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11/12/2019

Nouvelle brique de parement brut de four de Rairies Montrieux

Rairies-Montrieux est le spécialiste français depuis sept générations de la fabrication de matériaux de construction en terre cuite, avec un savoir-faire reconnu dans la conception de carreaux, de plaquettes de parement et de briques destinés à l’habillage de revêtements de façades pour tous projets architecturaux.

Rairies-Montrieux innove avec Brut de Four, une nouvelle gamme de briques de parement en terre cuite au rendu unique, pour personnaliser et valoriser murs et façades. La gamme de briques Brut de Four se compose de 23 teintes minérales et naturelles, avec un format grande longueur, pour une pose à l’horizontale ou à la verticale en réhabilitation et en construction neuve.


Brique de parement Brut de four Rairies Montrieux
Original et élégant, le format allongé de la brique Brut de Four permet de mettre l’accent sur les lignes et perspectives horizontales de la façade. Avec sa grande longueur de 45 cm, ce produit unique en terre cuite est à la fois ultra contemporain pour des architectures créatives et également source de gain de temps lors de sa mise en œuvre, avec moins de briques nécessaires par m2.

Le nuancier de la gamme de brique Brut de Four se compose de 4 familles, Sequoia, Sahara, Mali et Saturne, avec un large choix de 23 teintes à l’aspect minéral et aux coloris naturels, évoluant du beige vers le brun.

La brique de terre cuite Brut de Four, comme toutes les briques de parement de Rairies-Montrieux, ne demande aucun entretien et possède une grande résistance aux intempéries.

Le travail d’extraction de l’argile et de conception des briques de Rairies-Montrieux en font un modèle en termes de développement durable. Naturelle, durable et recyclable, la brique en terre cuite a su s’adapter à l’évolution des différentes réglementations liées à la construction. Ce matériau répond parfaitement aux normes thermiques, acoustiques, sanitaires et écologiques, tout en conservant ses qualités originelles de solidité et d’esthétique.

La brique longue en terre cuite Brut de Four de Rairies-Montrieux est disponible sur commande et exposée dans les 2 show-rooms du fabricant, situés au Viaduc des Arts à Paris (75), et sur son site de production du Val-de-Loire (49).

Source Batipresse

10/12/2019

Un système en toiture pour ventiler les réseaux d’assainissement

Cheminées Poujoulat lance Ventélia Sanit’air, des sorties de toit dédiées à la ventilation des réseaux d'assainissement non collectif.

Le fabricant Cheminées Poujoulat a mis au point un système métallique complet de ventilation primaire et secondaire répondant au NF DTU 64-1. Pour rappel, celui-ci exige, pour le traitement et l'épandage des eaux usées de réseaux d'assainissement indépendants et non collectifs, des solutions d'évacuation pérennes des gaz de fermentation qui doivent se situer en toiture.

Deux sorties de toit
Dans cette optique, Cheminées Poujoulat lance Ventélia Sanit’air, une solution de ventilation statique, qui, comme Ventélia, s'appuie sur une technologie de réglage de verticalité rapide et facile. Elle se compose de deux sorties de toit, l'une pour la ventilation primaire, l'autre pour la ventilation secondaire. La ventilation primaire assure la prise d'air du système du réseau d'assainissement. La secondaire, grâce à un extracteur statique anti-oiseaux, assure l'évacuation des gaz de fermentation.

Plusieurs coloris
Ventélia Sanit’air s'adapte au neuf ou à la rénovation quelles que soient la pente et la couverture grâce aux nombreuses déclinaisons disponibles : tuiles, ardoise, toit terrasse ou plaque nervurée acier. Elle est disponible en finition noir, brique ou amarante, ou sur demande en teintes de gris. Livrées prêtes à poser, les deux sorties de toit s'installent directement en toiture grâce à leur système d'embase étanche. Un conduit flexible facilite le raccordement au réseau PVC en attente. En toiture, le dépassement de 40 cm de faîtage est respecté.

Source Le Moniteur

09/12/2019

Carlo Crosetto,actuel directeur financier de Dürr, s'installe à Vienne comme directeur financier de Wienerberger

Fin juillet, le directeur financier Carlo Crosetto avait déjà annoncé son départ du fabricant de machines Dürr. Le destin de Monsieur Corsetto est maintenant clair: il rejoint le fabricant de briques autrichien Wienerberger, dont le poste de directeur financier est vacant.

Nouvel emploi pour le directeur financier de Dürr, Carlo Crosetto: L'Italien d'origine, qui quittera la société d'ingénierie mécanique à la fin du mois de février 2020, commencera à travailler pour l'Autrichien Wienerberger le 1er mars. En conséquence, il entend prendre au plus tôt le poste de directeur financier vacant du plus grand fabricant de briques au monde. Il prend la suite du directeur financier de longue date Willy Van Riet.

La nomination de Crosetto est le résultat d'un processus minutieux et complet de planification de la succession, a déclaré Peter Johnson, président du conseil de surveillance de Wienerberger. "Cela nous a permis de réagir à la retraite anticipée inattendue de Willy Van Riet", a déclaré Johnson. Le Belge Van Riet est CFO du fabricant de briques depuis 2007 et quitte l'entreprise à la fin de l'année pour des raisons familiales.

Wienerberger vaut 3 milliards d'euros en bourse
Willy Van Riet a d'abord rejoint le conseil de surveillance de Wienerberger en 2001 et, trois ans plus tard, est devenu directeur général de la filiale britannique avant d'être nommé directeur financier du groupe dans son ensemble.

Johnson a remercié son directeur financier sortant pour "son grand engagement". Par exemple, Van Riet "a apporté d'importants changements et a apporté une contribution remarquable à notre succès", Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger, a également décrit son collègue du conseil de direction comme un "soutien solide" pour la société, qui a eu une influence déterminante sur la voie du succès.

La société autrichienne, avec une valeur boursière d'un peu moins de 3 milliards d'euros, a pu augmenter son chiffre d'affaires de 6% à 201 milliards d'euros en 2018 par rapport à l'année précédente. Le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) a augmenté de 34% à 239,8 millions d’euros.

Source Finance Magazin

Cholet/ Bouyer Leroux. Une conférence pour aider les entreprises à moins consommer d’énergie

L’Organisation régionale pour l’abaissement de la consommation énergétique donne rendez-vous le 11 décembre à Cholet pour une conférence sur la maîtrise de l’énergie.

3 000 m2 de panneaux photovoltaïques coiffent le site de La Boissière.


L’Organisation régionale pour l’abaissement de la consommation énergétique (Orace) propose mercredi 11 décembre à 18 heures, une conférence intitulée « Une nouvelle dynamique pour engager les entreprises à réduire leur consommation d’énergie ».

Cette conférence sera notamment animée par Emmanuel Allorent-Jadault, directeur énergies de Bouyer Leroux. Il présentera la démarche engagée par son entreprise pour mettre en œuvre cette transition énergétique.

Orace est une association régionale soutenue par la Région Pays de la Loire et l’Ademe en, partenariat avec les CCI Pays de la Loire. Elle accompagne les entreprises dans leur démarche de maîtrise de leurs consommations d’énergie.

Source Ouest France

08/12/2019

Pyrénées Orientales: le savoir-faire de la dernière briqueterie du Vallespir désormais reconnu par l’Unesco

Le Pays d’art et d’histoire transfrontalier a organisé une visite dans la dernière briqueterie du Vallespir. L’occasion d’apprendre que Sainte-Marcelle est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Une sacrée annonce. À l’occasion d’une visite organisée par le Pays d’art et d’histoire transfrontalier Les vallées catalanes du Tech et du Ter, dans la dernière briqueterie du Vallespir, la guide conférencière de l’entité, Julie Schlumberger, annonçait la nomination de la briqueterie Sainte- Marcelle au patrimoine culturel immatériel pour son savoir-faire*. Une telle reconnaissance n’existe, au départ, que par l’existence d’une convention de l’Unesco, signée par la France et par 176 autres États, afin de sauvegarder ce patrimoine culturel immatériel qui recouvre entre autres l’artisanat traditionnel ayant une pratique vivante. C’est à ce titre que la briqueterie a été retenue car elle perpétue depuis le XVIIIe siècle un savoir-faire familial de modèles de terre cuite servant de référence, dont le cayrou, cette brique pleine de grande dimension qui a fortement marqué le paysage architectural traditionnel catalan. Et c’est la dernière à le pratiquer dans le Roussillon, grâce à la compétence de ses trois briquetiers. Elle entre ainsi dans l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel français, aux côtés de 405 autres pratiques (25 % concernent le savoir-faire artisanal). C’est surtout le seul savoir-faire lié à l’artisanat dans toute l’Occitanie.

En immersion
La visite de la briqueterie pouvait alors démarrer, toujours en compagnie de Julie et de Franck Denaclara, le gérant. Les visiteurs ont pu découvrir l’ensemble des étapes de la fabrication d’une brique, c’est-à-dire ce savoir-faire unique maintenu et protégé par cette famille de briquetiers Fite-Colomines et ses ouvriers (voir l’encadré). La briqueterie couvre tous les aspects de la fabrication : de l’extraction de l’argile à Vivès (sur une propriété de la famille), jusqu’à la cuisson dans l’impressionnant four Hoffmann chauffé aujourd’hui au fioul. Quatre éléments sont nécessaires dans la fabrication : la terre et l’eau (pour en faire une pâte qui sera alors compressée, moulée et découpée). Puis intervient l’air pour le séchage (6 mois) et l’étape du feu. Un millier de tonnes de briques sortent du four (à 1 000 degrés) dans l’année lors de 2 à 3 cuissons par an. Cette étape dure, à chaque fois, 5 jours (signalée par le panache de fumée s’échappant de la haute cheminée). Pendant la cuisson, le cayrou gris devient rouge par l’oxydation du fer. Mais il ne faut pas non plus oublier la main de l’homme qui intervient dans le cas de tuiles traditionnelles (un travail de lissage à main nue offre une garantie contre le gel). Depuis le XVIIIe siècle, certains produits sont réglementés (pour toutes les briqueteries). Le cayrou, la tuile traditionnelle et la grande rajole (du nom catalan rajola : la brique, plus petite que le cayrou, version roussillonnaise du mot catalan cairo, signifiant carreau) répond à des mesures strictes : 5 cm d’épaisseur par 44 cm de longueur sur 22 de largeur, soit la moitié d’une brique romaine pour le cayrou.

Maillol, Picasso…
La briqueterie de Sainte-Marcelle poursuit la fabrication des produits traditionnels nécessaires aux monuments historiques (palais des rois de Majorque, château de Salses ou le fort Libéria…) et aux édifices privés qui les ont employés et qui veulent procéder à des réparations. Elle s’adapte aussi à des demandes spécifiques. De nombreux artistes ont utilisé ce four pour la réalisation de certaines de leurs œuvres comme Maillol, Manolo, Violet et même Picasso. Voilà donc une reconnaissance bien méritée et une visite pleine d’intérêt.

* Il a fallu la démarche du Pays d’art et d’histoire transfrontalier Les vallées catalanes du Tech et du Ter pour initier et porter le projet, soutenu par le CAUE 66 (Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement) afin de réaliser l’important dossier pour sa reconnaissance.

Source L'Indépendant

07/12/2019

BMI au salon «DACH + HOLZ 2020» à Stuttgart

Bien entendu, en tant que visiteur du salon «DACH + HOLZ 2020» à Stuttgart, vous pourrez vous promener dans les couloirs, kilomètre après kilomètre, mais il existe également une alternative: les distances courtes. La hall toiture se concentre sur les près de 800 m² du groupe BMI situés dans le hall 6 et propose une large gamme de produits et de systèmes pour la toiture.

Au stand 6.217, seront présentent les marques technologiques BMI Braas, BMI Evergard, BMI Icopal, BMI Vedag et BMI Wolfin sur un stand commun.
Le portefeuille du groupe est unique sous cette forme et comprend le toit plat et le toit en pente. Cela va du bitume, du plastique au plastique en passant de l'imperméabilisation du plastique sur les toits métalliques aux systèmes complets de toiture en tuiles et tuiles avec les composants et accessoires correspondants. En outre, BMI présentera son portefeuille élargi de services dans les domaines de l’isolation, de l’énergie solaire thermique et photovoltaïque, de la protection contre l’aspiration éolienne ainsi que de la ventilation et du drainage.

Découvrez la technologie de toiture

Le stand BMI est à nouveau conçu comme un marché avec une arène vivante, de nombreuses zones d’action et des superstructures de systèmes de toiture. Une structure de toit complète avec membranes bitumineuses et isolant sera posée plusieurs fois par jour sur la grande surface de l’arène. En outre, des démonstrations de produits des différentes marques auront lieu sur tout le stand du salon toutes les journées d’action. Et bien sûr, la gamme complète de produits BMI, allant des tuiles à l'asphalte en passant par les feuilles de plastique aux accessoires complets, ne doit pas manquer.

Tuiles ​​et traitement par plastique liquide
Par exemple, chez BMI Braas, vous pouvez voir le traitement de l’isolation et le clip Braas en action. Les professionnels de la toiture peuvent également expérimenter la tuile béton allégée Lightweight Double-S Aerlox, suivre le traitement Wakaflex et ressentir les différences de température entre les tuiles traditionnelles et celles à surface Protegon. Chez BMI Icopal, les visiteurs peuvent en savoir plus sur le traitement du plastique liquide avec Profi-Dicht. Des démonstrations sont également organisées sur le domaine d’action pour le soudage sûr et uniforme de nos membranes de bitume légères. Les mots clés sont: T-CUT, joint transversal non conducteur et Power-Therm-Strip. BMI Vedag présente le traitement en direct des nouveaux plastiques liquides Sealoflex Ultra et BMI Wolfin ainsi que BMI Everguard dans le domaine des membranes de toiture en plastique avec soudure sous tension comprenant des accessoires système et des adhésifs.

Source Baufachzeitung

06/12/2019

BREVET - PROCEDE DE REVETEMENT EN MATERIAU POLYMERIQUE POUR SUBSTRAT EN TERRE CUITE

L'invention concerne un procédé de revêtement d'un substrat en terre cuite qui comprend les étapes suivantes : a) on ouvre la porosité du substrat ; b) on débarrasse la surface du substrat des poussières engendrées au cours de l'étape a) ; c) on abaisse la teneur en eau dans le substrat ; d) on applique une couche d'une composition de primaire d'accrochage qui contient un liant polymérisant à température ambiante ; e) on laisse polymériser la composition de primaire d'accrochage ; f) on applique une couche d'une composition de peinture qui contient un liant polymérisant à température ambiante ; g) on laisse polymériser la composition de peinture de manière à obtenir un substrat en terre cuite revêtu.


Inventeur(s) PORTRAT ANNE [FR]; RINGOT ERICK [FR]; YVARS STEPHANE [FR] +
Demandeur(s) BOUYER LEROUX [FR]; LRVISION [FR] +
Numéro de demande FR20180052252 20180316


Source Espacenet

05/12/2019

Nouvel équipement de chargement et de déchargement pour l'usine Polet de Novi Becej, Serbie

Le groupe Nexe, un fabricant bien connu de briques et de tuiles de couverture possédant des usines en Bosnie-Herzégovine, en Croatie et en Serbie, poursuit sa collaboration avec la société italienne Bedeschi.

La collaboration, qui dure depuis plusieurs décennies, a débuté avec la livraison de machines pour la cimenterie de Nasice (Croatie). Au fil du temps, Bedeschi a installé une gamme d'équipements pour les briques et les blocs en terre cuite. Le partenariat a récemment été poursuivi avec la livraison de nouvelles machines pour l’usine de tuiles Polet à Novi Becej (Serbie). Après une analyse technique complète, les solutions innovantes de Bedeschi ont convaincu les deux entreprises.

La conception de l'installation repose sur l'amélioration du chargement et du déchargement des cadres de support de tuiles de toiture sur et hors des wagonnets de séchage, limitant ainsi la maintenance. Deux robots nouvellement installés sont équipés de pinces spéciales à double fourche capables de charger les wagonnets sur toute leur hauteur. De plus, un système avec des ventouses pour séparer les paquets de tuiles a été fourni. Le projet comprend également un système d'aspiration innovant adaptable à tous les types de tuiles avec seulement quelques ajustements mécaniques.

Pour compléter le projet, il existe également une nouvelle ligne pour la formation de paquets de tuiles sèches et leur chargement dans les gazettes en U. Les lignes sont équipées d'un système de contrôle de la qualité. De plus, il existe une ligne pour la re-formation des paquets, et enfin une ligne pour l'emballage des tuiles cuites sur des palettes.

Source Ziegelindustrie International

04/12/2019

Rachetée l'an dernier par la Scop Bouyer-Leroux, Soprofen en Haute-Saône est bien entrée dans l’après-Tryba

Le groupe français coopératif de matériaux et solutions de construction Bouyer-Leroux qui a racheté l’an dernier la division fermetures de l’Alsacien Atrya a de grandes ambitions pour Soprofen. Les deux usines franc-comtoises de volets roulants à Froideconche et de portes de garage à Champagney sont les piliers d’un plan de développement basé sur des investissements de capacité et un renforcement de la force commerciale.

Bouyer-Leroux. C’est à ce nom qui fleure bon le terroir français que doit désormais s’associer celui de Soprofen, le fabricant de fermetures de bâtiment implanté à Froideconche et Champagney en Haute-Saône. En effet, ce groupe français coopératif de matériaux et solutions de construction a été choisi en 2018 par l’ancien propriétaire, l’alsacien Atrya plus connu sous sa marque Tryba du nom de son fondateur, pour reprendre sa division fermetures de façon à se recentrer sur les portes et fenêtres.
Les deux usines franc-comtoises font partie des huit sites de production (volets roulants, portes de garage, protections solaires) concernés, représentant un effectif cumulé de 495 personnes réparti entre France (6 usines) et Belgique. Elles font logiquement partie des destinataires des 20 millions d’€ d’investissements que le nouveau propriétaire va engager pour Soprofen. 
Non qu’il faille rattraper un temps qui aurait été perdu : le nouveau propriétaire « a hérité d’un outil parfaitement à niveau, qui avait bénéficié d’investissements réguliers de modernisation », souligne Emmanuel Lesage, directeur général de Soprofen, et ancien directeur administratif et financier d’Atrya/Tryba.

L’objectif consiste à accélérer le développement, selon un plan qui doit faire passer le chiffre d’affaires de la société de 113 millions d’€ en 2018/19 (l’exercice a été clos le 30 septembre dernier) à 150 millions dans cinq ans, par la seule croissance organique. 
Froideconche et Champagney, distantes d’une trentaine de kilomètres, forment des piliers de cette ambition. Le premier est l’historique de la société, créé en 1984 pour le négoce avant de passer plus tard à la production. Il constitue un peu son « vaisseau-amiral » avec son effectif de 130 salariés, bien supérieur aux 30 à 40 unitaires qui constituent le profil principal des usines Soprofen.

Organisation numérique et plate-forme logistique pour le marché de la réparation

L’usine de Froideconche se consacre à la production principale de Soprofen, les volets roulants en aluminium et en PVC, selon une cadence de 200.000 unités par an. Sur un marché relativement étal, l’objectif consiste à percer dans la « seconde monte », la rénovation : « Le parc installé en France de 100 millions de volets roulants représente un potentiel évidemment conséquent, de réparation, de changement de composants, etc. », souligne Emmanuel Lesage.
À cet effet, Soprofen a lancé récemment un site web, www.allo-volet-service-store.fr, de façon à satisfaire les demandes en France en 24 à 72 heures. Ces livraisons sont assurées depuis une plate-forme de 5.000 m2 aménagée à Mertzwiller (Bas-Rhin), par ailleurs siège de Soprofen. Elles devraient procurer un chiffre d’affaires de 5 millions d’€ dans deux ans, soit le triple du niveau enregistré durant le dernier exercice.

Les 35 salariés de Champagney, pour leur part, se dédient à la fabrication de portes de garage à hauteur d’environ 1.200 unités par an. Pour cette activité-là, le « nouveau Soprofen » se fixe l’objectif d’un doublement de chiffre d’affaires en cinq ans. Outre la hausse de capacités de production, les investissements de Soprofen visent à se doter des outils pour proposer une offre plus finie, comprenant notamment le laquage.
Sur un marché du bâtiment qui donne des signes d’essoufflement, en particulier celui du logement neuf, les dirigeants de Soprofen ont conscience de l’ampleur de l’ambition et du besoin d’y consacrer les moyens nécessaires. « Ils sont d’abord humains, en commerciaux : nous en embauchons dix », indiquent-ils.

Pour cette entreprise aussi, le recrutement « constitue une problématique principale, en CDI comme en intérim », reconnaît Emmanuel Lesage, en se référant entre autres aux sites haut-saônois dont l’attractivité, du moins pour les personnels temporaires, dépend beaucoup de l’appel d’air ou pas qu’exerce PSA et la sous-traitance automobile à proximité.

Un groupe « bien les pieds dans la glaise »


Le repreneur de Soprofen, Bouyer-Leroux, affiche volontiers ses valeurs d’enracinement, quand bien même il est devenu un poids lourd : 1.500 salariés pour 350 millions d’€ de chiffre d’affaires qui seront réalisés cette année dans les solutions de construction en terre cuite (la brique de mur, son cœur d’activité), les fermetures pour l’habitat, les spécialités en béton, les parquets en chêne et, nouveauté en développement, la valorisation énergétique.
Bouyer-Leroux se fixe pour horizon de passer la barre des 450 millions d’€ en 2025, sans doute avec le concours de nouvelles croissances externes succédant à plusieurs acquisitions ces trois dernières années. Il  aura investi 150 millions d’€ cette année. Pour autant, l’industriel reste organisé en Société coopérative et participative (Scop) et très attaché à son siège : « Celui-ci est et restera à La Séguinière (Maine-et-Loire), au milieu des troupeaux de vaches, où l’on se sent très bien ! C’est le lieu de naissance en 1875 et nous sommes fiers de garder les pieds dans la glaise », souligne le président, Roland Besnard.
Autre signe qui ne trompe pas : à rebours de la tendance à changer pour un nom à consonance latine ou grecque, les sociétaires de Bouyer-Leroux ont choisi de conserver cette raison sociale en référence aux origines. Pour l’instant en tout cas.

Source Traces Ecrites

Le spécialiste des fermetures s’ouvre à l’écologie

Un an après le rachat par le groupe Bouyer Leroux, Soprofen, dont le site majeur se trouve à Froideconche, mise sur les produits écoperformants.

Le leader français des fermetures a développé un volet roulant à motorisation solaire.

Source L'Est Républicain

03/12/2019

7 professionnels de la couverture récompensés pour la 10e édition des terroirs Terreal

La 10e cérémonie des « Terroirs de Terreal » a récompensé sept professionnels de la couverture pour leurs travaux de préservation du patrimoine français.

En accompagnant les couvreurs dans la valorisation de leur savoir-faire à l’occasion de ce concours, le fabricant de tuiles veut contribuer à la préservation du patrimoine grâce au développement de produits dédiés à la rénovation.

Ainsi, le jury a décerné le prix de la maison Paysanne à l’entreprise AC Couverture à Blaru (78) (voir photo d'ouverture). L’artisan Johan Legrand a été récompensé pour la rénovation des 490 m² de toiture d’une ancienne maison individuelle datant du XVIIIe siècle.

Le jury a notamment relevé le travail remarquable de panachage composé de quatre couleurs disponibles de la tuile plate Monuments Historiques du fabricant. On distingue en effet les tuiles Brun Ébène, Brun Noir, Ocre Blanc et Ocre Paille qui ont été associées pour un effet relief et nuancé.

Prix Demeures de caractère
L’entreprise Toitures Soissonnaises (02) a été récompensée du prix Demeures de caractère pour la rénovation de la toiture de 1 009 m² d’une maison individuelle.

La tuile Rustique Sablé Normand a été choisie pour remplacer l’ensemble de la toiture, alors en très mauvais état, afin de retrouver l’aspect des toits d’antan de l’Aisne.










Prix Patrimoine Historique 

L’entreprise James Rainaud (46) a vu son savoir-faire récompensé pour la rénovation du toit de 350 m² du château de Goudou datant du XVIIe siècle.

Pour la réfection de cette toiture, les tuiles Montespan Brun Ébène et Héritage CanalCathédrale ont été sélectionnées pour un nuancier de couleurs harmonieux.










Prix du Patrimoine collectif 

Face au nombre conséquent de projets de grandes envergures en collectif reçus cette année, Terreal a créé un nouveau prix : celui du Patrimoine Collectif, décerné à l’entreprise Raimond SAS (44) pour la rénovation du Commissariat de la Marine de l’Arsenal Royal de Rochefort.

Pour cet ouvrage, les tuiles Canal Girondine courants et couverts Rouge ont été choisies pour couvrir les 4 300 m² de toiture.








Prix technique

L’entreprise de Sébastien Franchet a été récompensée pour le travail de rénovation de la couverture gelée de 640 m² d’une maison datant du XXe siècle.

L’artisan a mis en œuvre la tuile Pommard Sablé Normand avec un beau travail de gironnage sur une partie de la toiture et ce afin de conserver l’architecture de la demeure. Il a effectué une révision de l’isolation de la charpente, une installation des arêtiers suivi d’un faîtage scellé par des crêtes et des embarrures.









Prix coup de coeur du jury

Le jury a récompensé de l’un de ses prix Coup de Cœur l’entreprise EURL Antras Ossature Bois de Salies-du-Salat, en Haute-Garonne, pour la rénovation d’une ancienne maison de maître très vétuste datant du début du XVIIIe siècle et ancrée dans l’histoire haute-garonnaise.



Le choix de la tuile pour la rénovation de la toiture de 400 m² s’est porté sur la Grand Cru Écaille et son coloris Sablé Normand.









Coup de coeur

Le jury a décerné l’un de ses prix Coup de Cœur à l’entreprise Toit Avenir de Romain Péré (16) pour la rénovation de la toiture de 8 000 m² d’un hôtel 5 étoiles, anciennement maison de Cognac, construit dans les années 1830.

Remarquablement réalisée, la rénovation de la toiture a été effectuée à partir d’un panachage composé de tuiles Vendéennes et Canalavérou, arborées par de belles finitions de faîtage scellé.







Source : batirama.com/ F. Leroy

02/12/2019

CERITHERM: modules de ventilation intégrés haute température (MVIHT).

L’homogénéité thermique est un paramètre primordial pour la qualité des produits de industriels.
La maîtrise fine des répartitions de température permet de :

  • Diminuer les taux de rebuts liés au « surcuit»
  • Diminuer les taux de rebuts liés au « non cuit »
  • Diminuer les non-conformités thermiques liées à la réglementation aéronautique NAD CAP AMS2750E
  • Diminuer les rebuts liés aux différences de couleurs pour les produits esthétiques type porcelaine émaillée, bijoux émaillées, cocotte culinaire émaillées …..
  • Economiser de l’énergie en ne surchauffant pas une zone afin d’atteindre une température minimum dans une zone « froide »

Pour accompagner ses clients dans leur démarche d’amélioration de la qualité, Ceritherm a développé les modules de ventilation intégrés haute température (MVIHT).

Les MVIHT s’intègrent en voute.
Ils assurent un important brassage de l’atmosphère du four permettant d’améliorer significativement l’homogénéité de température dans le four et cela jusqu’à 900°C.
Le principe est d’aspirer l’air chaud en voute et de le réinjecter en zone basse pour créer des boucles de convexion forcée.

Intégration des MIVHT

Les MVIHT sont particulièrement recommandés pour les fours tunnel avec un fort flux longitudinal, comme pour les fours tunnel de terre cuite (tuiles ou briques).
En effet, le flux longitudinal n’assure pas de brassage dans la section du four tunnel.
Des différences de température de plus de 300°C peuvent ainsi être constatées sur les sections dans les zones de montée de température (haut, milieu, bas de pile).

L’intégration de MVIHT en avant feu jusqu’au zone à 900°C permet de diviser par 3 les écarts de température  et les rebuts associés !

Les MVIHT sont également recommandés pour les fours électriques où il n y a pas de flux, comme par exemple pour les fours électriques de traitement thermique des métaux (revenu, recuit).

Source Ceritherm

RETRAITES MACRON : LE GRAND PLONGEON QU’IL VOUS CACHE

À la question de savoir quel sera le montant des pensions dans le futur système, le gouvernement ne répond toujours pas et renvoie les précisions concrètes à plus tard… Car le cœur du projet est bel et bien de faire chuter les retraites.

Plus d’un an de « concertation » sociale, un volumineux rapport rendu cet été par le haut-commissaire chargé de la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye… Et toujours aucune réponse officielle à la question que chacun se pose : avec quelle pension puis-je espérer partir à la retraite ?

C’est pourtant le cœur du sujet. Quand le gouvernement promet un système universel à points « plus simple, plus juste, pour tous », où « un euro cotisé donnera les mêmes droits », chacun a le droit de savoir ce que cela donnerait « en vrai ». C’est le service minimal à fournir, alors que toutes les règles actuelles – définition du « taux plein », salaire de référence, cumul des retraites de base et complémentaire… – doivent être remplacées par de nouvelles règles inconnues comme la « valeur du point », son « taux de rendement », ou bien redéfinies : durée de cotisation, décote-surcote autour de l’âge de départ ou « âge pivot »… Le problème s’aggrave si l’on tient compte du fait que ces règles seront changeantes tout au long de la carrière, comme la valeur du point ou l’âge pivot. Impossible alors pour chacun d’estimer à l’avance le montant de sa retraite ou son âge de départ.

Comme seule réponse, le gouvernement se contente de demander de le croire sur parole sur l’air de « les retraites ne baisseront pas », et de renvoyer les précisions concrètes à plus tard. En fait, ces manœuvres cachent mal le cœur du projet de retraite universelle voulue par Emmanuel Macron : la baisse des pensions, inscrite au cœur de la « règle d’or » budgétaire qu’il entend imposer au système (interdiction du déséquilibre budgétaire) et du plafond de dépenses des retraites à 14 % du produit intérieur brut (son niveau actuel), alors que la part des retraités est amenée à croître dans la population par rapport aux actifs (29 % de plus de 65 ans en 2070, contre 20 % aujourd’hui, soit 9 millions de plus). Conséquence imparable : chaque retraité percevra une moindre part de la richesse produite qu’aujourd’hui, ce qui signifie une chute du « taux de remplacement », c’est-à-dire du montant de la pension par rapport au dernier salaire perçu.

Chacun peut déjà se faire une idée en testant sa propre carrière sur le calculateur en ligne de la CGT (retraites.cgt.fr/), qui intègre les paramètres connus du rapport Delevoye, ou, si l’on est enseignant, celui de la FSU (etmaretraite.fr/). La baisse peut alors atteindre les 15, 20 ou 25 %, voire plus… Autant de raisons de se retrouver toutes et tous sur le pavé, le 5 décembre.

Source l'Humanité par Sébastien Crépel

01/12/2019

Thonon : une nouvelle toiture pour le château de Ripaille

Annoncé comme le chantier du siècle pour le château, la restauration de la toiture de Ripaille devrait commencer dans les semaines qui viennent. Des travaux d’ampleur, aussi impressionnants qu’indispensables.

Ils sont tout simplement impossibles à louper. Depuis peu, des immenses échafaudages ont été installés autour du château de Ripaille. Ils sont la preuve visuelle que d’ici quelques semaines, le bâtiment historique préféré des Thononais va vivre un grand chamboulement. Un chantier imposant, mais terriblement important.

Gaël Robin est architecte du patrimoine pour le cabinet Archipat, basé à Lyon. Avec sa collègue Edith Sada, ils s’assurent que cette réfection de la toiture de l’édifice respecte l’histoire des lieux. Et cela demande du temps, beaucoup de temps : « Il a fallu faire un diagnostic général, pour voir où étaient les priorités car chaque cas est particulier. On a vu que la toiture avait été refaite à la fin du XIXe   siècle, et depuis rien n’a été fait. Il y a quinze, vingt tuiles différentes sur les toits de Ripaille, c’est un travail remarquable mais qui a été usé par le temps. Les cheminées en pierre sont aussi en mauvais état et certaines menaçaient de s’effondrer. Nous allons commencer par ça, puis nous nous occuperons des façades ».

Restauration et tuiles d’époque

Pour refaire la toiture du château, il a d’abord fallu comprendre comment étaient faites les tuiles de l’époque et ensuite trouver une entreprise qui puisse être capable de réaliser ce travail. « C’est parfois le plus difficile dans ce genre de chantier. On a tendance à penser qu’on ne peut plus faire comme à l’époque, mais nous avons des entreprises très douées. C’est une tuilerie de Bardonnex qui va réaliser toutes les tuiles que nous utiliserons pour cette restauration, avec la même terre qu’à l’époque. », explique Gaël Robin. Car toute la toiture ne sera pas remplacée. Les tuiles encore en bon état resteront en place afin de garder encore plus l’âme des lieux. « On aurait pu choisir de tout changer, mais ce n’est pas l’idée de ce projet. Déjà lors de la grande rénovation du XIXe siècle, des vieilles tuiles en bon état avaient été conservées. Si elles remplissent encore leur rôle, il n’y a pas de raison de les changer », glisse l’architecte. Le chantier devrait durer environ un an, peut-être même un peu moins, et coûtera 1,5 million d’euros.

Des tuiles signées par les élus locaux
Jeudi 7 novembre, plusieurs personnalités politiques locales sont venues signer les nouvelles tuiles qui seront installées sur le toit du château de Ripaille. L’occasion pour le maire de Thonon, Jean Denais ; le président de Thonon Agglo, Jean Neury ; ou encore la conseillère départementale Patricia Mahut, de laisser une trace écrite sur le château pour les siècles à venir. L’équipe de la fondation Ripaille et les architectes ont également pu écrire un petit mot sur les tuiles avant qu’elles soient cuites.

Source Le Messager

30/11/2019

29/11/2019

Le Blanc. Les établissements Brémaud sont bien charpentés

Tournon-Saint-Martin. Stéphane Brémaud a créé son entreprise de charpente couverture avec un salarié. Il emploie maintenant quarante personnes.

Stéphane Brémaud a débuté dans la vie professionnelle à l’âge de 14 ans. Après avoir passé un CAP de charpentier, il a consciencieusement appris son métier avant de créer sa propre entreprise en 2004, à Néons-sur-Creuse, avec un salarié.

Des chantiers dans un rayon de 150 kilomètres

Âgé maintenant de 51 ans, il peut mesurer le chemin parcouru, d’autant plus que son installation en 2011 à Tournon-Saint-Martin lui a permis de développer une société qui emploie maintenant quarante personnes et rayonne 150 kilomètres à la ronde, en assurant des chantiers dans la Haute-Vienne, la Charente et les Deux-Sèvres. Implantée dans un bâtiment de 2.000 m2 de la zone artisanale du Sandillat, l’entreprise de charpente-couverture travaille beaucoup pour le monde agricole.

« Nous faisons du neuf et de la rénovation », expliquait, voici peu, Stéphane Brémaud aux membres de l’association Initiative Brenne, qui aime visiter les sites performants du territoire.

L’artisan s’appuie sur une équipe solide et expérimentée, au sein de laquelle chacun a trouvé sa place, pour réaliser des charpentes traditionnelles avec du bois de la région et des charpentes métalliques, mais aussi des couvertures en tuiles à emboîtement, en ardoise, en plaques nervurées métalliques ou ondulées et en métaux.

Il vante également ses couvertures en tuiles plates, un matériau provenant d’une tuilerie traditionnelle de l’Allier, cuit avec de la sciure et des copeaux de bois broyé.

Nantie du label RGE Qualibat, l’entreprise brennouse s’applique à adapter les techniques traditionnelles aux nouvelles exigences énergétiques. Stéphane Brémaud sait exploiter ses trente-sept ans d’expérience pour la faire évoluer dans le bon sens.

Eurl Brémaud Stéphane. ZA Le Sandillat, Tournon-Saint-Martin. tél. 02.54.12.64.46 ; s.bremaud@bremaud-charpente.fr

Source La Nouvelle République

28/11/2019

BREVET- BRIQUES NON CUITES RENFORCÉES

Composant structurel non cuit, tel qu'une brique, composé de matériaux de sols, de fibres de cellulose et d'au moins un composé organique, le ou les composés organiques choisis dans le groupe des acides carboxyliques et au moins une chaîne aliphatique ayant entre 4 et 28 atomes de carbone atomes dans un matériau de matrice composé d'argile et de particules de sol.

Inventeur (s) FOSSOUO KENGE AUBIN ROQUE [US] +
Numéro de demande US201916387035 20190417 Dossier global

Source Espacenet

Allemagne- Steuler investit dans l'avenir à Höhr-Grenzhausen

Avec son investissement dans un four tunnel à la pointe de la technologie et à haute performance qui devrait être opérationnel au deuxième trimestre de 2020, le groupe Steuler crée de nouveaux emplois et augmente ses capacités de production d'environ 8 000 t à Höhr-Grenzhausen /année.
À l’avenir, les usines de Steuler à Höhr-Grenzhausen et à Breitscheid disposeront de 50 000 t / an de capacités de fours pour la fabrication de briques spéciales réfractaires et résistant à l’acide. L'infrastructure est également en train d'être modernisée pour faire face à la plus grande capacité du four: les zones de préparation, les presses, les zones de stockage et les lignes de conditionnement à Höhr-Grenzhausen doivent être entièrement rénovées et modernisées.

Comme le four et les installations auxiliaires de 96 mètres de long fonctionnent avec une efficacité énergétique remarquable, la nouvelle installation de cuisson permettra d'économiser environ 340 000 € par an en coûts de gaz, avec une augmentation simultanée de la capacité. Grâce au système de récupération de chaleur, la chaleur perdue du four sera utilisée pour le séchage, le chauffage des bâtiments et la production d'eau chaude.

Néanmoins, d'importants travaux de construction sont à venir avant la mise en service du nouveau four tunnel. Le nouvel absorbeur en cascade avec cheminée a été intégré à la phase de construction initiale et est en service depuis plusieurs mois. Les travaux dans la zone de préparation sont également terminés: les anciennes minoteries ont été remplacées par des concasseurs giratoires modernes alimentés par des concasseurs à mâchoires en amont pour le broyage grossier. Un système d'extraction de poussière nouvellement installé garantit la pureté de l'air.

Le système de dosage automatique sera remplacé dans les six prochains mois, après quoi les travaux relatifs aux étapes de préparation, de pesage et de mélange seront terminés. Pour que les presses puissent faire face aux capacités accrues du four, une presse hydraulique automatique est en cours de construction. Il s'agit de la quatrième construction propriétaire Steuler en son genre. Une presse supplémentaire pour les meubles de cuisson est également en cours d'installation. Dès que les deux systèmes seront opérationnels, les travaux se poursuivront avec de nouveaux systèmes hydrauliques, des systèmes de contrôle et des colonnes de guidage pour deux presses existantes. Cela signifie qu’à l’avenir, 14 puissantes presses hydrauliques seront disponibles pour le moulage de briques réfractaires et résistant à l’acide.

À l'extérieur, les travaux de terrassement le long des lignes de chemin de fer progressent bien. Le chantier de construction est en train d'être nettoyé, de nouveaux drains sont posés, remplis et compactés. Un bassin de récupération des eaux de pluie est également en construction. La prochaine étape consistera à construire un hall sur les nouvelles fondations, dont l'achèvement est prévu pour décembre 2019. Le nouveau four sera installé dans ce bâtiment immédiatement après. Après une mise en service réussie, l’ancien four tunnel de 1951 sera mis hors service l’année suivante. Une nouvelle ligne de conditionnement à haut rendement énergétique sera installée à sa place et un nouveau système d’emballage par étirement remplacera l’unité d’emballage sous film rétractable existante. L'augmentation de la production du four nécessite plus d'espace de stockage. Il s'agit d'un entrepôt de mise en service de 7 500 m². Une fois tous les travaux terminés, il sera temps de réaménager le terrain. Une avenue bordée d'arbres sera plantée dans la zone où il était nécessaire de dégager afin de préserver l'aspect général du paysage.

Source Ziegelindustrie International

27/11/2019

Coopération internationale entre Refratechnik Ceramics et Trend

Dans le cadre d'un programme de développement du marché, Trend Industrial Ceramics Co. Ltd. a récemment commencé à coopérer avec Refratechnik Ceramics, société allemande créée en 2013 avec le rachat du fabricant renommé de produits réfractaires Burton GmbH & Co. KG par Refratechnik Holding.

Après une série d'entretiens pour explorer les possibilités d'une approche commune, une équipe de Trend a récemment visité les usines de Refratechnik pour la première fois. Dans une série planifiée, un échange mutuel entre les deux sociétés doit avoir lieu. À Melle, les employés de Refratechnik ont ​​expliqué leurs processus de commande, de qualité, techniques et commerciaux, ainsi que leurs contrôles d'atelier. Le directeur des ventes de Refratechnik Ceramics, Jörn Böke, s'est chargé de l'équipe Trend pendant trois jours.

Les deux sociétés souhaitent développer leurs technologies et leurs marchés respectifs et mieux comprendre comment combiner les produits Trend et Refratechnik afin de maximiser les avantages pour l’industrie de la terre cuite.

Le site allemand de Melle existe depuis plus de 125 ans. Depuis 1955, ce site s’est concentré sur une technologie de produit réfractaire importante. La marque Burton est établie dans le monde entier, les produits réfractaires sont principalement utilisés par les fabricants de tuiles en terre cuite, de briques de parement, de briques de structure et de blocs.

Source Ziegelindustrie International

26/11/2019

Choisir une brique de façade ? La différence se fait avec quelques centimètres

Opter pour une brique plus fine permet de garder plus d’espace pour l’isolation. L’Eco-brick de Wienerberger combine ligne affinée et présentation irrésistible. Difficile de lui dire non !

L’Eco-brick de Wienerberger est jusqu’à 3,5 cm plus étroite qu’une brique classique, sans que cela n’ait la moindre influence sur la durabilité, la résistance ou la stabilité de l’ensemble. On n’y perd donc rien, bien au contraire : l’espace ainsi économisé dans l’épaisseur peut être utilisé intelligemment avec une isolation complémentaire. Il ne sera même pas nécessaire de sacrifier de l’espace habitable. Le résultat ? Un confort de vie optimal et une facture d’énergie moins élevée.

Pour une nouvelle construction…
Que ce soit pour une construction indépendante ou une habitation ouverte ou semi-ouverte, Eco-brick est un choix logique pour une nouvelle construction. Il faut dire que sur les terrains plus compacts d’aujourd’hui, chaque centimètre compte. Cette brique plus fine convient en outre parfaitement pour une construction à murs creux moderne et parfaitement isolée, avec un mur intérieur en matériau céramique.

Bon à savoir !

L’Eco-brick, comme tout autre brique, peut être utilisée pour des murs indépendants non-porteurs, comme par exemple un muret de jardin.

… et les rénovations
L’Eco-brick est au moins aussi intéressante pour les rénovations. Vous pouvez utiliser cette brique comme façade dans le cadre d’une post-isolation d’un mur plein existant, ou démolir l’ancienne façade, l’isoler et finaliser avec Eco-brick. Sa faible épaisseur permet de garder plus d’espace pour la post-isolation. C’est l’idéal pour des rénovations avec un espace plus réduit où l’on souhaite quand même bénéficier des qualités architecturales d’une brique entièrement en terre cuite.
Bon à savoir !
Vérifiez les prescriptions urbanistiques locales avant de choisir une brique. Avec le vaste éventail de couleurs de la gamme, il y aura toujours une Eco-brick adaptée à votre projet de rénovation.

Une légèreté qui facilite le travail
L’Eco-brick est plus légère et donc encore plus facile à utiliser pour votre entrepreneur. Toutes les techniques traditionnelles de maçonnerie et de collage peuvent être envisagées. Le choix de l’Eco-brick n’a aucun impact sur la hauteur libre de la construction, et le nombre de couches à maçonner est le même qu’avec des briques traditionnelles.

Double bénéfice environnemental
Les avantages de l’Eco-brick ne s’arrêtent pas à l’isolation plus efficace de votre habitation grâce à une réduction des émissions de CO2 : même le transport est plus écologique. L’épaisseur et le poids réduits de l’Eco-brick permettent en effet de transporter plus de briques par trajet. En tant que maître d’ouvrage, vous contribuez ainsi doublement à un meilleur environnement.

Source Sudinfo.be

25/11/2019

Nouveauté Monier: AGUILA

Découvrez le kit de raccordement pour les tuiles à douille terre cuite ! Pour sorties de toit : ∅ 150/160mm.

Les performances d'Aguila :
C'est la solution idéale pour répondre aux nouvelles exigences du DTU 68.3 en termes de performance de ventilation.

Avec une perte de charge du système global inférieure à 25Pa à 200m3 (mettre en indice)/h de débit du rejet extérieur, Aguila est adapté pour tout type de système de ventilation mécanique contrôlée (VMC).

L'adaptateur réglable permet de raccorder des gaines de diamètre comprises entre 100 et 160mm.
 



Zoom sur le kit Aguila :
Le kit se compose de trois éléments : une collerette, un manchon de raccordement, un adaptateur réglable.

La collerette : avec sa flèche indicative, elle permet une connexion facile avec le manchon et assure la fixation d'Aguila sur la tuile à douille.

Le manchon de raccordement : il présente une forme spécialement créée pour le rendre compatible avec différentes géométries de tuile à douille. Les marquages d'ouverture et de fermeture facilitent l'emboîtement de la collerette. Longueur = 301,5mm, ∅ supérieur = 150mm, ∅ extérieur = 160mm.

L'adaptateur réglable : il assure le raccord avec des gaines de diamètre comprises entre 100 et 160mm.

Source Batiweb 

24/11/2019

A Bavent, la poterie du Mesnil règne depuis 177 ans

C’est en 1842 que la poterie du Mesnil a ouvert ses portes. En 2019, avec son apparence d’époque, elle tourne encore, avec Dominique Kay-Mouat, pour les amateurs des belles réalisations. Voici son histoire.

La poterie fabrique des accessoires de toitures, notamment des épis de faîtage, poinçons, faîtières à crête et éléments architecturaux intérieurs et extérieurs.


Un village de potiers

Grâce à un important gisement d’argile dans la commune, Bavent est longtemps resté un village de potiers. Mais l’entreprise qui a traversé les époques, c’est celle de la tuilerie poterie.

Source Ouest France

23/11/2019

La brique la plus solidaire au monde

La nouvelle campagne de l'idéaliste Jorge Martínez consiste à associer les entreprises de construction à la reconstruction d'Alep

Il est touché par le don de la solidarité. Il porte une brique blanche pour reconstruire Alep, en Syrie, beaucoup de ruines. Il a inventé en 2011 des pilules contre la douleur des autres. Avec la collecte de la vente de ce placebo solidaire, Médecins sans frontières a sauvé des vies dans le monde. Cet idéaliste de la communication, Jorge Martínez, Murcia, auteur de cette folie de la charité, expose maintenant cette brique. Ce sera des milliers pour Alep.

À 12 ans, il a aidé dans un orphelinat. "D'où la nécessité de trouver des réponses à la douleur des autres." Energie "pour générer des campagnes de sensibilisation pour lutter contre la douleur des autres". Les pilules sont nées lorsque le photographe Juan Carlos Tomassi lui a montré des images de victimes de maladies négligées tuant 8 000 personnes par jour. «Ils n'avaient pas de médicament pour les sauver. Nous ne voulons rien faire de mal et nous ne pouvons pas empêcher la mort de personnes pauvres qui disparaissent sans que leur douleur soit entendue. Et j’ai eu l’idée d’inventer un analgésique qui ne guérisse pas ta douleur mais celui de quelqu'un qui n’a pas de pilule à guérir ... Un expert m’a dit: «Tu as vraiment fait pour soulager la douleur: la douleur des autres peut causer une vraie douleur, un stress, une angoisse."

Il a insisté sur le fait que Luis García Berlanga, déjà très malade, participait à la campagne pour laquelle il faisait appel à la conscience des gens. Berlanga est mort quand il allait se présenter. "Aider était sa façon de dire au revoir." 36 millions de pilules ont été vendues, cinq millions d'euros ont été collectés. Il a travaillé avec la Fondation du Barça, avec Save the Children (en collaboration avec Chicho Ibáñez Serrador), s'est rendu au Kenya avec Surgeons Without Borders, «où des centaines de patients travaillent quotidiennement ... Le monde est très différent de ce que nous voyons "

Et maintenant, il a cette brique dans les mains. Par Alep Il le fait pour l'ONG Rescate et les Nations Unies. Il a visité les lieux avec un autre photographe, Samuel Aranda. “Des millions de tonnes de gravats. La destruction dont cet homme est capable… L’ONG Rescate, avec l’aide des Nations Unies, a créé une fabrique de briques. Les hommes et les femmes syriens transforment les décombres de la guerre en de nouvelles briques qu’ils utilisent pour reconstruire leurs maisons. Ils ont vraiment l'impression de participer à la fabrication d'une brique. Mais surtout, ils savent qu'ils aident à reconstruire leurs vies. "

Il contribue en persuadant le secteur de la construction espagnol de leur acheter les briques qu'il a conçues "pour aider à maintenir cette usine solidaire à Alep". C'est «une brique apparemment normale, creuse, complètement blanche, lisse. Il sera mis en vente pour 500 euros. Ce sera la brique la plus chère de l’histoire car c’est la plus précieuse. L’idée est que chaque entreprise de construction assume son achat pour aider à maintenir cette usine d’Alep, pour reconstruire l’espoir de vivre de milliers de personnes qui ne connaissent plus que la destruction et la mort ».

Ce mardi présente la campagne à la Casa Árabe, à Madrid. Au toucher, la brique est émoussée et douce. Un message qui pourrait voler, comme la colombe de la paix. Ou comme le sable mou dans lequel vous ne pouvez pas jouer car il est maintenant taché de sang.

Source ElPais

22/11/2019

US: Sabo livre un nouvel empilage à Meridian Brick

Sabo S.A., fabricant grec d'installations et de machines clé en main pour l'industrie de la terre cuite, a commandé une nouvelle machine d'empilage robotisé de grande capacité pour Meridian Brick à Henderson, au Texas, aux États-Unis.
Le projet a été commandé à la mi-2018, quelques mois seulement après l’entrée de Sabo sur le marché américain par le biais de sa représentation par Reymond Products International Inc. Reymond Products International Inc. fabrique des matrices d’extrusion sur mesure pour le secteur de la terre cuite, le leader sur ce marché Reymond vend ses produits dans le monde entier. La nouvelle coopération offre à Sabo l’occasion de s’implanter sur le marché américain et d’y introduire sa technologie.

C'était déjà le deuxième projet livré à Meridian Brick. En mars 2019, un projet de moindre envergure, un nouveau transbordeur pour l'usine de Gleason, au Tennessee, a été livré et installé avec succès.

Dans le cadre du deuxième projet, un nouveau empileur robotisé a été conçu et commandé pour 45 000 briques par heure. Le nouveau dispositif d'empilage comprend toutes les machines situées en aval du coupeur existant, jusqu'au chargement des wagons de four sur le transbordeur existant  en entré du tunnel d'attente. C'est l'un des plus grands empileur actifs aux États-Unis d'Amérique.

Dès le jour de la passation de la commande, tous les départements de Sabo ont été immédiatement impliqués dans le projet afin de concevoir, construire, tester et expédier la ligne dans un délai total de six mois. Avant la période d’envoi, les ingénieurs et les responsables de Meridian avaient eu l’occasion d’inspecter la ligne montée dans les locaux de Sabo lors des essais internes, en faisant part de leurs derniers commentaires sur les améliorations de dernière minute. Le transport des nouveaux équipements a été organisé par Sabo jusqu'à l'usine Meridian.

Après le démantèlement de l’ancienne machine, les travaux de génie civil restants ont commencé immédiatement. L'installation de la nouvelle machine était très exigeante en raison de la taille des machines ainsi que de l'espace et de l'accès limités dans cette partie du bâtiment. Le projet exigeait donc une précision considérable. Le groupe d'experts comprenait une équipe complète dirigée par un chef de projet, un chef de chantier, des installateurs expérimentés pour les travaux mécaniques et électriques, ainsi que des mécaniciens et des électriciens. L’ensemble du projet reposait sur un calendrier strict et serré de cinq semaines d’installation et de deux semaines de mise en service. L'installation des machines pourrait être achevée à temps, grâce au soutien de toute l'équipe de Meridian.

La nouvelle ligne
La nouvelle ligne commence en aval du coupeur primaire existant avec un convoyeur court qui entraîne les pains sur la machine à doubler les pains. Cette machine se déplace à gauche et à droite toutes les 3 s afin de créer un groupe de deux pains, qui sont ensuite coupés à une fréquence de coupe de 6 s par un coupeur multi-fils de 2 x 40 briques. Le coupeur a une double rangée de fils et peut basculer automatiquement lorsqu'un fil est cassé. Un système de serrage rapide donne à l'opérateur la possibilité de changer 40 fils en moins de 10 minutes. Les disques à rouleaux pré-rainurés permettent des angles chanfreinés ou texturés sur les bords des briques.

Après le coupeur multi-fils, les briques sont envoyées sur la bande de groupage principale au préhenseur de duplication, qui crée des couches empilées de briques. Un groupe de 160 briques (2 doubles lignes de 40 briques chacune) se déplace pas à pas jusqu'au tapis de programmation intermédiaire qui crée le schéma final de rangs de briques pour les robots. Quatre robots manipulent 60 briques par cycle et les déposent sur les wagons de four vides. Les robots travaillent par groupes de deux de chaque côté de la périphérie de la bande de groupage. Les briques sont directement espacées par la pince du robot. Le logiciel de sécurité spécial Fanuc garantit que les deux robots peuvent travailler sur une petite zone sans collision et en synchronisation appropriée.

Outre la dépose sur champs, il existe également la possibilité d'un empilage  à plat. Au-dessus de la petite ceinture de groupage intermédiaire se trouve la pince d'empilage plat qui peut soulever et faire pivoter les briques en position horizontale. La fonction d'empilage à plat permet à l’ensemble de l'empileur de passer facilement de la pose sur champs à la pose à plat.

La ligne est également équipée de deux machines à rouleaux et de leurs couteaux respectifs qui placent automatiquement un film plastique sur le dessus du wagon. Il est également possible de placer des filets entre deux ou plusieurs couches de briques. Le filet est alimenté et coupé automatiquement pendant qu’il est placé par la pince robotique qui tire le filet du distributeur de filet. La machine peut signaler à l'opérateur que le rouleau est presque vide afin qu'il puisse le remplacer facilement et rapidement afin de minimiser les temps d'arrêt de la machine.

Source Ziegelindustrie International

21/11/2019

LE PRÊT À TAUX ZÉRO (PTZ) A DU PLOMB DANS L’AILE !

Un rapport commandé par le gouvernement préconise de laisser s'éteindre cette aide à l'acquisition dans le neuf après 2021...

Rien ne va plus pour le Prêt à taux zéro (PTZ) réservé aux primo-accédants. On le savait déjà pratiquement condamné pour l’achat d’un logement neuf en zones B2 et C à partir de l’an prochain mais un rapport sur l’efficacité du PTZ commandé par le gouvernement à l’Inspection générale des finances et au Conseil général de l’environnement et du développement durable menace carrément son extinction pour le reste du territoire à partir de la fin 2021.

Trop tard pour 2019
Dans l’immédiat, l’examen en cours du projet de loi de finances pour 2020 n’a pas réservé de volte-face du gouvernement et le PTZ devrait donc être réservé aux logements neufs situés en zones très tendues (A et B1) à compter du 1er janvier 2020, sachant qu’il est désormais trop tard pour les éventuels retardataires qui voudraient encore profiter du dispositif d’ici la fin de l’année compte tenu des délais que les banques exigent pour l’examen d’un financement avec PTZ.

Amendements
Plusieurs amendements ont pourtant rappelé les incohérences entre la volonté du gouvernement de lutter contre l’artificialisation des sols en favorisant la construction dans les zones déjà urbanisées ou la rénovation, notamment au travers du PTZ dans l’ancien sous condition de travaux en zones B2 et C, et la réalité du terrain qui pousse les candidats à la construction d’une maison à s’éloigner encore des zones urbanisées pour des territoires où le foncier est moins cher dès lors qu’on leur supprime une aide comme le PTZ.

Report vers l’ancien
Le fameux rapport d’évaluation du PTZ semble d’ailleurs rétorquer que ces ménages peuvent toujours se reporter sur un logement ancien moins cher, un raisonnement qui paraît quand même un peu simpliste et qui égratigne une nouvelle fois les constructeurs de maisons individuelles. L’occasion de rappeler aussi que cette limitation aux zones A et B1 aura pour conséquence d’exclure près de 95% du territoire français au PTZ et par là même une majorité de ménages modestes susceptibles d’accéder à la propriété neuve hors des grandes villes ou métropoles. L’union des constructeurs, promoteurs et aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB) rappelle que le PTZ joue un rôle déterminant pour la solvabilité et la sécurisation des ménages : il finance aujourd’hui avant tout des achats de maisons neuves (52% du total), au profit de familles (particulièrement en zones B2 et C) disposant d’un revenu fiscal de référence médian d’environ 25.500 euros.

Effet solvabilisateur
Ce rapport anti-PTZ souligne aussi l’effet peu solvabilisateur de l’aide dans l’environnement actuel de taux très bas. Ce serait oublier que le PTZ permet aussi un différé de remboursement (jusqu’à 15 ans) qui rassure les banques pour accorder le prêt immobilier complémentaire. Grégory Monod, président de LCA-FFB, souligne d’ailleurs « l’effet psychologique pour les acquéreurs de bénéficier d’un prêt à taux zéro ». Ce serait par ailleurs ne pas admettre que plus le différentiel entre les taux bancaires et le taux zéro est faible comme aujourd’hui, moins le PTZ est coûteux pour le budget. Comme pour la suppression incompréhensible de l’APL accession, économiser sur le PTZ n’est pas une bonne équation budgétaire puisque cela revient à se priver des recettes fiscales supérieures attachées à la construction neuve (TVA, charges salariales…).

Une nouvelle aide en 2022 ?
Pourtant, la conclusion du rapport est sans appel : elle préconise de ne pas reconduire le PTZ en zones détendues pour l’acquisition dans le neuf et de le laisser s’éteindre dans toutes les zones, dans les conditions actuellement prévues par la loi, c’est-à-dire à la fin 2021. Sachant que le ministre en charge du logement, Julien Denormandie, avait promis de maintenir une aide à l’accession dans les zones les plus rurales pour les constructions neuves, le rapport admet qu’un nouveau dispositif pourrait viser à plus d’efficacité et de sélectivité. Les auteurs de ce rapport n’évoquent cependant rien de bien original en citant un mécanisme d’allègement des remboursements d'emprunt (au travers d’un prêt à taux négatif ou un allègement plus direct des mensualités) ou le versement d’une subvention directe.