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15/08/2014

Madagascar / Université d’Antananarivo – Les chercheurs sortent de leurs tanières

Les chercheurs-enseignants et les enseignants-chercheurs ont exposé leurs travaux. Leurs recherches n’attendent plus ainsi que d’être mises en valeur.

Il est 11h30 à l’esplanade de l’université d’Antananarivo. Fanja Razafison, enseignante chercheuse à l’Institut supérieur de technologie d’Antana­narivo, s’active pour faire la promotion des résultats de recherche, effectuée par elle et son époux. Elle donne ainsi, tout son temps durant le salon de la Recherche, au service du secteur économique et de l’Emploi. « Lovatiana Deve­loppement Madagascar a été crée, afin de concrétiser nos recherches. Il n’y avait aucun moyen pour moi et mon mari, qui est enseignant chercheur à l’École supérieure de Poly­techniques d’Antananarivo (ESPA), de valoriser nos travaux, sans cette entreprise familiale », indique-t-elle. Elle est ainsi fière de présenter différents équipements, comme la coupe surtension instantanée, le variateur de lumière pour réduire la consommation d’énergie en variant la luminosité d’une lampe, et le variateur de tension continue made in Madagascar.
À quelques mètres de son stand, le professeur Benjamin Randrianoelina et ses équipes du département de Génie chimique de l’ESPA, dévoilent aussi les trésors cachés des déchets comme les morceaux de savon, et de liquide vaisselle produits à partir de reste d’huile de friture.
Banque de données
Ce département a également conçu des briques, cloisons, tuiles et pavés à partir des déchets de carton et de plastiques. « Ces produits dérivés du plastique ont une durée de vie d’un siècle », a souligné le professeur Benjamin Randrianoelina. Les fruits de recherche de ces sciences « dures » semblaient ainsi infinis.
Face à tous ces produits de la technologie, Lucie Rabaovololona, directeur du département interdisciplinaire de formation professionnelle (DIFP), de la faculté des Lettres et Sciences humaines, ne se laisse pas intimider. « Nos chercheurs ont inventé beaucoup de produits, comme le panneau solaire. Mais ils n’arrivent pas toujours, à convaincre le secteur privé et les consommateurs. C’est ainsi que, nous avons créé une banque de données pour communiquer, et faire valoir les fruits de leurs recherches », explique t-elle. Josette Rapiera Randria­narivelo, directeur du département de Philosophie, insiste aussi, sur l’importance des Sciences humaines.
« La Philosophie s’intéresse à la question de principe et de valeur. Le principal problème de développement est actuellement, l’inexistence de référence de valeur », a-t-elle ajouté. Ramanantsoa Randriamifi­dimanana, président du groupement du Patronat malgache, n’ a fait qu’un seul commentaire, devant ces quelques deux cent résultats de recherches. « En cette période de relance économique, les chercheurs ont été oubliés », conclut-il.
Source L'Express de Madagascar par Vonjy Radasimalala

14/08/2014

MANCHON DE RACCORDEMENT entre un conduit de raccordement et une tuile à douille

Manchon de raccordement destiné à raccorder un conduit de ventilation et une tuile à douille 5 disposée sur une toiture 1 en pente recouverte de tuiles 3 asymétriques, le manchon 14 comprenant une partie supérieure 15 de révolution destinée à être raccordée à la tuile à douille 5, une partie inférieure 19 de révolution destinée à être raccordée au conduit de ventilation, une partie intermédiaire 17 disposée entre les parties supérieure 15 et inférieure 19, caractérisé en ce que la partie intermédiaire 17 présente sensiblement une forme oblongue dont le grand axe est dans un plan vertical comprenant une ligne de pente P de la toiture.

  • Signet FR 2997712 (A1) - MANCHON DE RACCORDEMENT
  • Date de pub : 2014-05-09
  • Inventeur(s) : FRANT STEPHANE; LEMERCIER HERVE; MAMAN KHALID +
  • Demandeur(s) : TERREAL [] +
  • Classification : - internationale: E04D13/143; E04D13/147
  • N° de demande : FR20120060517 20121106
  • N°(s) de priorité : FR20120060517 20121106
  • Également publié en tant que : EP 2728084 (A2)

13/08/2014

ALGERIE: 30 millions de tonnes de produits rouges en 2015

L’Algérie compte 136 briqueteries et tuileries en 2013
En dépit de la mise à l’arrêt de 41 briqueteries, la capacité nationale de production des produits rouges a atteint en 2013 près de 20 millions de tonnes, révèle une étude récente publiée à l'occasion du 17e salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics « Batimatec 2014 ».
Selon cette étude réalisée dans le cadre du programme d'appui aux PME/PMI et à la maîtrise des technologies de l'information et de la communication (PME II), l’Algérie compte 136 briqueteries et tuileries en 2013 dotées d’une capacité de production de 19.678.500 tonnes/an, et ce, en dépit de la fermeture de 41 unités d’une capacité globale de 1.326.000 tonnes/an.
L’étude prévoit, par ailleurs, une hausse aussi bien en termes du nombre d’unités (+45) qu’en termes de capacités effectives de production qui devront passer de 13.700.000 tonnes/an actuellement à 21.000.000 tonnes/an en 2015 et 25.000.000 tonnes/an en 2017. Il en est de même pour les capacités installées qui devront atteindre 25 millions de tonnes/an en 2014 et 30 millions en 2015.
Cette augmentation s’explique par la hausse du nombre d'unités qui devrait atteindre les 180 briqueteries dans les deux à trois ans qui viennent et par les multiples projets d’extensions en cours d’installation. Leur concrétisation pourrait correspondre à un accroissement des capacités installées de 3.520.000 tonnes/an.
S’agissant des perspectives de la filière des produits rouges, l'étude a conclu que ce secteur d'activité « souffrira dans les années qui viennent d'une conjoncture qui risque de devenir moins favorable pour son développement ».
« Le marché n'est pas à l'abri d'un renversement de tendance qui placera les entreprises non préparées dans une situation de surproduction », d'après cette étude qui précise que les opportunités à saisir sont, tout de même, « nombreuses » et nécessitent des efforts afin de s'insérer dans une démarche d'une productivité supérieure avec une meilleure qualité.

Source L'EchoNews

12/08/2014

BRIQUE DE CONSTRUCTION INTEGRANT UNE COUCHE ISOLANTE INTERNE

Brique de construction de forme générale parallélépipédique comprenant : - au moins une structure alvéolaire 1 comprenant une matière poreuse silicocalcaire 2, - deux faces primaires 3 sur lesquelles débouchent les alvéoles de la structure alvéolaire, et - quatre faces secondaires 4 en terre cuite ou ciment avec au moins une face secondaire couverte par une couche 5 de ladite matière poreuse silico-calcaire 2.

  • Signet FR 2995925 (A1) - BRIQUE DE CONSTRUCTION INTEGRANT UNE COUCHE ISOLANTE INTERNE
  • Date de pub : 2014-03-28
  • Inventeur(s) : DEL-GALLO PASCAL; GOUDALLE SEBASTIEN; RICHET NICOLAS +
  • Demandeur(s) : RGO [] +
  • Classification : - internationale: E04B2/02; E04C1/40
  • N° de demande : FR20120058892 20120921
  • N°(s) de priorité : FR20120058892 20120921

11/08/2014

Afrique : Lafarge s’implique dans la construction

Lafarge, le cimentier français s’implique de plus en plus dans la construction en Afrique via des initiatives de microfinance et un nouveau liant permettant de réduire le coût du logement de 25 %.

Lafarge organisait du 8 au 10 juillet 2014 une Université pour la microfinance logement en Partenariat avec l’International Finance Corporation (IFC) à Nairobi au Kenya. Le cimentier a présenté aux différents acteurs rassemblés pour cet événement ses solutions pour des maisons abordables et adaptées aux besoins du continent africain. Lafarge a en outre exposé un nouveau liant mis au point par son centre de recherche, le Durabric, qui se mélange à la terre pour fabriquer des blocs sans phase de cuisson.
Ce nouveau processus de fabrication d’habitat permettrait de réduire la facture de la construction de 25 % selon Lafarge. Utilisé depuis décembre 2013 au Malawi, le Durabric est actuellement en cours de duplication dans 7 autres pays africains : le Cameroun, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

Source Cayola Construction

10/08/2014

Solumix conçoit une poudre isolante multi-usage

Fondée sur un brevet d’Air liquide, la poudre isolante multi-usage de Solumix a été mise au point dans les usines de l’industriel, en partenariat avec le laboratoire SPCTS de Limoges (Haute-Vienne). Sa formulation et son process, qui s’apparentent à la synthèse hydrothermale, phénomène observé lors de la cristallisation naturelle des minéraux, sont à l’origine de sa structure isolante autoporteuse, de sa forte adhérence à la brique et de sa résistance à la compression. "Solumix est léger, ininflammable et respirant.
Solumix répond à la réglementation thermique RT 2012. Ne dégageant ni fumée ni gaz toxique, il résiste au feu, en accord avec les normes Euroclasses 2013.
Des débouchés sont possibles dans de multiples applications, notamment pour de nouvelles solutions de construction tout en un comme élément porteur isolant et de décoration", précise le cogérant Richard Gaignon.
Après deux ans de développement, il a créé en novembre 2013 avec Christophe Chaput, ingénieur céramiste comme lui, son entreprise au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne). Ils ont recruté en janvier un jeune diplômé de l’École nationale supérieure de céramique industrielle, chargé de la R&D, puis un ingénieur confirmé.
Une levée de fonds de 600 000 euros doit permettre d’installer une ligne pilote en mai. Sont entrés au capital Aliad, un fonds d’investissement d’Air liquide, Grand Sud Ouest, filiale du Crédit agricole, Céric Technologies et le holding Orion Industrie des deux associés, qui détiennent 20% du capital. "Nous allons fabriquer des produits de démonstration en utilisant le bois, le métal et la brique. Une fois les certifications obtenues, nous vendrons la poudre aux fabricants de matériaux de construction qui l’intégreront à leur ligne de production, et nous fabriquerons aussi des produits façonnés avec des formes spéciales." L’ambition de Solumix dans cinq ans : 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de 15 à 20 salariés.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

09/08/2014

Jacquin Gay crée des épis de faîtage

En 2007, Jacquin Gay et son père, Thierry, s'installent dans La Poterie de Granou à Loubressac. Depuis maintenant deux ans, Jacquin exploite seul l'entreprise artisanale. Spécialisé dans l'art de la céramique, il fabrique plats, vases et objets usuels ou décoratifs en terre cuite. Puis, la demande devenant importante, il s'est aussi spécialisé dans la fabrication d'épis de faîtage et autres éléments architecturaux intérieurs et extérieurs. Un savoir-faire rare.
Pourquoi cette spécialisation nouvelle ?
A mon grand étonnement, et contrairement à d'autres régions ou j'ai exercé, il semble que les Lotois ou ceux qui y habitent, aient un lien très fort avec tout ce qui a trait au patrimoine architectural. Posé sur le faîte du toit, l'épi de faîtage, confère une silhouette élégante aux maisons. C'est un élément architectural qui marque le caractère régional et la personnalité du propriétaire du lieu où il se trouve. Les épis sont décorés de motifs les plus divers : fleurs, animaux, masques ou autres, selon le désir du propriétaire.
Techniquement, cela se passe comment ?
L'épi est réalisé en terre cuite, émaillée ou non. Trois éléments le constituent : la tuile faîtière à la base, l'élément central et le couronnement ou tête d'épis qui s'emboîtent les uns dans les autres le long d'une tige en fer fixée dans la toiture. Le procédé est classique. Je crée les pièces ou les réalise à la demande, par moulage et tournage. Ensuite, j'applique un mélange liquide d'argiles afin que l'émail tienne sur la pièce. Après un premier séchage, je cuis dans un four qui monte progressivement en température durant 48 heures. Ensuite la pièce est émaillée.
Comment en êtes-vous arrivé là ?
Ayant la chance d'avoir des parents tous deux potiers, la voie et goût du métier se sont immiscés en moi. Après des études générales, je me suis soudainement réveillé potier, quittant le cadre scolaire du jour au lendemain. Dès lors, je me suis engagé avec le centre de formation des métiers des arts céramiques de Saint-Quentin-la-Poterie pour deux ans. J'en suis sorti avec un CAP de tournage céramique ainsi qu'une médaille d'or.
Source La Dépêche du Midi propos recueillis par notre correspondant J.-M. Thanry

08/08/2014

Les Cerqueux-sous-Passavant: La communauté de communes achète des parcelles à Bouyer Leroux

L'entreprise Bouyer-Leroux souhaite céder des parcelles jouxtant la zone d'activité Actiparc, qui servent actuellement au stockage d'argile. Ces terrains, d'une superficie totale d'un peu plus de deux hectares, seront cédés au prix de 1,50 € le m2 auquel s'ajoutent les frais notariés et les frais d'intervention de la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer), ce qui porte le coût à 1,78 € du m2. C'est le prix moyen des acquisitions de la Sodemel (société anonyme d'économie mixte).
La communauté de communes s'est portée acquéreur de ces parcelles.

Source Ouest France

07/08/2014

USA/Immobilier-Dépenses de construction en baisse de 1,8%

Les principaux indicateurs du marché immobilier américain publiés depuis le début du mois :
Les dépenses de construction ont diminué en juin, contrairement aux attentes du marché, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Commerce.
Ces dépenses ont baissé de 1,8% au montant annualisé de 950,2 milliards de dollars, alors que les économistes avaient anticipé une hausse de 0,5%.
Les chiffres de mai ont cependant été révisés à la hausse. Après une première estimation d'une progression de 0,1%, les dépenses de construction de mai sont finalement en hausse de 0,8%.
Les dépenses dans le secteur privé ont diminué de 1,0% en juin alors que les dépenses publiques ont chuté de 4,0%, leur plus forte baisse depuis le mois de mars 2002.

Source Reuters

06/08/2014

Pays de Bray : le Smad lance un appel à Projet de construction d'une briqueterie

Infrastructures. Le Syndicat mixte d’aménagement et de développement du pays de Bray a défini les objectifs du développement du territoire.
Xavier Lefrançois, président, et Julie Frère, directrice, ont présenté les objectifs du syndicat mixte
Le Syndicat mixte d’aménagement et de développement (Smad) du pays de Bray a un nouveau président avec Xavier Lefrançois, maire de Neufchâtel, et a tenu sa première réunion dans la Maison des services neufchâteloise après les élections municipales, intégrant de la sorte de nouveaux membres. Si, pour le commun des mortels, ce syndicat est assez flou, il est pourtant très important pour l’aménagement du territoire brayon et regroupe sept communautés de communes. Le syndicat emploie sept personnes et il est dirigé par Julie Frère.
Au cours de cette réunion, les différents groupes de travail ont été définis en sachant que tout sera finalisé lors de la prochaine qui aura lieu en septembre. Le travail se fait en parallèle avec le contrat de plan 2014-2020, lancé jeudi dernier à Neufchâtel-en-Bray (lire notre édition de samedi).
L’EXEMPLE DE LA BRIQUETERIE
« Le Smad doit intervenir pour la mise en place du schéma de cohérence territorial (Scot), mais aussi la mise en place du projet Leader 2014-2020 qui autorise des subventions européennes. Pour le projet leader 2006-2013, 1,7 M€ a été attribué. C’est pour cela que je lance un appel à tous les élus décideurs pour proposer des projets d’aménagements du territoire. »
Daniel Buquet, conseiller général et maire de Croisy-sur-Andelle, a exposé comme exemple le projet de briqueterie dans la région d’Argueil et Roncherolles-en-Bray. « C’est un projet que je défends depuis juin 2008. Des études géologiques ont défini des veines argileuses très intéressantes pour fabriquer des briques réfractaires légères et isothermes. C’est un projet écologique qui pourrait apporter une centaine d’emplois. Il n’existe que très peu de sites comme celui-ci dans le Nord de la France. Nous devons nous retourner vers des fabriques installées dans la région de Cholet ou en Allemagne. »
Les études ont été largement entamées. « Nous sommes pourtant confrontés à de nombreuses contraintes d’urbanisme qui freinent le projet. Nous avons également pris en compte les inquiétudes des riverains et il est certain que toutes les extractions d’argile se feraient loin des habitations. » Le Smad a délibéré, reconnaissant l’intérêt économique de ce projet pour le territoire brayon.
Le syndicat a établi un état des lieux montrant forces et faiblesses du pays de Bray et une stagiaire a été embauchée pour une mission de six mois. Elle travaille sur une étude bibliographique et méthodologique, ainsi que sur la mise en place d’une cartographie.
Un état des lieux va également être fait sur les friches d’activités afin d’échafauder les possibilités de financement pour la mise en place d’un projet. Rappelons également que le Smad est animateur du site Natura 2000, pays de Bray humide, axé sur l’environnement.
Dans sa compétence tourisme, un guide touristique 2014-2015 est en cours de réalisation réactualisant la carte touristique. La boucle randonnée dans le pays de Bray Sud est quasiment terminée.
Source Paris Normandie

05/08/2014

Dunkerque/ Nieurlet : la réunion sur le projet d'extraction d'argile Astradec en discussion

Le sous-préfet Henri Jean a défendu le projet d’Astradec lundi soir face à une centaine de Nieurletois peu convaincus.

Lundi 21 Juillet 2014 à la cantine municipale, plus d’une centaine d’habitants du village et des alentours, étaient réunis pour une réunion publique. En discussion : le projet d’extraction d’argile et d’enfouissement de déchets inertes créé au cœur du village d’ici septembre. Porté une filiale de l’entreprise Astradec, il est loin de faire l’unanimité.
« Les premières pierres ne sont pas encore posées que nous sommes déjà devant un mur », chuchotait un Nieurletois, en début de réunion. Pour tenter de défendre son projet, le patron d’Astradec Vincent Joosten est venu accompagné du sous-préfet Henri Jean et d’un représentant de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), organisme d’État. Ils ont répondu aux sceptiques, point par point, en faisant attention aux mots employés.
Pas de déchets, mais de la « biomasse », pas de décharge mais une « carrière ». Le trou béant de 118000 m2 sera rempli par des matériaux inertes, supposés non polluants, et composés de brique, de sable, de terre, de cailloux et de granulats. Ces produits seront analysés par un laboratoire sous contrôle de la DREAL tous les deux ans, puis traités à Arques, où se situe le siège d’Astradec, avant d’être acheminés à Nieurlet.
Reprise de la carrière et impact sur l’environnement : Astradec s’engage à pomper l’eau accumulée dans la carrière. « Mais elle sera rejetée dans le marais classé par l’UNESCO ! », s’offusque un habitant. À cela, le sous-préfet répond que ce point du projet est légal, et qu’un contrôle des eaux aura lieu chaque année. Quant à la circulation, huit à dix camions par jour devraient traverser le village en période d’activité. Les horaires seront modulables selon les heures d’école, pour garantir la sécurité des enfants.
Les engagements d’Astradec : l’entreprise s’engage à dépolluer le site de l’ancienne tuilerie Woestelandt, à remettre la parcelle en l’état. Des logements seront créés une fois le trou remblayé, « si cela est possible », a précisé Vincent Joosten, directeur général d’Astradec.
Des habitants toujours en colère
En arrivant à Nieurlet, le sous-préfet Henri Jean s’est avoué surpris de voir des dizaines de banderoles, un peu partout dans le village, exprimant l’opposition des Nieurlétois au projet d’Astradec. Pour apaiser les tensions, le sous-préfet a décidé de faire appel à un médiateur et expert indépendant, membre du réseau Nord-Pas-de-Calais développement durable. Celui-ci a d’ores et déjà prévu de nouvelles réunions publiques les 12 et 20 août, et les 3 et 10 septembre dans la commune.
Visiblement, cela n’a pas suffi aux 66 membres de l’association Nieurlet patrimoine nature (NPN) et à sa porte-parole, Sylviane Wignacourt, qui a conclu la réunion par un discours ponctué de « J’ai fait un rêve » à la Martin Luther King. « J’ai rêvé d’un développement économique différent, d’une économie créatrice d’emploi, d’écotourisme. J’ai rêvé d’une vie meilleure pour nos aînés, nos enfants et nos petits enfants. Nous voulons écrire une nouvelle page sans nuisance industrielle ».
Source La Voix du Nord par Clément Martinet

04/08/2014

Construction : les mises en chantier poursuivent leur chute

Construction : les mises en chantier poursuivent leur chute Selon les statistiques du Ministère du Logement, publiées ce mardi, le recul du nombre de logements neufs mis en chantier se poursuit en juin, avec une baisse de 19,3 % par rapport au deuxième trimestre 2013. Sur l'ensemble du territoire français, seulement 69 500 logements ont été mis en chantier au cours de ce second trimestre.
Rien ne semble pouvoir arrêter la baisse continue du nombre de logements mis en chantier en 2014. Les dernières données du Ministère du Logement publiée ce mardi confirme la tendance. Au cours du deuxième trimestre 2014, 69 500 logements ont été mis en chantier sur l'ensemble du territoire français, soit une baisse de 19,3 % par rapport au deuxième trimestre 2013.
Tous les secteurs de la construction sont orientés à la baisse, à l'exception des logements en résidence qui font un bond spectaculaire pour la période (+ 20,9 %), à 6 193 unités. Pour le reste, les mises en chantier de logements individuels sont en repli de 29,4 %.
La baisse des logements individuels purs (- 31,2 %) est plus prononcée que celle des logements individuels groupés (- 24,2 %). Les mises en chantier de logements collectifs diminuent de 13,7 %. Sur les douze derniers mois, de juillet 2013 à juin 2014, le nombre de logements mis en chantier s'élève à 305 700 unités, soit une baisse de 10,7 % par rapport aux douze mois précédents.
Un moindre repli des permis de construire
Et rien ne permet d'entrevoir un mieux pour les trimestres à venir. Au deuxième trimestre 2014, le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs baisse de 0,5 % par rapport au premier trimestre 2014, pour s'établir à 88 900 logements autorisés. Par rapport à l'année dernière, la diminution représente 12,5 %.
Tous les secteurs de la construction sont orientés à la baisse. Les autorisations à construire des logements individuels baissent de 13,0 % (parmi ceux-ci, les individuels purs stagnent, les individuels groupés sont en repli de 34,1 %). Les autorisations à construire des logements collectifs et des logements en résidence diminuent respectivement de 10,5 % et 22,1 %.
Sur les douze derniers mois, de juillet 2013 à juin 2014, la construction de 387 700 logements a été autorisée, soit une baisse de 20,2 % par rapport aux douze mois précédents. Pour sa part, la construction neuve qui représente un peu plus de 87 % de l'offre de nou
veaux logements, diminue de 19,2 %.
La baisse est observée dans tous les secteurs du logement : - 28,5 % pour les logements individuels (parmi ces derniers, les logements individuels purs diminuent de 24,8 % et les logements individuels groupés sont en repli de 36,0 %), - 12,5 % pour les logements collectifs et - 14,5 % pour les logements en résidence.
Relance de la construction
Le gouvernement a annoncé une série de mesures pour relancer la construction le 25 juin dernier (prêt à taux zéro, cession du foncier public, simplification des normes etc.), dont certaines applicables dès septembre. D'autres viendront les compléter à la rentrée.
Ce qui est sûr, c'est que les effets de ces mesures ne seront pas visibles avant plusieurs mois. L'année 2014 ne sera donc probablement pas l'année de la réussite de l'objectif de 500 000 logements fixé par le gouvernement. En 2013, seulement 331 867 logements neufs ont été construits.

Source Batiweb

03/08/2014

Partenariat CERIC Technologies et TECAUMA : la qualité de service avant tout !

Fortes d’une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite, les sociétés CERIC Technologies et TECAUMA agissent en partenariat pour garantir la meilleure qualité de service à leurs clients.
Cette collaboration s’illustre particulièrement bien sur les projets de briqueteries clefs en main telles quelles sont régulièrement installées par CERIC Technologies notamment au Maghreb.
Située a 100 km au sud-est d’Annaba (Algérie),la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras dispose d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Cette briqueterie a été équipée, en 2013, d’un séchoir rapide bien adapté aux procédés de séchage et d’un four CASING garantissant une qualité de cuisson parfaite.
Cette unité dispose également d’une nouvelle génération de paquettiseur TECAUMA permettant de réaliser des paquets carrés cerclés horizontalement et verticalement avec des trous au centre pour le passage des fourches de chariot élévateur. La dimension de ces paquets permet d’optimiser les chargements sur les camions.

Source CERIC TECHNOLOGIES

02/08/2014

GROUPE SAMSE : CHIFFRE D’AFFAIRES DU PREMIER SEMESTRE 2014

L'activité du Groupe au premier semestre 2014 affiche une progression de 5,34%.
A périmètre comparable, l'augmentation est de 2,41%, et résulte d'une bonne présence commerciale des enseignes du Groupe ainsi que de conditions climatiques favorables sur le début de l'année 2014.
Le chiffre d'affaires de l'activité Négoce atteint 489,3 M€, enregistrant ainsi une croissance de 4,69%. A périmètre comparable (retraitement de l'impact des croissances externes du début du mois de février 2013 et de l'acquisition de la société CO-DI-PLAST le 2 avril 2014), l'activité Négoce affiche une hausse de 3,62%.
Le chiffre d'affaires de l'activité Bricolage s'établit à 107,3 M€, en augmentation de 8,42%.
Cette hausse s'explique par l'ouverture d'un nouveau magasin Entrepôt Du Bricolage à Aubenas (07) le 13 février 2014, et la prise de contrôle du sous-groupe DEDB (5 magasins créés en partenariat avec Mr Bricolage) le 14 mars 2014, antérieurement comptabilisé selon la méthode de la mise en équivalence.
Le Groupe maintient sa volonté de développer le maillage de son réseau. Ainsi, le 23 juin 2014, le Groupe a acquis huit agences de négoce de matériaux de construction situées sur la façade Atlantique (de Biscarrosse à Bayonne).
Le Groupe utilise la notion de "comparable" pour mesurer la croissance organique de ses activités. Cette notion consiste à retraiter le chiffre d'affaires des effets liés aux variations de périmètre significatives intervenues sur les années 2013 et 2014.
*: les comptes antérieurement publiés ont été retraités consécutivement à l’application rétrospective des normes IFRS 10 et IFRS 11. Seul le chiffre d'affaires Négoce est impacté, le montant retraité s'élevant à – 1 852 milliers d'euros.

Source Zonebourse

01/08/2014

Algérie:les sites d’implantation de 379 projets d’investissement dans la wilaya d'Ouargla localisés

Les sites d’implantation de 379 projets d’investissement ont été localisés, durant le premier semestre de 2014, à travers la wilaya d’Ouargla, a-t-on appris dimanche du directeur de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement de la wilaya.
Répartis sur la plupart des 21 communes que compte la wilaya, ces projets couvrent une superficie globale de 566 hectares et devront générer, une fois en service, quelque 29.000 emplois, a indiqué M.Abdelaziz Harrouz.
Cumulant un volume d’investissement de 156 milliards DA, ces projets sont proposés notamment dans les segments de l’Industrie et de la fabrication des matériaux de construction, l’industrie alimentaire, l’hydraulique et les services, et, à un degré moindre, dans ceux du tourisme, de la santé et du commerce, a-t-il ajouté.
Le secteur a examiné, depuis mars 2011, pas moins de 1.271 dossiers d’investissement, dont 68 ont été rejeté en raison de l’intention de leur promoteur de les implanter dans la zone de Hassi-Messaoud classée à risques majeurs, et 240 autres ont été ajournés pour motif d’absence de leur promoteurs aux sessions du comité d’assistance à la localisation et la promotion de l’investissement et de la régulation foncière (Calpiref).
Sur les 945 autres dossiers approuvés par le Calpiref d’Ouargla durant cette période, 658 projets ont été localisés sur une superficie globale de plus de 1.000 hectares et généré plus de 46.000 emplois, pour un investissement global de plus de 255 milliards DA, selon la même source.

Source Maghrebemergent

31/07/2014

D’hier à aujourd’hui, la tuilerie d’Honnechy: de la fabrication de tuiles à la galvanisation

La tuilerie, encore appelée pannerie, fut créée en 1925, sur une surface de près de 8 ha. Un terrain vendu l’année précédente à une société de Saint-Quentin, Seuret et Cie, par Marc Eugène Poirson, riche Parisien qui habitait le château d’Honnechy.
Ledit château est actuellement propriété de M. et Mme Lutun, il se trouve à droite lorsqu’on quitte la place d’Honnechy pour se rendre à Maurois. Le premier directeur de cette tuilerie, M. Bailly, habita en 1925 ce château.
La terre pour la fabrication des tuiles était extraite des champs voisins. Les tuiles fabriquées étaient creuses ; on en trouve encore sur certains toits du village. Elles étaient fabriquées selon le même procédé que la poterie, terre moulée puis cuite. Beaucoup de gens du village y travaillaient ainsi que des émigrés.
En 1936, un incendie a détruit la tuilerie qui fut remplacée par la galvanisation.
La galvanisation
La galvanisation connut son apogée dans les années 70. La France se lançant dans le nucléaire, il fallut installer des centaines de milliers de pylônes électriques qui, afin d’éviter l’érosion et la rouille, furent galvanisés à Honnechy.
La société embaucha jusqu’à 200 salariés avant de connaître un déclin dans les années 80, où elle fut restructurée et reprise par diverses sociétés. Spécialisée dans le traitement et le revêtement des métaux, la galvanisation du Cambrésis fait maintenant partie des 10 sites du groupe France galva, premier groupe français de galvanisation à chaud, qui exporte en Europe occidentale, Europe de l’Est et En Europe centrale. Elle peut traiter des pièces atteignant jusqu’à 24 mètres de long. La galvanisation à chaud est la réponse idéale dans le domaine de la lutte anti-corrosion de l’acier.
En 2013, 48 personnes étaient employées à Honnechy.
La cheminée, seul reste de la tuilerie, domine toujours le paysage à 60 mètres de hauteur. Classée depuis fin 2012, elle est entretenue régulièrement et reste un témoignage du passé.
La Voix du Nord

30/07/2014

Limoux : 130 000 tuiles fabriquées journellement par Monier

Dans un contexte économique difficile, la tuilerie limouxine Monier tire son épingle du jeu.
L'unité de production de l'entreprise Monier fait partie du groupe Allemand Braas-Monier leader mondial de fabrication de toiture.
World Class Award
Dernièrement, Peryn Dinondt, le PDG hollandais du groupe qui compte 131 usines, est venu remettre au directeur de l'usine locale ainsi que tout son personnel, le trophée 'World Class Award '. Cette distinction récompense le site de Limoux pour sa compétitivité, la rapidité et la qualité du produit fabriqué. Répondant avec excellence à tous ces critères l'entreprise Monier fait figure de leader en la matière.
Un travail d'équipe
Le directeur, Stéphane Dautria explique "nous produisons journellement plus 130 000 tuiles de qualité internationalement reconnue, pour se faire, nous devons nous appuyer sur une technologie de pointe mais aussi et surtout sur une équipe soudée de plus de 90 employés". Le bâtiment va mal, c'est une évidence, mais dans ce contexte difficile la tuile Limouxine fait figure de proue.
Les membres allemands du groupe Brass Monier ont accompagné Peyrn Dimondt afin de saluer la performance de l'entreprise. Des parts de marché ont été récemment conquises grâce à la qualité des tuiles limouxines. Dans une période économique plus que délicate, l'usine de la route de Saint-Polycarpe a su prendre un virage salvateur il y a quelques années mais elle reste bien isolée dans un univers économique local en souffrance.

Source L'Indépendant

29/07/2014

Matériaux de construction: conjoncture mitigée en juin

Après un mois de mai particulièrement morose, les ventes de granulats ont enregistré un rebond assez sensible en juin. Du côté du béton prêt à l’emploi, la production a accusé un léger repli. Plus globalement, le marché des matériaux de construction reflètent le manque de visibilité du secteur.

Après un mois de mai particulièrement morose, les ventes de granulats ont enregistré un rebond assez sensible en juin, les livraisons affichant une hausse de + 9,4 % par rapport au mois précédent et de + 2,2 % comparé au mois de juin 2013 (données cvs-cjo). Pour autant, le deuxième trimestre affiche un repli de 3,6 % par rapport aux trois premiers mois de l’année, qui avaient été assez dynamiques, et s’inscrit sur une tendance plus faible de -1,2 % par rapport à la même période de 2013. Au total, sur les six premiers mois de 2014, l’activité des granulats enregistrerait une progression de 3 % sur un an, une variation haussière sans doute appelée à se minorer au cours du second semestre.
Du côté du BPE, la production a accusé un léger repli en juin (- 0,9 %) par rapport à un mois de mai stable. En revanche, cette baisse est plus marquée comparée au mois de juin 2013 (- 6,2 %). Au deuxième trimestre, le mouvement de freinage est donc assez sensible, les livraisons reculant de 4,5 % par rapport au premier trimestre et de – 5,1 % comparées à celles de la même période un an plus tôt. En cumul sur les six premiers mois de l’année, l’activité du BPE est en stagnation par rapport à 2013, gommant ainsi le bénéfice du rebond enregistré en début d’année. Ce constat vaut aussi pour l’ensemble des matériaux. Notre indicateur matériaux est en effet revenu sur une tendance provisoire proche de + 1 % à la fin du premier semestre 2014 contre + 7 % au premier trimestre.
Des mesures pour le logement attendues dès la rentrée
Les derniers indicateurs conjoncturels disponibles corroborent ce diagnostic. L’enquête menée par l’INSEE en juin chez les professionnels du bâtiment traduisait une certaine dégradation du climat des affaires, ce dernier atteignant même son plus bas niveau depuis mi-2009. L’activité passée se serait tassée, notamment dans le segment de l’entretien-amélioration et du logement, et les perspectives pour les mois à venir ne sont guère optimistes même si le segment du nonrésidentiel apparaît un peu moins affecté. Bien que marquant une légère inflexion, la tendance baissière des mises en chantier et des autorisations de logements se confirme. À fin mai, et sur les trois derniers mois connus, les constructions résidentielles étaient encore en recul de 2,2 % par rapport au trimestre précédent, ce qui porte la baisse en cumul sur douze mois à – 8,5 % (312 066 unités mises en chantier contre 341 198 un an plus tôt). C’est 110 000 logements construits en moins par rapport à l’année 2011 !
Quant aux permis, leur niveau reste figé à bas niveau. Sur le dernier trimestre connu (février-mai), ils affichaient une baisse de 16 % par rapport à la même période de 2013. En cumul sur douze mois, on dénombrait 389 444 autorisations, soit un recul de 20,7 % sur un an et un niveau proche de ses plus bas de 2010. Face à un tel constat, en complet décalage avec les objectifs initiaux du gouvernement de construire un demi-million de logements par an, la ministre du logement a engagé un plan de relance pour la rentrée axé sur quatre priorités. La première consiste à favoriser l’accès à la propriété des ménages par un prolongement et un recentrage du PTZ dès octobre 2014. Si seulement 44 000 prêts de ce type ont été distribués en 2013, la réforme devrait permettre à 80 000 ménages d’en bénéficier en 2015. Le deuxième axe consiste à alléger les normes pour faire baisser les coûts de la construction. Ces dernières sont en effet responsables d’un tiers de la dérive des prix des logements constatée sur la période 1997-2012 (+ 103 % pour les appartements neufs). Le troisième axe porte sur la relance de l’investissement locatif (objectif de 60 000 logements intermédiaires par an) et le soutien du logement social par une mobilisation des acteurs et une modification du dispositif incitatif “Duflot”. Enfin, la dernière priorité du plan sera de renforcer la mobilisation du foncier public, jusque-là trop timide, en levant notamment la garantie financière jusqu’ici demandée par les établissements publics fonciers aux collectivités pour les emprunts finançant leurs projets.
TP: décrochage en mai
Ce plan de relance est favorablement accueilli par les professionnels tant l’urgence est de mise. Avec une conjoncture en berne dans le bâtiment et une activité durablement au ralenti dans les travaux publics, les menaces qui pèsent sur l’emploi de l’ensemble de la filière construction sont grandes. En effet, du côté des travaux publics, la conjoncture s’est assombrie en mai. Dans un contexte de renouvellement des équipes municipales, les travaux réalisés ont baissé de 5,7 % (cvs-cjo) par rapport à mai 2013, tutoyant ainsi des bas niveaux historiques. Bien qu’en légère hausse par rapport à mai 2013 (+ 2,6 %), les prises de commandes stagnent en cumul sur les cinq premiers mois de l’année au regard de la même période de l’an passé, ce qui n’augure pas de rebond de l’activité à court et moyen terme.
Le manque de visibilité dans le financement des investissements de construction et d’entretien des infrastructures (dotations de l’Etat en baisse, chute des recettes attendues de la nouvelle écotaxe…) devrait continuer de peser sur les commandes et donc sur l’activité de tout le secteur.

Source Le Moniteur

28/07/2014

La brique confirme son implantation sur le segment du collectif

Un logement collectif sur cinq est aujourd'hui construit en brique, une proportion qui a doublé en 2010 et 2013.
La Fédération française des tuiles et briques (FFTB) a rendu publique une étude sur les parts de marché de la brique dans le logement. Réalisée par Bati Etudes, l’enquête met en avant la progression de ce matériau sur le segment de la maison individuelle: la PdM de la brique est passée de 36% en 2010 à 40,2% en 2013. La prise de parts de marché est encore plus nette sur le segment du collectif, passant de 9% en 2010 à 20,6% en 2013. Ces progressions en parts de marché n’empêchent pas un recul en termes de volume, du fait du recul généralisé du neuf: 1720 millions de tonnes de briques ont été utilisées en 2013, contre 1850 millions de tonnes en 2012 (-7%).
« Au total, en 2013, 1 logement sur 3 est en brique terre cuite, alors qu’en 2010, il y en avait seulement 1 sur 4, soit une progression de 30% », souligne la FFTB dans un communiqué de presse. « Grâce notamment à ses performances thermiques, la brique permet à l’ensemble des acteurs de répondre aux exigences croissantes en matière de construction », souligne Hervé Pétard, responsable du développement brique au sein de la fédération.

Source Le Moniteur

Une brique toujours plus performante

La brique reste toujours appréciée dans les constructions. Ses performances sont aussi accrues en offrant une meilleure qualité thermique intérieure, tout en réduisant les besoins en isolant. C’est le cas de la nouvelle brique de terre cuite de la gamme BGV de Bio’Bric.
La performance thermique au rendez-vous
Le choix du matériau de gros œuvre est généralement fait en fonction de la zone de construction et du climat habituel. Avec l’entrée en application de la RT 2012, les solutions se sont multipliées et diversifiées pour offrir aujourd’hui un panel important de produits. Parmi eux, la brique de construction propose de nombreuses innovations qui en font une solution de premier plan, notamment pour les habitats individuels. C’est le cas de la nouvelle brique de Bio’Bric, la BGV rt’1.2.
Cette brique en terre cuite présente des qualités d’isolation de premier ordre pour répondre aux critères de la nouvelle réglementation thermique. Elle est plus particulièrement destinée à la réalisation de maisons individuelles et maisons groupées. Elle s’adapte aussi à la mise en œuvre d’immeubles collectifs d’une hauteur en R+2.
Une brique au pouvoir isolant supérieur au bloc de béton creux
Cette nouvelle brique signée Bio’Bric présente une résistance thermique en R=1,20 m².k/W. Cela en fait un matériau cinq fois plus isolant qu’un bloc de béton creux. Son premier atout est alors de limiter l’emploi de matériaux d’isolation et donc d’offrir un gain en surface supplémentaire de l’ordre de 2 cm au mur, 8 cm dans les combles, permettant d’accéder à des épaisseurs d’isolants standards.
Sa pose se réalise à joints minces, offrant ainsi une grande simplicité de mise en œuvre. Un plus non négligeable pour les entreprises, permettant de conserver, dans le même temps, les habitudes de construction.

Source ETI

27/07/2014

ALGERIE- Salon Batimatec 2014 : CERIC confirme sa position de leader

La société CERIC était le partenaire officiel du pavillon France lors de la 17ème édition du salon Batimatec qui a eu lieu du 04 au 08 mai 2014 à Alger.

CERIC s’est nettement démarquée en termes d’innovations sur le salon :
CERIC a exposé sa dernière génération de mouilleur mélangeur et présenté le modèle MM 12-35 ERN PELERIN® d’une capacité pouvant aller jusqu’à 120 tonnes par heure. Les nouveaux développements sur cet équipement permettent d’optimiser le process, simplifient les opérations de maintenance et répondent ainsi mieux encore aux besoins des exploitants.
Les visiteurs ont pu assister à des démonstrations du nouveau logiciel Diapason Essentiel, un puissant outil de supervision informatique pour usine avec une interface conviviale d’aide à la décision.
En partenariat avec la société TECAUMA, un robot de manutention des tuiles avait été mis en démonstration, celui–ci a suscité l’intérêt du plus grand nombre, d'autant qu'il s’agissait du seul robot en fonctionnement sur le salon.
Des journées techniques étaient également organisées en marge de l’exposition. Patrick Hébrard, Président de CERIC Technologies y a fait une présentation sur le thème «Maîtrise de l’énergie dans le processus de fabrication des matériaux de Terre Cuite. Solutions pour réduire la consommation d’énergie rapportée au m2 de mur ».
A noter qu’une large communication a été faite sur le salon à propos de la filiale CERIC Technologies El Djazaïr dont les représentants Jacques RONCORONI et Houria ABADA étaient présents.
Les experts et commerciaux de la filiale ont présenté la palette très complète de services en Algérie, tous facturables en DA :

  • Vente de pièces détachées et de pièces d’usures,
  • Maintenance préventive et maintenance curative,
  • Réparation et remplacement de matériels,
  • Fourniture de wagons fours, balancelles de séchoir, structure métallique, gaines,
  • Audit technique et diagnostic d’installations,
  • Conseils : extension de capacité, augmentation de la performance, amélioration de la qualité, économies d’énergie, sécurité des biens et des personnes, protection de l’environnement, etc,
  • Aide à l’exploitation et assistance à la continuité de service,
  • Mise en conformité sécurité,
  • Formation et développement des compétences.

Les visiteurs ont pu repartir avec la documentation de la filiale, disponible en français, arabe ou berbère.

Source CERIC TECHNOLOGIES FACEBOOK

26/07/2014

SOLOGNE- Deux expos à la Maison de la brique

La Maison de la brique à Ligny-le-Ribault accueille deux expositions très différentes, dont le « dénominateur commun » est de contribuer à la connaissance du patrimoine solognot.

L'une, consacrée à l'histoire des briqueteries et tuileries de Sologne, sera présente jusqu'au 31 juillet, l'autre, consacrée à la petite faune de la Sologne, sera présente jusqu'au 31 août. La présentation de l'histoire des briqueteries et tuileries de Sologne, conçue par Frédéric Auger et Joël Delépine, est le fruit d'un travail de plusieurs années d'une équipe de passionnés du Groupe de recherches d'archéologie et d'histoire de la Sologne.

Cette exposition composée de 16 tableaux très didactiques permet au visiteur de répondre aux questions : pourquoi tant de briqueteries en Sologne, comment s'installent-elles, quels sont les différents stades des travaux dont l'extraction et la préparation de l'argile, le moulage, le séchage, le travail des enfants, la cuisson et le défournement, les différents types de four…

 Le thème de « la petite faune de la Sologne » a été retenu par la fédération des chasseurs du Loiret pour mettre en évidence la qualité et la diversité des milieux solognots dont la variété des espèces de la petite faune est un excellent témoin.

Comme l'expliquent François Lecru, administrateur à la fédération des chasseurs en charge de l'éducation à l'environnement, et Sylvain Devillard, technicien à la fédération : « une des conclusions importantes de cette exposition est la nécessité de soutenir l'agriculture solognote pour préserver les milieux ouverts à côté des massifs forestiers pour préserver la diversité ». L'exposition est constituée de tableaux présentant la biologie des espèces, le suivi technique par espèce (dénombrement et suivi de l'évolution), de magnifiques photos animalières prêtées par le photo club lamottois, et une scène de la nature avec des animaux naturalisés.
L'exposition sera complétée par une conférence ce mercredi 9 juillet à 19 h 30 à la salle polyvalente de Ligny.

Source La Nouvelle République

25/07/2014

Le succès de la brique : Une idée déco ?

Une récente enquête menée par BatiEtudes révèle l’enthousiasme du monde de la construction pour la brique en terre cuite. Et si vous vous inspiriez de cette tendance pour donner un coup de neuf à votre chez vous ?
Une progression significative
BatiEtudes nous fait savoir que la proportion de logements en briques de terre cuite a augmenté de 30% entre 2010 et 2013. Auparavant, 1 logement sur 4 était constitué de briques alors qu’il y en a maintenant 1 sur 3. Cette progression est d’autant plus remarquable en ces temps de baisse d’activité dans le domaine de la construction.
Une bonne idée décoration
La brique est un élément de décoration indéniable. Elle apporte du cachet à votre salon ou votre salle de bain et crée une atmosphère tendance, qu’elle soit d’inspiration industrielle ou rustique.
Si vous ne vivez pas dans une maison en briques mais que vous rêvez d’un beau mur qui s’accorderait parfaitement avec votre élégant parquet, ne sortez pas tout de suite votre mortier et vos briquettes, une solution plus facile à mettre en œuvre existe : le panneau décoratif aspect brique.
Un réalisme saisissant
Le panneau décoratif est un revêtement mural moulé sur un authentique mur en briques. Sa composition comprend de la poudre de pierre afin que l’on ne puisse pas faire la différence avec un véritable mur, que ce soit par son aspect ou sa texture. Pouvant être posé en intérieur comme en extérieur (pour un look « so british »), il ne demande aucun entretien particulier et est résistant à l’humidité, aux UV, aux chocs et à l’abrasion.

Source ZeMag

24/07/2014

Suisse: Des tuiles broyardes pour le toit du parlement

C'est une entreprise de Corcelles-près-Payerne qui a été choisie pour fournir les tuiles qui couvriront le bâtiment de la Cité à Lausanne.
La tuile plate cannelée à coupe pointue qui coiffera le parlement vaudois
Dans le projet de reconstruction du parlement, des tuiles traditionnelles de couleur «rouge naturel» ont remplacé le toit gris en inox si contesté à Lausanne. Elles seront produites par l'usine Morandi de Corcelles-près-Payerne, comme l'Etat l'a annoncé ce mercredi. «C'est important pour nous que le Canton ait choisi une usine vaudoise pour la toiture du parlement vaudois, relève Raymond Girardier, directeur commercial. Il en va de même pour le comité "Non au toit" qui a été consulté.»
Ces tuiles plates cannelées devraient bien s'intégrer aux autres toitures de la Cité une fois qu'elles auront été patinées par le temps. «Au début elles seront plus claires, mais ces tuiles foncent passablement avec l'oxydation.» Les quelque 40000 tuiles nécessaires devraient faire le voyage de Corcelles à Lausanne courant 2015. Si le calendrier des travaux est respecté, le Canton prévoit une inauguration durant le premier semestre 2017.
Source Paris Normandie par Anne Rey-Mermet

23/07/2014

Un enduit isolant à l'aérogel de silice pour une ITE projetée

Une solution innovante d'isolation par l'extérieur se présente sous la forme d'un enduit projeté sur le gros œuvre, incorporant des granules d'aérogel de silice, dont la mise en œuvre se fait à l'aide d'outils classiques. Les performances seraient au rendez-vous.
L'isolation par l'extérieur est un marché en croissance, porté par la rénovation thermique. En 2013, le marché français frôle désormais les 20 millions de m² annuels, soit près du double des chiffres de 2010. Le projet Parex.IT ("Parement extérieur pour l'isolation thermique") est un projet collaboratif qui vise à développer un enduit isolant minéral, projetable, constitué d'une matrice hydraulique adjuvantée comportant des granules isolants d'aérogel de silice. Un produit innovant qui apporte une isolation continue, à la différence des plaques à découper, et dont les performances sont élevées : le coefficient de conductivité thermique a été mesuré à 0,027 W/m.K (contre 0,034 pour la laine de roche et 0,036 pour le polystyrène). Stéphane Le Fay, chef du projet pour Parex Group, explique : "Après plusieurs mois de développement, la formulation d'enduit obtenue par les acteurs du projet présentent des résultats très convaincants, tant en termes de mise en œuvre, de résistance au feu, de perméabilité à l'humidité, et surtout de performance thermique (…) supérieure à celle du polystyrène expansé, beaucoup plus difficile à mettre en œuvre que l'enduit".
Un produit innovant mais un procédé classique
La pose se déroule en trois étapes successives : la pose de l'enduit isolant, projeté par une machine thermique classique, l'ajout d'une couche de base tramée et l'application d'une finition en surface. L'épaisseur de la couche d'enduit est réglée par l'entremise de repères en bois et le séchage nécessite quelques jours. L'aérogel de silice, incorporé dans le produit, confère des qualités d'isolation et de légèreté qui ont déjà fait leurs preuves dans l'aérospatiale. La couche de base qui est ensuite rapportée contient une trame de verre qui renforce mécaniquement le système. Un régulateur de fond silicone est ensuite appliqué avant que le complexe ne reçoive l'enduit de finition à la chaux. La mise en œuvre du système d'isolation par projection en continu sur l'enveloppe du bâtiment, supprime tout risque de pont thermique, quelle que soit la configuration, et ne nécessite pas d'équipements particuliers : elle peut être entreprise par tout spécialiste de la façade. Et les matériaux employés, 100 % minéraux, assureraient à la fois une innocuité à l'application et un bon comportement face au feu.
Expérimentation en conditions réelles
Les performances du nouveau système d'isolation par l'extérieur ont d'abord été modélisées en laboratoire par Armines et le CSTB, démontrant au passage la pérennité du complexe en fonction du degré d'hygrométrie. Puis elles seront mesurées sur une maison expérimentale, construite sur la plateforme Incas du CEA-Ines en Savoie et inaugurée à la fin du mois de juin 2014. Le démonstrateur devra quantifier, pendant un an et à l'échelle 1, les économies d'énergie réalisées. "Cette maison entièrement instrumentée nous apportera le retour d'expérience nécessaire, avant la mise au point définitive de l'enduit Parex.It", annonce Stéphane Le Fay, marquant la fin de l'aventure de recherche collaborative (voir l'encadré) et le début d'une nouvelle phase industrielle. A noter que le projet a été labellisé par trois pôles de compétitivité et sélectionné par le Fonds unique interministériel pour bénéficier d'un financement. Le budget global du projet est, pour l'heure, de 2,5 M€.
Le concours de multiples compétences :
Partenaires industriels : Parex Group (centre de R&D de Saint-Quentin Fallavier), Enersens/PCAS (concepteur de l'aérogel de silice), Wienerberger (briques isolantes) ;
Partenaires institutionnels : CEA Liten (modélisation et recherche dans les EnR), CEP Armines (centre de recherche spécialisé dans les matériaux et les procédés pour l'énergie), LOCIE (laboratoire spécialisé dans la mécanique des matériaux), CSTB ;
Pôles de compétitivité : Tenerrdis, Axelera et Capenergies ;
Partenaires financeurs : Fonds unique interministériel, Banque publique d'investissement, région Rhône-Alpes, conseils généraux de l'Isère et de l'Ain, Feder, Grenoble Alpes Métropole, communauté d'agglomération des Portes de l'Isère.

Source  Batiactu

22/07/2014

Belgique: On produit toujours moins de briques

Moins d’une brique sur 15, placée dans une construction belge, est importée; les autres sont fabriquées au pays. Mais on n’a plus jamais atteint le pic de production de 1995.
Concurrencées par le béton et le bois, freinées par des permis de bâtir en baisse, en 2013, on a vendu 4% de briques en moins. Tous genres confondus.
Un million 668 mille m3 de briques ont été produites en 2013 en Belgique (2,8 millions de m3 en 1995). Les briques pour maçonnerie ordinaire dominent, avec 59,5% de la production totale. Ces briques regroupent les pleines et les perforées utilisées pour la maçonnerie intérieure.
Les briques de parement représentent 40,5% de la production totale. Elles se répartissent elles aussi en deux catégories: les briques étirées (98 000 m3 ) et celles dites «moulées main» (578 000 m3 ). Les briques moulées-main étaient jadis réellement formées à la main. Le mouleur déposait une masse d’argile dans un bac en bois, préalablement sablé. Il y pressait l’argile, éliminait tout excédent des bords et retournait le moule pour en faire glisser la brique non cuite. Le procédé est resté identique, mais la production s’effectue actuellement à l’aide de machines. Les étirées, pour leur part, sont fabriquées par l’étirage de l’argile en un long boudin et son découpage immédiat en forme de briques
Le secteur a enregistré une chute d’environ 5% sur le marché intérieur en 2013, alors que l’exportation a augmenté de plus de 6,6% par rapport à 2012. « Pour 2014, nous restons prudemment optimistes. Beaucoup d’éléments importants restent encore très incertains comme l’évolution de l’emploi, la confiance des consommateurs et des entrepreneurs, l’octroi de crédits, le bonus logement,… Ils ne permettent pas de parler de redressement de l’activité dans la construction résidentielle. Dans le sous-secteur de la brique de parement, l’exportation gagnera sans doute encore en importance. Espérons que le redressement économique se maintienne et ramène la confiance auprès des bâtisseurs», exprime la Fédération belge de la brique.
La faute aux permis, aux crédits et à la météo
L’augmentation de l’export est due à une augmentation de l’activité de la construction dans certains de nos pays d’exportation (Angleterre, Allemagne, France). Et aussi à la bonne image et tenue de nos briques de parement.
Après une chute constante du nombre de permis de bâtir en Belgique de 61 083 en 2006 à 52 651 en 2008, puis à 46 796 en 2012, on a observé en 2013 une augmentation à 49 192 permis octroyés, ce qui représente un accroissement de 5% par rapport à 2012 (source SPF Economie). Les chantiers qui ont effectivement débuté restent cependant fortement en deçà des permis délivrés, de par les restrictions du secteur financier quant à l’octroi de crédits aux candidats-bâtisseurs.
Autre élément en défaveur de la construction en dur: le solide hiver 2012-2013. Avec un nombre exceptionnellement élevé de jours de chômage dus aux intempéries, qui a eu pour conséquence que durant les 3 premiers mois, les ventes ont été 40% inférieures à un niveau normal! Un rattrapage a pu se faire par la suite, grâce auquel les ventes totales en 2013 ont atteint encore plus ou moins le même niveau que celles de 2012.
Une construction écologique, basse énergie ou passive est souvent automatiquement associée à des maisons à ossature bois.
« Notre méthode de construction traditionnelle, c’est-à-dire avec briques de parement et blocs pour murs intérieurs en terre cuite, est cependant tout aussi bonne. Dans notre climat humide, les matériaux en terre cuite assurent une meilleure stabilité et longévité», assure-t-on chez Desimpel (Weinerberger).
Source L'Avenir par Dominique WAUTHY

21/07/2014

MONIER- LIMOUX: La Tuilerie ne subit pas la crise du bâtiment

La Tuilerie a reçu le World Class Award, soit la récompense suprême. Décerné par le groupe Brass Monier, le prix fait état de la bonne santé de l'antenne limouxine, dont les produits participent à ouvrir des parts de marché.

Le 17 Juillet 2014, le P.-D.G. de Brass Monier se déplaçait de Francfort à Limoux pour remettre en main propre au directeur Stéphane Dautria un prix d'excellence pour récompenser le bon fonctionnement de l'antenne locale.
«Malgré une période difficile pour le groupe, qui compte 131 sites dans le monde, vous ne vous êtes pas laissés distraire, a déclaré Pepyn Dinandt, et on a même gagné des parts de marché grâce aux produits limouxins».
Si l'usine a déjà été récompensée par la médaille d'or il y a trois ans, elle est aujourd'hui la récipiendaire de la consécration suprême : le World Class Award!
Une grande première pour un site de ce type (production de tuiles en terre cuite, Brass Monier en possède vingt).
Pour Stéphane Dautria, il s'agit là d'une suite logique : «Nous avons souvent été primés par le groupe pour les réalisations de nos employés, on récolte simplement le fruit d'années de travail et d'optimisation de notre outil», commente-t-il. Celui qui a évolué chez Monier à Limoux depuis douze ans, avant d'en prendre la direction en janvier dernier, estime qu'«il s'agit toutefois d'une étape et non d'un aboutissement».
À savoir que l'entreprise locale fournit près de 130 000 tuiles par jour, qu'elle commercialise en France au-dessous de la ligne Nantes-Lyon, mais également en Espagne, en Corée du Sud, en Afrique du Sud, au Liban. De nombreux marchés existent et la totalité du stock est écoulé, il est donc logiquement question de développer la capacité de production. Un projet à venir ! Stéphane Dautria se réjouit de ne pas subir la crise «à une époque où le secteur du bâtiment est en pleine souffrance». Il explique cela par la qualité de production de l'usine limouxine. À savoir que le prix a été décerné sur la base de critères de performance précis : sécurité, qualité, fonctionnement ,etc., sur l'année 2013.

Source La Dépêche du Midi

20/07/2014

CERIC a participé à la 10ème édition du salon Libyabuild

CERIC a participé à la 10ème édition du salon Libyabuild qui a eu lieu à Tripoli du 19 au 22 mai 2014, l’occasion pour CERIC d’afficher les relations de longue date qu’elle entretient avec les industriels libyens et de confirmer son développement sur cette zone.

Dans cette continuité, CERIC a remporté 2 nouveaux contrats mis en vigueur en début d’année, portant sur la construction de nouvelles usines. Les chantiers de terrassement des bâtiments de nos clients ont débuté en ce début de printemps et le montage des équipements commencera dès l’automne prochain.

Source CERIC Facebook

19/07/2014

Le patrimoine solognot et l'histoire, c'est leur affaire

Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher. - Frédéric Auger, salarié de l'association et Bernard Heude, son actuel président. Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher.Frédéric Auger, salarié de l'association et Bernard Heude, son actuel président. Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher.
Né en 1979, le Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne mène, au quotidien, un travail de mémoire et de sauvegarde. Contre le temps.
Les bulletins ne sont plus tirés à la ronéo. L'époque a changé, les moyens techniques mis à disposition aussi. Les aspirations du Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (GRAHS), elles, sont demeurées identiques. Il s'agit de retracer l'histoire de la Sologne à travers ceux qui l'ont faite, ceux qui l'ont vu vivre tout en la préservant. « La Sologne est une région géographique, pas historique », indique d'emblée Bernard Heude son président depuis quatre ans. Le Loir-et-Cher abritant les trois quarts du territoire solognot, c'est tout naturellement à Lamotte-Beuvron que le groupe s'est installé. Avec une petite antenne cependant dans le Loiret et le Cher. Depuis trente-cinq ans, un travail de communication s'est développé. Entre bulletins, salons, conférences… et bouche à oreille.
« Les bulletins du GRAHS présentent une qualité historique et scientifique qui nous classent dans les sociétés savantes. » Sans le côté un peu suranné… et poussiéreux. Au GRAHS, « on va beaucoup vers le public. Il n'est pas nécessaire d'avoir fait de hautes études pour s'intéresser à nos sujets », poursuit le président qui, n'a pas hésité à reprendre le chemin des études, une fois sa retraite de vétérinaire tout juste entamée. Des étudiants ont également commencé à pousser la porte de l'association. Sur place, ils sont guidés, aidés par Frédéric Auger, salarié du groupe depuis neuf ans, à temps plein depuis un peu plus d'un an. Les travaux d'études du GRAHS et la multiplication des conférences ont rendu indispensable l'augmentation de son temps de travail. Il faut trier, classer, compulser, mais également ranger les objets qui finissent par s'amonceler. « On n'a pas vocation à ouvrir un musée ! », lancent les deux hommes qui craignent d'avoir, un jour, à « pousser les murs » des locaux mis à disposition par la Ville de Lamotte-Beuvron.
Il reste, en effet, à l'équipe « de belles études à faire. » Si Bernard Heude, devenu le spécialiste du mouton en Sologne, se penche actuellement sur les livres de prière de guérison, Frédéric Auger, lui, après avoir beaucoup travaillé sur les briqueteries et les tuileries (lire ci-dessous), n'a pas de sujet de prédilection. Tout intéresse cet ancien salarié de l'industrie qui, suite à un accident de la vie, a choisi de rejoindre le GRAHS. « La Sologne, c'est précieux à mes yeux », conclut-il. Personne, au sein du groupe, n'ira lui dire le contraire.

  • L'exposition consacrée aux briqueteries et tuileries de Sologne sera courant juillet à la Maison de la Brique à Ligny-le-Ribault (Loiret). Puis à la Maison de la Forêt, à Brinon-sur-Sauldre (Cher). A la rentrée, en septembre, l'exposition sera visible à la mairie de Marcilly-en-Villette (Loiret), puis à celle d'Isdes (Loiret) en octobre.
  • L'exposition rejoindra ensuite le catalogue du conseil général.
  • Conférence « Les briqueteries tuileries de Sologne » par Frédéric Auger et Joël Lépine, mercredi 9 juillet, à 19 h 30, à la salle polyvalente de Ligny-le-Ribault. Entrée gratuite.

Source La Nouvelle République par Vanina Le Gall

18/07/2014

Beau temps pour les Chinois au Congo

Brazzaville et Pointe-Noire n'ont pas encore leur Chinatown, mais cela ne saurait tarder tant les Chinois investissent en masse l'économie.

Commerces, chantiers de BTP, agriculture, industrie, recherche pétrolière, mines..., aucun secteur stratégique ne leur échappe. Et ce, d'autant que leur présence a été réactivée au début des années 2000 et consolidée avec l'accord de partenariat stratégique Congo-Chine conclu en juin 2006 et renouvelé en mars 2013 lors de la visite du président chinois au Congo. À la clef, onze accords signés assortis de prêts bonifiés, voire sans intérêt, et de dons conséquents. De quoi financer de multiples projets congolais, qui profitent, en retour, aux entreprises chinoises.
La filière BTP a la faveur de nombre d'entreprises
C'est dans la filière BTP que celles-ci sont particulièrement actives au Congo. Et pour cause. Le gouvernement congolais a inscrit à son programme d'investissements publics, et dans le cadre de la municipalisation accélérée, la réalisation de nombreuses infrastructures économiques, administratives et sociales de base. Barrages hydroélectriques, lignes de transport d'énergie, routes, ports, infrastructures aéroportuaires, logements, hôpitaux, écoles, édifices publics, complexes sportifs, usines de production d'eau, systèmes d'assainissement... : les sociétés chinoises sont, de loin, les grands gagnants des appels d'offres lancés par la Délégation générale des grands travaux.
Parmi la quinzaine d'entreprises de BTP de l'empire du Milieu présentes au Congo, certaines ont remporté des marchés tous azimuts, comme la China National Machinery Equipment import and export Corporation - CMEC - (transport d'électricité associé au barrage de Liouesso, usine d'eau de Djiri, logements à Brazzaville, route Okoyo-Lékéty), ou la Weihai International Economic Technical Cooperative - Wietc - (2e module et autres équipements de l'aéroport Maya Maya et logements à Brazzaville). Ou encore la China Road & Bridge Corporation - CRBC - (route Mambili-Ouesso, voieries urbaines, institut professionnel de technologie d'Oyo, adduction d'eau potable à Sibiti, etc.).
D'autres interviennent en priorité dans le bâtiment comme Beijing Construction Engineering Group, CEEDI, Dawa Engineering, China Geo Engineering Corporation International, Beijing Construction Engineering Group, ainsi que Zhengwei technique Congo, Sino Hydro et China Stade Corporation and Equipement Company, qui ont raflé les marchés de construction du grand complexe sportif de Kintélé.
Outre la CRBC, les projets routiers phares du pays sont revenus à la China State Construction & Engineering Corporation, numéro un du BTP chinois (route Dolisie-Brazzaville) et à Sino-Hydro (tronçon Ketta-Biessi, dans la Sangha). Récemment implantée au Congo, la China Gezhouba Groupe Company, pour sa part, construit la centrale hydroélectrique de Liouesso, tandis que la China Jiangsu réalise le palais présidentiel à Sibiti et le 2e module de l'aérogare de Pointe-Noire, après avoir construit l'aérogare de l'aéroport d'Ollombo.
Au-delà des nouvelles technologies, l'impérative prospection des matières premières
Dans les nouvelles technologies de l'information, ce sont les sociétés Huawei Technologies (3e équipementier mondial des télécommunications) et CMEC qui ont raflé le marché de construction du réseau national de fibre optique entre Pointe-Noire, Brazzaville et Ouesso. Loin de se limiter au BTP, la Chine est présente dans d'autres secteurs. Et pour cause. La recherche de matières premières (bois, pétrole, ressources minières) et de débouchés, tant pour ses entreprises que pour ses produits, est indispensable pour son développement. D'ailleurs, nombre de leurs sociétés installées au Congo importent de Chine les matières premières, les intrants et une partie de la main-d'oeuvre - cadres et ouvriers - nécessaires à l'exécution des travaux.
Dans la filière bois, les entreprises chinoises caracolent en tête des superficies concédées, avec quelque 3,182 millions d'hectares de concessions réparties entre la Sino Congo Forêts, établie dans la Lékoumou et le Kouilou ; la société d'exploitation forestière Yuang Dong, implantée dans la Sangha ; la Congo Deija Wood Industry (Cuvette Ouest) ; Thanry Congo, filiale du groupe Vicwood (Likouala) ; et Wang Sam Resources and Trading Congo (Cuvette).
Présente dans l'exploration pétrolière, avec China Congo Wing Wah Petrochimical et China National Offshore Oil Corporation, la Chine a également mis pied dans le secteur minier. Or, polymétaux, diamant, fer, uranium, potasse, grès, carrières et autres..., tout l'intéresse. Une bonne vingtaine de sociétés sont ainsi en phase de recherche et d'exploration dans plusieurs départements du pays. Parmi elles figurent Lulu, Luyan des Mines, Congo Yuan Wang Investment Million Well Congo, Sino Congo, China National Group Gerald, China Ghezouba Group. Et bien d'autres. Mais le projet d'envergure, et le plus avancé, reste le projet potasse de Mengo, avec Evergreen Industries qui contrôle Mag Minerals Potasses Congo. Il est vrai que les besoins en potasse (engrais) de la Chine sont énormes, notamment pour l'agriculture.
Usines, commerce de détail et zones économiques spéciales
Outre deux cimenteries - la Société nouvelle des ciments du Congo à Loutété (Bouenza) et Forspak à Dolisie (Niari) -, les Chinois ont également investi dans une usine de matériaux de construction (briques, carreaux et tuiles) à Makoua, une unité de fer à béton à Djiri et de panneaux solaires à Oyo. Au grand dam des Ouest-Africains, les Chinois ont investi le commerce de détail et comptent même plusieurs supérettes - enseigne Asia - à Brazzaville (centre-ville, Ouenzé et Bacongo) et Pointe-Noire. Outre des assistants techniques dans les secteurs agricole (Centre de démonstration des techniques agricoles de Kombé) et médical, les Chinois ont ouvert aussi des petites officines et des cliniques privées et se sont lancés dans le maraîchage. Dans un avenir proche, qu'ils soient réalisés dans le cadre des grands travaux ou de la municipalisation accélérée, les projets ne manquent pas. Ainsi, des partenariats entre la Chine et le Congo sont en négociation pour la mise en place des zones économiques spéciales, notamment celles de Pointe-Noire et d'Ollombo/Oyo. Pour la réalisation d'un port minéralier à Pointe-Noire également, dont la première phase de l'étude de faisabilité a déjà été réalisée par la China Road and Bridge Corporation. Si l
es investissements chinois au Congo montent en puissance, les relations commerciales ne sont pas en reste. La Chine, qui importe largement du Congo du pétrole et du bois, tend à ravir aux États-Unis la place de premier pays client. Elle dispute également à la France celle de premier pays fournisseur, expédiant de plus en plus vers le Congo ses produits manufacturés. Pour preuve, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Congo a atteint 5,870 milliards de dollars en 2013 contre 290 millions de dollars en 2002.
Source Le Point.fr par Jérôme Cordelier