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17/04/2023

Étanchéité à l'air de l'enveloppe du bâtiment: Edilians devient distributeur officiel de la gamme DUPONT sur le marché français pour les écrans de sous-toiture DUPONTTM TYVEK® et pare-vapeurs AIRGUARD

Créateur de solutions toiture innovantes, EDILIANS s’attache depuis toujours à proposer des produits performants afin de protéger durablement l’habitat. En témoignent sa large gamme d’isolation et d’étanchéité à l’air et son offre solaire complète. Aujourd’hui, l’acteur reconnu sur le marché de la couverture illustre une nouvelle fois cet engagement en devenant le distributeur officiel des membranes respirantes DuPontTM Tyvek®.

DUPONTTM TYVEK®, UNE TECHNOLOGIE UNIQUE…

Inventé et fabriqué par DuPont, DuPontTM Tyvek® est un matériau non tissé qui s’est imposé depuis près de 60 ans dans de nombreux secteurs industriels aussi divers que les vêtements de protection et le bâtiment.

Résultat d’une technologie de production exclusive, il est constitué de millions de microfibres de polyéthylène haute densité (HDPE), thermoliées entre elles de manière aléatoire et omnidirectionnelle par le procédé de filage éclair. C’est ce dernier qui lui permet d’offrir une couche fonctionnelle unique aux propriétés exceptionnelles.

…AU SERVICE DE PERFORMANCES INÉGALÉES

La performance reconnue du matériau DuPontTM Tyvek® réside dans sa conception et dans ses qualités intrinsèques qui lui confèrent une longévité et une durabilité inaltérables dans le temps parmi lesquelles :

  • ses propriétés d’étanchéité à l’eau grâce à sa structure respirante toujours perméable à la vapeur d’eau et à son excellente imperméabilité. Barrière efficace contre les infiltrations d’eau (pluie, neige), les écrans de sous-toiture DuPontTM Tyvek® évitent la formation de condensation et empêchent l’humidité de pénétrer dans l’isolant sous le toit, y compris dans des conditions climatiques extrêmes,
  • sa robustesse à toute épreuve. Au-delà de sa haute résistance mécanique (perforation, déchirure, abrasion), DuPontTM Tyvek® bénéficie d’une excellente résistance aux UV et à la chaleur (jusqu’à des températures de 100°C), principaux facteurs affectant l’efficacité des écrans de sous-toiture,
  • sa grande légèreté et flexibilité qui facilitent non seulement son transport sur les chantiers mais garantissent aussi une rapidité de mise en œuvre. Autant d’atouts qui en font un écran de sous-toiture révolutionnaire et amène aujourd’hui EDILIANS à se voir confier la distribution des membranes DuPontTM Tyvek® en France.

UNE OFFRE EDILIANS ENCORE + COMPLÈTE POUR UNE PROTECTION TOUJOURS + DURABLE

En devenant distributeur des produits techniques DuPontTM Tyvek® alliant qualité et durabilité, EDILIANS étoffe ainsi sa gamme étanchéité à l’air avec :

  • 3 écrans de sous-toiture respirants HPV (Hautement Perméable à la Vapeur d’eau) qui permettent une régulation optimale de l’humidité et minimisent ainsi le risque de condensation. Parmi eux, citons le Tyvek® Toiture 90 qui se compose d’une membrane fonctionnelle en polyéthylène Haute Densité renforcée par une couche de polypropylène. Avec ou sans bande adhésive intégrée pour une étanchéité au vent garantie, Il se pose directement tendu sur les chevrons avec un entraxe maximum de 90 cm, sur l’isolation ou un platelage. Bénéficiant de la marque de certification QB du CSTB (classé E1-Sd1-Tr3), il dispose d’une grande résistance mécanique à la traction ainsi qu’à la déchirure au clou,
  • 4 pare-pluie HPV parmi lesquels le Tyvek® FireCurb avec retardateur de flammes (réaction au feu B-s1, d0). Auto-extinguible, il associe une couche en PEHD à un revêtement ignifuge. Intégrant toutes les caractéristiques bien connues du Tyvek® (imperméable au vent et à l’eau, souple, durable…), il se distingue par son poids très léger (65g/m2) qui facilite grandement sa pose en façade,
  • 5 pare-vapeur dont l’Airguard A2 FR, système complet composé d’un stratifié en filet de fibre de verre avec feuille d’aluminium laquée et d’une bande adhésive. Ignifuge, l’ensemble est classé au feu A2-s1-d0 autorisant ainsi son installation dans tous types de bâtiments. Outre des performances exceptionnelles d’étanchéité à l’air et de participer à l’amélioration de l’isolation thermique, il offre une haute résistance à la vapeur d’eau en limitant la condensation interstitielle, ce qui le rend particulièrement adapté pour des applications où il y a un taux élevé d’humidité (piscines…).

Tous possèdent une résistance aux intempéries de 4 mois, testée en conditions réelles par un laboratoire indépendant accrédité* qui atteste que les solutions DuPontTM Tyvek® restent fonctionnelles bien plus longtemps et ce, quelles que soient les conditions météorologiques. Raison pour laquelle elles bénéficient de niveaux de garantie bien supérieurs à la décennale (15 ou 25 ans selon les produits). 

Un véritable gage de sérénité pour les partenaires couvreurs d’EDILIANS et de longévité pour leurs clients quant à l’étanchéité absolue à l’eau de la toiture et des murs de leur bâtiment !

*SP Technical Research Institute of Sweden

Source BatiPresse

 


Prix des matériaux de construction : la pression monte sur les fournisseurs

Début 2023, le gouvernement pensait avoir trouvé une solution pour l'amélioration de la prévisibilité des prix sur les marchés publics et privés du BTP. L'exécutif avait alors promis pour avril un indicateur de l'Insee portant sur les coûts de production des matériaux. Sauf qu'à date, le compte n'y est pas. Des industriels se sont-ils fait tirer l'oreille ? Les producteurs de matériaux ont-ils joué le jeu ? Ne sont-ils qu'un maillon de la chaîne ? 

L'Association française des industries des produits de construction (AIMCC) représente 7.000 entreprises. 430.000 emplois, 45 milliards d'euros de chiffre d'affaires, et regroupe les syndicats et fédérations d'industriels.

L'Association française des industries des produits de construction (AIMCC) représente 7.000 entreprises. 430.000 emplois, 45 milliards d'euros de chiffre d'affaires, et regroupe les syndicats et fédérations d'industriels. (Crédits : C.A.)

Alors que les prix des matériaux s'étaient envolés du fait de la reprise de la demande, au lendemain du pic de la Covid fin 2020 jusqu'à l'été 2022 inclus, avant de connaître un recul rapide, la crise énergétique recrée de l'inflation sur ce poste de dépenses-clés du BTP.

Le coût des produits céramiques, du verre, des produits issus du béton « accélère nettement » depuis début 2023, a témoigné le président de la Fédération française du bâtiment (FFB) lors d'une conférence de presse ce mercredi 12 avril. Rien que le béton prêt à l'emploi affiche une hausse de 17,2% sur les deux premiers mois de l'année, a illustré Olivier Salleron.

Source La Tribune par César Armand

16/04/2023

UK: York Handmade investit dans les nouvelles technologies

La nouvelle ligne sera opérationnelle dès le mois de mars et permettra à l'entreprise britannique de produire deux nouveaux types de produits.

York Handmade Brick Company a investi 1,5 million de livres sterling dans de toutes nouvelles machines qui transformeront la façon dont l'entreprise fabrique des briques. La nouvelle ligne de fabrication sera opérationnelle à partir de mars 2023 et permettra à l'entreprise de produire trois types de briques différents : le style fait main, tel qu'il est produit actuellement, les briques frappées à l'eau et les briques pressées. Les briques frappées à l'eau sont actuellement très populaires à Londres et sont principalement importées car la production locale est insuffisante pour répondre à la demande.

« Au fil des ans, nous avons entrepris d'importantes améliorations technologiques, aboutissant à ce dernier projet qui accélérera la production et facilitera la production de deux nouveaux produits », a commenté David Armitage, président de York Handmade, qui célèbre cette année son 35e anniversaire. "Plus généralement, cet investissement nous permettra de fabriquer des briques de haute qualité fabriquées au Royaume-Uni pendant de nombreuses années."

Cet investissement intervient dans le sillage d'une année exceptionnelle pour York Handmade Brick, qui a abouti à la fourniture des briques pour la nouvelle bibliothèque lauréate du prix RIBA Stirling 2022 au Magdalene College de Cambridge, la plus haute distinction britannique en architecture.

Source CeramicWorldWeb

14/04/2023

La Maison de la brique de Saint-Martin-d’Aubigny est à nouveau ouverte

La Maison de la brique de Saint-Martin-d’Aubigny est une ancienne briqueterie du XIXe siècle, transformée en musée. En plus des visites, de nombreuses animations y sont proposées dès les vacances de Pâques.

En cette année 2023, une nouvelle médiatrice culturelle accueille les visiteurs à la Maison de la brique de Saint-Martin-d’Aubigny (Manche). Diplômée d’une licence d’histoire, Adèle Gramont prépare une licence professionnelle Métiers du tourisme. Elle assurera les visites guidées qui ont lieu tous les dimanches à 15 h, sauf événement particulier. Il est aussi possible de découvrir l’ancienne briqueterie en visite libre ou en suivant un parcours interactif sur tablette ou smartphone. Pour les plus jeunes,  un livret jeux est disponible gratuitement à l’entrée,  ​précise Adèle Gramont.

La visite permet de découvrir les différentes étapes de la fabrication d’une brique ainsi que l’histoire du métier de briquetier et l’utilisation de la brique en Normandie.

Des énigmes à résoudre…

En dehors des visites, le musée propose un programme varié d’animations pour tous les âges. Dès les vacances de Pâques et en juillet et août, petits et grands pourront découvrir le monde de l’argile à travers de multiples ateliers : Lego, fabrication d’une mini-brique, chasse au trésor, création d’un herbier, modelage végétal…

La saison sera marquée par plusieurs événements. Une chasse au trésor de Pâques se déroulera samedi 8 et dimanche 9 avril.  Le briquetier a décidé de donner son œuf magique. Mais il faudra résoudre un certain nombre d’énigmes pour le trouver… 

Plusieurs rendez-vous programmés​

Samedi 13 mai, dans le cadre de la Nuit des musées, une enquête pour élucider un meurtre se déroulera à la torche (gratuit). Le 28 juin et 22 juillet, la céramiste Caroline Carnaille animera un atelier de modelage avec cuisson des poteries au Raku, une technique japonaise (payant). Samedi 24 et dimanche 25 juin,  la Maison de la brique participera aux Journées du patrimoine de pays et des moulins avec une ouverture en continu, des ateliers de mini-briques et des visites guidées. 

​Il en sera de même pour les Journées européennes du patrimoine les 16 et 17 septembre. Et comme l’an passé, il y aura un week-end spécial Halloween les 28 et 29 octobre.

Musée de la Maison de la brique, 3, La Briqueterie. Ouvert, hors vacances scolaires, le dimanche, de 14 h 30 à 18 h 30 ; du 15 avril au 2 mai, les mercredis, samedis et dimanches, de 14 h 30 à 18 h 30 ; en juillet et en août, tous les après-midi, sauf le mardi. Tarifs : 3 € adultes, 1 € enfant de 8 à 12 ans. Inscriptions aux événements et ateliers au 02 33 07 61 95 (aux horaires d’ouverture du musée) ou 02 33 07 73 92 (mairie) et par courriel à : mairie-st-martin-daubigny@wanadoo.fr

Source Ouest France


13/04/2023

UK: Michelmersh acquiert FabSpeed

Cette acquisition renforce les programmes de développement durable du groupe et répond à la demande croissante de composants préfabriqués complexes et hautement personnalisables.

FabSpeed, l'un des plus grands fabricants de briques du Royaume-Uni, a été acquis par Michelmersh pour compléter le portefeuille croissant de produits et services haut de gamme du Groupe avec son offre de construction hors site.

L'opération soutient la philosophie du groupe axée sur la durabilité et répond à la demande croissante des architectes, ingénieurs et constructeurs de maisons qui exigent des assemblages de la plus haute qualité pour atteindre des délais de construction accélérés.

Formé en 2020 par la fusion de LiteSpeed et Fab-Lite, qui ont tous deux plus de 25 ans d'expérience, FabSpeed a gagné la confiance des plus grands promoteurs immobiliers du pays grâce à sa large gamme de produits et services. L'entreprise a longtemps été considérée comme un pionnier des solutions préfabriquées pour l'industrie de la construction moderne utilisant des technologies de pointe de qualité. FabSpeed propose une collection de systèmes de revêtement en briques à faible impact environnemental pour le secteur résidentiel, commercial et éducatif, tels que Pro-Clad et Pro-Steel.

Frank Hanna, PDG de Michelmersh, a déclaré : « L'acquisition de FabSpeed créera des synergies stratégiques en termes de portefeuille de produits, de clientèle et de canaux de distribution, renforçant ainsi la compétitivité de Michelmersh sur le marché britannique.

Source CeramicWorldWeb

12/04/2023

Retraites : une 12e journée de mobilisation le jeudi 13 avril à l’appel de l’intersyndicale

L’intersyndicale a appelé à une 12e journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites jeudi prochain, à la veille de la décision très attendue du Conseil constitutionnel.

Ce sera la douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. L’intersyndicale a appelé ce jeudi à des grèves et des manifestations le 13 avril, à la veille de la décision très attendue du Conseil constitutionnel.

« Près de 2 millions » de personnes ont manifesté jeudi dans toute la France lors de la 11e journée d’action, selon le décompte de l’intersyndicale, tandis que le ministère de l’Intérieur en a recensé 570 000, une mobilisation en reflux par rapport à la précédente journée le 28 mars.

...

« Entretenir la flamme »

Mais comme depuis le 10 janvier et la présentation de la réforme, le plus gros blocage est surtout à rechercher entre exécutif et syndicats. Après une rencontre qui a tourné court mercredi à Matignon, la cheffe du gouvernement a affirmé qu’elle n’envisageait « pas d’avancer sans les partenaires sociaux ».

La réciproque est moins vraie. Pour Sophie Binet, le gouvernement est « bunkerisé » et sa « capacité à diriger le pays est remise en cause ».

« Ne rien lâcher après la décision du Conseil constitutionnel… mais comment ? »

De son côté, l’entourage du président de la République, en déplacement en Chine jusqu’à samedi, a rejeté la responsabilité de l’échec du dialogue sur les syndicats, et notamment la CFDT qui n’a pas « voulu entrer dans un compromis ».

Les syndicats se réuniront à nouveau après la décision du Conseil constitutionnel le 14 avril. Laurent Berger a dit espérer que les Sages censurent « l’ensemble de la loi ». À défaut, a estimé le numéro un de la FSU Benoît Teste ce jeudi, un feu vert à la procédure de référendum d’initiative partagée (RIP) sur les retraites « peut nous permettre d’entretenir la flamme ».

Source Le Parisien

11/04/2023

UK: Forterra nomme un nouveau PDG

Depuis le 3 avril, Neil Ash est officiellement le nouveau PDG de Forterra, le briquetier britannique coté à la Bourse de Londres.

Ash est un leader à succès avec près de 3 décennies d'expérience dans le secteur des matériaux de construction, dont une partie chez le fabricant belge Etex où il a dirigé la division Building Performance.

Son expérience comprend 15 ans chez Lafarge, où il a occupé de nombreux postes, dont celui de vice-président du développement et des ventes internationales et de directeur commercial Royaume-Uni et Irlande de Lafarge Plasterboard. Pendant son séjour chez Etex, il a supervisé d'importants projets d'investissement et d'importantes acquisitions, et a développé une approche commerciale qui a généré une forte croissance du chiffre d'affaires.

Avant de quitter le groupe au deuxième trimestre 2023, le PDG sortant Stephen Harrison travaillera en étroite collaboration avec Ash pour assurer une transition ordonnée.

Le nouveau PDG devra faire face à un environnement dynamique et rapide avec la nouvelle usine de Desford récemment opérationnelle et l'usine de Wilnecote qui devrait entrer en service au quatrième trimestre 2023. La société a également approuvé un investissement de 12 millions de livres sterling dans une nouvelle production de plaquettes de parement. ligne dont la mise en service est prévue au premier semestre 2024.

Le fabricant basé à Northampton a affiché d'excellents résultats financiers en 2022, dont des revenus de 455,5 millions de livres sterling, en hausse de 23 % par rapport aux 370,4 millions de livres sterling de l'année précédente, et un EBITDA de 91,5 millions de livres sterling (+ 19,6 %).

Source CeramicWorldWeb

10/04/2023

Leader français de la tuile terre cuite, EDILIANS crée des solutions toitures innovantes au cœur de l’éco-habitat. Alexis Langlois, nouveau Directeur Général d’Edilians.

Le groupe EDILIANS s’est constitué à travers des marques souvent leaders sur leurs marchés et riches de plus de 200 ans d’histoire ce qui leur confèrent une parfaite connaissance de leurs territoires et la capacité de proposer des produits et services de haute qualité à leurs clients. EDILIANS se compose de 14 sites industriels en France ainsi que de 3 entités sur la péninsule ibérique (TEJAS BORJA et LA ESCANDELLA en Espagne / UMBELINO MONTEIRO au Portugal).

A 55 ans, Alexis Langlois vient de prendre la Direction Générale du Groupe Edilians afin de renforcer son positionnement d’acteur européen industriel de référence dans la construction et la rénovation de l’enveloppe du bâtiment. A la tête du comité de direction, Alexis Langlois a la responsabilité de l’ensemble des activités opérationnelles du Groupe depuis le 3 avril, date de prise officielle de ses fonctions.

Diplômé d’H.E.C. Paris, il bénéficie d’une solide expérience de plus de 30 ans dans l’industrie des matériaux de construction à l’international. En 1992, il débute sa carrière chez Lafarge où il occupe ensuite différentes fonctions. Il a notamment dirigé l’ensemble des activités Lafarge au Brésil, des activités en Amérique du Nord et piloté l’intégration d’une fusion d’ampleur en Afrique du Nord tant au niveau de l’organisation que des ressources humaines.

« Je suis très heureux de rejoindre le leader français de la couverture en terre cuite et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle afin de continuer, aux côtés de Pascal Casanova, à poursuivre le développement du Groupe EDILIANS et à asseoir sa position parmi les acteurs majeurs européens » déclare Alexis Langlois.

Pascal Casanova conserve la Présidence du Groupe Edilians.

« C’est avec grand plaisir que nous accueillons Alexis Langlois dont l’expérience nous aidera à relever de nombreux défis au service de nos clients, à commencer par le développement de systèmes de toiture au cœur de l’éco-habitat ou encore la santé et la sécurité ainsi que la réduction de notre empreinte environnementale, deux des piliers structurants de notre stratégie RSE » souligne Pascal Casanova.

Source André Sudrie

09/04/2023

La terre cuite de Rairies Montrieux, entre artisanat traditionnel et industrie du futur

L’entreprise de terre cuite Rairies Montrieux en Maine-et-Loire, au savoir-faire plus que centenaire, vient d’acquérir un premier robot afin d’accompagner la forte progression de son activité.

Sa présence semble presque incongrue, tant les époques s’entrechoquent. Un premier robot vient de faire son entrée dans l’atelier de la société de terres cuites Rairies Montrieux, au nord du Maine-et-Loire. Une véritable révolution pour cette entreprise du patrimoine vivant, dont les méthodes artisanales font la renommée depuis 113 ans. C’est une grande étape, assure Mégane Barret, responsable de la communication, observant d’un œil curieux l’imposante machine installée face au four tunnel en brique et ses wagons à l’ancienne.

Source Le Courrier de l'Ouest par Chloé BOSSARD

08/04/2023

UK: Michelmersh Brick Holdings

Cette société, dont les résultats sont attendus vendredi prochain, est loin d'être aussi ennuyeuse qu'elle n'y paraît à première vue - elle détient une part utile de l'extrémité premium de son marché, elle est positive en termes de liquidités, rentable et se négocie sur seulement 9 fois les bénéfices historiques tout en rapportant 4%, de plus ses fonds propres sont sous-évalués.

Fondée en 1997, Michelmersh Brick Holdings (LON:MBH), basée à Haywards Heath, dans le West Sussex, est impliquée dans la fabrication et la vente de briques, de tuiles et de produits de construction au Royaume-Uni et en Europe.

Produits de terre cuite de qualité supérieure

Le groupe vise à ouvrir la voie à la production de produits d'argile haut de gamme en Grande-Bretagne.

Se décrivant comme le spécialiste britannique de la brique, les leaders de la terre cuite architecturale traditionnelle pressée et le fabricant européen de briques d'argile de confiance.

Elle fabrique plus de 125 millions de briques et de pavés en terre cuite chaque année.

Le groupe, qui est le plus grand fabricant de briques spécialisées du Royaume-Uni, détient environ 5 % du marché britannique.

Ses plus de 370 employés travaillent dans six usines et usines, dont cinq au Royaume-Uni et la sixième en Belgique.

Chaque usine Michelmersh utilise l'argile de sa carrière locale, qui n'est jamais à plus de 2,5 km.

Les usines utilisent deux types de processus de fabrication différents, la boue molle et la boue dure ou extrudée.

L'argile est la partie la plus importante de la brique, la recette de fabrication comprend de l'argile, du sable et de l'eau mélangés avec une substance qui accélère le processus de cuisson.

Ses différentes marques

Avec plus de 150 produits de base, le groupe commercialise sous sept marques leaders du marché.

Chaque installation produit différents types de briques avec des couleurs, des styles et des textures variés.

Sous la marque Blockleys, elle propose des briques de parement extrudées coupées au fil, des pavés en terre cuite, des accessoires de pavage et des produits de forme spéciale (rendement de 23 m par an).

La marque Carlton propose des mélanges de couleurs monotones dans des textures rustiques, en fil de fer, lisses et sablées (36 m).

La marque Charnwood couvre les briques artisanales et les produits spéciaux (4m).

Sous la marque Floren.be, elle fournit une gamme de briques (21m).

Freshfield Lane est la marque utilisée pour les briques de parement cuites à la pince dans diverses finitions texturées (34m).

La gamme de la marque Hathern Terra Cotta comprend de la terre cuite et de la faïence architecturales traditionnelles pressées à la main, ainsi que divers composants architecturaux.

Enfin, la marque Michelmersh comprend des briques de parement et des briques de forme spéciale (7m).

D'autres activités

La société comprend également un exploitant de décharge, New Acres Ltd, et cherche à développer de futures opportunités de décharge et de développement sur des actifs fonciers auxiliaires.

Le groupe est à la pointe de l'innovation dans l'industrie en étant le premier fabricant britannique de produits en argile à proposer des fichiers intuitifs de modélisation des informations du bâtiment, hébergés sur sa plate-forme dédiée.

De plus, pour compléter sa stratégie innovante de décarbonisation, il a également mené les premiers essais au monde de briques en terre cuite 100 % hydrogène dans une étude de faisabilité appelée HyBrick.

Le Groupe Michelmersh possède plus de 500 acres de terres, favorisant la réintroduction d'habitats et de la faune sur ses anciens sites de carrières, pour permettre aux réserves naturelles, aux lacs et aux espaces naturels de s'épanouir.

Ventes par région et entreprise

Le groupe a une forte demande de base pour ses produits - en particulier sur le marché de la réparation, de la maintenance et de l'amélioration, ainsi que sur le marché du commerce, du logement, de la régénération urbaine et sur le marché des spécifications.

Sur le chiffre d'affaires total du groupe pour l'année à fin décembre 2021, qui était de 59,5 millions de livres sterling entièrement constitué de briques, ses ventes ont été réparties à 91,7 % au Royaume-Uni, environ 8 % en Europe, le très petit solde allant au Reste du monde.

L'équité

Il y a environ 95,7 millions d'actions en circulation.

Les plus gros détenteurs sont Eric Gadsden (23,7 %) et Martin Warner, chmn (4,32 %).

Les détenteurs institutionnels comprennent BennBridge (7,99 %), Hosking Partners (6,77 %), Canaccord Genuity Wealth (5,22 %), Interactive Investor (5,15 %), Hargreaves Lansdown Stockbrokers (4,20 %), Hargreaves Lansdown Asset Management (3,91 %), Sanford DeLand Gestion d'actifs (3,91 %) et Australian Retirement Trust Pty (3,05 %).

Pour l'année se terminant en décembre 2022, il réalise des ventes de 67,0 millions de livres sterling (59,5 millions de livres sterling), des bénéfices avant impôts ajustés de 11,9 millions de livres sterling (10,9 millions de livres sterling), générant un bénéfice de 10,1p (9,3p) et un dividende de 3,7. p (3,6p) par action. Il suggère que la trésorerie nette à la fin de l'année était d'environ 9,0 millions de livres sterling (8,0 millions de livres sterling).

Pour l'année en cours, les ventes estimées du courtier s'élèvent à 83,5 millions de livres sterling, portant les bénéfices à 12,8 millions de livres sterling, les bénéfices à 10,4 pence et versant un dividende de 3,9 pence.

Pour l'année prochaine, les estimations sont de 85,7 millions de livres sterling de revenus, 13,4 millions de livres sterling de bénéfices, 10,7 pence de bénéfices et un dividende de 4,1 pence.

Source MasterInvestor par  Mark Watson-Mitchell

07/04/2023

Rairies Montrieux sera présent au salon BAU à Munich

Du 17 au 22 avril, Rairies Montrieux sera présent au BAU München sur le stand 530 - Hall A4. 

Une occasion unique pour l'entreprise de pouvoir rencontrer ses clients internationaux et de s'ouvrir à de nouveaux marchés !

En attendant de pouvoir rencontrer les équipes  Rairies Montrieux, retour en images avec Paul-Vincent Diquéro, son Directeur Export, sur l'évènement incontournable de l'année 2022, BATIMAT.

Source LindedIn

06/04/2023

Brûleur gaz pur sans air primaire

Le brûleur Keller HT a été développé pour une utilisation dans l'industrie céramique afin de relever les défis de la réduction de CO₂ et d'augmenter l'efficacité énergétique des usines. 

Véritable brûleur à gaz propre sans apport d'air de combustion externe, le brûleur HT utilise l'atmosphère existante du four > 750 °C pour la combustion de divers combustibles. 

Grâce à sa buse de mélange innovante, le gaz combustible est mélangé de manière optimale avec l'atmosphère de la chambre du four et assure ainsi une combustion complète.

Source Keller

05/04/2023

L'intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril

Alors que l’exécutif reste sourd à la colère des travailleurs, l’intersyndicale ne cesse de proposer des solutions pour sortir de l’impasse. Elle appelle à une nouvelle journée de mobilisation le jeudi 6 avril.

À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l'absence de réponse de l'exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.

En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette réforme injuste, injustifiée et brutale.

Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester. Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés.

Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la sienne.

L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.

Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

L'intersyndicale se réunira prochainement.

Le 28 mars 2023

Source CGT

Allemagne: Transition énergétique chez Feldhaus Klinker - Vers une production de briques sans CO2

L'UE doit être climatiquement neutre d'ici 2050. De plus, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites d'au moins 55 % en dessous des niveaux de 1990 d'ici 2030. Ce sont toujours les objectifs actuels poursuivis par le gouvernement fédéral et les associations professionnelles. Lorsque ces objectifs ont été définis, il n'y avait pas de Corona, les chaînes d'approvisionnement fonctionnaient et le gaz naturel était fourni depuis la Russie à des conditions favorables.

Aujourd'hui, nous savons que nous devons devenir indépendants des combustibles fossiles afin de pouvoir produire en toute sécurité et de manière climatiquement neutre à long terme. La solution la plus évidente pour nous : le gaz naturel doit être remplacé par l'hydrogène. Cependant, la production d'hydrogène nécessite de grandes quantités d'électricité, qui ne sont pas disponibles sur le marché en de telles quantités. Si l'objectif de neutralité climatique est également poursuivi, seule la production d'énergie renouvelable peut être envisagée. Pour Feldhaus Klinker, la réponse à la question de savoir comment atteindre cet objectif a été rapidement claire : les toits des halls existants seront équipés de modules photovoltaïques, tout comme d'autres espaces ouverts appartenant à l'entreprise. L'utilisation de l'énergie éolienne est une autre option pour générer de l'"énergie verte". L'énergie produite sur le site est convertie en « hydrogène vert » sur place au moyen d'un électrolyseur et utilisée pour faire fonctionner les trois fours.

La vision en chiffres :

  • Substitution à long terme du gaz naturel par l'hydrogène vert
  • Pour la phase de transition, l'hydrogène est d'abord mélangé au gaz naturel et utilisé pour le processus de séchage et de combustion
  • Production "d'hydrogène vert" avec un électrolyseur interne de 10 mégawatts utilisant le photovoltaïque et l'énergie éolienne
  • Achat d'"électricité verte" auprès de fournisseurs d'énergie pour les périodes où aucune électricité propre ne peut être produite, afin de pouvoir faire fonctionner l'électrolyseur au meilleur niveau d'efficacité possible
  • Utilisation maximale de la surface pour le photovoltaïque du toit et des espaces ouverts dans les locaux de l'entreprise et des espaces privés à proximité jusqu'à 25 ha avec un rendement énergétique d'env. 18 MWc
  • Utilisation de l'énergie éolienne propre jusqu'à 15 MWc

Le plan de déploiement: 

4ème Trimestre 2022: Création d'un point  d'injection pour le mélange d'hydrogène à la station centrale de transfert de gaz

1re Trimestre 2023:  Mettre en service l'infrastructure électrique sous la forme d'une centrale en anneau de 10 MW avec des points d'alimentation décentralisés pour le photovoltaïque.

Occupation de la 1ère moitié de toutes les surfaces de toit de l'entreprise avec photovoltaïque, env. 5 MWc

2ème Trimestre 2023:  Installation de la 2ème moitié de toutes les surfaces de toit de l'entreprise avec photovoltaïque, env. 4 MWc

1re Trimestre 2024:  Mélange d'hydrogène

Le signal de départ du virage énergétique a été donné : les 1250 premiers m² de modules solaires ont été installés sur les toitures.

Plus tard, une "énergie verte" supplémentaire pourrait être générée par l'énergie éolienne, comme indiqué ici sur l'image.

Source Feldhaus-Klinker

04/04/2023

« Nous demandons une TVA réduite sur les matériaux de construction vertueux »

L'architecte Philippe Madec prône une approche « right-tech » de la construction et un ménagement plutôt qu'un aménagement du territoire. Il appelle à recourir davantage aux matériaux écologiques et demande dans une pétition de baisser leur taux de TVA.

Vous êtes l'un des co-auteurs du Manifeste de la frugalité heureuse et créative, lancé en janvier 2018. En quoi consiste le concept d'architecture frugale ?

Philippe Madec : Avec Dominique Gauzin-Müller, architecte et auteure, et Alain Bornarel, ingénieur, nous avons lancé ce manifeste en janvier 2018 car on se disait qu'il était utile de rassembler les acteurs engagés dans l'écoresponsabilité dans le bâtiment. Aujourd'hui, on a dépassé avec succès les 15 000 signataires de notre Manifeste pour une frugalité heureuse et créative dans l'architecture et l'aménagement des territoires urbains et ruraux. Ce qui était un manifeste est devenu un mouvement international ; il y a les actions locales portées par des acteurs de terrain, et celles de certains groupes qui sont plus généraux sur la question des territoires frugaux, de la maîtrise d'ouvrage et de la cartographie des ressources naturelles.

La frugalité, ce n'est pas la sobriété. La frugalité essaie d'établir une relation sereine, juste avec la terre ; et elle n'est pas dans une injonction de décroissance d'usage, ce que la sobriété impose. Comme nous sommes des acteurs de terrain, nous avons une vision assez pragmatique de notre utilité. Nous voyons bien à quel point aujourd'hui, quand il y a des choix à faire au moment de passer des marchés avec des entreprises pour des travaux de réhabilitation ou dans le neuf, combien les matériaux biosourcés coûtent encore plus que les matériaux habituels. Alors qu'ils sont polluants, destructeurs de la planète, ils sont moins chers, parce qu'industrialisés et produits en grand nombre. Afin de promouvoir les matériaux biosourcés, géosourcés, qui sont d'origine naturelle et peu transformés, et ceux relevant du réemploi dans la construction et la rénovation, la fiscalité s'est imposée à nous. En janvier dernier, l'association La Frugalité heureuse et créative a donc mis en ligne une pétition demandant de réduire la TVA sur ces matériaux de construction vertueux. Elle recueille désormais près de 11 000 signatures.

Pourquoi passer par le levier fiscal ?

PM : La baisse de leur coût est décisive pour en massifier l'emploi, sans attendre une éventuelle taxe carbone. Nous demandons une baisse de la TVA sur les achats, ventes et mises en œuvre des matériaux biosourcés, géosourcés et de réemploi qui passerait ainsi de 10 % à 2,1 % pour tous types de travaux en réhabilitation. Le taux de 2,1 % est déjà appliqué dans les départements et territoires d'outre-mer. On considère que ces matériaux sains et décarbonés sont des matériaux de première nécessité.

Ces matériaux sains et décarbonés sont des matériaux de première nécessité.

Le grand enjeu est la réhabilitation de tout ce qui a été construit dans la seconde partie du XXe siècle, de mener des rénovations globales. Réduire leurs coûts aiderait à développer les filières industrielles. Nous demandons également de passer de 20 % à 5,5 % pour tous types de travaux en construction neuve.

Pourtant la réglementation environnementale des bâtiments neufs RE 2020, appliquée depuis 2022, encourage déjà l'usage de matériaux décarbonés avec le recours par exemple au bois ou à la brique.

PM : Ce n'est pas la réalité du terrain et la RE 2020 n'a pas été le « boosteur » qu'on a ressenti, et elle est arrivée au moment où le coût des matériaux a flambé. On a vu sur nos chantiers tous les prix monter, y compris ceux des matériaux biosourcés et géosourcés, à l'instar du béton et de l'acier. On a besoin de marquer vraiment des différences et de faire en sorte que la fiscalité montre clairement l'engagement envers une construction décarbonée. Or, le gouvernement distribue des milliards aux sites les plus pollueurs de France pour les dépolluer et sur les cinquante sites en question, plus de vingt-cinq sont des cimenteries qui ont tout à fait les moyens de mener leur dépollution. Il faudrait en revanche réorienter ces milliards pour aider l'économie biosourcée, géosourcée et de réemploi. Est-ce qu'on continue à ne mettre en œuvre, dans le neuf et la rénovation qui est le plus gros du marché, que des matériaux qui viennent de la pétrochimie, comme les isolants en laine de roche ou en polystyrène ? Ou est-ce qu'on fait en sorte, comme le souhaite le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, que l'on fasse appel à une industrie décarbonée et locale ? Les organisations représentatives des filières biosourcées, bois, géosourcées soutiennent notre démarche et ont signé notre pétition.

Quelles suites en attendez-vous ?

PM : Pour l'instant, nous sommes en train de créer un groupe de travail sur la TVA appliquée au bâtiment. Puis nous remettrons, le mois prochain, au cabinet du ministre du Logement, Olivier Klein, et celui de Bercy les milliers de signatures de soutien collectées. Nous espérons qu'ils répondront à notre appel pour massifier ces solutions constructives par nature bas carbone.

Source Actu Environnement par Rachida Boughriet, journaliste


03/04/2023

Maçonnerie automatisée - Le robot de construction Hadrian X érige des murs à l'aide de briques creuses Wienerberger

À Wellard, en Australie-Occidentale, Fastbrick Robotics Limited (FBR), une société australienne de robotique, a utilisé un robot pour construire un bâtiment en briques Wienerberger Porotherm.

Selon FBR, deux types de briques Porotherm ont été utilisées pour le bâtiment : des blocs double peau R25 pour les murs extérieurs et des blocs simple peau pour les murs intérieurs. C'était la première fois que des briques creuses Wienerberger étaient utilisées par un robot de construction pour un bâtiment commercial.

Le projet à Wellard a été précédé d'un test pilote en extérieur en novembre 2021. L'objectif était de prouver que le robot de construction est capable de servir le marché européen des bâtiments en briques plates. FBR y estime le potentiel de construction à 700 000 nouveaux logements par an. Le projet pilote australien verra davantage de maisons unifamiliales et multifamiliales construites avec des briques Wienerberger.

FBR et Wienerberger AG avaient signé un accord de partenariat mondial en plusieurs phases en septembre 2018 pour le développement de solutions de briques personnalisées pour Hadrian X, ainsi que l'évaluation du marché et la modélisation commerciale. Des négociations sont en cours entre FBR et Wienerberger pour la prochaine phase commerciale du partenariat.

Le robot et son homonyme romain

Le robot de construction porte le nom de l'empereur romain Hadrien, qui a vécu de 76 à 138 CE. Sous son règne, l'Empire romain a consolidé ses frontières extérieures, entre autres en construisant des fortifications. Le plus célèbre est le soi-disant mur d'Hadrien, près de la frontière actuelle entre l'Écosse et l'Angleterre en Grande-Bretagne.

Le robot doit non seulement augmenter considérablement la vitesse de traitement des briques, mais également la précision du traitement. Les briques sont serties au millimètre près. Un système de stabilisation dynamique détecte les influences du vent et des vibrations en temps réel et les compense. L'objectif de FBR est de produire des logements plus rapidement, de manière plus rentable et plus efficace à l'avenir, ainsi qu'à un niveau de qualité élevé. De plus, Hadrian X devrait permettre la production de masse de logements même en cas de pénurie de main-d'œuvre et de compétences.

La solution automatisée et numérique est conçue pour les segments de maisons unifamiliales et d'immeubles d'appartements jusqu'à deux étages. Selon le niveau de difficulté, Hadrian X entièrement automatisé parvient à terminer une maison en un à trois jours.

La société Fastbrick Robotics (FBR)

FBR conçoit, développe et construit des robots stabilisés dynamiquement pour répondre aux exigences mondiales. Ces robots sont équipés de la technologie de stabilisation dynamique (DST) exclusive à l'entreprise et sont conçus pour travailler à l'extérieur. FBR est l'inventeur d'Hadrian X, le premier robot de maçonnerie de bout en bout entièrement automatisé au monde. En 2016, Fastbrick Robotics a reçu le Western Australian Innovator of the Year Award. FBR commercialise des produits pour le secteur de la construction ainsi que des solutions compatibles DST pour d'autres industries.

Source Ziegelindustrie International

01/04/2023

Le Maroc dynamise ses exportations de matériaux de construction

Le royaume marocain est dans une position optimale pour profiter du marché international croissant des matériaux de construction

Une étude menée par le Bureau de Change a montré que le Maroc est capable d'augmenter significativement ses exportations de matériaux de construction s'il profite de la récente augmentation de la demande mondiale. L'étude a identifié plusieurs domaines clés de croissance, tels que l'amélioration de l'efficacité des processus de fabrication, la réduction des coûts logistiques, la réduction de la bureaucratie et l'amélioration de la qualité des produits. Le Bureau de Change recommande au Maroc de profiter de ces opportunités pour améliorer ses exportations de matériaux de construction, ce qui lui permettrait de multiplier par six ses exportations de ces produits. En effet, les pays concurrents ont déjà dépassé le niveau actuel des exportations du Royaume et certains d'entre eux exportent même plus de trois fois ce que le Maroc exporte actuellement. Si le pays d'Afrique du Nord saisit cette opportunité, il pourrait atteindre un flux d'exportation annuel d'environ 3 milliards de dollars.

L'Espagne est le principal partenaire commercial du Maroc dans ce secteur, avec une part de marché de 23,7 %, suivie de la France (20,5 %), de la Mauritanie (7,3 %), des États-Unis (6,3 %) et de la Côte d'Ivoire (3,3 %). La diversification géographique et la croissance des marchés internationaux ont contribué à une augmentation significative des exportations marocaines de matériaux de construction, reflétant la demande stable et croissante de produits de qualité dans le monde.

L'étude formule des recommandations axées sur la modernisation de l'industrie locale des matériaux de construction, l'amélioration de la qualité des produits, l'innovation technologique et l'adoption d'approches collaboratives entre les acteurs du secteur. Ces recommandations sont essentielles pour que le Maroc atteigne son objectif d'augmenter ses exportations. Par exemple, l'amélioration de la qualité des produits permettra au Royaume d'atteindre de nouveaux marchés et de concurrencer les produits d'autres pays. De plus, l'adoption de meilleures pratiques de gestion, de technologie et de travail d'équipe augmentera la productivité et, par conséquent, la compétitivité. De cette manière, le Maroc pourra accéder à de nouvelles opportunités commerciales et augmenter sa part du marché mondial des matériaux de construction.

La recherche a également montré que le Maroc dispose d'une base de ressources naturelles et d'une infrastructure de production de biens et de services adéquate pour exploiter ce potentiel. Les principales ressources naturelles du pays comprennent les minéraux, l'eau, les sols arables, les énergies renouvelables et un climat tempéré. En outre, il existe une bonne infrastructure de transport pour faciliter la mobilité des biens et des services à travers les frontières.

Ces dernières années, le Maroc a saisi l'opportunité de sa croissance pour diversifier son portefeuille de projets BTP, afin de dynamiser le développement durable et favoriser la croissance socio-économique. Cela a contribué à une amélioration significative de la fourniture de services publics et a créé de nombreux emplois dans le secteur de la construction. En outre, le secteur du BTP a bénéficié d'une législation fiscale modernisée et d'incitations fiscales, qui ont contribué à accroître les investissements dans le secteur.

Les importations marocaines de matériaux de construction ont connu une croissance soutenue depuis 2010, en moyenne de 4,6% par an. En 2021, les importations ont atteint une valeur record de 21,1 milliards de MAD. Les principaux produits importés sont les produits céramiques, les tuyaux et raccords de construction en métal, ainsi que la maçonnerie, le plâtre et le ciment. Les cinq principaux fournisseurs de matériaux de construction du Maroc sont l'Espagne, la Chine, la Turquie, l'Italie et la France, représentant respectivement 25 %, 14 %, 11 %, 10 % et 9 % des importations en 2021. Ces produits sont essentiels à l'économie marocaine, car ils permettent de construire des infrastructures et de développer de nouvelles entreprises.

Source Atalayar par Marina Blinda

31/03/2023

Haute-Loire : l’argile verte du Velay veut se faire un nom

L’argile du Puy-en-Velay veut obtenir son Indication géographique protégée (IGP) . Cette terre pure, sans quartz, est utilisée en cosmétique et dans l’alimentation animale.

Tout le monde connaît la lentille du Puy. En revanche, peu de gens le savent, mais la Haute-Loire recèle un autre trésor dans ses entrailles : l’argile. « C’est l’argile verte la plus pure du marché. Elle ne contient ni quartz, ni sable », revendique Emmanuel Bernard, PDG de la société Argile du Velay, qui exploite la principale carrière du département, à Saint-Paulien, près du Puy-en-Velay (Haute-Loire).

Depuis plus d’un an, le chef d’entreprise, aidé d’autres patrons de PME et d’élus locaux, se bat pour obtenir l’Indication géographique protégée (IGP) des argiles du Velay auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), ce qui constituerait une première en France.

Un or vert exporté dans 50 pays

« Cette reconnaissance nous protégerait de la copie de notre ressource. Nous ne voulons pas qu’il nous arrive la même chose que pour le savon de Marseille, produit à 70 % en Bretagne ! » lance Emmanuel Bernard. À lui seul, l’entrepreneur extrait 100 000 tonnes d’argile par an, l’équivalent de 17 semi-remorques par jour.

Reconnue dans le monde entier, l’argile du Velay s’exporte dans 50 pays. Verte, rouge ou jaune, cette matière première aux multiples vertus a le vent en poupe. Utilisée pour la litière des animaux, les cosmétiques ou la nourriture animale (l’argile sert d’agrégat), ce nouvel « or vert » connaît un bel essor.

La réponse de l’INPI est attendue pour cet été. Après le marbre de Rhône-Alpes, le granit rose de Bretagne et la pierre de Bourgogne, les argiles du Velay comptent bien jouer dans la cour des grands.

Source Le Parisien par Geneviève Colonna d'Istria 


Réutilisation des briques : Réutiliser au lieu de recycler

La principale condition et obstacle à la recyclabilité des briques est la séparation des déchets de construction par type. En particulier, les mortiers et enduits qui adhèrent fortement aux briques posent problème. Bauhütte Leitl-Werke GmbH d'Eferding en Autriche a maintenant développé un système de maçonnerie non dégradable de manière non destructive avec des briques plates. Après un projet pilote réussi, la demande de brevet est actuellement examinée par les autorités. L'étape suivante consiste à déterminer les limites techniques de l'approche.

La contradiction comme moteur du développement

Au début du développement, comme l'explique dans une conversation Martin Leitl, jusqu'en 2017 directeur général et aujourd'hui consultant de l'entreprise familiale fondée en 1895, était une contradiction. La durée de vie d'un bâtiment est généralement estimée à 50, 80,  voir 100 ans. La durée de vie des briques et de la maçonnerie est beaucoup plus longue, comme le prouvent les bâtiments en briques encore utilisables du Moyen Âge et les briques de l'Antiquité.

La réutilisation des briques comme pratique courante

Le réemploi des briques, quant à lui, est une technique de construction ancienne. Selon Martin Leitl, un exemple plus récent de cela se trouve dans la Vienne d'après-guerre. Les briques des maisons détruites ont été collectées, les résidus de mortier et de plâtre qui y adhèrent ont été éliminés et les briques ont été réutilisées dans la construction de maisons. Dans la Vienne d'aujourd'hui, on trouve de nombreux bâtiments construits avec des briques réutilisées.

Conditions et enjeux de la déconstruction

Cela était possible car les mortiers et enduits utilisés à cette époque étaient essentiellement constitués de chaux et adhéraient peu aux briques de petit format courantes à l'époque. Aujourd'hui, les mortiers et enduits de ciment et les briques de grand format sont majoritairement utilisés. Ceux-ci ont été développés pour améliorer les propriétés de la maçonnerie telles que la capacité portante, l'isolation acoustique et l'isolation thermique. La déconstruction et la réutilisation n'ont pas été envisagées.

Les normes de construction actuelles encouragent l'utilisation de mortiers et d'enduits à forte teneur en ciment en prescrivant les mêmes moyens pour répondre à différentes exigences structurelles. Par exemple, le même mortier est spécifié pour la construction d'une maison à un étage et d'une maison à cinq étages, malgré des différences considérables. En conséquence, le mortier est conçu pour la charge la plus élevée et pour l'adhérence la plus intensive.

Les deux fonctions du mortier dans la maçonnerie

L'approche de Leitl était de remettre en question ces spécifications. Le mortier remplit deux fonctions dans la maçonnerie. Tout d'abord, il assure une liaison ferme et augmente la capacité portante et la résistance à la compression de la maçonnerie. Deuxièmement, il nivelle les irrégularités sur les surfaces de briques, ce qui se produit généralement lorsque les briques sont coupées. Les deux fonctions, dit Martin Leitl, peuvent être remplies sans mortier adhésif intensif. Un ballast approprié dans la maçonnerie fournit des connexions de friction entre les briques afin qu'elles ne puissent pas se déplacer. De nos jours, l'inégalité des briques planes modernes n'est que de quelques dixièmes de millimètres.

Essai pilote réussi

Sur la base de ces deux fonctions, Leitl a développé son système de collage de carrelage composé d'un adhésif spécial appliqué à des endroits précis et d'un non-tissé pour compenser les légères irrégularités. Le non-tissé a également un module d'élasticité supérieur au module de déformation transversale de la brique. Cela réduit les contraintes de traction transversales qui réduisent la résistance à la compression de la maçonnerie.

Lors d'un premier essai pilote sur des éléments de construction et de maçonnerie dans des conditions de laboratoire, l'adhérence a fait ses preuves. La résistance à la compression de l'adhésif et du non-tissé est suffisante pour les bâtiments en brique courants. Cependant, les connexions peuvent être desserrées à nouveau avec peu d'effort et sans endommager les briques. Un brevet correspondant a été déposé et est actuellement (en janvier 2023) toujours en cours d'examen.

Essais avec enduit d'argile

Leitl étudie également les enduits dégradables. À cette fin, des murs d'une superficie de 1,5 mètre carré ont été reliés sans mortier, recouverts d'enduits d'argile de différents types du partenaire du projet Claytec, puis retirés à nouveau. Actuellement, d'autres recherches sont en cours avec des enduits séparables dans la zone extérieure, car les enduits d'argile courants nécessitent une protection contre les intempéries, comme les surplombs de toit ou d'autres revêtements.

Deuxième projet lancé - Quelle hauteur obtenir avec de l'adhésif et du molleton

Dans une étape ultérieure, les possibilités d'application et l'aptitude à l'entretien du nouveau joint sont en cours de détermination. À cette fin, il convient de préciser quelles charges de traction, de cisaillement et de pression la maçonnerie ainsi connectée peut supporter et jusqu'à quelles dimensions de construction son utilisation est possible. Pour cette deuxième phase du projet, qui a débuté l'année dernière, ils travaillent en collaboration avec des instituts d'ingénierie structurelle, explique Martin Leitl.

L'objectif de Leitl est de remplir les exigences pour l'approbation structurelle du système de connexion avec les tests. Les tests se dérouleront jusqu'à la mi-2023. En fonction des résultats, un projet de suivi est prévu pour les connexions de maçonnerie séparables des autres composants du bâtiment.

Le futur modèle commercial de l'industrie de la brique réside dans la réutilisation

Mais si le système de réutilisation des briques réussit, Leitl ne va-t-il pas mettre la hache dans sa propre entreprise en tant que fabricant de briques ? Martin Leitl le nie. Compte tenu des réserves limitées dans les carrières d'argile, qui peuvent durer encore 100 ans, il faut de toute façon poursuivre des approches économes en ressources. De plus, les briques réutilisées ont beaucoup de sens d'un point de vue écologique. Si une brique peut être utilisée non seulement pendant 80 ans, mais pendant 1000 ans, par exemple, l'énergie grise qui y est liée et les émissions de CO2 correspondantes approchent de zéro dans les considérations de cycle de vie. Le modèle économique de l'industrie de la brique, explique Martin Leitl, devra s'adapter aux exigences de l'économie circulaire, passant de la production de nouvelles briques à la réutilisation des briques existantes.

Ouvert aux partenaires de coopération

Selon Leitl, en plus du système de réutilisation des briques, l'ensemble du bâtiment devrait être composé de composants réutilisables à l'avenir, si possible. Pour cet objectif, Leitl recherche des partenaires de coopération pour poursuivre la recherche et le développement, car ils ne peuvent pas eux-mêmes couvrir tous les matériaux et composants de construction. Les entreprises du secteur sont expressément invitées à pousser plus loin ce développement.

Source ZiegelIndustrie International

29/03/2023

L'activité des matériaux de construction continue de se replier

Les matériaux de construction ont enregistré une baisse significative de leur activité sur les douze derniers mois glissants, selon les derniers chiffres publiés par l'Unicem, avec une contraction de -10,1 % en janvier. Par ailleurs, une enquête de l’Insee montre une dégradation du climat des affaires et une érosion des carnets de commandes.

Dans sa dernière conjoncture, l'Union nationale des industries de carrières et des matériaux de construction (Unicem), indique que l’activité des matériaux de construction se maintiendrait sur des niveaux bien en-deçà de ceux de l’an passé.

La production de béton prêt à l'emploi (BPE) affiche des volumes en retrait de -7,3 % par rapport à janvier 2022. De même, l’activité des granulats a de nouveau reculé en ce début d’année, laissant les volumes produits en contraction de -11,3 % sur un an. La tendance du BPE s’affiche en repli de -4,2 % à fin janvier en cumul sur les douze derniers mois glissants.

Après avoir observé un recul de -3,6 % sur un an au quatrième trimestre, et de - 3,1 % en 2022, l’indicateur matériaux enregistrerait une contraction de -10,1 % en janvier, les produits en béton ayant connu également une aggravation du repli de leur activité en ce début d’année.

Un décrochage de la demande en logements

Une enquête mensuelle menée par l’Insee indique que la dégradation du climat des affaires, amorcée en janvier, s’est poursuivie en mars. Pour autant, son niveau est encore bien au-dessus de sa moyenne de long terme, ce qui traduit un niveau d’activité élevé dans le secteur.

Cependant, de nombreux signaux confirment que le point haut est passé, et que l’érosion des indicateurs de confiance va se poursuivre. Si le niveau des carnets de commandes est encore supérieur à 9 mois dans le gros œuvre, l’opinion que portent les entrepreneurs sur leurs carnets se dégrade encore.

Les tensions sur l’approvisionnement et les difficultés de recrutement restent prégnantes, et ralentissent l’exécution des chantiers, mais l’enquête montre qu’elles se modèrent de mois en mois. « Le reflux de ces tensions devrait conduire à vider les carnets sans qu’ils ne se remplissent par ailleurs », signale toutefois l'Unicem. 

Les derniers indicateurs du marché des logements neufs témoignent ainsi d’un décrochage de la demande en logements. Chez les constructeurs de maisons individuelles, les ventes des douze derniers mois ont reculé de -31,2 % à fin janvier, selon Markemétron.

Chez les promoteurs, le décrochage atteint -14,6 % sur l’année, la tendance s’aggravant au second semestre. Le logement social ne se porte pas mieux, avec une contraction de -15 % des ventes en bloc sur 2022.

D'après l'Unicem, les tendances vont venir confirmer le mouvement de repli des permis logements amorcé depuis quelques mois : ces derniers ont certes progressé de +3,2 % sur l’année 2022, mais ont plongé de -25,4 % au quatrième trimestre, et de -18,1 % en janvier 2023 sur un an. 

Source Batiweb par Marie Gérald

CTMNC - Comment préserver la biodiversité dans une argilière ?

Le CTMNC vous fait découvrir dans son nouveau guide, les initiatives des fabricants de tuiles et de briques pour protéger la nature et la biodiversité.

Téléchargez le guide biodiversité



Source Linkedin

28/03/2023

Réforme des retraites : les employés d'Edilians en grève à Saint-Germer-de-Fly

Le mouvement de grève contre la réforme des retraites est suivi par une large majorité d'ouvriers d'Edilians ce jeudi 23 mars à Saint-Germer-de-Fly.

Ce jeudi matin, 23 mars 2023 dès 8 h, les employés d’Edilians, la tuilerie de Saint-Germer-de-Fly ( Oise) manifestaient contre la réforme des retraites.

Une manifestation à l’appel du syndicat CGT de l’usine pour exprimer leur opposition au 49.3 et le départ en retraite à 64 ans.

Une large majorité des salariés de l’usine de l’Oise adhérent au mouvement. Les grévistes arrivent par vague et sont rejoints en milieu de matinée par leurs collègues des équipes d’après-midi et de nuit.

Les manifestants se sont installés sur les pelouses devant l’usine, sans bloquer l’entrée.

Le mouvement de grève chez Edilians va continuer avec différentes actions. Ce 23 mars alors que le mouvement se poursuit dans l’ Oise, les salariés de la tuilerie ont fait le choix de rejoindre la Seine-Maritime.

« Cet après-midi, certains employés d’Edilians iront à Gournay-en-Bray pour renforcer le cortège de la manifestation contre la réforme des retraites » détaille Emmanuel Silvestre délégué syndical de la CGT chez Edilians.

Pénébilité du travail chez Edilians

Ce jeudi 23 mars au matin, le délégué syndical est satisfait de voir dans les rangs des personnes qui n’avaient jamais manifesté jusqu’à aujourd’hui.

Depuis le début du mouvement de contestations contre la réforme des retraites, ils participent aux manifestations dans les rues de Beauvais. 

« Là, nous voulions ajouter une touche personnelle en manifestant sur notre lieu de travail à Saint-Germer-de-Fly », explique Emmanuel Silvestre, délégué syndical de la CGT.

De plus en plus de salariés se syndiquent depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites. Aller à 64 ans ce n'est pas possible. Avec la pénibilité au travail, on a déjà du mal à aller à 62 ans. Depuis 2008 rien que chez Edilians il y a eu 9 décès. Dimitri Darthy délégué syndical CGT chez Edilains à Saint-Germer-de-Fly

Pour Emmanuel Silvestre, « chez Edilians, les conditions sont pénibles avec le travail en 5x8h, de nuit avec l’exposition à la poussière. Les ouvriers sont fatigués. Les gens travaillent le dimanche, les jours fériés et l’usine ne s’arrête pas. Il y a des ouvriers de 58 ans qui travaillent la nuit et s’endorment au volant en rentrant chez eux».

D’autres actions contre la réforme des retraites sont à prévoir chez Edilians à Saint-Germer-de-Fly. 

Source Actu L'Éclaireur - La Dépêche par Marie-Géraldine Dartois



27/03/2023

Cleia, des ambitions mais pas assez de candidats

Société d’ingénierie réalisant des usines clés en mains, des lignes process ou inter-process sur-mesure dans différents domaines d’activités, Cleia donne un bel exemple de reprise d’entreprise par des salariés. Depuis Nolay, elle a su se diversifier et répondre à des clients dans le monde entier. Alors qu’elle voudrait poursuivre sur cette voie, elle peine à recruter.

L’histoire commence en 2009. Cleia n’existe pas encore, ses compétences sont alors réunies au sein du groupe Seric, spécialiste des équipements et usines complètes pour les matériaux de construction en terre cuite, en particulier les tuileries et les briqueteries. « Avec la crise des subprimes, le marché s’est effondré et le groupe a choisi de renoncer à ses implantations françaises en les mettant en cessation de paiements » raconte Jérôme Degueurce, directeur général. Refusant la fatalité, avec 46 autres salariés, ils s’unissent pour reprendre l’activité. « Notre savoir-faire était quasi unique en France, nous voulions le garder. » En 2010, Cleia voit le jour à Nolay, sur le site délaissé. Les repreneurs portaient alors l’ambition d’étendre son activité. En plus de concevoir et produire des équipements, ils ont agrégé les compétences nécessaires pour proposer des usines complètes clé en main comme le faisait le groupe.

Ce marché de niche fait alors rayonner l’entreprise de Nolay partout dans le monde puisqu’elle réalise 80% de son chiffre d’affaires de près de 30 millions d’euros à l’international. Cleia répond à des clients désireux de créer une usine reposant sur la terre cuite mais aussi ceux du secteur qui envisagent de s’agrandir, se moderniser, rationaliser, optimiser leur site ou encore de fabriquer un nouveau produit mais aussi réduire leur facture énergétique. « Notre bureau R&D travaille sur des solutions moins énergivores en s’intéressant notamment à l’hydrogène en remplacement du gaz mais nous n’excluons pas l’électrification. » Cleia engage ainsi des centaines de milliers d’euros pour trouver des alternatives aux énergies fossiles. « Nous essayons également d’optimiser le matériel de nos clients pour récupérer la chaleur fatale et ainsi leur faire faire des économies d’énergie. » A titre d’exemple, Cleia est à l’origine des modifications engagées chez son client Terreal, spécialiste des matériaux de construction en terre cuite, à Chagny. 

S’ouvrir de nouveaux horizons

Au fil du temps, Cleia s’est tournée vers d’autres marchés en transposant ses savoir-faire. Si l’activité orientée vers l’industrie de la terre cuite représente toujours 70% de son chiffre d’affaires, les autres activités tendent à prendre de l’importance. Outre les équipements et usines complètes pour les professionnels des matériaux de construction, Cleia conçoit et fabrique des lignes automatisées et robotisées pour l’agroalimentaire, l’automobile ou encore la tôlerie. « Nous n’avons pas de catalogue de machines, nous partons du cahier des charges du client et on conçoit la ligne de production nécessaire. Nous faisons du sur-mesure pour répondre à un besoin spécifique. » Plus de 1 200 robots industriels intégrés sont ainsi sortis de l’usine de Nolay. 

Utiliser les compétences autrement 

Cleia répond par ailleurs aux besoins en intralogistique de production particulier en s’appuyant sur sa connaissance des équipements automatisés dans différents environnements. « Nous intervenons auprès de ceux qui doivent transporter des formes atypiques ou qui ont besoin de machines dans des conditions atypiques comme le chaud ou le froid ou encore un environnement poussiéreux. » Loin de s’arrêter là, Cleia intervient dans le domaine de la thermique industrielle en réalisant des fours et séchoirs industriels pour d’autres secteurs comme la métallurgie. 

Un marché d’avenir

« Un nouveau marché nous semble porteur, celui de la batterie pour véhicules électriques qui utilise la même technologie que celle que nous utilisons pour la terre cuite. » En ce sens, Cleia a récemment rejoint l’association « UPCELL », l’alliance Européenne pour la fabrication de batteries. Malheureusement, alors que les marchés se multiplient et que les clients répondent présents, l’entreprise qui compte désormais 120 salariés, une filiale en Tunisie et une autre à Belfort, se confronte à une problématique de recrutement. « Nous avons dix postes ouverts, des techniciens, des ingénieurs mais pas seulement mais nous peinons à attirer à Nolay. » Entre Beaune et Chalon-sur-Saône, Cleia, qui voit une belle année 2023 se profiler, se retrouve bloquée dans son développement. 

Source Info Beaune par Nadège Hubert 







26/03/2023

JO de Paris 2024 : l'entreprise angevine Rairies-Montrieux habillera les façades du village olympique

Près de Durtal, l'entreprise Rairies-Montrieux fabrique les 500 000 plaquettes en terre cuite émaillée qui habilleront les façades du village des athlètes des Jeux olympiques de Paris en 2024. Un gros challenge pour l'entreprise, qui a dû créer des formes et des couleurs exprès.

"On a créé cette forme bombée et ce bleu pastel exprès pour le village des athlètes", montre Paul-Vincent Diquero, responsable de l'export de l'entreprise Rairies-Montrieux. ©RCF Anjou

"On a créé cette forme bombée et ce bleu pastel exprès pour le village des athlètes", montre Paul-Vincent Diquero, responsable de l'export de l'entreprise Rairies-Montrieux. ©RCF Anjou

A un an et demi des Jeux olympiques de Paris 2024, l’entreprise angevine Rairies-Montrieux est déjà qualifiée. Elle fabrique les plaquettes en terre cuite émaillée qui habilleront les façades du village des athlètes.

Créée en 1910 par la famille Montrieux aux Rairies, près de Durtal, cette entreprise emploie 105 salariés. Ils fabriquent des carreaux, des briques et des plaquettes de parement à partir de l’argile des carrières voisines.

Ce savoir-faire centenaire a séduit l’architecte du village olympique, qui leur a commandé 500 000 plaquettes émaillées. C’était un gros challenge pour l’entreprise, qui a dû créer des formes et des couleurs nouvelles.

Créer des formes inédites

Dans l’atelier de fabrication, l’extrudeuse tourne à plein régime. L’argile rouge est poussée à travers une filière d’où sortent les plaquettes. « Une filière, c’est comme un hachoir à viande où vous avez la forme de la plaquette », résume Arnaud Salmon, responsable de l’outillage.

Arnaud Salmon, responsable de l'outillage, a créé des moules exprès pour produire les plaquettes de parement du village olympique. 

Il a dû créer des filières exprès pour les plaquettes du village olympique. « On dessine les formes que l’on veut dans un moule en acier, explique-t-il. C’étaient des formes inédites pour nous, des formes bombées, triangulaires et ondulées, donc c’était un vrai challenge. »

Deux cuissons à plus de 1 000°C

Après deux jours de séchage, les plaquettes sont disposées à la main dans un grand four à bois, où elles cuisent 48 heures à 1 040°C. Une fois refroidies, elles passent à l’émaillage.

Les plaquettes en terre cuite reçoivent deux couches d'émail avant d'être cuites une deuxième fois. 

« On applique une première couche, puis une deuxième avec un colorant naturel, et ensuite on les cuit pour donner le côté émaillé, cristallin », décrit Paul-Vincent Diquero, responsable de l’export. Cette deuxième cuisson à 1 020° dure 24 heures.

Une trentaine de teintes à trouver

Pour trouver les teintes voulues par l’architecte, des couleurs pastel dans les tons bleu, rose, vert, il a fallu de nombreux essais. « Parfois j’ai eu de la chance et ça a pris trois jours, mais il y a certaines couleurs où ça a pris quatre semaines », confie Adrien Fayolle, responsable de la recherche des teintes.

« On a un petit laboratoire avec différents éléments chimiques, des pigments minéraux, qu’on mélange en fonction de notre couleur cible, explique-t-il. On les cuit, j’analyse et je réajuste en fonction du résultat. Je vois s’il faut rajouter plus de vert, plus de blanc, etc. »

Il a fallu deux mois pour trouver la recette de la trentaine de teintes qui habilleront bientôt les 5 400 m² de façades de sept bâtiments du village olympique. « C’est une vraie fierté pour toute l’entreprise, mais aussi une vitrine à l’international », se félicite le responsable de l’export.

Source RCF Anjou par Marion Bastit