Ce jeudi matin, 23 mars 2023 dès 8 h, les employés d’Edilians, la tuilerie de Saint-Germer-de-Fly ( Oise) manifestaient contre la réforme des retraites.
Une manifestation à l’appel du syndicat CGT de l’usine pour exprimer leur opposition au 49.3 et le départ en retraite à 64 ans.
Une large majorité des salariés de l’usine de l’Oise adhérent au mouvement. Les grévistes arrivent par vague et sont rejoints en milieu de matinée par leurs collègues des équipes d’après-midi et de nuit.
Les manifestants se sont installés sur les pelouses devant l’usine, sans bloquer l’entrée.
Le mouvement de grève chez Edilians va continuer avec différentes actions. Ce 23 mars alors que le mouvement se poursuit dans l’ Oise, les salariés de la tuilerie ont fait le choix de rejoindre la Seine-Maritime.
« Cet après-midi, certains employés d’Edilians iront à Gournay-en-Bray pour renforcer le cortège de la manifestation contre la réforme des retraites » détaille Emmanuel Silvestre délégué syndical de la CGT chez Edilians.
Pénébilité du travail chez Edilians
Ce jeudi 23 mars au matin, le délégué syndical est satisfait de voir dans les rangs des personnes qui n’avaient jamais manifesté jusqu’à aujourd’hui.
Depuis le début du mouvement de contestations contre la réforme des retraites, ils participent aux manifestations dans les rues de Beauvais.
« Là, nous voulions ajouter une touche personnelle en manifestant sur notre lieu de travail à Saint-Germer-de-Fly », explique Emmanuel Silvestre, délégué syndical de la CGT.
De plus en plus de salariés se syndiquent depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites. Aller à 64 ans ce n'est pas possible. Avec la pénibilité au travail, on a déjà du mal à aller à 62 ans. Depuis 2008 rien que chez Edilians il y a eu 9 décès. Dimitri Darthy délégué syndical CGT chez Edilains à Saint-Germer-de-Fly
Pour Emmanuel Silvestre, « chez Edilians, les conditions sont pénibles avec le travail en 5x8h, de nuit avec l’exposition à la poussière. Les ouvriers sont fatigués. Les gens travaillent le dimanche, les jours fériés et l’usine ne s’arrête pas. Il y a des ouvriers de 58 ans qui travaillent la nuit et s’endorment au volant en rentrant chez eux».
D’autres actions contre la réforme des retraites sont à prévoir chez Edilians à Saint-Germer-de-Fly.
Source Actu L'Éclaireur - La Dépêche par Marie-Géraldine Dartois