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28/07/2014

Une brique toujours plus performante

La brique reste toujours appréciée dans les constructions. Ses performances sont aussi accrues en offrant une meilleure qualité thermique intérieure, tout en réduisant les besoins en isolant. C’est le cas de la nouvelle brique de terre cuite de la gamme BGV de Bio’Bric.
La performance thermique au rendez-vous
Le choix du matériau de gros œuvre est généralement fait en fonction de la zone de construction et du climat habituel. Avec l’entrée en application de la RT 2012, les solutions se sont multipliées et diversifiées pour offrir aujourd’hui un panel important de produits. Parmi eux, la brique de construction propose de nombreuses innovations qui en font une solution de premier plan, notamment pour les habitats individuels. C’est le cas de la nouvelle brique de Bio’Bric, la BGV rt’1.2.
Cette brique en terre cuite présente des qualités d’isolation de premier ordre pour répondre aux critères de la nouvelle réglementation thermique. Elle est plus particulièrement destinée à la réalisation de maisons individuelles et maisons groupées. Elle s’adapte aussi à la mise en œuvre d’immeubles collectifs d’une hauteur en R+2.
Une brique au pouvoir isolant supérieur au bloc de béton creux
Cette nouvelle brique signée Bio’Bric présente une résistance thermique en R=1,20 m².k/W. Cela en fait un matériau cinq fois plus isolant qu’un bloc de béton creux. Son premier atout est alors de limiter l’emploi de matériaux d’isolation et donc d’offrir un gain en surface supplémentaire de l’ordre de 2 cm au mur, 8 cm dans les combles, permettant d’accéder à des épaisseurs d’isolants standards.
Sa pose se réalise à joints minces, offrant ainsi une grande simplicité de mise en œuvre. Un plus non négligeable pour les entreprises, permettant de conserver, dans le même temps, les habitudes de construction.

Source ETI

27/07/2014

ALGERIE- Salon Batimatec 2014 : CERIC confirme sa position de leader

La société CERIC était le partenaire officiel du pavillon France lors de la 17ème édition du salon Batimatec qui a eu lieu du 04 au 08 mai 2014 à Alger.

CERIC s’est nettement démarquée en termes d’innovations sur le salon :
CERIC a exposé sa dernière génération de mouilleur mélangeur et présenté le modèle MM 12-35 ERN PELERIN® d’une capacité pouvant aller jusqu’à 120 tonnes par heure. Les nouveaux développements sur cet équipement permettent d’optimiser le process, simplifient les opérations de maintenance et répondent ainsi mieux encore aux besoins des exploitants.
Les visiteurs ont pu assister à des démonstrations du nouveau logiciel Diapason Essentiel, un puissant outil de supervision informatique pour usine avec une interface conviviale d’aide à la décision.
En partenariat avec la société TECAUMA, un robot de manutention des tuiles avait été mis en démonstration, celui–ci a suscité l’intérêt du plus grand nombre, d'autant qu'il s’agissait du seul robot en fonctionnement sur le salon.
Des journées techniques étaient également organisées en marge de l’exposition. Patrick Hébrard, Président de CERIC Technologies y a fait une présentation sur le thème «Maîtrise de l’énergie dans le processus de fabrication des matériaux de Terre Cuite. Solutions pour réduire la consommation d’énergie rapportée au m2 de mur ».
A noter qu’une large communication a été faite sur le salon à propos de la filiale CERIC Technologies El Djazaïr dont les représentants Jacques RONCORONI et Houria ABADA étaient présents.
Les experts et commerciaux de la filiale ont présenté la palette très complète de services en Algérie, tous facturables en DA :

  • Vente de pièces détachées et de pièces d’usures,
  • Maintenance préventive et maintenance curative,
  • Réparation et remplacement de matériels,
  • Fourniture de wagons fours, balancelles de séchoir, structure métallique, gaines,
  • Audit technique et diagnostic d’installations,
  • Conseils : extension de capacité, augmentation de la performance, amélioration de la qualité, économies d’énergie, sécurité des biens et des personnes, protection de l’environnement, etc,
  • Aide à l’exploitation et assistance à la continuité de service,
  • Mise en conformité sécurité,
  • Formation et développement des compétences.

Les visiteurs ont pu repartir avec la documentation de la filiale, disponible en français, arabe ou berbère.

Source CERIC TECHNOLOGIES FACEBOOK

26/07/2014

SOLOGNE- Deux expos à la Maison de la brique

La Maison de la brique à Ligny-le-Ribault accueille deux expositions très différentes, dont le « dénominateur commun » est de contribuer à la connaissance du patrimoine solognot.

L'une, consacrée à l'histoire des briqueteries et tuileries de Sologne, sera présente jusqu'au 31 juillet, l'autre, consacrée à la petite faune de la Sologne, sera présente jusqu'au 31 août. La présentation de l'histoire des briqueteries et tuileries de Sologne, conçue par Frédéric Auger et Joël Delépine, est le fruit d'un travail de plusieurs années d'une équipe de passionnés du Groupe de recherches d'archéologie et d'histoire de la Sologne.

Cette exposition composée de 16 tableaux très didactiques permet au visiteur de répondre aux questions : pourquoi tant de briqueteries en Sologne, comment s'installent-elles, quels sont les différents stades des travaux dont l'extraction et la préparation de l'argile, le moulage, le séchage, le travail des enfants, la cuisson et le défournement, les différents types de four…

 Le thème de « la petite faune de la Sologne » a été retenu par la fédération des chasseurs du Loiret pour mettre en évidence la qualité et la diversité des milieux solognots dont la variété des espèces de la petite faune est un excellent témoin.

Comme l'expliquent François Lecru, administrateur à la fédération des chasseurs en charge de l'éducation à l'environnement, et Sylvain Devillard, technicien à la fédération : « une des conclusions importantes de cette exposition est la nécessité de soutenir l'agriculture solognote pour préserver les milieux ouverts à côté des massifs forestiers pour préserver la diversité ». L'exposition est constituée de tableaux présentant la biologie des espèces, le suivi technique par espèce (dénombrement et suivi de l'évolution), de magnifiques photos animalières prêtées par le photo club lamottois, et une scène de la nature avec des animaux naturalisés.
L'exposition sera complétée par une conférence ce mercredi 9 juillet à 19 h 30 à la salle polyvalente de Ligny.

Source La Nouvelle République

25/07/2014

Le succès de la brique : Une idée déco ?

Une récente enquête menée par BatiEtudes révèle l’enthousiasme du monde de la construction pour la brique en terre cuite. Et si vous vous inspiriez de cette tendance pour donner un coup de neuf à votre chez vous ?
Une progression significative
BatiEtudes nous fait savoir que la proportion de logements en briques de terre cuite a augmenté de 30% entre 2010 et 2013. Auparavant, 1 logement sur 4 était constitué de briques alors qu’il y en a maintenant 1 sur 3. Cette progression est d’autant plus remarquable en ces temps de baisse d’activité dans le domaine de la construction.
Une bonne idée décoration
La brique est un élément de décoration indéniable. Elle apporte du cachet à votre salon ou votre salle de bain et crée une atmosphère tendance, qu’elle soit d’inspiration industrielle ou rustique.
Si vous ne vivez pas dans une maison en briques mais que vous rêvez d’un beau mur qui s’accorderait parfaitement avec votre élégant parquet, ne sortez pas tout de suite votre mortier et vos briquettes, une solution plus facile à mettre en œuvre existe : le panneau décoratif aspect brique.
Un réalisme saisissant
Le panneau décoratif est un revêtement mural moulé sur un authentique mur en briques. Sa composition comprend de la poudre de pierre afin que l’on ne puisse pas faire la différence avec un véritable mur, que ce soit par son aspect ou sa texture. Pouvant être posé en intérieur comme en extérieur (pour un look « so british »), il ne demande aucun entretien particulier et est résistant à l’humidité, aux UV, aux chocs et à l’abrasion.

Source ZeMag

24/07/2014

Suisse: Des tuiles broyardes pour le toit du parlement

C'est une entreprise de Corcelles-près-Payerne qui a été choisie pour fournir les tuiles qui couvriront le bâtiment de la Cité à Lausanne.
La tuile plate cannelée à coupe pointue qui coiffera le parlement vaudois
Dans le projet de reconstruction du parlement, des tuiles traditionnelles de couleur «rouge naturel» ont remplacé le toit gris en inox si contesté à Lausanne. Elles seront produites par l'usine Morandi de Corcelles-près-Payerne, comme l'Etat l'a annoncé ce mercredi. «C'est important pour nous que le Canton ait choisi une usine vaudoise pour la toiture du parlement vaudois, relève Raymond Girardier, directeur commercial. Il en va de même pour le comité "Non au toit" qui a été consulté.»
Ces tuiles plates cannelées devraient bien s'intégrer aux autres toitures de la Cité une fois qu'elles auront été patinées par le temps. «Au début elles seront plus claires, mais ces tuiles foncent passablement avec l'oxydation.» Les quelque 40000 tuiles nécessaires devraient faire le voyage de Corcelles à Lausanne courant 2015. Si le calendrier des travaux est respecté, le Canton prévoit une inauguration durant le premier semestre 2017.
Source Paris Normandie par Anne Rey-Mermet

23/07/2014

Un enduit isolant à l'aérogel de silice pour une ITE projetée

Une solution innovante d'isolation par l'extérieur se présente sous la forme d'un enduit projeté sur le gros œuvre, incorporant des granules d'aérogel de silice, dont la mise en œuvre se fait à l'aide d'outils classiques. Les performances seraient au rendez-vous.
L'isolation par l'extérieur est un marché en croissance, porté par la rénovation thermique. En 2013, le marché français frôle désormais les 20 millions de m² annuels, soit près du double des chiffres de 2010. Le projet Parex.IT ("Parement extérieur pour l'isolation thermique") est un projet collaboratif qui vise à développer un enduit isolant minéral, projetable, constitué d'une matrice hydraulique adjuvantée comportant des granules isolants d'aérogel de silice. Un produit innovant qui apporte une isolation continue, à la différence des plaques à découper, et dont les performances sont élevées : le coefficient de conductivité thermique a été mesuré à 0,027 W/m.K (contre 0,034 pour la laine de roche et 0,036 pour le polystyrène). Stéphane Le Fay, chef du projet pour Parex Group, explique : "Après plusieurs mois de développement, la formulation d'enduit obtenue par les acteurs du projet présentent des résultats très convaincants, tant en termes de mise en œuvre, de résistance au feu, de perméabilité à l'humidité, et surtout de performance thermique (…) supérieure à celle du polystyrène expansé, beaucoup plus difficile à mettre en œuvre que l'enduit".
Un produit innovant mais un procédé classique
La pose se déroule en trois étapes successives : la pose de l'enduit isolant, projeté par une machine thermique classique, l'ajout d'une couche de base tramée et l'application d'une finition en surface. L'épaisseur de la couche d'enduit est réglée par l'entremise de repères en bois et le séchage nécessite quelques jours. L'aérogel de silice, incorporé dans le produit, confère des qualités d'isolation et de légèreté qui ont déjà fait leurs preuves dans l'aérospatiale. La couche de base qui est ensuite rapportée contient une trame de verre qui renforce mécaniquement le système. Un régulateur de fond silicone est ensuite appliqué avant que le complexe ne reçoive l'enduit de finition à la chaux. La mise en œuvre du système d'isolation par projection en continu sur l'enveloppe du bâtiment, supprime tout risque de pont thermique, quelle que soit la configuration, et ne nécessite pas d'équipements particuliers : elle peut être entreprise par tout spécialiste de la façade. Et les matériaux employés, 100 % minéraux, assureraient à la fois une innocuité à l'application et un bon comportement face au feu.
Expérimentation en conditions réelles
Les performances du nouveau système d'isolation par l'extérieur ont d'abord été modélisées en laboratoire par Armines et le CSTB, démontrant au passage la pérennité du complexe en fonction du degré d'hygrométrie. Puis elles seront mesurées sur une maison expérimentale, construite sur la plateforme Incas du CEA-Ines en Savoie et inaugurée à la fin du mois de juin 2014. Le démonstrateur devra quantifier, pendant un an et à l'échelle 1, les économies d'énergie réalisées. "Cette maison entièrement instrumentée nous apportera le retour d'expérience nécessaire, avant la mise au point définitive de l'enduit Parex.It", annonce Stéphane Le Fay, marquant la fin de l'aventure de recherche collaborative (voir l'encadré) et le début d'une nouvelle phase industrielle. A noter que le projet a été labellisé par trois pôles de compétitivité et sélectionné par le Fonds unique interministériel pour bénéficier d'un financement. Le budget global du projet est, pour l'heure, de 2,5 M€.
Le concours de multiples compétences :
Partenaires industriels : Parex Group (centre de R&D de Saint-Quentin Fallavier), Enersens/PCAS (concepteur de l'aérogel de silice), Wienerberger (briques isolantes) ;
Partenaires institutionnels : CEA Liten (modélisation et recherche dans les EnR), CEP Armines (centre de recherche spécialisé dans les matériaux et les procédés pour l'énergie), LOCIE (laboratoire spécialisé dans la mécanique des matériaux), CSTB ;
Pôles de compétitivité : Tenerrdis, Axelera et Capenergies ;
Partenaires financeurs : Fonds unique interministériel, Banque publique d'investissement, région Rhône-Alpes, conseils généraux de l'Isère et de l'Ain, Feder, Grenoble Alpes Métropole, communauté d'agglomération des Portes de l'Isère.

Source  Batiactu

22/07/2014

Belgique: On produit toujours moins de briques

Moins d’une brique sur 15, placée dans une construction belge, est importée; les autres sont fabriquées au pays. Mais on n’a plus jamais atteint le pic de production de 1995.
Concurrencées par le béton et le bois, freinées par des permis de bâtir en baisse, en 2013, on a vendu 4% de briques en moins. Tous genres confondus.
Un million 668 mille m3 de briques ont été produites en 2013 en Belgique (2,8 millions de m3 en 1995). Les briques pour maçonnerie ordinaire dominent, avec 59,5% de la production totale. Ces briques regroupent les pleines et les perforées utilisées pour la maçonnerie intérieure.
Les briques de parement représentent 40,5% de la production totale. Elles se répartissent elles aussi en deux catégories: les briques étirées (98 000 m3 ) et celles dites «moulées main» (578 000 m3 ). Les briques moulées-main étaient jadis réellement formées à la main. Le mouleur déposait une masse d’argile dans un bac en bois, préalablement sablé. Il y pressait l’argile, éliminait tout excédent des bords et retournait le moule pour en faire glisser la brique non cuite. Le procédé est resté identique, mais la production s’effectue actuellement à l’aide de machines. Les étirées, pour leur part, sont fabriquées par l’étirage de l’argile en un long boudin et son découpage immédiat en forme de briques
Le secteur a enregistré une chute d’environ 5% sur le marché intérieur en 2013, alors que l’exportation a augmenté de plus de 6,6% par rapport à 2012. « Pour 2014, nous restons prudemment optimistes. Beaucoup d’éléments importants restent encore très incertains comme l’évolution de l’emploi, la confiance des consommateurs et des entrepreneurs, l’octroi de crédits, le bonus logement,… Ils ne permettent pas de parler de redressement de l’activité dans la construction résidentielle. Dans le sous-secteur de la brique de parement, l’exportation gagnera sans doute encore en importance. Espérons que le redressement économique se maintienne et ramène la confiance auprès des bâtisseurs», exprime la Fédération belge de la brique.
La faute aux permis, aux crédits et à la météo
L’augmentation de l’export est due à une augmentation de l’activité de la construction dans certains de nos pays d’exportation (Angleterre, Allemagne, France). Et aussi à la bonne image et tenue de nos briques de parement.
Après une chute constante du nombre de permis de bâtir en Belgique de 61 083 en 2006 à 52 651 en 2008, puis à 46 796 en 2012, on a observé en 2013 une augmentation à 49 192 permis octroyés, ce qui représente un accroissement de 5% par rapport à 2012 (source SPF Economie). Les chantiers qui ont effectivement débuté restent cependant fortement en deçà des permis délivrés, de par les restrictions du secteur financier quant à l’octroi de crédits aux candidats-bâtisseurs.
Autre élément en défaveur de la construction en dur: le solide hiver 2012-2013. Avec un nombre exceptionnellement élevé de jours de chômage dus aux intempéries, qui a eu pour conséquence que durant les 3 premiers mois, les ventes ont été 40% inférieures à un niveau normal! Un rattrapage a pu se faire par la suite, grâce auquel les ventes totales en 2013 ont atteint encore plus ou moins le même niveau que celles de 2012.
Une construction écologique, basse énergie ou passive est souvent automatiquement associée à des maisons à ossature bois.
« Notre méthode de construction traditionnelle, c’est-à-dire avec briques de parement et blocs pour murs intérieurs en terre cuite, est cependant tout aussi bonne. Dans notre climat humide, les matériaux en terre cuite assurent une meilleure stabilité et longévité», assure-t-on chez Desimpel (Weinerberger).
Source L'Avenir par Dominique WAUTHY

21/07/2014

MONIER- LIMOUX: La Tuilerie ne subit pas la crise du bâtiment

La Tuilerie a reçu le World Class Award, soit la récompense suprême. Décerné par le groupe Brass Monier, le prix fait état de la bonne santé de l'antenne limouxine, dont les produits participent à ouvrir des parts de marché.

Le 17 Juillet 2014, le P.-D.G. de Brass Monier se déplaçait de Francfort à Limoux pour remettre en main propre au directeur Stéphane Dautria un prix d'excellence pour récompenser le bon fonctionnement de l'antenne locale.
«Malgré une période difficile pour le groupe, qui compte 131 sites dans le monde, vous ne vous êtes pas laissés distraire, a déclaré Pepyn Dinandt, et on a même gagné des parts de marché grâce aux produits limouxins».
Si l'usine a déjà été récompensée par la médaille d'or il y a trois ans, elle est aujourd'hui la récipiendaire de la consécration suprême : le World Class Award!
Une grande première pour un site de ce type (production de tuiles en terre cuite, Brass Monier en possède vingt).
Pour Stéphane Dautria, il s'agit là d'une suite logique : «Nous avons souvent été primés par le groupe pour les réalisations de nos employés, on récolte simplement le fruit d'années de travail et d'optimisation de notre outil», commente-t-il. Celui qui a évolué chez Monier à Limoux depuis douze ans, avant d'en prendre la direction en janvier dernier, estime qu'«il s'agit toutefois d'une étape et non d'un aboutissement».
À savoir que l'entreprise locale fournit près de 130 000 tuiles par jour, qu'elle commercialise en France au-dessous de la ligne Nantes-Lyon, mais également en Espagne, en Corée du Sud, en Afrique du Sud, au Liban. De nombreux marchés existent et la totalité du stock est écoulé, il est donc logiquement question de développer la capacité de production. Un projet à venir ! Stéphane Dautria se réjouit de ne pas subir la crise «à une époque où le secteur du bâtiment est en pleine souffrance». Il explique cela par la qualité de production de l'usine limouxine. À savoir que le prix a été décerné sur la base de critères de performance précis : sécurité, qualité, fonctionnement ,etc., sur l'année 2013.

Source La Dépêche du Midi

20/07/2014

CERIC a participé à la 10ème édition du salon Libyabuild

CERIC a participé à la 10ème édition du salon Libyabuild qui a eu lieu à Tripoli du 19 au 22 mai 2014, l’occasion pour CERIC d’afficher les relations de longue date qu’elle entretient avec les industriels libyens et de confirmer son développement sur cette zone.

Dans cette continuité, CERIC a remporté 2 nouveaux contrats mis en vigueur en début d’année, portant sur la construction de nouvelles usines. Les chantiers de terrassement des bâtiments de nos clients ont débuté en ce début de printemps et le montage des équipements commencera dès l’automne prochain.

Source CERIC Facebook

19/07/2014

Le patrimoine solognot et l'histoire, c'est leur affaire

Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher. - Frédéric Auger, salarié de l'association et Bernard Heude, son actuel président. Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher.Frédéric Auger, salarié de l'association et Bernard Heude, son actuel président. Le GRAHS a installé son siège à Lamotte-Beuvron depuis le départ. Deux antennes existent dans le Loiret et dans le Cher.
Né en 1979, le Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne mène, au quotidien, un travail de mémoire et de sauvegarde. Contre le temps.
Les bulletins ne sont plus tirés à la ronéo. L'époque a changé, les moyens techniques mis à disposition aussi. Les aspirations du Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (GRAHS), elles, sont demeurées identiques. Il s'agit de retracer l'histoire de la Sologne à travers ceux qui l'ont faite, ceux qui l'ont vu vivre tout en la préservant. « La Sologne est une région géographique, pas historique », indique d'emblée Bernard Heude son président depuis quatre ans. Le Loir-et-Cher abritant les trois quarts du territoire solognot, c'est tout naturellement à Lamotte-Beuvron que le groupe s'est installé. Avec une petite antenne cependant dans le Loiret et le Cher. Depuis trente-cinq ans, un travail de communication s'est développé. Entre bulletins, salons, conférences… et bouche à oreille.
« Les bulletins du GRAHS présentent une qualité historique et scientifique qui nous classent dans les sociétés savantes. » Sans le côté un peu suranné… et poussiéreux. Au GRAHS, « on va beaucoup vers le public. Il n'est pas nécessaire d'avoir fait de hautes études pour s'intéresser à nos sujets », poursuit le président qui, n'a pas hésité à reprendre le chemin des études, une fois sa retraite de vétérinaire tout juste entamée. Des étudiants ont également commencé à pousser la porte de l'association. Sur place, ils sont guidés, aidés par Frédéric Auger, salarié du groupe depuis neuf ans, à temps plein depuis un peu plus d'un an. Les travaux d'études du GRAHS et la multiplication des conférences ont rendu indispensable l'augmentation de son temps de travail. Il faut trier, classer, compulser, mais également ranger les objets qui finissent par s'amonceler. « On n'a pas vocation à ouvrir un musée ! », lancent les deux hommes qui craignent d'avoir, un jour, à « pousser les murs » des locaux mis à disposition par la Ville de Lamotte-Beuvron.
Il reste, en effet, à l'équipe « de belles études à faire. » Si Bernard Heude, devenu le spécialiste du mouton en Sologne, se penche actuellement sur les livres de prière de guérison, Frédéric Auger, lui, après avoir beaucoup travaillé sur les briqueteries et les tuileries (lire ci-dessous), n'a pas de sujet de prédilection. Tout intéresse cet ancien salarié de l'industrie qui, suite à un accident de la vie, a choisi de rejoindre le GRAHS. « La Sologne, c'est précieux à mes yeux », conclut-il. Personne, au sein du groupe, n'ira lui dire le contraire.

  • L'exposition consacrée aux briqueteries et tuileries de Sologne sera courant juillet à la Maison de la Brique à Ligny-le-Ribault (Loiret). Puis à la Maison de la Forêt, à Brinon-sur-Sauldre (Cher). A la rentrée, en septembre, l'exposition sera visible à la mairie de Marcilly-en-Villette (Loiret), puis à celle d'Isdes (Loiret) en octobre.
  • L'exposition rejoindra ensuite le catalogue du conseil général.
  • Conférence « Les briqueteries tuileries de Sologne » par Frédéric Auger et Joël Lépine, mercredi 9 juillet, à 19 h 30, à la salle polyvalente de Ligny-le-Ribault. Entrée gratuite.

Source La Nouvelle République par Vanina Le Gall

18/07/2014

Beau temps pour les Chinois au Congo

Brazzaville et Pointe-Noire n'ont pas encore leur Chinatown, mais cela ne saurait tarder tant les Chinois investissent en masse l'économie.

Commerces, chantiers de BTP, agriculture, industrie, recherche pétrolière, mines..., aucun secteur stratégique ne leur échappe. Et ce, d'autant que leur présence a été réactivée au début des années 2000 et consolidée avec l'accord de partenariat stratégique Congo-Chine conclu en juin 2006 et renouvelé en mars 2013 lors de la visite du président chinois au Congo. À la clef, onze accords signés assortis de prêts bonifiés, voire sans intérêt, et de dons conséquents. De quoi financer de multiples projets congolais, qui profitent, en retour, aux entreprises chinoises.
La filière BTP a la faveur de nombre d'entreprises
C'est dans la filière BTP que celles-ci sont particulièrement actives au Congo. Et pour cause. Le gouvernement congolais a inscrit à son programme d'investissements publics, et dans le cadre de la municipalisation accélérée, la réalisation de nombreuses infrastructures économiques, administratives et sociales de base. Barrages hydroélectriques, lignes de transport d'énergie, routes, ports, infrastructures aéroportuaires, logements, hôpitaux, écoles, édifices publics, complexes sportifs, usines de production d'eau, systèmes d'assainissement... : les sociétés chinoises sont, de loin, les grands gagnants des appels d'offres lancés par la Délégation générale des grands travaux.
Parmi la quinzaine d'entreprises de BTP de l'empire du Milieu présentes au Congo, certaines ont remporté des marchés tous azimuts, comme la China National Machinery Equipment import and export Corporation - CMEC - (transport d'électricité associé au barrage de Liouesso, usine d'eau de Djiri, logements à Brazzaville, route Okoyo-Lékéty), ou la Weihai International Economic Technical Cooperative - Wietc - (2e module et autres équipements de l'aéroport Maya Maya et logements à Brazzaville). Ou encore la China Road & Bridge Corporation - CRBC - (route Mambili-Ouesso, voieries urbaines, institut professionnel de technologie d'Oyo, adduction d'eau potable à Sibiti, etc.).
D'autres interviennent en priorité dans le bâtiment comme Beijing Construction Engineering Group, CEEDI, Dawa Engineering, China Geo Engineering Corporation International, Beijing Construction Engineering Group, ainsi que Zhengwei technique Congo, Sino Hydro et China Stade Corporation and Equipement Company, qui ont raflé les marchés de construction du grand complexe sportif de Kintélé.
Outre la CRBC, les projets routiers phares du pays sont revenus à la China State Construction & Engineering Corporation, numéro un du BTP chinois (route Dolisie-Brazzaville) et à Sino-Hydro (tronçon Ketta-Biessi, dans la Sangha). Récemment implantée au Congo, la China Gezhouba Groupe Company, pour sa part, construit la centrale hydroélectrique de Liouesso, tandis que la China Jiangsu réalise le palais présidentiel à Sibiti et le 2e module de l'aérogare de Pointe-Noire, après avoir construit l'aérogare de l'aéroport d'Ollombo.
Au-delà des nouvelles technologies, l'impérative prospection des matières premières
Dans les nouvelles technologies de l'information, ce sont les sociétés Huawei Technologies (3e équipementier mondial des télécommunications) et CMEC qui ont raflé le marché de construction du réseau national de fibre optique entre Pointe-Noire, Brazzaville et Ouesso. Loin de se limiter au BTP, la Chine est présente dans d'autres secteurs. Et pour cause. La recherche de matières premières (bois, pétrole, ressources minières) et de débouchés, tant pour ses entreprises que pour ses produits, est indispensable pour son développement. D'ailleurs, nombre de leurs sociétés installées au Congo importent de Chine les matières premières, les intrants et une partie de la main-d'oeuvre - cadres et ouvriers - nécessaires à l'exécution des travaux.
Dans la filière bois, les entreprises chinoises caracolent en tête des superficies concédées, avec quelque 3,182 millions d'hectares de concessions réparties entre la Sino Congo Forêts, établie dans la Lékoumou et le Kouilou ; la société d'exploitation forestière Yuang Dong, implantée dans la Sangha ; la Congo Deija Wood Industry (Cuvette Ouest) ; Thanry Congo, filiale du groupe Vicwood (Likouala) ; et Wang Sam Resources and Trading Congo (Cuvette).
Présente dans l'exploration pétrolière, avec China Congo Wing Wah Petrochimical et China National Offshore Oil Corporation, la Chine a également mis pied dans le secteur minier. Or, polymétaux, diamant, fer, uranium, potasse, grès, carrières et autres..., tout l'intéresse. Une bonne vingtaine de sociétés sont ainsi en phase de recherche et d'exploration dans plusieurs départements du pays. Parmi elles figurent Lulu, Luyan des Mines, Congo Yuan Wang Investment Million Well Congo, Sino Congo, China National Group Gerald, China Ghezouba Group. Et bien d'autres. Mais le projet d'envergure, et le plus avancé, reste le projet potasse de Mengo, avec Evergreen Industries qui contrôle Mag Minerals Potasses Congo. Il est vrai que les besoins en potasse (engrais) de la Chine sont énormes, notamment pour l'agriculture.
Usines, commerce de détail et zones économiques spéciales
Outre deux cimenteries - la Société nouvelle des ciments du Congo à Loutété (Bouenza) et Forspak à Dolisie (Niari) -, les Chinois ont également investi dans une usine de matériaux de construction (briques, carreaux et tuiles) à Makoua, une unité de fer à béton à Djiri et de panneaux solaires à Oyo. Au grand dam des Ouest-Africains, les Chinois ont investi le commerce de détail et comptent même plusieurs supérettes - enseigne Asia - à Brazzaville (centre-ville, Ouenzé et Bacongo) et Pointe-Noire. Outre des assistants techniques dans les secteurs agricole (Centre de démonstration des techniques agricoles de Kombé) et médical, les Chinois ont ouvert aussi des petites officines et des cliniques privées et se sont lancés dans le maraîchage. Dans un avenir proche, qu'ils soient réalisés dans le cadre des grands travaux ou de la municipalisation accélérée, les projets ne manquent pas. Ainsi, des partenariats entre la Chine et le Congo sont en négociation pour la mise en place des zones économiques spéciales, notamment celles de Pointe-Noire et d'Ollombo/Oyo. Pour la réalisation d'un port minéralier à Pointe-Noire également, dont la première phase de l'étude de faisabilité a déjà été réalisée par la China Road and Bridge Corporation. Si l
es investissements chinois au Congo montent en puissance, les relations commerciales ne sont pas en reste. La Chine, qui importe largement du Congo du pétrole et du bois, tend à ravir aux États-Unis la place de premier pays client. Elle dispute également à la France celle de premier pays fournisseur, expédiant de plus en plus vers le Congo ses produits manufacturés. Pour preuve, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Congo a atteint 5,870 milliards de dollars en 2013 contre 290 millions de dollars en 2002.
Source Le Point.fr par Jérôme Cordelier

17/07/2014

TERREAL - Les premiers enseignements d'un cas concret d'habitat social Bepos

Dans l’écoquartier des Vallons du Griffoul de Castelnaudary (Aude), deux maisons d'habitat social nouvelle génération sont implantées et testées. Labellisées Effinergie + et Bepos Effinergie 2013 depuis juin 2014, ces deux maisons seront étudiées pendant une période de 3 années en présence des locataires, afin de mieux comprendre les critères pour réussir l’habitat positif de demain. Terreal, spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, a dévoilé les premiers résultats après 6 mois d'exploitation.
C'est une initiative en faveur du logement social de demain qui se déroule actuellement dans l’écoquartier de la ZAC des Vallons du Griffoul à Castelnaudary. L'industriel Terreal, fabricant de matériaux de construction en terre cuite, la Commune de Castelnaudary et le bailleur social Habitat Audois se sont associés pour construire deux maisons, un T3 et un T4, qui consomment moins d’énergie qu’elles n’en produisent : des maisons à énergie positive (Bepos).
Ce projet, baptisé HSP, pour Habitat Social Positif, souhaite faire la démonstration que la sobriété énergétique est compatible avec le choix de solutions constructives disponibles dès aujourd’hui et applicables dans le contexte économique maîtrisé du logement social. Ces maisons intègrent la ZAC des Vallons du Griffoul conçue sur le modèle d’un écoquartier. « C'est la plus belle expérience qu'il m’ait été donnée de vivre en tant que maire de Castelnaudary » confie Patrick Maugard, maire de Castelnaudary.
Dans la maison de type T3, l’eau chaude sanitaire est produite par un chauffe-eau thermodynamique couplé à un système Terreal innovant de récupération des calories circulant naturellement sous les tuiles, augmentant significativement le coefficient de performance du chauffe-eau. Appelé LaheRoof, ce système unique permet d’améliorer le rendement moyen des pompes à chaleur des ballons d’eau chaude thermodynamiques « en préchauffant l’air entrant dans la pompe à chaleur grâce à la récupération des calories de la lame d’air située sous les tuiles de terre cuite » précise Eric Weiland, Directeur Recherche & Développement de Terreal. Dans la maison de type T4, l’eau chaude sanitaire est produite par 4m² de panneaux solaires thermiques couplés à un ballon d’accumulation.
Système de récupération de calories Lahe-Roof de Terreal
Concernant la structure, la maison T3 est montée en maçonnerie de terre cuite de 20cm d'épaisseur collée à joints minces, de fermettes et de tuiles de terre cuite. D'une surface de 75,15 m² habitable, la maison est équipée d'un poêle à granulés, d'un sèche-serviettes électrique, d'un ECS thermodynamique (COP 3,07) couplé au système Lahe-Roof Terreal et d'une VMC hygro B simple flux. Des cloisons en terre crue de 400mm de longueur x 250mm de hauteur x 50 d’épaisseur séparent les pièces à l'étage.
Le mode constructif de la maison T4 est lui plus inhabituel puisqu'elle est montée en briques monolithes isolées (BMI) de hauteur d’étage (2.60 m ou 2.80 m). « Les murs à inertie lourde de la brique monolithe isolé amènent une régulation thermique naturelle et optimisent l'étanchéité grâce au système d’emboîtement » certifie Eric Weiland. La BMI est une brique monolithe isolée de 30 cm d’épaisseur. Elle est asymétrique de manière à concentrer l’essentiel de sa masse coté intérieur de la maison, conférant à celle-ci une bonne inertie donc un meilleur confort d’été. Des brises-soleil et pergolas assurent les protections solaires pour le confort d’été.

« La mise en œuvre des systèmes constructifs est la clé de la performance finale des maisons. Le soin qui est apporté au traitement des points singuliers est primordial notamment vis-à-vis de la performance d’étanchéité à l’air des maisons » rapporte le constructeur Les Provinciales. Au cours de la phase de construction, un stage de 6 mois d’un étudiant en sociologie a déjà permis de dresser une cartographie des acteurs de la construction et de la manière dont les informations s’échangent entre les corps de métier, en particulier les informations indispensables à garantir la performance finale du bâti. L'habitant au coeur du projet
Pour comprendre la part de consommation liée aux usages électroménagers, les habitants ont été placés au coeur du projet. Les résultats révèlent qu'après 6 mois d'occupation, un hiver et un printemps, les deux maisons sont réellement à énergie positive pour tous les usages, y compris pour les usages électrodomestiques. La consommation d’eau chaude sanitaire est conforme aux attentes, puisque la facture énergétique relevée est comprise entre 3 et 6 €/mois.
En hiver, les habitants ont choisi un confort à 22°C, un peu plus élevé que celui de la RT2012 à 19°C. Les températures sont homogènes dans tout le logement grâce à l’inertie du bâti et la facture de chauffage (bois inclus) est restée inférieure à 2 €/jour. Le confort d’été a été éprouvé avec un épisode de forte chaleur mi juin, démontrant l’efficacité de l’inertie du bâti et l’efficacité des protections solaires, dans l’amortissement et le déphasage des pics de chaleur.
Pour améliorer encore les résultats « les premières actions d’accompagnement des habitants s’orientent vers une meilleure maîtrise du logement sans sacrifier au confort d’été et au confort d’hiver » comme mieux gérer la ventilation nocturne pour bénéficier de la fraîcheur en été ou améliorer la régulation du poêle à bois pour éviter les variations de température dans le séjour. L'opération est pour le moment un succès assure le bailleur social Habitat Audois, puisqu'aux performances énergétiques s'ajoute un coût maitrisé : hors coût du foncier et de la production d’énergie photovoltaïque, le coût affiché est de 1170 €/m² pour le T3 et de 1330 €/m² pour le T4.
Ce projet expérimental ambitieux est un « projet pionnier de la future réglementation thermique RT 2020 qui fixera des règles de confort et de performance pour des habitations neuves à énergie positive » assure Térreal. Ainsi, ce qui sera appris et compris du Projet HSP fera l’objet d’une reproduction dans d’autres opérations et éventuellement sur d’autres territoires pour les fondateurs du projet.
Fiche technique

  • Lieu : Castelnaudary (Aude)
  • Bailleur social : Habitat Audois
  • Constructeur : Les Provinciales
  • Architecte : Alvaro-Escourrou Architectes Associés de Carcassonne
  • Bureau d’Etudes : Cité-Vergé de Carcassonne
  • Bureau de contrôle Socotec de Carcassonne
  • Zone de la RT : H3
  • Altitude : 70 m
  • Délai de réalisation du chantier : 2 avril - 29 novembre 2013

Fiche technique maison T3

  • Surface totale hors œuvre : 89,70 m²
  • Surface habitable totale : 75,15 m²
  • Mode constructif : maçonnerie de terre cuite de 20 collée à joints minces, fermettes, tuiles de terre cuite
  • Produits d’enveloppe : Calibric TH Evolution TERREAL + accessoires monolithes TERREAL + tuiles et accessoires DCL TERREAL coloris Vieux Midi et Châteauneuf, Ecrans de sous toiture Esterre 60 HPV plus TERREAL, Sorties de toit et conduits Lahe-Safe de TERREAL.
  • Equipements techniques : Poêle à granulés + sèche-serviettes électrique + ECS thermodynamique (COP 3,07) couplé au système Lahe-Roof TERREAL + VMC hygro B simple flux
  • Performances énergétiques hors PV : TH BCE 2012
  • Production des panneaux solaires PV : 123,1 kWh/m²/an

Fiche technique maison T4

  • Surface totale hors œuvre : 99,89 m²
  • Surface habitable totale : 85,88 m²
  • Mode constructif : maçonnerie en briques de hauteur d’étage en terre cuite TERREAL, fermettes, tuiles de terre cuite TERREA
  • L Produits d’enveloppe : BMI 30 TERREAL + accessoires + tuiles et accessoires DCL TERREAL coloris Vieux Midi et Châteauneuf, Ecrans de sous toiture Esterre 60 HPV plus TERREAL, Sorties de toit et conduits Lahe-Safe de TERREAL
  • Equipements techniques : Poêle à granulés + sèche-serviette électrique + ECS solaire individuelle Solterre TH2 de Terreal 4 m² à appoint électrique + VMC hygro B simple flux
  • Performances énergétiques hors PV : TH BCE 2012
  • Production des panneaux solaires PV : 129 kWh/m²/an

Source Batiweb  par Bruno Poulard

Autorité de la concurrence : bilan 2013 flatteur pour le BTP

Un cartel sanctionné, une décision innovante en matière de contrôle des concentrations, le secteur du BTP se fait de plus en plus discret dans l’activité de l’Autorité de la concurrence. Celle-ci présentait son rapport annuel à la presse ce 10 juillet.
« L’Autorité de la concurrence est, de loin, la plus active parmi les autorités nationales membres du Réseau européen de concurrence ! » Bruno Lasserre, son président, s’est félicité lors de la présentation du rapport annuel 2013, du rythme soutenu suivi par ses membres, qui a permis, cette année, encore de réduire le stock d’affaires en instance. Un enthousiasme teinté cependant d’inquiétude, dans la mesure où « les moyens de l’Autorité sont objectivement faibles, alors que ses missions sont de plus en plus lourdes et exigeantes », a expliqué le président. Le gendarme de la concurrence ne disposait en effet que d’un budget de 20,6 millions d’euros et de 181 équivalents temps plein pour 2013, les autres autorités administratives indépendantes (AAI) compétentes en matière économique jouissant en moyenne d’un budget de 74,6 millions d’euros pour 420 agents.
Un contrôle des concentrations pragmatiques
L’Autorité a rendu 261 décisions et avis en 2013, dont la majeure part (201) concernait le contrôle des concentrations, dont elle est chargée depuis 2009. « L’activité de fusion-acquisition redémarre, a souligné Bruno Lasserre. Nous avons déjà rendu 96 décisions en 2014. Et, contrairement aux clichés parfois véhiculés, nous ne bloquons pas les opérations ! » Dans 96 % des cas en effet, l’Autorité donne un feu vert inconditionnel. Et dans la moitié des affaires cela prend la forme d’une décision simplifiée rendue en moyenne en quinze jours. « Dans seulement 4 % des cas, nous autorisons la concentration sous conditions ». Ce fut le cas dans le dossier « Bouyer-Leroux / Imerys TC », très intéressante selon le président en ce qu’elle montre que « les traditions sont vivaces, les matériaux de construction utilisés d’une région à l’autre ne sont pas les mêmes . Nous en avons tenu compte et enjoint un remède innovant. La cession de sites n’aurait pas été la voie la plus appropriée ; nous avons préféré demander à l’opérateur de prendre un engagement de fourniture de gros (25 000 tonnes par an de briques de mur) au prix de revient pour prévenir un risque de hausse de prix sur le marché aquitain ».
En matière de contrôle des concentrations toujours, Bruno Lasserre a indiqué que la Commission européenne renvoyait de plus en plus de dossiers à l’autorité française pour qu’elle les traite directement. En cours de négociation avec Bruxelles notamment, l’opération de rachat de Mr. Bricolage par Kingfisher (propriétaire de Castorama et de Brico Dépôt) « qui pourrait bien être finalement examiné par l’Autorité de la concurrence ».
Le retour des abus de position dominante
S’agissant de l’activité antitrust, les tendances sont stables. Dix sanctions ont été prononcées en 2013 pour un montant total de 160,5 millions d’euros, dont l’une seulement concernait le secteur de la construction (affaire dite des « Miradors de Perpignan », 965 000 euros d’amendes, lire notre article ici). Aujourd’hui les secteurs les plus visés par des décisions ou des enquêtes en cours sont ceux de la santé, des produits de grande consommation, du e-commerce ou encore des télécoms et medias. « Depuis 18 mois, a noté le président de l’Autorité, nous observons en outre le retour des affaires d’abus de position dominante. Nous attachons beaucoup d’importance à lutter contre ces abus, notamment dans le domaine des transports et de l’énergie ».
Source LE MONITEUR.FR par Sophie d’Auzon

16/07/2014

Wienerberger grimpe au capital de Tondach Gleinstätten

Wienerberger vient d'acquérir 32 % des parts du capital de Tondach Gleinstätten, entreprise autrichienne des tuiles en terre cuite en Europe centrale et orientale. Il atteint ainsi 82 % du capital de cette société.

"Cette acquisition constitue la conséquence logique et une nouvelle étape dans notre transformation en un fournisseur global de solutions de matériaux de construction orientées application. Avec l’acquisition de Tondach, non seulement nous élargissons notre offre sur le marché est-européen de la toiture, mais nous franchissons aussi une nouvelle étape de développement de création de valeur qui ouvrira des perspectives de croissance supérieure à la moyenne sur le moyen et le long terme", c'est en ces termes qu'Heimo Scheuch, CEO du Groupe Wienerberger, parle de la montée de son groupe au capital de Tondach Gleinstätten, acteur du marché de la tuile en Europe de l’Est.
En effet, en acquérant 32 % de parts au capital de Tondach Gleinstätten, Winerberger dispose désormais 82 % de cette société (les 18 % restants étant détenus par des banques).
A noter que le groupe Wienerberger affiche une présence dans 30 pays, 214 sites industriels avec plus de 13.800 collaborateurs.

Source Batiactu

Flines-lez-Râches: plus contemporaine ou plus technique,la brique se réinvente chez Terca

La brique, dans la région, on connaît plutôt bien. La traditionnelle en tout cas, rectangulaire et bien rouge. Mais à la briqueterie Terca, à Flines, on sait depuis belle lurette que rien ne ressemble moins à une brique qu’une autre brique. La marque en propose donc une très large gamme, appelée à encore s’élargir, après de très gros investissements.
De toutes les tailles, formes, et couleurs, environ 40 000 tonnes de briques sortent chaque année des fours de la briqueterie Terca, à Flines. Et plus encore devraient bientôt y être produites, puisque le groupe Wienerberger, propriétaire du site depuis 2007, s’apprête à y investir environ 1,5 million d’euros. De quoi agrandir l’usine, et préparer le lancement de nouveaux produits. D’ici peu, le site devrait donc être en capacité de produire de A à Z l’ensemble du catalogue existant – actuellement, les finitions de certains types de briques doivent être réalisées ailleurs, faute de place. En parallèle, les effectifs de l’usine, qui emploie 53 personnes, seront augmentés : entre six et huit embauches sont annoncées pour encadrer les nouvelles lignes.
L’effort est donc conséquent, à la hauteur des enjeux : avec la crise, les constructions neuves sont en baisse constante depuis 2008, avec environ 280 000 logements neufs par an, contre 420 000 avant la crise. Et pour contrebalancer cette baisse, le maître mot, c’est l’innovation. « Il faut donner envie aux architectes, qui ont tendance à délaisser l’aspect traditionnel de la brique. Ils trouvent que ça fait vieux », explique Jean-Marc Claudel, le directeur marketing de Wienerberger en France.
Pour séduire les architectes, donc, la firme entend diversifier encore davantage son catalogue, avec deux nouvelles couleurs « tendance » pour les briques apparentes, un élégant gris perle et un blanc « qui marche très bien en Belgique ». Surtout, le briquetier veut coller à leurs inspirations. La grande fierté de Wienerberger, c’est l’invention de la pose à joint vif, un procédé qui rend les joints entre les briques quasiment invisibles, Une façon, là encore, de rompre avec l’aspect traditionnel des murs en briques. Le fabriquant est également en train de développer des briques plus longues, « à la demande d’architectes qui voulaient donner un aspect plus étiré à leurs façades. »
Mais l’innovation n’est pas seulement esthétique, elle est également technique : la société a ainsi amélioré les performances thermiques de sa gamme de briques de construction, pour qu’elles correspondent aux toutes dernières normes en matière d’isolation et d’économie d’énergie. Comme quoi même dans nos contrées, la brique peut encore surprendre !
Un procédé très précis
À partir de la quinzaine de sortes d’argiles extraites sur place, la briqueterie de Flines produit des briques de toutes les couleurs. C’est la température de cuisson qui détermine la couleur finale, quand l’ajout de mâchefer ou de sable, par exemple, permet d’obtenir des effets flammés ou mouchetés. Les briques sont donc teintées dans la masse, sans ajout de produits chimiques ou de colorant - sauf pour les teintes très foncées, qui nécessitent l’ajout d’un pigment noir. En début de chaîne, les terres sont dosées en fonction du type de brique. Elles sont ensuite malaxées avec les adjuvants, puis l’ensemble broyé et laminé très finement, sur une épaisseur d’un millimètre. Cette pâte est ensuite moulée en un long rectangle, qui est coupé en tranches régulières - les futures briques. Installées sur des claies, les briques sont placées dans d’immenses séchoirs, qui peuvent en accueillir jusqu’à 50 000. Elles y resteront, selon le type, entre 72 et 96 heures. Le temps d’évacuer les 20 % d’eau que contient l’argile crue. Encore quelques manipulations, de sablage notamment pour certains modèles, et les briques sont acheminées vers le four-tunnel. Long de 126 mètres sur une hauteur de 3,20 mètres, il accueille 45 wagons. Toutes les heures et demie, un wagon sort du tunnel, tandis qu’un autre y rentre. La cuisson dure ainsi entre 60 et 72h, à des températures variables : ainsi pour un coloris rouge, l’argile cuit à 985°, contre 1105 pour le jaune. Refroidies, les briques sont ensuite contrôlées avant d’être empaquetées.
Source La Voix du Nord PAR JEANNE MAGNIEN

15/07/2014

La brique terre cuite gagne des parts de marché

Alors que le marché des logements neufs s’effondre, une étude révèle que la brique terre cuite tire son épingle du jeu en maison individuelle mais surtout en résidence collective.
A peine un an après l’application de la RT2012, et dans un contexte national de baisse générale d’activité de la construction, l’étude menée par Bati Etudes pour la Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) confirme que la brique terre cuite poursuit sa progression en parts de marchés :

En maison individuelle : la brique terre cuite passe de 36% de parts de marché en 2010 à plus de 40% en 2013 (40,2% exactement) En logement collectif : la brique terre cuite passe de moins de 9% de parts de marché en 2010 (8,6%) à plus de 20% en 2013 (20,6%).
Au total, en 2013, un logement sur 3 est en brique terre cuite, alors qu’en 2010, il y en avait seulement 1 sur 4, soit une progression de 30%. Toutefois, en volume, la brique accuse le coup de la récession de logements construits en France : 1,720 million de tonnes de briques de mur ont été utilisées en 2013 contre 1,850 million de tonnes de briques de mur utilisées en 2012.
« Cette étude nous confirme que la brique terre cuite devient un acteur majeur de la construction, commente Hervé Pétard, responsable du développement brique au sein de la FFTB.
Si les volumes diminuent mécaniquement du fait de la baisse de l’activité de construction, les parts de marché, elles, augmentent, et de manière particulièrement significative dans le collectif. Grâce notamment à ses performances thermiques, elle permet à l’ensemble des acteurs de répondre aux exigences croissantes en matière de construction ».
A propos de la FFTB
La Fédération Française des Tuiles et Briques (FFTB) est l’organisation professionnelle qui regroupe depuis près de 70 ans les fabricants de tuiles, de briques et autres produits de terre cuite (grands groupes industriels, entreprises nationales et régionales). Elle représente aujourd’hui 90 sociétés, 140 usines et plus de 5000 salariés.
Source : batirama.com

Tuilerie Imerys Blajan: Le soutien d'«Ici c'est notre Terre»

L'association «Ici c'est notre terre» a été créée le 13 mars 2013. Ses missions : réunir les amis des tuiles et des briques, maintenir l'activité des tuileries et briqueteries dans les territoires, organiser des manifestations de soutien pour la vie dans ces territoires et la défense des droits des salariés de ces entreprises. L'association s'est réunie dans la salle de la mairie de Blajan, le samedi 5 juillet à 10 heures.
Toutes les personnes qui soutiennent l'association, et qui désirent adhérer, ou qui veulent mieux la connaître sont les bienvenues.
Source La Dépêche du Midi

14/07/2014

TERREAL - La tuile de Bavent cherche de nouveaux marchés

Les élus emmenés par le président du conseil général, Jean-Léonce Dupont ont visité l'entreprise.Patrick Destang, directeur des opérations France (à gauche) et Jean-Luc Trégnier, directeur du site de Bavent et des Mureaux.
Avec près de 50 % de maisons neuves construites en moins, les tuiles ont connu une forte chute de leur production. Aujourd'hui, l'argile veut faire entendre ses qualités énergétiques.
« Il faut entre cinq et dix ans quand un gisement d'argile est repéré et son exploitation. » Terreal est le premier producteur de tuiles au monde, et Bavent et le seul site en Basse-Normandie de fabrication. « Quand vous voyez les ardoises sur des toits, elles ne viennent pas d'ici, mais de Chine, d'Espagne ou encore du Canada. Aucune ardoise n'est fabriquée en France », insiste Patrick Destang, directeur des opérations France du groupe Terreal, venu à la rencontre des élus du Calvados à la faveur d'une porte ouverte du site de Bavent, organisée ce week-end dans le cadre du festiv'Argile de la commune.
Un marché récessif
« Entre 2007 et 2013, la construction des maisons neuves a chuté de 30 % et elles sont en général plus petites. Ce sont entre 40 et 50 % de notre chiffre d'affaires que nous avons perdu. » Le site de Bavent pour autant, a conservé à quatre personnes près, sa centaine de salariés. « Ils ont un savoir-faire irremplaçable. »
« Nous avons une capacité de production de 70 000 tuiles par jour. Nous en produisons actuellement 45 000 », confirme Jean-Luc Treignier, le directeur commun des sites de Bavent et Mureaux (Yvelines). Pour enrayer cette chute vertigineuse, l'entreprise innove. Un exemple, elle a créé une tuile « vieillie » pour répondre aux besoins de rénovation des immeubles anciens.
La tuile inconnue
C'est aussi vers l'export que le travail se fait car « la tuile est bien représentée en Normandie, mais 80 % des pays dans le monde ne la connaissent pas ». La production vers la Grande Bretagne est de plus en plus forte. « Nous exportons partout, en Chine, au Japon, en Russie, en Arabie Saoudite. » Pour conquérir ses nouveaux marchés, la fabrication de la tuile mécanique, plus accessible en terme de coûts pour le consommateur, sera développée. « Cela nécessite des investissements. » 600 000 € sont prévus en septembre prochain à Bavent. « Preuve que nous croyons à l'avenir et que nous souhaitons sortir de la crise, mais il faut nous aider. » Sous entendu en achetant Bavent martèle Patrick Destang. Les salariés ont accepté également de nouvelles contraintes horaires de travail, l'usine tourne « 16 heures par jour, sept jours sur sept ».
Produit haut de gamme, la tuile « aux qualités acoustiques et thermiques incomparables » répond aux exigences futures des normes estampillées développement durable. Et aujourd'hui, l'argile n'est plus seulement affaire de toit... mais aussi de murs, de façades. Terreal propose des solutions clés en main en matière de « sarking », isolation par l'extérieur des toits « qui répondront parfaitement aux normes exigées en 2020. Nous voulons prendre ce rebond », s'enthousiasme Jean-Luc Trégnier et revenir au temps où pour obtenir des tuiles, le client était sur liste d'attente...
Pas de souci pour le gisement, l'usine a, devant elle, au moins 25 ans d'exploitation possible.
Source Ouest France par Corinne PRINTEMPS

13/07/2014

Briqueteries de grande capacité : La briqueterie Branis, un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite

Depuis début mars la briqueterie Branis à Biskra livrée par CERIC Technologies a atteint son nominal en moins de 3 mois. Au-delà d’être probablement la plus productive d’Algérie, elle est sans aucun doute celle qui a fait l’objet de la plus grande audace technologique. CERIC Technologies et la famille Hoggui ont conjointement choisi de se lancer dans l’innovation.
Ainsi, Branis inaugure le nouveau séchoir rapide CERIC APR (à pas réduits) : pour une longueur hors tout de 111 m seulement et une largeur de claies de 6,5 m, il dispose de 78 balancelles totalisant pas moins de 468 claies. Ce nouveau séchoir grande capacité offre les avantages d’un encombrement réduit, d’une grande fiabilité du fait de sa simplicité de conception et de fonctionnement, ainsi qu’un séchage optimisé, les systèmes de ventilations et d’apports énergétiques ayant été redésignés. Avec ses 44 928 produits de capacité, le temps de séchage reste à 3 heures par produit, la qualité des produits est excellente. Une performance qui est le fruit des investissements de CERIC en recherche et développement : pas moins de 3% du chiffre d’affaire annuel.
La briqueterie Branis est équipée du nouveau groupe d’étirage Demeter 730. Entièrement repensé, ce nouveau groupe d’étirage PELERIN® est une nouvelle machine à part entière. La nouvelle conception concerne les variateurs de vitesses, les réducteurs, les arbres et hélices, les ensembles tournants, les grilles et la position de la chambre à vide. Tout a été mis en œuvre pour atteindre une capacité de plus de 80 t/h. Une filière de huit sorties en briques de 10x20x30 permet d’atteindre dans l’usine de Branis plus de 14 000 briques /heure à la cadence nominale.
La briqueterie Branis est l’usine de tous les superlatifs avec une fosse à terres d’une capacité de 9 000 m3, un excavateur translatant sur deux poutres de 17 m de portée manutentionnant plus de 100 t/h d’argile, un four de 164 m de long pour 8,2 m de largeur intérieure canal, deux lignes d’empilage, trois lignes de paquettisation…
CERIC Technologies réussi dans l’innovation tout en s’engageant contractuellement sur les performances. C’est cet engagement dans l’esprit « CERIC » toujours orienté exploitant qui a permis cette réalisation hors normes. CERIC Technologies, comme à son habitude depuis plus de 50 ans, montre qu’elle reste la locomotive technologique de la profession.
Branis, marquera un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite.

Source CERIC

12/07/2014

A la briqueterie de la Grève-sur-Mignon, on parle éco-habitat

'Atelier chantier d'insertion et Organisme de formation (ACI OF) de la briqueterie de la Grève-sur-Mignon sensibilise et forme le public intéressé par les techniques de l'éco-habitat.
Cette association, qui salarie 41 personnes (5 permanents et 36 salariés apprenants), propose 4 pôles d'activités et a été labellisée Écocentre du Marais poitevin. Les dernières nées de l'association sont les activités de maraîchage et de « pale igloo » (petite habitation en bois), qui s'effectuent à Marans. « C'est un lieu de ressources et d'accompagnement des auto-constructeurs et un espace à vocation pédagogique et de formation professionnelle. Aujourd'hui, nous recevons des collégiens qui viennent découvrir quatre ateliers », raconte Henri Patois, le directeur.
Théorie et pratique
Des élèves actifs : pour la 1re fois, l'ACI OF a accueilli 40 collégiens de Notre-Dame de Niort. « Nous proposons des activités au plus près de la réalité, en utilisant des outils et des matériaux de professionnels. Les élèves ont mis la main à la pâte en réalisant un mur en paille, des enduits en terre, en utilisant des stucs (enduits qui imitent le marbre) et des badigeons. Ces ateliers sont adaptés à tous les élèves », affirme Henri Patois. Une journée qui a marqué sans aucun doute leur vie de collégien et peut-être leur avenir professionnel.
Cette journée est le prolongement d'un travail réalisé sur l'éco-habitat avec les professeurs de SVT (Sciences de la vie et de la Terre) et de technologie du collège. « C'est un projet pluridisciplinaire qui mêle théorie et pratique. Pendant l'année, les élèves ont été initiés à l'éco-habitat et ont relevé un défi : construire une maquette de maison la plus écologique et la plus économique en matière d'énergie. Cette journée réussie donne un regard très positif sur ces métiers », affirment les professeurs.
Source Sud Ouest par Catherine Letellier

11/07/2014

MAROC/ Matériaux de construction : les prix augmentent malgré la baisse de la demande

2 DH supplémentaires pour le sac de ciment de 50 kg, 1 000 DH de plus pour un chargement de sable, jusqu’à 4 DH la brique contre 2,50 DH en moyenne en 2012... . Les hausses sont le fait des distributeurs mais elles sont également alimentées par des augmentations pratiquées par les producteurs. Nouvelles taxes, renchérissement des combustibles..., plusieurs facteurs expliquent la tendance.
Matériaux de construction
Les prix des matériaux de construction connaissent un sursaut en 2014. C’est ce qu’il est possible de constater auprès des distributeurs de détail entre Casablanca et Rabat. Les augmentations les plus frappantes sont celles du ciment et du sable. Pour le premier produit, le sac de 50 kg se négocie actuellement à Casablanca jusqu’à 67 DH. Et il suffit de s’éloigner de quelques dizaines de kilomètres de la métropole pour voir les tarifs monter jusqu’à 73 DH. En comparaison avec l’année 2013, l’addition s’est alourdie en moyenne de 2 DH/sac ; 3 DH si l’on remonte à 2012. Pour mesurer l’impact de ces augmentations, une villa de 300 m2 par exemple, qui nécessite 40 tonnes de ciments, engloutirait actuellement près de 54000 DH de ce produit alors qu’elle n’en consommait que 51000 DH en 2012. La hausse du coût est plus marquée encore s’agissant du sable. Le prix d’un chargement de sable de carrière totalisant près de 18 tonnes est actuellement compris entre 4 500 et 5 500 DH, selon les professionnels. En 2013 et 2012, le prix pratiqué allait plutôt de 3 500 à 4 500 DH. Dans la lignée de l’augmentation du sable et du ciment, les produits en béton préfabriqué, notamment les hourdis et les poutrelles, ont enregistré des augmentations successives en 2012 et 2013, atteignant 6 DH l’unité pour les premiers et 100 DH pour les seconds. Idem pour les briques qui peuvent aller actuellement jusqu’à 4 DH alors que leur tarif ne dépassait pas en moyenne 2,50 DH en 2012, selon les relevés effectués auprès des distributeurs. A son tour, le rond à béton, dont le prix était compris entre 7 500 et 8 500 DH la tonne début 2013, est facturé en moyenne à présent à 8 800 DH. Et il n’y a pas que les produits destinés aux gros œuvres qui ont connu des hausses. Une majorité de matériaux de finition et relevant des lots techniques (plomberie et électricité) ont vu leur tarif monter en 2014 en comparaison avec les deux dernières années. C’est le cas de la peinture dont les prix démarrent à 300 DH le kilo pour les gammes vinyliques et tournent autour de 950 DH pour les variétés mattes.
Les ventes de ciment sont en baisse depuis 2012
A citer également le plâtre commercialisé au prix de 45 DH le sac de 50 kg. Vient ensuite le marbre dont les variétés locales vont de 250 à 400 DH/m2, tandis que le produit d’import est commercialisé entre 500 et 1 500 DH/m2 ou encore le carrelage commercialisé jusqu’à 100 DH/m2 pour les produits nationaux et dix fois plus quand il s’agit de produits importés.
Spontanément, l’on attribue ces augmentations à la politique de tarification des détaillants qui suit en grande partie la seule loi de l’offre et de la demande. Il peut en effet en résulter, selon les circonstances, un renchérissement notable des prix des matériaux de construction de la sortie usine au client final, quoique la concurrence entre les distributeurs concourt à réguler le marché dans une certaine mesure. A titre d’exemple, dans le cas du ciment les marges des grossistes représentent 10 à 15% du prix de vente sortie usine, ce à quoi s’ajoutent 10 à 15% de marge qu’appliquent les détaillants, selon les spécialistes du secteur. Mais d’après les témoignages concordants des détaillants, les industriels y sont également pour quelque chose. Cela a de quoi étonner, sachant que ces opérateurs se plaignent depuis des mois d’un ralentissement de la demande et de la concurrence agressive des produits d’importation (notamment sur les carreaux en céramique et le rond à béton), des facteurs qui en théorie limitent les possibilités de hausse de prix. Effectivement, les ventes de ciment sont en baisse de près de 4,5% sur les 5 premiers mois de 2014 en comparaison avec la même période de 2013, cette dernière année s’étant elle-même soldée par un recul des ventes de 6,3%. Celles-ci étant fortement corrélées à l’écoulement de la majorité des matériaux de construction, ce n’est pas trop de dire que la méforme de la demande est quasi-généralisée. Cette conjoncture est d’autant plus pesante sur les secteurs en proie à une surcapacité de production structurelle, tel que l’industrie de la brique.
Mais il faut croire que même si le contexte ne s’y prête pas, les industriels ont franchi le pas en augmentant leurs prix. Il faut dire qu’ils doivent amortir le choc subi au niveau de leurs facteurs de production, avec en première ligne l’énergie. «Les prix du fioul lourd ont augmenté de 60% sur les 11 derniers mois, ce qui a été particulièrement pénalisant pour les cimentiers», rappelle à ce titre David Toledano, président de la Fédération des industries de matériaux de construction (FMC). «L’électricité devrait à son tour augmenter de 24% sur les trois prochaines années», renchérit le président. Vient ensuite le transport qui coûte plus cher du fait de l’augmentation du prix du carburant. Pour maintenir le niveau de marge dégagé sur chaque chargement, les fournisseurs de sable ont donc revu leurs prix à la hausse. A tout cela s’ajoutent les taxes introduites dans la Loi de finances 2013 sur le sable et le rond à béton que les fournisseurs ont visiblement répercutées sur la clientèle. Il s’agit pour rappel d’un prélèvement spécial de 50 DH le m3 sur le sable et d’une taxe sur le rond à béton de 0,10 DH le kilogramme.
L’auto-construction pénalisée
Avec les hausses de prix des matériaux de construction appliquées en 2012 et 2013, le prix moyen pour la construction d’une villa de finition moyenne gamme passe de 3 000 à 3 500 DH/m2 fini, selon les estimations des professionnels. Les premiers pénalisés par ce renchérissement sont les adeptes de l’auto-construction qui acquièrent leurs intrants au fur et à mesure de l’avancement de la construction, ce qui les expose directement aux fluctuations du marché. Pour leur part, les promoteurs immobiliers ont de plus en plus tendance à engager leurs sous-traitants sur un coût de revient fixé sur la durée, en général pour plus de six mois.
Source La Vie éco par Reda Harmak. 

10/07/2014

Imerys: solution CRM d'Aptean choisie par Imerys Toiture.

Aptean a annoncé qu'Imerys Toiture a sélectionné sa solution de gestion de la relation client (CRM) Pivotal afin de fournir une visibilité complète de ses activités commerciales et marketing.
Imerys Toiture, filiale d'Imerys spécialisée dans les tuiles en terre cuite, dispose de 12 sites de production en France et offre une gamme de 70 modèles de tuiles en terre cuite dans plus de 100 couleurs différentes et 700 modèles d'accessoires.
Aptean explique que la structure souple de Pivotal permettra de mettre en oeuvre la solution en l'intégrant aux processus et workflows métiers actuels d'Imerys Toiture et de proposer une gestion optimisée de la relation client.

Source BFM TV

09/07/2014

Chine : le secteur des matériaux de construction s'affaiblit

Le secteur chinois des matériaux de construction a continué de montrer de la faiblesse en mai avec le refroidissement du marché de l'immobilier, selon les dernières statistiques de la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).
La production de ciment a augmenté en mai de 3,2% en base annuelle, soit un recul de 5,3 points de pourcentage par rapport à l'expansion enregistrée en mai 2013, a précisé la CNDR sur son site Internet.
La production de verre plat a augmenté de 6,4%, en baisse de 9,1 points de pourcentage par rapport à l'année précédente.
Les prix sont également en recul. Comparés au mois d'avril, les prix de revient du ciment et du verre plat ont respectivement baissé de 0,9% et de 3,4%.
Ces chiffres reflètent la faiblesse du marché de l'immobilier, principal consommateur de ciment et de verre plat. Selon les dernières données officielles, les prix moyens des logements dans 70 villes ont baissé en mai de 0,15% en base mensuelle, soit la première diminution depuis plus d'un an.

Source Frenchpeopledaily

08/07/2014

Isolation répartie : le monomur fait de la résistance

Construction BBC oblige, le monomur subi la contrainte de la résistance thermique. Si elle n’est plus obligatoire avec l’avènement de la RT 2012, il a dû s’y plier pour exister.

Le label BBC n’a pas été bénéfique pour tout le monde. En tous cas, pas pour le monomur terre cuite qui «a souffert de ses exigences. Il a imposé aux parois opaques une résistance thermique R ≥ 4 m2.K/W», rappelle Hervé ­Pétard, responsable du développement brique au sein de la FFTB.
Pourtant, «cette approche n’est valable que pour l’isolation rapportée par l’intérieur», s’insurge Gérard Fouilloux, responsable marketing et développement briques chez Wienerberger. Elle ne concerne pas l’isolation répartie, principe du monomur, alors même qu’il sait répondre de manière réglementaire.
Même avec une brique de 30 cm pour un R de 3 m2.K/W mais en zone H3, la plus chaude, en appliquant les règles de la construction bioclimatique et en étant ­vigilant sur la performance des planchers bas, des combles, de la VMC ou des vitrages. Le monomur est donc RT 2012 compatible. D’autant qu’elle n’impose pas de résistance thermique minimale aux murs.
De l’isolant dans les alvéoles
Mais cette quête du fameux R ≥ 4 m2.K/W, a pénalisé le monomur, grignotant au passage ses quelques 10% de parts de marché. Alors, du côté de la terre cuite, on a réagi en poussant les épaisseurs et donc le R. Les 37,5 cm standard ont grimpé à 42 cm, et parfois plus.

Puis on a opté pour l’isolation intégrée (laine de roche, perlite…) dans les alvéoles du monomur qui ont été grossies. Objectif : dépasser les 5 m2.K/W. «Ce gain en résistance thermique, en conservant l’avantage du traitement du pont thermique du plancher intermédiaire, va nous permettre de reconquérir des parts de marché», assure Gérard Fouilloux.
Pour Hervé Pétard, l’isolation intégrée est en marche. «Cette nouvelle gé­nération de produits plus épais va être très à l’aise d’un point de vue de la RT 2012». Avec, bien sûr, ­l’échéance 2020, dans la ligne de mire.
La RT 2012 plaide en faveur de la résistance mécanique… aussi. Reste que, du côté du béton du cellulaire, on souligne le mauvais ratio prix/performance dans un contexte de la construction neuve déjà en surcoût.
«Cette augmentation d’épaisseur est pénalisante. Si les murs sont plus épais, les planchers vont l’être», souligne Sébastien Caradec, directeur marketing de Xella Thermopierre. Et pour cause, avec 36,5 cm seulement con­tre 37,5 cm pour la terre cuite, le bloc de béton cellulaire qui, lui, est plein, permet de dépasser le fameux R≥4m2.K/W.
Et face à un monomur en pierre ponce, aussi réputé pour sa légèreté mais au R<4m2kW, Didier Vallée, chef de marché Neuf chez Xella, rappelle un autre enjeu en lien direct avec la RT 2012 : celui de la résistance mécanique. «Elle va être incontournable car les maisons RT2012 ont plus de baies vitrées pour répondre à l’exigence des 17% par rapport à la surface habitable». D’où l’importance de calculs structurels et de descentes de charges statiques désormais primordiaux. Mais ces derniers vont plutôt jouer en faveur du béton cellulaire et de la terre cuite. Les seuls à cumuler résistances thermique et mécanique.

Source Batirama

07/07/2014

Tuilerie de Chagny : une fuite de gaz simulée

Mardi 01 Juillet, lors de travaux sur des canalisations de la Rocade des Chaumottes, un engin de chantier a percé une conduite de gaz, provoquant une fuite non enflammée avec dégagement de poussières et d’une forte odeur. L’alerte, donnée à 8 h 26 au 18, est répercutée aux différents services de la chaîne d’intervention, sapeurs-pompiers, gendarmerie, sécurité civile, GrDF et mairie de Chagny.
Pour cet exercice, l’importance des moyens et des personnes engagés démontrent la dangerosité des travaux à proximité d’installations industrielles, dans le cas présent, un poste d’alimentation de GRT gaz et l’usine Terréal 1.
Dans ce type d’intervention, un périmètre de sécurité est établi avec, le cas échéant, évacuation de la population alentour. Les pompiers assurant la sécurité et GrDF se chargeant de la fuite. D’autre part, en cas de montée en puissance du sinistre, le centre opérationnel de la préfecture intervient.
Au cours de cette simulation, les différents acteurs ont tenu à sensibiliser les professionnels des travaux publics ou des collectivités sur les dangers de travaux à proximité du réseau de gaz naturel. Lors du débriefing en mairie, c’est tout le déroulement de l’opération qui a été passé en revue, dans le but de corriger des erreurs éventuelles.

Source Le Journal de Saône et Loire