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28/01/2015

Matériaux de construction : l'année 2015 s'ouvre dans l'inquiétude (Unicem)

Alors que l'année 2014 s'est soldée par une baisse de la production de matériaux de construction d'un peu plus de 5 %, l'Unicem s'inquiète de l'activité à venir. Les carnets de commande se dégarnissent dans le segment du gros oeuvre et du second oeuvre, et les capacités de production demeurent largement sous-utilisées selon sa dernière note de conjoncture.

« En dépit d’une légère hausse des niveaux de production par rapport à un mois de novembre très déprimé, l’activité des matériaux de construction est restée fortement ralentie en décembre », explique l'Unicem qui fait le point sur la conjoncture de l'activité des matériaux de construction.
Dans le détail, l’activité des granulats aura perdu 11,3 % au cours du dernier trimestre 2014 par rapport à la même période l'année dernière et 1,7 % par rapport au trimestre précédent. Au total, comme il était attendu, l’année 2014 se solde donc par une baisse de la production d’un peu plus de 5 % (cvs-cjo).
Du côté du BPE, la production enregistre également une chute de 9,9 % au dernier trimestre 2014, au regard de la même période de 2013 et de 1,3 % par rapport au troisième trimestre. A l’instar du secteur des granulats, le BPE termine 2014 sur une contraction annuelle de plus de 5 % en données cvs-cjo.
Et l'année 2015 ne s'annonce pas mieux. Le rebond de l’indicateur du climat des affaires qui était intervenu en novembre dans l’enquête INSEE auprès des professionnels du bâtiment ne s’est pas confirmé en décembre.
« En effet, le climat conjoncturel reste dégradé et les entrepreneurs demeurent pessimistes pour les mois à venir, leur activité s’étant de nouveau contractée en décembre. Les carnets de commande ont continué de se dégarnir dans le segment du gros oeuvre comme dans celui du second oeuvre et les capacités de production demeurent encore largement sous-utilisées », décrit l'Unicem.
Moins de 300 000 logements commencés
La crise dans le secteur du bâtiment continue de peser largement sur les résultats de cette activité. À fin novembre, on comptait moins de 300 000 logements commencés en cumul sur douze mois, soit une baisse de 11,4 % sur un an.
« Si l’on en croit les chiffres des permis, la tendance n’est pas prête de s’inverser », souligne l'Unicem. En effet, le nombre de logements autorisés se contractait encore de 4,7 % au cours des trois derniers mois connus (septembre à novembre) au regard des trois mois précédents et de 11,8 % sur un an. Que ce soit dans le secteur du résidentiel ou du non résidentiel, les chiffres traduisent une nette détérioration.
Dans l'attente des effets des dispositifs de soutien
Mais l'Unicem veut croire aux dispositifs de soutien au secteur du BTP mis en place par le gouvernement.
« Entre le plan Senior de 2015 destiné à l’adaptation des logements au vieillissement de la société (rénovation des habitats, construction de résidences spécialisées…), les mesures pour relancer et simplifier la construction (programme de renouvellement urbain de décembre 2014, les trois plans de relance de 2014, dont le dispositif Pinel et le plan Valls, la simplification du droit de l’urbanisme, le raccourcissement des procédures d’obtention du permis…) et le projet de loi sur la rénovation énergétique d’octobre 2014 dont le bâtiment est l’acteur majeur, le secteur du bâtiment devrait commencer à percevoir certains effets cette année », énumère l'Unicem.
Reste à savoir lesquels. L'année 2015 devrait apporter son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles.

Source Batiweb

27/01/2015

Immobilier : 2014 aura été une année noire pour le logement neuf

Les ventes de logements neufs vont vers leur plus bas niveau depuis vingt ans
Décembre n’aura montré aucune embellie, au contraire. Le marché des logements neufs a continué à s’enfoncer en fin d’année, faisant de 2014 une année noire. C’est la plus mauvaise depuis 1997, avec seulement 266.500 logements neufs mis en chantier. Même en incluant les travaux sur logements existants, le plancher des 300.000 mises en chantier est enfoncé. Les chiffres officiels du ministère du Logement tombés ce mardi ne recensent au total que 297.500 unités.
Plus inquiétant encore, les octrois de permis de construire ont eux aussi continué à sombrer en décembre, même si la chute s’est ralentie au quatrième trimestre sur un an, à – 8,7 %. Pour l’ensemble de 2014, les permis ont reculé de 11 % dans le neuf. Tout comme pour les mises en chantier, ce sont les maisons qui connaissent un vrai marasme, les appartements reculant comparativement moins, avec – 8 % en permis de construire et – 6 % en mises en chantier, contre – 16 % et – 17 % respectivement pour les maisons individuelles de constructeur, dont le cœur de cible est les ménages les plus modestes, les plus affectés par la crise.
« Les chiffres actuels reflètent, avec un décalage dans le temps, la baisse des ventes que nous avions enregistrée à fin 2013. Et nos ventes ayant à nouveau baissé de 5 % en 2014, les octrois de permis et les mises en chantier de maisons individuelles accuseront une baisse de même ampleur, 5 %, en 2015 », explique le président de l’Union des maisons françaises (UMF), Christian Louis-Victor.
« Petite tendance à l’amélioration »
Constructeurs et promoteurs tablent toutefois sur un rebond de leurs ventes cette année, grâce aux diverses mesures de soutien annoncées depuis fin août. « Nous avons observé une petite tendance à l’amélioration au quatrième trimestre et nous devrions avoir touché le fond en 2014 : les ventes devraient se stabiliser en 2015 », estime Christian Louis-Victor.
Même espoir chez les promoteurs.
« Nous avons constaté une hausse de fréquentation des bureaux de vente depuis octobre », assure François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Le régime d’investissement locatif Pinel plaît et « nous espérons une amélioration sensible de nos ventes au premier semestre, car le frémissement observé chez les investisseurs devrait gagner les acheteurs de résidences principales », pronostique-t-il. En outre, le président de la FPI relève un signe positif : depuis novembre, le Crédit Foncier, spécialiste auprès des acheteurs modestes, a vu un accroissement de son activité de prêts bonifiés PAS d’accession sociale à la propriété. Le plafond de ressources pour bénéficier du PAS a été relevé début novembre et, visiblement, le marché réagit.
« Bonne configuration »
Si les ventes s’améliorent effectivement, « les mises en chantier cesseront de baisser voire se redresseront à partir de juin », pronostique François Payelle. Afin d’aider à débloquer les programmes immobiliers gelés, un décret du 29 décembre a porté la durée de vie des permis de construire de deux à trois ans. « Il a fallu trois mois et demi pour sortir ce décret contre un mois et demi quand la même mesure avait déjà été prise au début des années 1990 : la machine administrative est de plus en plus lourde... », note le président de la FPI. De même, la simplification promise des normes est en retard... Mais, au final, « nous sommes dans une bonne configuration pour une reprise, conclut-il. Notre seule inquiétude est au niveau des nouveaux élus locaux : dans un certain nombre d’endroits, ils freinent et sont très restrictifs sur les lancements d’opérations immobilières. 
Source Les Echos par MYRIAM CHAUVOT

Le Chinois Winsun imprime des maisons en 3D

Le fournisseur de solutions d'impression 3D chinois Winsun a imprimé en 3D deux bâtiments à usage d'habitation, à savoir une villa et un immeuble. L'entreprise pourrait être en mesure de construire 10 maisons en un seul jour.
Basée à Shangai, Winsun a présenté dans la ville de Suzhou deux projets de construction, une villa de 1100 mètres carrés et un bloc résidentiel de 6 étages. Selon cette société chinoise, cet immeuble est le plus haut bâtiment 3D jamais imprimé au monde. Il a fallu une journée à Winsun pour imprimer un étage du bloc résidentiel, puis 5 de plus pour le créer en entier. Concernant la villa, l'intérieur aussi bien que l'extérieur ont été créés en utilisant sa technologie d'impression 3D.
Winsun, créée en 2002, est spécialisée dans les imprimantes 3D conçues pour le secteur de la construction. En mars dernier, elle a annoncé vouloir devenir une entreprise de l'impression 3D de maisons, et un mois plus tard elle a produit un ensemble de 10 maisons en une seule journée, selon l'agence presse chinoise Xinhua News Agency.
Une présence en Arabie Saoudite, en Turquie mais aussi aux Etats-Unis
Les impressions 3D de Winsun mesurent jusqu'à 6,6 mètres de haut et utilisent des couches de matériaux de construction superposées afin de former des blocs denses de construction. Elles utilisent principalement un mélange de ciment et de fibres de verre. Selon Winsun, ses productions sont respectueuses de l'environnement dans la mesure où elles sont fabriquées à partir de matériaux de construction recyclés. Lundi, l'entreprise chinoise a déclaré que ses bâtiments étaient sûrs pour y vivre et qu'il pourrait fabriquer des structures allant jusqu'à 12 étages.
A l'avenir, Winsun veut exporter ses installations d'impression dans 20 autres pays. Cette année, elle se concentre sur 8 marchés dont l'Arabie Saoudite, la Turquie et les Etats-Unis. Winsun entrevoit un potentiel dans la construction de nouvelles maisons dans des zones sinistrées touchées par des catastrophes ou dans les pays en voie de développement.
Source Le Monde Informatique par Dominique Filippone avec IDG News Service

26/01/2015

USA : le logement devrait progresser de 20%

Selon la Portland Cemnt Association (PCA), les mises en chantier devraient s'élever à 1,2 million d'unités en 2015 soit une progression de +20%.

A l'occasion de l'International Builders Show, édition 2015, Edward J. Sullivan, économiste en chef chez PCA a expliqué que la croissance devrait même se poursuivre en 2016. En attendant en 2015, la construction d'immeubles de logements devrait augmenter de +12% à 400 000 unités et 800 000 mises en chantiers sont attendues sur le marché du logement individuel.

Source Construction Cayola

Bouyer Leroux, une Scop en pleine expansion

Le leader français de la brique en terre cuite annonce l'acquisition prochaine de Thébault, un fabricant d'éléments en béton.
Le marché du bâtiment, en berne, n'empêche pas le groupe coopératif Bouyer Leroux de conforter ses positions sur les matériaux de construction. Le roi de la brique en terre cuite a récemment annoncé des négociations exclusives en vue de reprendre la société bretonne Robert Thébault, dont les dirigeants cherchaient un successeur. La prospère coopérative de La Séguinière, près de Cholet (Maine-et-Loire), saisit l'occasion d'ajouter à sa gamme de briques de mur et de cloison, de tuiles et de conduits de cheminée, l'important catalogue de pièces en béton développé par Thébault. Ce dernier, fournisseur de 700 négociants, réalise un chiffre d'affaires de 23 millions d'euros et affiche chaque année une excellente rentabilité. Basé à Landerneau, il emploie 155 salariés sur place mais aussi dans ses unités de Mauron (Morbihan) et de Verneuil-sur-Avre (Eure), lesquels s'ajouteront aux 9 usines de Bouyer Leroux, déjà fort de 700 salariés.
Le groupe coopératif voit là l'occasion de créer des synergies industrielles et commerciales. Déjà, en 2013, le groupe choletais avait quasiment doublé de volume en reprenant son concurrent direct Imerys Structure, filiale du groupe minier Imerys qui fabrique, comme lui, des matériaux de construction en terre cuite. Roland Besnard, le PDG de Bouyer Leroux, expliquait alors que le statut coopératif, permettant de consolider année après année le bilan et les fonds propres, avait permis de financer aux deux tiers sur fonds propres cette acquisition bien que, techniquement et dans un premier temps, le statut coopératif n'a pas facilité la transaction. « Cette opération ne nous dégarnit pas financièrement, nous gardons des capacités d'investissement », soulignait alors le dirigeant.
Cette année, le groupe a prévu 11 millions d'investissement industriel. Les principales dépenses concerneront l'usine de Colomiers, en Haute-Garonne, qui sera modernisée et le siège de La Séguinière, près de Cholet, où s'achève la création d'une véritable cellule de développement pour les futures gammes. Car le groupe doit aussi son positionnement à une politique d'innovation orientée vers la facilité de pose des briques et la performance thermique. La société vient en particulier de lancer un « Mur'max », pour maisons passives ou à énergie positive, composé de deux murs en brique entre lesquels est inséré un panneau en polyuréthane. L'entreprise a réalisé, sur l'exercice clos en septembre dernier, un chiffre d'affaires de 155 millions d'euros, en baisse de 3 % à périmètre égal pour un résultat supérieur à 5 %. Pour autant, les difficultés du marché du bâtiment ont conduit le groupe à temporiser sur d'autres projets, dont celui d'une nouvelle briqueterie du côté de Forges-les-Eaux, en Normandie.
Source Les Echos par EMMANUEL GUIMARD

25/01/2015

CERIC Technologies soutient les métiers de L'Industrie et la Formation en Alternance.

Rémi Dumont en Bac Pro Technicien en Chaudronnerie Industrielle sur le site de Proméo à Soissons est troisième du concours CAP INNOV - Films des Talents des Alternautes.
En savoir plus : http://youtu.be/zbjP67VGFjo

Source CERIC Facebook

24/01/2015

MAROC- Les fabricants de matériaux de construction se préparent à la réglementation thermique

Lentement mais sûrement, les industriels des matériaux de construction se préparent à la nouvelle réglementation thermique dans le bâtiment. A vrai dire, certains fabricants s’y sont mis bien avant l’adoption de ce nouveau cadre en novembre dernier. Il en est ainsi de Tolba Verre, spécialiste du façonnage et de la production de produits verriers qui s’est lancé depuis 2 ans dans le double vitrage, figurant parmi les solutions garantissant l’isolation thermique des constructions. L’industriel propose aujourd’hui une gamme déjà bien étoffée.

Anticipant également les choses, le briquetier Orobrique a mis au point depuis deux ans un système de construction isolant baptisé Kasbah System car inspiré des techniques de construction utilisées dans les anciennes kasbah. Le procédé breveté a déjà fait l’objet d’une phase de test au niveau d’une dizaine de projets de différents types (hôtels, villas, immeubles…).
Plus récemment, le groupe multi-métier Menara Holding s’est rajouté au lot en lançant des agglos fabriqués à base de pierre ponce, laquelle offre des facultés naturelles d’isolation en plus de l’avantage de la légèreté. Le produit du groupe sera fabriqué par une nouvelle filiale, Menara Ponce, créée ces derniers mois en partenariat avec une entreprise turque.
Le coût des produits d’efficacité énergétique proposés semble faire l’objet d’une attention particulière parmi les industriels. Cela se comprend étant donné que l’immobilier reste un marché de prix, ce qui fait que les solutions minimisant le surcoût issu des matériaux d’isolation auront le plus de chance de percer. Tolba Verre met notamment en avant une solution de double vitrage destinée aux logements sociaux, segment où les promoteurs sont les plus sensibles aux surcoûts induits du fait du plafonnement des prix des logements à 250 000 DH par la loi. Ainsi, le double vitrage de Tolba Verre pour le social est commercialisé quasiment au même prix que les solutions conventionnelles, assure-t-on auprès de l’entreprise. Même promesse d’économie du côté de Menara Ponce qui promet un coût pour l’agglo en pierre ponce inférieur à celui des solutions d’isolation traditionnelles, ce qui s’explique par le fait qu’une seule cloison en agglo pierre ponce suffit pour construire un mur isolant, tandis que trois cloisons sont nécessaires lorsque l’on a recours aux éléments de maçonnerie standards. Les promoteurs du système Kasbah justifient la viabilité de leur solution par un argumentaire similaire promettant économie et facilité d’installation par rapport aux solutions combinant des briques normales et des produits d’isolation.
Sensibilisation et formation des utilisateurs Hormis le prix, les industriels accordent une attention particulière à l’effort de sensibilisation et de formation des utilisateurs, ce qui, du reste, est normal s’agissant de nouvelles solutions. Orobrique dédie ainsi une équipe à l’accompagnement des usagers de Kasbah System, et ce, de la conception à la réalisation de leur projet. Aussi, pour que le marché apprivoise au plus vite sa solution, le briquetier multiplie les actions de formation. Tolba Verre pousse la logique plus loin encore et a signé ces derniers mois une convention avec les architectes, potentiels prescripteurs de sa solution. L’industriel a aussi signé, à l’occasion du Salon international du bâtiment (SIB) tenu en novembre dernier, une convention de collaboration avec l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee) et la Fédération des industriels des matériaux de construction (FMC). Cette convention prévoit entre autres des rencontres périodiques entre les trois entités dans un but d’échange d’expérience et elle devrait faciliter leur collaboration dans des projets communs.
Tous ces efforts des opérateurs sont motivés bien évidemment par le marché qu’ouvre la réglementation thermique qui sera pleinement mise en application en novembre 2015. De l’avis unanime des industriels, le potentiel est considérable, sachant que le cadre s’impose aux constructions résidentielles mais aussi tertiaires relevant des secteurs du tourisme, de l’éducation, du commerce… Cet attrait reste néanmoins tributaire des efforts qui seront mis en œuvre par les pouvoirs publics pour contrôler le respect de la loi, relativisent les fabricants.
 Source La Vie éco par Reda Harmak.

23/01/2015

ALGERIE-OUED EL KHEIR : Plus de 2400 demandes de logements ruraux

Des centaines d’habitants de la commune de Oued El Kheir relevant de la daïra d’ Ain Tédelès, Mostaganem, attendent impatiemment de bénéficier de logements ruraux, alors que le quota destiné pour cette formule est insuffisant vu le nombre important de demandes enregistré, cette formule de logement a été créée lors des derniers plans quinquennaux pour mettre l’équilibre dans le secteur de construction à travers les milieux urbains et ruraux, car après l’étude des dossiers des demandeurs , par la commission, des collectivités locales, une aide financière de 70 millions est octroyée par l’Etat aux bénéficiaires , après avoir terminé les procédures légales, ce qui leur permettra de réaliser un logement décent constitué de deux chambres et une cuisine en plus d’un petit balcon d’une superficie estimée de 90 mètres carrés, cette formule a attiré des milliers d’habitants qui veulent en finir avec leurs vieilles habitations précaires constituées de briques et d’argiles, ces aides de l’Etat, les a encouragés à orienter leurs préoccupations vers les communes pour l’acquisition de ces subventions afin d’améliorer le tissu résidentiel de la région, dans ce contexte, les services de la commune de Oued El Kheir ont confirmé que le nombre des dépôts de dossiers enregistrés pour l’acquisition des subventions a dépassé les 2400 demandes , car de nouveaux quotas vont être réservés au début de l’année prochaine par l’application du nouveau plan quinquennal, ce qui va réduire le nombre de demandes dans cette formule, pour rappel, la wilaya de Mostaganem compte près de 50 % d’habitants résidants dans les régions rurales à travers 760 douars , alors que près de 18 000 logements ruraux ont été distribués à ce jour.

Source: Réflexions.DZ par Gana Yacine

22/01/2015

Carrelage: Châteauroux Ceramics (118 salariés) en liquidation

Le tribunal de commerce de Châteauroux a prononcé mercredi la liquidation judiciaire de Châteauroux Céramics, une société spécialisée dans la fabrication de carrelage.
Les 118 salariés ont manifesté une partie de l'après-midi dans les rues de Châteauroux, bloquant le carrefour de la préfecture de l'Indre aux cris de "patrons voyous".
L'ancienne usine Aera Franceram, spécialisée dans la production de tuiles céramiques photovoltaïques, avait été déclarée en cessation de paiement en 2013 et était passée sous le contrôle d'entrepreneurs italo-libyens sous le nom de Cerabati.
L'entreprise avait été placée en redressement judiciaire le mois dernier, la justice lui donnant six mois pour trouver une solution industrielle.
L'usine ne recevait plus de gaz pour alimenter son four depuis le 5 décembre faute d'avoir payé son fournisseur, les ouvriers se plaignant de leur côté de retards dans le versement des salaires.

Source Techniques de l'ingénieur

Cession d'entreprise: mission parlementaire sur le droit d'information préalable

Une mission parlementaire sur le droit d'information préalable (DIP) des salariés en cas de cession d'entreprise a été mise en place auprès du ministre de l'Economie Emmanuel Macron et de la secrétaire d'Etat au Commerce et à l'Artisanat Carole Delga, a annoncé Bercy mardi.

La députée socialiste de l'Hérault, Fanny Dombre-Coste, a été chargée de cette mission dont elle rendra les conclusions avant le 15 mars. Un décret a rendu obligatoire au 1er novembre 2014 cette information pour les entreprises commerciales de moins de 250 salariés, au plus tard deux mois avant toute cession du fonds de commerce ou de la majorité des parts sociales.
Il s'agit de permettre aux salariés de ces entreprises de déposer un projet de reprise, comme le prévoit la loi Hamon.
La mission parlementaire a pour tâche de "dresser un premier constat sur les conditions de mise en oeuvre du DIP des salariés en cas de cession d'entreprise", détaille le ministère de l'Economie dans un communiqué.
Dans un deuxième temps, elle est chargée de faire des "recommandations" pour que le système soit plus efficace, voire d'"identifier des dispositifs complémentaires nécessaires aux salariés et aux chefs d'entreprise pour faciliter la transmission et la reprise d'entreprise".
Le gouvernement souhaite ainsi "redonner le pouvoir d'agir aux entrepreneurs et aux salariés pour offrir le maximum de chances à la pérennité de l'emploi et de l'activité".
Il a promis de veiller à ce que tous les acteurs de la cession et reprise d'entreprise soient entendus, "notamment les salariés ayant repris leur entreprise et les chefs des très petites entreprises".
Cette disposition a rencontré l'opposition des organisations patronales.

Source L'Express

21/01/2015

TERREAL/ BREVET: PANNEAU SOLAIRE THERMIQUE ET DISPOSITIF D'INTEGRATION DE PANNEAUX SOLAIRES THERMIQUES SUR TOITURE EN PENTE

Dispositif d'intégration sur toiture en pente d'un panneau solaire thermique 1 dont la face supérieure 2 constitue le capteur d'énergie solaire, comportant des bavettes avant et arrière, un couloir gauche (7), un couloir droit (8), un capot avant 29 et un capot arrière 28, la face supérieure 2 du panneau 1 comportant un rebord rabattu vers le bas sur ses deux côtés latéraux et son côté avant.

  • Signet FR 3002620 (A1) - PANNEAU SOLAIRE THERMIQUE ET DISPOSITIF D'INTEGRATION DE PANNEAUX SOLAIRES THERMIQUES SUR TOITURE EN PENTE
  • Inventeur(s) : BALBERDE CAROLE; FABRE CHRISTOPHE; LIMOUSY MAXIME +
  • Demandeur(s) : TERREAL [] +
  • Classification : - internationale: E04D13/18; F24J2/52; H02S20/23 - européenne: N° de demande : FR20130051728 20130227

France: L’industrie du bâtiment a le moral en berne

L’enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie du bâtiment publiée par l’Insee et les chefs d’entreprise sondés en décembre 2014 montrent que le climat des affaires reste peu engageant.

Ainsi, en décembre dernier, les entrepreneurs ont été aussi nombreux que le mois précédent à indiquer une diminution de leur activité sur la période récente. Et ce n’est pas tout puisqu’ils apparaissent encore un peu plus négatifs sur le sujet pour les prochains mois.
Par rapport à l’emploi, ils soulignent, comme en novembre, une baisse de leurs effectifs passés et prévus. Les carnets de commandes sont quant à eux estimés plus bas qu’à la normale. Enfin, en décembre 2014, le taux d’utilisation des capacités de production a poursuivi sa perte de vitesse. Dans le même temps, les goulots de production ont touché à peine plus d’un entrepreneur sur cinq. Depuis 1993, la moyenne se situait à un sur trois.

Source Construction Cayola

20/01/2015

WIENERBERGER/ BREVET: TRIBOFINITION POUR PLAQUETTE

La présente invention a pour objet un procédé de fabrication de plaquette (1), plane ou présentant un angle droit, destinée à être fixée contre un mur, comprenant une étape consistant essentiellement à fabriquer un bloc (2) de terre cuite, ainsi qu'une étape consistant essentiellement à découper le bloc (2) obtenu pour en tirer ladite plaquette (1). Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire consistant essentiellement à polir la plaquette (1) par tribofinition. L'invention a aussi pour objet une plaquette obtenue par un tel procédé.

  • Signet FR 3007683 (A1) - TRIBOFINITION POUR PLAQUETTE
  • Date de pub : 2015-01-02
  • Inventeur(s) : BRISSAUD CYRIL +
  • Demandeur(s) : WIENERBERGER [] +
  • Classification : - internationale: B24B33/00; B28D1/00; E04C1/00 - européenne: N° de demande : FR20130056172 20130627

1 000 milliards d’investissements industriels en Asie-Pacifique

La zone Asie-Pacifique enregistre une nette croissance des investissements dans ses infrastructures industrielles. Une étude Timetric’s Construction Intelligence Center (CIC) avance même la somme de 1 000 milliards de dollars.

Avec un schéma évalué à 411 milliards de dollars, l’Inde se place en tête des pays ayant programmé les investissements les plus conséquents. Suivent la Chine et l’Indonésie dont les projets de développement sont respectivement estimés à 200 et 124 milliards.
Mais cette explosion industrielle n'est pas le seul fait des géants de cette région du monde. D’autres marchés de pays émergents s’inscrivent également dans cette tendance positive. C’est notamment le cas du Vietnam, dont les projets atteignent un total de 56 milliards.

Source Construction Cayola

19/01/2015

ESPAGNE: Uralita finalise la vente de sa branche tuiles à Braas Monier pour 26,5 millions d'euros

Le groupe de matériaux de construction espagnol URALITA a conclu la vente de ses activités de tuiles en Espagne et au Portugal à Braas Monier pour 26,5 millions d'euros.

"Cette opération aura un impact comptable négatif de 16,9 millions d'euros sur le résultat brut du groupe" vient d'annoncer la Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV).
Parallèlement à cette opération, Uralita a étendu le financement de son besoin en trésorerie et lignes de garanties  avec les institutions financières espagnoles. Celles-ci viendront à maturation en 2017. Uralita assure que cette mesure permettra à l'entreprise de gérer correctement ses besoins de trésorerie à court et moyen terme.
L'entreprise Monier Braas était déjà le partenaire de Uralita dans sa branche tuiles. Uralita était l'actionnaire principal de Tejas Cobert, marque avec laquelle elle opérait avec Braas Monier qui, après l'accord devient propriétaire de toutes les activités opérationnelles.
La transaction a été annoncée en Octobre de l'année dernière. Uralita reste propriétaire de certains biens immobiliers liés à la production.
Uralita a perdu 33,6 millions d'euros au premier semestre de 2014, 70% de plus que les pertes de la même période un an plus tôt, principalement en raison de l'effet des accords de refinancement d'Avril 2013.

Source Lainformacion.com

5façades n° 112 est paru

Au sommaire de ce numéro, deux reportages : le premier sur le nouveau bâtiment regroupant les services de l'IGN et de Météo France à Saint-Mandé (94), conçu par Patrick Mauger, lequel a opté pour une façade à cadre bois et l'apport en lumière naturelle. Le second reportage proposé présente trois halles et un bâtiment de liaison qui, à leur caractère industriel, associent qualité environnementale et architecturale sous la maîtrise d'oeuvre Goudchaux Architecte et Associés.
Le décryptage chantier est celui du bâtiment abritant la médiathèque et les archives municipales de Pontivy (56), une construction qui, sous une apparente simplicité, affiche une conception intelligente où la technique discrète s'efface au profit des qualités esthétiques et d'usage.
La rubrique ITE se penche sur le nettoyage et la dépollution par photocatalyse.
Qu'en est-il de la couverture ? La tuile terre cuite, sans renier son caractère ancestral, s'affranchit d'un champ d'application seulement traditionnel grâce à l'offre de produits pour des constructions contemporaines.
Le chapitre technique est, lui, consacré aux solutions de suppression des ponts thermiques, particulièrement au droit des planchers bas et parois enterrées pour relever le niveau de performance globale des systèmes d'ITE.
Et le dossier ? Le bois dans la construction y est à l'honneur en structure, enveloppe, et répond à toutes les problématiques : durabilité, isolation, caractéristiques environnementales, confort d'usage et esthétique... Huit pages de votre magazine pour un tour d'horizon des innovations autour de ce matériau et ses multiples options. Retrouvez aussi notre sélection d'actualités et de solutions produits.

Source Batijournal

18/01/2015

PLEIADE INVESTISSEMENT : Des entrepreneurs qui financent des entrepreneurs

Pléiade Investissement est un « actionnaire amical » sur le mode d’un « actionnaire familial ».
Tous les actionnaires de Pléiade Investissement ont soutenu ou développé individuellement une entreprise qu’ils ont créée ou dont ils ont hérité.
A travers Pléiade Investissement, qui cumule aujourd’hui 90 millions d’euros d’actifs, ils réinvestissent une partie de leur patrimoine et partagent leur expérience avec d’autres entrepreneurs.
Pléiade Investissement investit au côté d’entrepreneurs qui veulent développer leur entreprise, acheter une entreprise qu’ils dirigent, diversifier leur patrimoine, ou vendre une entreprise qu’ils continueront de diriger.

Source Pléiade Investissement

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs

Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.


17/01/2015

Aux USA, les mises en chantier ralentissent

Selon les chiffres publiés le 16 décembre dernier par le département du Commerce, les mises en chantier de logements et le nombre d'attributions de permis de construire ont baissé au mois de novembre aux Etats-Unis.

Dans le détail, les mises en chantier ont reculé de -1,6% à 1,028 M au mois de novembre contre 1,045 M au mois d'octobre. Un résultat légèrement en deçà des estimations des économistes qui prévoyaient un chiffre de 1,04 M. Le logement individuel enregistre une baisse de -5,4% à 677 000 tandis que les permis de construire se replient de -5,2% à 1,035 M. Ces deux baisses interviennent après deux mois de forte hausse.

Source Construction Cayola

16/01/2015

ALGERIE- Importations des matériaux de construction sur 11 mois : Hausse de la facture

Les importations des principaux matériaux de construction (ciments, bois et fer) ont atteint 2,95 milliards de dollars (mds usd) sur les 11 premiers mois de 2014, contre 2,79 mds usd à la même période de 2013, en hausse de 5,73%, a appris hier l'APS auprès des Douanes.

Quant aux quantités importées de ces matériaux de construction, elles sont passées à 9,41 millions de tonnes entre janvier et fin novembre 2014, contre 8,15 millions de tonnes durant la même période de 2013, en augmentation de 15,5%, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Le coût des importations des ciments (ciments de type portland, alumineux, hydrauliques... ) a atteint près de 483 millions usd (contre 373,2 millions à la même période de 2013), en hausse de 23,4%. Les quantités du ciment importé ont connu une augmentation de plus de 28%, passant de 4,15 millions de tonnes à 5,32 millions de tonnes pour la même période de comparaison. Cette hausse est due, notamment, au lancement de différents chantiers dans le secteur du BTPH, dont les nouveaux programmes du logement. Le Cnis a aussi relevé une augmentation en valeur et en quantité des importations du bois, et une baisse de celles du fer et de l'acier durant les onze premiers mois de 2014. En effet, les importations du bois ont totalisé 771,51 millions usd (contre 657,85 millions usd), en hausse de près de 17,3%, relève le Cnis qui précise que les quantités importées ont également augmenté de 9,5% pour atteindre 1,385 million de tonnes. Malgré un recul de 3,4%, la facture des importations du fer et de l'acier reste la plus importante des matériaux de construction importés durant les 11 premiers mois de 2014, puisqu'elle en représente 57,6% avec un montant de 1,7 milliard usd, contre 1,76 milliard usd à la même période en 2013. Les quantités importées de ces deux produits ont connu une légère baisse totalisant 2,706 millions de tonnes sur les 11 premiers mois de 2014 contre près de 2,74 millions de tonnes, soit une baisse de 1,17% durant la période de comparaison.
Quelles mesures pour freiner cette hausse continue ?
Pour endiguer cette hausse effrénée d'importation des matériaux de construction, des actions ont été engagées visant à renforcer la production nationale et à orienter les entreprises de construction vers les produits fabriqués localement. C'est ainsi qu'ont été lancées des opérations de réalisation de nouvelles cimenteries et d'extension de celles existantes afin de combler un déficit de plus de trois millions de tonnes/an dans un marché en pleine expansion.
Estimée à 18 millions de tonnes/an, la production nationale de ciment est dominée par le secteur public, notamment par le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) qui produit plus de 11,5 millions de tonnes par an (environ 65% de la production totale), le reste étant assuré par le secteur privé. Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes/an à l'horizon 2016, et de 29 millions de tonnes en 2018. Alors que cette nette augmentation d'importation des matériaux de construction intervient dans une conjoncture de forte baisse des cours mondiaux de pétrole, les pouvoirs publics ont, récemment, exigé des entreprises de construction d'utiliser les produits locaux. À cet effet, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a adressé récemment une circulaire aux différents responsables du secteur, visant essentiellement à promouvoir la production nationale et à réduire la facture d'importation des matériaux de construction qui sont déjà produits en Algérie. "La réduction des importations et la promotion des produits d'origine algérienne par l'application de la règle de la prévalence à la production locale devraient être observées par les maîtres d'ouvrage délégués dans le cadre de la passation d'exécution des marchés publics conformément aux différentes instructions déjà données en ce sens", note la circulaire. La circulaire du ministère fait le constat que "des entreprises de réalisation, attributaires de projets de logement et d'équipements publics, continuent à utiliser des produits d'importation sans que les maîtres d'ouvrage fassent valoir des articles et des marchés exigeant l'utilisation des produits de fabrication nationale, dès lors que le niveau de la qualité des exigences normatifs sont respectés".
Dans le cadre de la mise en application de cette circulaire, les maîtres d'ouvrage publics et les gestionnaires de projets, financés totalement ou partiellement par l'État, sont appelés à "contrôler systématiquement les produits de fabrication locale entrant dans les différents corps d'état de la construction, et ce conformément aux dispositions contractuelles des marchés", selon le texte. En 2013 et par rapport à l'année précédente, les importations de l'Algérie des matériaux de construction avaient reculé de près de 2%, totalisant une facture de 2,98 milliards usd, malgré une hausse de plus de 20% des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes.

Source El Moudjahid

15/01/2015

MAISONS FRANCE CONFORT JOUE LA CROISSANCE EXTERNE

Maisons France Confort, la plus ancienne société française de construction de maisons individuelles, vient d'annoncer l'acquisition de Maisons Partout et d'Ytem Aménagement.
Le groupe Maisons France Confort a vu le jour en 1919, ce qui fait de lui le plus ancien constructeur de maisons individuelles en France. L'entreprise compte 1416 collaborateurs, et elle est implantée dans 20 régions, avec plus de 340 points de ventes et une cinquantaine de maisons témoins sur le territoire.
Le groupe cherche à poursuivre sa progression, mais il semblerait que cette stratégie passe désormais par de la croissance externe. En effet, Maisons France Confort vient de se renforcer dans les régions Rhône-Alpes, Auvergne, Midi-Pyrénées et Limousin, par l'acquisition totale de Maisons Partout, et de 60% du capital d'Ytem Aménagement.
Renforcement géographique
Maisons Partout est un petit acteur de terrain bien implanté dans le Massif Central, en particulier dans les départements du Cantal, de la Corrèze et du Lot, où elle construit et commercialise environ 80 maisons par an. Outre le fait de lui permettre d'accroître sa couverture géographique, Maisons France Confort a également choisi cette cible en raison de sa rentabilité. Car, avec seulement 12 salariés, Maisons Partout réalise un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros, et affiche une rentabilité opérationnelle de 9%.
Ytem Aménagement est une société d'aménagement foncier située en Rhône-Alpes, où elle commercialise par an une cinquantaine de lots de parcelles viabilisées pour la construction de maisons individuelles. L'expertise d'Ytem en la matière va permettre à Maisons France Confort de se diversifier, de proposer des maisons clés en main et va soutenir l'activité du groupe dans la région.

Source Société.com par Guilhem Baier

14/01/2015

Terreal Chagny : l’usine Ecocéa inaugurée

L’unité de tri-méthanisation-compostage ecocéa de Chagny, a été inaugurée ce matin devant un grand nombre d’élus locaux. Dominique Juillot, le président du Smet71 a coupé le ruban de l’usine en compagnie de Marie Mugier, la directrice générale de Tiru (groupe EDF), groupement d’entreprises chargé de l’exploitation de l’entreprise. Aux côtés également des élus des différentes communautés de communes adhérentes au Smet 71, mais aussi du préfet, du sous-préfet, du président du conseil général, sans oublier le maire de Chagny.
L’usine, après quelques mois de montée en puissance, devrait accueillir 73.000 tonnes de déchets (venant des ¾ du département). Déchets retraités et transformés en gaz qui sera injecté sur le réseau GRT Gaz (une première en France), qui acheminera ce gaz dans la société voisine Terreal , et en compost qui servira aux agriculteurs.
L’investissement total est de 40 millions d’euros, dont plus de 35 millions sont autofinancés par le syndicat. La Région, le Département et l’Ademe ont également participé au financement.
Le premier camion déversera son contenu de déchets ménagers le 21 janvier.

Source Le Journal de Saône et Loire

Logement : toujours pas d’amélioration en vue

Le Service de l’observation et des statistiques du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a publié les chiffres des mises en chantiers et des permis de construire pour le mois de novembre 2014. Bilan : le secteur du logement est toujours en attente de bonnes résolutions pour l’année 2015.
D’après les chiffres communiqués par le ministère de l’Ecologie et repris par le quotidien économique Les Echos, les mises en chantiers ont subi une nouvelle dégradation à la fin du mois de novembre 2014 et ont atteint les 299 199 unités sur un an. Les évolutions varient selon les types de logements : ainsi, les logements dits individuels ont vu en novembre leurs mises en chantiers diminuer de presque 14%, à 23 598 unités. Les logements individuels groupés accusent pour leur part une dégringolade de 23,7% sur trois mois, à 9 077 unités.
Quant aux logements collectifs, qui permettaient au secteur de la construction de profiter d’une bouffée d’air, ils enregistrent pour la première fois un ralentissement de leurs mises en chantiers mais atteignent tout de même une hausse de 6,4%, ce qui représente un cumul de 41 387 unités de septembre à novembre 2014. Enfin, la catégorie des logements en résidences a légèrement progressé de 1,9% sur la même période, soit 7 050 unités.
Géographiquement, le ministère de l’Ecologie confirme que la crise du logement concerne toutes les régions françaises, l’Aquitaine étant la seule à faire exception puisqu’affichant à la fin novembre une augmentation de 3% sur les 12 derniers mois. L’Ile-de-France continue à reculer (-2,2%) pendant que Rhône-Alpes s’effondre (-15,7%). Et niveau permis de construire, la situation ne se porte guère mieux : à la fin novembre, ces derniers ont diminué de presque 12%, soit un cumul de 92 643 logements. Une dégradation qui affecte l’ensemble des catégories énumérées plus haut, sauf les résidences : au final, la baisse est d’environ 12% sur un an, ce qui représente un total de 381 701 unités.
Source constructioncayola.com

13/01/2015

Belgique : la briqueterie de Ploegsteert et CERATEC fermées le 15 Décembre jour de grève nationale

Le lundi 15 Décembre  était jour de grève nationale en Belgique, décrétée par le front commun syndical pour protester contre les mesures d’austérité du gouvernement.
Les manifestants visent l’indexation des salaires, l’âge de la pension ou les crédits-temps de fin de carrière. De grosses perturbations ont été ressenties le lundi 15 matin un peu partout dans l’entité de Comines-Warneton (B), principalement dans le zoning cominois et à hauteur de la briqueterie de Ploegsteert : plus aucune voiture ne pouvait passer en direction de Frelinghien.
Le front commun syndical a installé plusieurs barrages, tenus par plus de cent grévistes. Par exemple la rue du Touquet au Bizet a été fermée à la circulation dès 4 h jusqu’aux alentours de 14 h. Toutes les voitures venant de la voie rapide et du Touquet ont été obligées de faire demi-tour.

La plupart des grévistes sont issus de la briqueterie de Ploegsteert et de CERATEC, deux entreprises fermées.

Source Nordeclair

12/01/2015

PATRICK DESTANG QUITTE TERREAL POUR DEVENIR PRÉSIDENT DU GROUPE FRANS BONHOMME

Frans Bonhomme, spécialiste français de la distribution des canalisations et raccords plastiques, annonce que Dominique Masson quittera prochainement la société. Cette décision, prise d’un commun accord entre Dominique Masson et le Conseil d’administration, prendra effet le 9 mars 2015.
Patrick Destang, sera nommé Président et prendra la direction du Groupe à cette date. Précédemment, Patrick Destang a travaillé 14 ans chez Terreal, qu’il a rejoint en qualité de Directeur Commercial & Marketing avant d’être nommé Directeur des Opérations France en 2010. Il a débuté sa carrière en 1990 au sein de la branche Isolation du Groupe Saint-Gobain (Ecophon, Isover) en Suède, en France puis en Angleterre. Il a également travaillé au Boston Consulting Group (BCG) à Londres et contribué à la création d’une start-up dans le milieu de la construction (eu-supply.com).

Source L'ADN

Gournay-en-Bray : Le projet de nouvelle usine de Bouyer Leroux continue d’avancer

Bien que silencieux, le dossier de la briqueterie de l’entreprise Bouyer-Leroux continue d’avancer, l’entreprise n’ayant absolument pas abandonné l’idée de s’installer dans le pays de Bray avec à la clé 50 à 80 emplois non délocalisables : « Chacun doit y mettre du sien, il faut que ce projet aboutisse ! »
Source Paris Normandie

11/01/2015

Cellule de séchage mobile dernière génération de CERIC TECHNOLOGIES

CERIC TECHNOLOGIES met au service des industriels de la Terre Cuite une cellule d’essai de séchage mobile dernière génération.
CERIC développe son leadership en termes de maîtrise des procédés en se dotant d’une capacité de reproduire toutes les conditions de séchage des séchoirs industriels et faire des essais sur l’ensemble des produits Terre Cuite.
Ces essais directement sur site de production permettent à CERIC de sécuriser pour chaque projet les solutions de séchage les plus performantes.
CERIC propose également des prestations pour accompagner les industriels dans le cadre de développement de nouveaux produits, formulation de matières premières ou amélioration continue des performances.

Source CERIC Facebook

10/01/2015

ALGERIE: Safcer s’ouvre à l’exportation

Unique en Afrique, la Société algérienne de fabrication des carreaux céramiques et produits rouges (Safcer) est en service depuis septembre 2013.

Créée en 1987, la Société algérienne de fabrication des carreaux céramiques et produits rouges (Safcer) se positionne aujourd’hui comme un des fleurons de la branche. La diversification et le développement de son activité sont les leitmotivs de la société qui entend s’imposer en leader sur le marché.
En 1987, le défunt Abdelkader Seklouli, plus connu sous le surnom de hadj Kaddour Maza, avait décidé de se lancer dans l’industrie des matériaux de construction, son métier de base. L’idée était de répondre aux besoins du marché et de renforcer davantage la production nationale.
En 1990, Safcer se lance dans la production du revêtement mural (faïence). Après étude du marché, l’entreprise s’attaque, trois ans plus tard, à la dalle de sol et en fabrique dès 1996. Il convient de préciser que le groupe de Sétif est la première entreprise algérienne à fabriquer des carreaux de la dimension 43x43 cm. Très bien accueilli par le marché, le produit a été par la suite exporté avec succès vers la France et la Mauritanie.
Il faut préciser que toutes ces idées ont été concrétisées par une équipe de cadres algériens qui a acquis les connaissances et le savoir-faire, auprès d’experts algériens et de partenaires étrangers. Safcer fait de l’investissement tous azimuts son principal credo. Les complexes réalisés ou en cours de réalisation le démontrent. L’entreprise, dont le siège social est basé à Sétif, emploie actuellement 800 personnes dont 10% de cadres et dispose de 3 complexes dont l’un est implanté à Didouche Mourad (Constantine).
Le leader algérien produit des carreaux de revêtement pour le sol, des carreaux en grés, en porcelaine, des briques et hourdis. En terme de volume, il fabrique quotidiennement 5000 m² de revêtement de sol (pâte rouge), et entre 8000 et 12 000 m² en porcelaine. L’usine briques et hourdis de Constantine en produit annuellement 210 000 tonnes.
Fonctionnant dans bon nombre de domaines selon les standards internationaux, Safcer est certifiée ISO 9001 en 2003 et est conforme à ISO 14001 et OHSAS, démontrant le niveau de performance environnementale atteint par l’entreprise. Celle-ci maîtrise l’impact de ses activités sur la protection de l’environnement. Pour être une référence dans le métier de céramiste, un gigantesque plan de développement stratégique a été lancé, ces dernières années.
Pour permettre à son entreprise d’être le leader en Algérie, la direction du groupe a mobilisé un investissement de 6 milliards de dinars (60 millions d’euros), pour la réalisation du complexe de porcelaine, doté d’une technologie de pointe n’ayant rien à envier aux complexes des pays les plus développés.
Unique en Afrique, le complexe est en service depuis septembre 2013 et produit des carreaux de 30x30 jusqu’a 60x1,20 m ainsi que leurs plinthes. Mieux encore, l’usine en question travaille à la carte. C’est-à-dire, qu’elle est en mesure de répondre à toutes les demandes et exigences du client. Voyant toujours grand, Safcer inaugurera en juin 2015, à Didouche Mourad, l’une des plus importantes briqueteries du continent.
Cet investissement d’un coût global de 2 milliards de dinars (20 millions d’euros) devant générer plus de 150 nouveaux postes de travail, produira annuellement 420 000 tonnes de briques et hourdis. Avec ce nouveau complexe, Safcer, qui ambitionne de diversifier ses produits rouges en terre cuite, sera à moyen terme en mesure de mettre sur le marché 630 000 tonnes de briques et hourdis, la plus importante production nationale, pour ne pas dire continentale, fabriquée par un seul opérateur économique.
Source El Watan par Kamel Beniaiche

09/01/2015

ALGERIE “Les coupes budgétaires ne toucheront pas le logement”

Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, était l’invité du Forum d’“El Moudjahid” le 27/12/2014.

Au Forum d’El Moudjahid, hier, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a rassuré de nouveau les souscripteurs AADL sur la date de la convocation pour les ordres de versement comme prévu initialement.
“Le secteur de l’habitat ne sera pas touché par les coupes budgétaires décidées par le gouvernement”, a déclaré Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, lors de son passage, hier, au Forum d’El Moudjahid. Se montrant très rassurant vis-à-vis des inquiétudes exprimées çà et là, le ministre a insisté : “C’est un engagement du président de la République, de son Premier ministre et de moi-même en ma qualité de membre du gouvernement.”
Et pour étayer ses propos, M. Tebboune procédera à un bilan quasi exhaustif de ce qui a été inscrit et réalisé pour le quinquennat en cours qui donne lieu à 1,26 million de logements terminés pour arriver à 97% du taux de réalisation sur les logements inscrits. Pour ce qui est des perspectives, le ministre s’est montré optimiste : “Tout ce qui est en marche ne s’arrêtera pas. Tout ce qui a été entamé doit être terminé, et cela concerne les stades, les routes, les logements, etc. Les retenues concernent des grands projets qui étaient prévus dans le futur comme un très grand réseau de métro et de tramway qui peuvent attendre.” “La crainte n’a pas lieu d’être, pour la simple raison que le secteur de l’habitat enregistre, déjà, un retour sur investissement avec 71 000 logements mis en vente par l’OPGI comme c’est le cas pour le LPP dont le souscripteur paye en intégralité et l’AADL à hauteur de 52%. Pour ce qui est de l’interdiction de l’importation des matériaux de construction, il faut savoir que c’est déjà prévu pour les entreprises étrangères qui réalisent les logements, mais nous serons plus regardants dans le futur à cause de cette crise qui remet les choses dans leur contexte, car c’est un crime économique que d’importer des matériaux que nous sommes tout à fait capables de réaliser ici.”
Pour le ciment, M. Tebboune a rappelé que l’Algérie produisait 18 millions de tonnes annuellement et en importe 3 millions et demi que le pays sera en mesure de rattraper dès la réception des 5 cimenteries en cours de réalisation (livrées en 2016). “Le bâtiment algérien est intégré à hauteur de 70% et nous avons l’ambition d’arriver jusqu’à 80%. L’intervention des devises lourdes est à peine de 11%, donnant lieu à une partie importante pour ce qui est de l’intégration du logement avec les matériaux de construction locaux.”
AADL2 : 360 000 ordres de versement délivrés et l’opération continue
À la question de savoir si la date butoir du 31 décembre est irréversible pour les souscripteurs AADL2, le ministre répondra par la négative, et explique : “Il nous faut donner des échéanciers, car on ne peut s’éterniser sur une opération aux dépens des autres. Mais il existe des circonstances qui nous amènent à être plus ou moins flexibles avec les citoyens. Raison pour laquelle la date du 31 décembre peut être extensible, mais pas éternellement.” En d’autres termes, les souscripteurs qui ont déjà déposé leur dossier à l’AADL (accepté) sans recevoir la convocation pour l’ordre de versement n’ont pas lieu de s’inquiéter car l’opération n’est pas encore finie. 360 000 ordres de versement ont déjà été remis et il en reste jusqu’à 400 000. Le ministre, qui a encore une fois rappelé que le couple n’a droit qu’à un seul logement, a précisé qu’en cas de décès de l’un d’eux, le logement revient à la personne qui reste (5 000 cas). Comme il a abordé le cas des retraités qui avaient déposé les dossiers bien avant leur sortie.
Cette catégorie a droit au logement pour peu qu’elle puisse le payer cash. M. Tebboune a également annoncé que “les citoyens qui ont bénéficié de l’aide de l’État inférieure à 300 000 DA sont éligibles et peuvent demander des logements. C’est le cas aussi pour des héritages familiaux qui ne sont pas de grande envergure”. À propos des logements LPP, le ministre a précisé que “4 500 dossiers AADL ont été transférés au LPP” et qu’“il existe une proposition émanant de son département pour qu’à l’avenir, le choix ne puisse plus changer même s’il y a augmentation de salaire”.
1,6 million de logements tous types confondus à réaliser durant le prochain quinquennat 2015-2019
Le gouvernement poursuivra la réalisation de programmes de logements publics sociaux, de logements urbains promotionnels, d'habitat rural aidé, de location-vente et de logements promotionnels publics. “Il sera réalisé de 1,6 million de logements tous types confondus durant le prochain quinquennat 2015-2019”, a indiqué l’orateur en avertissant que “le fichier national interviendra à chaque fois pour éliminer les indus demandeurs”. M. Tebboune s’est montré aussi très ferme promettant des sanctions à l’encontre de ceux qui osent mettre des annonces pour vendre des logements AADL qu’ils n’ont même pas encore reçus.
Le ministre abordera, par ailleurs, l’urbanisme en annonçant la révision de la loi, comme il parlera des permis de construire. “Les délais de délivrance des permis sont de l’ordre de 20 jours. Au-delà, l’intéressé pourra s’adresser au ministère qui lui délivrera l’autorisation requise.” Et d’avertir : “Nous sommes en phase de régularisation du passif, notamment pour ce qui est des terrains remis par les DEC, mais il existe certains cas irrecevables. Suite à quoi, il arrivera un moment où l’État devra agir car il existe une circulaire qui fixe une échéance”, a-t-il indiqué, précisant que les services compétents procéderont à la fermeture des magasins de ceux qui ne terminent pas les constructions de la bâtisse en question comme il sera interdit aux notaires d’effectuer des contrats de location. Le ministre, qui a rappelé, à l’occasion, que “le logement nécessite une stratégie multidimensionnelle”, a longuement insisté sur le logement rural en le qualifiant de renaissance de l’État”. Et d’expliquer : “Cela répond à un objectif moral car les zones rurales ont de tout temps souffert et méritent tous les égards.”
Pas moins de 900 000 logements ont été inscrits lors du quinquennat passé et la même cadence se poursuivra pour le prochain. Et d’appeler au “rééquilibrage dans l’aménagement du territoire”. “En 2014 pas moins de 65% de la population vit dans les grandes villes et seulement 35% dans les zones rurales et 85% des 65% sont basés sur 15% de la bande Nord”, a-t-il révélé pour expliquer la pertinence d’absorber l’exode. “Nous avons procédé au recensement des besoins au niveau des 1 541 communes, qui a donné à un besoin réel de 720 000 unités. Il nous reste 450 000 à satisfaire avec une échéance jusqu’au 2018.”
L’éradication des bidonvilles interviendra en 2015, selon les affirmations du ministre, ce qui permettra la récupération du foncier au profit, entre autres, de l’AADL.

Source Liberté Algérie

08/01/2015

Tous debout contre la haine


Boom du logement au Royaume-Uni: les stocks de briques à un niveau historiquement bas!

Alors que les prises de contrôle par des fonds des briquetiers Anglais se multiplient, le nombre de briques au Royaume-Uni a chuté à son plus bas niveau.
Selon la fédération nationale de la construction ( FMB) la raison de la pénurie de briques tient au fait que les briquetiers ont mis sous cocon ou fermé un certain nombre de leur lignes de production durant la récession.
Martin Warner, directeur général de Michelmersh Briques, a déclaré: «Chaque brique que nous pouvons fabriquer est vendue tout de suite. Je vois les stocks de briques au plus bas de ce que l'on a pu connaître de mémoire d'hommes au Royaume-Uni. »
Les stocks des briques de construction ont chuté à 323 millions de pièces à la fin de Octobre 2014, en baisse de près d'un tiers par rapport aux 500 millions de pièces en 2012, après que des pics  de plus de 1 milliard aient été enregistrés en 2009, selon les rapports mensuels du ministère pour l'innovation et les compétences industrielles, et de l'office national de la statistique.

La forte demande des constructeurs de maisons a vu les briquetiers se précipiter pour redémarrer leurs installations. Wienerberger, le plus grand fabricant de briques de l'Europe, rétablit deux usines mises en sommeil qui produiront 200 millions de briques par an supplémentaires.
"Cette augmentation de capacité démontre notre engagement absolu à veiller à ce que suffisamment de nouveaux logements soient construits pour répondre aux exigences du marché», a déclaré Harald Schwarzmayr, directeur général de Wienerberger. Les usines, basé à Hartlebury, Worcs, et Ewhurst à Surrey, devraient permettre de créer 120 emplois.
Les prix des briques ont augmenté de 8.8% à fin Septembre 2014 par rapport à Septembre 2013. Cela fait suite à une période de quatre ans à partir de 2009, pendant laquelle les prix apnt augmenté en moyenne de 2% par an.
Le secteur de la brique au Royaume-Uni a connu une vague d'offres de rachat récemment.
CRH, le groupe Irlandais de matériaux de construction, a déclaré le 15 Décembre, qu'il avait accepté de vendre son activité Ibstock Briques, 115 ans, plus trois autres divisions, pour 528 millions d'euros au fond d'investissement américain Bain Capital. Ibstock, l'un des trois plus grands briquetiers du Royaume-Uni, ses origines remontent à 1899 et emploie un peu moins de 2000 personnes au Royaume-Uni. CRH, dirigé par Albert Manifold, s'attendait à vendre la totalité de ses activités briques terre cuite, après avoir missionné la banque d'investissement JPMorgan pour diriger le processus.
Heidelberg Cement a annoncé le 24 Décembre, avoir vendu son activité de fabrication de briques HANSON pour un prix d'achat de 1.15 milliard d'euros au fond d'investissements LONE STAR.
Source Telegraph par John Ficenec

07/01/2015

Imerys : conclut avec succès une émission obligataire de 500 M€ à 10 ans ainsi qu’un abondement de 100 M€ de sa souche à échéance novembre 2020

Imerys conclut avec succès une émission obligataire de 500 millions d'euros à 10 ans ainsi qu'un abondement de 100 millions d'euros de la souche à échéance novembre 2020
Imerys annonce avoir placé avec succès une émission obligataire d'un montant de 500 millions d'euros, à échéance décembre 2024, assortie d'un coupon annuel de 2,0 % ainsi qu'un abondement de la souche obligataire à échéance novembre 2020 à 2,5 %, pour 100 millions d'euros.
Ces deux offres, effectuées dans le cadre du programme Euro Medium Term Note d'Imerys, ont été très bien accueillies par une base diversifiée d'investisseurs puisqu'elles ont globalement été sursouscrites 2,5 fois.
Ces émissions obligataires permettront à Imerys d'anticiper le financement de l'acquisition des principales activités de S&B, annoncée le 5 novembre dernier et de répondre à ses besoins généraux de financement, y compris le remboursement d'emprunts existants, tout en bénéficiant de conditions de marché très favorables.
La date de règlement est prévue le 10 décembre 2014, date à compter de laquelle les obligations seront admises aux négociations sur le marché réglementé de la Bourse de Luxembourg.
BNP Paribas, CM-CIC, Commerzbank, NATIXIS, RBC CM et SG CIB ont agi en qualité de teneurs de livres associés pour cette opération.
Leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, avec un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros en 2013 et 15 800 collaborateurs, Imerys valorise une gamme unique de minéraux pour apporter des fonctionnalités (résistance thermique ou mécanique, conductivité, pouvoir couvrant, effet barrière, etc.), essentielles aux produits et procédés de production de ses clients.
Composants minéraux, additifs fonctionnels, aides aux procédés ou produits finis, les solutions d'Imerys contribuent à la qualité d'un très grand nombre d'applications dans les biens de consommation, l'équipement industriel ou la construction. Conjuguant expertise, créativité et une écoute attentive de leurs clients, les équipes internationales du Groupe identifient en permanence de nouvelles applications et mettent au point des solutions à forte valeur ajoutée dans le respect d'une démarche déterminée de développement responsable. Ces atouts permettent à Imerys de se développer selon un modèle économique solide et profitable.
Des informations plus complètes sur Imerys peuvent être obtenues sur son site Internet (www.imerys.com), rubrique Information Réglementée, notamment dans son Document de Référence déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers le 20 mars 2014 sous le numéro D.14-0173 (également disponible sur le site Internet de l'Autorité des marchés financiers, www.amf-france.org). Imerys attire l'attention des investisseurs sur le chapitre 4 "Facteurs de risques et Contrôle Interne" du Document de Référence.

Source ZoneBourse

06/01/2015

Matériaux de construction : les ventes s'enfoncent dans le rouge en 2014

Depuis l’été, l’activité n’a cessé de se dégrader dans le secteur des matériaux minéraux de construction. Avant un rebond en 2015 ?
La filière des industries de carrières et de matériaux minéraux de construction fait grise mine. Après un premier trimestre pourtant encourageant, l’activité n’a cessé de se détériorer (voir ci-dessous). Dans sa dernière note de conjoncture publiée le 22 décembre, l’Unicem* souligne que les résultats du mois de novembre ont « confirmé [une] forte dégradation ».
Du jamais vu depuis… quinze ans !
Dans le secteur des granulats, la production s’est encore contractée pour le cinquième mois consécutif : -13,5 % comparée à novembre 2013 et -5,4 % par rapport à octobre 2014. Selon l’Unicem, ce segment affiche « ses plus faibles volumes jamais atteints depuis plus de quinze ans ».
Concernant les livraisons de béton prêt à l’emploi (BPE), les chiffres ne sont guère plus reluisants. L’activité a reculé de -11,1 % par rapport à novembre 2013 et de -2,8 % par rapport à octobre. En cumul sur onze mois, le BPE comme les granulats ont vu leur activité perdre quasiment un point en un mois.
Sur l’ensemble de l’année 2014, en raison d’une activité « sans doute fortement négative » en décembre, ces deux secteurs devraient afficher une baisse de l’ordre de -5 à -6 %. Les autres marchés ne sont pas mieux lotis. Avec des livraisons en repli compris entre -3,2 % pour les tuiles et -5,5 % pour les briques.
Vers une éclaircie en 2015 ?
D’après les dernières estimations de la Fédération française du bâtiment (FFB), la mise en place du Plan logement de Manuel Valls pourrait néanmoins « commencer à produire quelques effets courant 2015 ». Avec un peu moins de 303 700 mises en chantier de logements neufs (individuels et collectifs), mais aussi un effet levier sur le marché de l’entretien-rénovation.
En revanche, le tableau resterait très sombre sur le marché des travaux publics (-5 % attendus sur 2014). Selon les récents calculs de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), la filière serait victime d’un nouvelle érosion de son activité l’an prochain compris entre -5 % et -11 %. Principale cause ? La baisse des dotations de l’Etat (environ 3,7 milliards d’euros) et son impact attendu sur l’ajustement des dépenses des collectivités locales. Pour l’Unicem, les perspectives 2015 devraient donc se traduire par une meilleure tenue des ventes en BPE, mais une poursuite de la dégradation pour les granulats. SV
* Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction

Source Zepros

05/01/2015

Le cimentier allemand Heidelberg Cement vend sa filiale Hanson Building Products au fonds Lone Star.

Partis dans une course à la taille, les cimentiers poursuivent leur mutation. Après l'annonce de la fusion de Lafarge avec Holcim, HeidelbergCement, numéro quatre mondial du ciment derrière Lafarge, Holcim et Cemex, accélère sa politique de recentrage en vendant pour 1,4 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) au fonds d'investissement américain Lone Star une partie de ses activités non cimentières. Il s'agit de sa filiale de matériaux de construction Hanson Building Products (tuiles, briques et canalisations), présente au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Canada. HeidelbergCement ne conserve que les activités situées dans l'ouest du Canada.
Le périmètre géographique cédé représente 4.621 emplois, 107 usines et a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 1,1 milliard de dollars (900 millions d'euros) pour un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 90 millions de dollars, a précisé mercredi Heidelberg Cement dans un communiqué. Pour mémoire, le cimentier allemand (qui emploie 51.000 personnes dans 40 pays) avait racheté le groupe britannique Hanson Plc en 2007 pour 8 milliards de livres sterling, créant ainsi le numéro deux mondial des matériaux de construction. Mais sa politique agressive d'acquisition l'avait mis en difficulté quand la crise mondiale a éclaté à peine un an plus tard. Le groupe, lourdement endetté, a entamé un mouvement de cession qui lui permet non seulement de se recentrer sur le ciment mais aussi de se désendetter. Le produit de cession (qui inclut 100 millions d'euros payés par Lone Star en 2016 si le résultat 2015 de la société atteint un certain niveau) sera affecté au désendettement.
Nouvelle marge de manoeuvre financière
Mais cette nouvelle marge de manoeuvre financière signifie aussi que les actifs cimentiers mis en vente par Lafarge et Holcim dans le cadre de leur fusion pourraient présenter une opportunité de renforcement. Avant de finalement céder Hanson Building à Lone Star, le cimentier comptait introduire sa filiale en Bourse et cette dernière avait déposé en septembre un dossier auprès des régulateurs américains. La raison du renoncement à cette opération n'a pas été explicitée mais les marchés ne sont pas favorables pour le secteur… C'est d'ailleurs pour cela que les matériaux de construction intéressent Lone Star : la période est propice aux rachats à bon compte dans ce secteur touché par la crise, même si le prix auquel il a acquis Hanson Building Products est jugé par les analystes supérieur aux attentes. Le fonds a entrepris de constituer un groupe de matériaux de construction et, avant Hanson, il avait déjà racheté l'an dernier la partie américaine du pôle plâtre de Lafarge, pour une valeur d'entreprise de 700 millions de dollars. A l'époque, pour Lafarge, la logique était la même que pour HeidelbergCement aujourd'hui : céder les activités et matériaux périphériques, pour se concentrer sur le ciment proprement dit. Pour le plus grand bonheur de Lone Star qui, lui, compte bien que son groupe en constitution prendra de la valeur au fur et à mesure que le secteur de la construction se redresse. Il ne dévie pas de sa stratégie, et pour cause : le redressement du BTP se poursuit lentement en Amérique du Nord et s'est amorcé au Royaume-Uni.
Source Les Echos par Myriam Chauvot