Obligée de se diversifier face à la crise du bâtiment, cette société familiale vient de créer l'Argicru, un sarcophage en argile crue pour des bouteilles de vin.
Plus d'une année de R&D a été nécessaire à Philippe Josse, le président de l'entreprise du même nom, pour élaborer ce produit entièrement naturel. Il fallait y penser : « Le principe est calqué sur celui des cases africaines en argile, dont la température intérieure est stable », même quand le soleil tape à l'extérieur.
La technologie, gardée secrète, utilisée par la société Josse lui a permis d'aboutir à la création d'un casier à vin très esthétique, fermé par un couvercle également en argile, afin de garantir une obscurité totale et une température constante pour une conservation sans risque, pendant des années, de chaque grand cru. « L'argile n'étant pas cuite, le produit est totalement biodégradable », insiste Philippe Josse, qui s'est associé à Arnaud Neveu, directeur général de la société.
Ils présenteront leur invention à la Foire de Paris, qui ouvre le 30 avril. Vendu 7 euros l'unité, le sarcophage peut être entreposé dans les chais des grandes propriétés viticoles - plusieurs contrats en cours -, mais aussi dans les caves des particuliers amateurs de vins et même dans les cuisines des épicuriens.
La production de ces casiers est réalisée dans le Maine-et-Loire, où la société Josse dispose de sa propre carrière d'argile.
Dans le même ordre d'idées, Josse a aussi créé l'Argibrique, une brique de construction aux propriétés thermiques performantes.
Source Les Echos par Stanislas Du Guerny
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