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19/07/2014

Le patrimoine solognot et l'histoire, c'est leur affaire

Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher. - Frédéric Auger, salarié de l'association et Bernard Heude, son actuel président. Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher.Frédéric Auger, salarié de l'association et Bernard Heude, son actuel président. Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher.
Né en 1979, le Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne mène, au quotidien, un travail de mémoire et de sauvegarde. Contre le temps.
Les bulletins ne sont plus tirés à la ronéo. L'époque a changé, les moyens techniques mis à disposition aussi. Les aspirations du Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (GRAHS), elles, sont demeurées identiques. Il s'agit de retracer l'histoire de la Sologne à travers ceux qui l'ont faite, ceux qui l'ont vu vivre tout en la préservant. « La Sologne est une région géographique, pas historique », indique d'emblée Bernard Heude son président depuis quatre ans. Le Loir-et-Cher abritant les trois quarts du territoire solognot, c'est tout naturellement à Lamotte-Beuvron que le groupe s'est installé. Avec une petite antenne cependant dans le Loiret et le Cher. Depuis trente-cinq ans, un travail de communication s'est développé. Entre bulletins, salons, conférences… et bouche à oreille.
« Les bulletins du GRAHS présentent une qualité historique et scientifique qui nous classent dans les sociétés savantes. » Sans le côté un peu suranné… et poussiéreux. Au GRAHS, « on va beaucoup vers le public. Il n'est pas nécessaire d'avoir fait de hautes études pour s'intéresser à nos sujets », poursuit le président qui, n'a pas hésité à reprendre le chemin des études, une fois sa retraite de vétérinaire tout juste entamée. Des étudiants ont également commencé à pousser la porte de l'association. Sur place, ils sont guidés, aidés par Frédéric Auger, salarié du groupe depuis neuf ans, à temps plein depuis un peu plus d'un an. Les travaux d'études du GRAHS et la multiplication des conférences ont rendu indispensable l'augmentation de son temps de travail. Il faut trier, classer, compulser, mais également ranger les objets qui finissent par s'amonceler. « On n'a pas vocation à ouvrir un musée ! », lancent les deux hommes qui craignent d'avoir, un jour, à « pousser les murs » des locaux mis à disposition par la Ville de Lamotte-Beuvron.
Il reste, en effet, à l'équipe « de belles études à faire. » Si Bernard Heude, devenu le spécialiste du mouton en Sologne, se penche actuellement sur les livres de prière de guérison, Frédéric Auger, lui, après avoir beaucoup travaillé sur les briqueteries et les tuileries (lire ci-dessous), n'a pas de sujet de prédilection. Tout intéresse cet ancien salarié de l'industrie qui, suite à un accident de la vie, a choisi de rejoindre le GRAHS. « La Sologne, c'est précieux à mes yeux », conclut-il. Personne, au sein du groupe, n'ira lui dire le contraire.

  • L'exposition consacrée aux briqueteries et tuileries de Sologne sera courant juillet à la Maison de la Brique à Ligny-le-Ribault (Loiret). Puis à la Maison de la Forêt, à Brinon-sur-Sauldre (Cher). A la rentrée, en septembre, l'exposition sera visible à la mairie de Marcilly-en-Villette (Loiret), puis à celle d'Isdes (Loiret) en octobre.
  • L'exposition rejoindra ensuite le catalogue du conseil général.
  • Conférence « Les briqueteries tuileries de Sologne » par Frédéric Auger et Joël Lépine, mercredi 9 juillet, à 19 h 30, à la salle polyvalente de Ligny-le-Ribault. Entrée gratuite.

Source La Nouvelle République par Vanina Le Gall

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