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14/11/2014

ALGERIE - LA HAUSSE DES PRIX DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION CONTINUE : Des chantiers entiers pénalisés à Tissemsilt

L’évolution de la crise des matériaux de construction ne semble encore pas trouver de solution dans la wilaya de Tissemsilt, la courbe des prix est toujours à l’ascendante au point où le domaine de la construction s’est vu sérieusement affecté.
Certains chantiers, particulièrement ceux tenus par les particuliers sont carrément à l’arrêt, soit par la rareté des matériaux ou tout simplement par la cherté des prix de ces matériaux, disaient les entrepreneurs en affirmant qu’avec ces prix la cadence des travaux a sensiblement diminué causant des retards considérables particulièrement dans le domaine du bâtiment d’où se manifeste leur peur quant à l’aventure avec ces prix préférant ne pas prendre plus de risques qui influent négativement sur leur marge bénéficiaire.

Un petit tour d’horizon fait ressortir que le sac de ciment est cédé à 580 DA et encore, il faut espérer qu’il soit disponible à cause de la forte demande exercée sur le complexe de Chlef qui alimente la wilaya en ciment, alors que le quintal de fer se vend à pas moins de 5700 DA, nos interlocuteurs ajoutent que le camion de sable se vend lui à 2000 DA, le chargement de petit tonnage au même moment la tuile rouge se vend à 30 DA l’unité ( 0.29€ la tuile) .
Des prix qui découragent le plus optimiste de ces entrepreneurs et ouvrent grande la porte à certains spéculateurs qui depuis quelque temps dictent leur loi, ils y voient en cette crise une aubaine pour s’enrichir davantage, la seule solution trouvée par les entrepreneurs et autres particuliers pour diminuer l’impact de cette crise sur leurs dépenses est d’abandonner momentanément les travaux dans l’espoir que les prix des matériaux de construction baissent, une solution somme toute légitime mais malheureusement, elle influe négativement sur l’avancement des travaux engagés aux quatre coins de la wilaya.
Source Réflexions par A. Ould El Hadri

13/11/2014

IMERYS/ branche Matériaux Céramiques résultats du 3ème trimestre 2014

La branche Matériaux Céramiques représente 18 % du chiffre d’affaires consolidé au 30 septembre 2014 du groupe Imerys.
Les marchés des Minéraux pour Céramiques bénéficient de la bonne tenue de la construction neuve et de la rénovation dans les zones émergentes et de l’amélioration en Europe du Nord par rapport à un point bas d’activité.
Dans les Matériaux de Construction en France (fourniture de tuiles et accessoires de couverture en terre cuite par Imerys Toiture), les ventes de tuiles sont en recul de - 5,2 % dans l’ensemble de la profession sur les 9 premiers mois de l’année 2014 (Fédération Française des Tuiles et Briques).
Soutenue par les bonnes conditions météorologiques du 1er trimestre 2014, la rénovation ne permet plus de compenser la baisse des mises en chantier de logements neufs qui ont atteint le niveau historiquement bas de 1992 (- 16,8 % sur 12 mois glissants à fin août 2014 - Commissariat Général au Développement Durable).
Sur les 9 premiers mois de 2014, le chiffre d’affaires ressort à 515,8 millions d'euros. La baisse de - 4,2 % par rapport aux 9 premiers mois de 2013 est totalement expliquée par l’effet négatif de périmètre (- 6,1 %) d’un montant de - 33,1 millions d’euros (- 31,7 millions d’euros au 1er semestre et - 1,4 million d’euros au 3ème trimestre).
Il inclut la cession d’Imerys Structure (mai 2013), la cessation de l’activité des Ardoisières d’Angers (décembre 2013) contrebalancé par un effet de périmètre interne positif de + 5,6 millions d'euros (transfert du chiffre d’affaires de Goonvean dans les produits céramiques depuis la branche Filtration & Additifs de Performance).
L’effet de change est également négatif de - 1,5 million d’euros (Minéraux pour Céramiques).
A périmètre et changes comparables, le chiffre d’affaires fait preuve d’une bonne résistance (+ 2,2 %), compte tenu d’une base de comparaison devenue moins favorable. Les Minéraux pour Céramiques bénéficient de leur redéploiement géographique (Bassin Méditerranéen, Moyen-Orient, Asie) et de leur diversification au-delà de leurs métiers traditionnels.
La rénovation de toitures, qui représente deux tiers des ventes des Matériaux de Construction, a soutenu cette activité française.

Source Imerys

CHINE: Ralentissement de la croissance du secteur des matériaux de construction

Le secteur chinois des matériaux de construction a continué d'enregistrer un ralentissement de sa croissance, en raison de la morosité persistante du marché immobilier, selon les dernières statistiques publiées par l'organe suprême de planification économique du pays.
La production de ciment a progressé de 3% en glissement annuel à 1,82 milliard de tonnes au cours des trois premiers trimestres, a indiqué la Commission nationale du développement et de la réforme sur son site Internet.
La production de verre plat a augmenté de 3,8%, en baisse de 7,5 points de pourcentage sur un an.
Cependant, les prix des matériaux de construction ont connu une légère reprise. En base mensuelle, le prix départ-usine du ciment a progressé de 0,5%, et celui du verre plat a augmenté de 2,9% en septembre.
La publication de ces données intervient alors que le secteur immobilier, un consommateur important de ciment et de verre plat, continue de connaître une croissance plus faible que prévu malgré l'assouplissement des restrictions sur le marché par le gouvernement.
Les prix des nouveaux logements dans 69 des 70 villes prises en compte dans les statistiques ont connu un recul en glissement mensuel en septembre, contre 68 en août. La seule exception est la ville de Xiamen, où les prix de l'immobilier sont restés inchangés.
Source French.china.org.cn 

12/11/2014

Espagne : Uralita vend sa branche tuiles à Monier Braas pour 26.5 millions d'euros

L'entreprise de matériaux de construction Espagnole Uralita a vendu sa branche tuiles à son associé dans l'activité Monier Braas. Le montant de la transaction concernant l'ensemble de l'activité tuiles pour l'Espagne et le Portugal s'élève à 26.5 millions d'euros.
L'activité tuiles qui opère sur le marché sous la marque "Tejas Cobert" était propriété de Uralita et Monier Braas, Uralita détenait jusqu'à présent une part majoritaire.
Suite aux accords établis, Monier Braas prend le contrôle de l'enemble des activités opérationnelles tandis qu' Uralita continue à détenir certains biens immobiliers.
La branche tuiles "Tejas Cobert" représente un chiffre d'affaire de 32.1 millions d'euros en 2013, exercice pour lequel l'entreprise à généré un résultat ( EBITDA) positif.
"L'opération sera officialisée dans les prochaines semaines", selon le communiqué envoyé par Uralita à la Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV).

Source Expansion.com

À FONTAINES (71), MEDIAGROUP A CONÇU UN SYSTÈME INNOVANT DE TUILES DE TOIT

La tuile branchée au soleil
Spécialiste de l’injection thermoplastique, MediaGroup, installée à Fontaines, a conçu une tuile permettant de réduire les consommations énergétiques.
Source Le Journal de Saône et Loire par Benoît Montaggioni

11/11/2014

Rapport d’activité CERIC

CERIC poursuit sa croissance, avec une augmentation de 23% de son chiffre d’affaires en 2013, et de nombreux chantiers de briqueteries en cours de réalisation en 2014.
L’année 2013 marque donc la confirmation du redéploiement de CERIC. Le déménagement au printemps 2013 dans de nouveaux locaux plus grands et plus modernes aura été l’occasion de célébrer les 50 ans de CERIC.

Retrouver le rapport d'activité sur CERIC.fr

10/11/2014

BRAAS MONIER atteint une croissance durable de la profitabilité au 30 Septembre 2014

Faits majeurs des neuf premiers mois de 2014 et perspectives:
- Chiffre d'affaires  des 9 premiers mois 2014 à 908 millions d'euros soit 0,3%, légèrement au-dessus de l'année précédente, malgré le ralentissement général du marché
- Augmentation significative du résultat d'exploitation au cours des neuf premiers mois ( EBITDA) de 28% à 148 millions d'euros, résultant d'une meilleure marge de l'EBITDA d'exploitation à 16,3% (année précédente: 12,9%)
- La marge  de l'EBITDA d'exploitation a augmenté de 19,7% au troisième trimestre (T3 2013: 19,3%), malgré la diminution du chiffre d'affaire 5% au troisième trimestre 2014
- Résultat net positif pour les neuf premiers mois à 28 millions d'euros (troisième trimestre à 23 millions d'euros)
- La dette nette sur l'EBITDA d'exploitation (*) a continuée à chuter jusqu'à un facteur de 2,0 (Facteur précédent: 3,2)
- Pour l'exercice 2014 une amélioration significative de l'EBITDA d'exploitation d'au moins 20% est attendue pour un chiffre d'affaire à peu près même niveau que 2013.
Braas Monier a  réussi à sécuriser une rentabilité élevée grâce à:
  • un renforcement de sa position sur le marché  
  • des acquisitions  et une croissance organique rentables, 
  • et une stricte discipline de la maîtrise des coûts.

Le groupe engrange les premiers succès des choix de ces derniers mois et des efforts internes regroupés sous le programme de croissance "Top Line Growth" (TLG). La performance opérationnelle du Groupe a continué d'augmenter, en dépit de certaines conditions défavorables et a contribué au troisième trimestre de 2014 à une marge d'EBITDA d'exploitation de près de 20%.
Ce programme de croissance est constitué par une discipline rigoureuse de maîtrise des coûts et l'orientation claire sur la rentabilité et la génération de flux de trésorerie.
En outre, le Groupe travaille à établir un programme pluriannuel pour l'augmentation systématique de l'efficacité des processus internes, à la fois sur des fonctions administratives centrales, du soutien des ventes, de la logistique interne ainsi que dans les processus de production. "La clé est de regarder vers l'avenir et l'utilisation systématique des opportunités qui se présentent pour Braas Monier afin d'assurer la poursuite de la croissance continue du groupe supérieure au marché malgré des conditions de marché volatiles" a souligné Pepyn Dinandt, PDG du groupe de construction Braas Monier.
Des revenus et des bénéfices supplémentaires à moyen terme seront supportés par l'acquisition à la fin Octobre d'un des leaders du marché en Espagne et Portugal - Tejas Cobert (Espagne) et CT Telhas Cobert (Portugal). Dans un environnement de marché normalisée et l'intégration des synergies opérationnelles apportées par Braas Monier, ces acquisitions permettront une croissance de l'ordre de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires et environ 10 millions d'euros de l'EBITDA.
L'ouverture de la deuxième usine en Inde contribuera également à l'expansion organique du groupe.
La génération de trésorerie par l'activité  permet au groupe de se développer de manière déterminée par des acquisitions et par une croissance organique sans perdre de vue la réduction de la dette.

Le chiffre d'affaires des neufs premiers mois 2014 s'établi légèrement au dessus de l'année précédente malgré le ralentissement du marché que ce soit dans les zones en croissance comme dans les zones en repli.
dans plusieurs pays tels que l'Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Malaisie ou la Chine qui est au-dessus de l'évolution du marché actuel.
Le chiffre d'affaires des neufs premiers mois 2014 est de  907,7 millions d'euros soit 0,3% (hors effets de change: + 1,7%)  légèrement supérieur à celui de l'année précédente (905,1 millions EUR). Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires a été 342,4 millions d'euros soit 5,1% (hors effets de change: -4,8%) en dessous de l'année précédente (360,7 millions EUR).

Le groupe Braas Monier réussi une augmentation durable de sa rentabilité  grâce à un contrôle strict des coûts. La légère augmentation des ventes de 2,6 millions d'euros sur les neuf premiers mois de 2014 a entraîné une augmentation de l'EBITDA d'exploitation de 32,0 millions d'euros soit 27,5% à 148,4 millions d'euros (9 premiers mois 2013:  116,4 millions d'euros). Le groupe Monier Braas a augmenté  la marge d'EBITDA d'exploitation de 340 points de base à 16,3% (9M 2013: 12,9%) grâce à l'efficacité et le contrôle permanent des coûts. Au troisième trimestre, où la marge sur la période atteint généralement son point le plus haut, le groupe a également sur-performé avec 19,7%  comparé au même  trimestre de l'année précédente (19,3%). Le groupe a ainsi pu compenser la baisse du chiffre d'affaire  du  troisième trimestre, principalement, l' EBITDA d'exploitation , qui était de 67,4 millions EUR à 2,1 millions EUR, soit seulement 2,9% du chiffre correspondant de l'année précédente (69,5 millions d'euros). Au cours des neuf premiers mois de 2013, des coûts considérables ont été engagés dans le cadre de la restructuration du groupe pour  un  montant de 45,0 millions d'euros. 2014 n'a pas enregistré de dépenses comparables.

Le groupe Braas Monier a enregistré un bénéfice net positif le troisième trimestre et dans l'ensemble des neuf premiers mois de 2014. Après une perte l'année précédente de 25,9 millions d'euros, le bénéfice net de Janvier à Septembre 2014 a augmenté de 54,1 millions d'euros à 28,2 millions d'euros. Le  troisième trimestre a contribué avec 23,0 millions d'euros à cet effet soit plus du double que l'an passé (3ème trimestre 2013 à  11,3 millions d'euros).

La  flexibilité financière est renforcée  en raison de l'augmentation de capital d'environ 100 millions d'euros. Dans le cadre de l'introduction en bourse en Juin de cette année, l'équité est passée de 16,2 millions d'euros au 31 Décembre 2013 à 111,0 millions d'euros au 30 Septembre, 2014.

Le ratio de la dette - défini comme le ratio de la dette nette sur l'EBITDA d'exploitation - a été considérablement réduit et était la fin à de la période de neuf mois, avec un facteur de 2,0 (facteur précédente: 3,2). Aujourd'hui, les passifs financiers du Groupe sont constitués principalement de garanties de premier rang obligations à taux variable d'un montant de 315 millions d'euros et les montants qui restent en suspens en vertu de la facilité de prêt d'un montant de 200 millions d'euros. Les deux instruments sont dus en 2020. Plus de flexibilité financière est accordée par la ligne de crédit revolving de 100 millions d'euros actuellement utilisée.

Le développement est à différencier en fonction des différents segments du marché en raison du ralentissement dans le développement du marché en Allemagne. Les ventes en Europe centrale, du Nord et de l'Est ont baissé  de Juillet à Septembre loin derrière la période comparable de l'année précédente. La marge bénéficiaire d'exploitation (EBITDA Operating) en chiffres absolus n'a que légèrement diminué.

La plus forte hausse du chiffre d'affaires s'enregistre en Europe occidentale poussée par la dynamique de développement au Royaume-Uni et la poursuite dynamique positive des Pays-Bas engendrant une contribution importante à la  croissance des bénéfices.

Bien que l'Europe du Sud a vu la plus forte baisse des ventes au sein du groupe, en raison de la situation macroéconomique en Italie ainsi que l'impact indirect de la crise sur l'Ukraine, les pays d'Europe du Sud-Est ont été en ligne avec les attentes pour le troisième trimestre. La croissance de la marge et du bénéfice important dans cette région à la fois dans le troisième trimestre et les neuf premiers mois ici est basée sur l'amélioration de l'efficacité et un contrôle strict des coûts.

La région Asie et Afrique atteint au cours des neuf premiers mois hors effet de change des  ventes et des bénéfices importants et en  croissance. Au troisième trimestre, le bénéfice d'exploitation est attribuable à des éléments exceptionnels non récurrents au cours du trimestre de l'année précédente, légèrement en dessous du chiffre de ventes légèrement supérieures.

La branche cheminées et  systèmes d'énergie avec sa concentration géographique sur l'Europe centrale et orientale a connu à nouveau  au troisième trimestre, la tendance négative des ventes au deuxième trimestre, dégradant les résultats de neufs premiers mois. En termes de résultats du troisième trimestre tombe complètement sous la valeur de l'année précédente, mais augmente la marge.

Le segment des composants  reste dans les objectifs  mais bien inférieur à celui de l'année dernière.Ce segment a été impacté au delà de la faiblesse des marchés individuels par le fait que les commerçants ont réduit leurs stocks en anticipation  de prévisions de ventes réduites. Dans l'ensemble, ceci a entraîné un très mauvais résultat  pour le troisième trimestre et pour la période des  neuf premiers mois 2014.

La croissance du marché dynamique  au Royaume-Uni, les conditions du marché toujours  tendues en France et en Italie , le marché allemand stagnant, la crise en Ukraine font apparaître une année 2014 difficile.
Par conséquent le groupe Braas Monier met  en œuvre des initiatives TLG supplémentaires . Hors croissance liés à l'acquisition au quatrième trimestre, le conseil d'administration pour 2014 prévoit de générer des ventes au niveau de l'année précédente. Comme au cours des neuf premiers mois de l'exercice en cours, est également prévu pour l'année entière  un effet prix globalement positif. La direction prévoit  une amélioration significative de l'EBITDA d'exploitation de plus de 20% pour 2014. À la fin de 2014, une réduction significative de la dette nette sur l'EBITDA d'exploitation sur un facteur inférieur à 2,0 sur un facteur de 2,9 devrait prendre fin en 2013 avec la participation de la croissance par acquisition au quatrième trimestre.

Du point de vue des coûts, la direction prévoit une modeste augmentation des coûts des intrants (matières premières et l'inflation des salaires). La structure de coûts fixes est positivement influencée principalement par les conséquences de la réduction des effectifs, qui ont eu lieu en 2013 dans le cadre du programme de restructuration (étape 200+). La majorité de cet effet a déjà été réalisé au cours des neuf premiers mois de 2014. Le groupe Braas Monier ne prévoit pas d'autres coûts de restructuration en 2014, mais certaines dispositions en  prises en 2013 deviennent exigibles en 2014. Les frais de financement non récurrents en 2014 se composent principalement de financement et les coûts de transaction pour l'introduction en bourse.

La croissance devrait avoir lieu en particulier en Grande-Bretagne. En Allemagne, la performance générale du marché au troisième trimestre de cette année, ne correspond plus aux prévisions précédentes. Le ralentissement économique général a un impact sur le logement privé et en particulier le marché de la rénovation . Le groupe Braas Monier a enregistré en Allemagne pour l'année  en légère croissance et le renfort de sa position sur le marché dans un environnement de marché globalement stable. La baisse devrait se poursuivre pour le groupe Braas Monier également au quatrième trimestre sur les marchés  français et  italien. Le développement dans les pays d'Europe de l'Est est due à l'incertitude existante du consommateur dans le cadre de la crise en Ukraine n' est pas précisément prévisible. L'Asie et Afrique devraient  montrer une nouvelle croissance. L'activité cheminées et systèmes d'énergie et de composants entreprises devraient, comme prévu, de nouveau enregistré une meilleure performance au quatrième trimestre.

La direction estime que le développement à moyen terme du secteur de la construction résidentielle en Europe, en Asie et en Afrique du Sud pour la période à partir de 2014 reste très positif. Une suite de crises politiques comme en Ukraine ou au Moyen-Orient pourrait être un risque à court terme pour la reprise économique en Europe.

Le groupe Braas Monier continue de viser une croissance du marché supérieure à la moyenne avec l'extension des mesures existantes dans le cadre du programme "Top croissance Line". La direction estime que les acquisitions opportunistes complètent seront contributivent. L'ouverture de nouvelles usines en Asie dans la prochaine année permettra de renforcer la croissance organique.

Il est prévu que les coûts des intrants vont augmenter modérément. Une attention ininterrompue sur un contrôle strict des coûts et la gestion des coûts à tous les niveaux et la mise en place d'un programme pluriannuel pour l'augmentation systématique de l'efficacité des processus au sein de l'organisation, permettra d'augmenter la marge de la société de l'EBITDA.

Les investissements de maintenance dans les prochaines années seront maintenus à  un niveau de l'ordre de 60 millions d'euros. Le groupe Braas Monier va continuer à réduire la dette, mesurée par le ratio du résultat d'exploitation (EBITDA) de la dette nette.

Source Finanztreff.de

«Si j’étais président, je crierais "halte à la «démagocratie»" et "vive une Assemblée Nationale indépendante" !

Philippe Pénillard de Cleia:
"La démagogie a transformé la démocratie. Nous sommes aujourd'hui en «démagocratie» où les médias et le court terme priment sur l'essentiel, nos élus n'ayant d'autre choix que de privilégier la communication et la petite phrase, au fond des problèmes, souvent incompréhensibles pour le commun des mortels.
Et qu'en est-il de la profession de nos élus à l'Assemblée ? Une moitié de fonctionnaires ou assimilés, un quart de professions libérales, l'âge moyen est de 58,5 ans, l'ancienneté moyenne est supérieure à 20 ans... Est-ce représentatif de l'économie ? De la production ? De l'industrie ?
J'instituerais une chambre - représentant 20, 30, 40 % de l'Assemblée Nationale ? - qui ne soit plus élue et donc soumise au dictat de la communication et du court terme, mais désignée, voire tirée au sort parmi un collège de volontaires constitué sur des critères socioprofessionnels et de compétences. Peut-être alors ne serions-nous plus gouvernés par tant de professionnels de la politique, soumis aux contraintes électorales et trop souvent éloignés de l'économie et de la production."
Source traces écrites

LE BÂTIMENT RIS D’ORANGE PRIMÉ

Ris-Orangis : Le bâtiment Ris d’Orange, situé en entrée de ville, s’est vu décerner un premier prix.
Valoriser de façon contemporaine et avec audace la tuile terre cuite, tel a été le défi lancé aux architectes par les industriels de la tuile terre cuite réunis au sein de la Fédération française des tuiles et briques. Pour la deuxième édition du concours “La Tuile terre cuite architendance”, 27 nominés ont été retenus pour la qualité et l’originalité de leurs dossiers. Parmi eux, sept lauréats, désignés par un jury présidé par Patrick Vettier, vice-président du Réseau des maisons d’architecture, ont reçu un grand prix à l’occasion des 24h d’architecture, le 17 octobre.
Dans la catégorie collectif, le premier prix est revenu au cabinet d'architectes la Maison Edouard François, qui a réalisé Le Ris d'Orange. Ce bâtiment de soixante logements locatifs a été construit en entrée de ville, en lieu et place de l’ancienne gendarmerie. « Dans cette fin de ville, où seule la sortie était indiquée, la question de l’entrée est devenue obsessionnelle. La fuite centrifuge devait être inversée en une attraction centripète. L’entrée devait être réécrite : ainsi l’Orange de Ris est née », explique l’architecte Edouard François qui a travaillé, avec une tuile naturellement orangé, celle en terre cuite gaufrée des pavillons.
Source LE RÉPUBLICAIN DE L'ESSONNE

09/11/2014

KAZAKHSTAN: CERIC TECHNOLOGIES a participé au salon KAZBUILD 2014

Avec l’essor de la jeune République du Kazakhstan, l’une des plus fortes progressions économiques de ces dernières années dans cette région stratégique, passage obligé entre l’Orient et l’Occident depuis toujours, de nouvelles opportunités et perspectives apparaissent. Une forte restructuration du pays est amorcée. Avec elle, un besoin inhérent en matériaux de construction.
C’est dans ce contexte que s’est tenu le salon KAZBUILD, à Almaty, du 2 au 5 septembre. Il s’agit de la plus importante rencontre de l’industrie de la construction en Asie centrale, rendez-vous désormais incontournable pour CERIC Technologies. Des industriels du secteur de la Terre Cuite ainsi que des prospects pour l’aménagement du territoire sont venus se renseigner sur :

  • les possibilités d’améliorer un procédé de fabrication, service proposé par CERIC Technologies grâce à son équipe d’experts dans tous les domaines de ce métier,
  • les matériels dont la robustesse n’est plus à démontrer (thermique HALLUMECA®, préparation PELERIN®),
  • des solutions innovantes,
  • et un partenariat hors-norme.

CERIC Technologies, forte de son expérience à travers le monde, est le partenaire idéal pour accompagner le développement d’une briqueterie dans cette région, ce qui est un plus pour les nouveaux entrepreneurs Kazakhs, qui furent ravis de venir discuter avec des professionnels reconnus de ce secteur.

Source CERIC TECHNOLOGIES Facebook

08/11/2014

Monsempron-Libos (47) :La renaissance de «La Briqueterie»

Depuis plusieurs années, celle que l'on a toujours appelée «La Briqueterie» fait parler d'elle à travers des informations ou des rumeurs plus ou moins positives.

Pour que chacun puisse découvrir l'actualité de cette entreprise, le directeur, Mesmin Béragnes, a décidé d'ouvrir les portes de l'usine non seulement à ses clients mais également aux élus et aux acteurs économiques du territoire.

C'est ainsi que vendredi dernier étaient présents J.-L. Costes, Michèle Lafoz, Yohan Mougenot, sous-préfet de Villeneuve/Lot, Alain Mariotti, président de la CCI 47, des représentants de Pôle Emploi…

Pour Mesmin Béragnes, l'objectif est clair : «L'an dernier, la production a été totalement transformée pour proposer des matériaux de haute technologie.
Nous voulons montrer à nos visiteurs, et notamment à nos clients, que notre entreprise avance, qu'elle a des idées, et qu'ils peuvent compter sur nous pour des produits de qualité, à des prix compétitifs et livrés dans les délais».

Parmi les produits innovants il faut citer la BTC (brique de terre crue), produit phare de l'entreprise qui cumule les qualités : régule la température par son apport d'inertie thermique ; améliore le confort acoustique en atténuant la transmission des sons ; une esthétique naturelle qui ne nécessite ni enduit ni finition particulière ; enfin son cycle de vie est excellent et elle peut être recyclée à 100 %.

À l'issue de la visite, J.-L. Costes exprimait son sentiment : «Nous avons découvert l'exemple type de l'entreprise qui a su évoluer. Autrefois, on pouvait s'en sortir par une production quantitative.
De nos jours, ce n'est plus possible. Ce type de production est assuré par les pays émergents. Il faut donc réaliser des produits plus élaborés, à forte valeur ajoutée, répondant à un marché de niches.
Il faut également être réactif et adaptable. C'est ainsi que nos entreprises, dans les territoires ruraux, doivent se restructurer en investissant dans le R & D (recherche et développement)». Rappelons que «La Briqueterie» emploie à ce jour une vingtaine de personnes.
Source La Dépêche du Midi

CRH reports third quarter sales growth of 3%

CRH plc has issued its financial results for the quarter ended 30 September 2014.
Third quarter like-for-like1sales increased by 3%.
Third quarter EBITDA improved by 6% (Europe close to 2013; Americas up 10%).
Strong operational leverage in CRH’s businesses underpinned improved margins and returns.
The company’s portfolio analysis is complete (the refined portfolio criteria provides focus to its future acquisition strategy to establish leading positions in markets that offer the most attractive future returns and growth in the cycle ahead).
Strong balance sheet and cash generation capability (CRH is well-positioned to take advantage of value-creating acquisition opportunities). CRH’s multi-year €1.5 billion to €2 billion divestment programme is well underway, with proceeds of approximately €0.4 billion expected in 2014. Portfolio management is now embedded as a core component of CRH’s approach to value-creation.
Guidance reiterated: 2014 a year of profit growth.
As expected, 3Q14 trading saw moderating trends in Europe following the favourable early season weather conditions of 1H14 and continued positive momentum in the US where overall economic recovery is driving construction demand.Cumulative sales (including acquisitions and divestments) to end September amounted to €14 billion (2013: €13.4 billion), with corresponding EBITDA of €1.2 billion (2013: €1.06 billion).
Outlook
The trends in EBITDA have been mixed in 2014, with Europe leading the performance delivery in 1H14 and the Americas taking the lead in 2H14. Assuming normal weather patterns for the remainder of the year and a US£/€ exchange rate of 1.332(2013: 1.3281), the company expects EBITDA for 4Q14 to be broadly similar to the strong performance in 4Q13. Against this backdrop, CRH forecasts second-half EBITDA to be somewhat ahead of last year (2H13: €1.08 billion), resulting in expected full year EBITDA growth of c.10% in 2014 (2013: €1.475 billion).
The company expects full year depreciation and amortisation expense to be approximately 5% lower than last year (2013: €725 million before impairment charges3). Overall profit on disposals will be dependent on the timing of divestment transactions; however, the profit on sale of non-current assets (mainly property, plant and equipment) for 2014 is expected to be similar to last year (2013: €26 million). The share of profits from equity-accounted entities for 2014 is expected to be c.10% lower (2013: €61 million pre-impairment). Net finance costs are expected to be similar to last year (2013: €297 million).
Europe update
After the encouraging start to the year helped by favourable early-season weather, trading in 3Q14 was impacted by moderating trends in more recent months. Like-for-like sales for the quarter were 2% lower than in 2013, although very tight cost control enabled CRH to maintain EBITDA close to last year’s level. Assuming normal weather patterns for the remainder of the year, the company expects Europe EBITDA, for the year as a whole, to be approximately 10% ahead of last year (2013: €583 million).
Americas update
Against the backdrop of improving construction activity in the US, the company’s Americas operations benefited in 3Q14 from stronger underlying demand following the weather-impacted first half. Like-for-like sales for the quarter were 6% ahead of 2013 and overall EBITDA improved by 10% in US$ terms. For the full year CRH expects EBITDA to be approximately 10% ahead of last year (2013: €892 million).
Source Worldcement Adapted from press release by Rosalie Starling

CRH subsidiary in Luxembourg has €2.5bn and no staff

Building materials firm not in leaked PwC files but accounts show scale of funding in country
CRH, Ireland’s largest indigenous multinational, has a subsidiary in Luxembourg that has fixed assets
of €2.5 billion but no staff. The company appears to fit with the type of special purpose entities (SPE) that have featured in the leaked PricewaterhouseCoopers documents that have created controversy this week about Luxembourg’s tax policies.
CRH is not mentioned in the leaked PwC files published by the International Consortium of Investigative Journalists in Washington DC, but accounts filed in the Luxembourg companies registry record the scale of the funding travelling through CRH North America Luxembourg Sarl. The subsidiary is part of the building material group’s global tax and treasury structure and its accounts show huge sums being transferred within the group by way of Luxembourg.
Reduced tax bills
The so-called advanced tax agreements that make up much of the leaked PwC files feature a large number of SPEs that help multinationals to reduce their tax bills outside Luxembourg.
Usually a Luxembourg subsidiary borrows money interest-free from their parent and lends it to other group companies and charges them interest which they claim against tax.
The interest-income in Luxembourg remains largely free of tax. In most cases the agreements include small profits that will be subjected to Luxembourg’s 29 per cent corporation tax rate.
The accounts of CRH North America Luxembourg Sarl show it had shares in affiliated companies of €177.69 million and loans out to group companies of €2.32 billion at the end of 2012. It owed other CRH companies within the group €2.16 billion at the year’s end. The accounts show the company had no wage or social security costs during the year, or in the previous year. It made a profit of €55.8 million and paid tax of just €379,767.
It is not known whether the CRH company in Luxembourg has negotiated advanced tax agreements with the tax authorities there. A spokesman for CRH said the company would not comment on that.
In relation to CRH North America Luxembourg, he said the name “indicates its ownership and its purpose: to provide finance to CRH group companies, primarily those in North America”.
The accounts of the Luxembourg company were filed annually with the Registre de Commerce et des Sociétés in Luxembourg, he said. “When funding companies within the group to facilitate their operations, full consideration is given to the most efficient and cost-effective way of achieving this, while fully complying with all relevant laws and regulations.”
According to the accounts the function of CRH North America Luxembourg is to acquire, manage, enhance and dispose of “participations” in Luxembourg and abroad.

Source Irish Times

07/11/2014

Nantes/Bouvron: À l'école Félix-Leclerc, on construit des murs en terre crue

Samuel Bugelay, patron de l'entreprise Makjo, devant une des coupoles en voie d'achèvement.
Un imposant bâtiment, destiné à accueillir les classes de maternelle et primaire, est actuellement en chantier à l'école publique Félix-Leclerc.
Particularité de cet ouvrage : le cloisonnement intérieur est constitué de murs en terre crue. « La terre est extraite sur le site, explique Samuel Bugelay, le patron de l'entreprise Makjo de Bégane (Morbihan) qui assure le chantier, en association avec Terre chaux décor, de Plessé.

Cette terre forte en argile est mélangée à de l'eau et éventuellement à une faible quantité de paille hachée. On l'utilise en bauge pour les séparations, la terre crue est alors empilée.

On la travaille aussi en adobe, une méthode qui consiste à la façonner en briques séchées au soleil. »

C'est cette dernière façon qui est retenue pour construire trois coupoles dans les classes de maternelles. Ces cabanes sont destinées à être appropriés par les enfants, comme espace de calme pour la lecture ou les jeux. « C'est mon plus gros chantier, explique Samuel Bugelay.
J'aime bien travailler la terre de ce site.
L'architecte nous laisse libre de la technique en fonction du produit. » Cette méthode de travail demande une main-d'oeuvre conséquente.
Sur le site, quatre permanents ont été embauchés pour la durée du chantier, six contrats d'insertions et deux personnes en formation sur la technique de la terre crue.

Source Ouest France

06/11/2014

Algérie : une unité de conditionnement du ciment et une briqueterie en projet à In-Salah

Des travaux de réalisation d’une unité de conditionnement du ciment et d’une briqueterie ont été lancés dans la commune d’In-Salah (750 km de Tamanrasset), a-t-on appris dimanche auprès de l’Entreprise de production des matériaux de construction (EPMC) de Tamanrasset.
Retenus dans le cadre du développement de la base de production de l’entreprise, ces investissements contribueront à assurer l’approvisionnement en matières premières destinées à satisfaire la demande croissante induite par les nombreux projets de développement dans cette wilaya de l’extrême Sud du pays, a précisé le directeur général de l’entreprise, Farid Benyekkène.
Dotée d’un financement de 1,7 milliards DA, la future briqueterie, qui disposera d’une capacité théorique de 120.000 tonnes/an, sera opérationnelle avant la fin du premier semestre de 2015, a-t-il précisé.
M. Benyekkène a fait savoir aussi qu’une enveloppe de 350 millions DA a été consacrée à la concrétisation de la nouvelle unité de conditionnement du ciment, d’une capacité de 380 tonnes/jour et dont l’entrée en service est prévue en février prochain.
Une fois opérationnels, ces investissements généreront un total de 150 emplois directs et 200 autres indirects, au profit notamment de la main d’£uvre locale, a-t-il souligné.
D’autres investissements relevant de l’EPMC sont attendus dans la wilaya, à l’instar d’une usine à Tamanrasset de charpente métallique d’une capacité de 2.500 tonnes/an (extensible à 4.000 tonnes/an), en plus de deux concasseurs, à In-Salah et Tamanrasset (180 tonnes d’agrégats chacune) et deux unités de production de béton armé (Tamanrasset et In-Salah), selon la même source.
De nouveaux équipements et matériels, véhicules, engins, machines, ont été acquis, pour un investissement global de 1,5 milliard DA, afin d’améliorer les capacités de production de l’entreprise, a ajouté M.Benyekkène.
Les effectifs à l’EPMC ont été augmenté, avec l »‘acquisition de ces nouveaux équipements, à 800 travailleurs, sachant qu’ils devront ensuite s’accroitre à 1.000 travailleurs avant la fin de l’année en cours et à 1.300 travailleurs au premier semestre de 2015, a-t-il poursuivi.
Dans l’objectif d’améliorer les aptitudes professionnelles de 400 travailleurs de l’entreprise, au moins 80 d’entre eux ont déjà bénéficié de cycles de formation au niveau des Centres de formation professionnelle et d’apprentissage CFPA implantés à Tamanrasset et In-Salah.

Source Maghrebemergent

Belgique: L’isolation à base de chanvre et de chaux

L’entreprise IsoHemp, à Fernelmont, mise sur un nouveau matériau inédit en Belgique

Dans la gamme des matériaux de construction qui visent une isolation performante alliée à un respect de l’environnement ainsi qu’un cadre de vie sain, les innovations apparaissent ici et là, notamment en province namuroise. Voici quelques semaines, le groupe Nonet présentait son projet de reprise de la briqueterie de Wanlin avec un chaîne de production de brique crue. Cette fois, c’est dans la zone d’activité de Noville-les-Bois, à Fernelmont, qu’une entreprise présente une première en Belgique : des blocs isolants naturels et durables à base de chaux et de chanvre. Autrement dit à base de produits locaux et recyclables à 100 %.
Ces blocs sont confectionnés par la jeune PME IsoHemp, née d’une rencontre entre deux étudiants en fin de cycle à l’UCL. Voici deux ans, Olivier Beghin, devenu ingénieur de gestion, et Jean-Baptiste de Mahieu, ingénieur civil, imaginaient une entreprise innovante. « Le regard de nos proches et de nos professeurs était un peu dubitatif. Cette idée qui avait germé dans les murs de l’université n’était encore qu’un projet. Et pourtant, deux ans et demi plus tard, l’usine de production de blocs de chanvre d’IsoHemp est officiellement inaugurée. L’entreprise emploie d’ores et déjà 7 personnes et affiche un chiffre d’affaires de 500.000 euros », annonce Olivier Beghin, l’administrateur délégué.
Selon Innovatech, la structure qui a accompagné la création de la PME fernelmontoise, « cette innovation intervient dans un secteur particulièrement dynamique, celui de l’isolation, qui connaît une croissance annuelle de 7 à 14 % et qui génère un chiffre d’affaires estimé à 600 millions d’euros. Motivation du lancement de l’entreprise : le bloc de chanvre est un produit très performant mais il n’existait encore aucun producteur belge. L’unique entreprise capable de produire des blocs similaires était installée en France, à plus de 1.000 km de Namur. Cela aurait été une aberration écologique et économique d’importer ce type de produit en Belgique notamment d’un point de vue logistique : les coûts liés au transport de marchandise sont, et resteront, toujours importants ».
Le bloc IsoHemp, que l’on retrouve chez une quarantaine de distributeurs en Belgique, est entré dans la liste PEB et bénéficie donc de primes. La production actuelle est de 1.000 blocs par jour, mais pourrait être multipliée par 2,5 sous peu.
Source Le Soir  par LUC SCHARÈS

05/11/2014

NORD - Briqueterie de Molinghem: À l’ombre du bois Ratelet, une carrière de sable demande à s’agrandir

Dans le bois Ratelet se cache une carrière de sable et d’argile. La Briqueterie de Molinghem l’exploite depuis des années en toute discrétion. Elle vient de reboiser une parcelle et souhaite s’attaquer à une autre pour pouvoir poursuivre son activité. Une enquête publique est ouverte. Prochaine permanence du commissaire-enquêteur, le 30 octobre à la mairie de Mazinghem.
Quand on ne trouve plus d’or sur un terrain, on va voir juste à côté. Le principe est le même pour la Briqueterie de Molinghem, mais avec le sable caché sous les arbres du bois Ratelet. Pour fouiller la parcelle voisine de celle qui est actuellement explorée, l’entreprise a besoin de passer par la case enquête publique. Jusqu’au 17 novembre, les habitants des communes situées dans un rayon de trois kilomètres peuvent donc s’informer sur le projet et faire des remarques. Elles conditionneront l’autorisation d’extension et de poursuite de l’activité.
Qui dit carrière, dit risques de pollution. De l’air, avec la poussière et le bruit des engins, de l’eau... D’où l’enquête publique. Mais la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement a déjà mis son nez dans le dossier. Et ses conclusions sont bonnes. La maison la plus proche est située à plusieurs centaines de mètres de là. Des champs, on ne voit même pas la carrière, de la route non plus. « L’exploitation ne porte pas atteinte à la qualité de la ressource en eau potable et n’accentue pas les phénomènes d’inondations. » La poussière et le bruit seront limités. D’ailleurs cette carrière, annexe à celle de Rombly-Quernes, n’est exploitée qu’une cinquantaine de jours par an. Si les camions (en moyenne 2,7 par jour) salissent la route, l’entreprise s’engage à nettoyer.
Des arbres vont devoir être coupés, mais la Briqueterie a l’obligation « de remettre en état le site et donc de replanter » des espèces locales, ce qu’elle a déjà fait sur les parcelles exploitées précédemment, précise Jean-François Bloquiau, le commissaire enquêteur. Le projet ne déchaînant pas les foules – quand il s’agit d’éoliennes, d’autoroutes, d’aéroports, les commissaires-enquêteurs sont parfois accueillis par des manifestants – il a eu le temps de potasser. Une chose l’a marqué : l’histoire des nids d’hirondelles. Pour les protéger, « ils n’exploitent pas la carrière en période de nidification. C’est la première fois que je vois ça... » Cette enquête aura eu le mérite de révéler une bonne pratique. Et de percer l’épaisseur du bois Ratelet.
Pour en savoir plus sans l’aide de personne
Le projet de la Briqueterie, les observations de la direction régionale de l’environnement, les études d’impact, etc... sont à la disposition des habitants de Mazinghem, Lambres, Norrent-Fontes, Aire, Isbergues, Ham, Rombly, Quernes, Witternesse et Saint-Hilaire-Cottes jusqu’au 17 novembre. Ils peuvent le consulter dans leur mairie et formuler leurs remarques.
Même si le projet est expliqué de manière claire et compréhensible au commun des mortels, il est difficile de s’y retrouver au milieu de la masse de documents. Le commissaire-enqêteur est là pour éclairer les habitants. Il sera à la mairie de Mazinghem le 30 octobre, de 14 h à 17 h ; le 8 et le 17 novembre, de 9 h à 12 h.
C’est quoi ce sable ?
On aurait bien aimé que la direction de la Briqueterie nous raconte comment l’entreprise fonctionne, ce que le sable et l’argile extraits ont de particulier, à quoi ils servent. Mais ça ne les « intéressait pas pour l’instant »... En gros, ils préfèrent rester discrets pendant l’enquête publique, pour se mettre à l’abri de toute éventuelle critique.
Alors que les analyses et avis vont dans leur sens, ils donnent l’impression de s’en faire une montagne. C’est vrai, les procédures administratives sont lourdes. Monter un dossier prend du temps. Les délais sont longs...
C’est vrai, on est libre de répondre ou non à la presse. Mais puisque l’information est publique, on a décidé de la relayer. Et ce sable alors ? « Apparemment, il est assez rare, donc recherché. Il est notamment destiné au marché industriel de la terre cuite, pour les travaux d’étanchéité... », explique Jean-François Bloquiau.
Source La Voix du Nord par Cécile Rubichon

ITE pour résidences neuves de style normand à Deauville

La ville de Deauville crée un nouveau quartier résidentiel sur la Presqu'île de la Touques, située entre le centre-ville et la mer, en y conduisant un plan d'aménagement urbain de grande ampleur, afin de créer un nouveau coeur de ville « Deauville Presqu'île ». Le maître d'ouvrage Faubourg Immobilier et le cabinet d'architecture Urbi & Orbi réalisent dans ce nouveau quartier un programme d'envergure :167 logements en 3 phases. Ces habitations de standing en zone protégée, doivent à la fois s'inscrire dans l'architecture emblématique d'inspiration normande et haussmannienne de la ville de Deauville et correspondre aux exigences techniques des bâtiments modernes. Une Isolation Thermique par l'Extérieur a été choisie avec l'utilisation de matériaux très spécifiques de par leurs qualités thermiques, leur harmonisation et la technicité de leur mise en oeuvre. L'agence de Normandie de l'entreprise MARTEAU, spécialiste du traitement technique des façades, a été chargée de l'exécution.
Les priorités techniques de ce chantier ont été la lutte contre tout pont thermique, le respect des normes incendies et le traitement performant des détails de liaison entre les matériaux utilisés. Les impératifs esthétiques liés au style du bâtiment (corniches décoratives soulignant les étages, chainages d'angle démarquant les façades, encadrements de baies, surfaces en briques de terre cuite) ont engendré des contraintes techniques inédites et de nombreux points singuliers pour lesquels l'entreprise MARTEAU a apporté des solutions, en collaboration avec la maitrise d'oeuvre d'exécution, la société SEQUABAT.
Sur la résidence de l'Horloge, les travaux de façades ont débuté mi- décembre 2013 (ceinturage des bâtiments par les échafaudages - 3350 m2) pour se terminer mi-juin 2014. 2200 m2 de façade ont été traités sur une durée 5 mois.
Les savoir-faire développés sur la résidence de l'Horloge sont aujourd'hui utilisés pour la réalisation des façades d'une deuxième résidence : La résidence de la Touques (lot o). D'architecture beaucoup moins imposante que la résidence de l'Horloge, la résidence de la Touques est également intéressante par ses particularités techniques et son esprit "maison de ville". Le maître d'oeuvre a choisi comme matériaux, le colombage et la brique qui signent l'architecture typiquement normande. L'intervention a débuté début octobre 2014. Son achèvement est prévu fin janvier 2015.

Source Batijournal

04/11/2014

Une façade en briques joue avec le relief grâce au BIM

Fin janvier 2015 sera livrée à Beauvais la Maison de la Solidarité et des Familles du quartier Saint-Jean. Initiée par le Conseil Général de L’Oise, elle a pour vocation d’aider et d’orienter les habitants du quartier dans le domaine social et médico-social.
Ni monumental, ni imposant, le bâtiment de deux niveaux se distingue cependant des logements voisins par le mouvement de ses façades et leur matière. « Le mouvement, c’est celui des plans de façades de l’étage qui divergent depuis le centre, au dessus de l’entrée, et qui, par ce recul, atténuent la monumentalité du mur », décrit Hervé Ellena, de l’agence EllenaMehl Architectes.
La matière, c’est la brique qui habille totalement l’édifice. Un habile mouvement dans la pose et la superposition des briques fait apparaître un motif de tissage en losanges sur la façade.
Le projet, qui totalise 1 127 m² de SHON pour un budget de 1,805 million d’euros HT (compris VRD et paysage), a fait l’objet d’un concours de maîtrise d’œuvre mi-2012, remporté par l’agence EllenaMehl en novembre 2012.
Le motif procède d'un double mouvement : débord des briques d'une part, rotation des briques d'autre part. Le bâtiment de deux niveaux est intégralement enveloppé d’un mur manteau en briques. Le mouvement dans la pose et la superposition des briques fait apparaître un motif de tissage en losange sur la façade. Dans le modèle BIM 3D, des couleurs permettent d’identifier les différentes poses de briques. Les poseurs ont monté chaque portion de mur suivant le calepinage coloré.
Les architectes d’un bâtiment public de Beauvais ont conçu le calepinage de sa façade singulière en briques, animée de reliefs en losange, grâce au recours à la maquette numérique 3D qui a également accompagné l’entreprise de pose.
Mur manteau
Dès le concours, l’agence d’Hervé Ellena et Stéphanie Mehl a proposé une façade en briques avec isolation par l’extérieur, selon la technique du mur manteau, en suggérant d’animer la façade avec un motif « tissé » matérialisé par le mouvement des briques.
« Avec un budget assez serré, la proposition de développer un mur manteau en briques pour l’ensemble du projet, y compris le mur de clôture, relevait de la gageure », admet Hervé Ellena. Le budget initial estimé pour le mur en briques se situait autour de 250 euros/m2, compris isolant et échafaudages, pour une surface d’environ 600 m2.
« Nous voulions utiliser une brique simple – de préférence moulée mécaniquement – pour garantir l’expression du motif dont la subtilité pourrait disparaître avec une matière terre cuite trop expressive », explique Hervé Ellena qui note également que les briques moulées main présentent non seulement des variations de taille potentiellement problématique pour une pose non conventionnelle… et qu’elles sont aussi plus chères !
Objet virtuel BIM
« Afin de permettre au motif d’émerger et d’évoluer nous avons créé, dès la phase conception de l’esquisse du concours un « objet virtuel » BIM pour modéliser le motif de briques », détaille l’architecte. Cet objet informatique paramétrique, c’est-à-dire modifiable à l’aide de paramètres à saisir, a été développé par l’agence spécifiquement pour le projet.
« Sur la base de plusieurs matrices mathématiques de dimension paramétrable, il nous a été possible de construire une portion de mur en briques pouvant être répétée en longueur et en hauteur, complète Hervé Ellena. Nous avons créé un motif « bouclé ». »
La matrice a été transposée sur un quadrillage papier pour faciliter la mise au point du motif final, puis les paramètres ont été ressaisis dans l’objet brique.
L’effort initial consacré au développement de l’objet paramétrique a permis de développer parallèlement et quasi indépendamment le projet architectural et le projet du motif, chacun pouvant évoluer séparément.
38 000 briques
Un aspect essentiel dans la mise en œuvre du mur manteau en briques est l’importance du calepinage : idéalement on ne devrait mettre en œuvre que des briques entière ou des demi-briques. Il faut donc pouvoir placer les ouvertures dans la trame imposée par les briques. Cette exigence amenait à dessiner toutes les briques du bâtiment, soit près de 38 000 !
En créant un morceau de mur briques virtuel – répétitif – on pouvait donc maîtriser simultanément la problématique de mise au point du projet en phase concours, le calepinage et la recherche du motif.
Le motif mis au point comprenait sept mouvements de briques différents, en plus de la pose courante plane.
Code couleur
Une fois le concours gagné, le projet a progressivement été affiné dans le cadre courant des phases d’études. L’objet « mur briques » a permis de maintenir la cohérence totale du projet entre plan et façades. A toutes les phases, le projet était modélisé sur un unique fichier cohérent permettant d’obtenir le plan, les façades ou des vues 3D.
Les briques existant dans divers formats, selon les fabricants et selon leur provenance, il était possible de changer toute la façade sans avoir à tout redessiner en modifiant seulement quelques paramètres numériques dans le BIM: taille de la brique, dimension du joint, etc…
« Pour la phase de consultation des entreprises, nous souhaitions que les documents graphiques permettent d’appréhender la spécificité de mise en œuvre des briques, avec une approche didactique évidente, sans toutefois « effrayer » les entreprises, souligne Hervé Ellena. Nous avons donc développé une représentation en « fausses couleurs » permettant d’identifier les différentes poses. Un plan de calepinage intégral de toutes les façades, clair et accessible. Nous avons ainsi fait évoluer l’objet brique en ajoutant dans son « code » la mise en couleur selon la pose de la brique ». Cette opération s’est effectuée sans avoir à replacer toutes les briques dans le projet.
Phase chantier
Avec l’entreprise désignée, Fac’ouest à Rouen, nous avons finalisé le choix de la brique : couleur, mais surtout dimensions de la brique et des joints.
Le changement de dimension de la brique a fait l’objet d’une actualisation des façades quasi instantanée, en modifiant les paramètres de la brique de base. Une brique plus haute à été retenue (65 mm au lieu de 54 mm). La dimension du joint (pose à joint vif) a également été ajustée « en temps réel ».
La méthode de pose mise au point par l’entreprise consiste à dessiner sur chaque brique une ligne de pose correspondant au plan de référence du mur, à l’aide de gabarits en bois colorés de la même couleur que celle du calepinage.
Deux prototypes ont été nécessaires à la mise au point de la technique de pose et à la compréhension par les équipes de l’entreprise. Les différentes portions de façades ont été isolées pour les poseurs, qui ont pu ainsi monter chacune des portions en suivant le calepinage « coloré ».
Conclusion des architectes : « le BIM n’est pas qu’un outil au service de la productivité, il peut aussi s’inscrire dans le processus créatif de l’architecte en permettant de matérialiser une idée et de la faire vivre tout au long de la mise au point du projet pour la porter jusqu’à sa réalisation. »
Source LE MONITEUR.FR

03/11/2014

REVEL: Les salariés de l'ancienne briqueterie FONTES (Pousseur Réfractaires) reprennent le travail le Lundi 03 Novembre

Les fours de l'ancienne briqueterie Fontès seront rallumés dès vendredi afin de permettre aux 27 salariés du site de Revel de reprendre le travail dès lundi matin.Les fours de l'ancienne briqueterie Fontès seront rallumés dès vendredi afin de permettre aux 27 salariés du site de Revel de reprendre le travail dès lundi matin.
C’est une annonce aux allures de rayon de soleil dans la période difficile que traversent les salariés de l’ancienne briqueterie Fontès à Revel, passée depuis 2013 sous le pavillon de l’entreprise Pousseur Refractories.
« Il y a quatre jours, cette entreprise a eu une commande de 9 000 tonnes en provenance de Bahreïn. Cela devrait permettre de continuer l’exploitation durant un certain nombre de mois », a annoncé mercredi soir le maire de Revel, Alain Chatillon, au moment de répondre à une question posée sur le sujet par l’élue revéloise d’opposition, Sylvie Balestan.
Pour rappel, l’entreprise Pousseur Refractories est placée en redressement judiciaire depuis le 18 septembre. Mi-octobre, les fours de la briqueterie avaient été éteints et seuls quelques ouvriers étaient encore présents sur le site ces derniers jours pour effectuer des travaux de maintenance, dans l’attente du verdict de l’administrateur judiciaire qui doit tomber le 20 novembre.
Les 27 salariés du site seront au travail dès lundi 3 novembre
Lors de son intervention en conseil communautaire, le maire de Revel a annoncé que suite à cette commande la réouverture du site était prévue dans quinze jours. En réalité, c’est dès ce lundi 3 novembre que les 27 salariés du site retrouveront leur poste de travail.
« Nous allons rallumer les fours ce vendredi pour que l’ensemble des salariés du site puissent être au travail dès lundi », confirme Yves Darribes, délégué syndical CGT du site Revel.
Ce dernier précise par ailleurs que cette commande qui se chiffre plus précisément à 8 500 tonnes de briques réfractaires provient de l’un des clients habituels de l’entreprise revéloise.
Alain Chatillon : « Tous les feux ne sont pas au vert »
Malgré cette bonne nouvelle et alors que les délégués syndicaux des différents sites seront réunis en début de semaine dans le Nord de la France pour une réunion avec l’administrateur judiciaire, la question de l’avenir du site revélois et de ses 27 salariés reste toujours en suspens.
« J’ai contacté un certain nombre de groupes intéressants afin qu’ils puissent faire des propositions. J’ai aussi créé une équipe qui depuis trois semaines travaille pied à pied, dans le silence, pour essayer de trouver des solutions intelligentes. Mais je ne peux pas vous en dire plus. Et il ne m’appartient de toute façon pas d’aller plus loin puisqu’il y a un administrateur judiciaire et que c’est à lui que revient le devoir de s’occuper de cette entreprise », a indiqué Alain Chatillon, mercredi soir, en répétant son appel à la discrétion dans ce dossier pour ne pas brouiller les négociations en cours.
Cependant, le maire de Revel n’a pas caché que la partie s’annonçait difficile à gagner : « Je n’ai pas la capacité à sauver une entreprise si elle est en difficulté ou vraiment en difficulté et si deuxièmement le marché est un marché difficile. Les grands aluminiers qui avaient des sites importants en France ont malheureusement disparu depuis quelques années. Aujourd’hui, ces aluminiers sont concentrés en Chine, en Afrique du Sud, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Et pour parler de la Chine où se trouvait l’un des gros clients de Fontès, la problématique vient du fait que l’on trouve en Inde les mêmes produits que ceux fabriqués par Fontès à un prix 50% plus bas. Et Fontès n’est d’ailleurs pas le seul dans ce cas… Par ailleurs la carrière de Vaudreuille est une carrière dont la ressource est limitée dans le temps donc tous les paramètres ne sont pas au vert. Ceci dit l’investissement réalisé au cours des dernières années est correct et peut être amélioré. Mais plus on va améliorer la productivité, plus on va réduire le personnel… »
Source la Voix du Midi Lauragais par Paul Halbedel

Sept projets valorisant la tuile terre cuite récompensés

Les 17 et 18 octobre à Marseille, les 24h d'architecture ont rassemblé pour leur seconde édition les professionnels de l'architecture autour de tables-rondes, d'expositions et d'ateliers pédagogiques. A cette occasion, la Fédération Française Tuiles et briques a souhaité récompensé sept architectes pour leur projet mettant en valeur de façon contemporaine la tuile terre cuite.
Halte aux idées reçues, la tuile terre cuite n'est pas démodée comme en témoignent les projets récompensés aux 24h d'architecture à la Friche Belle de Mai de Marseille, suite à un concours organisé par la Fédération française Tuiles et Briques. Sur les 27 dossiers retenus pour la grande qualité et l'originalité de leur projet, sept architectes ont été récompensés pour avoir mis en valeur de façon contemporaine et audacieuse la tuile terre cuite, soit en couverture, soit en façade.
Le palmarès

  • 1er prix Catégorie Tertiaire : Atelier Poinville pour l'extension de la Mairie de Chevilly (45)
  • 2nd prix Catégorie Tertiaire : Thierry Gheza pour le pôle éducatif de Vy-les-Lures (70)
  • 1er prix Catégorie Collectif : Maison Edouard François pour 60 logements locatifs sociaux à Ris Orangis (91)
  • 2nd prix Catégorie Collectif : Société Taillandier pour des logements et des locaux commerciaux à Plaisance-du-Touch (31)
  • 1er prix Catégorie Maison individuelle : SKP Architecture pour une maison de vacances à l’Ile d’Yeu (85)
  • 2nd prix Catégorie Maison individuelle : Bruno Rollet Architecte pour 23 logements individuels groupés à Montgeron (91)
  • Prix Spécial du Jury : Fresh Architectures pour 16 logements locatifs bd de la Villette, Paris 10ème (75)

Jeu avec les couleurs
Toutes les réalisations primées jouent avec les couleurs, que ce soit en multipliant les coloris, en jonglant avec le métissage du mat et du brillant ou en le déclinant en camaieu. « Si le type de tuile est souvent lié à la pente, parfois imposé par les PLU, la créativité peut s’exprimer sur le relief, la modernité des couleurs, et comme pour notre projet le choix le plus large possible de coloris », explique Thierry Gheza, 2ème prix, catégorie bâtiment tertiaire.
Sur les 7 projets récompensés, 5 lauréats ont utilisé les tuiles terre cuite en façade. « Cette disposition allège le volumes du bâtiment tout en évoquant une alcôve protectrice des espaces intérieurs », justifie Julien Rousseau qui a obtenu le grand prix Spécial du Jury.
« Elle assure une continuité visuelle très contemporaine, favorise une écriture architecturale contemporaine très simple et participe aussi à l'isolation», fait valoir Martin et Malou Lavaux, 1er Prix catégorie bâtiment tertiaire).
Source Batiweb

02/11/2014

CHINE - CERIC TECHNOLOGIES : les PME chinoises et françaises se retrouvent à Chengdu

Un colloque des petites et moyennes entreprises (PME) chinoises et françaises se tient du 24 au 26 octobre à Chengdu, capitale de la province du Sichuan (sud-ouest).
Ce colloque s'inscrit dans le cadre de la 15e Foire internationale de l'Ouest de la Chine qui se déroule actuellement à Chengdu. Pour célébrer le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques sino-françaises, la France a été invitée en tant que pays d'honneur de cet événement. Une délégation française composée de près de deux cents PME a fait le déplacement au Sichuan.
"Cela fait 15 ans que nous faisons du commerce avec la Chine, et nos partenaires se trouvent dans des villes telles que Urumqi, Tianjin et Chongqing", a révélé Jean-Jacques Wagner, directeur du management de CERIC Technologie, entreprise basée à Paris et qui fournit des solutions et des services destinés à la production de matériaux de construction en terre cuite.
M. Wagner souhaite profiter du colloque pour promouvoir une nouvelle technologie en cours de développement.
"Auparavant, on produisait des briques en utilisant du charbon comme combustible. Maintenant, la Chine est très soucieuse de la protection de l'environnement et la consommation de charbon a largement baissé. Nous sommes en train de développer une sorte de combustible biologique qui correspond davantage à l'exigence de la Chine", a-t-il ajouté.
Christel Valenza, responsable de la Mission régionale des Métiers d'Art de la Chambre régionale de Métiers et de l'Artisanat en Poitou-Charentes, participe pour la première fois à un colloque en Chine.
"Notre spécialité est le décor de luxe", a-t-elle indiqué, assurant que le marché chinois de l'artisanat de luxe représentait un fort potentiel. Cependant, les entreprises d'artisanat en Poitou-Charentes ne savent pas comment aborder le marché chinois, et sa mission au Sichuan est d'explorer pour elles les possibilités commerciales.
"Nous espérons que les entreprises européennes pourront apporter leurs technologies et souhaiteront créer des joint-ventures avec nous", a fait savoir Zhao Jun, responsable de la Sichuan Yongxing Electronics Co.,Ltd..
Parallèlement à ce colloque au Sichuan, le Salon International de l'Alimentation (SIAL) s'est tenu du 19 au 23 octobre à Paris. David Zhang, PDG de la Chengdu Fengfeng Food Products Co.,Ltd., a été attiré par ce salon. "Si je suis allé au SIAL, c'est plus pour apprendre et échanger que pour aboutir à une véritable coopération", a-t-il confié.
"La question de la sécurité alimentaire est très stricte en France, et nous sommes en retard en la matière. Une gestion sévère va nous permettre de nous focaliser sur la qualité des produits", a-t-il expliqué.
En 2013, le Sichuan a comptabilisé 56 000 voyages effectués par des français et 15 000 voyages ont été effectués en France par des habitants du Sichuan. La France est le 4e plus grand partenaire de la province chinoise de l'Union européenne.
Source Frenchpeopledaily Xinhua

Adler Technologies : un colosse aux pieds... de béton

Après avoir failli disparaître, l'entreprise, fondée en 1975 et spécialisée dans la fabrication de lignes de production automatisées, est aujourd'hui présente sur tous les continents.
Crèvecœur-le-Grand. La société, qui axe son activité sur la conception d’usines clés en main, détient 13 brevets mondiaux et compte, parmi ses clients, les plus grands noms du BTP : Lafarge, Eurobéton, Saint-Gobain ou encore Point P. (LP/D.L.)
Il y a quatre ans, elle a frôlé le pire. Aujourd'hui pourtant, Adler Technologies semble avoir les reins aussi solides que le béton qui sort de son usine de Crèvecœur-le-Grand.
Spécialisée dans l'ingénierie et la fabrication de ligne de production automatisée, l'entreprise s'est refait une santé en mars 2010, au lendemain de sa reprise par Yann Jaubert. Un redressement spectaculaire qui se traduit par les chiffres : en quatre ans, le spécialiste du béton est parvenu à tripler son chiffre d'affaires annuel, le faisant passer de 10 à 30 M€.
Polytechnicien passé par des groupes de renom comme Bouygues ou Suez, Yann Jaubert, 40 ans, a donc su faire entrer Adler Technologies et Fimec, une autre ancienne filiale de Keyria, dans une nouvelle ère.
« Disons que j'étais bien placé pour déceler l'énorme potentiel de l'entreprise, résume-t-il. A l'époque j'occupais en effet le poste de directeur général de Keyria, la maison mère d'Adler. J'étais convaincu qu'avec ses compétences et son savoir-faire unique, l'entreprise pouvait devenir championne dans son secteur... » Une prémonition qui se vérifie aujourd'hui. Désormais, Adler Technologies s'impose comme l'unique constructeur français à détenir la maîtrise complète du matériau et du process béton.
La société, qui axe son activité sur la conception d'usines clés en main, détient la bagatelle de 13 brevets mondiaux et compte, parmi ses clients, les plus grands noms du BTP : Lafarge, Eurobéton, Saint-Gobain ou encore Point P. Mieux, Grand fan du « made in France » remis au goût du jour par l'ex-ministre du redressement productif, le jeune PDG, « patriote » jusqu'au bout des ongles, n'hésite pas à endosser le costume du super VRP. Il parcourt ainsi le globe pour vendre le savoir-faire de sa société. Avec un succès presque insolent.
La preuve : Adler Technologies est aujourd'hui parvenu à poser un pied sur chaque continent. C'est même hors de nos frontières que l'entreprise réalise l'essentiel de son chiffre d'affaires. « Nous avons des filiales au Brésil, au Maroc, en Irak, des équipes en Inde et en Australie, énumère Yann Jaubert. Au total, nous faisons 70 % de notre chiffre d'affaires à l'export. »
Au Brésil, l'activité a été dopée par les chantiers liés à la dernière Coupe du monde de football, la préparation des Jeux olympiques de Rio en 2016 et par un accord signé, l'an passé, à São Paulo pour la rénovation d'une dizaine d'usines. En Afrique et au Moyen-Orient, l'expertise de l'entreprise sert davantage à la construction ou à la reconstruction de logements.
« Nous faisons partie de l'excellence, conclut Yann Jaubert. Il y a de quoi rester optimiste mais il ne faut pas ménager son énergie. Les contrats, il faut aller les chercher avec les dents, partout dans le monde. »
Source Le Parisien par David Livois

01/11/2014

Saint-Vincent-sur-Graon :La cache secrète du Chouan au coeur d'argile...

Le Chouan, la rosace des signes du zodiaque et le coeur de Vendée.

C'était il y a bien longtemps, quand la briqueterie de la Vergne tournait encore à plein régime, et transformait l'argile de la vallée de l'Yon en briques, tomettes et autre tiges de botte... Henri Herbert, le briquetier, signait ses pièces uniques d'un HH symbolique.
Il avait installé sa petite maison de campagne, au bord du lac du Graon, en écho aux Vieilles poteries du Champ-Saint-Père, et pour marquer de son empreinte le vieux Chauveteau, il avait scellé sur son mur un chouan au coeur d'argile faïencé, un coeur vendéen de biscuit, une rosace empreinte des signes du zodiaque...
Des pièces uniques nées de son univers d'artiste briquetier...
Alors, si vous avez le bonheur de partager avec quelques amis les sentiers de randonnées du tour du lac, entre les deux cornes de ce géant d'eau, prenez le temps de découvrir ces beautés cachées...

Source Ouest France

31/10/2014

ALGERIE / briqueterie Thagaste: la formation professionnelle au cœur du développement local

Le ministre de la Formation et de l’enseignement professionnels, Noureddine Bedoui a appelé, lundi à Souk Ahras, les présidents d’APC et les élus locaux à ‘’placer la formation au cœur du développement local’’.
Lors de l’inspection du chantier de réalisation d’un centre de formation professionnelle dans la commune de Heddada, le ministre a estimé qu’en tant que présidents des commissions communales de l’apprentissage et de la formation, les présidents d’APC assument une "grande responsabilité en matière de stratégie de formation".
Ils doivent constituer de ce fait, a-t-il noté, une "force de proposition" dès lors qu’ils sont les mieux placés pour connaître les besoins de leurs communes et de la situation des jeunes qui y vivent.
Regrettant "l’absence, chez certains élus, de prise de conscience quant à ce rôle, M. Bedoui a appelé les walis à sensibiliser les élus locaux à cette question.
Le ministre a également rappelé que tous les CFPA du pays seront tenus, à l’avenir, de proposer au moins deux spécialités dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Il a également exhorté les responsables locaux à "adapter la formation aux spécificités et aux besoins de chaque région", estimant, à titre d’exemple, que chaque wilaya à vocation agricole doit disposer d’un établissement dédié exclusivement aux filières agricoles.
A Souk Ahras, le CFPA de la commune de M’daourouch, est appelé à développer une formation autour des activités agricoles, notamment la filière lait, a recommandé M. Bedoui.
Lors de la pose de la première pierre du futur institut national spécialisé de formation professionnelle (INSFP) de Souk Ahras, le ministre a salué l’initiative de consacrer cet établissement aux filières du bâtiment.
S’agissant de l’implication du secteur économique dans le processus de formation, M. Bedoui a affirmé que les entreprises du BTP titulaires de marchés publics "se doivent de former des jeunes".
Chaque entreprise récalcitrante fera l’objet de mises en demeure pouvant conduire jusqu’à la résiliation du marché.
Le ministre a également indiqué que son département accorde un "intérêt particulier" au partenariat en matière de formation avec les entreprises et les sociétés étrangères intervenant en Algérie, à l’exemple de l’usine Renault d’Oran et de l’Entreprise des tracteurs agricoles de Constantine.
La relance de ce partenariat se fera par le truchement des établissements de formation avec la coordination des groupes étrangers, a indiqué le ministre rappelant l’instruction du premier ministre préconisant de consigner dans tout accord signé avec une société étrangère opérant en Algérie l’obligation de former des jeunes à hauteur de 10 à 15 % de son effectif.
Au cours de sa visite de travail entamée dimanche après-midi, le ministre a visité plusieurs établissements de son départements dans les communes de Souk Ahras, M’daourouch, Sedrata, Heddada et Merahna. Il s’est également rendu à l’entreprise nationale des peintures où il s’est engagé à rouvrir le service de formation de cette unité.
Le ministre a présidé au terme de sa tournée la signature de conventions de partenariat entre, d’un côté la direction de wilaya de la formation et, de l’autre, une entreprise chinoise du bâtiment, l’entreprise nationale des peintures (ENAP), le groupe Cosider, le groupe de bâtiment et travaux publics et la briqueterie Thagaste.

Source Le Temps d'Algérie