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26/04/2014

ALGERIE : Vers le respect des normes de l’isolation thermique

La mise en application de cette réglementation permettra de réduire la facture énergétique de 40%.
L’économie d’énergie passe aussi par l’utilisation des matériaux locaux, tels que la brique cuite, au Nord.
Moins de 10% des pays arabes appliquent la réglementation en matière d’efficience énergétique dans le secteur du bâtiment. Cette affirmation est du docteur Saâd Baradiy, un Allemand d’origine syrienne, spécialiste dans la physique du bâtiment, venu à titre volontaire à l’université de Blida (Institut d’architecture), pour animer une journée pédagogique au profit des masters en architecture. «Il s’agit d’une journée prise en charge à 100% par les cotisations des enseignants. Etant donné que nous avons eu vent de la présence du docteur Saâd Baradiy dans un cadre de coopération entre la GIZ et l’Algérie, nous avons sauté sur l’occasion pour faire profiter nos étudiants de ses connaissances dans les domaines de l’isolation thermique et acoustique dans le bâtiment.
Sous la tutelle de l’Agence pour la rationalisation de l’utilisation de l’énergie, le Dr Saâd Baradiy collabore avec une commission d’experts algériens pour la finalisation du software algérien de calcul de l’efficience énergétique dans le secteur de l’habitat», explique Hocine Aït Saâdi, porteur des masters habitat à l’institut d’architecture, université Blida 1.
Depuis la promulgation de la loi 99.09 relative à la maîtrise de l’énergie dans le secteur du bâtiment et du décret du exécutif n°2000-90 portant réglementation thermique dans les bâtiments neufs, l’Algérie aura ainsi trop attendu, selon quelques communicants, pour voir enfin la finalisation des aspects techniques et la concrétisation de cette perspective de l’efficience énergétique. «Nous pouvons dire avec certitude que le software algérien de l’efficience énergétique est à 95% achevé. Il sera mis gratuitement sur la Toile au profit des architectes et bureaux d’études en Algérie», affirme le Dr Saâd Baradiy.
Si la construction d’un habitat respectant dans les règles de l’art les conditions de l’isolation thermique engendrant entre 10 à 20% de surcoûts, le développement du marché de l’isolation thermique en Algérie permettra sur le moyen terme d’absorber ces surcoûts et de rendre ainsi ce standing à la portée de tous les citoyens.
«On peut déjà commencer par appliquer les bonnes orientations pour économiser de l’énergie. Utilisation des matériaux locaux, tels que la brique cuite au Nord et la brique séchée au Sud pour une bonne isolation thermique. Il y a aussi la bonne configuration architecturale, bonne ventilation, l’aération… Bref, l’efficience énergétique dans le bâtiment en Algérie reste tributaire des aléas du marché et de l’industrie. A titre d’exemple, 1m2 seulement, complètement finalisé mais sans isolation ni thermique ni acoustique, coûte jusqu’à 50 000 DA, alors que sur la même surface on peut trouver une qualité thermique et acoustique pouvant aller jusqu’à 180 000 DA. Cela reste très cher et il faut que l’industrie s’y mette», argue Dr Foufa Amina, directrice de l’institut d’architecture.
«L’option efficience énergétique dans le bâtiment va être présente dans tous les projets du quinquennat 2015/2019 et plus spécialement dans l’équipement et une partie du parc logements. Il y aura le démarrage, prochainement, de 6000 logements à travers le territoire national où le critère de l’efficience énergétique sera respecté. N’oublions pas aussi que 60 logements respectant le bilan efficience énergétique sont déjà réceptionnés au niveau de la wilaya de Djelfa», déclare Djamel Chorfi, président du conseil national de l’Ordre des architectes.
Si la mise en application de la réglementation thermique des bâtiments neufs permet de réduire les besoins calorifiques des nouveaux logements de l’ordre de 20 à 40%, les participants à cette journée ont exhorté les pouvoirs en place pour qu’ils mettent les bouchées doubles afin de donner un caractère d’obligation à ces nouvelles exigences en rapport avec la rationalisation de l’utilisation de l’énergie.
Source El Watan par Mohamed Abdelli

25/04/2014

Le céramiste Josse invente la cave à vin écologique en argile

Les carrelages en terre cuite peints à la main et les tomettes haut de gamme n'ont plus de secret pour l'entreprise Josse, basée à Plancoët, dans les Côtes-d'Armor, dont les produits ornent nombre de propriétés en France et à l'étranger.
Obligée de se diversifier face à la crise du bâtiment, cette société familiale vient de créer l'Argicru, un sarcophage en argile crue pour des bouteilles de vin.
Plus d'une année de R&D a été nécessaire à Philippe Josse, le président de l'entreprise du même nom, pour élaborer ce produit entièrement naturel. Il fallait y penser : « Le principe est calqué sur celui des cases africaines en argile, dont la température intérieure est stable », même quand le soleil tape à l'extérieur.
La technologie, gardée secrète, utilisée par la société Josse lui a permis d'aboutir à la création d'un casier à vin très esthétique, fermé par un couvercle également en argile, afin de garantir une obscurité totale et une température constante pour une conservation sans risque, pendant des années, de chaque grand cru. « L'argile n'étant pas cuite, le produit est totalement biodégradable », insiste Philippe Josse, qui s'est associé à Arnaud Neveu, directeur général de la société.
Ils présenteront leur invention à la Foire de Paris, qui ouvre le 30 avril. Vendu 7 euros l'unité, le sarcophage peut être entreposé dans les chais des grandes propriétés viticoles - plusieurs contrats en cours -, mais aussi dans les caves des particuliers amateurs de vins et même dans les cuisines des épicuriens.
La production de ces casiers est réalisée dans le Maine-et-Loire, où la société Josse dispose de sa propre carrière d'argile.
Dans le même ordre d'idées, Josse a aussi créé l'Argibrique, une brique de construction aux propriétés thermiques performantes.
Source Les Echos par Stanislas Du Guerny

24/04/2014

ALGERIE - Batimatec 2014 : Forte participation des entreprises étrangères

Organisé par SPA Batimatec-Expo en collaboration avec la société des foires et expositions, la 17e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, BATIMATEC, se déroulera du 4 au 8 mai prochain au Palais des Expositions de la SAFEX (Pins Maritimes).

Organisé par SPA Batimatec-Expo en collaboration avec la société des foires et expositions, la 17e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, BATIMATEC, se déroulera du 4 au 8 mai prochain au Palais des Expositions de la SAFEX (Pins Maritimes).
Le Salon qui, à travers ses éditions successives, a confirmé sa notoriété, sur le continent, en tant que principal évènement dans son domaine, prévoit, cette année une grande participation, le nombre d’exposants à la précédente édition, étant largement dépassé, un millier de demandes étant d’ores et déjà enregistré.
Les équipements, et outillages, matériaux de construction, habitat et construction, et matériel de construction, sont les segments qui seront représentés par des entreprises de renommée mondiales.
L’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Portugal, la Tunisie, la Turquie, les Etats-Unis, les USA, la Roumanie, la Pologne, le Maroc et la France sont parmi les pays qui seront présents à ce rendez-vous.

Le Salon constituera l’opportunité, pour les participants de mettre en avant leur savoir-faire dans le domaine du BTPH, un secteur qui constitue une locomotive du développement de par la consistance des programmes engagés dans les différents domaines, notamment l’habitat et les infrastructures.
Dans ce contexte, le Salon constituera un espace d’échange d’expériences et de savoir-faire. Batimatec donnera également aux exposants, l’occasion d’explorer les opportunités de partenariats dans un secteur qui ouvre de grandes perspectives de coopération.
Des journées techniques et forums spécialisés, ainsi que des conférences sur les innovations intervenues à ce niveau seront organisés, en marge de ce Salon dont l’objectif vise à ressortir le potentiel du secteur du BTPH en matière de relance, de promotion et de développement.
En fait, la consistance des projets, notamment dans le secteur du logement, soit près de 3 millions de logements au titre du quinquennat 2010-2014 et 1,6 million d’unités prévus pour le quinquennat 2015-2019 ne laissent pas indifférentes les entreprises étrangères d’autant plus que la situation financière du pays fait de l’Algérie l’un des marchés les plus convoités actuellement sur le continent.
Source El Moudjahid par D. Akila

23/04/2014

Monier teste les limites du marché de la dette à haut rendement


Emblème des excès du LBO, le spécialiste des matériaux de couverture veut lever 415 millions d'euros, deux ans après une émission ratée
Jusqu'où ira l'engouement pour la dette obligataire à haut rendement ?
Emblème de l'éclatement de la bulle du LBO après 2007, le fabricant de tuiles Monier prépare un appel au bouillant marché high yield européen. La société, basée en Allemagne et implantée en France, a débuté vendredi une série de présentations aux investisseurs qui s'étaleront jusqu'au 9 avril.
Epaulée par Goldman Sachs et Deutsche Bank, avec BNP Paribas et JPMorgan en second rang, l'entreprise compte lever 415 millions d'euros à 2020, dont une grosse moitié à taux variable.
Un retour réussi sur le marché constituerait une vraie performance, tout en repoussant les limites de l'appétit pour le risque des investisseurs. Monier est un crédit difficile dans un secteur très cyclique. Acquis par PAI Partners en 2007 avec 1,8 milliard de dette, l'ex-Lafarge Roofing est passé deux ans plus tard sous le contrôle de ses créanciers, dont Apollo et Towerbrook, ce qui a provoqué au passage l'éviction des deux dirigeants du fonds de private equity français. En mai 2012, la société a raté une émission obligataire de 250 millions, qui s'inscrivait dans le cadre d'un projet de restructuration de dette.
L'an dernier encore, Monier a refait parler de lui. Pour obtenir le rallongement des maturités de ses emprunts, l'entreprise a fait appel aux tribunaux londoniens à travers une procédure de «scheme of arrangement». Celle-ci lui a permis en novembre de mettre en oeuvre l'extension demandée, avec l'accord de 75% des créanciers au lieu des 90% requis dans sa documentation de prêt. Une dette que Monier compte aujourd'hui refinancer: outre les 415 millions d'obligations, le projet prévoit le renouvellement d'une ligne de crédit renouvelable de 100 millions à 2020, et un prêt (term loan B) de 150 millions.
L'entreprise bénéficie d'une position de leader dans les matériaux de couverture, mais aussi d'une restructuration lancée en 2013 qui lui a permis d'abaisser son point mort et sa consommation de cash. La marge d'Ebitda est passée de 10% à 12,9% en un an à fin 2013, estime Fitch, qui note les obligations B+. Après une baisse de 6,6% des revenus l'an dernier, Monier espère bénéficier du redressement de certains marchés du BTP, comme au Royaume-Uni, alors que la France reste dans une conjoncture difficile.

 Source L'AGEFI Quotidien par Alexandre Garabedian

6ème Geopolymer Camp les 06-07-08 Juillet 2014 à l'IUT de Saint-Quentin

Le 6° GP-Camp 2014 débutera par la communication traditionnelle du Prof. J. Davidovits, le Keynote « État de la R&D sur les Géopolymères 2014« , ainsi que plusieurs exposés (20 à 30) présentés par les participants.
Vous passerez 3 journées à apprendre, présenter, partager, discuter, à un coût super-économique de 50 euros.
Geopolymer Camp: Juillet 7-8-9, 2014
Lieu: IUT, Saint-Quentin; France
Organisé par l’Institut Géopolymère
Les inscriptions ont commencé et prennent fin le 4 Juillet. Il est donc temps de s’inscrire.
Programme (voir le programme détaillé); attention: Langue de travail exclusivement en Anglais.

Source Géopolymer

22/04/2014

Terreal/ Lahera Productions innove et implique ses salariés

La société Lahera productions s'est largement impliquée dans la semaine de l'industrie. Visite de la préfète, visite de collégiens et de personnes en recherche d'emploi, la société a ouvert ses portes avec, à chaque visite, le même souci de faire connaître, d'expliquer, de valoriser.
Appartenant au groupe Terreal, Lahera s'est spécialisée dans les «solutions pour le toit»: sorties de toits et conduits, composants de toit et depuis quelques temps les équipement pour l'installation de l'énergie solaire.
Dans ces domaines très concurrentiels la «petite» entreprise du mazamétain avec ses 54 salariés ne pesait pas lourd. Alors pour exister face aux grands groupes elle s'est spécialisée dans «ce que les autres ne veulent pas ou ne savent pas faire».
Coller au marché, s'adapter aux demandes, être réactif: «ce n'est pas un choix c'est une nécessité.»
Pour répondre à cet impératif l'entreprise s'est résolument tournée vers les ressources humaines. Ecouter les salariés, s'appuyer sur leur savoir faire(13 ans d'ancienneté moyenne) développer la formation, la polyvalence, la transmission des savoirs, avoir le souci de l'ergonomie: un mode de gestion qui a fait dire à Josiane Chevalier préfète du Tarn:» Vous donnez une excellente image des métiers de l'industrie».
Durant leur visite les demandeurs d'emploi ont été impressionnés par la propreté des locaux et par l'organisation rigoureuse des postes de travail ce qui faisait dire à Paul l'un des visiteurs: «On sent les salariés concernés ça donne envie d'y entrer.» La conclusion nous est donnée par le directeur du site Pascal Assemat: «Notre richesse c'est l'implication de nos salariés».
Source: La Dépêche du Midi

21/04/2014

Délitage de tuiles plates en terre cuite

Le désordre étudié concerne un pavillon traditionnel couvert en tuiles plates en terre cuite. Quelle est l’origine du délitage des éléments de couverture ?
Les tuiles se délitent, en effet, au bout de quelques années, en particulier sur le versant nord. Les dé­sordres affectent la face visible des tuiles mais également la tranche ou la face cachée.
Plusieurs problèmes sont à l’origine de ces dé­sordres : la norme de fabrication des tuiles, en vigueur à l’époque, ne tenait pas assez compte de l’influence des cycles gel / dégel sur la solidité des tuiles. Cette norme a, depuis, été modifiée et renforcée.
Le défaut du produit ne peut pas être exclusivement retenu car d’autres problèmes sont détectés.
Contre-liteaunage exigé
Avant 1996 la sous-toiture devait être non tendue pour permettre la circulation de l’air sous les liteaux. Depuis 1996, un contre-lattage de 20 mm minimum doit être réalisé entre écran sous toiture tendu et liteaux.
Les tuiles courantes sous la chatière ne sont pas percées, la ventilation ne se fait pas…
Le DTU 40.23 de 1977, applicable jusqu’au 5 septembre 1996, autorisait la pose de l’écran de sous-toiture de façon non tendue sans contre-liteaunage. Depuis cette date le nouveau DTU 40.23 de 1996 exige le contre-liteaunage et un écran de sous-toiture tendu.
Dans le cas présent, il y a un défaut de ventilation de la sous-face des tuiles : un mauvais positionnement et un nombre insuffisant de chatières de ventilations, hautes et basses a été constaté. De plus, un oubli est relevé : les tuiles courantes sur lesquelles reposent les chatières n’ont pas été découpées pour permettre le passage de l’air.
Enfin, soit l’écran de sous-toiture est trop tendu et la lame d’air est insuffisante, soit l’épaisseur de la contre latte est inférieure à 20 mm et la lame d’air est également insuffisante. Dans ces conditions, la ventilation de la sous-face des tuiles est considérablement réduite.
Ce qu’il aurait fallu faire
Il convient de respecter au minimum les stipulations du DTU 40.23, en particulier sur l’épaisseur de la lame d’air et les sections et disposition des orifices de ventilation haute et basse de celle-ci.
Source : batirama.com / Fondation excellence SMA, Denis Gayot

Wienerberger- Pipelife, fournisseur du haut débit dans l'Eure

L’usine de Gaillon dans l'Eure de Pipelife fournit actuellement en fourreaux PE la nouvelle infrastructure haut débit déployée dans l'Eure, un marché de quelques 500 km de tubes, livrés principalement sur tourets de 4 000 m, en configuration quadri-tube.
Luc Bertossi, directeur général de Pipelife France et Arnaud Pain, Président de Team Réseaux, entreprise de pose du réseau haut débit avec Sonoter et Groupe Marais, nous présentent le projet.

Source Construction Cayola

20/04/2014

LAMOTTE-BEUVRON Printemps des livres ce dimanche 20 Avril 2014

Ce dimanche se poursuit le Printemps des livres, organisé par le Groupe de recherche archéologique de Sologne (Grahs).

Une quarantaine d'auteurs y participe pour des séances de dédicaces.
À noter aussi la présentation pour la première fois de l'exposition consacrée aux briqueteries tuileries de Sologne. S'y ajoutent la projection de films et la lecture de contes.
Printemps des livres, ce dimanche 20 Avril 2014 de 10 h à 19 h 30 à la salle des fêtes de Lamotte-Beuvron. Entrée libre et gratuite.

Source La Nouvelle Republique

CERIC Technologies sera présent en 2014 sur les salons internationaux

  • Kazbuild : du 02 au 05 septembre – Almaty – Kazakhstan – Atakent International exhibition Centre
  • Libyabuild : du 19 au 22 mai – Tripoli – Libye, Pavillon France
  • Batimatec : du 4 au 8 mai – Alger – Algérie – Pavillon France
  • Mosbuild  : du 1 au 4 avril – Moscou – Russie – Expocentre Pavillon 2.4
  • Kievbuild : du 04 au 06 mars  – Kiev – Ukraine- International Exhibition Center – Pavillon 3 – stand F2.6
  • Uzbuild : du 25 février au 28 février – Tachkent- Ouzbékistan – Uzexpocentre – Pavillon 2 stand B 100
  • OCM – Ceramatech : du 28 au 31 janvier – Moscou -Russie – ExpoCentre

19/04/2014

Algérie : génération "Tanguy"

Le parc national de logements comptait 8 millions d'unités fin 2013.
Reste à en construire plus de 1,6 million pour répondre à la demande.
Malgré la mise en oeuvre de trois plans quinquennaux, le manque de logements reste criant.
Résultat, des millions d'Algériens attendent encore d'emménager "chez eux".
Entre l'explosion démographique, l'urbanisation accélérée, les destructions engendrées par les catastrophes naturelles récentes (tremblement de terre en 2003 et inondations en 2001 et 2006), les piètres performances du secteur national de la construction et une gestion immobilière archaïque, la crise de l'habitat n'est toujours pas résorbée. Trouver un appartement ou une maison reste la première préoccupation des Algériens.
Parc national
Pourtant, près de 2,7 millions de logements (sociaux, en location-vente ou habitat rural) ont déjà été réalisés et livrés dans le cadre des trois programmes quinquennaux lancés par l'État depuis 2000. Le parc national est ainsi passé de 5,4 millions d'unités en 2000 à un peu plus de 8 millions fin 2013, réduisant le déficit en logements à 1,6 million d'unités et, surtout, le taux d'occupation : de 5,75 habitants par logement en 2000, il n'est plus que de 4,68 en 2013, selon les estimations officielles - comparativement, il est de 3,8 au Maroc et de 2,02 en France.
Plus de 80 % des 38 millions d'Algériens vivant sur le littoral (qui représente pourtant moins de 9 % de la superficie totale du pays), c'est la bande côtière qui bénéficie de la part du lion de ces réalisations, avec plus de 2,5 millions d'unités construites, contre 93 000 dans les Hauts Plateaux et 56 000 dans le Grand Sud.
Pour résorber le déficit de logements, il faudra construire 200 000 unités par an jusqu'à 2017. Les capacités de production nationale ne dépassent pas 80 000 unités....
Déficit chronique
Selon Abdelmadjid Tebboune, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, avec plus de 1 million d'unités en cours de réalisation et les projets de villes nouvelles qui ont été relancés, ce déficit chronique "pourra être entièrement résorbé dès 2017, et la crise du logement ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir".
Mais comment ? Car pour tenir le pari, il faudrait construire 200 000 logements par an jusqu'à 2017, quand les capacités de production nationale ne dépassent pas 80 000 unités par an. C'est pourquoi, dès l'an dernier, le gouvernement a fait appel à des entreprises étrangères (portugaises, chinoises, espagnoles, sud-coréennes, turques, égyptiennes, etc.) pour qu'elles réalisent 120 000 logements supplémentaires par an entre 2015 et 2017 en partenariat avec des constructeurs algériens. Un marché lucratif en ces temps de crise.
Qualité
Illustration de la place accordée à l'habitat par le gouvernement : sa part dans les investissements publics. L'enveloppe budgétaire annuelle qui lui a été consacrée en 2013 est de 203 milliards de dinars (1,9 milliard d'euros), alors qu'elle n'était que de 67 milliards de dinars en 2000. Le seul plan quinquennal 2010-2014 a alloué plus de 3 700 milliards de dinars (deuxième poste de dépenses de l'État) à la construction de 2,4 millions de logements, dont : 1 million en public locatif (LPL, qui s'adresse aux ménages dont le revenu mensuel est inférieur à 235 euros), 900 000 logements ruraux et 550 000 logements promotionnels aidés (LPA, destinés aux citoyens dont les revenus sont six fois supérieurs au salaire minimum). En parallèle, des mesures incitatives ont été adoptées pour dynamiser la promotion immobilière privée.
En même temps qu'il a fait appel au partenariat entre entreprises de BTP algériennes et étrangères, en privilégiant les coentreprises à haut niveau technique dans ses critères de sélection, le gouvernement a requis une montée en gamme dans la qualité des constructions, de façon à ce qu'elles intègrent de meilleures performances techniques et énergétiques.
En outre, il a instauré une meilleure prise en compte des normes environnementales et urbanistiques, de la mixité sociale et fonctionnelle, ainsi que des besoins en services de proximité dans les projets de rénovation urbaine, d'extension de quartiers résidentiels et de villes nouvelles. C'est-à-dire en veillant à y introduire ou réintroduire de la mobilité et de l'accessibilité (voirie, transports en commun), des commerces, des services (écoles, centres de santé, antennes d'administrations, postes de police ou de gendarmerie en milieu rural, etc.), des infrastructures sportives et culturelles et des espaces publics conviviaux. De quoi mieux vivre.
Source Jeune Afrique  par CHERIF OUAZANI

18/04/2014

Tunisie – Gabès : Journée d’étude sur la valorisation des ressources naturelles

Une journée d’étude sur la valorisation des ressources naturelles dans la région de Gabès sera organisé, mardi 08 Avril, à l’initiative du pôle industriel et technologique de Gabès, en collaboration avec l’Union régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
Au programme, plusieurs interventions sur les opportunités d’investissements offertes dans le domaine des substances utiles, la réalité et les perspectives de l’investissement dans le secteur des IMCCV (Industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre) à Gabès, ainsi que la mise en valeur de l’expérience européenne dans le domaine de la valorisation des substances utiles.
La journée d’étude offre, également, l’occasion d’aborder la réalité et les perspectives du tourisme alternatif dans le gouvernorat de Gabès ainsi que la question de la valorisation des ressources en eaux au Sud-Est et la place qu’occupe la région de Gabès dans la stratégie nationale pour les énergies renouvelables.
D’autres questions seront abordées au cours de cette journée d’étude, à savoir la valorisation des déchets industriels ainsi que les perspectives du secteur agricole et notamment en matière de primeurs géothermiques.
Cette journée sera dédié aux industriels, nouveaux promoteurs, responsables de laboratoires, d’unités de recherche, de bureaux d’études, de centres techniques et des services régionaux et centraux liés aux secteurs des substances utiles, de l’artisanat, du tourisme et de l’agricultures ainsi qu’aux structures d’appui et aux étudiants en fin d’études.
La rencontre a pour objectif de mettre en valeur les ressources naturelles dont recèle la région de Gabès et de mettre en œoeuvre une stratégie claire pour l’exploitation de ces ressources, la promotion de la recherche scientifique en matière de valorisation et de recyclage de ces ressources, avec pour point d’orgue d’inciter les jeunes promoteurs à créer des projets dans ce domaine.

Source Directinfo

17/04/2014

Marseille accueillera l’édition 2014 de Vingt-quatre heures d’architecture

Vingt-quatre heures d’architecture est de retour. Après la Manufacture des Tabacs de Strasbourg (67) en 2012, c’est la Friche la Belle de Mai à Marseille (13) qui sera le théâtre, les 17 et 18 octobre prochain, de la deuxième édition de cet événement initié par le Réseau des maisons de l'architecture.
Le programme sera mixte dans le but de toucher des publics diversifiés : les familles avec des ateliers-enfants, ainsi que des restitutions de la Journée de l’architecture dans les écoles, qui se déroulera pour la première fois dans l’académie d’Aix-Marseille à cette occasion ; les amateurs avec une dizaine d’expositions, une boucle de cinéma en continu, des visites en compagnie d’architectes et d’urbanistes pour redécouvrir des bâtiments de la ville et son paysage ; les initiés et professionnels avec des tables rondes animées par des figures locales et nationales, qui prendront la parole avec le grand public sur le thème « L’architecture contemporaine : une exigence populaire ? », mais aussi avec la deuxième édition du Palmarès grand public « Archicontemporaine », qui récompensera des réalisations choisies en ligne par le grand public d’après une sélection opérée par des professionnels. Plus de 10 000 personnes ont participé à l'édition 2012.
Le commissaire de cette édition est André Jollivet, président de la Maison de l’architecture et de la ville Provence-Alpes-Côte d’Azur (MAV PACA), les étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille sont impliqués dans la production de l’événement et c’est PAN Architecture, jeune agence marseillaise lauréate des AJAP en 2012, qui signera la scénographie de l’événement.
Depuis l’origine, la Fédération française des Tuiles et Briques, le Crédit Mutuel, EDF Collectivités, Technal et Saint-Gobain soutiennent Vingt-quatre heures d’architecture. Ils sont au rendez-vous de Marseille, ainsi que Yamaha et ConstruirAcier qui sont venus enrichir la liste des partenaires de l’événement.

Source BusinessImmo

La Maison de la terre prend forme

Le premier musée du canton de Bourgtheroulde ouvrira dans quelques mois à Bosc-Roger-en-Roumois. La tradition ancestrale du travail de la terre y sera mise en lumière.
Pour la Communauté de communes de Bourgtheroulde-Infreville (CCBI), le début de la nouvelle mandature sera marqué par la réalisation et l’ouverture de la Maison de la terre, à Bosc-Roger-en-Roumois. Face à la mairie, c’est une grande demeure d’habitation en brique rouge qui abritera dans quelques mois un espace dédié aux expositions et aux activités artistiques, autour du travail de la terre. La terre dans une acception très large, comme matériau de modelage bien sûr, mais également comme territoire, celui du Roumois, à l’ancienne tradition potière. C’est ici que s’est développée l’Association Tuiles Poteries et Briques du Roumois (ATPBR), menée de main de maître par Françoise Guilluy.
Son importante collection, prochainement acquise par la collectivité, servira de vivier pour l’exposition permanente que présentera la Maison de la terre. Et c’est sur l’association que la CCBI s’appuiera pour animer le lieu, à travers notamment des ateliers de poterie, pour lesquels une pièce entière sera dédiée et équipée, avec four, tours, outils, etc.
Outre la salle d’exposition permanente de 57 m2, et l’extension dédiée aux ateliers, le rez-de-chaussée accueillera des expositions temporaires sur des thématiques en lien avec la terre, ce qu’on fait avec, ce qu’on trouve dessous, etc. Le premier étage de cette ancienne maison sera constitué de trois autres salles d’exposition. Un ascenseur extérieur permettra aux personnes à mobilité réduite d’accéder au site.
Le premier musée du canton
Si le Roumois est une source de « terre à pot », il lui manquait un endroit pour retracer cette histoire locale. La Maison de la terre constituera le premier musée du territoire de la communauté de communes de Bourgtheroulde. La collectivité entend donc s’appuyer dessus pour promouvoir et développer le tourisme, un secteur dans lequel tout reste à faire sur le canton. L’opportunité d’acquérir une maison en plein centre-bourg de Bosc-Roger-en-Roumois, à proximité d’espaces de stationnement et de commerces, a permis de remettre sur les rails un projet évoqué depuis longtemps, sous différentes formes. Il constitue l’investissement le plus important de la collectivité en 2014. D’un coût de 910 500 €, il est financé à hauteur de deux fois 162 750 € par la Région et le Département (dans le cadre du Contrat de Pays), 444 000 € étant réglés par la CCBI – qui récupérera 141 000 € de TVA.
La réception de la Maison de la terre est prévue à l’automne prochain ; son ouverture devant intervenir dans la foulée. Son inauguration, le 15 mai 2015, sera fêtée en grande pompe, avec la représentation du spectacle vivant « L’âme de la terre », actuellement en préparation.

Source Le Courrier de l'Eure

16/04/2014

Les matériaux biosourcés, une filière pleine de promesses

Issus de la biomasse mais également d'éco-matériaux comme la terre crue ou la pierre, les matériaux de construction biosourcés souffrent d'une image encore floue. Pourtant ils connaissent un véritable engouement et sortent aujourd'hui du domaine expérimental pour entrer dans celui de la grande échelle. Plusieurs spécialistes réunis dans le cadre d'Innovative Building Expo donnent leur point de vue. Les exemples de réalisations faisant appel à des matériaux biosourcés, ou plus largement d'origine naturelle, se multiplient. Ne se cantonnant plus aux auto-constructions d'écologistes engagés, ces matériaux font leur entrée dans la construction grand public. Les architectures bois et les isolants en fibres végétales ne constituent qu'une partie d'un vaste ensemble de produits durables. Alors que ces solutions vertes ne représentaient que 5 % du marché de la construction de maisons individuelles en 2010, cette proportion a doublé depuis, sans compter le nombre croissant de bâtiments publics qui y font appel : groupes scolaires, coopératives, logements sociaux, locaux d'activités, tertiaire…
Valoriser des ressources renouvelables locales
"La construction biosourcée est sortie du domaine expérimental pour rentrer dans la vie de tous les jours", explique Olivier Gaujard, directeur du bureau d'études techniques GaujardTechnologie Scop. "C'est une filière dynamique, qui a un aspect de filière à circuit court, valorisant des ressources locales, et de recyclage amenant à une économie circulaire", détaille Bernard Boyeux, directeur général de Constructions & Bioressources (C&B). En France, les choses seraient en train d'évoluer rapidement, en raison d'une grande variété de matières premières disponibles en région, et d'un riche savoir-faire régional dans leur mise en œuvre. "Le bâtiment a un impact lourd sur l'environnement. Aujourd'hui, 50 % des matières extraites en Europe vont au secteur de la construction. Et le béton est la deuxième matière la plus consommée dans le monde, après l'eau. Cette industrie représente entre 5 et 10 % de toutes les émissions de CO2 planétaires. Les matériaux durables sont donc un enjeu à la fois pour le logement mais également pour la pollution", poursuit-il. Les matériaux biosourcés, issus de la biomasse, présentent donc un caractère renouvelable avec les saisons et une disponibilité quasi-générale. "De plus, ils stockent du CO2 pendant toute leur durée de vie et sont généralement peu gourmands en énergie grise pour leur transformation", fait valoir Bernard Boyeux.
L'isolation, un marché privilégié
Le spécialiste distingue deux types de matériaux, les "traditionnels", comme le bois de structure ou en panneaux, le papier et le textile, et les "néo-matériaux", comme les composites, les fibres et les mortiers ou béton à composant naturel. Les biosourcés peuvent également être classés par famille de produits, tels que les isolants. "Ils sont aujourd'hui performants et à des prix très concurrentiels. La maturité technologique est atteinte et les produits qu'ils soient présentés sous forme de rouleaux, de panneaux ou en vrac, sont certifiés et sous avis technique", expose le dirigeant de C&B, qui estime que ces matériaux ne présenteraient aucun risque ou difficulté particuliers. Environ 100.000 tonnes de matériaux biosourcés seraient utilisés chaque année dans le bâtiment, principalement dans le secteur du bois (structure et connexes) et dans le domaine des isolants, où ils représentaient 8 % du marché national en 2012.
"Les mortiers et bétons avec granulat végétal et liant minéral relèvent, pour leur part, de nouvelles technologies. Mais la maturité va venir car ils présentent des avantages en rénovation. Le cadre normatif n'est pas encore tout à fait prêt", admet Bernard Boyeux. Mais ce type de produits, dont le béton de chanvre, font l'objet d'études approfondies démontrant leurs bonnes performances en termes de transferts hygrothermiques. "La présence de matière d'origine végétale impacte fortement les échanges d'humidité et apporte un surplus de performance", soutient Laurent Arnaud, ingénieur des Ponts et directeur du centre Arts & Métiers Paris Tech Cluny. Le matériau stockerait davantage d'eau qu'un béton classique, et le changement de phase permettrait de mieux réguler les variations de températures à l'intérieur de la construction.
Une opportunité économique et sociale
"La construction en bottes de paille a, elle aussi, connu un développement extraordinaire", surenchérit Bernard Boyeux. Utilisée comme isolant dans des structures bois, la paille présenterait elle aussi d'indéniables qualités : "Elle est renouvelable annuellement, contrairement au bois où les échelles de temps sont plus longues. C'est une matière abondante en France et peu chère", explique Olivier Gaujard. D'autant qu'un système composé de bois et de paille ne représente pas de facteur aggravant au point de vue de la sécurité incendie, comme l'ont démontré des essais grandeur nature réalisés au CSTB.
Les matériaux biosourcés représenteraient donc une réelle opportunité, à la fois pour le bâtiment mais également pour l'agriculture et pour le développement des territoires. "En 2010, le Commissariat général au Développement durable demandait que le taux d'incorporation de ces matériaux soit de 10 % à l'horizon de 2020. Ce chiffre sera certainement dépassé", se félicite Bernard Boyeux qui rappelle que, sur les six dernières années, neuf usines et 3.000 emplois ont été créés en France grâce à ces nouveaux produits de construction.

Source Batiactu par Grégoire Noble

Le potentiel limité du e-commerce pour les Négoces de matériaux

L'arrivée à maturité d'internet et de ses possibilités marchandes a permis aux différents acteurs du bâtiment de développer leurs outils de vente en ligne. Les sites e-commerce fleurissent sur la toile et s'affirment comme un service complémentaire aux canaux existants. Ce potentiel important semble néanmoins voué à rester un simple complément d'activité. La suite dans notre deuxième partie.
Toutes les entreprises, tous les secteurs prennent le virage digital. On s'attend peut-être moins à ce qu'une entreprise de bâtiment s'ouvre à un commerce en ligne avec ses clients, et pourtant, les exemples se multiplient. Pour le Négoce, c'est encore autre chose. Comme nous l'avons évoqué dans la première partie de l'article, « le e-commerce dans le négoce de matériaux pur et dur restera un complément » assure Jérôme Thfoin du groupe Samse. Comment prendre un virage digital pertinent alors ?
Des plateformes de mise en relation
« Le e-commerce est assez réducteur » précise-t-il. « Ce qui est très important pour nous, c'est le webshop. Internet est devenu la plateforme où les gens qui ont un projet de construction ou de rénovation, vont faire une première phase de pré-renseignement, un premier travail de pré-information et vont poser des graines à différents endroits et commencer à faire vivre leur projet grâce à nous». Le vrai enjeu du web pour les négociants en matériaux serait donc de capter des projets de particuliers afin de devenir des plateformes de mise en relation entre les porteurs de projet, les maîtres d'ouvrages, et les professionnels du bâtiment.
«Oui, car nous sommes à la convergence de ses flux, au milieu du système » assure Jérôme Thfoin. « Le web de cette manière serait un très bon complément en amont dans notre chaîne de valeur pour nous amener du business, le coût d’acquisition du contact étant très peu élevé pour nous car nos artisans sont connus depuis longtemps » garantit le directeur Marketing et Innovations. Une vision plus étendue que celle de la vente en ligne. « L'enjeu est d'amener du business à nos clients professionnels et de la satisfaction aux maîtres d'ouvrages, qui deviendront par la suite des porte-paroles positifs, un nouvel outil marketing en quelque sorte, de développement de fidélisation ». Répondre à un projet de A à Z
Sur l'ensemble du groupe Samse, environ 500 à 600 projets de ce type sont captés tous les ans. Une manne encore sous exploitée par le groupe de Négoce qui compte bien développer cette plateforme sur laquelle les porteurs de travaux déposent leurs projets de construction ou de rénovation « et derrière, nous déterminons la suite à donner : si c'est juste un besoin de prix sur un simple produit, on oriente sur le bon canal. Par contre, si on détecte qu'il y a un vrai projet, plusieurs lots, plusieurs actions qui vont s'étaler dans le temps, on ouvre un dossier, on le suit, et on apporte les solutions ». Le négociant pourra répondre à un projet de A à Z, « car nous avons tous les corps de métiers chez nous » conclut Jérôme Thfoin. Un métier en devenir pour le Négoce de matériaux de construction.
Source Batiweb par Bruno Poulard

15/04/2014

CLIMAmur: Première brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie haute performance

Solution à la fois auto-porteuse et auto-isolante, CLIMAmur ne nécessite aucun doublage d'isolant supplémentaire grâce à sa haute inertie thermique.
En réponse à l'application de la RT 2012, et devançant même les standards prévus pour l'habitat passif et à énergie positive (Bepos), Wienerberger propose ainsi une gamme complète qui se décline en 30, 36 et 42 cm de large.
Ces briques, revendiquent ainsi des performances thermiques optimales avec, par exemples, pour CLIMAmur épaisseur de 30 un R = 3,85 m².K/W, épaisseur 36, R = 4,64 m².K/W et épaisseur 42 un R = 5,44 m².K/W.
A l'origine de ce pouvoir isolant optimal : un concept créé par Wienerberger, 100 % naturel et 100% minéral composé d'une brique alliant une structure en terre cuite, pour réguler la température et l'humidité et des alvéoles remplies de laine de roche pour une haute performance thermique créant une paroi à forte inertie thermique.

Source Batijournal

Grenoble : le groupe Samse acquiert Codiplast

La société Célestin Matériaux, filiale spécialiste en travaux publics du groupe Samse, développe son réseau d’agences par l’acquisition de la société Codiplast. Professionnelle des travaux publics et de l’adduction d’eau, cette société dont le siège social est implanté en Avignon compte cinq points de vente en vallée du Rhône. Elle emploie 18 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de neuf millions d’euros en 2013.
Depuis 1984, Célestin Matériaux distribue dans le Grand Lyon, l’Isère, la Drôme-Ardèche et la Loire, des produits d’assainissement des eaux usées et pluviales, de voiries et de terrassement, de réseaux secs et d’aménagements urbains. Son réseau comprend désormais 12 points de vente.
Créé en 1920 et basé à Grenoble, Samse est le premier groupe français indépendant de distribution de matériaux de construction pour le bâtiment et l’habitat. Il emploie près de 5 000 collaborateurs et dispose de 320 points de vente répartis dans 44 départements.

Source Le Dauphiné

14/04/2014

Isolation des toitures par l'extérieur par Wienerberger

Des offres isolation pour les couvreurs
Cette année encore, la rénovation devrait jouer son rôle de levier de croissance. Raison pour laquelle le spécialiste de la terre cuite, Wienerberger, confirme le développement d’une offre sarking, dont la promotion figure parmi ses chantiers prioritaires. Cette stratégie pourrait se révéler encore plus payante si, comme prévu, le taux de TVA réduit à 5,5 % s’applique également aux matériaux concernés par des travaux de rénovation thermique, telles les tuiles. Lancée l’an dernier, l’offre du fabricant aurait d’ores et déjà « connu un démarrage intéressant en France », assure Francis Lagier, le président. « L’isolation des toitures par l’extérieur devient l’affaire des tuiliers, estime-t-il. Nous pouvons assurer un service de proximité auprès des distributeurs grâce à nos capacités de stockage et de livraison au plus près des zones de consommation. » Outre des animations commerciales soutenues, l
a campagne marketing devrait également faire l’objet d’une démarche spécifique auprès du grand public.
Des couvertures « patrimoine » à façon
Si la tuile terre cuite -qui a su prendre le virage du BBC économique- est aujourd’hui bien implantée sur le marché de la maison individuelle (70 % du parc), le matériau subit la concurrence de la toiture-terrasse et du bac acier en logement collectif. « Depuis plusieurs années déjà, un travail de fond a été engagé pour améliorer la résistance et la durabilité de la tuile terre cuite. À nous d’être créatifs pour résister ! », admet le dirigeant de Wienerberger France. Ainsi, l’an dernier, Aléonard a conçu une méthode permettant aux clients de créer et composer une toiture en choisissant, parmi quatre modèles de tuiles plates, leur modèle de tuile et le format, le coloris (huit teintes de base proposés), la finition et les effets. Afin de pénétrer le marché de niche des belles résidences, l’épaisseur de ces tuiles plates émaillées a été réduite « tout en conservant les atouts de la technologie Aléonard ». Par ailleurs, des systèmes en bardage tuiles doivent aussi être développées : « Une solution économique pour le couvreur avec des coûts de pose accessible par rapport au bardage rapporté », estime l’industriel.

Source Zepros

Point.P signe la charte Plan Bâtiment Durable

Le Groupe Point.P vient de signer la charte Plan Bâtiment Durable pour l'efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés.
Organisée à l’initiative de France GBC dans le cadre d’un petit-déjeuner sur le thème "Agir ensemble : un levier essentiel pour la performance énergétique des bâtiments tertiaires", cette signature est l’occasion pour le Groupe Point.P d’affirmer son engagement en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique et du bien-être des utilisateurs de ses locaux.
Elle démontre également sa forte implication dans l’activité économique de la filière du bâtiment et de l’immobilier. « La signature de cette charte est le complément évident des dispositifs déjà mis en place par le Groupe, estime Olivier Grisez, Directeur Organisation SI, Immobilier, Patrimoine, Environnement du Groupe.
Cela va nous permettre d’aller encore plus loin dans notre démarche éco-responsable et d'accélérer nos actions mises en œuvre afin d'améliorer l'efficacité énergétique de notre parc de bâtiments ».
Un engagement cohérent
La démarche éco-responsable menée par le Groupe Point.P se traduit déjà par de nombreuses initiatives et concerne :

  • l’éco-construction (réalisation de projets exemplaires comme la Plateforme du Bâtiment d’Aubervilliers certifiée HQE...),
  • l’amélioration des points de vente existants (lancement d'un diagnostic du patrimoine du Groupe POINT.P...),
  • l'environnement (signature de partenariats avec les pouvoirs publics : charte en faveur d’une logistique urbaine durable de la Mairie de Paris, plans "Climat Energie" de Paris et du Grand Lyon...),
  • la démarche éco-transport Evoluvert afin d'économiser 25 000 tonnes de CO2 à horizon 2017, soit l’équivalent de 45 000 camions en moins sur les routes, l'accompagnement pour former les artisans à l’habitat durable (création des Comptoirs Efficacité Energétique et d’agences "Eco Efficacité Energétique", partenariats avec la CAPEB et la FFB...).

Source : batirama.com

13/04/2014

CERIC Technologies innove

Diapason ® Premium : des fonctionnalités uniques

En plus des fonctionnalités classiques (rendement de la préparation et de la fabrication, contrôle-commande du four et du séchoir, journal des défauts et évènements, gestion des codes produits, courbes de cuisson archivées à la poussée, etc.), CERIC a développé une nouvelle version haut de gamme de son progiciel de pilotage : la version Premium de Diapason®. Elle permet une puissance de traitement de données, d’interfaçage, d’analyse de la productivité inégalée sur le marché. Elle demeure aussi entièrement compatible avec toute autre supervision de génération antérieure réalisée par le groupe CERIC.
Diagramme synoptique séchoir
Diagramme synoptique séchoir
Diagramme synoptique fabrication
Diagramme synoptique fabrication
Vous souhaitez en savoir plus et découvrir toutes les fonctionnalités de ce nouveau progiciel ?
Contactez CERIC Technologies  à l’adresse suivante : info@ceric.fr, des sessions de démonstration/formation seront organisées début 2014.

12/04/2014

A Marseille, les noces de l’art et de l’industrie

Fin mars, l’affaire était entendue. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg devait venir à Marseille ce vendredi 11 avril, pour visiter la dernière tuilerie en activité dans la région, et y découvrir l’œuvre créée par un artiste accueilli en résidence durant deux mois. Mais le remaniement ministériel a tout chamboulé. Aujourd’hui, plus personne n’est vraiment sûr de l’agenda du champion du made in France. Son cabinet l’assure, pourtant : ce projet lui tient très à cœur… On veut bien le croire, tant ici, dans les quartiers nord de Marseille, le théâtral Montebourg trouverait une scène à sa mesure pour célébrer, avec emphase, les noces de l’art et de l’industrie.
Crise, déclin, situation désespérée. Les quartiers Nord de Marseille sont à peu près aussi stigmatisés que l’industrie française. Télérama l’a pourtant démontré, ils peuvent s’avérer plein de surprises… Comme l’usine Monier, à l’insolente prospérité. Un site industriel spectaculaire de 20 000 m2, où s’affairent une soixantaine de salariés autour des chaînes automatisées produisant près de 15 millions de tuiles par an. Depuis le mois de janvier, on peut aussi y croiser l’artiste Arnaud Vasseux qui s’est imprégné des savoir-faire de l’entreprise, pour mieux les détourner. La création artistique qu’il a réalisée au fil de sa résidence sera visible, sur place, du 7 au 11 avril, dans le cadre de la Semaine de l’Industrie.
Imaginée sur le modèle des Journées du patrimoine, cette manifestation portée par le ministère du Redressement productif doit inciter le grand public à venir à la découverte de l’industrie et de ses métiers. Elle fut l’occasion d’une nouvelle collaboration entre Bercy et le ministère de la Culture –, qui avaient inauguré leur rapprochement autour d’une « politique nationale du design », suivant l’adage Filippetto-Montebourgien : « Pas de redressement productif sans redressement créatif ». Il s’agit cette fois de mettre en place un programme de résidences artistiques (inspirées des Ateliers de l’EuroMéditerranée de MP2013), dans cinq sites industriels répartis dans cinq régions françaises. Les œuvres ainsi produites seront présentées lors de la Semaine de l’Industrie. A Marseille, comme à Nancy, Grenoble, Montauban et Saint Junien, les visites d’usines s’accompagneront donc de la rencontre avec quelques curiosités artistiques.
Inclure un plasticien au cœur d’une fourmilière industrielle n’est pas une mince affaire. Le sculpteur marseillais Arnaud Vasseux, enraciné depuis le mois de janvier à la tuilerie Monier, ne dira pas le contraire. Lorsque Télérama lui avait rendu visite, à la mi mars, ce dernier avait l’air bien tourmenté. « Un tiers de ce que j’ai produit a été considéré par les ouvriers comme des déchets, et a été jeté… J’ai très peur car d’autres objets arrivent bientôt sur la chaîne… »
Il faut dire que son projet prête à confusion, dans le système de production entièrement automatisé de la tuilerie moderne : plutôt que de travailler le matériau de base – l’argile brute –, ou le produit fini – la tuile –, l’artiste a choisi d’intervenir en plein cœur de la chaîne de production, « au moment de la ‘‘préforme’’, quand le ruban d’argile qui amorce la tuile n’est pas encore moulé ». Là, il s’est intéressé aux éléments considérés comme « ratés » par les ouvriers, ces rubans d’argile retirés de la filière et mis au rebut. D’où le malentendu dont il a été question plus haut : récupérés par l’artiste, ils sont réintégrés, tel quels, à la chaîne de production pour être séchés, et cuits...
A partir de ces pièces « non conformes », Arnaud Vasseux va réaliser une installation artistique dont, lorsque nous le rencontrons, il vient de décider du nom : Les Témoins. « Ces éléments sont marqués, explique-t-il. De toutes sortes de traces, de coups, de scarifications. C’est pour ça qu’ils sont jetés, mais c’est aussi pour ça qu’ils m’intéressent. Car ils disent une certaine dureté de ce travail. La tuile, c’est la mine ! » Construite autour d’un four de 150 mètres, l’usine devient étouffante, en été, quand la chaleur monte à 40°. Le tout, dans un vacarme infernal, qui ne s’arrête jamais, avec ces machines fonctionnant 24h sur 24.
Les Témoins, ce sont aussi les réminiscences de l’histoire du Bassin de Séon, plaine littorale du Nord Ouest de Marseille (quartiers de Saint-Henri, Saint-André et L’Estaque), réputée pour ses sols argileux : tuileries et briqueteries y sont implantées depuis toujours. « Dans l’Antiquité, les ateliers signaient leurs tuiles, une tradition qu’on retrouve au XIXe siècle, quand chaque artisan avait son poinçon, comme la marque ‘‘l’Abeille’’, qui existe encore aujourd’hui », raconte Vasseux, qui voit, dans les scarifications des déchets prélevés sur les chaînes mécanisées de l’usine Monier, autant d’évocations du passé.
Une histoire sur laquelle l’artiste a eu le temps de se documenter, durant sa résidence. A cause d’une série de problèmes techniques, l’usine a du être arrêtée durant près d’un mois. « J’en ai profité pour aller à la rencontre des ouvriers, arpenter les abords de l’usine et discuter avec ses habitants, ceux qui s’intéressent à la mémoire du quartier. » Qui lui rappelèrent qu’au XIXe siècle, les quartiers Nord étaient un site de production très important, comptant jusqu’à quatre-vingt seize tuileries en 1895 : 99 % des exportations de tuiles fabriquées en France le sont alors depuis Marseille.
Tandis qu’on écoute ce petit cours d’histoire, on croise Amar, chef process, qui a été désigné pour suivre la production de l’œuvre au sein de l’usine, afin d’éviter que les pièces de l’artiste ne finissent une nouvelle fois à la poubelle. « On fait de l’art avec pas grand chose en fait ! », dit-il, à propos de cette histoire d’œuvre d’art réalisée à partir de déchets, qui en intrigue plus d’un, ici… Comme Thierry Oms, directeur de l’usine, lui aussi pour le moins perplexe. Mais bon communiquant : « Nous, nous sommes des industriels. Le regard de l’artiste nous aide à redécouvrir la dimension créative de notre activité. » Arnaud Montebourg n’aurait pas dit mieux.

Source Telerama

11/04/2014

Les covenants bancaires : risques pour les entreprises

Un garde-fou pour le créancier impliquant des risques pour l'entrepriseEn octobre 2012, la société CEGEDIM a pu renégocier à la baisse les covenants inclus dans son contrat de prêt de juin 2012. Cette renégociation a été saluée par les dirigeants de l’entreprise comme « signe de la confiance renouvelée de ses partenaires bancaires ». Le fabricant de tuiles TERREAL a eu moins de chance. N’ayant pu respecter les covenants inclus dans son contrat de prêt du fait des difficultés du marché immobilier, il est passé en juillet dernier sous le contrôle de ses financiers, en contrepartie d’une renégociation de sa dette et des conditions du prêt.
Deux conditions sont légalement requises pour que la sanction s’applique. 
En premier lieu, le non-respect du covenant doit être significatif. La plupart des covenants mentionnent un changement substantiel négatif ou encore un événement significatif défavorable En second lieu, ce changement significatif doit empêcher le remboursement de l’emprunt, ce qui conduit la banque à imposer l’immédiateté de ce remboursement. Ainsi, même si l’entreprise est encore en bonne santé financière et honore ses remboursements, s’il advient un changement significatif de sa structure financière qui crée la potentialité d’une dégradation de la situation financière de l’entreprise et donc compromet in fine le remboursement, la banque est en droit de réclamer le remboursement en quelque sorte tant qu’il est encore temps II) Une nécessaire relativisation des risques du covenant A.
Si le covenant bancaire apparaît à première vue comme porteur d’importants risques pour l’entreprise qui peut voir ses créanciers prendre la main, il importe néanmoins de relativiser les conséquences d’une clause qui est en période de crise une garantie fréquemment exigée par les créanciers. Cette clause ne pose en réalité problème qu’en cas de mauvaise santé financière de l’entreprise sur le long terme : on a vu en effet que si les problèmes financiers ne sont que passagers il est possible de négocier avec sa banque.
Une lourde sanction en cas de non respect d’un covenant 
Si l’entreprise ne respecte pas les conditions fixées par le covenant, la banque prêteuse peut demander le remboursement anticipé intégral de l’emprunt. Les conditions de ce remboursement sont fixées dans la clause. Cela place donc l’entreprise dans une situation extrêmement délicate puisqu’elle doit débourser d’un coup une somme d’argent importante dont le remboursement devait s’échelonner sur une période longue. L’obligation de rembourser de manière anticipée l’intégralité des sommes dues peut placer l’entreprise en situation de cessation de paiements, c'est- à-dire que l’entreprise ne peut plus honorer ces dettes, ce qui aboutit dans la majorité des cas à une liquidation judiciaire.
Une possibilité d’agir 
Si l’inclusion dans un contrat de prêt de covenants est porteuse de risques pour l’entreprise, il faut souligner que l’entreprise sous covenant n’a généralement pas eu le choix, voire n’a pas remarqué la présence de covenants dans le contrat. Un prêt est difficile à obtenir, et un chef d’entreprise qui est y parvenu ne s’occupe pas forcément de toutes les clauses du contrat, notamment de celles qui sont obscures, mais semblent inoffensives sans l’être, comme les clauses de covenants ou alors n’a pas été en situation de négocier ces clauses.

Source OBOULO.COM

10/04/2014

Solumix conçoit une poudre isolante multi-usage

Fondée sur un brevet d’Air liquide, la poudre isolante multi-usage de Solumix a été mise au point dans les usines de l’industriel, en partenariat avec le laboratoire SPCTS de Limoges (Haute-Vienne). Sa formulation et son process, qui s’apparentent à la synthèse hydrothermale, phénomène observé lors de la cristallisation naturelle des minéraux, sont à l’origine de sa structure isolante autoporteuse, de sa forte adhérence à la brique et de sa résistance à la compression. "Solumix est léger, ininflammable et respirant.
L’opportunité
Solumix répond à la réglementation thermique RT 2012. Ne dégageant ni fumée ni gaz toxique, il résiste au feu, en accord avec les normes Euroclasses 2013.
Des débouchés sont possibles dans de multiples applications, notamment pour de nouvelles solutions de construction tout en un comme élément porteur isolant et de décoration", précise le cogérant Richard Gaignon. Après deux ans de développement, il a créé en novembre 2013 avec Christophe Chaput, ingénieur céramiste comme lui, son entreprise au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne). Ils ont recruté en janvier un jeune diplômé de l’École nationale supérieure de céramique industrielle, chargé de la R&D, puis un ingénieur confirmé. Une levée de fonds de 600 000 euros doit permettre d’installer une ligne pilote en mai. Sont entrés au capital Aliad, un fonds d’investissement d’Air liquide, Grand Sud Ouest, filiale du Crédit agricole, Céric Technologies et le holding Orion Industrie des deux associés, qui détiennent 20% du capital. "Nous allons fabriquer des produits de démonstration en utilisant le bois, le métal et la brique. Une fois les certifications obtenues, nous vendrons la poudre aux fabricants de matériaux de construction qui l’intégreront à leur ligne de production, et nous fabriquerons aussi des produits façonnés avec des formes spéciales." L’ambition de Solumix dans cinq ans : 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de 15 à 20 salariés.

L’innovation
Solumix est un composant multifonctions (isolant, structurel, cohésif) qui se présente sous la forme d’une poudre 100% naturelle composée de silice, de chaux et d’eau. Incorporé à la brique, il renforce les propriétés de la terre cuite. Il permet aux briquetiers d’anticiper les nouvelles réglementations.
Source L'usine nouvelle par CORINNE MÉRIGAUD

MALI / CNREX : APRES LA CRISE, L’OPTIMISME

Le Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics, (CNREX-BTP) a tenu, vendredi, la 15ème session ordinaire de son conseil d’administration sous la houlette du ministre du Logement, Mohamed Diarra, président du conseil d’administration.

C’était en présence du directeur général du CNREX-BTP, Cheick Oumar Diallo, du représentant du ministère de l’Habitat, Mahamadou Lamine Sidibé, et de l’ensemble des administrateurs. Durant cette session, les administrateurs ont examiné le procès-verbal et le compte rendu et recommandations de la session précédente. Ils ont également vérifié le point d’exécution des recommandations, du budget et le rapport d’activités au 31 décembre 2013. Les administrateurs se sont aussi penchés sur l’examen du budget 2014 qui s’élève à 935 millions de Fcfa. Pour le ministre du Logement, ce budget va permettre au centre de relancer ses activités et de mettre en adéquation ses missions, son organisation, sa gestion et ses ressources.
Après les soubresauts de 2012, le Mali fait son retour sur la scène internationale. Ce retour suscite beaucoup d’espoirs et le centre compte s’inscrire dans la dynamique d’évolution favorable de 2014, a annoncé le directeur du Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics. Des signes annonciateurs de la reprise de l’activité économique sont tangibles comme les réunions préparatoires de reprise des chantiers arrêtés suite à la crise de 2012. Sur nombre de ces chantiers, le CNREX était impliqué directement comme laboratoire (Macina-Diafarabé-Tenenkou, Banamba-Touba, voiries de Kidal) ou indirectement car recevant beaucoup d’échantillons à analyser en provenance de certains de ces chantiers (Goma coura-Tombouctou, Bamao-Ségou), a énuméré Cheick Oumar Diallo.
En 2013, le Centre a participé, dans le cadre de l’assistance à la DNR, à la mise à jour de banque de données par la réalisation des relevés de dégradations, des mesures de déflexion, des carottages et des relevés d’ouvrages d’art.
La même année, le a lancé trois nouveaux programmes de recherche dont les termes de référence ont été validés par le conseil scientifique lors d’un atelier les 11 et 12 décembre 2013. Les recherches sont effectuées sur les thèmes : étanchéité des constructions en terre ; les briques en terre cuite ; la contribution des polymères dans l’amélioration des caractéristiques mécaniques des chaussées en terre. Les recherches, entamées en 2012, se poursuivent aussi sur les granulats au Mali. Le Centre national de recherche et d’expérimentation en bâtiment et travaux publics a aussi réalisé en 2013 des études de sols de fondation pour les bâtiments et les ouvrages d’art ainsi que le contrôle de la qualité des matériaux de construction dans nos laboratoires
Dans le cadre de la recherche, le Centre poursuit son partenariat avec l’ENI et la FAST. La Faculté des sciences techniques assiste le Centre dans la mise en marche de son laboratoire de chimie. Selon le directeur général du CNREX-BTP, l’équipement de ce laboratoire de chimie en matériel pour l’analyse chimique de l’eau et en spectrographie pour l’analyse de l’état de la matière au plan microscopique, s’avère un outil très utile pour la recherche sur les matériaux.
Cette série de réalisations est à compléter par l’acquisition de l’essai triaxial qui permettre d’aller vers l’accréditation du CNREX en l’alignant sur les standards des laboratoires internationaux, a précisé Cheick Oumar Diallo.
Avec l’Office malien de l’habitat (OMH), le Centre a repris son partenariat par son implication dans les études géotechniques des sols de fondation des bâtiments des logements sociaux ; les études de sols de plateforme des voiries, l’identification des carrières. Le contrôle de qualité des travaux et des matériaux sera également effectué. Le Centre va également ausculter les bâtiments déjà construits pour permettre un suivi du comportement des matériaux. Le CNREX est aussi membre de la commission d’évaluation des bâtiments expérimentaux réalisés dans le pays.
Pour 2014, le Centre va lancer un appel pour recruter des consultants pour l’élaboration de la politique nationale en matière de recherche et d’expérimentation en bâtiments et travaux publics.
Source l'Essor par Anne-Marie KEITA

09/04/2014

Monier propose une alliance au négoce pour couvrir le marché de la rénovation

Proximité, accompagnement, développement produits, opérations commerciales : l’industriel, spécialiste de la couverture a travaillé tous les angles d’attaque pour lancer son offensive sur la rénovation.
Un an après son arrivée, Jacques Llados, directeur général de Monier France, prend la parole pour revenir sur les réorganisations mises en place ces tout derniers mois. Après avoir consolidé ses positions sur le neuf, les actions qui débutent ce printemps s’attaquent en parallèle à la rénovation. Segmentation du marché, mise en cohérence de l’offre avec des zones géographiques redessinées sont les deux piliers d’une stratégie qui vise à « répondre à un enjeu de service essentiel en rapprochant du client les produits dont il a le plus besoin ». Les stocks des dix plates-formes ont ainsi été transférés d’un site à l’autre pour recomposer les 20/80 de chaque bassin géographique défini. Une action essentielle qui permet au tuilier d’être en état de marche pour pouvoir répondre au marché de la construction neuve mais également s’adapter aux aléas des chantiers de rénovation plus difficiles à anticiper.
Cette organisation permet aussi à Monier de renforcer un autre axe stratégique : celui de pousser sur le marché une offre système plutôt que produits. Avec les différents lancements de la fin 2013 (tuile canal Fériane qui a nécessité un investissement de 2,5 M€, tuile minérale Médiévale, membrane Ecotec), Monier estime aujourd’hui être en capacité de proposer un seul interlocuteur pour traiter l’ensemble d’une problématique sur le neuf comme sur la rénovation. 2014 verra la consolidation de ces lancements, mais déjà des réflexions ont lieu pour des innovations en 2015.
Pour déployer ses nouveaux atouts, Monier positionne le négoce au centre de son dispositif. Et propose une nouvelle alliance aux mille points de vente qui stockent en « largeur et profondeur de gamme ». Les conditions générales de vente ont été repensées à l’aune de l’engagement des négoces dans le nouveau schéma de Monier. A savoir le stock donc, mais aussi la formation des équipes, leur mobilisation, leur investissement commercial auprès des artisans. « De notre côté, nous allons leur donner des outils supplémentaires, les accompagner davantage afin de sortir de la spirale du volume à tout prix », argumente Jacques Llados.
Illustration avec les sessions de formation à la mise en œuvre organisées en points de vente autour des gammes Walkaflex et Clima Comfort (ITE), réunissant les équipes des négoces mais surtout la trentaine de couvreurs conviés par le distributeur concerné. Un soutien technique qui se prolonge lors d’un premier chantier par la présence d’un expert Monier. Ce volet formation sera fortement soutenu par de nouveaux outils commerciaux, notamment la rénovation de l’ensemble des PLV, et surtout le lancement d’une opération d’incentive spéciale rénovation destinée aux couvreurs s’engageant à poser les gammes Monier.
Accompagnement technique et incitations commerciales forment le cœur de l’offensive de Monier sur la rénovation qui intègre ainsi chaque maillon dans la chaîne de valeur. Dans cette optique, l’industriel envisage déjà la création d’un centre de formation reconnu et agréé. Inspiré par le modèle créé par les cousins allemands, il pourrait voir le jour dès 2015.
Source Le Moniteur par Marie-Laure Barriera

ITE : des murs manteaux toujours plus esthétiques

Suppression des ponts thermiques, récupération des apports solaires par la maçonnerie, contribution à l’inertie thermiques requalification du patrimoine… L’isolation thermique par l’extérieur (ITE*) présente de nombreux atouts. À tel point que les ventes, portées par la rénovation, ont bondi de 22 % depuis 2011.
* Elle nécessite une déclaration préalable de travaux ou l’obtention d’un permis de construire
2 à 2,3 m².K/W
Pour les logements existants, ce sont les valeurs minimales qu’exige la réglementation en matière de résistance thermique (R) en fonction de la zone géographique.
L’ITE sous enduit
PLUS SOUPLES ET COMPATIBLES avec les isolants PSE*, les enduits monocouches voient leur palette s’étoffer. Même constat en revêtements minéraux épais (bonne résistance aux UV, grande dureté…), qui s’adaptent autant aux supports maçonnés qu’au bois.
* Le PSE est le 1er isolant utilisé
Bardages et vêtures isolés
CES TECHNIQUES SÉDUISENT DE PLUS EN PLUS ! Selon le président du SNBVI*, Thierry Leverrier, « les prescripteurs, maîtres d’ouvrage et entreprises [les] ont identifié[es] comme étant des solutions pertinentes, innovantes [avec des finitions haut de gamme : NDLR] et efficientes pour mieux servir leurs projets-clients ». Résultat concret sur le terrain ? Bardages et vêtures ont absorbé 43 % des ventes de l’ITE (en volume) l’an dernier. En 2009, leur part de marché n’était que de 38 %. Le SNBVI juge que cet engouement pour cette filière sèche est lié à la conjonction de trois facteurs. Un avantage économique d’abord : la pose est 3 à 4 fois plus rapide et sans contraintes climatiques. Un avantage technique ensuite : ces solutions industrialisées nécessitent peu d’entretien. Enfin, sur le plan esthétique, la mixité des matières (bois, panneaux composites, métal, terre cuite), la modularité des formats et des couleurs donnent toute liberté dans la créativité.
(1) Syndicat national des bardages et vêtures isolés
Concurrence des isolants biosourcés
DOMINANT LARGEMENT LES VENTES avec plus de 90 % du marché de l’ITE, les isolants minéraux et synthétiques se font “tailler des croupières” depuis une dizaine d’années par les produits biosourcés qui s’appliquent tant sous enduit qu’en façade ventilée. Certifiés Acermi pour la plupart, ces produits à l’écobilan performant sont compatibles avec tous les modes constructifs. Et notamment la filière bois aves son bon niveau de conductivité thermique (λ de 0,038 en moyenne) et sa capacité de déphasage. Sans difficulté, les panneaux de fibres de bois répondent aux exigences du BBC.
Le diffus : un nouveau marché ?
LONGTEMPS LIMITÉE À UN SUCCÈS D’ESTIME auprès des prescripteurs et axée sur les marchés du collectif et des ERP*, l’ITE pourrait bien séduire le segment de la rénovation des maisons construites entre 1945 et 1970. Outre ses attraits thermiques (continuité d’isolation) et esthétiques, l’offre se démultiplie avec des gammes clés en main pour des solutions sous bardage ventilé et sous enduit.
* Établissements recevant du public
Des attentes d’innovations
SELON L’ÉTUDE TBC 2013*, les principaux desideratas des poseurs et applicateurs portent sur des solutions plus simples (26 % des réponses citées) et plus rapides (9 %) à mettre en œuvre. Côté isolants, il y a une attente de produits encore plus performants (18 %) et moins épais (10 %), mais aussi des systèmes plus économiques (13 %).
* « Le marché de l’isolation thermique par l’extérieur en France en 2013 », janvier 2014
Source Zepros par Stéphane Vigliandi