l'établissement avait annoncé d'importants investissements.
En juillet 2013, Bruno Fayolle, directeur de l'usine Siniat, installée zone de Bellitourne, à Château-Gontier (Mayenne), avait des raisons de sourire : le groupe venait d'annoncer qu'il allait investir sept millions d'euros pour l'usine mayennaise.
Et pourtant, un an plus tard, le couperet tombe : l'usine de Château-Gontier va fermer. Selon nos confrères du Haut-Anjou, la décision a été prise mercredi dernier, lors d'un comité central d'entreprise. Siniat, filiale du groupe belge Etex, a décidé la suppression de 200 postes sur 1 200 salariés. Sur les six usines spécialisées dans l'isolation, trois ferment leurs portes, y compris celle de Château-Gontier, qui compte trente salariés, dont 28 en CDI.
« Le groupe est arrivé il y a deux ans », rappelle Philippe Henry, maire. En 2012, Siniat rachète Lafarge Plâtres et se spécialise dans la fabrication de panneaux isolants associant plâtre et polystyrène. « En 2013, le groupe annonce un projet d'investissement de sept millions d'euros. » Pour s'agrandir, Siniat va jusqu'à racheter le bâtiment voisin de 2 400 m² en juillet dernier.
Seulement voilà, l'activité n'est pas au rendez-vous. Le secteur du bâtiment est très touché, insiste Fabienne Banzi, responsable des ressources humaines de Siniat à Avignon. « Et il n'y a aucun signal de reprise. »
Une « procédure d'information et consultation » est lancée. Elle durera jusqu'à fin janvier. « Nous allons négocier avec les partenaires sociaux sur les possibilités de reclassement », poursuit Fabienne Banzi. La fermeture sera effective entre avril et juin 2015. « Notre but maintenant est de trouver un repreneur pour les sites qui ferment, qui pourrait reprendre les collaborateurs, les équipements ou les bâtiments. » Bien sûr, les trois, ce serait mieux.
Certains des salariés de l'usine travaillent dans l'isolation depuis vingt-cinq ans. « Il y a un vrai savoir-faire », insiste Philippe Henry. Mais le groupe est clair : le repreneur de l'usine ne pourra pas être un possible concurrent.
Source Ouest France par Agathe LAURIOT DIT PRÉVOST.

16/11/2014

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs

Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.

Source Pleiade Investissements

15/11/2014

Pakistan: deux chrétiens pakistanais, brûlés vifs dans un four de la briqueterie où ils travaillaient

Quelques jours après la mort atroce de deux chrétiens pakistanais, brûlés vifs dans un four de la briqueterie où ils travaillaient, des informations émergent sur le contexte dans lequel vivait ce jeune couple, parents de trois enfants. Elles jettent une lumière crue sur les conditions de vie faite aux citoyens de seconde zone ...
... que sont les chrétiens dans ce pays, le plus souvent cantonnés à des tâches d’éboueur-balayeur-vidangeur ou aux métiers réservés à ceux qui n’ont rien d’autre que leur force de travail à offrir. Dans les briqueteries, il n’est pas rare que les travailleurs et leurs proches, endettés auprès des propriétaires de celles-ci, vivent dans des conditions proches de l’esclavage.
Selon l’agence Fides, le ministre-président de la province du Pendjab a rendu visite aux familles des deux époux brûlés vifs le 4 novembre dernier à Kot Radha Kishan. Il leur a promis un dédommagement de dix millions de roupies (78 500 euros) et un terrain de dix hectares. Des montants considérables pour des familles qui n’avaient quasiment rien.
Selon Nadeem Anthony, de la Commission des droits de l’homme du Pakistan (HRCP), un organisme indépendant, la mort de Shahzad Masih et de son épouse Shama Bibi, enceinte de son quatrième enfant, n’est liée en aucune façon à un soi-disant délit de profanation du Coran, l’acte qui a mené une foule en colère à lyncher le jeune couple. Elle a voir au fait que Shahzad Masih était endetté auprès du propriétaire de la briqueterie où il travaillait depuis plusieurs années, une dette d’un montant approximatif de 100 000 roupies (785 euros), et que celui-ci avait peur que Shahzad Masih prenne la fuite sans rembourser son dû. La crainte du propriétaire de la briqueterie serait due au fait que le père de Shahzad venait de décéder après avoir travaillé vingt ans à son service et que ce décès aurait pu donner l’idée à son fils de partir ailleurs chercher un sort meilleur. Le jeune couple aurait alors été enfermé pour empêcher toute fuite et l’histoire de la profanation du Coran aurait été montée de toutes pièces, provoquant l’issue funeste que l’on connaît. A l’
AFP, Iqbal Masih, un frère de Shahzad Masih, a expliqué que sa famille « empruntait de l’argent au propriétaire et travaillait en retour pour lui » et que « cela durait ainsi depuis des années ». « Le 3 novembre, le propriétaire a appelé Shahzad et l’a enfermé, de peur qu’il ne s’enfuie pour sauver sa vie », a poursuivi ce proche parent en pleurs.
Au Pakistan, la pratique qui voit des pauvres s’endetter pour se trouver pieds et mains liés à leur employeur est en principe interdite par la loi, mais ce cercle vicieux est fréquent et les organisations spécialisées dénombrent entre un et cinq millions de personnes ainsi réduites à un quasi-esclavage. Le plus souvent, cet état devient héréditaire, les parents n’ayant pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école. Pour changer d’employeur, les chefs de famille n’ont d’autre recours que de rembourser leur dette en empruntant auprès d’un nouvel employeur auprès duquel ils se trouvent à nouveau en situation de dépendance. Dans le pays, on les appelle « les piliers de la construction » ; ils fabriquent des briques du matin au soir pour nourrir le secteur du bâtiment et la croissance économique du pays.
Dans le quotidien Dawn, l’un des plus influents journaux anglophones du pays, la bloggeuse et avocate Rafia Zakaria a fait paraître la tribune ci-dessous. Parue sous le titre « The bloodstained bricks that build the nation », elle est datée du 7 novembre 2014. La traduction est de la Rédaction d’Eglises d’Asie.
Les briques tâchées de sang qui font notre nation
« Ils pétrissent la terre et façonnent les briques qui servent à construire la nation. Avant même de savoir lire, écrire ou rêver, ceux qui travaillent dans les briqueteries savent comment mélanger l’argile et le sable, fouler au pied ce matériau pour lui donner une forme de brique.
La terre cuite est la seule chose qui existe pour eux, il s’en glisse dans chacun des plis des vêtements qu’ils portent, elle s’infiltre dans les crevasses de la plante de leurs pieds nus, dans leurs yeux et dans leurs cheveux. Dans un Pakistan où n’en finissent pas de s’élever toujours plus haut des demeures fastueuses, eux connaissent une existence on ne peut plus terre à terre, eux qui sont littéralement attachés à la terre, à cette terre du Pakistan dont l’amour est proclamé par tous. Mais cette terre ne leur appartient pas, et il existe un esclavage créé par cette terre et celui à qui elle appartient, ce propriétaire qui est aussi le propriétaire de ces personnes. Chaque jour, plus d’un million de travailleurs, hommes, femmes et enfants, façonnent les briques qui font la nation.
C’est une nation indifférente et, mardi dernier, elle a fourni une autre preuve de cette indifférence à l’égard de ceux dont le travail, et tout ce que celui-ci représente, est inscrit dans les murs qui leurs servent d’abris.
A Kot Radha Kishan, à cent kilomètres à peine des lumières et du faste de Lahore, le propriétaire d’une briqueterie était en colère. Cent mille roupies lui étaient dues, une somme bien supérieure à la valeur de la vie des hommes et des femmes qui travaillent d’arrache-pied tous les jours pour sa briqueterie. La cible de sa colère s’est portée sur Shama et Shahzad, un couple de jeunes chrétiens.
Sur la photo que l’on a d’eux et qui est maintenant reproduite ces jours-ci dans de nombreux journaux à travers le monde (NDLR : voir ci-dessus), le jeune couple fixe l’appareil photo avec de grands yeux écarquillés et sidérés. Ils ont revêtus leurs habits les plus propres et leurs plus belles parures – les seules choses qui n’aient pas été souillées par la terre ocre, cette terre qu’ils côtoient de l’aube au crépuscule. Derrière eux, le photographe a posté une vaste peinture d’un lac tranquille où l’on distingue des cygnes nageant avec grâce.
C’est peut-être le couple lui-même qui a choisi cette toile de fond, exempte de toute tache couleur terre et signe de leur refus des limites étroites où la vie les a cantonnés. Sur la photo, il n’y a aucun indice de leur condamnation à venir, de l’horreur de leurs derniers instants.
Aujourd’hui, les déclarations tombent les unes après les autres, comme autant d’actes d’indignation face à cette tragédie. Les puissants prennent la parole les uns à la suite des autres. Au Pakistan, les puissants sont experts dès lors qu’il s’agit de harceler les pauvres, et les pauvres ne rechignent pas à faire porter le poids des reproches formulés par les riches et les puissants sur le dos de leurs semblables.
Shama et Shahzad ont été accusés de profaner le Coran et un groupe d’un millier d’hommes, en colère et impossibles à arrêter, leur est tombé dessus. Terrifiés, Shama et Shahzad ont tenté de fuir et se sont enfermés dans une pièce, illusoire refuge dont la porte et le toit ne tarda pas à céder sous la rage de la foule en colère. Le couple fut tiré en dehors de la pièce.
La torture publique de Shama et de son mari commença alors. Ils furent roués de coups de poing et de coups de pied. Personne ne pouvait arrêter la foule sous peine d’être à son tour frappé. On rapporte que les policiers qui sont arrivés sur le lieu de la torture ont tenté d’aider Shama et Shahzad mais qu’ils n’étaient pas assez nombreux.
On sait qu’ils ne pouvaient pas les sauver ou bien qu’ils ne les ont pas sauvés.
La foule, comme un animal fou furieux et enragé, assoiffée de sang et de mort, traversa le village. Les corps mutilés de Shama et de Shahzad Masih furent portés jusqu’à la briqueterie où ils travaillaient.
Là, ils ont été poussés dans le four qui cuit la terre pour en faire des briques, les briques des bâtiments du Pakistan.
Battus de partout, respirant probablement encore, ils ont été jetés dans le four à briques, leurs corps passant du feu de la condamnation au feu de la mort.
L’assassinat de Shama et Shahzad n’est pas un crime silencieux ou un crime que personne n’a vu. Il ne s’est pas déroulé à la faveur de l’obscurité de la nuit. Les assassins ne se sont pas cachés de leur acte criminel et ils ne sont pas inquiétés d’une éventuelle arrestation.
Il y en a tellement des comme ça. Peut-être, comme des loups après la curée, se sont-ils attardés autour de la scène de leur triomphe. On parle d’une foule meurtrière, s’offrant la satisfaction de l’anéantissement sans l’once d’une mauvaise conscience.
Shama et Shahzad ne sont pas morts parce qu’ils façonnaient des briques qui servaient à bâtir la nation. Ils sont des millions comme eux deux, ces ouvriers des briqueteries que l’on ne voit pas, dont la misère est présente dans les murs de toutes les maisons, dans le cœur de toutes les demeures d’un pays qui s’en fiche.
Les briques qu’ils fabriquaient n’ont pas pu les protéger de leurs assassins, elles n’ont été d’aucun secours contre la colère de Pakistanais qui aiment la mort et chérissent le déni.
Le cœur des briques qu’ils fabriquaient bat dans des maisons et des demeures ; ces briques sont aujourd’hui même les témoins silencieux de moments de douce insouciance et de joie profonde ; elles sont aussi les complices de la condamnation qui s’est abattue sur Shama et Shahzad. »

Source Eglises d'Asie

14/11/2014

VM Matériaux enregistre un CA de 445 M€

Le groupe VM Matériaux a communiqué son chiffre d’affaires arrêté au 30 septembre 2014 : d’un montant de 445,2 millions d’euros, l’entreprise considère que son activité reste impactée par la tendance dégradée du marché de la construction.
VM Matériaux voit donc son chiffre d’affaires 2014 subir une baisse de 7% par rapport à celui de l’année précédente (478,8 millions d’euros). Globalement, le négoce de matériaux, l’industrie du béton et la menuiserie industrielle sont les principaux segments d’activité qui souffrent de la conjoncture actuelle et font baisser le résultat du groupe, qui encaisse la chute des mises en chantier de logements individuels (-19% sur un an).
Les responsables de VM Matériaux reconnaissent adopter une position attentiste en guettant d’éventuelles réponses gouvernementales aux problèmes du secteur. Parallèlement, le groupe VM Matériaux procède à une réorganisation interne et fait évoluer son fonctionnement de manière à renforcer sa proximité avec ses clients et à leur proposer des offres commerciales adaptées à l’évolution du marché.
Source Construction Cayola par C. Patrigeon

ALGERIE - LA HAUSSE DES PRIX DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION CONTINUE : Des chantiers entiers pénalisés à Tissemsilt

L’évolution de la crise des matériaux de construction ne semble encore pas trouver de solution dans la wilaya de Tissemsilt, la courbe des prix est toujours à l’ascendante au point où le domaine de la construction s’est vu sérieusement affecté.
Certains chantiers, particulièrement ceux tenus par les particuliers sont carrément à l’arrêt, soit par la rareté des matériaux ou tout simplement par la cherté des prix de ces matériaux, disaient les entrepreneurs en affirmant qu’avec ces prix la cadence des travaux a sensiblement diminué causant des retards considérables particulièrement dans le domaine du bâtiment d’où se manifeste leur peur quant à l’aventure avec ces prix préférant ne pas prendre plus de risques qui influent négativement sur leur marge bénéficiaire.

Un petit tour d’horizon fait ressortir que le sac de ciment est cédé à 580 DA et encore, il faut espérer qu’il soit disponible à cause de la forte demande exercée sur le complexe de Chlef qui alimente la wilaya en ciment, alors que le quintal de fer se vend à pas moins de 5700 DA, nos interlocuteurs ajoutent que le camion de sable se vend lui à 2000 DA, le chargement de petit tonnage au même moment la tuile rouge se vend à 30 DA l’unité ( 0.29€ la tuile) .
Des prix qui découragent le plus optimiste de ces entrepreneurs et ouvrent grande la porte à certains spéculateurs qui depuis quelque temps dictent leur loi, ils y voient en cette crise une aubaine pour s’enrichir davantage, la seule solution trouvée par les entrepreneurs et autres particuliers pour diminuer l’impact de cette crise sur leurs dépenses est d’abandonner momentanément les travaux dans l’espoir que les prix des matériaux de construction baissent, une solution somme toute légitime mais malheureusement, elle influe négativement sur l’avancement des travaux engagés aux quatre coins de la wilaya.
Source Réflexions par A. Ould El Hadri

13/11/2014

IMERYS/ branche Matériaux Céramiques résultats du 3ème trimestre 2014

La branche Matériaux Céramiques représente 18 % du chiffre d’affaires consolidé au 30 septembre 2014 du groupe Imerys.
Les marchés des Minéraux pour Céramiques bénéficient de la bonne tenue de la construction neuve et de la rénovation dans les zones émergentes et de l’amélioration en Europe du Nord par rapport à un point bas d’activité.
Dans les Matériaux de Construction en France (fourniture de tuiles et accessoires de couverture en terre cuite par Imerys Toiture), les ventes de tuiles sont en recul de - 5,2 % dans l’ensemble de la profession sur les 9 premiers mois de l’année 2014 (Fédération Française des Tuiles et Briques).
Soutenue par les bonnes conditions météorologiques du 1er trimestre 2014, la rénovation ne permet plus de compenser la baisse des mises en chantier de logements neufs qui ont atteint le niveau historiquement bas de 1992 (- 16,8 % sur 12 mois glissants à fin août 2014 - Commissariat Général au Développement Durable).
Sur les 9 premiers mois de 2014, le chiffre d’affaires ressort à 515,8 millions d'euros. La baisse de - 4,2 % par rapport aux 9 premiers mois de 2013 est totalement expliquée par l’effet négatif de périmètre (- 6,1 %) d’un montant de - 33,1 millions d’euros (- 31,7 millions d’euros au 1er semestre et - 1,4 million d’euros au 3ème trimestre).
Il inclut la cession d’Imerys Structure (mai 2013), la cessation de l’activité des Ardoisières d’Angers (décembre 2013) contrebalancé par un effet de périmètre interne positif de + 5,6 millions d'euros (transfert du chiffre d’affaires de Goonvean dans les produits céramiques depuis la branche Filtration & Additifs de Performance).
L’effet de change est également négatif de - 1,5 million d’euros (Minéraux pour Céramiques).
A périmètre et changes comparables, le chiffre d’affaires fait preuve d’une bonne résistance (+ 2,2 %), compte tenu d’une base de comparaison devenue moins favorable. Les Minéraux pour Céramiques bénéficient de leur redéploiement géographique (Bassin Méditerranéen, Moyen-Orient, Asie) et de leur diversification au-delà de leurs métiers traditionnels.
La rénovation de toitures, qui représente deux tiers des ventes des Matériaux de Construction, a soutenu cette activité française.

Source Imerys

CHINE: Ralentissement de la croissance du secteur des matériaux de construction

Le secteur chinois des matériaux de construction a continué d'enregistrer un ralentissement de sa croissance, en raison de la morosité persistante du marché immobilier, selon les dernières statistiques publiées par l'organe suprême de planification économique du pays.
La production de ciment a progressé de 3% en glissement annuel à 1,82 milliard de tonnes au cours des trois premiers trimestres, a indiqué la Commission nationale du développement et de la réforme sur son site Internet.
La production de verre plat a augmenté de 3,8%, en baisse de 7,5 points de pourcentage sur un an.
Cependant, les prix des matériaux de construction ont connu une légère reprise. En base mensuelle, le prix départ-usine du ciment a progressé de 0,5%, et celui du verre plat a augmenté de 2,9% en septembre.
La publication de ces données intervient alors que le secteur immobilier, un consommateur important de ciment et de verre plat, continue de connaître une croissance plus faible que prévu malgré l'assouplissement des restrictions sur le marché par le gouvernement.
Les prix des nouveaux logements dans 69 des 70 villes prises en compte dans les statistiques ont connu un recul en glissement mensuel en septembre, contre 68 en août. La seule exception est la ville de Xiamen, où les prix de l'immobilier sont restés inchangés.
Source French.china.org.cn 

12/11/2014

Espagne : Uralita vend sa branche tuiles à Monier Braas pour 26.5 millions d'euros

L'entreprise de matériaux de construction Espagnole Uralita a vendu sa branche tuiles à son associé dans l'activité Monier Braas. Le montant de la transaction concernant l'ensemble de l'activité tuiles pour l'Espagne et le Portugal s'élève à 26.5 millions d'euros.
L'activité tuiles qui opère sur le marché sous la marque "Tejas Cobert" était propriété de Uralita et Monier Braas, Uralita détenait jusqu'à présent une part majoritaire.
Suite aux accords établis, Monier Braas prend le contrôle de l'enemble des activités opérationnelles tandis qu' Uralita continue à détenir certains biens immobiliers.
La branche tuiles "Tejas Cobert" représente un chiffre d'affaire de 32.1 millions d'euros en 2013, exercice pour lequel l'entreprise à généré un résultat ( EBITDA) positif.
"L'opération sera officialisée dans les prochaines semaines", selon le communiqué envoyé par Uralita à la Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV).

Source Expansion.com

À FONTAINES (71), MEDIAGROUP A CONÇU UN SYSTÈME INNOVANT DE TUILES DE TOIT

La tuile branchée au soleil
Spécialiste de l’injection thermoplastique, MediaGroup, installée à Fontaines, a conçu une tuile permettant de réduire les consommations énergétiques.
Source Le Journal de Saône et Loire par Benoît Montaggioni

11/11/2014

Rapport d’activité CERIC

CERIC poursuit sa croissance, avec une augmentation de 23% de son chiffre d’affaires en 2013, et de nombreux chantiers de briqueteries en cours de réalisation en 2014.
L’année 2013 marque donc la confirmation du redéploiement de CERIC. Le déménagement au printemps 2013 dans de nouveaux locaux plus grands et plus modernes aura été l’occasion de célébrer les 50 ans de CERIC.

Retrouver le rapport d'activité sur CERIC.fr

10/11/2014

BRAAS MONIER atteint une croissance durable de la profitabilité au 30 Septembre 2014

Faits majeurs des neuf premiers mois de 2014 et perspectives:
- Chiffre d'affaires  des 9 premiers mois 2014 à 908 millions d'euros soit 0,3%, légèrement au-dessus de l'année précédente, malgré le ralentissement général du marché
- Augmentation significative du résultat d'exploitation au cours des neuf premiers mois ( EBITDA) de 28% à 148 millions d'euros, résultant d'une meilleure marge de l'EBITDA d'exploitation à 16,3% (année précédente: 12,9%)
- La marge  de l'EBITDA d'exploitation a augmenté de 19,7% au troisième trimestre (T3 2013: 19,3%), malgré la diminution du chiffre d'affaire 5% au troisième trimestre 2014
- Résultat net positif pour les neuf premiers mois à 28 millions d'euros (troisième trimestre à 23 millions d'euros)
- La dette nette sur l'EBITDA d'exploitation (*) a continuée à chuter jusqu'à un facteur de 2,0 (Facteur précédent: 3,2)
- Pour l'exercice 2014 une amélioration significative de l'EBITDA d'exploitation d'au moins 20% est attendue pour un chiffre d'affaire à peu près même niveau que 2013.
Braas Monier a  réussi à sécuriser une rentabilité élevée grâce à:
  • un renforcement de sa position sur le marché  
  • des acquisitions  et une croissance organique rentables, 
  • et une stricte discipline de la maîtrise des coûts.

Le groupe engrange les premiers succès des choix de ces derniers mois et des efforts internes regroupés sous le programme de croissance "Top Line Growth" (TLG). La performance opérationnelle du Groupe a continué d'augmenter, en dépit de certaines conditions défavorables et a contribué au troisième trimestre de 2014 à une marge d'EBITDA d'exploitation de près de 20%.
Ce programme de croissance est constitué par une discipline rigoureuse de maîtrise des coûts et l'orientation claire sur la rentabilité et la génération de flux de trésorerie.
En outre, le Groupe travaille à établir un programme pluriannuel pour l'augmentation systématique de l'efficacité des processus internes, à la fois sur des fonctions administratives centrales, du soutien des ventes, de la logistique interne ainsi que dans les processus de production. "La clé est de regarder vers l'avenir et l'utilisation systématique des opportunités qui se présentent pour Braas Monier afin d'assurer la poursuite de la croissance continue du groupe supérieure au marché malgré des conditions de marché volatiles" a souligné Pepyn Dinandt, PDG du groupe de construction Braas Monier.
Des revenus et des bénéfices supplémentaires à moyen terme seront supportés par l'acquisition à la fin Octobre d'un des leaders du marché en Espagne et Portugal - Tejas Cobert (Espagne) et CT Telhas Cobert (Portugal). Dans un environnement de marché normalisée et l'intégration des synergies opérationnelles apportées par Braas Monier, ces acquisitions permettront une croissance de l'ordre de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et environ 10 millions d'euros de l'EBITDA.
L'ouverture de la deuxième usine en Inde contribuera également à l'expansion organique du groupe.
La génération de trésorerie par l'activité  permet au groupe de se développer de manière déterminée par des acquisitions et par une croissance organique sans perdre de vue la réduction de la dette.

Le chiffre d'affaires des neufs premiers mois 2014 s'établi légèrement au dessus de l'année précédente malgré le ralentissement du marché que ce soit dans les zones en croissance comme dans les zones en repli.
dans plusieurs pays tels que l'Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Malaisie ou la Chine qui est au-dessus de l'évolution du marché actuel.
Le chiffre d'affaires des neufs premiers mois 2014 est de  907,7 millions d'euros soit 0,3% (hors effets de change: + 1,7%)  légèrement supérieur à celui de l'année précédente (905,1 millions EUR). Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires a été 342,4 millions d'euros soit 5,1% (hors effets de change: -4,8%) en dessous de l'année précédente (360,7 millions EUR).

Le groupe Braas Monier réussi une augmentation durable de sa rentabilité  grâce à un contrôle strict des coûts. La légère augmentation des ventes de 2,6 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2014 a entraîné une augmentation de l'EBITDA d'exploitation de 32,0 millions d'euros soit 27,5% à 148,4 millions d'euros (9 premiers mois 2013:  116,4 millions d'euros). Le groupe Monier Braas a augmenté  la marge d'EBITDA d'exploitation de 340 points de base à 16,3% (9M 2013: 12,9%) grâce à l'efficacité et le contrôle permanent des coûts. Au troisième trimestre, où la marge sur la période atteint généralement son point le plus haut, le groupe a également sur-performé avec 19,7%  comparé au même  trimestre de l'année précédente (19,3%). Le groupe a ainsi pu compenser la baisse du chiffre d'affaire  du  troisième trimestre, principalement, l' EBITDA d'exploitation , qui était de 67,4 millions EUR à 2,1 millions EUR, soit seulement 2,9% du chiffre correspondant de l'année précédente (69,5 millions d'euros). Au cours des neuf premiers mois de 2013, des coûts considérables ont été engagés dans le cadre de la restructuration du groupe pour  un  montant de 45,0 millions d'euros. 2014 n'a pas enregistré de dépenses comparables.

Le groupe Braas Monier a enregistré un bénéfice net positif le troisième trimestre et dans l'ensemble des neuf premiers mois de 2014. Après une perte l'année précédente de 25,9 millions d'euros, le bénéfice net de Janvier à Septembre 2014 a augmenté de 54,1 millions d'euros à 28,2 millions d'euros. Le  troisième trimestre a contribué avec 23,0 millions d'euros à cet effet soit plus du double que l'an passé (3ème trimestre 2013 à  11,3 millions d'euros).

La  flexibilité financière est renforcée  en raison de l'augmentation de capital d'environ 100 millions d'euros. Dans le cadre de l'introduction en bourse en Juin de cette année, l'équité est passée de 16,2 millions d'euros au 31 Décembre 2013 à 111,0 millions d'euros au 30 Septembre, 2014.

Le ratio de la dette - défini comme le ratio de la dette nette sur l'EBITDA d'exploitation - a été considérablement réduit et était la fin à de la période de neuf mois, avec un facteur de 2,0 (facteur précédente: 3,2). Aujourd'hui, les passifs financiers du Groupe sont constitués principalement de garanties de premier rang obligations à taux variable d'un montant de 315 millions d'euros et les montants qui restent en suspens en vertu de la facilité de prêt d'un montant de 200 millions d'euros. Les deux instruments sont dus en 2020. Plus de flexibilité financière est accordée par la ligne de crédit revolving de 100 millions d'euros actuellement utilisée.

Le développement est à différencier en fonction des différents segments du marché en raison du ralentissement dans le développement du marché en Allemagne. Les ventes en Europe centrale, du Nord et de l'Est ont baissé  de Juillet à Septembre loin derrière la période comparable de l'année précédente. La marge bénéficiaire d'exploitation (EBITDA Operating) en chiffres absolus n'a que légèrement diminué.

La plus forte hausse du chiffre d'affaires s'enregistre en Europe occidentale poussée par la dynamique de développement au Royaume-Uni et la poursuite dynamique positive des Pays-Bas engendrant une contribution importante à la  croissance des bénéfices.

Bien que l'Europe du Sud a vu la plus forte baisse des ventes au sein du groupe, en raison de la situation macroéconomique en Italie ainsi que l'impact indirect de la crise sur l'Ukraine, les pays d'Europe du Sud-Est ont été en ligne avec les attentes pour le troisième trimestre. La croissance de la marge et du bénéfice important dans cette région à la fois dans le troisième trimestre et les neuf premiers mois ici est basée sur l'amélioration de l'efficacité et un contrôle strict des coûts.

La région Asie et Afrique atteint au cours des neuf premiers mois hors effet de change des  ventes et des bénéfices importants et en  croissance. Au troisième trimestre, le bénéfice d'exploitation est attribuable à des éléments exceptionnels non récurrents au cours du trimestre de l'année précédente, légèrement en dessous du chiffre de ventes légèrement supérieures.

La branche cheminées et  systèmes d'énergie avec sa concentration géographique sur l'Europe centrale et orientale a connu à nouveau  au troisième trimestre, la tendance négative des ventes au deuxième trimestre, dégradant les résultats de neufs premiers mois. En termes de résultats du troisième trimestre tombe complètement sous la valeur de l'année précédente, mais augmente la marge.

Le segment des composants  reste dans les objectifs  mais bien inférieur à celui de l'année dernière.Ce segment a été impacté au delà de la faiblesse des marchés individuels par le fait que les commerçants ont réduit leurs stocks en anticipation  de prévisions de ventes réduites. Dans l'ensemble, ceci a entraîné un très mauvais résultat  pour le troisième trimestre et pour la période des  neuf premiers mois 2014.

La croissance du marché dynamique  au Royaume-Uni, les conditions du marché toujours  tendues en France et en Italie , le marché allemand stagnant, la crise en Ukraine font apparaître une année 2014 difficile.
Par conséquent le groupe Braas Monier met  en œuvre des initiatives TLG supplémentaires . Hors croissance liés à l'acquisition au quatrième trimestre, le conseil d'administration pour 2014 prévoit de générer des ventes au niveau de l'année précédente. Comme au cours des neuf premiers mois de l'exercice en cours, est également prévu pour l'année entière  un effet prix globalement positif. La direction prévoit  une amélioration significative de l'EBITDA d'exploitation de plus de 20% pour 2014. À la fin de 2014, une réduction significative de la dette nette sur l'EBITDA d'exploitation sur un facteur inférieur à 2,0 sur un facteur de 2,9 devrait prendre fin en 2013 avec la participation de la croissance par acquisition au quatrième trimestre.

Du point de vue des coûts, la direction prévoit une modeste augmentation des coûts des intrants (matières premières et l'inflation des salaires). La structure de coûts fixes est positivement influencée principalement par les conséquences de la réduction des effectifs, qui ont eu lieu en 2013 dans le cadre du programme de restructuration (étape 200+). La majorité de cet effet a déjà été réalisé au cours des neuf premiers mois de 2014. Le groupe Braas Monier ne prévoit pas d'autres coûts de restructuration en 2014, mais certaines dispositions en  prises en 2013 deviennent exigibles en 2014. Les frais de financement non récurrents en 2014 se composent principalement de financement et les coûts de transaction pour l'introduction en bourse.

La croissance devrait avoir lieu en particulier en Grande-Bretagne. En Allemagne, la performance générale du marché au troisième trimestre de cette année, ne correspond plus aux prévisions précédentes. Le ralentissement économique général a un impact sur le logement privé et en particulier le marché de la rénovation . Le groupe Braas Monier a enregistré en Allemagne pour l'année  en légère croissance et le renfort de sa position sur le marché dans un environnement de marché globalement stable. La baisse devrait se poursuivre pour le groupe Braas Monier également au quatrième trimestre sur les marchés  français et  italien. Le développement dans les pays d'Europe de l'Est est due à l'incertitude existante du consommateur dans le cadre de la crise en Ukraine n' est pas précisément prévisible. L'Asie et Afrique devraient  montrer une nouvelle croissance. L'activité cheminées et systèmes d'énergie et de composants entreprises devraient, comme prévu, de nouveau enregistré une meilleure performance au quatrième trimestre.

La direction estime que le développement à moyen terme du secteur de la construction résidentielle en Europe, en Asie et en Afrique du Sud pour la période à partir de 2014 reste très positif. Une suite de crises politiques comme en Ukraine ou au Moyen-Orient pourrait être un risque à court terme pour la reprise économique en Europe.

Le groupe Braas Monier continue de viser une croissance du marché supérieure à la moyenne avec l'extension des mesures existantes dans le cadre du programme "Top croissance Line". La direction estime que les acquisitions opportunistes complètent seront contributivent. L'ouverture de nouvelles usines en Asie dans la prochaine année permettra de renforcer la croissance organique.

Il est prévu que les coûts des intrants vont augmenter modérément. Une attention ininterrompue sur un contrôle strict des coûts et la gestion des coûts à tous les niveaux et la mise en place d'un programme pluriannuel pour l'augmentation systématique de l'efficacité des processus au sein de l'organisation, permettra d'augmenter la marge de la société de l'EBITDA.

Les investissements de maintenance dans les prochaines années seront maintenus à  un niveau de l'ordre de 60 millions d'euros. Le groupe Braas Monier va continuer à réduire la dette, mesurée par le ratio du résultat d'exploitation (EBITDA) de la dette nette.

Source Finanztreff.de

«Si j’étais président, je crierais "halte à la «démagocratie»" et "vive une Assemblée Nationale indépendante" !

Philippe Pénillard de Cleia:
"La démagogie a transformé la démocratie. Nous sommes aujourd'hui en «démagocratie» où les médias et le court terme priment sur l'essentiel, nos élus n'ayant d'autre choix que de privilégier la communication et la petite phrase, au fond des problèmes, souvent incompréhensibles pour le commun des mortels.
Et qu'en est-il de la profession de nos élus à l'Assemblée ? Une moitié de fonctionnaires ou assimilés, un quart de professions libérales, l'âge moyen est de 58,5 ans, l'ancienneté moyenne est supérieure à 20 ans... Est-ce représentatif de l'économie ? De la production ? De l'industrie ?
J'instituerais une chambre - représentant 20, 30, 40 % de l'Assemblée Nationale ? - qui ne soit plus élue et donc soumise au dictat de la communication et du court terme, mais désignée, voire tirée au sort parmi un collège de volontaires constitué sur des critères socioprofessionnels et de compétences. Peut-être alors ne serions-nous plus gouvernés par tant de professionnels de la politique, soumis aux contraintes électorales et trop souvent éloignés de l'économie et de la production."
Source traces écrites

LE BÂTIMENT RIS D’ORANGE PRIMÉ

Ris-Orangis : Le bâtiment Ris d’Orange, situé en entrée de ville, s’est vu décerner un premier prix.
Valoriser de façon contemporaine et avec audace la tuile terre cuite, tel a été le défi lancé aux architectes par les industriels de la tuile terre cuite réunis au sein de la Fédération française des tuiles et briques. Pour la deuxième édition du concours “La Tuile terre cuite architendance”, 27 nominés ont été retenus pour la qualité et l’originalité de leurs dossiers. Parmi eux, sept lauréats, désignés par un jury présidé par Patrick Vettier, vice-président du Réseau des maisons d’architecture, ont reçu un grand prix à l’occasion des 24h d’architecture, le 17 octobre.
Dans la catégorie collectif, le premier prix est revenu au cabinet d'architectes la Maison Edouard François, qui a réalisé Le Ris d'Orange. Ce bâtiment de soixante logements locatifs a été construit en entrée de ville, en lieu et place de l’ancienne gendarmerie. « Dans cette fin de ville, où seule la sortie était indiquée, la question de l’entrée est devenue obsessionnelle. La fuite centrifuge devait être inversée en une attraction centripète. L’entrée devait être réécrite : ainsi l’Orange de Ris est née », explique l’architecte Edouard François qui a travaillé, avec une tuile naturellement orangé, celle en terre cuite gaufrée des pavillons.
Source LE RÉPUBLICAIN DE L'ESSONNE

09/11/2014

KAZAKHSTAN: CERIC TECHNOLOGIES a participé au salon KAZBUILD 2014

Avec l’essor de la jeune République du Kazakhstan, l’une des plus fortes progressions économiques de ces dernières années dans cette région stratégique, passage obligé entre l’Orient et l’Occident depuis toujours, de nouvelles opportunités et perspectives apparaissent. Une forte restructuration du pays est amorcée. Avec elle, un besoin inhérent en matériaux de construction.
C’est dans ce contexte que s’est tenu le salon KAZBUILD, à Almaty, du 2 au 5 septembre. Il s’agit de la plus importante rencontre de l’industrie de la construction en Asie centrale, rendez-vous désormais incontournable pour CERIC Technologies. Des industriels du secteur de la Terre Cuite ainsi que des prospects pour l’aménagement du territoire sont venus se renseigner sur :

  • les possibilités d’améliorer un procédé de fabrication, service proposé par CERIC Technologies grâce à son équipe d’experts dans tous les domaines de ce métier,
  • les matériels dont la robustesse n’est plus à démontrer (thermique HALLUMECA®, préparation PELERIN®),
  • des solutions innovantes,
  • et un partenariat hors-norme.

CERIC Technologies, forte de son expérience à travers le monde, est le partenaire idéal pour accompagner le développement d’une briqueterie dans cette région, ce qui est un plus pour les nouveaux entrepreneurs Kazakhs, qui furent ravis de venir discuter avec des professionnels reconnus de ce secteur.

Source CERIC TECHNOLOGIES Facebook

08/11/2014

Monsempron-Libos (47) :La renaissance de «La Briqueterie»

Depuis plusieurs années, celle que l'on a toujours appelée «La Briqueterie» fait parler d'elle à travers des informations ou des rumeurs plus ou moins positives.

Pour que chacun puisse découvrir l'actualité de cette entreprise, le directeur, Mesmin Béragnes, a décidé d'ouvrir les portes de l'usine non seulement à ses clients mais également aux élus et aux acteurs économiques du territoire.

C'est ainsi que vendredi dernier étaient présents J.-L. Costes, Michèle Lafoz, Yohan Mougenot, sous-préfet de Villeneuve/Lot, Alain Mariotti, président de la CCI 47, des représentants de Pôle Emploi…

Pour Mesmin Béragnes, l'objectif est clair : «L'an dernier, la production a été totalement transformée pour proposer des matériaux de haute technologie.
Nous voulons montrer à nos visiteurs, et notamment à nos clients, que notre entreprise avance, qu'elle a des idées, et qu'ils peuvent compter sur nous pour des produits de qualité, à des prix compétitifs et livrés dans les délais».

Parmi les produits innovants il faut citer la BTC (brique de terre crue), produit phare de l'entreprise qui cumule les qualités : régule la température par son apport d'inertie thermique ; améliore le confort acoustique en atténuant la transmission des sons ; une esthétique naturelle qui ne nécessite ni enduit ni finition particulière ; enfin son cycle de vie est excellent et elle peut être recyclée à 100 %.

À l'issue de la visite, J.-L. Costes exprimait son sentiment : «Nous avons découvert l'exemple type de l'entreprise qui a su évoluer. Autrefois, on pouvait s'en sortir par une production quantitative.
De nos jours, ce n'est plus possible. Ce type de production est assuré par les pays émergents. Il faut donc réaliser des produits plus élaborés, à forte valeur ajoutée, répondant à un marché de niches.
Il faut également être réactif et adaptable. C'est ainsi que nos entreprises, dans les territoires ruraux, doivent se restructurer en investissant dans le R & D (recherche et développement)». Rappelons que «La Briqueterie» emploie à ce jour une vingtaine de personnes.
Source La Dépêche du Midi

CRH reports third quarter sales growth of 3%

CRH plc has issued its financial results for the quarter ended 30 September 2014.
Third quarter like-for-like1sales increased by 3%.
Third quarter EBITDA improved by 6% (Europe close to 2013; Americas up 10%).
Strong operational leverage in CRH’s businesses underpinned improved margins and returns.
The company’s portfolio analysis is complete (the refined portfolio criteria provides focus to its future acquisition strategy to establish leading positions in markets that offer the most attractive future returns and growth in the cycle ahead).
Strong balance sheet and cash generation capability (CRH is well-positioned to take advantage of value-creating acquisition opportunities). CRH’s multi-year €1.5 billion to €2 billion divestment programme is well underway, with proceeds of approximately €0.4 billion expected in 2014. Portfolio management is now embedded as a core component of CRH’s approach to value-creation.
Guidance reiterated: 2014 a year of profit growth.
As expected, 3Q14 trading saw moderating trends in Europe following the favourable early season weather conditions of 1H14 and continued positive momentum in the US where overall economic recovery is driving construction demand.Cumulative sales (including acquisitions and divestments) to end September amounted to €14 billion (2013: €13.4 billion), with corresponding EBITDA of €1.2 billion (2013: €1.06 billion).
Outlook
The trends in EBITDA have been mixed in 2014, with Europe leading the performance delivery in 1H14 and the Americas taking the lead in 2H14. Assuming normal weather patterns for the remainder of the year and a US£/€ exchange rate of 1.332(2013: 1.3281), the company expects EBITDA for 4Q14 to be broadly similar to the strong performance in 4Q13. Against this backdrop, CRH forecasts second-half EBITDA to be somewhat ahead of last year (2H13: €1.08 billion), resulting in expected full year EBITDA growth of c.10% in 2014 (2013: €1.475 billion).
The company expects full year depreciation and amortisation expense to be approximately 5% lower than last year (2013: €725 million before impairment charges3). Overall profit on disposals will be dependent on the timing of divestment transactions; however, the profit on sale of non-current assets (mainly property, plant and equipment) for 2014 is expected to be similar to last year (2013: €26 million). The share of profits from equity-accounted entities for 2014 is expected to be c.10% lower (2013: €61 million pre-impairment). Net finance costs are expected to be similar to last year (2013: €297 million).
Europe update
After the encouraging start to the year helped by favourable early-season weather, trading in 3Q14 was impacted by moderating trends in more recent months. Like-for-like sales for the quarter were 2% lower than in 2013, although very tight cost control enabled CRH to maintain EBITDA close to last year’s level. Assuming normal weather patterns for the remainder of the year, the company expects Europe EBITDA, for the year as a whole, to be approximately 10% ahead of last year (2013: €583 million).
Americas update
Against the backdrop of improving construction activity in the US, the company’s Americas operations benefited in 3Q14 from stronger underlying demand following the weather-impacted first half. Like-for-like sales for the quarter were 6% ahead of 2013 and overall EBITDA improved by 10% in US$ terms. For the full year CRH expects EBITDA to be approximately 10% ahead of last year (2013: €892 million).
Source Worldcement Adapted from press release by Rosalie Starling

CRH subsidiary in Luxembourg has €2.5bn and no staff

Building materials firm not in leaked PwC files but accounts show scale of funding in country
CRH, Ireland’s largest indigenous multinational, has a subsidiary in Luxembourg that has fixed assets
of €2.5 billion but no staff. The company appears to fit with the type of special purpose entities (SPE) that have featured in the leaked PricewaterhouseCoopers documents that have created controversy this week about Luxembourg’s tax policies.
CRH is not mentioned in the leaked PwC files published by the International Consortium of Investigative Journalists in Washington DC, but accounts filed in the Luxembourg companies registry record the scale of the funding travelling through CRH North America Luxembourg Sarl. The subsidiary is part of the building material group’s global tax and treasury structure and its accounts show huge sums being transferred within the group by way of Luxembourg.
Reduced tax bills
The so-called advanced tax agreements that make up much of the leaked PwC files feature a large number of SPEs that help multinationals to reduce their tax bills outside Luxembourg.
Usually a Luxembourg subsidiary borrows money interest-free from their parent and lends it to other group companies and charges them interest which they claim against tax.
The interest-income in Luxembourg remains largely free of tax. In most cases the agreements include small profits that will be subjected to Luxembourg’s 29 per cent corporation tax rate.
The accounts of CRH North America Luxembourg Sarl show it had shares in affiliated companies of €177.69 million and loans out to group companies of €2.32 billion at the end of 2012. It owed other CRH companies within the group €2.16 billion at the year’s end. The accounts show the company had no wage or social security costs during the year, or in the previous year. It made a profit of €55.8 million and paid tax of just €379,767.
It is not known whether the CRH company in Luxembourg has negotiated advanced tax agreements with the tax authorities there. A spokesman for CRH said the company would not comment on that.
In relation to CRH North America Luxembourg, he said the name “indicates its ownership and its purpose: to provide finance to CRH group companies, primarily those in North America”.
The accounts of the Luxembourg company were filed annually with the Registre de Commerce et des Sociétés in Luxembourg, he said. “When funding companies within the group to facilitate their operations, full consideration is given to the most efficient and cost-effective way of achieving this, while fully complying with all relevant laws and regulations.”
According to the accounts the function of CRH North America Luxembourg is to acquire, manage, enhance and dispose of “participations” in Luxembourg and abroad.

Source Irish Times

07/11/2014

Nantes/Bouvron: À l'école Félix-Leclerc, on construit des murs en terre crue

Samuel Bugelay, patron de l'entreprise Makjo, devant une des coupoles en voie d'achèvement.
Un imposant bâtiment, destiné à accueillir les classes de maternelle et primaire, est actuellement en chantier à l'école publique Félix-Leclerc.
Particularité de cet ouvrage : le cloisonnement intérieur est constitué de murs en terre crue. « La terre est extraite sur le site, explique Samuel Bugelay, le patron de l'entreprise Makjo de Bégane (Morbihan) qui assure le chantier, en association avec Terre chaux décor, de Plessé.

Cette terre forte en argile est mélangée à de l'eau et éventuellement à une faible quantité de paille hachée. On l'utilise en bauge pour les séparations, la terre crue est alors empilée.

On la travaille aussi en adobe, une méthode qui consiste à la façonner en briques séchées au soleil. »

C'est cette dernière façon qui est retenue pour construire trois coupoles dans les classes de maternelles. Ces cabanes sont destinées à être appropriés par les enfants, comme espace de calme pour la lecture ou les jeux. « C'est mon plus gros chantier, explique Samuel Bugelay.
J'aime bien travailler la terre de ce site.
L'architecte nous laisse libre de la technique en fonction du produit. » Cette méthode de travail demande une main-d'oeuvre conséquente.
Sur le site, quatre permanents ont été embauchés pour la durée du chantier, six contrats d'insertions et deux personnes en formation sur la technique de la terre crue.

Source Ouest France

06/11/2014

Algérie : une unité de conditionnement du ciment et une briqueterie en projet à In-Salah

Des travaux de réalisation d’une unité de conditionnement du ciment et d’une briqueterie ont été lancés dans la commune d’In-Salah (750 km de Tamanrasset), a-t-on appris dimanche auprès de l’Entreprise de production des matériaux de construction (EPMC) de Tamanrasset.
Retenus dans le cadre du développement de la base de production de l’entreprise, ces investissements contribueront à assurer l’approvisionnement en matières premières destinées à satisfaire la demande croissante induite par les nombreux projets de développement dans cette wilaya de l’extrême Sud du pays, a précisé le directeur général de l’entreprise, Farid Benyekkène.
Dotée d’un financement de 1,7 milliards DA, la future briqueterie, qui disposera d’une capacité théorique de 120.000 tonnes/an, sera opérationnelle avant la fin du premier semestre de 2015, a-t-il précisé.
M. Benyekkène a fait savoir aussi qu’une enveloppe de 350 millions DA a été consacrée à la concrétisation de la nouvelle unité de conditionnement du ciment, d’une capacité de 380 tonnes/jour et dont l’entrée en service est prévue en février prochain.
Une fois opérationnels, ces investissements généreront un total de 150 emplois directs et 200 autres indirects, au profit notamment de la main d’£uvre locale, a-t-il souligné.
D’autres investissements relevant de l’EPMC sont attendus dans la wilaya, à l’instar d’une usine à Tamanrasset de charpente métallique d’une capacité de 2.500 tonnes/an (extensible à 4.000 tonnes/an), en plus de deux concasseurs, à In-Salah et Tamanrasset (180 tonnes d’agrégats chacune) et deux unités de production de béton armé (Tamanrasset et In-Salah), selon la même source.
De nouveaux équipements et matériels, véhicules, engins, machines, ont été acquis, pour un investissement global de 1,5 milliard DA, afin d’améliorer les capacités de production de l’entreprise, a ajouté M.Benyekkène.
Les effectifs à l’EPMC ont été augmenté, avec l »‘acquisition de ces nouveaux équipements, à 800 travailleurs, sachant qu’ils devront ensuite s’accroitre à 1.000 travailleurs avant la fin de l’année en cours et à 1.300 travailleurs au premier semestre de 2015, a-t-il poursuivi.
Dans l’objectif d’améliorer les aptitudes professionnelles de 400 travailleurs de l’entreprise, au moins 80 d’entre eux ont déjà bénéficié de cycles de formation au niveau des Centres de formation professionnelle et d’apprentissage CFPA implantés à Tamanrasset et In-Salah.

Source Maghrebemergent

Belgique: L’isolation à base de chanvre et de chaux

L’entreprise IsoHemp, à Fernelmont, mise sur un nouveau matériau inédit en Belgique

Dans la gamme des matériaux de construction qui visent une isolation performante alliée à un respect de l’environnement ainsi qu’un cadre de vie sain, les innovations apparaissent ici et là, notamment en province namuroise. Voici quelques semaines, le groupe Nonet présentait son projet de reprise de la briqueterie de Wanlin avec un chaîne de production de brique crue. Cette fois, c’est dans la zone d’activité de Noville-les-Bois, à Fernelmont, qu’une entreprise présente une première en Belgique : des blocs isolants naturels et durables à base de chaux et de chanvre. Autrement dit à base de produits locaux et recyclables à 100 %.
Ces blocs sont confectionnés par la jeune PME IsoHemp, née d’une rencontre entre deux étudiants en fin de cycle à l’UCL. Voici deux ans, Olivier Beghin, devenu ingénieur de gestion, et Jean-Baptiste de Mahieu, ingénieur civil, imaginaient une entreprise innovante. « Le regard de nos proches et de nos professeurs était un peu dubitatif. Cette idée qui avait germé dans les murs de l’université n’était encore qu’un projet. Et pourtant, deux ans et demi plus tard, l’usine de production de blocs de chanvre d’IsoHemp est officiellement inaugurée. L’entreprise emploie d’ores et déjà 7 personnes et affiche un chiffre d’affaires de 500.000 euros », annonce Olivier Beghin, l’administrateur délégué.
Selon Innovatech, la structure qui a accompagné la création de la PME fernelmontoise, « cette innovation intervient dans un secteur particulièrement dynamique, celui de l’isolation, qui connaît une croissance annuelle de 7 à 14 % et qui génère un chiffre d’affaires estimé à 600 millions d’euros. Motivation du lancement de l’entreprise : le bloc de chanvre est un produit très performant mais il n’existait encore aucun producteur belge. L’unique entreprise capable de produire des blocs similaires était installée en France, à plus de 1.000 km de Namur. Cela aurait été une aberration écologique et économique d’importer ce type de produit en Belgique notamment d’un point de vue logistique : les coûts liés au transport de marchandise sont, et resteront, toujours importants ».
Le bloc IsoHemp, que l’on retrouve chez une quarantaine de distributeurs en Belgique, est entré dans la liste PEB et bénéficie donc de primes. La production actuelle est de 1.000 blocs par jour, mais pourrait être multipliée par 2,5 sous peu.
Source Le Soir  par LUC SCHARÈS

05/11/2014

NORD - Briqueterie de Molinghem: À l’ombre du bois Ratelet, une carrière de sable demande à s’agrandir

Dans le bois Ratelet se cache une carrière de sable et d’argile. La Briqueterie de Molinghem l’exploite depuis des années en toute discrétion. Elle vient de reboiser une parcelle et souhaite s’attaquer à une autre pour pouvoir poursuivre son activité. Une enquête publique est ouverte. Prochaine permanence du commissaire-enquêteur, le 30 octobre à la mairie de Mazinghem.
Quand on ne trouve plus d’or sur un terrain, on va voir juste à côté. Le principe est le même pour la Briqueterie de Molinghem, mais avec le sable caché sous les arbres du bois Ratelet. Pour fouiller la parcelle voisine de celle qui est actuellement explorée, l’entreprise a besoin de passer par la case enquête publique. Jusqu’au 17 novembre, les habitants des communes situées dans un rayon de trois kilomètres peuvent donc s’informer sur le projet et faire des remarques. Elles conditionneront l’autorisation d’extension et de poursuite de l’activité.
Qui dit carrière, dit risques de pollution. De l’air, avec la poussière et le bruit des engins, de l’eau... D’où l’enquête publique. Mais la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement a déjà mis son nez dans le dossier. Et ses conclusions sont bonnes. La maison la plus proche est située à plusieurs centaines de mètres de là. Des champs, on ne voit même pas la carrière, de la route non plus. « L’exploitation ne porte pas atteinte à la qualité de la ressource en eau potable et n’accentue pas les phénomènes d’inondations. » La poussière et le bruit seront limités. D’ailleurs cette carrière, annexe à celle de Rombly-Quernes, n’est exploitée qu’une cinquantaine de jours par an. Si les camions (en moyenne 2,7 par jour) salissent la route, l’entreprise s’engage à nettoyer.
Des arbres vont devoir être coupés, mais la Briqueterie a l’obligation « de remettre en état le site et donc de replanter » des espèces locales, ce qu’elle a déjà fait sur les parcelles exploitées précédemment, précise Jean-François Bloquiau, le commissaire enquêteur. Le projet ne déchaînant pas les foules – quand il s’agit d’éoliennes, d’autoroutes, d’aéroports, les commissaires-enquêteurs sont parfois accueillis par des manifestants – il a eu le temps de potasser. Une chose l’a marqué : l’histoire des nids d’hirondelles. Pour les protéger, « ils n’exploitent pas la carrière en période de nidification. C’est la première fois que je vois ça... » Cette enquête aura eu le mérite de révéler une bonne pratique. Et de percer l’épaisseur du bois Ratelet.
Pour en savoir plus sans l’aide de personne
Le projet de la Briqueterie, les observations de la direction régionale de l’environnement, les études d’impact, etc... sont à la disposition des habitants de Mazinghem, Lambres, Norrent-Fontes, Aire, Isbergues, Ham, Rombly, Quernes, Witternesse et Saint-Hilaire-Cottes jusqu’au 17 novembre. Ils peuvent le consulter dans leur mairie et formuler leurs remarques.
Même si le projet est expliqué de manière claire et compréhensible au commun des mortels, il est difficile de s’y retrouver au milieu de la masse de documents. Le commissaire-enqêteur est là pour éclairer les habitants. Il sera à la mairie de Mazinghem le 30 octobre, de 14 h à 17 h ; le 8 et le 17 novembre, de 9 h à 12 h.
C’est quoi ce sable ?
On aurait bien aimé que la direction de la Briqueterie nous raconte comment l’entreprise fonctionne, ce que le sable et l’argile extraits ont de particulier, à quoi ils servent. Mais ça ne les « intéressait pas pour l’instant »... En gros, ils préfèrent rester discrets pendant l’enquête publique, pour se mettre à l’abri de toute éventuelle critique.
Alors que les analyses et avis vont dans leur sens, ils donnent l’impression de s’en faire une montagne. C’est vrai, les procédures administratives sont lourdes. Monter un dossier prend du temps. Les délais sont longs...
C’est vrai, on est libre de répondre ou non à la presse. Mais puisque l’information est publique, on a décidé de la relayer. Et ce sable alors ? « Apparemment, il est assez rare, donc recherché. Il est notamment destiné au marché industriel de la terre cuite, pour les travaux d’étanchéité... », explique Jean-François Bloquiau.
Source La Voix du Nord par Cécile Rubichon

ITE pour résidences neuves de style normand à Deauville

La ville de Deauville crée un nouveau quartier résidentiel sur la Presqu'île de la Touques, située entre le centre-ville et la mer, en y conduisant un plan d'aménagement urbain de grande ampleur, afin de créer un nouveau coeur de ville « Deauville Presqu'île ». Le maître d'ouvrage Faubourg Immobilier et le cabinet d'architecture Urbi & Orbi réalisent dans ce nouveau quartier un programme d'envergure :167 logements en 3 phases. Ces habitations de standing en zone protégée, doivent à la fois s'inscrire dans l'architecture emblématique d'inspiration normande et haussmannienne de la ville de Deauville et correspondre aux exigences techniques des bâtiments modernes. Une Isolation Thermique par l'Extérieur a été choisie avec l'utilisation de matériaux très spécifiques de par leurs qualités thermiques, leur harmonisation et la technicité de leur mise en oeuvre. L'agence de Normandie de l'entreprise MARTEAU, spécialiste du traitement technique des façades, a été chargée de l'exécution.
Les priorités techniques de ce chantier ont été la lutte contre tout pont thermique, le respect des normes incendies et le traitement performant des détails de liaison entre les matériaux utilisés. Les impératifs esthétiques liés au style du bâtiment (corniches décoratives soulignant les étages, chainages d'angle démarquant les façades, encadrements de baies, surfaces en briques de terre cuite) ont engendré des contraintes techniques inédites et de nombreux points singuliers pour lesquels l'entreprise MARTEAU a apporté des solutions, en collaboration avec la maitrise d'oeuvre d'exécution, la société SEQUABAT.
Sur la résidence de l'Horloge, les travaux de façades ont débuté mi- décembre 2013 (ceinturage des bâtiments par les échafaudages - 3350 m2) pour se terminer mi-juin 2014. 2200 m2 de façade ont été traités sur une durée 5 mois.
Les savoir-faire développés sur la résidence de l'Horloge sont aujourd'hui utilisés pour la réalisation des façades d'une deuxième résidence : La résidence de la Touques (lot o). D'architecture beaucoup moins imposante que la résidence de l'Horloge, la résidence de la Touques est également intéressante par ses particularités techniques et son esprit "maison de ville". Le maître d'oeuvre a choisi comme matériaux, le colombage et la brique qui signent l'architecture typiquement normande. L'intervention a débuté début octobre 2014. Son achèvement est prévu fin janvier 2015.

Source Batijournal

04/11/2014

Une façade en briques joue avec le relief grâce au BIM

Fin janvier 2015 sera livrée à Beauvais la Maison de la Solidarité et des Familles du quartier Saint-Jean. Initiée par le Conseil Général de L’Oise, elle a pour vocation d’aider et d’orienter les habitants du quartier dans le domaine social et médico-social.
Ni monumental, ni imposant, le bâtiment de deux niveaux se distingue cependant des logements voisins par le mouvement de ses façades et leur matière. « Le mouvement, c’est celui des plans de façades de l’étage qui divergent depuis le centre, au dessus de l’entrée, et qui, par ce recul, atténuent la monumentalité du mur », décrit Hervé Ellena, de l’agence EllenaMehl Architectes.
La matière, c’est la brique qui habille totalement l’édifice. Un habile mouvement dans la pose et la superposition des briques fait apparaître un motif de tissage en losanges sur la façade.
Le projet, qui totalise 1 127 m² de SHON pour un budget de 1,805 million d’euros HT (compris VRD et paysage), a fait l’objet d’un concours de maîtrise d’œuvre mi-2012, remporté par l’agence EllenaMehl en novembre 2012.
Le motif procède d'un double mouvement : débord des briques d'une part, rotation des briques d'autre part. Le bâtiment de deux niveaux est intégralement enveloppé d’un mur manteau en briques. Le mouvement dans la pose et la superposition des briques fait apparaître un motif de tissage en losange sur la façade. Dans le modèle BIM 3D, des couleurs permettent d’identifier les différentes poses de briques. Les poseurs ont monté chaque portion de mur suivant le calepinage coloré.
Les architectes d’un bâtiment public de Beauvais ont conçu le calepinage de sa façade singulière en briques, animée de reliefs en losange, grâce au recours à la maquette numérique 3D qui a également accompagné l’entreprise de pose.
Mur manteau
Dès le concours, l’agence d’Hervé Ellena et Stéphanie Mehl a proposé une façade en briques avec isolation par l’extérieur, selon la technique du mur manteau, en suggérant d’animer la façade avec un motif « tissé » matérialisé par le mouvement des briques.
« Avec un budget assez serré, la proposition de développer un mur manteau en briques pour l’ensemble du projet, y compris le mur de clôture, relevait de la gageure », admet Hervé Ellena. Le budget initial estimé pour le mur en briques se situait autour de 250 euros/m2, compris isolant et échafaudages, pour une surface d’environ 600 m2.
« Nous voulions utiliser une brique simple – de préférence moulée mécaniquement – pour garantir l’expression du motif dont la subtilité pourrait disparaître avec une matière terre cuite trop expressive », explique Hervé Ellena qui note également que les briques moulées main présentent non seulement des variations de taille potentiellement problématique pour une pose non conventionnelle… et qu’elles sont aussi plus chères !
Objet virtuel BIM
« Afin de permettre au motif d’émerger et d’évoluer nous avons créé, dès la phase conception de l’esquisse du concours un « objet virtuel » BIM pour modéliser le motif de briques », détaille l’architecte. Cet objet informatique paramétrique, c’est-à-dire modifiable à l’aide de paramètres à saisir, a été développé par l’agence spécifiquement pour le projet.
« Sur la base de plusieurs matrices mathématiques de dimension paramétrable, il nous a été possible de construire une portion de mur en briques pouvant être répétée en longueur et en hauteur, complète Hervé Ellena. Nous avons créé un motif « bouclé ». »
La matrice a été transposée sur un quadrillage papier pour faciliter la mise au point du motif final, puis les paramètres ont été ressaisis dans l’objet brique.
L’effort initial consacré au développement de l’objet paramétrique a permis de développer parallèlement et quasi indépendamment le projet architectural et le projet du motif, chacun pouvant évoluer séparément.
38 000 briques
Un aspect essentiel dans la mise en œuvre du mur manteau en briques est l’importance du calepinage : idéalement on ne devrait mettre en œuvre que des briques entière ou des demi-briques. Il faut donc pouvoir placer les ouvertures dans la trame imposée par les briques. Cette exigence amenait à dessiner toutes les briques du bâtiment, soit près de 38 000 !
En créant un morceau de mur briques virtuel – répétitif – on pouvait donc maîtriser simultanément la problématique de mise au point du projet en phase concours, le calepinage et la recherche du motif.
Le motif mis au point comprenait sept mouvements de briques différents, en plus de la pose courante plane.
Code couleur
Une fois le concours gagné, le projet a progressivement été affiné dans le cadre courant des phases d’études. L’objet « mur briques » a permis de maintenir la cohérence totale du projet entre plan et façades. A toutes les phases, le projet était modélisé sur un unique fichier cohérent permettant d’obtenir le plan, les façades ou des vues 3D.
Les briques existant dans divers formats, selon les fabricants et selon leur provenance, il était possible de changer toute la façade sans avoir à tout redessiner en modifiant seulement quelques paramètres numériques dans le BIM: taille de la brique, dimension du joint, etc…
« Pour la phase de consultation des entreprises, nous souhaitions que les documents graphiques permettent d’appréhender la spécificité de mise en œuvre des briques, avec une approche didactique évidente, sans toutefois « effrayer » les entreprises, souligne Hervé Ellena. Nous avons donc développé une représentation en « fausses couleurs » permettant d’identifier les différentes poses. Un plan de calepinage intégral de toutes les façades, clair et accessible. Nous avons ainsi fait évoluer l’objet brique en ajoutant dans son « code » la mise en couleur selon la pose de la brique ». Cette opération s’est effectuée sans avoir à replacer toutes les briques dans le projet.
Phase chantier
Avec l’entreprise désignée, Fac’ouest à Rouen, nous avons finalisé le choix de la brique : couleur, mais surtout dimensions de la brique et des joints.
Le changement de dimension de la brique a fait l’objet d’une actualisation des façades quasi instantanée, en modifiant les paramètres de la brique de base. Une brique plus haute à été retenue (65 mm au lieu de 54 mm). La dimension du joint (pose à joint vif) a également été ajustée « en temps réel ».
La méthode de pose mise au point par l’entreprise consiste à dessiner sur chaque brique une ligne de pose correspondant au plan de référence du mur, à l’aide de gabarits en bois colorés de la même couleur que celle du calepinage.
Deux prototypes ont été nécessaires à la mise au point de la technique de pose et à la compréhension par les équipes de l’entreprise. Les différentes portions de façades ont été isolées pour les poseurs, qui ont pu ainsi monter chacune des portions en suivant le calepinage « coloré ».
Conclusion des architectes : « le BIM n’est pas qu’un outil au service de la productivité, il peut aussi s’inscrire dans le processus créatif de l’architecte en permettant de matérialiser une idée et de la faire vivre tout au long de la mise au point du projet pour la porter jusqu’à sa réalisation. »
Source LE MONITEUR.FR

03/11/2014

REVEL: Les salariés de l'ancienne briqueterie FONTES (Pousseur Réfractaires) reprennent le travail le Lundi 03 Novembre

Les fours de l'ancienne briqueterie Fontès seront rallumés dès vendredi afin de permettre aux 27 salariés du site de Revel de reprendre le travail dès lundi matin.Les fours de l'ancienne briqueterie Fontès seront rallumés dès vendredi afin de permettre aux 27 salariés du site de Revel de reprendre le travail dès lundi matin.
C’est une annonce aux allures de rayon de soleil dans la période difficile que traversent les salariés de l’ancienne briqueterie Fontès à Revel, passée depuis 2013 sous le pavillon de l’entreprise Pousseur Refractories.
« Il y a quatre jours, cette entreprise a eu une commande de 9 000 tonnes en provenance de Bahreïn. Cela devrait permettre de continuer l’exploitation durant un certain nombre de mois », a annoncé mercredi soir le maire de Revel, Alain Chatillon, au moment de répondre à une question posée sur le sujet par l’élue revéloise d’opposition, Sylvie Balestan.
Pour rappel, l’entreprise Pousseur Refractories est placée en redressement judiciaire depuis le 18 septembre. Mi-octobre, les fours de la briqueterie avaient été éteints et seuls quelques ouvriers étaient encore présents sur le site ces derniers jours pour effectuer des travaux de maintenance, dans l’attente du verdict de l’administrateur judiciaire qui doit tomber le 20 novembre.
Les 27 salariés du site seront au travail dès lundi 3 novembre
Lors de son intervention en conseil communautaire, le maire de Revel a annoncé que suite à cette commande la réouverture du site était prévue dans quinze jours. En réalité, c’est dès ce lundi 3 novembre que les 27 salariés du site retrouveront leur poste de travail.
« Nous allons rallumer les fours ce vendredi pour que l’ensemble des salariés du site puissent être au travail dès lundi », confirme Yves Darribes, délégué syndical CGT du site Revel.
Ce dernier précise par ailleurs que cette commande qui se chiffre plus précisément à 8 500 tonnes de briques réfractaires provient de l’un des clients habituels de l’entreprise revéloise.
Alain Chatillon : « Tous les feux ne sont pas au vert »
Malgré cette bonne nouvelle et alors que les délégués syndicaux des différents sites seront réunis en début de semaine dans le Nord de la France pour une réunion avec l’administrateur judiciaire, la question de l’avenir du site revélois et de ses 27 salariés reste toujours en suspens.
« J’ai contacté un certain nombre de groupes intéressants afin qu’ils puissent faire des propositions. J’ai aussi créé une équipe qui depuis trois semaines travaille pied à pied, dans le silence, pour essayer de trouver des solutions intelligentes. Mais je ne peux pas vous en dire plus. Et il ne m’appartient de toute façon pas d’aller plus loin puisqu’il y a un administrateur judiciaire et que c’est à lui que revient le devoir de s’occuper de cette entreprise », a indiqué Alain Chatillon, mercredi soir, en répétant son appel à la discrétion dans ce dossier pour ne pas brouiller les négociations en cours.
Cependant, le maire de Revel n’a pas caché que la partie s’annonçait difficile à gagner : « Je n’ai pas la capacité à sauver une entreprise si elle est en difficulté ou vraiment en difficulté et si deuxièmement le marché est un marché difficile. Les grands aluminiers qui avaient des sites importants en France ont malheureusement disparu depuis quelques années. Aujourd’hui, ces aluminiers sont concentrés en Chine, en Afrique du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Et pour parler de la Chine où se trouvait l’un des gros clients de Fontès, la problématique vient du fait que l’on trouve en Inde les mêmes produits que ceux fabriqués par Fontès à un prix 50% plus bas. Et Fontès n’est d’ailleurs pas le seul dans ce cas… Par ailleurs la carrière de Vaudreuille est une carrière dont la ressource est limitée dans le temps donc tous les paramètres ne sont pas au vert. Ceci dit l’investissement réalisé au cours des dernières années est correct et peut être amélioré. Mais plus on va améliorer la productivité, plus on va réduire le personnel… »
Source la Voix du Midi Lauragais par Paul Halbedel