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09/12/2013

Les isolants sous vide, une technologie à suivre

Les isolants sous vide sont connus en France depuis 5 ans, environ. Cette technologie devrait intéresser les industriels, qui vont développer leurs premières offres de PIV…
Les isolants sous vide, le plus souvent appelés PIV (Panneaux Isolants sous Vide) ou VIP (Vacuum Insulation Panels), possèdent plusieurs caractéristiques distinctives, certaines enviables, d'autres gênantes. La plus remarquable est leur très faible conductivité thermique.
La conductivité thermique, notée λ en W/m.K, exprime l'efficacité d'un isolant et permet de comparer des isolants entre eux : plus la conductivité thermique est faible, plus l'isolant est efficace.
Plusieurs fabricants proposent diverses solutions avec des λ de 0,0042 à 0,0050W/m.K, soit 6 à 8 fois moins que les plus performantes des laines de verre actuelles. Dow Corning a présenté un PIV à Batimat avec un λ 0,0050 W/m.K. Il s'agit de panneaux destinés à la réalisation de murs-rideaux.
Des produits de pointe
Les PIV sont des produits de pointe, disponibles auprès de 6 à 7 marques en Europe seulement et fabriqués en séries relativement courtes. Leur prix est extrêmement élevé et dépasse 100 € HT/m² pour des épaisseurs de 25mm.
Second inconvénient, les PIV possèdent des dimensions fixes et ne peuvent être recoupés sur le chantier. Les entreprises envoient un plan des surfaces à isoler, le fournisseur retourne un plan de calepinage qui maximise l'emploi de panneaux dans des dimensions standards et minimise le nombre de panneaux réalisés sur mesure afin de ne pas faire exploser les coûts de fourniture.
Ensuite, il vaut mieux poser les PIV en couches croisées, sinon, un pont thermique apparaît à chaque joint entre panneaux. Si les PIV sont posés en isolation par l'intérieur, il faut que les occupants successifs du local évitent de planter des clous ou des vis dans le mur.
Enfin, il demeure une inconnue quant à la longévité dans le temps. Un PIV est un panneau de nano-poudre de silice, enfermée dans une enveloppe aluminium étanche, placée en dépression.
Le Prebat a co-financé une étude sur la durée de vie des PIV, menée conjointement par le Cstb, EDF R&D et Acome. Ses résultats indiquaient que la valeur initiale des PIV en partie centrale était de l’ordre de 0,005 W/(m.K) pour la silice nanostructurée à 10 mbar.
Après un vieillissement de 700 jours à 50°C et 90% HR, qui correspond à 15 ans de mise en place sur site, la conductivité thermique de l’âme demeurait faible à 0,008W/(m.K). Les auteurs soulignaient que le pont thermique périphérique du VIP peut représenter 25 à 35% de pertes de chaleur. L'étude ne se prononçait pas quant à la fiabilité de l'étanchéité à l'air de l'enveloppe d'aluminium.
Les emplois des isolants sous vide
On voit apparaître sur les marchés suisses et allemands des panneaux de bois, de béton, de PSE, de polyuréthane, prêts-à-l'emploi et contenant une lame de PIV. Saint-Gobain a présenté à BAU 2013 à Munich des panneaux contenant des PIV. Mais il n'a pas encore décidé de les commercialiser en France, même sous la marque Weber.
Eternit, une marque du groupe Etex, commercialise diverses solutions d'isolation thermique, dont des sandwichs contenant du PIV, sur le marché allemand, mais en France, Eternit en reste à la toiture ardoise et au bardage en façade.
Promat, une autre entreprise du groupe Etex qui n'exposait pas à Batimat, propose Slimvac, des panneaux contenant un PIV. Slimvac vient du portefeuille de produits Microtherm, une entreprise néerlandaise, acquise par le groupe Etex.
Siniat, une autre filiale du groupe Etex, envisage d'introduire sur le marché français en 2014 un système complet d'isolation thermique par l'intérieur à base de plaques de plâtre contenant des PIV. Les PIV Siniat devraient offrir des épaisseurs de 10 à 40 mm, dans six dimensions standard. A notre connaissance, ce sera la première offre de PIV sur le marché français.
Pour une résistance thermique donnée, le PIV sera bien plus mince que tout autre isolant. Dans les centres villes où le prix du m² est élevé et où, pour diverses raisons, il est impossible d'isoler par l'extérieur, l'emploi du PIV en isolation par l'intérieur prend tout son sens.
Dans le centre de Paris, par exemple, où le prix du m² en bureaux ou en logement peut dépasser 8000€, si l'utilisation d'un PIV de 25mm au lieu d'un isolant de 20cm d'épaisseur fait économiser des m² habitables, donc vendables, le calcul économique est sans aucun doute en faveur du PIV.
En isolation par l'extérieur, il est particulièrement difficile de justifier l'emploi du PIV par rapport à d'autres solutions plus classiques. Sauf si l'épaisseur possible est restreinte en raison de réglementations d'urbanisme.
L'isolant translucide
Pour l'avenir, tous les fabricants, dont Saint-Gobain Isover, s'accordent sur le fait que deux solutions d'isolation thermique paraissent particulièrement intéressantes : les isolants sous vide d'une part, les aérogels d'autre part.
Les aérogels de silice, qui n'étaient pas exposés à Batimat cette année, présentent l'immense avantage d'être translucide et d'offrir une bonne protection acoustique. Une seule marque, Cabot Inc., représentée dans notre pays par Cabot France, en commercialise réellement.
Ce produit, baptisé Nanogel par Cabot, est incorporé à l'intérieur de doubles vitrages, de profilés de verre ou de polycarbonate pour réaliser des parois extérieures laissant passer la lumière, thermiquement isolantes avec des λ de l'ordre de 0,017 à 0,018, et avec un bon isolement acoustique.
Une vingtaine de bâtiments, la plupart étudiés par le BET Pouget Consultants, utilisent l'aérogel de silice de Cabot en France, dont un gymnase à Carquefou, une médiathèque à Bri-sous-Forges et un hypermarché Carrefour à Mont-de-Marsan.
Des intégrateurs français ont conçu des produits spécifiques avec le Nanogel : Alcaud (panneaux extrudés jusqu'à 7m de long et 2,1m de large, à deux ou trois parois en polycarbonate alvéolaire transparent, de 10, 16 ou 25mm d'épaisseur avec remplissage des alvéoles par Nanogel), Airsun (éclairement zénithal), Unidek (isolant en rouleaux de 10mm d'épaisseur au maximum, avec un λ de 0,014), etc.
Le CNRS et l'Ecole des Mines sont parvenus à mettre au point un aérogel de silice qui n'est plus translucide, mais transparent à 90% et dont le λ atteint 0,016. Pour l'instant, cette solution n'est pas industrialisée.

Source Batirama

08/12/2013

Salon ANICER 2013 : de nombreux contacts venus de toute l’Amérique du Sud pour CERIC Technologies

La 42ème Rencontre de l’Industrie de la Terre Cuite, organisée par ANICER, s’est tenue du 25 au 28 octobre 2013 à Recife, Brésil.

Pour la 2ème année consécutive, CERIC Technologies a participé à cet événement international considéré comme le plus important du secteur de la Terre Cuite en Amérique latine, et accueillir ainsi de nombreux visiteurs historiques et nouveaux, venus de toute l’Amérique du Sud.

Cette année, CERIC Technologies a présenté ses machines de séchage et de cuisson (en particulier le séchoir rapide et le Four CASING ) et mis l’accent sur ses produits phares tels que le groupe d’étirage Pelerin® DEMETER ou encore les centrales à sciures.

Ce fut l’occasion de rencontrer bon nombre de producteurs de Terre Cuite brésiliens, que CERIC Technologies a eu le plaisir d’accueillir le 6 novembre 2013 en France, à l’occasion d’un partenariat avec ANICER dans le cadre du salon BATIMAT 2013.

Cette délégation brésilienne a pu visiter l’usine Bouyer Leroux de Saint Martin des Fontaines, fabricant leader de matériaux en Terre Cuite, ainsi qu’un chantier de construction mettant en œuvre les produits de cette même marque .


07/12/2013

Ceradrop, Cerinnov et Ceritherm : trois entreprises engagées dans un projet d’envergure !

Stéphane Poughon, président de DisaSolar, une PME spécialisée dans le photovoltaïque souple a annoncé en Mars dernier le lancement du projet Inkjet OPV, dans le cadre du programme ISI (Innovation Stratégique Industrielle) d'OSEO.
Cette étape majeure dans l'ambitieux programme initié par DisaSolar en 2009, ouvre la voie à la création d'un consortium industriel dédié à la réalisation de l'outil de production de films solaires organiques par impression jet d'encre. Il réunira ainsi les entreprises suivantes : Ceradrop, Cerinnov et Ceritherm, implantées à Limoges, l'entreprise In-core Systèmes basée à Lyon et le CEA / INES au Bourget-du-Lac.
Le projet INKJET OPV a pour objectif le développement d'une ligne de fabrication, par impression jet d'encre, de modules photovoltaïques organiques sur mesure. La ligne pilote sera opérationnelle dès 2016 avec une capacité de production initiale de 25.000 m2 soit environ 1.5 MWc.
L'outil industriel complet, qui devrait générer la création d'environ 150 emplois dans la région, permettra la fabrication de 150 MWc par an de panneaux solaires de 3ème génération à base de matière plastique organique.
Grâce à la mise au point de ce process industriel de fabrication de l'OPV par impression jet d'encre, la filière française de l'électronique imprimée (AFELIM) se trouve renforcée pour aborder au mieux la conquête de nouvelles parts de marché liée à l'irruption de cette rupture technologique majeure a affirmé la société DisaSolar.
Le projet INKJET OPV, d'un montant global de 16 ME est financé à 45% par OSEO, soit un apport de 7,3 ME. Le reste de l'investissement étant assuré par les partenaires industriels du consortium.
"La confirmation du soutien d'OSEO est une très bonne nouvelle qui dépasse le simple cadre du financement de projet car cela représente, pour nous et la Région, le coup d'envoi d'une filière industrielle : celle du solaire de 3ème génération sur laquelle la France est particulièrement bien positionnée. Trop souvent, on associe le photovoltaïque à un pari industriel perdu par notre pays. Le solaire de 3ème génération, celui issu de l'électronique imprimée et dont la vocation sera notamment d'apporter de l'énergie aux futurs objets connectés, relève le défi et se dresse aujourd'hui comme une opportunité historique au service de l'innovation technologique et du développement économique de notre région. Pour encore accélérer notre développement nous cherchons désormais à renforcer nos fonds propres et nous allons organiser une première levée de fonds dans les semaines à venir" a conclu Stéphane Poughon, Président de DisaSolar.
Films solaires organiques : une ligne pilote à venir dans le Limousin
Le consortium INKJET OPV associe également le CEA / Ines qui, depuis le début, accompagnent DisaSolar dans la mise au point de la technologie. Elles apportent leurs compétences et expertises respectives :
- CERADROP est fabricant d'imprimantes jet d'encre pour l'électronique imprimée. La technologie brevetée de fabrication de composants électroniques par impression jet d'encre permet à CERADROP de proposer des machines très innovantes dans des domaines à haute valeur ajoutée comme l'aérospatiale, le militaire, l'instrumentation, la carte à puce, le biomédical et le solaire.
- CERINNOV est une société qui dispose d'une gamme d'équipements large couvrant toutes les étapes de production de la céramique: le façonnage (en particulier coulage sous pression), l'émaillage, le marquage laser et la décoration. CERINOV regroupe aussi le centre de recherche CERLASE, historiquement basé sur une technologie brevetée « Procédé et technique pour marquer des objets par frittage laser de poudres minérales ».
- CERITHERM est une société d'Ingénierie qui développe et réalise des installations thermiques industrielles « clefs en main », adaptées aux contraintes de différentes industries (Céramiques, métallurgie, chimie, électronique, dépollution…) notamment des fours et séchoirs.
- IN-CORE Systèmes est concepteur et installeur de solutions d'inspection et de mesure automatiques pour procédés R2R (Roll-to-Roll) ou S2S (Sheet-to-sheet) adaptables à n'importe quelles surfaces telles que : papier de sécurité, composite, imprimés électroniques, cellules solaires, électrodes de batterie, plastique, tissu, non-tissé, feuille métallique, etc. Les systèmes permettent d'inspecter 100% de la surface en temps réel, de détecter les défauts d'aspect ou de contrôler toutes les caractéristiques géométriques produites.

Source Enerzine

06/12/2013

Le groupe Cerinnov était présent au forum “Open innovation” à Moscou

C’était une première. La semaine dernière le président du Conseil régional a accompagné une délégation en mission de prospection dans la région de Kalouga en Russie avant de participer au salon “Open Innovation” à Moscou.
La semaine aura été intense pour la délégation limousine qui est repartie vendredi soir de Moscou. La mission avait commencé lundi dans la région de Kalouga, à 200 kilomètres au sud de Moscou. La délégation limousine, conduite par le président de région, Jean-Paul Denanot, y a signé, à Kalouga et Obninsk, plusieurs conventions de partenariats qui permettront, dans les années qui viennent, de mettre en place de nouveaux échanges avec notamment l’école nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges (Ensil), l’incubateur de l’agence pour la valorisation de la recherche universitaire du Limousin (Avrul), le lycée Jean-Monnet de Limoges et les artisans d’art.
L’année prochaine, les deux régions célébreront, à Limoges, leurs dix ans de coopération.
En fin de semaine, c’est une délégation plus réduite qui a participé au forum “Open innovation” à Moscou. Une présence organisée par la CCI Limousin, avec le soutien de la Région Limousin, d’Ubi France et de l’Ambassade de France à Moscou. Le forum a été inauguré jeudi par le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre russe Dimitri Medvedev et le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen. Le Limousin et la région PACA étaient les deux seules régions invitées sur le stand français.
Jean-Paul Denanot a eu, à cette occasion, l’opportunité de rencontrer plusieurs ministres de la délégation française et de participer à des tables rondes pour présenter les deux pôles de compétitivité de la région, Elopsys et le pôle européen de la céramique.
Le groupe limougeaud Cerinnov, spécialisé dans la conception et la fabrication de machines de production et de décoration pour les industries céramique et verrière, très actif sur le marché russe, était lui aussi présent sur le stand France pour y présenter ses dernières innovations.
Source Le Populaire par Anne-Sophie Pédegert

05/12/2013

Des tuiles en béton ou en terre cuite pour ma maison ?

Tous ceux qui ont déjà du rénover leur toiture ou qui ont choisi de faire construire leur maison sont déjà passés par cette question : quelles tuiles vais-je choisir pour ma maison ? Des tuiles en terre cuite ou en béton ? Quels sont les avantages et inconvénients de chaque type de tuiles ? C’est ce que nous allons tenter d’analyser dans cet article.

Les tuiles : le premier choix pour une toiture

Lorsque les consommateurs doivent choisir le type de toiture qu’ils veulent pour leur habitation, c’est la tuile qui revient le plus souvent devant les ardoises, les membranes asphaltiques ou encore les toitures en zinc.
La raison de cette prédominance de la tuile réside à la fois par son esthétique que par ses performances et une certaine habitude que les gens ont à opter pour ce type de toiture. 
Mais lorsqu’on choisit une toiture en tuiles, il faut encore effectuer un choix entre des tuiles en béton et des tuiles en terre cuite.

Les tuiles en béton
Les tuiles en béton sont composées de ciment et de sable puis sont teintées grâce à des oxydes métalliques. Cette tuile qui devient solide grâce à son mélange est le type de tuile le plus récent puisqu’elle est venue concurrencer la tuile en terre cuite vers la moitié du XIXème siècle.

Les principaux atouts de Les tuiles en terre cuite
Ces tuiles en terre cuite sont disponibles dans des formes et des couleurs variées et sont construites depuis la nuit des temps (ou presque). Depuis quelques années, ce sont les tuiles plates qui connaissent le plus de succès mais toutes les tuiles en terre cuite offrent une excellente protection contre le vent, la pluie mais aussi la mousse.
Les tuiles en terre cuite proviennent d’un mélange argileux qui est cuit à haute température afin de devenir solide. Le prix de ces tuiles est un peu plus élevé que celui des tuiles en béton mais plus le format sera grand, plus cette différence s’atténuera.

04/12/2013

Les ardoisières de Trélazé ne sont pas mortes !

Mercredi 4 décembre 2013, jour de la fête des mineurs, la Sainte Barbe, les ardoisiers de la dernière mine de schiste ardoiseux en France manifestent, à l'appel de la CGT, devant la mairie de Trélazé (Maine-et-Loire). Ils protestent contre la fermeture de la mine décidée par le groupe Imerys et appelent à la lutte.
Après mille ans d’exploitation, la tradition de l’ardoise risque de s’éteindre en Anjou. Le groupe Imerys a annoncé la fermeture programmée de sa filiale Les Ardoisières d’Angers, leader français de l’ardoise de couverture, et sa dernière mine de Trélazé où 153 mineurs travaillaient. La production angevine d’ardoises servait essentiellement à la couverture de luxe comme le château de Versailles. D’après la direction du groupe, « la mine est arrivée en fin de vie », précisant que, depuis dix ans, « nous avons tenté de trouver de nouvelles sources d’ardoise, sans succès ». Une annonce contestée par la CGT qui dénonce une enveloppe financière trop faible pour faire des recherches sérieuses. « Avec un peu de moyens, on sait qu’on aurait pu trouver de la matière première », insiste Hervé Sabba, secrétaire du syndicat. La CGT a par ailleurs décidé de monter un projet de reprise afin d’éviter que les 130 hectares de la mine ne termine en base de loisir comme le prévoit la direction.

Source L'Humanité

Couverture : les tuiles à emboîtement montent en gamme


Dans un marché toujours porteur mais très concurrentiel, les fabricants de tuiles redoublent d’imagination pour concilier deux paramètres à priori antagonistes : l’esthétique et l’économie. En clair, proposer des tuiles à emboîtement économiques, mais capables de se rapprocher esthétiquement, en fonction des régions, de la tuile plate ou de la tuile canal.
Du Nord au Sud
Les productions les plus récentes sont parfois bluffantes, particulièrement les modèles du Sud qui, à quelques mètres, arrivent à se confondre avec les tuiles canal. De plus, les couvreurs ont tendance à préférer ces tuiles à emboîtement, particulièrement dans les secteurs ventés et en bord de mer, car elles génèrent peu d’interventions ultérieures, contrairement aux tuiles canal, susceptibles de se déplacer en cas de tempête ou de fort coup de vent.
L’exercice est un peu plus difficile pour les régions de tuiles plates, tout dépend de la superficie du toit. Les plus petits modèles de tuiles à emboîtement (20 au mètre), rappellent effectivement la tuile plate, dès lors qu’ils sont mis en œuvre sur une couverture de grandes dimensions. Les 10 au mètre, de loin les plus répandues et les plus économiques, conservent néanmoins un aspect relativement massif.

Source Zepros

03/12/2013

Défaillances d’entreprises : alerte rouge dans la construction

Une défaillance d'entreprise sur trois en France frappe la chaîne de la construction, et la situation devrait s'aggraver en 2014 dans le secteur du BTP, d'après une étude alarmante de l’assureur-crédit Coface publiée ce jeudi 21 novembre. Explications et réactions.
Les défaillances d'entreprises dans le secteur de la construction devraient atteindre en 2013 un niveau historiquement élevé en France et 2014 ne devraient pas connaître de réelle amélioration sur ce front, alerte, ce jeudi 21 novembre, l'organisme d’assurance-crédit Coface, qui publie depuis fin 2007 son baromètre sectoriel des risques de non remboursement des crédits.

"Nous avons analysé les entreprises du BTP et du génie civil, mais aussi l'amont de la filière -matériaux et équipement- et l'aval -agents immobiliers- soit au total 2,5 millions de sociétés, explique à Batiactu, Frédéric Wissocq, responsable de branche secteur BTP & Construction de Coface. Et nous nous rendons compte que dans la chaîne de la construction, les cabinets d'architectes, d'ingénierie et autres services sont désormais à la peine."
Les chiffres à retenir ? A la fin octobre 2013, le nombre d’entreprises en faillite dans la construction était en hausse de 5,1% sur un an et dépassait les 20.000 (Ndlr : dont 78 % dans le BTP), alors qu'il était "proche de 14.000 fin 2006", précise Frédéric Wissocq. En 2014, les chiffres devraient encore amplifier pour atteindre 22.000 défaillances dans le secteur du BTP.
Toutefois, la situation dans l’immobilier et les services à la construction est moins dramatique, d’après lui ; mais se "dégrade" de manière plus marquée ( + 3,5% et + 9 % de défaillances sur un an).
"Un rythme plus soutenu que les autres secteurs"
"C’est historique, il y a une inflexion à la hausse à partir de la fin du premier semestre, début du second semestre 2013. Dans ce secteur qui représente 170 milliards d’euros d’activité, et qui concentre un tiers des défaillances, on confirme que la situation est extrêmement tendue en France (contre 30 % en Espagne et 19 % en Allemagne) et qu’elle devrait se poursuivre l’année prochaine ",ajoute le spécialiste expert.
Pour rappel : la construction française est aussi très soumise aux aléas domestiques, car "hors travaux publics, 95 % de l'activité du bâtiment est nationale", tient à préciser Frédéric Wissocq. Quant aux travaux publics, ils représentent 70 % de clientèle publique française."
La construction, le secteur le plus couteux
Cette situation se traduit donc par une augmentation des pertes d'emplois. "A septembre 2013, en moyenne, 2,88 emplois sont menacés par défaillance", précise la Coface dans son analyse.
Concernant "la part des impayés", la construction est le secteur le plus "sinistrogène". Le coût financier des défaillances, progresse donc. "Fin septembre 2013, il était sur un an de 1,21 milliard d'euros, soit une hausse de 7,8 % par rapport aux douze mois précédents, détaille l’organisme. Comme cela représente 28,6 % du coût total des défaillances en France, la construction est donc le secteur le plus 'coûteux', loin devant l'agroalimentaire (8 % du total) et la distribution (10 %)."
Vers quelles perspectives en 2014 ?
mise en chantierDans ce contexte, l’assureur-crédit reste vigilant quant aux perspectives 2014 du secteur de la construction. "Les permis de construire, qui sont les mises en chantier de demain, ont diminué de -16% à fin septembre 2013 et, de ce fait, aucune reprise réelle et durable n’est envisageable dans le neuf avant le deuxième trimestre 2014", reconnaît à son tour l’économiste en chef de Coface, Yves Zlotowski. Et d’analyser : "Le marché de la rénovation, traditionnellement dynamique, est dans une situation d’incertitude, suite à l’attentisme des ménages. Les carnets de commandes continueront à se dégrader dans les travaux publics, pénalisés par la raréfaction des marchés."
Enfin, l’économiste anticipe une poursuite de la tendance baissière des prix immobiliers. Dans cette hypothèse, une baisse des prix immobiliers de -5% provoquerait une augmentation de +7% du nombre de défaillances.
Patrick Liébus, président de la Capeb réagit
"Tous les voyants sont au rouge au travers de ce bon rapport réalisé par Coface, nous confie Patrick Liébus, président de la Capeb. Nous les artisans, nous avions alerté le Gouvernement, désormais c'est l'ensemble de la chaîne de la construction (L'immobilier, les cabinets d'architectes, les ingénieurs) qui est bien affaiblie. En effet, il y a eu des atermoiements de la part de Cécile Duflot, ministre du Logement, pendant un an et voilà les résultats... La crise, on n'est en plein dedans et on ne voit pas un horizon qui se dégage. Et cela ne va pas s'améliorer pour 2014 si l'on ne donne pas des signaux forts." Que faire pour ralentir les défaillances ? "Il faut donc avant la fin de l'année, des mesures incitatives sur la TVA, comme nous le demandons, et des mesures d'aide, de crédit d'impôt pour que nos clients puissent enclencher des travaux", conclut Patrick Liébus.

Source Batiactu

02/12/2013

Castelnaudary. Le bâtiment à énergie positive se dévoile

Visite d'élus et d'une quinzaine d'entreprises du bâtiment dans la maison Bepos.


Le bâtiment basse consommation d’énergie est la réalité d’aujourd’hui pour les constructions neuves, mais demain… ? 
Demain, le groupe Terreal et le bailleur social Habitat Audois y pensent déjà avec le Bepos. Le Bepos, bâtiment à énergie positive est, dès maintenant, réalité au Vallon-du-Griffoul. 
En effet, deux logements seront livrés courant décembre 2013. En attendant, Pôle Énergie 11 a organisé une visite à destination des professionnels audois du bâtiment. L’occasion pour ces professionnels de voir comment sera fait le bâtiment de demain.

Au programme de la visite : découverte du centre de recherche Terreal à Castelnaudary et visite des bâtiments Bepos. Pour être Bepos. Il faut d’abord abaisser au maximum les besoins énergétiques des bâtiments. Terreal poursuit l’amélioration continue des matériaux de construction en brique, que ce soit pour le confort d’hiver ou pour le confort d’été (inclusion de matériaux isolants dans les briques, emboîtement pour éviter les ponts thermiques, pigments sur les tuiles pour abaisser l’été l’apport solaire…).

Pour être Bepos, il faut ensuite rendre «productives» les surfaces de toit (récupération d’air chaud sous toiture pour améliorer le rendement du chauffe-eau, cellules photovoltaïques). Le projet chaurien se traduit donc par des charges d’énergie réduites et un loyer de base à 470 €/mois pour un T4 avec garage et petit jardin, le tout dans une maison à énergie positive (le revenu du photovoltaïque permettra à Habitat Audois de couvrir le surcoût de la labellisation Bepos). Un demain à vivre dès maintenant pour les futurs locataires.

Saint-Martin-Lalande. Récompenses bien méritées pour les salariés de Terréal

Quelques chiffres pour commencer : 750, le nombre d’employés sur les établissements de la région Sud ; 9, le nombre de sites implantés sur cette même région ; 2500, le nombre d’employés au niveau mondial ; 20, 30, 35, 40, le nombre d’années passées à servir ; 63, le nombre de médailles, 4, le nombre de médailles féminines qui ont eu le privilège de recevoir en plus de la galette métallique, le bien plus poétique bouquet de fleurs !… Parle-t-on des Jeux Olympiques ? pas tout à fait : on parle de vies ! De vies de travail, de vies de labeur au service d’une ou plusieurs entreprises, mais aussi de record de longévité atteint au sein d’une entreprise qui reconnaît la juste valeur du salariat : l’entreprise Terréal. Lundi, à la maison du peuple de notre village, ladite maison n’a jamais aussi bien porté son nom, quand on pense à la référence cinématographique de cette appellation ! Le président exécutif Hervé Gastinel et le directeur des relations et des ressources humaines Stéphane Fayol étaient présents aux côtés de Guy Bondouy pour distribuer les médailles du travail à 63 personnes, salariées de Terréal, et pour féliciter les 20, 30, 35 ou même 40 années de salariat ! Un symbole fort en période de précarité, qui a ravi toutes les personnes récompensées, mais aussi leurs collègues, familles et amis ! Bravo à tous ces marathoniens du travail salarié !

Source La Dépêche du Midi

01/12/2013

CERIC - Supervision, pilotage et suivi de performance

CERIC, expert mondial en solutions et services destinés à la production des matériaux de conctruction en terre cuite (briques, tuiles, parement, pavés) livre des usines clés en main.
CERIC a choisi la solution MES COOX d’ORDINAL Software pour créer sa nouvelle suite logicielle dont la première mise en service a été réalisée sur le site d’ETEX à Kościan en Pologne.
L’application développée assure la supervision, le pilotage (gestion de l’atelier four ayant une capacité de production de 30 millions de tuiles grand format - 10/m2 - ) et le suivi de performance de l’ensemble de l’usine.

Source Ordinal
Source CFI

30/11/2013

Barceló, l’alchimiste au musée de Céret

Terra ignis de Miquel Barceló au Musée d’art moderne de Céret a fermée ses portes le 12 Novembre . L’artiste espagnol y présentait des terres cuites, témoins  d’une recherche et d’un travail initiés dans les années 1990.

Une découverte stimulante.

Une brique, surmontée d’un tube et d’une autre brique à l’aspect meuble, est encastrée dans un vase de terre cuite. Née d’une collision insolite, cette forme aussi incongrue qu’improbable trône avec de nombreuses compagnes dans la première salle de Terra ignis. Chaque pot, chaque vase porte les stigmates d’une bataille d’où il ressort amoureusement difforme, fêlé, troué, égratigné... « Mes pièces, où on dirait qu’il y a très peu d’intervention manuelle de l’artiste, sont recouvertes de traces : je reconnais mes doigts aux endroits où je posais mes mains pour les soulever ou les déplacer. Je reconnais si c’était l’été ou l’hiver aux traces de textiles, je peux reconstruire le processus d’élaboration de l’œuvre grâce à ces légères traces, comme j’ai appris à le voir chez Cézanne ou Picasso par des bribes d’informations », explique Miquel Barceló dans le livre qui accompagne cette exposition du Musée d’art moderne de Céret. On dit de lui qu’il est un « artiste pariétal », tant son intérêt est grand pour la préhistoire et l’art des civilisations les plus anciennes. Renommé pour sa peinture, l’Espagnol a également engagé, depuis les années 1990, sa créativité dans l’art de la céramique. Il a commencé à s’y intéresser à la suite d’un voyage au Mali, dans le pays Dogon, dont l’architecture devient pour lui source d’inspiration. « L’Afrique est le lieu de l’initiation, des échecs et des premières pièces sorties indemnes des fours de fortune alimentés de bouse et de paille », explique-t-on au musée. De retour à Majorque, Barceló s’engage dans un apprentissage technique. Des années de formation et de recherche plus tard, il réalise en 2007 le manteau de céramique de la chapelle de la cathédrale de Palma de Majorque, son chef-d’œuvre.
Bâillements et égarements de formes
« Les toiles brûlent ou servent à construire des abris contre la pluie. Le bois chauffe, les bronzes redeviennent canons. Les vieilles céramiques restent fendues dans un coin sombre à l’abri des regards, elles savent devenir invisibles le temps nécessaire », explique l’artiste, qui, pour Terra ignis, met en scène ses travaux les plus récents en une exposition à l’accent archéologique. Si l’autoportrait est un thème récurrent, matérialisé par des terres cuites arborant des visages aux yeux vides et aux traits griffés, il n’est pas exclusif. A Céret, de nombreuses pièces sont des vases ou des récipients, notamment, auxquels s’ajoute un travail inouï sur les briques traditionnelles. Dans une des salles, imbriqués les uns aux autres, tous ces éléments érigent un mur à la fois éphémère et étrange. Savant mélange de lignes et de courbes, de matière rigide, déformée aussi, avec ses bâillements, ses égarements de formes, il devient vivant par le geste de l’artiste. Et respire.
Dans la dernière salle, sorte de réserve oubliée d’un cyclope céramiste, d’immenses pots aux allures déglinguées se laissent admirer. Le visiteur se penche sur eux, les ausculte, se retient de passer discrètement la main sur leurs flancs. Parcourues de lignes de faille, ces œuvres semblent au bord de la rupture. Invitation, nous dit-on, à une réflexion sur la vanité de toute chose. « Le sujet de beaucoup de ces œuvres est la peinture, comment l’argile devient peinture, toile dessin. Une transmutation en somme », explique Miquel Barceló. Chez lui, tout est peinture. « L’argile fraîche, c’est comme la chair, la peinture aussi, ça va de soi », écrit-il entre parenthèses.
Contact. Du 1er juillet au 15 septembre, de 10 h à 19 h, du 16 septembre au 30 juin, de 10 h à 18 h. Ouvert tous les jours du 2 mai au 30 septembre. Tél. : 04 68 87 27 76. www.musee-ceret.com. Le site de l'artiste.

Source Artshebdomedias

29/11/2013

IMERYS : succès de l'émission obligataire de 300 millions d'euros

Imerys a réussi le placement de son émission obligataire.
D'un montant de 300 millions d'euros à échéance novembre 2020 (7 ans), elle est assortie d'un coupon annuel de 2,5%.
Le groupe de minéraux pour l'industrie précise qu'elle a été plus de cinq fois sursouscrite. « Cette émission obligataire permettra à Imerys d'allonger la maturité moyenne de sa dette et d'anticiper le refinancement de sa prochaine échéance obligataire, tout en bénéficiant de conditions de marché très favorables », indique la société.
La date de règlement est prévue le 26 novembre 2013, date à compter de laquelle les obligations seront admises aux négociations sur le marché réglementé de la Bourse de Luxembourg.

Source Capital

28/11/2013

Un partenariat industriel international avec l’Algérie est-il réalisable ?

Le 15 juillet 2013, un appel à partenariat industriel national et international pour la création de sociétés par actions avec les Sociétés de gestion des participations (SGP) a été lancé par le ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement algérien.
L’Algérie, selon l’OCDE, dépense deux fois plus en rapport à des pays similaires pour deux fois moins de résultats
Cette action s’insèrerait dans le cadre de 18 filières industrielles visant la relance de la production nationale et le développement de l’investissement et concerne notamment les textiles et habillement, le bois et l’industrie du meuble, les produits sidérurgiques et métallurgiques, les produits électroménagers et électroniques, la mécanique industrielleet les produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques. Les opérateurs économiques nationaux et étrangers auquel cet appel à projets est destiné ont jusqu’au 31 décembre 2013 pour soumettre leurs dossiers de candidatures. L’objet de cette contribution, est de voir si cette vision répond à une logique économique, tenant compte de la dure réalité des nouvelles mutations mondiales. Les filières répertoriées seront-elles concurrentielles dans le temps dans la mesure où l’Algérie est liée à un Accord de libre échange avec l’Europe dont le dégrèvement tarifaire zéro est prévu en 2020 ? Le seront-elles si elle adhère à l’organisation mondiale du commerce(OMC) où les pays membres accaparent plus de 95 % du commerce mondial et la majorité des pays de l’OPEP dont le niveau de production est bien plus élevé que celui de l’Algérie, les derniers en date étant l’Arabie Saoudite et la Russie, étant membres de cette organisation ?
1.- Partir du constat de l’économie algérienne
a- Les hydrocarbures représente 97/98% des exportations en devises du pays, 40% du produit intérieur brut directement et 80% avec les effets indirects via la dépense publique ( à travers notamment le BTPH et les subventions), les exportations hors hydrocarbures 2/3% dont 50% sont des déchets eux mêmes des déchets hydrocarbures. Les réserves de change estimées à environ 190 milliards de dollars le premier trimestre 2013 non compris les 173 tonnes d’or sont dues essentiellement à la rente des hydrocarbures. Environ 70/75% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées (matières premières et équipement avec un taux d’intégration ne dépassant pas 15% ) sont importées toujours grâce aux hydrocarbures. La règle des 49/51% où l’Etat algérien supporte tous les surcoûts, instaurée dans la loi de finances 2009, étendue aux banques en 2010, n’a pas pu dynamiser l’attrait à l’investissement productif tant local qu’étranger, s’étant concentrés dans le secteur hydrocarbures à l’amont dans les grands gisements, la pétrochimie étant inexistante et les canalisations ne les intéressant pas, le taux de profit étant inférieur à environ de 30% par rapport à l’amont. Le dérapage du dinar qui est passé successivement de 25 dinars un dollar vers les années 1990 à 77 dinars un dollar courant 2013 (1 euro égal à 100 dinars mais 150 dinars sur le marché parallèle) qui est un dumping à l’exportation comme le montre tous les pays qui dévaluent, l’expérience chinoise récente a accru paradoxalement le caractère mono exportateur de l’économie algérienne avec parallèlement des transferts illégaux de capitaux estimées par la Banque africaine de développement dans on rapport 2013 de 173 milliards de dollars entre 1980 et 2009.
b- L’économie algérienne est caractérisée par un dépérissement du tissu productif, 83% des activités selon l’ONS étant concentrées dans le tertiaire avec une prédominance du commerce de détail, un commerçant pour quatre habitants et l’industrie représente moins de 5% dans le produit intérieur brut(PIB). Plus de 85% des PMI/PME ; existant de rares exceptions mais étouffées par la bureaucratie, sont d’organisations familiales peu initiées au management stratégique, croulant souvent sous le poids de la dette. L’assainissement des entreprises publiques a coûté au Trésor plus de 60 milliards de dollars entre 1991/2013 alors que dans leur majorité sont revenues à la case de départ (environ 70%), les banques publiques étant malades de leurs clients, (les entreprises publiques). Cela explique également, couplé avec la faiblesse de l’efficacité des dépenses publiques, 500 milliards de dollars de dépenses publiques programmées (part dinars et part devises) entre 2004/2013 pour un taux de croissance moyen de 3% alors qu’il aurait du dépasser les 10%.
L’Algérie selon un rapport de l’OCDE dépense deux fois plus en rapport à des pays similaires pour deux fois moins de résultats. Cela explique les tensions sociales actuelles, le taux d’emploi étant en fonction du taux de croissance et que ce n’est pas une question de finances mais renvoie à l’urgence d’un réajustement de la politique économique et sociale algérienne dominée notamment par la sphère informelle. Cette sphère produit des dysfonctionnements des appareils de l’Etat et du poids de la bureaucratie fausse la concurrence, décourager les producteurs locaux parallèlement aux subventions généralisées, non ciblées et mal gérées permettent des fuites hors des frontières comme les carburants ou le blé car les actions des services de sécurité ponctuelles ont un impact limité sans une politique qui s‘attaque à la racine du mal supposant de nouveaux mécanismes économiques. Il existe des liens dialectiques avec la logique rentière et cette sphère qui contrôle 40% de la masse monétaire en circulation, avec une intermédiation financière informelle à des taux d’usure, où tout se traite en cash. Cette sphère contrôle également plus de 65% des segments des produits de première nécessité : marché des fruits/ légumes, du poisson, viande blanche/rouge et à travers une importation désordonnée le textile /cuir. 80% des citoyens percevant moins de 25.000 dinars par mois s’adressent pour plus de 70% de leurs modestes revenus, et ce avec une concentration au profit de quelquesmonopoleurs. Face à cette situation, le secteur financier public algérien qui contrôle plus de 90% du crédit octroyé, les banques privées malgré leurs nombres étant marginales, est un guichet administratif et un lieu de distribution de la rente, expliquant que les réformes structurelles du secteur financier, enjeu de pouvoir, souvent annoncées sont différées car s’attaquant à de puissants intérêts.
2.- Les conditions de réussite
a- Il y a lieu d ‘éviter à la fois de se verser d’illusion grâce à la rente des hydrocarbures car les expériences historiquement montrent clairement qu’aucun développement durable ne peut se réaliser au sein d’une société anémique et l’Algérie ne saurait échapper à cette règle universelle. Avec une chute de 50% des recettes d’hydrocarbures, l’Algérie risque de vivre le drame des années 1990. Il s’agit également d’éviter le juridisme stérile, l’important pour mener une bonne politique étant d’analyser au préalable les facteurs de blocage du fonctionnement d’une société. Viennent ensuite la mise en place d’institutions adaptées tant au contexte local qu’international et des lois qui doivent se mouler au sein d‘une vision stratégique. La corruption ne se combat pas par des lois mais par l’amélioration de la gouvernance (et un véritable Etat de droit) qui conditionne le devenir futur du pays. Aussi, sans une gouvernance renouvelée, un Etat de droit évitant cette instabilité juridique perpétuelle, cette politique n’a aucune change d’aboutir concrètement. C’est qu’ en Algérie, l’administration publique tant centrale que locale (bureaucratisation avec plus de 2 millions de fonctionnaires pour 37 millions d’habitants, sans compter les emplois rentes et les sureffectifs des entreprises publiques que l’on fait rentrer dans la rubrique économique) souffre de graves faiblesses qui entravent et pervertissent son action, favorisent les comportements douteux et suscitent chez les citoyens et les usagers un sentiment de frustration et parfois de rejet. Le bureau est nécessaire mais lorsqu’il est efficace et n’alourdit pas ce que les économistes appellent les couts de transaction en fonctionnant en tant que pouvoir bureaucratique, en vase clos, en donnant l’illusion de prendre des décisions au nom de la majorité.
b.- Cette politique industrielle algérienne doit être adaptée aux nouvelles mutations mondiales. En cette ère de mondialisation, il me semble erroné de parler de stratégie industrielle, ce qui supposerait une autonomie totale de la décision économique surtout pour un micro-Etat comme l’Algérie, alors que la tendance est aux grands ensembles, d’où l’importance d’espaces économiques fiables maghrébin, euro-méditerranéen et euro-africain, espace naturel de l’Algérie qui peut devenir un pays pivot son avantage comparatif futur étant l’Afrique.. C’est que l’on assiste au niveau mondial à l’évolution d’une accumulation passée se fondant sur une vision purement matérielle, caractérisée par des organisations hiérarchiques rigides, à un nouveau mode d’accumulation fondé sur la maîtrise des connaissances, des nouvelles technologiques et des organisations souples en réseaux comme une toile d’araignée à travers le monde avec des chaînes mondiales segmentées de production où l’investissement, en avantages comparatifs, se réalisant au sein de sous-segments de ces chaînes. Les filières annoncées s’inséreront-elles dans le cadre des valeurs internationales tenant compte des importantes mutations technologiques. L’économie est comme un corps humain, des cellules meurent et d’autres naissent. L’observation empirique de l’économie mondiale nous montre également que des activités naissent périodiquement et des activités disparaissent. La mentalité bureaucratique largement dépassée et déconnectée des réalités est de croire qu’une politique volontariste de l’Etat, des lois (l’Algérie ayant les meilleures lois du monde mais rarement appliquées), résout les problèmes. Or en ce XXIème siècle l’élément déterminant n’est pas l’offre mais la demande segmentée, les besoins étant fonction du culturel (les médias, la publicité) et du revenu par couches sociales). Le consommateur algérien parabolé, est un consommateur mondial et l’objectif stratégique, étant dans une économie ouverte, est que les entreprises algériennes aient un prix de la marchandise coût/qualité se conformant aux standards internationaux.
c- Cette politique doit s‘inscrire dans le cadre d’une plus grande cohérence et visibilité de la réforme globale, supposant une révision de l’actuelle politique socio-économique qui a concentré ses dépenses monétaires avec des surcoûts exorbitants à plus de 70% sur les infrastructures et en réhabilitant l’entreprise et le savoir (12 milliards de sorites de devises pour le poste services en 2012). Il faut avoir une vision d’ensemble, une approche basée sur une identification claire des missions et responsabilités et une restructuration des fonctions et des services chargés de la conduite de toutes les activités administratives, financières, techniques et économiques. Et particulièrement de lever les contraintes qui freinent l’épanouissement de l’entreprise qu’elle soit publique ou privée, locale ou internationale dont la bureaucratie étouffante, le système financier qui favorise l’importation, le système socio-éducatif en misant sur la qualité et non la quantité, et l’épineux problème du foncier. Certes, le gouvernement en mars 2013 vient d’annoncer le programme de création et d’aménagement de 42 nouvelles zones industrielles (extensibles à 50) dont 10 sites prioritaires auraient du être lancés au 1er semestre 2013. Or, ces zones doivent évoluer dans un environnement moins bureaucratique notamment par la réalisation de services d’appui aux entreprises (bureaux de Douanes, de banques d’assurances, d’impôts…), des lieux de restauration, des moyens de transport, des motels, les utilités, la gestion et la maîtrise des eaux, électricité/gaz, téléphone.
Aussi, le plus important n’est pas de créer seulement des zones qui ne servent que de point d’appui, mais de dynamiser le tissu productif selon une vision stratégique d’ensemble. Sinon ces dépenses, comme un beau stade sans joueurs, ne serviront à rien. D’une manière générale, la réussite de ce nième projet après tant d’autres mis dans un tiroir, impose d’impliquer les entrepreneurs, les citoyens, de dépasser cette vision autoritaire centrale, renvoyant à une régionalisation économique maitrisée que certains confondent avec le régionalisme, source d’intolérance et du centralisme bureaucratique. Au contraire, l’expérience des USA, l’Allemagne à travers les länder, les cantons suisses, l’Italie ou l’Espagne est là pour le démontrer, la régionalisation économique à ne pas confondre avec le régionalisme néfaste qui remet en cause l’unité nationale, renforce le rôle de l’Etat régulateur, renforce l’efficience économique et la cohésion sociale régionale fondement de l’unité nationale.
d- En dehors des secteurs stratégiques qu’il s‘agit de définir clairement car ce qui est stratégique aujourd’hui peut ne pas le devenir demain, étant historiquement datée, la règle des 49/51% doit être réadaptée, devant introduire d’autres critères plus objectifs comme une balance devises, technologique et managériale profitable à l’Algérie. Comme doit être spécifié d’une manière claire ce que l’on entend par partenariat gagnant/ gagnant ou encore les co-localisations, à travers de nouveaux réseaux, afin d’élaborer des projets fiables dans le temps pour une prospérité partagée entre l’étranger et le local mais ne devant jamais oublier que tout entrepreneur (chinois, américain ou européen) est mû par la seule logique du profit et qu’il appartient aux Etats régulateur de concilier les coûts sociaux et les coûts privés. Cela passe par une démystification idéologique vis-à-vis de l’entrepreneur privé qu’il soit algérien ou international. Nous sommes à l’ère de la mondialisation, devant éviter de vendre des utopies néfastes, l’économie de marché concurrentielle, tenant compte des anthropologies sociales spécifiques à chaque Nation, ayant ses propres règles.
En bref, la réussite de l’appel à un partenariat industriel national et international n’est pas réalisable sans une autre gouvernance, une vision cohérente se fondant sur des réformes structurelles tant politiques, sociales (dont le marché rigide du travail) qu’économiques. Cela dépasse largement un seul département ministériel, impliquant la présidence de la République et tout le gouvernement, d’où l’importance dans une future organisation institutionnelle d’avoir un grand Ministère de l’Economie avec plusieurs secrétariats d’Etat techniques. Les tactiques doivent s’insérer au sein de la fonction/ objectif stratégique qui est de maximiser le bien-être social de tous les Algériens. Pour cela, la dominance de la démarche bureaucratique devra faire place à la démarche opérationnelle économique se souciant de l’impact économique et social des dépenses monétaires, et pas seulement aux réalisations physiques sans se préoccuper de la bonne gestion, (coûts/qualité). Il y a lieu de dépasser les ambiguïtés dans la gestion des capitaux marchands de l’Etat. Mais comme analysé précédemment une nouvelle gouvernance est déterminante devant avant tout réhabiliter la morale, c’est-à-dire la vertu du travail et de l’intelligence.
Source Le Matin DZ par Abderrahmane Mebtoul, Professeur des Universités et Expert international en management stratégique

27/11/2013

La brique creuse, plus performante que le béton banché

Si la RT 2012 a permis de mettre en avant de nouveaux produits, elle a aussi amené à redécouvrir les qualités de matériaux anciens. C’est le cas avec la brique creuse. Répondant aux exigences de cette nouvelle réglementation thermique, elle montre aujourd’hui ses performances, en faisant un élément de construction incontournable pour les habitats individuels et collectifs.
Les qualités de la brique creuse
L’amélioration de la performance énergétique des bâtis, si elle était un indispensable pour faire évoluer la qualité des habitats, a aussi longtemps été perçue comme l’ennemie des anciennes méthodes de construction. Près d’un an après l’entrée en application de la RT 2012, c’est plutôt l’idée inverse qui est avancée, avec des matériaux utilisés depuis plusieurs décennies et qui prouvent jour après jour leurs qualités isolantes, en association avec d’autres éléments constructifs. L’une des conséquences est la limitation du coût des travaux.
La brique creuse fait partie de ces matériaux venant démontrer leurs performances. Ainsi, une récente étude de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) a mis en avant ses atouts, associée à une isolation par l’intérieur, en comparaison du béton banché isolé par l’extérieur. Selon les résultats publiés, l’économie de chauffage obtenue entre les deux solutions serait de 6,5 % au profit de la brique, pour un coût de construction inférieur de 28 %.
La résistance thermique de la brique creuse
Testée pour une épaisseur de 20 cm, la brique creuse affiche une résistance thermique de 1,4 m².k/W. Associée à la pose de briques spécifiques pour réaliser la liaison avec les planchers et balcons, la mise en place de rupteurs de ponts thermiques devient même inutile.
Pour obtenir ces performances, sa surface extérieure ne requiert qu’un simple crépi, sans nécessiter de remplir les joints verticaux ou d’enduire préalablement la face intérieure avant la mise en œuvre de la solution d’isolation. L’étanchéité à l’air s’avère en effet efficace, sans travaux supplémentaires et sans surcoût.

Source ETI

26/11/2013

TERREAL réaménage le lit de la Bonnieure à Genouillac (Charente)

«Ces travaux engagés sur le lit de la Bonnieure dans la commune de Genouillac visent avant tout à aider la nature à reprendre ses droits. C’est un chantier évolutif, un ré-engraissement ponctuel de la rivière suite à un enfoncement et à un assèchement de son lit en plusieurs endroits.» décrit Emmanuel Rojo Dias, technicien rivière du Siah (syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique) de la Bonnieure.
Un demi-kilomètre de rivière en contrebas du village de Lascoux à Genouillac a ainsi été réaménagé pour un montant des travaux qui s’élève à 7.200 euros. Le chantier été réalisé par l’entreprise Fouraud, basée dans cette commune, avec le soutien financier à hauteur de 80%, de l’entreprise Terreal de Roumazières-Loubert. Les 20% restant étant à la charge du Siah.
Vincent Lantié, responsable foncier au sein de l’entreprise tuilière et Romain Domiar, responsable d’exploitation ont suivi avec attention les travaux. «Dans le cadre des prescriptions de compensation de destruction des zones humides, nous devons aider à la réalisation de certains travaux de réaménagement, - Terréal exploite une carrière à La Faurie sur la commune de Cherves-Chatelard. Le règlement de l’agence de l’eau (Sdage) Adour-Garonne impose à la tuilerie le réaménagement de 3,6 hectares de zones humides dont 0,5 sur Genouillac. Ces travaux sur la Bonnieure correspondaient à notre cahier des charges et l’aide du technicien du Siah nous a beaucoup apporté.» confirment les deux responsables de Terréal satisfaits du résultat de l’opération.
L’objectif de cette action a été d’améliorer la diversité et le nombre des poissons dans la rivière en rétablissant l’équilibre des milieux, un biotope mis à mal depuis plusieurs années par l’érosion des berges et le nettoyage intempestif des abords de la rivière.
Recréer un milieu naturel propice à la reproduction
Des «risbernes minérales» avec des pierres d’une grosseur de 0 à 200millimètres et des blocs de différentes formes et grosseurs provenant de la carrière Garandeau toute proche, ont été disposés dans le lit pour recréer de l’habitat naturel, augmenter la ligne d’eau et créer des zones d’abris principalement pour les truites. «Nous avons disposé ces blocs en faisant le moins de mouvements possibles pour éviter le départ de matière en suspension, explique le technicien. Ces blocs, non gélifs et la grave pourront être repositionnés, voir enlevés en cas d’érosion trop importante des berges Il aura ainsi fallu pas moins de 340 tonnes de matériaux pour mener à bien l’opération et récréer un milieu naturel propice à la fraie et au développement des alevins.»
Ces gravières ont aussi un rôle régulateur de température de l’eau qui avait tendance du fait de son absence de ruissellement par endroit à se réchauffer et à s’appauvrir en oxygène. À noter enfin que l’ensemble de ces travaux a été réalisé en collaboration étroite avec les riverains et la société de pêche locale.

LUXOL FABRICANT FRANÇAIS DE TUILES PHOTOVOLTAÏQUES INTÉGRE LES ONDULEURS SOLARMAX À SON KIT PHOTOVOLTAÏQUE

Luxol fabricant français de tuiles photovoltaïques principalement connu pour ses tuiles dont la forme est identique à celle des tuiles en terre cuite traditionnelle, a décidé de s’associer à SolarMax, fabricant suisse d’onduleurs, pour proposer des kits photovoltaïques, alliant esthétisme et qualité. Luxol propose une alternative aux grands panneaux photovoltaïques : de vraies tuiles qui produisent de l'électricité. Esthétiques, de même forme et dimension que les tuiles traditionnelles en terre cuite, d’une puissance unitaire de 10Wc, les tuiles solaires Luxol s’adaptent à toute configuration de toiture.
Présentation du kit
Ce kit constitué de tuiles Luxol, d’un onduleur SolarMax et de coffrets électriques, est destiné aux maisons individuelles ou aux petits collectifs pour une connexion au réseau électrique.
Le kit Luxol de 3 kWc ou plus, est constitué des tuiles, d’un onduleur SolarMax choisi pour sa qualité et de coffrets électriques. Il se pose sur des maisons individuelles ou des petits collectifs pour une connexion au réseau électrique. Le kit donne accès au tarif de rachat de l’électricité par EDF le plus élevé. Grâce à sa facilité de pose et à sa modularité, il s’adapte parfaitement à de petites surfaces en vue de l’alimentation électrique autonome de garages, abris, etc…
Le kit Luxol de 9kWc : l’onduleur choisi pour ce kit, est un onduleur triphasé (SolarMax 8MT2) particulièrement adapté à une utilisation flexible dans les maisons individuelles et les copropriétés. Sa conception légère et compacte ainsi que ses raccordements facilement accessibles en rendent l'installation rapide et simple.
Exemple d’installation d’un kit de 9 kWc chez un particulier dans les Ardennes
Un Kit Luxol a été mis en place chez un particulier, installé à Termes dans les Ardennes. Il s’agissait d’un kit d’une puissance de 9 kWc comprenant :
- 960 tuiles Luxol réparties en 8 Séries de 120
- 2 coffrets DC et un coffret AC
- 1 onduleur SolarMax 8MT2, triphasé doté de 2 trackers
Le particulier qui a bénéficié de cette installation a été particulièrement séduit par l’aspect esthétique et la garantie d’étanchéité. La charpente de sa maison étant ancienne et donc non parfaitement plane, n’a cependant pas eu besoin d’être reprise pour l’installation.

Cout total de l’opération : 36 000 euros TTC.

Source Directgestion

25/11/2013

Imerys, la tuile pour les Ardoisières d'Angers

Face à l’épuisement du gisement, la fermeture est prévue.
Le producteur français de minéraux industriels Imerys annonce la fermeture programmée des Ardoisières d’Angers (Trélazé), sa filiale, en raison de pertes financières et de la raréfaction des sources de matière première. Les Ardoisières d’Angers emploient 153 personnes dans l’extraction, la production et la commercialisation des ardoises naturelles, principalement utilisées pour la couverture des toits des monuments historiques ou d’habitations individuelles.
Confrontées depuis plusieurs années à une baisse de qualité de la pierre et à l’épuisement du gisement d’ardoise, les Ardoisières se sont lancées au cours des dix dernières années dans la recherche d’une nouvelle source d’approvisionnement, sans toutefois y parvenir. La situation de la Société des Ardoisières d’Angers s’est détériorée, avec une perte d’exploitation estimée à près de 4 millions d’euros, malgré un chiffre d’affaires de 10 millions sur les dix premiers mois de 2013. Des projets de reclassement seront proposés aux salariés, qui ont déjà connu des mesures de chômage partiel depuis le début de l’année.

Source Liberation

Profits en hausse pour Wienerberger grâce à la relance de la construction au Royaume Uni.

Wienerberger, premier briquetier mondiala enregistré une augmentation de son chiffre d’affaire et de son résultat  au troisième trimestre grâce à une relance de la construction neuve au Royaume Uni par un régime de prêts à bas taux.

La société autrichiennequi récolte les bénéfices de la restructuration et de la baisse des coûts , confirme ses prévisions de profits de 260 millions d'euros (349 millions de dollars) 
en année pleine, soit une augmentation de 6 pour cent.

Wienerberger a annoncé un bénéfice trimestriel avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) qui ont augmenté de 4 pour cent et les ventes en hausse de 2 pour cent, malgré une reprise plus lente que prévu de la demande en Europe, où elle réalise 90 pour cent de ses ventes.

L’
 EBITDA était de 104 millions d'euros en ligne avec l'estimation moyenne des analystes effectuée par Reuterstandis que les ventes se sont élevées à 773 millions d'euros en battant la moyenne du sondage.

Cassettes d'enfournement et assemblage


L'invention de la présente application concerne des ensembles d'accessoires d'enfournement permettant de supporter des objets en céramique destinés à être cuits dans un four, comprenant un premier, deuxième et/ou troisième accessoire d'enfournement de cassettes dans une connexion de mise en prise les uns avec les autres. Les premier, deuxième et troisième accessoires d'enfournement de cassettes comprennent des surfaces de support permettant de supporter des objets en céramique destinés à être cuits. Le premier accessoire d'enfournement de cassettes comprend une pluralité de pieds s'étendant à partir des bords sur des côtés opposés et parallèles auxdites surfaces de support dans une direction sensiblement perpendiculaire à ladite surface de support, lesdits pieds comprenant un ou plusieurs évidements/prolongements, pouvant agir en tant que parties de mise en prise mâle/femelle pour des homologues mâles/femelles profilés de manière appropriée. Le deuxième accessoire d'enfournement de cassettes comprend un ou plusieurs prolongements/évidements sur les bords sur des côtés opposés et parallèles aux surfaces de support, et les prolongements/évidements peuvent agir en tant que parties de mise en prise mâle/femelle pour des homologues mâles/femelles profilés de manière appropriée. Le troisième accessoire d'enfournement de cassettes comprend un ou plusieurs pieds s'étendant à partir d'un bord desdites surfaces de support dans une direction sensiblement perpendiculaire à ladite surface de support, lesdits pieds comprenant un ou plusieurs évidements/prolongements, pouvant agir en tant que parties de mise en prise mâle/femelle pour des homologues mâles/femelles profilés de manière appropriée, et la surface de support située à l'opposé et en parallèle à ces pieds comprenant un ou plusieurs évidements ou prolongements, lesdits évidements et prolongements pouvant agir en tant que parties de mise en prise mâle/femelle pour des homologues mâles/femelles profilés de manière appropriée.
Signet EP 2631583 (A1) - Cassettes d'enfournement et assemblage
Date de pub : 2013-08-28
Inventeur(s) : MARTINAT ERIC; POULLIOT LAURENT +
Demandeur(s) : IMERYS KILN FURNITURE HUNGARY LTD [] + Classification : - internationale: F27D5/00 - européenne: N° de demande : EP20120290064 20120224
N°(s) de priorité : EP20120290064 20120224

Source Espacenet

24/11/2013

FIMEC Technologies : un process qui garantit la performance des blocs isolants

Présentée au salon Batimat, la ligne Fibloc développée par Fimec, permet la découpe et l’insertion automatisée d’isolants dans des blocs béton. Son utilisation conjointe avec la ligne de fabrication de blocs béton A880 d’Adler permet au fournisseur de garantir la performance globale d’isolation thermique du bloc béton isolant.
"La performance thermique d'un bloc béton isolant dépend de la bonne insertion de l'isolant et de la densité d'agrégats dans le bloc", explique Yann Jaubert, président du groupe Materials Technologies, présent sur le salon Batimat (Hall 7 Allée K Stand 87) avec ses deux sociétés Fimec et Adler. Côté isolation, la machine Fibloc récompensée par un prix Global Insulation de l'innovation technique à l'automne 2012 et présentée pour la première fois sur un salon français assure la découpe et l'insertion entièrement automatisée d'isolant de tous types (laine de roche, polystyrène, polypropylène,...) et ce jusqu'à 8000 insertions par heure selon le fabricant.
Fibloc, ligne d'insertion d'isolant
En parallèle, la ligne de fabrication de blocs béton A880 d'Adler qui équipe déjà nombre de fournisseurs (Alkern, Point.P, BIP Bétons...) assure, elle, une maîtrise de la densité d'agrégats, qu'ils soit pouzzolane, argile expansée, schiste expansé, billes de verre expansées ou encore agrégats bio-sourcés à fibres végétales (chanvre), et des dimensions du bloc avec une tolérance de ± 0,25 mm. "En clair, avec cette machine, il n'est pas utile de rectifier les blocs béton sauf pour des raisons esthétiques, souligne Yann Jaubert. En parallèle, le réglage de la machine permet de trouver le juste milieu en termes de densité pour assurer d'un côté une résistance à la compression et de l'autre la performance isolante intrinsèque du bloc. Une performance qui nécessite par ailleurs une bonne homogénéité de la matière au sein du bloc béton. L'insertion de l'isolant avec la ligne Fibloc vient ensuite renforcer la résistance thermique avec une maîtrise complète du process et donc de la performance thermique du produit final."
Fimec et Adler continuent actuellement leur collaboration pour proposer une ligne de production de blocs béton à isolation latérale au cycle de 15 secondes contre deux minutes actuellement. Le brevet est en cours de dépôt.
Source LE MONITEUR.FR par Antoine Hudin

23/11/2013

Le tunisien Poulina et le français Cetrapi co-investissent dans les matériaux de construction en Chine

Le groupe tunisien Poulina a formé une coentreprise avec la société française Cetrapi pour produire des matériaux de construction en Chine, rapporte le magazine tunisien L’Economiste Maghrébin, le 25 octobre.
Baptisée PEPS BTP, la coentreprise est détenue à parts égales par les deux partenaires. Plus de 2 millions d’euros, dont 1,4 million consentis par Poulina, ont été déjà investis dans le site de production. L’usine devrait entrer en production en novembre 2013.
Déjà présent en Chine, où il détient une usine de conditionnement d'huile d'olive, Poulina est un groupe tunisien très diversifié. Ce premier groupe privé tunisien compte une centaine de filiales actives notamment dans l’aviculture, l’emballage, la grande distribution, les matériaux de construction et l’industrie agroalimentaire.
En 2012, le conglomérat a réalisé un chiffre d'affaires de 1,37 milliard de dinars (environ 610 millions d'euros).
Cetrapi est une entreprise française fondée par l’homme d’affaires François Belin et active dans le commerce de gros et la fourniture d’équipements industriels.

Source Agencecofin

22/11/2013

Brevet: ensemble de tuiles

La présente invention concerne un assemblage de tuiles (1) pour couvrir une façade ou un toit de manière étanche, comprenant une structure de fixation (2) pour fixer l'ensemble de tuiles(1) à la façade ou au toit et comprenant des tuiles (3) pouvant être disposées avec des joints décalés (6), dans lequel chaque tuile (3) comprend une partie visible (3a) sur sa face inférieure, comprend une partie invisible (3b) sur sa face supérieure et comprend un nez (3c) pour la fixation de la tuile (3) à la structure de fixation (2) lequel nez divise la partie invisible (3b) de la tuile (3) entre, d'une part, une partie chargée mécaniquement et étanche (3d) et, d'autre part , une partie purement étanche (3e).
Signet EP 2599930 (A1) - Ensemble de tuiles
Date de pub : 2013-06-05
Inventeur(s) : DEBELS STEVEN FREDDY MAURICE; MAERTENS MICHAEL WILLEM JOZEF; TANGHE LUDO ISODOOR MARCEL; TERRYN SYLVAIN FRANCOIS JACQUES; THIERENS ANN MARIA CYRIEL; VANDENBROUCKE GEERT GERMAIN MEDARD +
Demandeur(s) : WIENERBERGER NV [] +
Source Espacenet