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24/01/2021

Brésil: Eternit lance les premières toitures pilotes avec ses tuiles béton photovoltaïques

Eternit vient de mettre en œuvre l'installation de tuiles de béton photovoltaïque dans les maisons de São Bento do Sapucaí et Campos do Jordão (SP). Les projets ont été approuvés par le distributeur de ces villes, Elektro. Ensemble, les deux pilotes représentent environ 1 000 tuiles. Avec cela, la capacité de production sera en moyenne de 400 kWh / mois. L'installation a eu le partenariat de l'intégrateur SIMEPE, société spécialisée dans les systèmes photovoltaïques, et WEG pour la fourniture de l'onduleur.

Pour la résidence de Campos do Jordão, 467 tuiles photovoltaïques ont été installées. La capacité de production moyenne est estimée à 590 kWh / mois. Dans l'installation de la résidence à São Bento de Sapucaí, 400 tuiles photovoltaïques de 9,16 kWc ont été utilisées, avec une capacité de production moyenne de 400 kWh / mois.

Ils ont passé environ deux ans à travailler sur le projet. L'estimation est que compte tenu du rayonnement solaire de la région et de l'orientation du toit est-ouest, il sera possible d'économiser jusqu'à 300,00 R $ (47€) sur la facture d'énergie.

Les tuiles photovoltaïques en béton sont produites par Tégula Solar, société appartenant au groupe Eternit, installée à Atibaia (SP), dans une usine dédiée à la technologie photovoltaïque et qui permettra la réalisation de projets résidentiels, commerciaux et agro-industriels, entre autres. De nouvelles installations sont prévues pour janvier 2021. En outre, elle prévoit de démarrer la commercialisation à la fin du premier semestre 2021. Et, en parallèle, la société prévoit également le développement de la version photovoltaïque de la tuile traditionnelle en fibrociment, Eternit Solar, qui attend approbation d'Inmetro.

Source CanalEnergia

23/01/2021

Microturbines à gaz dans l'industrie des tuiles et briques allemande - économiques et respectueuses du climat

Les microturbines au gaz (GMT) se sont avérées efficaces comme systèmes de cogénération dans l'industrie de la terre cuite. 

Sur la feuille de route vers une production de briques sans CO2 jusqu'en 2050 [1], elles peuvent contribuer à franchir une étape importante. En raison de leurs caractéristiques technologiques spécifiques, les domaines d'application optimaux se traduisent notamment par l'utilisation directe des gaz d'échappement. 

Les conditions-cadres actuelles de la loi allemande sur la production combinée de chaleur et d'électricité 2020 (KWKG 2020) et la loi de 2017 sur les ressources énergétiques renouvelables (EEG) pour la fourniture d'électricité en usine montrent des concepts d'installations très lucratifs. La longue durée de vie de la centrale et la répartition des coûts entre les sources d'énergie gaz et électricité se traduisent par des délais de récupération courts.

1 Conception et exploitation de microturbines à gaz

Les microturbines à gaz (GMT) sont des turbines à gaz compactes à grande vitesse d'une puissance électrique allant jusqu'à 250 kW environ. Ce sont des turbines à arbre unique avec un compresseur radial à un étage ainsi qu'une turbine de puissance radiale. L'aimant permanent du générateur est également fixé en permanence à cet arbre (»1). La seule partie mobile du GMT est l'arbre traversant avec le générateur, le compresseur et la roue de turbine. L'air comprimé et par conséquent préchauffé circule dans le récupérateur et est ensuite introduit dans la chambre de combustion, où il est d'abord mélangé avec du carburant et brûlé à des températures d'environ 850 ° C avec un excès d'air élevé. Les gaz de combustion chauds sont ensuite détendus dans la turbine, entraînant le compresseur et le générateur. Le récupérateur améliore le rendement électrique. À des vitesses allant jusqu'à 96 000 tr / min, un courant alternatif haute fréquence est généré, redressé dans le dispositif électronique de puissance puis transformé en courant alternatif conforme au réseau. Le «réducteur électronique» permet une régulation très rapide de la puissance d'environ 10% à 100% de la puissance électrique en fonction de la vitesse. Les températures à l'intérieur de la turbine et dans les gaz d'échappement restent de ce fait relativement constantes. Pour cette raison, les GMT présentent des pertes d'efficacité relativement faibles en fonctionnement à charge partielle (»2).

La société Capstone est le principal fournisseur de la technologie des microturbines à gaz dans la gamme de puissance pertinente pour l'industrie de la brique et du carrelage. Les remarques suivantes se réfèrent aux applications dans lesquelles les GMT de ce fabricant sont utilisés. Le constructeur allemand Dürr Systems GmbH a fermé sa division GMT fin 2018. Les machines offrent une longue durée de vie de 80 000 heures de fonctionnement et un faible besoin de maintenance, essentiellement dû au palier à air. Il en résulte de longs intervalles de maintenance de 8 000 heures de fonctionnement jusqu'à ce que le remplacement des filtres à air devienne nécessaire, et de 48 000 heures de fonctionnement jusqu'au test de la «tête motrice» [2]. Des contrats de maintenance partiels et complets sont disponibles, qui sont beaucoup moins chers que ceux des centrales de cogénération à moteur, car les vidanges d'huile ne sont pas nécessaires.

1.1 Carburants conventionnels et renouvelables

Les GMT Capstone sont actuellement exploités au gaz naturel dans l'industrie de la brique et du carrelage. L'utilisation de carburants renouvelables, comme, par exemple, le biogaz, le gaz d'égout ou le gaz de décharge est déjà courante en dehors de l'industrie de la brique et du carrelage. Il est généralement possible d'utiliser des additions allant jusqu'à 20% en volume d'hydrogène et d'autres carburants provenant de centrales électriques au gaz disponibles à l'avenir.

1.2 Plages de puissance

D'après les analyses des usines, l'industrie des briques et des carreaux utilise un large éventail de puissances nominales et de modèles de microturbines à gaz (»3).

2 Applications potentielles en tant que centrales de cogénération dans l'industrie des tuiles et briques

L'efficacité énergétique et des ressources d'une briqueterie peut être considérablement améliorée si la valeur de l'énergie est prise en considération [3]. L'énergie en soi ne peut pas être perdue. La partie de grande valeur de l'énergie, l'exergie, par contre, peut être (»5).

Processus thermiques, par ex. Les applications de séchage dans l'industrie de la brique et des carreaux à un niveau de température de 300 ° C devraient donc être alimentées par la chaleur résiduelle de la production d'électricité. La partie exergétique de haute valeur chimiquement liée du gaz naturel avec des températures de combustion utilisables bien supérieures à 1 000 ° C peut être utilisée, par exemple, dans une microturbine à gaz et n'est pas perdue. Cela économise des ressources.

Dans l'industrie de la brique et des tuiles, avec sa demande continue simultanée d'électricité et de chaleur, il existe un potentiel de cogénération considérable pour les microturbines à gaz avec utilisation directe des gaz d'échappement. Les briqueteries ont une charge électrique de base considérable (souvent jusqu'à 300 kW), qui n'est pas réduite même le week-end: pour cette raison, les unités de cogénération sur la base de microturbines au gaz sont souvent utilisées exclusivement dans la pratique lucrative de remplacement puissance achetée.

Les procédés de cogénération doivent être conçus de manière à ce que la chaleur produite puisse être utilisée de manière appropriée. Les dissipateurs de chaleur dans les briqueteries ont fait l'objet d'un examen approfondi [4]. »6 montre les applications potentielles déterminées pour la chaleur résiduelle de la cogénération. L'utilisation de gaz d'échappement GMT sans huile avec une teneur en oxygène d'environ 18% en volume et de très faibles concentrations de substances nocives n'a aucun impact négatif sur les processus optimisés des consommateurs de chaleur chauffés au gaz naturel, comme, par exemple, les préchauffeurs et les sécheurs en l'industrie de la brique et du carrelage. Les caractéristiques des gaz d'échappement spécifiques aux microturbines à gaz avec de la chaleur produite en continu à haute température (environ 300 ° C) et la chaleur totale de cogénération dans le flux de gaz d'échappement sont un avantage crucial par rapport aux unités de cogénération fonctionnant sur la base d'un moteur à piston (»7).

Les éventuels consommateurs de chaleur continue doivent être déterminés spécifiquement pour chaque briqueterie afin que des données fiables soient disponibles pour la conception d'un GMT avec de longues périodes de service. Dans ce qui suit, les domaines d'application sélectionnés sont décrits plus en détail.

2.1 Réseau d'alimentation en énergie intégré du four tunnel / sécheur

Cet objectif déclaré d'un four tunnel thermiquement indépendant pour des raisons fondamentales liées à l'énergie n'a pas été atteint dans les installations existantes. Cependant, les fours tunnel optimisés démontrent déjà un dégagement de chaleur très réduit dans le réseau d'alimentation en énergie intégré. La chaleur alors en plus nécessaire pour le séchage est fournie au moyen de brûleurs à gaz naturel. L'utilisation directe des gaz d'échappement GMT réduit les besoins en brûleurs à gaz naturel (»8 et 9).

2.2 Chauffage du sas d'entrée du four

Le sas d'air à l'entrée d'un four remplit la fonction de préchauffeur et présente un besoin de chaleur correspondant à la chaleur d'échappement d'une microturbine au gaz C65. Les données de processus ne changent pas. Le brûleur installé avec une puissance thermique nominale de 360 ​​kW reste inchangé.

2.3 Préchauffage de l'air de combustion

Le préchauffage de l'air de combustion dans les fours tunnels s'est propagé comme une possibilité efficace d'économie d'énergie pendant des décennies [5]. Dans la pratique, cependant, il existe un grand nombre d'usines dans lesquelles cela n'a pas été réalisé. Si aucune chaleur résiduelle utilisable n'est disponible dans l'installation, les gaz d'échappement des microturbines à gaz peuvent être utilisés directement. L'énergie thermique introduite avec l'air de combustion est utilisable à 100% dans le processus en aval. Les conditions optimales pour ce type d'utilisation directe des gaz d'échappement d'un GMT avec une puissance plus élevée sont offertes par des installations combinées de broyage et de séchage et des tours de pulvérisation (whitewares), comme le montrent les installations projetées.

2.4 Génération de vapeur

Si pour plastifier un matériau argileux, par ex. dans un dispositif d'alimentation à tamis circulaire, de la vapeur est nécessaire de manière relativement continue à un niveau de basse pression d'environ 3 bars, les gaz d'échappement chauds de la microturbine à gaz sont adaptés pour rendre cette vapeur disponible au moyen d'une chaudière à vapeur à récupération de chaleur incorporant un préchauffage de l'eau d'alimentation .

3 Raccordement électrique

Les chantiers de briqueterie ont souvent leurs propres transformateurs qui sont connectés au réseau moyenne tension de l'exploitant du réseau de sorte que le code de pratique VDE-AR-N-4110 s'applique généralement au raccordement et au fonctionnement en parallèle des centrales électriques connectées au réseau moyenne tension. . Les GMT produisent de l'électricité à un niveau de tension de 400 V, de sorte que les exigences techniques du code VDE-AR-N-4105 s'appliquent également. Une consultation précoce avec l'exploitant du réseau de distribution en ce qui concerne les exigences concrètes dans les cas individuels est donc fortement recommandée.

3.1 Gestion de l'injection et énergie d'équilibrage

Pour les centrales de cogénération d'une puissance électrique supérieure à 100 kW, la gestion de l'injection est obligatoire. Seule la puissance d'alimentation, c'est-à-dire la puissance qui quitte physiquement le réseau de l'usine en direction du réseau d'alimentation, peut être régulée [6]. Pour sécuriser le fonctionnement du réseau électrique, il faut une énergie d'équilibrage qui peut également être fournie par GMT dans une briqueterie. Dans les applications présentées, la production de chaleur est protégée de manière redondante. Les systèmes fonctionnent en continu à pleine charge et peuvent être arrêtés par télécommande au besoin pour servir d'énergie d'équilibrage électrique négative. Dans le même temps, il est également possible d'augmenter considérablement la production d'énergie d'équilibrage si la puissance thermique également réduite du processus de cogénération est remplacée par des registres de chauffage à commande électrique, par ex. dans le réseau d'alimentation en énergie intégré du séchoir.

4 Subvention des usines de cogénération conformément à la loi allemande sur la cogénération (KWKG) 2020 [7]

Le 14.08.2020, la loi CHP (KWKG) 2020 est entrée en vigueur en Allemagne. Les installations de taille inférieure à l'appel d'offres obligatoire (à partir de 1 MWélectrique) dans l'industrie de la brique et des carreaux reçoivent des subventions conformément à la loi sur la cogénération (KWKG) 2020 (»11). Le traitement différent de la consommation captive des entreprises est frappant. Les centrales de cogénération uniquement à une puissance électrique de 100 kW reçoivent des subventions pour la consommation captive. Sont privilégiées les entreprises à forte consommation d'électricité dont la consommation captive est encore éligible à des subventions, même dans le cas de puissances supérieures. La condition préalable à la subvention est l'approbation de l'usine par l'Office fédéral allemand de l'économie et du contrôle des exportations (BAFA) en tant qu'usine hautement efficace. La feuille de travail AGFW 308 [8] règle les détails. La lettre d'admission est présentée à l'exploitant du réseau, qui est responsable du paiement des subventions CHP.

Pour les installations jusqu'à 50 kWélectr., L'admission simplifiée de l'installation de cogénération au BAFA est possible. Par exemple, un C200 GMT avec une puissance électrique nette de 200 kW dans une entreprise à forte consommation d'électricité qui utilise complètement l'énergie produite en interne peut justifier des subventions CHP de 261 150 euros. Si l'usine est soumise à la loi TEHG sur l'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre, les paiements de subvention augmentent de 0,3 cent / kWh. Les entreprises à forte consommation d'électricité n'ont pas réalisé de projets de cogénération viables dans le passé car dans le cadre du régime spécial de péréquation (BesAR) conformément à la loi sur les énergies renouvelables (EEG), seule la quantité d'énergie achetée en externe est utilisée pour calculer le intensité des coûts d'électricité. Selon la réglementation en vigueur sur la définition de la consommation d'électricité et le modèle des prix moyens de l'électricité, cette préoccupation est sans fondement.

5 Aspects pertinents dans une étude de faisabilité GMT

L'industrie de la brique et des carreaux doit faire face à des prix de l'électricité élevés par rapport aux prix modérés du gaz naturel. L'écart entre les prix d'achat est un indicateur important pour l'exploitation rentable d'une centrale de cogénération. Avec une charge électrique de base élevée du site toute l'année et des dissipateurs de chaleur utilisables en permanence, les systèmes de cogénération dans l'industrie de la brique et du carrelage sont conçus de manière à ce que l'énergie électrique générée et la chaleur puissent être entièrement utilisées dans les usines. L'électricité ainsi produite est exonérée de taxe sur l'électricité et la taxe sur l'énergie est remboursée pour la totalité du débit de gaz naturel de la microturbine à gaz.

Le montant de l'aide selon CHP (KWKG) 2020 est conçu de telle sorte qu'il couvre presque complètement l'investissement dans la machine. Pour un fonctionnement régulier, outre les coûts de maintenance, d'autres aspects doivent être pris en compte: l'EEG [9] facture la consommation électrique captive proportionnellement à 40% de la taxe EEG. À l'avenir, la taxe EEG doit être plafonnée sur les fonds publics. En 2021, à 6,5 cent / kWh et en 2022 à 6 cent / kWh.

5.1 Échange européen de droits d'émission de CO2 et loi nationale sur l'échange de droits d'émission de carburant (BEHG) [10]

Les GMT font souvent partie de l'équipement de cuisson des produits céramiques nécessitant une licence, qui relève du champ d'application de la loi allemande sur les échanges de gaz à effet de serre (TEHG). Les turbines à gaz en tant que telles ne sont soumises au TEHG qu'à partir d'une puissance thermique nominale> 20 MW.

Dans le système européen d'échange de droits d'émission (EUETS), les prix des certificats CO2 sont déterminés sur le marché. Avant la pandémie Corona, ils s'élevaient à 25 euros / t CO2. En 2021, l'Allemagne lance un système national de tarification du CO2 basé sur l'achat de carburant selon le BEHG et rend donc le prix, par exemple, d'achat de gaz naturel plus cher. »11 montre les suppléments et les coûts qui en résultent pour les émetteurs de CO2. Le BEHG précise que pour l'utilisation de carburants dans des usines déjà soumises à l'échange européen de droits d'émission (EUETS), il ne devrait pas y avoir de double charge (§ 7 Abs. 5 BEHG). On ne s'attend pas à ce que les prix du SETS soient supérieurs à ceux du BEHG. Dans toutes les études de faisabilité, par conséquent, les prix du CO2 sont pris avec prudence en tenant compte du BEHG. Le temps de récupération dépend des heures de fonctionnement réalisables en pleine charge. Les usines installées dans l'industrie de la brique et des carreaux affichent pour 11 mois de temps de production par an, des temps de fonctionnement GMT d'environ 8 000 heures de fonctionnement / an. Dans l'écart entre les coûts d'achat des combustibles gaz naturel et électricité et une durée de vie de l'installation de 80 000 heures de fonctionnement, une très bonne efficacité économique se traduit par un temps de retour court.

Avec la substitution du prix d'achat de l'électricité et l'utilisation du paiement de la subvention conformément à la loi KWK, il en résulte la situation d'exploitation la plus favorable économiquement. La raison en est la rémunération de rachat toujours inférieure par rapport au prix d'achat de l'électricité.

6 Production d'électricité en usine au moyen de microturbines au gaz - pas de contradiction avec le photovoltaïque

Les installations photovoltaïques et les centrales de cogénération sont respectueuses du climat et peuvent se compléter utilement dans l'industrie de la brique et du carrelage. Pour des raisons économiques, les systèmes de production d’électricité en usine devraient être dimensionnés de telle sorte que la charge de base de l’installation puisse, dans la mesure du possible, être couverte par la centrale de cogénération. Le profil de charge journalier restant constitue la base d'une (plus petite) unité PV adaptée à la puissance requise. Alors qu'une centrale de cogénération avec 100 kWélectr. peut remplacer jusqu'à 850 MWh / une électricité achetée, ce n'est pas possible avec un système PV sans une unité de stockage absurdement grande. Pour produire la même quantité d'électricité inscrite au bilan, un système PV avec environ 900 kWPeak serait nécessaire. Pour un investissement trois fois plus élevé pour la production de la même quantité d'électricité par an, un temps de récupération trois fois plus long est requis pour l'installation photovoltaïque.

7 Impact de l'utilisation d'un GMT dans une briqueterie

7.1 Sécurité de l'installation

Dans l'hypothèse du respect de la réglementation sur la santé et la sécurité au travail dans l'industrie, l'introduction d'un GMT fonctionnant au gaz naturel entraîne des risques supplémentaires ou autres. Les microturbines à gaz sont conformes aux règles de sécurité applicables en Allemagne. Dès qu'une anomalie inacceptable survient dans le réseau électrique, la turbine est automatiquement déconnectée du réseau. Option: l'installation peut être installée en tant que système d'alimentation de secours. L'installation serait dans un premier temps déconnectée du réseau puis redémarrée pour l'alimentation d'un groupe défini de consommateurs avec une puissance adaptée à l'aide d'un pack de batteries inclus dans le carter de la turbine. Des problèmes de santé et de sécurité au travail en ce qui concerne le bruit du système ne peuvent être attendus avec les niveaux de bruit garantis par le fabricant du système. Aucune mesure spéciale n’est nécessaire pour protéger l’audition des employés.

7.2 Contrôle de la pollution

Le gaz naturel est brûlé dans une microturbine à gaz avec un excès d'air élevé (λ = 7 à 8) dans une chambre de combustion à des températures de 850 à 900 ° C. Les émissions d'oxydes d'azote, de monoxyde de carbone et d'hydrocarbures sont faibles. Les émissions sont bien en deçà des limites d’émission spécifiées dans les Instructions techniques allemandes sur le contrôle de la qualité de l’air (TA-Luft) et dans les exigences en matière d’émission de la 44e loi fédérale sur la protection contre les émissions (BImSchV) [11] pour les turbines à gaz nécessitant une licence. Le fabricant spécifie des valeurs de NOx <20 mg / m3 et des valeurs de CO <50 mg / m3 (par rapport à 15% vol. D'O2 dans les gaz d'échappement). Le formaldéhyde ne se forme pas pendant le fonctionnement du GMT (<1 mg / m3) contrairement aux moteurs à gaz. Le traitement des gaz d'échappement pour se conformer aux limites d'émission n'est pas nécessaire. Les émissions sonores maximales sont garanties à <66 dB (A) à 10 m de distance sans enceinte supplémentaire par le constructeur. Surtout dans le cas d'une installation intérieure dans des installations, on ne peut s'attendre à des problèmes d'émissions sonores dans le quartier. Les émissions sonores à basse fréquence selon DIN 45680, comme cela se produit avec les cogénérateurs à moteur, ne sont pas générées pendant le fonctionnement GMT. Le GMT est exempt de lubrifiants, de sorte que les exigences particulières liées à l'utilisation de substances polluantes pour l'eau ne s'appliquent pas.

7.3 Statut réglementaire des usines

Les briqueteries sont des usines nécessitant un permis conformément à la loi fédérale sur le contrôle des immissions (annexe 1 du 4e BImSchV; n ° 2.10.1 G E). Le GMT avec utilisation de gaz naturel peut être subsumé sous le numéro 1.2.3.2 V du 4ème BImSchV. Les GMT en soi ne nécessitent une licence que pour une puissance thermique nominale de 1 MW, de sorte que jusqu'à présent, la notification conformément au § 15 BImSchG à l'autorité de délivrance des licences a été jugée suffisante. Un processus d'autorisation selon le § 16 BImSchG n'est alors pas nécessaire lorsque l'impact négatif causé par le changement est manifestement faible et que le respect des exigences du § 6, paragraphe 1 n ° 1 BImSchG est assuré.

7.4 Protection du climat

La réduction rapide et efficace des émissions de gaz à effet de serre est une nécessité urgente pour atteindre l'objectif convenu contractuellement par le droit international à Paris en 2015 de limiter le réchauffement climatique provoqué par les gaz à effet de serre bien en dessous de deux degrés par rapport à l'ère préindustrielle. Les systèmes de cogénération contribuent considérablement à la protection des ressources et du climat grâce à une meilleure utilisation du carburant. L'énergie primaire est économisée. L'électricité produite par le GMT est produite presque sans perte à condition que la chaleur produite soit entièrement utilisée. Cette électricité ne doit plus, selon le mix électrique, être produite ailleurs avec une charge CO2 / kWh considérablement plus élevée. Il en résulte un crédit important d'équivalents CO2 afin d'améliorer l'empreinte CO2 des produits. Outre les aspects économiques de l'introduction d'un GMT avec utilisation directe des gaz d'échappement, l'amélioration de l'efficacité énergétique et des ressources est le principal avantage par rapport à la cuisson au gaz naturel pour la production de p. Air de séchage chaud à 200 ° C.

7.5 Exigences ISO 50001

La production d'électricité en usine au moyen de microturbines à gaz avec utilisation directe des gaz d'échappement prend en compte la valeur de l'énergie chimiquement liée dans le carburant et conduit à des économies de CO2 significatives. Lors de la recertification conformément aux exigences de la norme ISO 50003, l'amélioration requise de la puissance liée à l'énergie telle qu'envisagée dans la norme ISO 50001 doit pouvoir être prouvée sur la base des facteurs d'énergie primaire améliorés pour la consommation d'énergie [12].

8 Conclusion

Dans l'industrie des briques et des carreaux, le potentiel de cogénération est considérable en raison des besoins en énergie et en chaleur tout au long de l'année. Les microturbines à gaz génèrent de l'énergie tout en produisant de la chaleur à un niveau de température constamment élevé dans un seul flux de gaz d'échappement. Le palier à air des turbines fournies par le fabricant Capstone conduit à un gaz d'échappement exempt de résidus d'huile afin que les normes de qualité des produits céramiques ne soient pas mises en danger. Les domaines d'application optimaux sont avec sécheur, préchauffeurs et en raison du gaz d'échappement propre avec env. Utilisation d'oxygène à 18% vol comme air de combustion préchauffé. Les systèmes installés dans l'industrie des briques et des carreaux d'argile montrent avec une intégration technologiquement simple et des durées de vie de l'usine de 80 000 heures de fonctionnement des économies de CO2 considérables, des rendements élevés et des délais de récupération de moins de trois ans. Une amélioration des performances énergétiques conformément à la norme ISO 50001 peut être obtenue avec l'utilisation d'une microturbine à gaz.

Pour la décision d'investissement, un examen plus précis des conditions technologiques, économiques et juridiques d'une installation individuelle devrait être effectué pour fournir une base viable.

Source Ziegelindustrie International

22/01/2021

General Shale (Wienerberger) devient le plus gros producteur de briques aux USA avec l'aquisition de Meridian Brick

General Shale, producteur clé de briques terre cuite et de béton, de Johnson City, au Tennessee, est en passe de plus que doubler son périmètre, en acquérant Meridian Brick, basée à Atlanta, dans le cadre d'une transaction de 250 millions de dollars qui devrait être conclue d'ici le milieu de l'année.

En tant que principale source de solutions de maçonnerie en Amérique du Nord, Meridian Brick exploite 20 usines et 27 centres de distribution aux États-Unis et au Canada et a une masse salariale supérieure à 1000. Son portefeuille de briques apparentes ou minces, de blocs, de pierres, de mortier, de stuc et d'articles spécialisés convient aux marchés résidentiels et commerciaux. Les usines, les chantiers et les offres de produits rejoignent 11 opérations de brique, de pierre et de blocs de schiste général dans 10 états et provinces, ainsi que 21 ventes et 200 distributeurs affiliés.

«Cette annonce souligne l’engagement de General Shale à fournir à ses clients une offre robuste de produits et de services de maçonnerie les plus exceptionnels de l’industrie», déclare le PDG Charles Smith. «Meridian Brick jouit d'une solide réputation en matière de fourniture de produits de qualité, de solutions de construction et de service à la clientèle. Ces attributs, combinés aux antécédents inégalés de General Shale depuis plus de 90 ans, créeront des opportunités intéressantes pour notre organisation nouvellement agrandie. "

Meridian Brick est issue de la fusion en 2016 des activités Boral Brick et Forterra Brick. Il a fonctionné comme un partenariat de Boral USA, Atlanta, et une filiale de Lone Star Funds, l'investisseur de Dallas qui a lancé Forterra Inc. à partir des actifs Hanson Pipe & Precast et Hanson Structural. Les propriétés de la brique et du béton préfabriqué ont ancré Hanson Building Products, que la filiale Lone Star a acquis en 2015 à HeidelbergCement AG.

Black Lake est le plus récent ajout à la collection Meridian Brick Michigan.

L'accord Meridian propulsera General Shale vers 800 millions de dollars de ventes annuelles, soit le double du volume actuel. Elle élargit en particulier l’usine du producteur et l’empreinte commerciale dans le sud-est; L'Ontario et le Québec, les plus grandes régions consommatrices de briques au Canada; et au Texas, qui représente 25 pour cent de la consommation de briques aux États-Unis et abrite six sites de production Meridian et cinq sites de distribution.

La société mère de General Shale, Wienerberger AG de Vienne, «s'est engagée à renforcer sa position en tant que groupe de matériaux de construction internationalement diversifié», note Smith. «Au fur et à mesure de notre croissance, nous continuerons d'investir dans la recherche et le développement pour proposer des solutions de maçonnerie innovantes pour nos précieux clients.»

«Cette acquisition est notre plus importante en 15 ans et augmente considérablement l'échelle et l'étendue de notre offre en Amérique du Nord, établissant notre leadership dans la région et établissant une base solide pour la croissance», ajoute Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger. «La construction et la rénovation économes en ressources sont de plus en plus importantes. Avec Meridian Brick, nous pouvons apporter une contribution encore plus efficace avec des produits durables pour l'enveloppe du bâtiment. Le but de tous nos développements est de nous rapprocher des clients et partenaires pour leur proposer des solutions systèmes complètes.

Source ConcreteProducts

21/01/2021

La VMC par le toit

Le kit de raccordement Aguila conçu par Monier s’insère dans une tuile à douille sur le toit et répond parfaitement aux nouvelles exigences du DTU 68.3 en termes de performances de ventilation. 

Grâce à son adaptateur réglable, il permet de raccorder des gaines de VMC de diamètres compris entre 100 et 160 mm. 

Il se compose de trois éléments: une collerette, un manchon de raccordement et l’adaptation réglable qui se positionne en partie basse du manchon. 

La collerette comporte une flèche indicative de positionnement qui facilite la connexion avec celui-ci. Avec une perte de charge du système global inférieur à 25 Pa à 200 m3 / h de débit de rejet extérieur, Aguila est adapté à tout type de VMC et à de nombreux gammes de tuiles Monier.

Source ZePros

20/01/2021

Est-ce que Wienerberger peut gérer sa dette de manière responsable?

David Iben l'a bien dit lorsqu'il a déclaré: «La volatilité n'est pas un risque qui nous préoccupe. Ce qui nous importe, c'est d'éviter la perte permanente de capital. Il semble donc que l'argent intelligent sache que la dette - qui est généralement liée à des faillites - est un facteur très important lorsque vous évaluez le risque d'une entreprise. Surtout, Wienerberger AG (VIE: WIE) est endettée. Mais la vraie question est de savoir si cette dette rend l'entreprise risquée.

Pourquoi la dette comporte-t-elle des risques?

De manière générale, la dette ne devient un réel problème que lorsqu'une entreprise ne peut pas facilement la rembourser, soit en levant des capitaux, soit avec ses propres flux de trésorerie. Une partie intégrante du capitalisme est le processus de «destruction créatrice» où les entreprises en faillite sont impitoyablement liquidées par leurs banquiers. Cependant, une situation plus courante (mais toujours coûteuse) est celle où une entreprise doit diluer ses actionnaires à un prix de l'action bon marché simplement pour maîtriser sa dette. En remplaçant la dilution, cependant, la dette peut être un très bon outil pour les entreprises qui ont besoin de capitaux pour investir dans la croissance à des taux de rendement élevés. La première chose à faire lorsque l'on considère le montant de la dette qu'une entreprise utilise est d'examiner ensemble sa trésorerie et sa dette.

Quelle est la dette de Wienerberger?

Vous pouvez cliquer sur le graphique ci-dessous pour les chiffres historiques, mais il montre qu'en septembre 2020, Wienerberger avait 1,18 milliard d'euros de dette, soit une augmentation de 1,05 milliard d'euros sur un an. En revanche, elle dispose de 746,6 M € de trésorerie compensant cette situation, conduisant à une dette nette d'environ 431,1 M €.

Quelle est la solidité du bilan de Wienerberger?

Selon le dernier bilan publié, Wienerberger avait un passif de 981,4 millions d'euros à moins de 12 mois et un passif de 1,50 milliard d'euros à plus de 12 mois. En contrepartie de ces obligations, il dispose d'une trésorerie de 746,6 M € ainsi que de créances évaluées à 438,0 M € à moins de 12 mois. Son passif s'élève donc à 1,30 milliard d'euros de plus que la combinaison de sa trésorerie et de ses créances à court terme.

Ce déficit n'est pas si grave car Wienerberger vaut 3,16 milliards d'euros, et pourrait donc probablement lever suffisamment de capitaux pour consolider son bilan, si le besoin s'en faisait sentir. Cependant, il vaut toujours la peine d'examiner de près sa capacité à rembourser sa dette.

Nous utilisons deux ratios principaux pour nous informer sur les niveaux d'endettement par rapport aux bénéfices. Le premier est la dette nette divisée par le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (EBITDA), tandis que le second est le nombre de fois que son bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) couvre ses intérêts débiteurs (ou sa couverture des intérêts, pour faire court) . De cette façon, nous considérons à la fois le quantum absolu de la dette, ainsi que les taux d'intérêt payés sur celle-ci.

Wienerberger a une dette nette de seulement 0,83 fois l'EBITDA, ce qui indique qu'elle n'est certainement pas un emprunteur imprudent. Et il bénéficie d'une couverture des intérêts de 9,4 fois, ce qui est plus que suffisant. En revanche, Wienerberger a vu son EBIT baisser de 6,2% au cours des douze derniers mois. Ce genre de déclin, s'il est soutenu, rendra évidemment la dette plus difficile à gérer. Le bilan est clairement le domaine sur lequel se concentrer lorsque vous analysez la dette. Mais finalement, la rentabilité future de l'entreprise décidera si Wienerberger peut renforcer son bilan au fil du temps. Donc, si vous êtes concentré sur l'avenir, vous pouvez consulter ce rapport gratuit montrant les prévisions de bénéfices des analystes.

Enfin, alors que le fisc adore les bénéfices comptables, les prêteurs n'acceptent que l'argent liquide. L'étape logique consiste donc à examiner la proportion de cet EBIT qui correspond au flux de trésorerie disponible réel. Au cours des trois dernières années, Wienerberger a produit un flux de trésorerie disponible solide équivalant à 69% de son EBIT, ce à quoi nous nous attendions. Cette trésorerie dure et froide signifie qu'il peut réduire sa dette quand il le souhaite.

Notre point de vue

La capacité de Wienerberger à convertir l'EBIT en flux de trésorerie disponible et sa couverture des intérêts nous ont rassurés sur sa capacité à gérer sa dette. En revanche, son taux de croissance de l'EBIT nous rend un peu moins à l'aise sur sa dette. Quand on considère tous les éléments mentionnés ci-dessus, il nous semble que Wienerberger gère assez bien sa dette. Mais une mise en garde: nous pensons que les niveaux d'endettement sont suffisamment élevés pour justifier une surveillance continue. Lors de l'analyse des niveaux d'endettement, le bilan est le point de départ évident. Cependant, tous les risques d'investissement ne résident pas dans le bilan, loin de là. Prenez des risques, par exemple - Wienerberger a 3 signes avant-coureurs dont nous pensons que vous devriez être conscient, sur 431,1 millions d'euros.

Source SimplyWall.ST

19/01/2021

STRETTO HUGUENOT D’EDILIANS : 1ère tuile plate pour les faibles pentes

Présentée en avant 1ère lors de la dernière édition du salon ARTIBAT, la tuile terre cuite plate STRETTO Huguenot d’EDILIANS se distingue par sa forme et son schéma d’écoulementd’eau brevetés qui lui confèrent une étanchéité hors norme pour ce type de produit.

Aujourd’hui, ces performances exceptionnelles sont confirmées par le CSTB qui vient de délivrer à EDILIANS un avis technique de type ATEx, autorisant sa mise en œuvre sur toiture à faible pente.

L’UNIQUE TUILE PLATE DU MARCHÉ autorisée pour les faibles pentes

Reconnaissance de la capacité d’innovation d’EDILIANS, cette ATEx de type a formule une appréciation favorable à l’utilisation de la tuile STRETTO Huguenot pour la réalisation de toitures à des pentes inférieures, et à des longueurs de rampants supérieures, à celles du DTU 40.23.

Grâce à son design spécialement étudié, la tuile STRETTO Huguenot a passé avec succès tous les essais effectués par le Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction. Démontrant ses performances exceptionnelles d’étanchéité, les résultats de ces tests ont conduit le comité d’experts réunis au sein du CSTB à émettre un avis favorable pour sa mise en œuvre en dehorsdes standards requis par le DTU. 

Ainsi, en zone géographique protégée ou normale, la tuile STRETTO Huguenot peut être posée avec des pentes plus faibles qui peuvent atteindre jusqu’à 40 % (avec écran de sous-toiture) pour des longueurs de rampants jusqu’à 8 m de projection horizontale. Selon les conditions d’application, elle peut même être installée pour des longueurs de rampants jusqu’à 12 m. Une première pour une tuile plate dont le domaine de pose interdit d’aller traditionnellement en-deça de 60 % de pente minimum (avec écran de sous-toiture) !

STRETTO HUGUENOT, UNE VÉRITABLE TUILE PLATE, grande, design et performante

Produite sur le site de St Germer de Fly, la tuile XXL STRETTO Huguenot bénéficie des atouts reconnus de l’argile de Beauvais. D’une grande qualité de fabrication, elle associe une résistance mécanique exceptionnelle et une étanchéité optimale.

Compatible avec les tuiles photovoltaïques EDILIANS et disponible avec une gamme d’accessoires spécifiques coordonnés (tuile de ventilation, tuile à douille 160 conforme VMC, tuile doublis de faîtage et tuile d’égout, 1⁄2 tuile, tuile 3⁄4, rive individuelle gauche et droite), la tuile STRETTO Huguenot se décline en coloris Flammé Rustique, Ardoisé et Vallée de Chevreuse.

Premier fabricant à obtenir une ATEx sur une tuile plate pour une mise en œuvre en faible pente, EDILIANS invite les maîtres d’œuvre à repousser les limites de leur créativité. A l’esthétique résolument contemporaine, la tuile STRETTO Huguenot, sur des toitures à faible pente mais aussi en bardage, ouvre ainsi la voie à de nouvelles perspectives architecturales.

Source Edilians

18/01/2021

Normandie. Terreal, qui possède la tuilerie de Bavent, fait l’acquisition d’un concurrent allemand

Terreal, spécialiste de la toiture comptant notamment un site à Bavent (Calvados), confirme en ce début d’année 2021 l’acquisition de Creaton, filiale allemande du groupe Etex. De quoi devenir « leader européen des tuiles en terre cuite ».

Terreal, connu en Normandie pour son usine située à Bavent, près de Cabourg (Calvados), confirme, en ce début d’année 2021, l’acquisition de Creaton, spécialiste allemand des tuiles en terre cuite et en béton.

La maison mère des tuileries de Bavent s’offre ainsi, pour un montant non dévoilé, « une expansion internationale » et « des opportunités de synergies commerciales et opérationnelles », se félicite le groupe (2 200 collaborateurs) dont le siège est situé à Suresnes, en région parisienne.

De quoi former une « nouvelle entité » pesant « environ 610 millions d’euros de chiffre d’affaires », précise Terreal dans un communiqué. L’entreprise pourra profiter de la position de numéro 1 de Creaton en Allemagne et en Pologne, par exemple, et en faire profiter ses différents sites, comme celui de Bavent.

Source Ouest France

17/01/2021

Ruffec : ​la tuilerie de la Lorne

La seule tuilerie du département de l’Indre, créée en 1774, a su résister au temps. Un moment menacée, elle a été reprise en 2019 par un couple jeune et dynamique.

Les usagers de la départementale 151 ne se doutent pas qu’ils frôlent un dinosaure. Située à l’entrée est de la commune de Ruffec-le-Château, la tuilerie de la Lorne se fait discrète mais n’en est pas moins chargée d’histoire. Au 18e siècle, le village brennou possédait deux tuileries : la Petite Lorne, qui a cessé de fonctionner en 1930, et la Grande Lorne, toujours en activité.

Cette vieille dame, née en 1774, a su résister au temps malgré quelques vicissitudes. En 1808, le rapport du préfet de l’Indre évoquait « des fours à briques, à tuiles et à chaux, isolés sur les bords de la Creuse, qui ne présentent aucun danger ».

À l’époque, il existait en Brenne une quarantaine de tuileries-briqueteries, mais leur nombre s’est étiolé. Il n’y en avait plus que douze en 1920, et un siècle plus tard, celle de la Lorne est la seule en activité. En 1774, cette dernière était louée par Pierre d’Arnac à François et Marguerite Nicaud, moyennant « une rente de cinq livres, un millier de tuiles, une pipe de chaux, cinq sols, sept deniers et une poule ».

Une liquidation judiciaire la menace en 2017

Le site a longtemps été exploité par deux familles, les Téiton, de 1836 à 1902, puis les Vaucelle, jusqu’en 1998. Il possède actuellement deux fours, dont le plus ancien, ouvert en 1980, a été construit par Jacques et Philippe Vaucelle. Cet ouvrage a une surface au sol de 50 m2, avec une profondeur de terrassement de trois mètres. Les murs sont en pierre, doublés d’une chemise intérieure en briques réfractaires. Sa fabrication, qui a duré quatre ans, a nécessité 85 m3 de pierres liées au mortier de chaux et 48.000 briques.

En 2001, la réalisation d’un second four à bois et 426.000 € de travaux projetaient la tuilerie de la Lorne dans le troisième millénaire, mais seize ans plus tard, une liquidation judiciaire stoppait net cet élan. Les élus du Parc de la Brenne et de la communauté de communes Brenne - Val de Creuse se sont alors mis en quête d’un repreneur et, par miracle, un jeune couple qui exploitait jusqu’ici une briqueterie dans le Cher a répondu favorablement.

Depuis l’été 2019, Céline et Cyril Demoulières fabriquent quinze tonnes de briques, briquettes, parements et tomettes à chaque cuisson, et ne manquent pas de projets pour développer l’entreprise artisanale. Si la tuilerie de la Lorne est devenue la briqueterie du Pic, ils perpétuent une tradition vieille de deux cent cinquante ans.

Source La Nouvelle République par Jean-Michel Bonnin

16/01/2021

Allemagne- Suppressions d'emplois massives: chez Lingl à Krumbach, beaucoup perdent leur emploi

La société Lingl, basée à Krumbach, est en procédure de redressement judiciaire depuis décembre 2020. De nombreux employés risquent de perdre leur emploi.

Environ 400 personnes sont actuellement employées chez Lingl à Krumbach. Combien restera-t-il après la faillite? 

Les travailleurs craignent récemment que le nombre d'emplois soit même réduit à 160 environ. "Il y aura une réduction considérable, cela ira dans ce sens", a déclaré Günter Frey, 1er représentant d'IG Metall pour la région, dans un entretien avec notre équipe éditoriale. Des décisions exceptionnelles seront prises à Lingl dans les prochains jours. Qu'est-ce que cela signifie exactement pour les employés?

Christian Plail, en charge de la procédure judiciaire, a également évoqué des coupes importantes. Tous deux ont évoqué la possibilité de créer une société de transfert pour les personnes touchées par la perte d'emploi afin d'atténuer les difficultés sociales.

Il y a quelques semaines, les partenaires de négociation, les employeurs et l'administration judiciaire (Christian Plail de Krumbach est connu pour superviser les procédures d'insolvabilité du cabinet d'avocats Schneider, Geiwitz & Partner) et les employés avec le syndicat (IG Metall) et le comité d'entreprise ont convenu qu'il n'y en aurait pas d'ici fin 2020 Lingl donnera un avis de résiliation et d'absence. Mais cela était clair: après le début de l'année, les discussions deviendront vraiment «sérieuses».

Incertitude parmi les effectifs de Lingl

Réduction significative du nombre d'employés, perte de revenus importante: la main-d'œuvre craint profondément que les choses puissent aller aussi loin chez Lingl. Christian Plail, superviseur de la procédure d'insolvabilité, a maintenant confirmé qu'il y aura une réduction massive des emplois, mais il ne peut pas encore donner de chiffre précis. Les discussions sur l'avenir de Lingl avaient repris plus tôt cette semaine. Il pourrait y avoir une autre série de décisions décisives et détaillées mardi prochain.

Selon les informations de notre équipe éditoriale, il y a apparemment encore des considérations dans la salle pour dissoudre littéralement des départements entiers de production tels que le sciage, le fraisage, le tournage ou le domaine de la technologie laser et de concentrer très fortement l'entreprise sur le domaine de la construction. Plail a déclaré que Lingl devait être restructuré dans certains domaines et que tous les centres de coûts seraient examinés dans le cadre de la procédure d'insolvabilité. Lingl a une grande "gamme verticale de fabrication", l'entreprise produit même les plus petites pièces pour ses produits. Ici, il convient de vérifier si l'entreprise peut s'appuyer davantage sur les fournisseurs qu'auparavant.

L'entreprise Lingl, fondée en 1938, équipe des briqueteries dans le monde entier. Environ 400 personnes sont actuellement employées à Krumbach. Il existe également une trentaine de succursales en Allemagne et à l'étranger (environ 150 employés). En 2008, lorsque l'entreprise a célébré son 70e anniversaire, Lingl et ses filiales employaient environ 800 personnes en Allemagne et à l'étranger. Parfois, il y avait plus de 600 employés à Krumbach. En 1938, le fondateur de l'entreprise, Hans Lingl, a ouvert une petite succursale à Weilheim (Haute-Bavière).

La longue histoire de la société Lingl à Krumbach

La société a également occupé des postes à Neu-Ulm (1951) et Krumbach (1961). En 2004, le siège a été transféré de Neu-Ulm à Krumbach. Après l'anniversaire de 2008, Lingl a dû lutter à plusieurs reprises avec des difficultés. En 2013, l'entreprise a dû se lancer dans un processus dit de bouclier de protection, 172 employés ont perdu leur emploi à l'époque. L'entreprise a déposé son bilan à l'automne 2020. La manière dont les choses continueront dépendra également en grande partie de la possibilité de trouver un investisseur.

Mais il devient maintenant clair que de nombreux employés de Lingl perdent leur emploi. Plail a déclaré que des efforts étaient déployés pour créer une société de transfert pour eux. Lingl mettrait alors, en coordination avec les créanciers, un certain montant à disposition pendant une certaine période afin de garantir les personnes concernées. Le but d'une telle société serait également de faciliter la recherche d'un nouvel emploi pour les personnes touchées et, comme l'explique Plail, de "soulager les difficultés sociales". Comme le souligne Frey, le premier représentant d'IG Metall, il s'agit d'une préoccupation majeure d'IG Metall.

Malheureusement, il devient évident qu'une réduction considérable des emplois ne peut plus être évitée. Mais IG Metall continue de travailler dur pour s'assurer que le plus grand nombre d'employés possible puisse rester chez Ling. Une nouvelle convention collective est envisageable, éventuellement avec des horaires de travail légèrement réduits. Cela créerait peut-être une marge de manœuvre pour que moins d'employés perdent leur emploi. Il y aura des discussions intensives sur la future structure de l'entreprise. Lingl ne doit pas abandonner négligemment ses compétences en production. Ici, le côté employé et le côté employeur / administration de l'insolvabilité ont actuellement des points de vue différents.

Source Augsburger Allgemeine

Dannemark : La briqueterie Petersen donne le ton

La famille Petersen aime mettre des obstacles sur le chemin lorsqu'il s'agit de briques faites à la main. Ceci est démontré par une visite à la briqueterie de l'entreprise sur Nübeler Noor, où la bonne argile joue un rôle clé.

Le brouillard recouvre le Nübeler Noor d'un voile gris-brun, il ne veut pas faire vraiment clair ce jeudi matin. Mais le propriétaire de la briqueterie, Christian Petersen, a l'air tout sauf sombre. Comme chaque jour, il a déjà terminé sa visite des trois usines de briques du Noor.

Christian Petersen avec un employé dans le hall de production, où les briques finies sont triées et empilées.

Tous les matins, un peu avant 7 heures du matin, l'homme de 79 ans fait la tournée de ses usines. Autrefois, il y avait 60 à 70 usines de briques ici sur Noor, aujourd'hui il y en a six. Trois d'entre eux appartiennent à la famille Petersen.

La crise corona n'a jusqu'à présent mis aucun obstacle sur le chemin des briqueteries. Il semble que des gens du monde entier construisent de nouvelles maisons - et attachent une grande importance aux meilleurs matériaux. Et ainsi de suite ce jeudi, comme d'habitude, il se passe beaucoup de choses dans la briqueterie de Petersen.

L'entreprise produit environ 350 000 briques par semaine et les palettes sont empilées dans les entrepôts. Des pierres grises, colorées, jaunes et brunes de différentes longueurs et largeurs attendent d'être expédiées dans le monde entier. Ce qui est créé ici sur le Noor change la face du monde.
Dans la salle d'exposition de la briqueterie, dans laquelle de grandes façades de fenêtres révèlent une vue sur Noor et la briqueterie, Christian Petersen feuillette divers projets de construction. Les briques de Petersen se trouvent partout dans le monde. Les cours de la ville au cœur de Hambourg ont été construites avec eux, tout comme une extension de la Judge Business School de Cambridge, une maison en brique unique dans les Hamptons et un revêtement mural dans le métro de Copenhague. Ils ont créé une robe en brique pour un complexe résidentiel sur Sonderburger Ringbakken, le Corner House à Londres, le Art Museum de Bâle et un élégant gratte-ciel à New York, pour ne citer que quelques projets. Entrée dans l'entreprise familiale par naissance

Christian Petersen est la septième génération à diriger l'usine de briques. L'entreprise familiale est ancienne: le 17 mai 1791, le roi Christian VII donna au fermier Peter Andresen la permission de construire une briqueterie sur Nübeler Noor. Pour Christian Petersen, la question de savoir quand il a rejoint la briqueterie trouve rapidement une réponse. "En 1941, quand je suis né." Il grandit avec la briqueterie de Nübeler Noor. À l'âge de trois ans, il a traversé l'entreprise avec son grand-père, les mains jointes dans le dos, tout comme son grand-père. Après l'école vient la formation. «Mon père a dit que je n'avais pas besoin d'un diplôme d'études secondaires. J'ai fait un apprentissage à l'usine de machines Petersen, après deux ans j'ai pu souder et tourner. »En 1962, Christian Petersen est allé à l'école d'ingénieurs en Bavière et a appris à fabriquer des briques et des céramiques lourdes à l'école de céramique. Et il fait la connaissance de sa femme Christa.

1969 retour de la Bavière au Schleswig du Nord
«Ensuite, j'ai dû apprendre à mon père que je suis tombé amoureux d'une fille bavaroise», raconte Christian Petersen. Naissance de la fille Vibeke, actuelle PDG de la briqueterie. À l'âge de 28 ans, Christian Petersen rentra chez lui en 1969 avec sa femme et ses filles Vibeke et Annette. «Mon père est mort quand il avait 60 ans. C'était maintenant mon tour », se souvient Christian Petersen. À cette époque, il y avait 13 briqueteries sur Nübeler Noor, qui ont fusionné pour former une société anonyme. La briqueterie Petersen suit sa propre voie et se fait un nom avec des briques fabriquées à la main selon la méthode de l'eau frappée et une surface en pierre spéciale. Les employés se tiennent toujours dans le hall de production aujourd'hui et coupent les briques à la main. Un processus artisanal qui fonctionne de manière entièrement automatique - et qui a rendu la briqueterie Petersen viable.

La brique Kolumba est la star de la gamme de produits, les briques Petersen sont utilisées dans des projets de construction dans 47 pays différents à travers le monde. «Une brique normale coûte 50 cents. Cela fait environ 7 500 euros pour une maison individuelle. Nos briques coûtent 1 euro, soit 15 000 euros par maison. Si vous pensez à quoi payer pour l'équipement de cuisine, les biens et les fenêtres, c'est toujours une somme gérable. Et vous obtenez une qualité qui dure. Je donne une garantie de 1 000 ans sur les briques en terre cuite anglaises et environ 400 ans sur les briques en terre cuite danoises », déclare Petersen. Argiles de Manchester et du Westerwald
En plus de l'argile que l'usine extriat à proximité, les briqueteries reçoivent des livraisons d'argile de Manchester et du Westerwald. Petersen n'a pas peur qu'il n'y ait plus d'argile un jour. "Il y a assez d'argile partout dans le monde." 165 collaborateurs travaillent pour l'entreprise familiale. Le département des nouveaux développements est situé directement sur Nübeler Noor. «Il se compose des 165 employés. Tous nos employés doivent contribuer à l'amélioration des produits. Tout le monde devrait avoir des idées », déclare Christian Petersen, dont le gendre Peter dirige une salle d'exposition de briques à Copenhague. Le dialecte bavarois est resté

Après la mort de sa femme Christa en 1992, Christian Petersen a rencontré sa femme Marion en 1994. Les contacts avec la Bavière sont restés, tout comme le dialecte bavarois lorsque Christian Petersen parle allemand. Même si les ventes, le marketing et les finances sont entre des mains différentes, Christian Petersen reste fidèle à son métier de propriétaire d'une briqueterie. «Je prévois de prendre une retraite partielle à 95 ans», dit en riant la femme de 79 ans. Certains de ses six petits-enfants manifestent déjà un vif intérêt pour l'entreprise, et la neuvième génération est dans les starting-blocks. Une autre année à la briqueterie Petersen sur Nübeler Noor touche à sa fin. Avec une promenade le matin et une entreprise qui, même dans la 230e année de son existence, ne cesse de mettre des pierres artisanales sur son chemin pour rester sur la voie du succès.

15/01/2021

Marché mondial des tuiles de toiture d'une valeur de 41,3 milliards de dollars d'ici 2027 à un TCAC de 5,2%

Selon un nouveau rapport publié par Allied Market Research, intitulé `` Marché des tuiles de toiture par type de matériau, type de construction et industrie de l'utilisateur final: analyse des opportunités et Industry Forecast, 2020-2027, «la taille du marché mondial des tuiles de toiture était évaluée à 30,4 milliards de dollars en 2019 et devrait atteindre 41,3 milliards de dollars d'ici 2027, enregistrant un TCAC de 5,2% de 2020 à 2027. Les tuiles sont posées sur le charpente de toit. Les tuiles de toit sont préférées dans la construction résidentielle, en raison de ses caractéristiques et propriétés telles que la longévité, la durabilité, la résistance au feu, la résistance au vent et autres.

Des facteurs tels que la croissance démographique, l'augmentation de l'urbanisation couplée à une augmentation de l'industrialisation dans les pays en développement tels que l'Inde, la Chine, le Brésil, l'Indonésie, le Bangladesh et l'Égypte stimulent les activités de construction qui devraient alimenter la croissance du marché mondial des tuiles période de prévision. Au contraire, l'incertitude économique dans la zone euro et le coût d'installation élevé des systèmes de toiture sont les principales contraintes susceptibles d'entraver la croissance du marché. De plus, les progrès technologiques dans le processus de fabrication des tuiles solaires et des tuiles de toit devraient offrir des opportunités lucratives dans un proche avenir.

Sur la base du type de matériau, le segment du béton a recueilli la plus grande part du marché des tuiles de toiture en 2019, avec un TCAC de 5,9% au cours de la période de prévision, car ces tuiles de toiture assurent une durabilité, une résistance thermique, une rentabilité et une énergie élevées. Efficacité.

Sur la base du type de construction, le segment de la construction neuve devrait croître rapidement, au cours de la période de prévision, en raison de l'augmentation de la population urbaine et de l'augmentation des projets de construction résidentielle. Par exemple, le projet «Logement pour tous d'ici 2022» lancé par le gouvernement indien devrait accélérer la croissance du secteur de la construction résidentielle, qui à son tour alimente la croissance du marché.

Au niveau régional, le marché des tuiles de toiture est analysé en Amérique du Nord, en Europe, en Asie-Pacifique et dans LAMEA. L'Asie-Pacifique a été le plus gros contributeur aux revenus en 2019 et devrait afficher le TCAC le plus élevé de 2020 à 2027. Cela est attribué au fait que les économies émergentes de la région connaissent une augmentation du développement des infrastructures et une augmentation des projets de construction. De plus, la reprise économique rapide stimule considérablement la croissance du marché des tuiles de toiture dans cette région.

Les principaux acteurs opérant sur le marché mondial des tuiles de couverture ont adopté le lancement de produit comme stratégie de développement clé pour renforcer leur présence sur le marché mondial. Par exemple, en juin 2019, Boral Limited basée en Australie a annoncé qu'elle avait signé un acte de gestion de promotion immobilière avec Mirvac, une société d'investissement immobilier en Australie.

L'épidémie de COVID-19 a un impact négatif sur la fabrication et la production de tuiles de toiture au premier et au deuxième trimestre de 2020 et est susceptible d'entraver la croissance du marché tout au long de l'année. Cela a encore affecté la demande de tuiles de toiture des pays en développement, notamment l'Inde, le Brésil, le Vietnam et l'Indonésie; de ce fait, interrompant les activités de production. En outre, la perturbation des chaînes d'approvisionnement entrave la fabrication des tuiles de toiture dans le monde entier.

Les principaux acteurs présentés dans le rapport sur le marché des tuiles de toit sont Boral Limited, Crown Roof Tiles, Dachziegelwerke, Eagle Roofing, Ecostar LLC, Ludowici Roof Tile, Marley Ltd, MCA Clay Roof Tile, Shital Potteries et Terreal Malaysia Sdn bhd.

Source MenaFn

14/01/2021

Matériaux de construction: Remontée très graduelle des volumes

Après les lourdes pertes subies pendant le premier confinement, le redressement des volumes d’activité se poursuit au fil des mois à un rythme toutefois très inégal.

Ainsi, après le rebond estival puis la “pause” du mois d’octobre, les livraisons de matériaux semblent avoir regagné un peu de vigueur en novembre, laissant les niveaux de production de ces trois derniers mois entre + 2 % et + 4 % au-dessus de ceux de l’an passé à la même période.

Cependant, bon nombre de facteurs suggèrent que, une fois le rattrapage des chantiers en cours achevé, le moteur de l’activité peinera à repartir. Les carnets de commandes du BTP tardent à se remplir, les permis ne redémarrent pas et l’environnement économique et sanitaire incite plus les ménages et les entreprises à la prudence qu’à la réalisation de projets.

Mais la résilience de certains indicateurs de confiance ou encore les récentes annonces du HCSF* (pour desserrer les contraintes d’accès au crédit) offrent quelques lueurs d’espoir pour soutenir un secteur que seul le volontarisme politique pourra sortir de l’ornière.

*Haut Conseil pour la Stabilité Financière

Novembre se ressaisit

Selon les résultats provisoires de l’enquête mensuelle de novembre, les productions de granulats et de BPE auraient sensiblement augmenté par rapport au mois d’octobre, de + 7,8 % en données CV-CJO. 

Du côté des granulats, ce sursaut permet de hisser les volumes à un niveau supérieur de + 4,6 % à celui du mois de novembre 2020 et de stabiliser (- 0,1 %) la production des trois derniers mois sur celle des trois mois précédents (juin-juillet-août) en dépit du repli constaté en octobre. Comparé à l’an passé, l’activité de ce trimestre (septembre-octobre-novembre) reste en hausse de + 1,5 %. La baisse des productions en cumul sur douze mois demeure néanmoins importante (- 7,4 %) et atteint - 7,7 % en cumul sur les onze mois de 2020. S’agissant du BPE, le rebond de novembre laisse les livraisons à près de + 9 % au-dessus de celles de novembre 2019.Ainsi sur les trois derniers mois connus, l’activité progresse encore de + 1,5 % au regard des trois mois précédents et de + 3,9 % comparé à la même période de l’année dernière. Pour autant, sur les onze premiers mois de l’année, tout comme en cumul sur un an, la contraction de l’activité reste marquée, dépassant - 10 %. L’indicateur matériaux, après le plongeon du deuxième trimestre à près de - 19 % a rebondi de + 7,3 % au troisième trimestre, tous les matériaux ayant observé un net redressement, notamment du côté des tuiles et des produits en béton. 

Pour autant, ce sursaut est loin de compenser les contractions enregistrées au premier semestre et l’activité affiche une baisse sensible de - 7,3 % en cumul sur les onze premiers mois de l’année (données provisoires, CJO).

Toujours pas de vrai rebond des permis

L’enquête INSEE de décembre menée auprès des entrepreneurs du bâtiment apporte une note d’optimisme en cette fin d’année.En effet, leurs soldes d’opinion sur l’activité passée et future rebondissent sensiblement et leurjugement surles carnets de commandes s’améliore,ces derniers atteignant un point haut historique à 9,3mois dans le gros œuvre. 

Difficile à ce stade d’expliquer cette amélioration : retour de nouveaux chantiers ou simple effet d’une accumulation des retards ? L’évolution des prochains mois sera éclairante car, pour l’heure, la dynamique des permis semble grippée.

En effet, les autorisations de logements auraient augmenté de + 18,7 % au cours des trois mois de septembre-octobre-novembre, comparés aux trois mois précédents (données CVS-CJO). Mais si cette hausse paraît flatteuse, elle ne traduit pour autant aucun rattrapage, le niveau des permis demeurant inférieur de près de - 4 % à celui du même trimestre de l’an passé. Il n’y a que dans le segment de l’individuel pur et des logements en résidence que les autorisations dépassent celles de 2019 (respectivement + 0,8 % et + 5,3 %) tandis que la baisse se poursuit dans le collectif (- 7,8 %). Sur un an, à fin novembre, on recensait 389 000 permis, soit un repli de - 11,7 % sur un an. 

Cette tendance est aussi constatée dans le non résidentiel où, à fin novembre, les surfaces autorisées se contractent encore de - 3%sur un an au cours des trois derniersmois, laissant la tendance annuelle sur un pente de - 17%(à 34,7millions dem²).Quant aux mises en chantier, après le net redressement estival, leur dynamique s’essouffle. 

Les logements commencés baissent de - 8,6 % sur le trimestre septembre-novembre comparé au trimestre précédent (CVS-CJO) et de - 1,9 % comparé à la même période d’il y a un an.

En cumul sur douze mois, on dénombre désormais 381 900 logements commencés, soit une contraction de - 6 % sur un an. Seuls

les logements en résidence, qui représentent environ 10 % du marché, tirent encore une fois leur épingle du jeu avec une hausse de + 10 %. Du côté des locaux d’activité, le même constat s’impose avec une baisse des surfaces commencées de - 14%sur un an ces trois derniers mois et de - 16,2 % au cours des douze derniers mois (soit environ 24 millions de m²). Hormis les transports (+ 7,1 %), tous les secteurs affichent de forts replis, ceux de l’hébergement hôtelier, du commerce (- 27 %) et des bureaux (- 21 %) étant les plus marqués.

Côté ventes,lemarché de l’individuel neuf semble aussi accuser une pause ; après l’euphorie de l’été, le nombre de maisons vendues en novembre estrevenu à son niveau de l’an passé selon Markemétron et pourrait s’établir à 112 000 en 2020, soit un repli de - 10 % sur l’année. 

Les effets de la crise économique sur la solvabilité et la confiance des ménages conjuguée au durcissement des conditions d’accès au crédit pèsent surlemarché immobilier du neuf.

Dans ce contexte, on ne peut que saluer la récente décision du HCSF (17 décembre) consistant à assouplirles règles qu’il avait fixées un an plus tôt.Le relèvement du taux d’effort de 33 % à 35 % (ratio revenu des ménages/mensualités) devrait profiter aux ménages investisseurs,tandis que l’allongement de la durée d’endettementmaximale (25 à 27 ans) ainsi qu’une hausse de lamarge de flexibilité accordée aux banques pour déroger à ces règles (de 15 % à 20 %) pourraient desserrer les contraintes financières des primo-accédants et faire baisser le taux de refus de prêt qui a explosé en 2020 (17 % en fin d’année contre 5 % un an plus tôt).

Source UNICEM

13/01/2021

Matériaux de construction Reprise sur certains segments

Après de bonnes performances au troisième trimestre, les principaux cimentiers étaient plus optimistes pour 2020.

Ils ont revu à la hausse leurs prévisions de performances pour 2020.

Une reprise au troisième trimestre

Vicat a enregistré un chiffre d'affaires de 762 millions d'euros, qui a bondi de 12% à périmètre et changes constants. Le cimentier, qui s'attendait à une baisse modérée de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) en 2020, espère désormais plutôt une croissance marquée, à périmètre et changes constants. LafargeHolcim a publié des ventes en baisse, mais meilleures qu'attendues, pour le troisième trimestre, grâce à un rattrapage dans le secteur du bâtiment. Le groupe at relevé son objectif de trésorerie pour 2020.Grâce à un programme de contrôle des coûts, il est également parvenu à redresser son résultat d'exploitation, en hausse de 1,9% sur un an, à 1,4 milliard de francs, après une dégringolade de 26,1% au second trimestre. Quant au mexicain Cemex, ses ventes ont augmenté de 3% pour atteindre 3,4 milliards de dollars sur le trimestre, grâce à un accroissement des volumes mais aussi à une augmentation des prix. Le groupe est satisfait de ses performances au troisième trimestre, durant lequel toutes les régions ont contribué à l'amélioration des résultats.

Une filière bois prometteuse pour le secteur de la construction

Le bois permet de réduire l'empreinte carbone du secteur de la construction de 25 %. L'énergie nécessaire à la fabrication de bois scié est de 350 kWh/m3, contre 700 kWh/m3 pour le béton ou 46.000 kWh/m3 pour l'acier. Le projet " Wood Up ", situé dans le treizième arrondissement de Paris, dont la livraison est prévue en 2022, sera le premier à bénéficier entièrement d'une ossature en bois. De nouveaux acteurs se positionnent sur ce matériau. Ainsi, le promoteur REI Habitat, labellisé bois de France, accueille désormais à 49% de son capital Axa IM Real Assets, avec l'objectif de devenir le numéro un de la construction bois en France. Le potentiel est élevé car le territoire français est recouvert à 30% de forêts. Toutefois la filière est encore très morcelée, avec l'intervention de1.200 scieries. D'autres matériaux comme le chanvre, la paille, la brique de terre ou la terre coulée sont de plus en plus utilisés dans une approche plus responsable.

Source ZoneBourse

12/01/2021

Découvrez les lauréats de l'édition 2020 du concours "Tuile terre cuite architendance"

Organisée par la Fédération française des tuiles et briques en partenariat avec le Réseau des maisons de l'architecture, la 5e édition du concours "Tuile terre cuite architendance" a décerné en 2020 sept prix à des projets architecturaux recourant évidemment à ces matériaux mais oeuvrant aussi pour le "vivre-mieux" et le "bien-vivre ensemble". Détails.

Le concours 2020 "Tuile terre cuite architendance", organisé par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) en partenariat avec le Réseau des maisons de l'architecture (RMA), a décerné sept prix à des projets architecturaux recourant évidemment à ces matériaux mais oeuvrant aussi pour le "vivre-mieux" et le "bien-vivre ensemble". Pour cette 5e édition du palmarès, créé en 2012 et prenant place tous les deux ans, l'objectif est toujours de récompenser les réalisations de moins de quatre ans utilisant la tuile terre cuite de manière innovante. Le concours s'adresse à tous les architectes exerçant une activité indépendante ou en agence, et domiciliés en France.

 "La fonction primaire de l'architecture, c'est de nous abriter"

Pour cette édition 2020 marquée par une pandémie mondiale et une crise économique et sociale qui l'est malheureusement tout autant, sept prix ont donc été attribués dans des catégories distinctes : maison individuelle (également grand prix du jury), logement collectif, équipement/tertiaire, habitat intermédiaire, prix des architectes et prix du publics. Au total, 67 cabinets d'architecture se sont inscrits, et in fine 12 finalistes ont été sélectionnés par le jury présidé par la présidente du RMA, Anne-Sophie Kehr. Dans leurs délibérations, les jurés ont pris en compte trois critères : la mise en valeur de la tuile terre cuite et son originalité dans le traitement du toit et/ou de la façade ; la démarche et la créativité architecturales ; enfin, la qualité et les performances (techniques, environnementales...) du projet.

 "Le premier point souligné par le jury est que ces réalisations sont pensées pour créer un cadre de vie au service de leurs 'maîtres d'usage', qu'ils soient habitants, écoliers, étudiants, chercheurs, soignants...", note le président du groupement tuile de la FFTB, Jean-Baptiste Fayet. "Le jury a été sensible à des projets qui ne sont pas des gestes architecturaux mais qui sont dans une quête d'innovation et porteurs de valeurs nobles", abonde Anne-Sophie Kehr. "Ces projets affirment quelque chose de très symbolique : la fonction primaire de l'architecture, c'est de nous abriter."

Initialement, le palmarès devait être dévoilé le 20 novembre 2020 lors de la Biennale du RMA, baptisée "Tous pour l'architecture !" et organisée à Clermont-Ferrand, mais la situation sanitaire a contraint l'organisation à reporter son évènement à l'automne 2021, toujours dans la préfecture du Puy-de-Dôme, et en présence des vainqueurs ainsi que des jurés. En l'absence de cérémonie publique physique, un film présentant les lauréats a par conséquent été diffusé sur les réseaux sociaux.


Prix catégorie maison individuelle/Grand prix du jury

"La carapace cache un jeu de dedans/dehors et compose un espace qui apporte une réponse à notre besoin, confirmé par la crise actuelle, d'avoir des seuils entre espace intime et espace public." © Stéphane Chalmeau

Pour l'édition 2020 du concours, c'est la catégorie maison individuelle qui a raflé le grand prix du jury : le projet de la Maison diamant, à Rennes, porté par MNM Architectes et avec un particulier à la maîtrise d'ouvrage, a donc reçu les félicitations du jury. Cette maison familiale a été pensée de sorte que "la tuile compose une grande peau extérieure qui participe à la construction de la spatialité intérieure", explique Anne-Sophie Kehr. "La carapace cache un jeu de dedans/dehors et compose un espace qui apporte une réponse à notre besoin, confirmé par la crise actuelle, d'avoir des seuils entre espace intime et espace public."





Prix catégorie logement collectif

Les articulations entre les bâtiments, qui abritent les escaliers extérieurs, ont fait l'objet de ce travail spécifique : ces derniers, revêtus d'une tuile blanche émaillée lumineuse mise en oeuvre avec soin, seraient aujourd'hui davantage utilisés que l'ascenseur. 

C'est à la résidence Terre-Sud, située à Bègles (Gironde), que le prix de la catégorie logement collectif est revenu. Vinci Construction a ici endossé le rôle de maître d'ouvrage, pendant que l'agence Taillandiers architectes associés se chargeait de la conception du site. Pour Jean-Baptiste Fayet, "ce programme de 75 logements collectifs accorde une attention particulière à la qualité d'usage et notamment celle des espaces communs". Les articulations entre les bâtiments, qui abritent les escaliers extérieurs, ont fait l'objet de ce travail spécifique : ces derniers, revêtus d'une tuile blanche émaillée lumineuse mise en oeuvre avec soin, seraient aujourd'hui davantage utilisés que l'ascenseur.





Prix catégorie équipement/tertiaire

L'habillement en tuiles se retrouve du sol au toit et confère une unité esthétique à ce lieu qui cherche à concilier tradition et modernité : bien que revêtant une forme contemporaine, le centre souhaite affirmer son caractère local, aussi bien sur le plan visuel que sur celui de la provenance du matériau, issu d'une production régionale. 

Le lauréat de la catégorie équipement/tertiaire est le Pôle social et culturel Gonzague Saint Bris à Cabourg (Calvados). Composé de deux corps de bâtiments en L, le site parvient à créer, avec cette configuration, un nouvel espace public, matérialisé par une place et un passage. L'habillement en tuiles se retrouve du sol au toit et confère une unité esthétique à ce lieu qui cherche à concilier tradition et modernité : bien que revêtant une forme contemporaine, le centre souhaite affirmer son caractère local, aussi bien sur le plan visuel que sur celui de la provenance du matériau, issu d'une production régionale.

 "Notre matériau illustre ainsi sa capacité naturelle à accompagner la singularité architecturale et à ancrer de façon contemporaine les bâtiments dans leur histoire, leur territoire", insiste Jean-Baptiste Fayet. "L'offre des fabricants a largement évolué. Il existe en France plus de 250 formats et 400 coloris différents, sans compter les produits sur-mesure", complète-t-il.

Source Batiactu par Corentin Patrigeon

11/01/2021

Signy-l’Abbaye: fin de la grève à l’usine Monier Vendredi 08 Janvier après 5 jours de grève

Un protocole d’accord a été signé entre les grévistes et la direction.

Après cinq jours de grève, le mouvement de contestation prend fin à l’usine Monier, à Signy-l’Abbaye. 

La principale revendication a été entendue : l’un des salariés, Ahmed Retiel, obtient le changement de poste qu’il demandait depuis l’été dernier. Dans la nuit de mardi à mercredi, l’intéressé avait même entamé une grève de la faim, qu’il a donc stoppée ce vendredi.

« Les autres revendications salariales seront portées lors des NAO (négociations annuelles obligatoires) de février prochain avec le rapport de force en faveur de nos camarades », fait savoir l’union départementale de la CGT dans les Ardennes, dans une publication Facebook.

Source L'Ardennais