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16/02/2013

Jochen Nippel prend la Direction Générale de KELLER, acteur majeur de l'industrie de la terre cuite dans le monde

KELLER (KELLER HCW GmbH et morando S.R.L.), Division du Groupe Legris Industries, est spécialisée dans les équipements industriels automatisés pour l'industrie de la terre cuite et l'ingénierie d'usines complètes de fabrication de matériaux de construction (briques et tuiles).
Avant de rejoindre KELLER, Jochen Nippel (Ph.D) a travaillé chez Thyssen Stahlunion GmbH, puis a occupé pendant 15 ans des responsabilités opérationnelles au sein de la Division Ingénierie du Groupe Linde, un des leaders mondiaux de l'ingénierie dans le secteur des gaz industriels. D'abord en charge de la négociation des contrats majeurs pour les marchés sud-américain et asiatique, Jochen Nippel a pris la responsabilité des opérations en Chine pour Linde pendant 5 ans; d’abord comme Directeur Financier et ensuite comme Directeur Général pour le site d’ingénierie à Hangzhou et les activités de production à Dalian. En 2010, il est nommé Directeur Général de Linde Engineering Middle East. Basé à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, il était aussi responsable des opérations de Linde Engineering sur l'ensemble des pays du Moyen-Orient.
Jochen Nippel pilotera le développement de KELLER sur ses marchés mondiaux et poursuivra l'accompagnement des clients dans leurs projets d'investissement, leurs programmes d'efficacité industrielle et d'innovation produits.
La Division KELLER a réalisé en 2012 un chiffre d'affaires de 76 m Euro et dégagé une profitabilité d'environ 3 % en très nette amélioration. Avec des commandes majeures prises l'année dernière en Europe de l'Est, au Maghreb et en Arabie Saoudite, KELLER enregistrera à nouveau une croissance significative en 2013. Le Groupe Legris Industries continuera d'accompagner cette croissance, avec des investissements industriels spécifiques et de nouveaux développements commerciaux en 2013.
«KELLER, spécialiste de la terre cuite et acteur de longue date sur le marché, dispose d'une base installée unique et d'une expertise reconnue par ses clients dans le monde entier. Je compte poursuivre notre développement en fournissant les meilleures solutions techniques répondant aux attentes et besoins spécifiques de nos clients sur les différents marchés géographiques.» souligne Jochen Nippel.
Source Keller HCW

Place à la danse contemporaine dans une ancienne briqueterie

RECONVERSION - Après deux ans de travaux, l’ancienne fabrique de briques de Gournay, à Vitry-sur-Seine, s'apprête à rouvrir le 20 mars prochain sous forme du Centre de développement chorégraphique du Val-de- Marne. Trois studios de danse prendront donc place dans l'ancien bâtiment du 19 ème siècle et un studio scène a été bâti. Son architecte Philippe Prost dit s'être inspiré de "la danse pour présenter un projet alliant mouvement, rythme et lumière."Découverte.
Dans cette période de conjoncture difficile, voici enfin une bonne nouvelle dans le domaine de la culture. Il faut dire que l’événement était très attendu depuis onze ans : la Briqueterie, le centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne, ouvrira ses portes le 20 mars.
"Cet équipement culturel, le plus ambitieux construit dans le département depuis l’ouverture du MAC/Val en 2005, va être un lieu entièrement dédié à la danse et prend place dans une ancienne fabrique de briques de Vitry-sur-Seine, nous indique Michèle Chaize, en charge du projet, à la direction de la culture au Conseil général du Val-de-Marne. Ce nouvel équipement public créé à l'initiative du Département, financeur à 68 % du projet, et soutenu par la Région Ile-de-France et le ministère de la Culture et de la Communication, n'aurait pas vu le jour sans un partenariat entre le Conseil général et l'Etat."
Un ensemble réhabilité de 3.500 m²
Le programme de réhabilitation de cette imposante structure, située à Vitry-sur-Seine, dans un quartier limitrophe d'Ivry-sur-Seine et de Villejuif, fait, en effet partie, depuis plus de 100 ans, du paysage val-de-marnais. Racheté par le département du 94 en 2004, le bâtiment de deux étages accolé à une haute cheminée extérieure a été entièrement restructuré par l’architecte Philippe Prost. Les deux premiers niveaux seront réservés aux bureaux du Centre de développement chorégraphique et à un studio-vidéo. Les artistes pourront s’entraîner à l’étage supérieur divisé en trois vastes espaces ainsi que dans le studio-scène construit à la perpendiculaire de la nef principale. La réhabilitation confiée à l'Agence d'architecture Philippe Prost (AAPP), a donc été l'opportunité de requalifier tout l'environnement urbain.
Conserver l'âme de son passé
Alors que les derniers travaux de finition sont encore en cours, l’architecte Philippe Prost à l'issue d'une réunion de chantier rappelle son défi majeur : " Nous avons surtout voulu libérer de l'espace intérieur, et nous y avons ajouté une extension." Ainsi, d'après lui, la modernité est entrée dans les murs, tout en conservant l'âme de son passé.
Le lieu parle, en effet, de son histoire à travers les murs épais en briques rouges. Il affirme, à travers les nervures des poutres en acier, son cachet et son élégance du XIXème, que le porteur du projet a conjugué aux volumes contemporains. "Danse et architecture partagent un même souci du mouvement, du rythme et de la lumière", souligne aussi Philippe Prost. De plus, le projet choisi a séduit le Conseil général du Val-de-Marne par l’emplacement des trois studios de danse sous une belle hauteur de plafond, en pleine lumière du jour, et par son ouverture vers la ville de Vitry-sur-Seine.
Source Batiactu par Sébastien Chabas

15/02/2013

Un nouveau fabricant de tuiles métalliques s’implante en France

Le sud-coréen Roser Co Ltd, fabricant de tuiles métalliques revêtues de granules de pierre et un des leaders mondiaux dans ce domaine, actif depuis 1978 s’implante en France.
Spécialisée dans la fabrication de tuiles métalliques revêtues de granules de pierre depuis près de 30 ans, la société sud–coréenne commercialise ses produits dans à l'international et affiche une forte croissance de ses parts de marché mondial.
Depuis un peu plus d’un an, Roser souhaite, en effet, investir davantage dans son développement commercial et se développer en France mais également en Espagne, Italie et Afrique.
Aujourd’hui, cette société met en place différents outils et actions de communication auprès des négoces et centrales d’achat afin de trouver de nouveaux partenaires, distributeurs, stockistes…
8 aspects de tuiles classiques
Forte d’une gamme de produits assez large, l’entreprise Roser propose pas moins de 8 profils qui reprennent les différents aspects des tuiles classiques tels que les tuiles plates, Romane, bois…
De plus, ces produits fabriqués en acier Galvalume® (alliage de zinc et aluminium) et en granules de pierre céramisés offrent un poids, qui selon l’industriel, est 7 fois plus léger que d’autres matériaux.
Ainsi, Roser affiche ses produits avec 6,5 kg/m2 tandis qu’une tuile béton ou terre cuire pèse entre 20 et 40 kg/m2.
Pas d'engin de levage
Cette caractéristique de poids et la présentation par petites plaques de 1.33 m de long et 41 cm de large n’entraine donc pas l’utilisation d’engins de levage sur les chantiers et permet une utilisation en toiture neuve comme en rénovation en respectant le caractère des architectures locales.
Conformes à la norme EN 147 82, Iso 9001: 2008 et 2009, marquage CE, et titulaires de nombreux essais et avis techniques, les tuiles sont garanties 50 ans.
Source : batirama.com par  Aude Moutarlier

14/02/2013

Imerys France en recul de 1,6% en 2012

Imerys vient de publier des résultats 2012 contrastés au plan géographique. Au niveau mondial, le groupe reste très bien orienté avec une progression du CA de 5,7% à 3,88 Md€. Analysées par grandes régions, les tendances sont les suivantes :"Si les Etats-Unis ont retrouvé un certain dynamisme, qui s’est confirmé au second semestre 2012, plusieurs pays européens ont nettement ralenti. Les zones émergentes ont, quant à elles, poursuivi leur progression, à un rythme toutefois plus modéré", résume le groupe dans un communiqué.
En France, Imerys affiche un chiffre d'affaires à -1,6% pour le dernier exercice, à 614,5 M€. La part de l'Hexagone dans les résultats du groupe est descendue à 16%, et elle est amenée à diminuer de façon significative si le projet de cession de l'activité briques à Bouyer-Leroux parvient à terme (le dossier est actuellement examiné par l'Autorité de la Concurrence). Imerys Structure représente un CA de 95 M€ (chiffres 2011). Imerys est aussi présent sur le marché des matériaux via sa branche Toiture.

Source Le Moniteur

Wienerberger Belgique: La fermeture de la briqueterie de Wanlin gelée ?

WANLIN - La direction de la maison-mère Wienerberger et les syndicats de la Briqueterie de Wanlin ont décidé d’analyser la possibilité de suspendre temporairement l’intention de fermeture du site, annoncée le 25 janvier dernier, jusqu’au 31 décembre 2013.
L’analyse de suspension sera accompagnée d’une demande de chômage temporaire de longue durée pour les 23 ouvriers concernés.
«Nous attendons encore des confirmations du SPF Economie à ce sujet, nous voulons vérifier que cette volonté n’entre pas en contradiction avec la loi régissant la fermeture d’entreprises et respecte les droits des travailleurs», explique Bernard Willain, directeur de la briqueterie. «Nous n’avions pas pensé à ce cas de figure et il a été proposé par les partenaires sociaux lors des discussions. Cette solution serait bonne pour le futur du site et celui du personnel et éviterait une fermeture sans qu’une réflexion ait été menée au sujet d’une reconversion», ajoute le directeur.
«Trop souvent la première phase de la procédure Renault ne débouche que sur des concessions mineures. Dans cas, les partenaires sociaux ont fait des contre-propositions (comme le recours au chômage temporaire de longue durée) que la direction a réellement acceptées d’écouter», explique Eugénie Ledoux, secrétaire permanent CGSLB Namur-Luxembourg.
La suspension temporaire de fermeture constitue une étape qui a pour but de donner le temps nécessaire au «groupe de travail» -constitué de membres du Cabinet du ministre wallon de l’Economie, du Bureau économique de la province de Namur, de la commune de Houyet, de la direction de Wienerberger et des syndicats- pour analyser les différentes possibilités de reconversion industrielle du site et optimiser la recherche de repreneurs ou partenaires.
Source EdA par Philippe BERGER

Renoversontoit.com : ne laissez plus votre énergie partir dans la nature !


Dans une maison, il est crucial de surveiller régulièrement l'intégralité de son bâtiment pour garantir sa pérennité, un confort optimum et la sécurité de ses habitants. C'est particulièrement vrai pour la toiture qui, soumise à des aléas climatiques de plus en plus forts et fréquents (tempête, neige, pluie), doit être entretenue et surveillée régulièrement. Le site www.renoversontoit.com vous conseille et explique comment bien réaliser votre projet de rénovation de toiture tout en vous garantissant la meilleure isolation possible.
Bien rénover ou réparer son toit
70% des sinistres résultent d'une négligence et d'une méconnaissance des rudiments d'entretien d'une toiture et de ses différentes parties. Dans l’objectif d’accroitre la durée de vie de votre toiture, il est conseillé de surveiller, ou réparer en priorité, certains points sensibles de votre toiture comme : enlèvement des mousses et des végétaux, nettoyage des gouttières pour le bon fonctionnement des évacuations d’eaux pluviales, vérification de l’état de la charpente, vérification de l’étanchéité des raccords de la cheminée, vérification du bon fonctionnement de la ventilation. Donner un coup de jeune à sa toiture est un plus non négligeable. Chantier plus ou moins important, la rénovation de sa toiture permet d’accroître la valeur de sa maison tout en améliorant sa qualité de vie. Lorsque que vous faîtes rénover votre toiture, pensez à l’isoler. Sans une bonne isolation de la toiture, la chaleur s’échappe hors de l’habitat, car naturellement l’air chaud monte. Si vous n'y prêtez pas attention, votre maison peut vite se transformer en passoire énergétique. Pour en savoir plus sur la rénovation de votre toiture cliquez ici
Isoler c'est important
Un projet de rénovation de toiture est un moment majeur dans la vie de votre foyer qui ne se présente que très rarement car la durée de vie moyenne d’une couverture en tuiles est d’environ 50 ans. Lors d’une rénovation, ne pas en profiter pour isoler sa toiture, c’est rater une occasion unique ! Intégrer une solution d’isolation par l’extérieur, lors de votre rénovation, est une solution reconnue, fiable, économique et performante. Bien isoler permet ainsi de réduire ses dépenses énergétiques et donc sa facture de chauffage. A titre d'exemple, vous pouvez économiser jusqu'à 733€ par an sur votre facture énergétique. Pour en savoir plus sur les avantages d'une bonne isolation de toiture cliquez ici
Optimiser votre budget rénovation
Avant de vous lancer dans la rénovation de votre toiture, il est important d’anticiper et planifier au mieux votre projet afin d’optimiser au maximum votre budget. Pour cela il est nécessaire de respecter certaines étapes dans la gestion de votre projet afin que celui-ci soit réussi et le moins coûteux possible. De nombreuses aides existent pour vous aider dans le financement de votre projet.

Source dko

13/02/2013

Quand la banque tue l’industrie

Des banques qui laissent une PMI sombrer sans lui donner une chance de repartir? Ce n’est pas nouveau, mais ça énerve toujours. Et cela conduit à s’interroger sur ce qui ne va pas dans l’économie française, voire européenne.
Il était une fois un bon connaisseur du monde de la finance qui a décidé de devenir industriel. Ce n’était pas très malin de sa part: il aurait très bien pu vivre sans prendre ce risque. Mais il y a encore des gens bizarres qui croient qu’il est possible de produire dans ce pays.
Il s’intéresse à une petite entreprise dans le domaine des énergies renouvelables: le créneau est porteur et il lui semble dommage de l’abandonner complètement aux entrepreneurs allemands et autrichiens qui dominent le marché. C’est exactement le type de biens d’équipement —petites séries et haute valeur ajoutée— où un Européen peut espérer se faire une place. publicité
Il réussit à monter un LBO, technique permettant de financer en partie le rachat d’une entreprise par de la dette: on rembourse en se payant sur la bête, ce qui suppose une bonne rentabilité de l’entreprise achetée. L’affaire se complique
Quelques années après, il rachète une autre entreprise du même secteur, qui a choisi de délocaliser sa production en Pologne. Mais l’absorption d’une entreprise peut se révéler plus difficile que prévu; c’est ce qui arrive dans ce cas précis et l’affaire se complique encore avec le ralentissement de l’activité économique.
Cela n’empêche pas notre homme de préparer le rapatriement progressif des activités parties en Pologne; ce programme arrive à son terme actuellement. Le problème, c’est que l’entreprise risque d’arriver elle aussi à son terme…
Effectivement, le remboursement de la dette liée au LBO devient difficile aux échéances prévues. Le chef d’entreprise demande l’ouverture d’une procédure de conciliation pour obtenir une renégociation de la dette à long terme et un maintien des concours à court terme. Face aux exigences posées par les banques, la procédure de conciliation échoue: c’est la cessation de paiement et l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Les banques jouent la sécurité
La suite logique devrait être un plan de continuation de l’activité avec abandon partiel de la dette. Mais les banques risquent fort de refuser cette solution et de préférer la liquidation pure et simple. En effet, dans ce dernier cas, elles sont sûres de récupérer 60% du montant des prêts en faisant jouer la garantie d’Oséo, organisme de financement qui fait partie aujourd’hui de la Banque publique d’investissement (BPI).
L’entrepreneur ne renonce pas, il cherche à mettre au point un nouveau montage financier avec Oséo et demande l’intervention d’Arnaud Montebourg. Bref, il se bat, mais l’issue du combat est incertaine et quelques dizaines d’emplois risquent de disparaître.
Qui est responsable?
Malheureusement, ce cas n’est pas unique. Des exemples comme celui-là, on peut en trouver dans chaque région. C’est pourquoi aucun nom n’est cité ici. Le but n’est pas d’appeler au secours de telle entreprise en particulier ou de stigmatiser tel établissement bancaire.
On peut certes penser que ceux qui prennent la décision de se désengager d’une entreprise dans les meilleures conditions possibles pour eux, quitte à provoquer sciemment la mort de l’entreprise en question, portent individuellement une lourde responsabilité. Mais dans une banque, la responsabilité est souvent collective. Personne ne tient à être considéré comme le responsable d’une décision qui a entrainé des pertes pour la banque.
La carrière d’abord. Dans cet univers lourdement hiérarchisé, votre interlocuteur, celui qui vous fait savoir que votre crédit est refusé, n’a probablement fait que suivre la consigne donnée par son chef de service, lui-même soucieux de ne pas s’attirer les foudres du directeur d’agence, lui-même dans l’attente d’une nomination à un poste plus important…
Et, pour être sûr que les conseillers ne se laisseront pas attendrir par leurs clients, on ne les laisse jamais trop longtemps au même poste; ainsi, ils n’ont pas le temps de nouer des relations humaines avec leurs clients. D’ailleurs, on ne peut plus considérer, dans la majorité des cas, qu’ils ont des clients. Ils gèrent des dossiers, et un dossier, ça peut se refermer sans états d’âme.
Bâle III: une réelle contrainte…
Le problème est encore aggravé aujourd’hui par le contexte dans lequel évoluent les banques. Après la crise financière de 2008, il a été jugé utile au niveau international de durcir la réglementation qui leur est applicable concernant le niveau de leurs fonds propres (ratio de solvabilité) et l’équilibre dépôts-prêts (ratio de liquidité).
Certes, la réglementation Bâle III, adoptée en décembre 2010, a été considérablement adoucie en janvier dernier concernant le ratio de liquidité et n’a pas encore été transposée en droit européen. Mais, dans les faits, les banques commencent se mettre en conformité avec les nouvelles normes, ce qui les conduit à adopter une politique de crédit plus restrictive.
Certains banquiers vous le diront: ils ont de l’argent, ils aimeraient bien pouvoir prêter plus, mais ils ne le peuvent pas. Ce n’est pas le moindre des paradoxes de voir que, pour punir les excès commis sur les marchés par certaines grandes banques, américaines en tête, on impose de nouvelles règles qui brident l’activité de base de toutes les banques —le crédit aux entreprises et aux particuliers—, sachant que de surcroît les Etats-Unis, peu soucieux de freiner leur économie, ne sont pas pressés d’appliquer Bâle III. … et un bon alibi
Cela dit, on a de bonnes raisons de penser que Bâle III sert aussi de prétexte aux banques pour ne pas prendre de risques et travailler d’abord à renforcer leur propre situation financière. Le crédit se développe peu actuellement parce que la demande est faible: que l’on soit un particulier ou une entreprise, on évite de s’endetter quand on n’a aucune visibilité.
Mais il y a aussi un problème du côté de l’offre: les banques ne répondent que très parcimonieusement à cette faible demande. Le 21 janvier dernier, Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, a lancé un avertissement courtois mais ferme aux banquiers de la place: il les a invités à «éviter, de façon générale, une poursuite du fléchissement de l’offre qui aggraverait la situation des entreprises et rendrait plus difficile le nécessaire redressement de la conjoncture». De même, le 7 mars, à Francfort, Mario Draghi, le président de la BCE, faisait état de «conditions de crédit restrictives pour les petites et moyennes entreprises».
Le ministre du Redressement productif et la Banque publique d’investissement ont du travail devant eux… En attendant, avec le moteur du crédit qui tourne au ralenti et une politique budgétaire qui freine, on ne peut guère s’étonner de voir l’économie faire du surplace.
Source Slate par Gérard Horny

Tour Robelet à Dunkerque : la consommation d’énergie réduite

Pour la rénovation des 260 logements répartis sur les quatre immeubles du quartier de la Verrerie à Dunkerque, l’amélioration des performances énergétiques a fait l’objet de toute l’attention de l’agence d’architecture Wallyn-Sézille, maître d’oeuvre du projet. En particulier, la Tour Robelet a été restaurée avec pour objectif l’obtention du label BBC rénovation.
La Tour Robelet, très mal isolée, présentait avant les travaux une consommation annuelle d’énergie de 265 kWh énergie primaire par m². L’isolation thermique mise en oeuvre prévoit une amélioration considérable de la performance du bâtiment, avec une réduction de plus de 66% de la consommation d’énergie, à 88 kWhep/m²/an. L’opération étant située en zone classée, l’agence Wallyn - Sezille a travaillé en concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France, qui n’a pas jugé nécessaire d’en modifier le caractère architectural. Seul élément vertical du quartier, il était souhaitable de distinguer la Tour des autres bâtiments et de choisir un module d’isolation à son échelle.
La mise en oeuvre d’un bardage en terre cuite Piterak® de TERREAL a permis de répondre aux difficultés techniques du chantier tout en assurant une isolation énergétique optimale. Le parement de l’immeuble en briques apparentes, mis en oeuvre de façon traditionnelle, ainsi que le dessin assez caractéristique des balcons ont ainsi été conservés. Une logistique imposante à l’échelle de la tour
Réaliser un doublage en brique apparente maçonnée sur une telle hauteur était assez délicat en raison du retrait du rez-de-chaussée. L’isolation rapportée et le bardeau Piterak® agrafé sur le profilé support courant constituent un complexe d’une épaisseur totale de 211 mm qui vient s’ajouter au retrait des châssis accentuant l’enfoncement des baies. De plus, les tableaux et voussures prennent une place importante. Les capotages en tôle laquée étant disponibles dans un nuancier RAL uniquement, le choix s’est porté sur la nuance de rouge qui se rapprochait le mieux de la terre cuite.
Pour Patrick Galzin, architecte, « le bardeau de terre cuite Piterak® a été posé dans les conditions habituelles et avec les accessoires fournis par TERREAL. En revanche, nous avons dû mettre au point une technique de mise en oeuvre pour les brise-soleil. Dans le traitement initial des baies, les châssis étaient placés au nu extérieur des façades, une conception innovante assez exceptionnelle pour l’époque, mais qui complique les opérations de rénovation. Nous avons donc opté pour une solution d’implantation préalable des nouveaux châssis au nu intérieur. Les anciens châssis ont ensuite été déposés au fur et à mesure du déplacement de la nacelle ».
Un impact sur la requalification globale du quartier
Le quartier de la Verrerie a été un des premiers reconstruits après la deuxième guerre mondiale. La Tour Robelet, livrée en 1951, a été réhabilitée une première fois en 1997, sans prise en compte de la qualité thermique du bâti. Les grandes entrées et recoins inutiles de certains immeubles étaient devenus des zones de non droit, abritant de nombreux trafics. L’Agence Wallun - Sezille a saisi l’occasion de cette rénovation pour sécuriser les parties communes en réduisant leur surface et améliorant leur visibilité depuis l’extérieur. Occupée à 90% de retraités, résidents parfois depuis la livraison, la Tour Robelet faisait exception et cette réhabilitation du quartier a permis d’en conserver la typologie.

Source Batiweb 

Keller signe un contrat important pour la construction d’une briqueterie clefs en main de 1000T/J avec Saudi Ceramics Company


La société Saoudienne Saudi Ceramics Company a commandé une usine de production de briques perforées, de hourdis et de blocs à perforations verticales au constructeur Allemand KELLER HCW (groupe Legris Industries). Cette commande comprend la préparation des terres, la ligne de fabrication , le séchoir , le four et l’ensemble des manutentions.

Les critères de choix retenus par Saudi Ceramics Company étaient les faibles consommations énergétiques, un rationalisation du personnel et une très grande flexibilité pour la production de différents produits avec un haut standard de qualité.

La nouvelle briqueterie sera construite dans les environs immédiats de la ville de Riyad. Elle aura une capacité de production de 1000 tonnes par jour et est dotée d’un concept particulièrement adapté pour le marché de la péninsule Arabique.

Source Keller HCW

12/02/2013

Metz/FFTB: une web série sur la terre cuite

Une famille de Metz en Moselle participe à un court métrage diffusé sur Internet pour la promotion de la construction à l'aide de la terre cuite.
Damien et Sabrina, un jeune couple, parents d'un petit Gauthier, jouent les acteurs pour un spot publicitaire. Leur maison basse consommation est située près de Metz en Moselle et a été construite en terre cuite.
Ce spot est mis en ligne par la "Fédération Française des Tuiles et Briques". Deux petites vidéos ont été tournées avec deux familles, l'une à Metz et l'autre à Perpignan (66).
Retrouvez les vidéos sur le site : www.jeconstruisterrecuite.com

Source Lorraine Numérique

VM Matériaux: boucle la cession de neuf agences.

Quelques semaines après la signature d'un protocole d'accord de cession, VM Matériaux et le groupe Samse annoncent avoir finalisé la cession de neuf agences de négoce de matériaux situées dans le sud-ouest de la France, à compter du 1er février 2013.
L'acquisition de ces points de vente permet au groupe Samse d'étendre son maillage géographique et de poursuivre ainsi son développement commercial.
Les agences concernées seront exploitées sous l'enseigne M+ Matériaux, filiale du groupe Samse.
Ces points de vente représentent environ 29 millions d'euros de chiffre d'affaires en année pleine et 108 salariés.
Cette opération contribue au programme de cession d'actifs annoncé par VM Matériaux et à l'adaptation de son positionnement aux évolutions durables du secteur de la construction.
Source Le Figaro

11/02/2013

Nouvelle ligne FIBLOC pour la découpe et l’insertion d’isolant dans les briques et blocs béton


FIMEC Technologies et ADLER Technologies ont associé leurs compétences pour développer et breveter un process et des équipements innovants pour la découpe et l’insertion robotisée de différents types d’isolants monolithiques : la ligne FIBLOC®, conçue pour assurer des cadences de production industrielle tout en étant particulièrement flexible et évolutive.
L’optimisation de la résistance thermique des murs est l’un des principaux leviers de réduction de la consommation d’énergie des bâtiments. En travaillant en partenariat, FIMEC Technologies et ADLER Technologies ont développé une solution pour renforcer la résistance thermique des blocs en béton ou des briques.
Adaptée à tous les isolants, quel que soit leur type (laine de verre, laine de roche, polystyrène, polyuréthane…), la ligne FIBLOC est composée d’une unité de découpe automatique et d’une unité d’insertion robotisée pilotée par vision 3D.
Evolutivité et flexibilité
L’évolutivité et la flexibilité ont été les maitres-mots du développement de FIBLOC. Une grande souplesse d’utilisation est obtenue grâce à un concept de ligne qui a intégré dès le début ces impératifs.L’utilisation des derniers développements en mécatronique et en vision lui confèrent "intelligence" et autonomie.
Elle permet :
  • de traiter des panneaux et inserts de format différents sans modification de l’installation,
  • de changer automatiquement de gamme de production.
Les ingénieurs qui ont développé la ligne ont eu à cœur de la rendre évolutive en créant un système de modules complémentaires.
Il est par exemple possible d’ajouter:
  • une seconde ligne d’alimentation et de découpe lorsque la production requiert une alimentation mixte (laine de roche et polystyrène par exemple),
  • un module de gestion des déchets de coupes,
  • ou encore un module de contrôle de la qualité des inserts de laine par pesage individuel pour valider leur performance thermique. 

Source Fimec Technologies

Quelles tuiles pour le toit ?

La tuile en terre cuite: Artisanale ou industrielle, elle se taille la part du lion.
Avantages : une variété de coloris et de formes, une bonne résistance aux intempéries et une longue durée de vie. Elle est fabriquée à partir d'éléments présents dans la nature (argile et sable) et contribue à l'identité régionale. Inconvénient : le prix relativement élevé de la tuile artisanale. Erlus, Imerys, Koramic, Monier, Terreal...


 Double tuile. Conciliant esthétique, simplicité et rapidité de pose (à joints droits ou croisés), elle est disponible en 3 coloris : aubergine, anthracite et nuagé. Elle dispose d'une fiche FDES (fiche de déclaration environnementale et sanitaire) et peut donc s'inscrire dans une démarche HQE. 33,25 kg pour 9,5 tuiles au m2. "Opalys", Koramic.



 Spécial Ouest. Une palette de 5 coloris pour faire revivre les tons traditionnels de la façade Atlantique. Cette tuile se caractérise par un excellent rapport légèreté/résistance et une étanchéité parfaite, même à faible pente. 46,8 kg pour 12 tuiles au m2. "Latitude 12", Terreal.




Triple tuile. Esthétique, économique et facile à poser, cette tuile plate 3 en 1 permet de gagner 35 % en temps de pose. Elle s'adapte à la plupart des configurations. "Néoplate", entre 45 euros et 50 euros le m2 fourni posé, Imerys.


Autonettoyante. Cette tuile en terre cuite est disponible avec la fonction Erlus Lotus qui détruit les particules organiques (dépôts graisseux, suies, mousses et algues). La pluie devient l'agent nettoyant et le toit reste propre plus longtemps. "E 58 S", Erlus.

Source Coté Maison par Georges-François Rey

Monier/Braas lance la tuile Rubin 9V sur le marché Polonais


En Février Monier/Braas a lancé la tuile de très grand format Rubin 9V sur le marché Polonais.

Avec 9,4  tuiles au M² et 47cm de long, la Rubin 9V fabriquée en Allemagne devient la plus grande tuile du marché Polonais.
En outre cette tuile dispose d’un pureau variable de 30 mm qui facilité la pose et permet de diminuer le temps de couverture. Cette tuile est idéale pour une toiture neuve comme pour un chantier de rénovation.

La Rubin 9V sera proposée en tons engobés (cuivre, bronze, anthracite) comme en couleurs émaillées (marron, noir brillant) qui sont déjà réputées sur le marché grâce à la gamme Rubin 13PV. Cette palette de coloris classiques permet à la toiture de s’adapter à chaque type d’architecture.

La Rubin 9V permet à Monier/Braas de compléter sa gamme pour offrir un système complet de solutions pour la couverture.

Comme l’ensemble des modèles de la gamme la Rubin 9V bénéficie d’une garantie de 20 ans dont 5 ans contre le gel.

Caractéristiques techniques:
  • Longueur de couverture: 370 - 400 mm
  • Pureau variable: 30 mm
  • Largeur de couverture moyenne: 267 mm
  • Nombre de tuiles pour 1 m2: de 9,4 à 10,1 pc
  • Poids par tuile: 4,0 kg
  • Pente minimale recommandée 16 °

Source Budujemydom

10/02/2013

Pôle Européen de la Céramique: agenda administratif 2013

Le prochain conseil d’Administration du pôle Européen de la Céramique aura lieu le  Mardi 12 mars 2013 à 10 heures.
La prochaine  Assemblée Générale se déroulera le Mercredi 10 Avril 2013 à 10 heure.

Pôle Européen de la Céramique
ESTER Technopole
1, avenue d’Ester
87069 Limoges Cedex - FRANCE
Tél. (33) 05 55 38 16 21
Fax (33) 05 55 38 18 62

Source Cerameurop

Réduction de la consommation d’énergie : nouveaux développements de Ceric Technologies

L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par Ceric Technologies. La société explore plusieurs voies: les combustibles alternatifs n’entrant pas dans les quotas de CO2, l’amélioration de l’efficacité énergétique de ses équipements et l’isolation thermique. Cette priorité donnée à la réduction de la consommation énergétique se retrouve dans l’ensemble de la gamme (une modification de la buse et des hélices de sortie d’un groupe d’étirage Pelerin a par exemple permis de réduire sa consommation d’énergie électrique de 10 %). Mais c’est sur les fours et les séchoirs que les efforts se concentrent.
Cuisson: isolation des fours
Les caractéristiques des fours, en termes d’isolation et de rendement thermique, sont sans cesse améliorées. L’isolation des panneaux est optimisée en fonction des zones de températures pour des performances énergétiques exceptionnelles et l’étanchéité des fours (enveloppe en acier avec des panneaux soudés…) reste le meilleur moyen de conserver leur performance à l’optimum.
Énergies alternatives: biogaz et sciure de bois
Des développements récents sur des combustibles alternatifs autorisent l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…). Le biogaz est une énergie renouvelable non fossile issue de la fermentation de matières organiques (animales ou végétales) et qui peut être produite dans les centres d’enfouissements techniques (CET). Essentiellement composé de méthane, de dioxyde de carbone, d’eau et d’autres gaz dans des proportions moindres, son pouvoir calorifique dépend de la concentration en méthane et varie donc de 4 à 7 kWh par Nm3. Ceric Technologies exploite un savoir-faire éprouvé dans l’installation de lignes de cuisson biénergie biogaz/gaz naturel. Composée de panoplies biogaz pour l’alimentation des zones de cuisson, de brûleurs Jet et de tuyères biénergies, cette solution flexible permet une gestion automatisée de la biénergie. Aucune intervention humaine n’est nécessaire pour le changement de combustible et la cuisson est garantie même en cas de défaut d’alimentation d’un des combustibles.Plus économique (le coût énergétique du biogaz est bien inférieur à celui du gaz naturel), plus écologique (utilisation d’énergie non fossile), l’utilisation du biogaz représente une alternative fiable à l’utilisation de combustibles fossiles. Cette solution est adaptable aux nouvelles installations et aux installations existantes.
La sciure de bois, ou encore les écorces et copeaux, les pellets ou autres déchets végétaux, constituent un combustible dont le bilan CO2 est neutre pour l’environnement, la quantité de CO2 dégagée lors de la combustion étant égale à la quantité absorbée lors de la croissance de l’arbre. Le pouvoir calorifique de la sciure dépend de son taux d’humidité, taux qui peut varier énormément.
Ceric Technologies a mis au point une centrale de cuisson qui fonctionne avec tous les types de sciures humides, sans séchage préalable. Un criblage de la sciure est nécessaire pour écarter les grains supérieurs à 5 mm avant de la déposer sur un convoyeur à chaîne installé à proximité du four. Il alimente des vis sans fin reliées aux centrales de cuisson. Chaque centrale, régulée automatiquement, envoie un mélange d’air et de sciure pulsé jusqu’aux tuyères installées sur le four. Ce dernier est équipé d’un dispositif d’obturation automatique des puits de chauffe afin d’éviter les remontées de gaz chaud vers les équipements de cuisson et une possible inflammation de la sciure.
En s’appuyant sur cette expérience de la combustion de matières non fossiles, Ceric Technologies explore de nouvelles voies et évalue d’autres sources exploitables.
Équipements de cuisson: le ThermoBooster
Les efforts de Ceric Technologies se sont aussi portés sur les équipements de fours, soit pour améliorer encore le rendement des équipements de chauffe (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…) ou les rendre compatibles avec l’utilisation d’énergies alternatives, soit pour optimiser les échanges thermiques lors de la cuisson des produits. Le recyclage des fumées, dans un premier temps, puis le brassage haute température se sont alors imposés comme des solutions efficaces pour réduire les consommations d’énergie.
En créant le ThermoBooster, Ceric Technologies a développé une solution pour optimiser les flux au sein du four et homogénéiser la température entre ses différentes sections. L’amélioration des échanges thermiques permet de réduire la différence de température entre le haut et le bas du wagon et améliore l’homogénéité de température du début à la fin du four. Cet équipement breveté de brassage d’air haute température présente la particularité de fonctionner à l’intérieur même du four, de 200° à 850°C. Il ne requiert pas l’installation de conduits d’air externes, souvent endommagés par des phénomènes de corrosion difficilement contrôlables. Son efficacité permet de réduire le nombre de brûleurs au niveau de la zone de pré chauffage et, par conséquent, les opérations de maintenance. Une nouvelle conception de la turbine a permis d’augmenter de 15 % l’efficacité aéraulique de l’ensemble.
Séchoirs
Les efforts de Ceric Technologies se sont portés sur l’isolation des séchoirs (utilisation possible de panneaux isolants), la récupération des calories du four et leur exploitation pour le séchage et l’introduction d’équipements de brassage d’air innovants qui optimisent le séchage et réduisent la consommation d’énergie.

Source Ceric Technologies

Réparer ou refaire sa toiture : comment choisir ?

Réparer ou refaire sa toiture : comment choisir ?
Monter sur un toit présente un certain danger et il faut tout de même respecter quelques règles techniques pour garantir la pérennité de la toiture. Au-delà des deux ou trois tuiles accessibles, ou lorsqu'il s'agit de zinc, l'intervention d'un spécialiste s'impose. Pour un bâti récent, vous n'aurez aucun mal à trouver les mêmes éléments de couverture. Mais avec un toit ancien, le problème se corse.

Solution 1 : la réparation du toit sans erreur
Comment ne pas modifier l'esthétique du toit ? Pour les tuiles en terre cuite, deux solutions :
1) Chercher des tuiles de récupération similaires, mais sans défaut. Ce n'est pas forcément le meilleur choix. Vous n'aurez pas toujours d'information fiable sur leur origine, leur qualité, et surtout vous ne disposerez d'aucune garantie de durabilité. Placées côté nord, par exemple, elles risquent de ne pas résister longtemps au gel.
2) Acheter du neuf au look vieilli. Certaines tuiles plates, losangées ou canal, imitent les dégradations dues au temps qui passe, dans toutes les dimensions et couleurs imaginables. L'idéal : le panachage, un mélange de tuiles neuves "vieillies" et anciennes.
Pour les tuiles mécaniques (à emboîtement), en revanche, les imitations sont moins probantes. Mieux vaut changer un pan entier de toiture.
Pour l'ardoise naturelle, l'occasion est possible, mais, s'il s'agit d'un matériau hyperrésistant (certains avancent 100 ans de durée de vie), c'est aussi l'un des plus fragiles. L'ardoise résiste mal au "démontage" et les belles ardoises de couverture récupérées sont difficiles à trouver, sinon localement.
Pour le zinc, ne prenez que du neuf. Aujourd'hui, sa surface se décline en de multiples teintes et finitions, plus ou moins brillantes, permettant d'obtenir l'aspect vieilli ou coloré souhaité.

Solution 2 : Changer de couverture
Se lancer dans une telle entreprise, onéreuse, est une décision délicate qui mérite une approche réfléchie. Quels sont les points à vérifier avant toute chose ?
- Faites inspecter la charpente par un professionnel pour garantir sa solidité et la pérennité de la nouvelle couverture. Et pour savoir quel poids elle peut supporter. Pour des tuiles plates, comptez 60 à 65 kg le m2. Les tuiles canal : 40 à 45 kg le m2. L'ardoise : environ 25 kg le m2. Le zinc : environ 7 kg le m2.
- Renseignez-vous sur les exigences locales en mairie pour vous assurer qu'il n'existe pas d'obligation en matière d'esthétique (couleur, forme, format). Le choix de la couverture devra aussi tenir compte du climat local (vitesse des vents, fréquence des pluies ou de la neige, etc.).
- Tenez compte de la pente de la toiture pour décider de la couverture adaptée.
- Contrôlez l'efficacité de la ventilation pour entreprendre les modifications nécessaires. Faites des économies d'échelle en entreprenant ce genre de travaux parallèlement à la réfection du toit. En profiter pour faire les travaux annexes
Changer de couverture, c'est l'occasion idéale pour :
1. Ajouter un écran de sous-toiture. L'écran de sous-toiture HPV (hautement perméable à la vapeur d'eau) contribue à imperméabiliser votre toit à l'air et à l'eau, tout en laissant la vapeur d'eau s'évacuer. Il réduit les phénomènes de pression-dépression de la toiture, responsables de l'envolée des tuiles lors de tempêtes, ce qui permet l'installation de tuiles sur des pentes plus faibles. Il évite enfin la pénétration de neige poudreuse, de poussière, de pollen. Comment choisir l'écran ? Tout dépend de la charpente, de l'écartement des chevrons, du type de couverture, mais aussi de la présence ou non de combles aménagés.
Seul un professionnel peut juger de la faisabilité de l'opération. Optez pour un produit de qualité et suffisamment épais, car il est fait pour durer. Une fois installé, l'écran est exposé au risque de vieillissement, d'abord à cause des rayons UV (avant la pose de la couverture), puis des fortes chaleurs sous la couverture en été (elles peuvent dépasser 80 °C). Certaines membranes sont dotées d'une surface métallisée et rejettent donc une partie de la chaleur l'été, tout en réduisant les pertes énergétiques l'hiver et en laissant s'évacuer la vapeur d'eau.
2. Installer des fenêtres de toit. Les fenêtres de toit de qualité (de bonne performance thermique et phonique) procurent un apport solaire appréciable dans des combles aménagés. Les liaisons périphériques doivent être parfaitement exécutées pour garantir une étanchéité et une isolation thermique fiables. Il existe aujourd'hui des modèles adaptés aux bâtiments classés, en métal ou en bois.
Source Coté Maison par Agnès Denoix-Molina

09/02/2013

FIMEC Technologies : l’innovation et l’expertise


Les filiales de Materials Technologies, Adler Technologies et Fimec Technologies affichent leur bonne santé en ce début d’année 2013. Le groupe développe toutes les synergies possibles entre ses deux entreprises afin de développer l’innovation et le service, clefs de son succès. Avec un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros en 2012, 150 personnes réparties sur trois sites en France, un au Maghreb, un au Brésil et un en Europe de l’Est, le Groupe escompte + 30% de croissance de son activité à l’export cette année.
L'année 2013 sera riche en challenges commerciaux et R&D pour Adler Technologies : 4 usines sont en cours de réalisation, une nouvelle presse de grande surface sera commercialisée au 1er semestre, la gamme de moules intégrera dès le 1er semestre des moules monoblocs démontables, et un moule de nouvelle génération sera commercialisé au second semestre. Pour le groupe Materials Technologies, 2013 s'annonce une année forte en développements et en croissance sur les marchés internationaux. Yann Jaubert, son Président nous en dit davantage…

Source France BTP Ch. Raynaud, le 05/02/2013

Le second cénotaphe d'Archimède est en briques de terre cuite

L'artiste Raphaël Zarka expose au musée des Beaux-Arts d'Angers une oeuvre intitulée : le second cénotaphe d'Archimède. Pour cette réalisation il s'est adressé à l'entreprise Les Terres Cuites d'Aizenay dirigée par Jean Paul Gauvrit. Briquetier de père en fils depuis 1868, Jean Paul Gauvrit représente la sixième génération d'une entreprise familiale située au coeur de la région pays de Loire. Il continue de perpétuer un savoir-faire traditionnel alliant tradition et modernité. Hautes de plus de trois mètres, deux colonnes jointes par leur base et leur sommet s'élèvent dans l'espace. L'une est ornée d'un motif de chevrons, l'autre hélicoïdale, semble tournée sur elle-même. L'artiste a travaillé tel un architecte : il a conçu les plans, fait façonner près de 1400 briques puis a construit la sculpture comme un jeu d'assemblage. Cette oeuvre est ce qu'il appelle une reconstruction : une réplique d'une cheminée anglaise du 16e siècle. Raphaël Zarka part du postulat que toutes les formes existent déjà, elles ne font que migrer d'un domaine. Avec cette oeuvre, l'artiste érige un monument à la mémoire du savant grec. Cette cheminée, devenue sculpture, reprend deux recherches menées par Archimède : la vis sans fin, dont la colonne en spirale reprend la forme, et le rhomicuboctaèdre. Ce volume, qui fascine l'artiste, est basé sur une section octogonale. Pour cette sculpture, l'octogone est simple à la base des colonnes puis se complexifie sur le fût et le sommet.

Source Batjournal

Maroc: Repli de la consommation de ciment de 25%!

Après le repli enregistré en décembre dernier, le mois de janvier a été marqué par une forte régression des volumes écoulés de près de 25 %. Ceci conforte le trend baissier entamé depuis le second semestre de l’année passée.
Les différents producteurs de matériaux de construction, surtout ceux utilisant le ciment, le fer à béton et le sable, ont du mal à maintenir l’équilibre.
Le marché du ciment continue sa dégringolade. Après la baisse enregistrée durant le mois de décembre dernier, avec des écoulements en régression de mois à mois de 12,40 % pour un volume de 1 346 430 tonnes, les réalisations de janvier 2013 causent du souci aux producteurs. Au cours du premier mois de l’année en cours, les ventes ont, à peine, atteint près de 1 150 000 tonnes, en repli de près de 25 %. À titre de comparaison, elles sont moins bonnes que celles réalisées durant le même mois de 2012 (1 578 070 tonnes) et celles de janvier 2011 (1 262 584 tonnes). Cette baisse est imputable, selon les professionnels, au recul de la production de logements sociaux, que ce soit ceux issus de l’auto-construction, après le durcissement du processus de lutte contre l’habitat clandestin, ou encore de la promotion immobilière. Et pour cause, malgré l’engouement enregistré pour les appartements à 250 000 DH HT, dans les grandes villes surtout. Il y a une mévente de ces dits logements dans les petites villes et même au niveau de Fès, Meknès et autres. Un autre facteur pouvant freiner la production de logements, et par ricochet, la consommation de ciment, c’est la lenteur dans l’octroi des autorisations de construire qui sont livrées au compte-goutte. Résultats : beaucoup de projets sont en stand-by en attendant un dénouement qui tarde à venir. La plupart du temps, il faut attendre plus d’un an pour obtenir le fameux sésame pour que les travaux puissent démarrer. Autre problème majeur, c’est le désaccord entre le gouvernement et les promoteurs immobiliers sur le produit introduit par la loi de Finances 2013 concernant la classe moyenne. Du coup, les mises en chantier attendues pour cette année, devraient être minimes, vu que seuls les opérateurs publics, à leur tête Al Omrane, qui devront lancer les premières réalisations d’appartements dédiés à cette tranche de la population dont le prix du m² est fixé à 6 000 DH. L’année 2013 s’annonce, à priori, difficile pour les différents intervenants dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics. Outre les cimentiers, les différents producteurs de matériaux de construction, surtout ceux utilisant le ciment, le fer à béton et le sable, soulignent qu’avec les taxes imposées pour renflouer le Fonds solidarité habitat et intégration urbaine (ex FSH), il serait difficile pour eux de maintenir l’équilibre, tout en achetant les intrants plus chers et en gardant les mêmes prix. Une vraie descente aux enfers, selon certains professionnels. Et dire que quand le bâtiment va mal, tout va mal.

Source Le Soir

08/02/2013

Arabie Saoudite : le ciment devrait connaître une croissance de 9% d'ici 2017

La demande de ciment en Arabie Saoudite devrait enregistrer une croissance de 9,4% à 80 millions de tonnes d'ici 2017.
Selon une nouvelle étude de marché publiée par CW Groupe, le développement des projets d'infrastructures à grande échelle en Arabie Saoudite engendrerait une croissance de la demande en ciment autour des 9,4% d'ici 2017. La production devrait atteindre les 23 millions de tonnes d'ici 2017 avec des entreprises telles que Yamama Cement et Eastern Province Cement qui planifient pour leur part une production respective de 3,2 millions de tonnes de ciment par an en Arabie Saoudite.

Source France BTP

07/02/2013

Briqueterie Wienerberger de Wanlin (B) : une réunion pour évoquer les pistes futures

Une réunion de travail s’est tenue mardi 06/02 matin au bureau du ministre Belge  Marcourt à Jambes concernant la fermeture de la briqueterie de Wanlin. Seul l’aspect économique a été évoqué, a indiqué le bourgmestre d’Houyet, Yvan Petit.
La direction de Wienerberger Belgique, le bourgmestre de Houyet Yvan Petit, le député wallon Jean-Claude Maene et le directeur du Bureau économique de la Province, Renaud Degueldre ont discuté d’éventuelles solutions favorables aux travailleurs et au site de la briqueterie.
«Le but était de voir s’il était possible de travailler ensemble ou si la rupture était nette et précise comme l’avait précédemment annoncé la direction de la briqueterie. Les conditions sont finalement moins radicales que prévues, un climat de confiance a été mis en place», a ajouté Yvan Petit.
Lors de cette réunion, c’est principalement la reprise de la briqueterie qui a été évoquée. «La direction est toujours favorable à une reprise mais ne veut pas céder l’entreprise à un autre fabriquant de briques. Nous faisons appel à tous les candidats. Mais il faudra attendre de voir les entreprises qui vont s’annoncer avant de prévoir la fabrication d’autres produits ou d’autres alternatives pour les travailleurs», a conclu le bourgmestre d’Houyet. Par ailleurs, une rencontre entre les travailleurs et la direction est prévue le vendredi 8 février 2013.
Source L'Avenir par Philippe BERGER

Lauréats Terroirs de Terreal : panaché de couleurs en toiture à l'honneur

Le spécialiste de la terre cuite, Terreal vient de dévoiler le palmarès de la troisième édition du concours «Les Terroirs de Terreal». Il s'agit pour l'industriel de réaffirmer son engagement dans la sauvegarde du patrimoine et la valorisation de l’expertise des professionnels de la couverture.
Terreal vient de décerner les prix de son concours «Les Terroirs de Terreal» dont le but est de mettre à l'honneur des chantiers et des savoir-faire locaux au service de la préservation du patrimoine architectural français.
"Loin des solutions standardisées, fait marquant cette année, la plupart des lauréats ont pour, point commun d’être des créateurs composants de solutions originales à travers des panaches de couleurs et de formats uniques", explique Terreal dans un communiqué.
Le palmarès des Terroirs 2012
Un jury composé de professionnels couvreurs et de spécialistes de la couverture Terreal a étudié plusieurs dizaines de dossiers parmi lesquels cinq d’entre eux se sont vus remettre un prix. Ils ont été choisis pour leur qualité technique, esthétique, le rendu global et le "côté historique" du chantier.

Prix Technique
"L’entreprise Morganti, dirigée par M. Gérald Morganti, a reçu le Prix Technique pour la rénovation de la toiture et de la façade de l’Hôtel- Restaurant le « Manoir de la Salamandre » situé au coeur d’Etretat (76). Ce célèbre bâtiment médiéval normand, datant du 14e siècle, démonté puis reconstruit à Etretat en 1912 a été restauré par l’entreprise Morganti, dans le respect de son histoire et de sa richesse d’origine".
Prix Historique
"L’entreprise Histoire de Toit, dirigée par M. Olivier Pourrit, a reçu le Prix Historique pour la rénovation de la couverture de l’Eglise, classée monument historique, de Gommecourt dans les Yvelines (78). La charpente et la toiture de cette église du 16e siècle, en très mauvais état ont été restaurées par un harmonieux panachage de tuiles et des finitions en cuivre".
Prix Esthétique
"L’entreprise Marie, dirigée par M. Eric Marie, a reçu le Prix Esthétique pour la rénovation complète d’une maison individuelle qui avait brûlé, comprenant environ 520 m² de toiture, à Deauville (14). Pour ce chantier, un magnifique travail de panachage de tuiles de différents coloris a été mis en oeuvre".
Prix de la Création
"L’entreprise Pineau Charpente, dirigée par M. Frédéric Pineau, a reçu le Prix de la Création pour la rénovation de la couverture d’une maison individuelle à Sillé-le-Guillaume dans la Sarthe (72), sur environ 300 m² de toiture. Ce prix récompense la combinaison esthétique et la complexité technique des travaux due à la complète transformation de la maison".
Coup de Coeur du Jury
"L’entreprise Rassaert SARL, dirigée par M. Jean-Marc Rassaert, a ravi le jury et ainsi remporté le Coup de Coeur du Jury pour la rénovation de la couverture d’une magnifique bâtisse de près de quatre siècle, située à Magny-en-Vexin (95). Pour venir à bien de la restauration des 312 m² de toiture et des huit lucarnes de cette maison de maître, pas moins quatre mois de travail et 21 000 tuiles ont été nécessaires". Source Batiactu

06/02/2013

Relance du BTP: Des députés réfléchissent à une taxe sur le recyclage des déchets de matériaux de construction

Ça bouge du côté de l'Assemblée nationale. « Un groupe d'études se met en place sur les carrières et les matériaux de construction pour imaginer un modèle économique et fiscal incitant au recyclage, car le secteur a été le grand oublié du Grenelle de l'environnement », a indiqué hier le député de l'Ardèche, Pascal Terrasse, à l'occasion de la signature par Yprema, spécialiste du recyclage des déchets de BTP, de son premier accord de franchise avec l'entreprise ardéchoise CBM, établie à Teil. C'est justement en Ardèche qu'a été créée il y a un mois la première entreprise française de recyclage de matelas. « Il existe une taxe sur les matelas finançant leur recyclage, pourquoi pas une taxe sur les matériaux de construction ? », s'est interrogé le député, par ailleurs membre de la commission des Finances de l'Assemblée. Qu'il s'agisse d'une écotaxe touchant tous les produits, comme pour l'emballage, ou d'une taxe spécifique applicable uniquement aux matériaux qui ne seraient pas recyclés, cela reste à définir, mais la réflexion est lancée.
200 millions de tonnes de granulats par an
La France est en retard dans le recyclage des déchets de BTP. Il s'agit notamment de recycler le béton issu des déconstructions de routes et de bâtiments, en le concassant pour le réemployer comme sous-couche des routes en substitut aux granulats « neufs » issus de carrières. La moitié des matériaux de construction naturels produits en France servent à la route, ce qui représente 200 millions de tonnes de granulats par an, dont 20 millions de tonnes seulement proviennent du recyclage.
Les plus importants acteurs du recyclage sont Eurovia, la filiale de travaux routiers de Vinci, suivi de Colas, son alter ego chez Bouygues, qui recyclent eux-mêmes les matériaux issus de leurs chantiers routiers. Entreprise familiale n'ayant pas les moyens financiers de constituer un maillage national, Yprema a lancé une franchise pour profiter du développement du marché. Une démarche inédite dans le monde des travaux publics. A partir de l'année prochaine, Yprema prévoit trois nouveaux franchisés par an.
Source Les Echos  par Myriam Chauvot

Wienerberger (Hulluch) : la mise en sommeil de l'usine en passe d'être prolongée

En sommeil depuis décembre 2011, la briqueterie du groupe Wienerberger, située à Hulluch, près de Lens, devrait voir cette période être prolongée de quatre ans. Faisant face à la baisse de la demande de briques dites de structure, la direction a ouvert des négociations avec les partenaires sociaux dans le cadre d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Sur les 41 salariés artésiens, une petite dizaine resteraient sur le site qui servira de base logistique. En 2008, le groupe autrichien avait investi 22 millions d'euros pour améliorer l'outil de production hulluchois.
Source La Voix Du Nord

Du low cost de matériaux sur internet

Deux jeunes Toulousains ont créé en novembre dernier une entreprise «Free matériaux», sur le net avec un très bon rapport «qualité prix» de matériaux de construction.
Ce nouveau concept permet d'économiser de 15 à 20 % sur tous les achats de matériaux et sur tous les travaux souhaités dans une maison. «Nous pouvons fournir tous les matériaux nécessaires à la construction d'une maison», déclare l'un des deux gérants, Ait Damou. «J'ai eu cette idée avec mon collègue car je travaillais dans le bâtiment et je me suis rendu compte que c'était possible de faire baisser les prix des matériaux de construction qui sont assez coûteux. Nous avons donc réfléchi et on a décidé de créer un négoce grâce à laquelle les personnes pourraient avoir des prix bas et de la qualité», explique-t-il. La société s'inspire de Free Mobile qui arrive à baisser ses prix en dissociant le téléphone et l'abonnement.
Afin de proposer les meilleurs prix le cogérant annonce «nous faisons des achats groupés sur les gros fournisseurs et nous n'avons pas d'entrepôt pour stocker les matériaux donc il n'y a pas de frais de stockage et les prix finals sont beaucoup moins élevés».
Grâce à son innovation les deux gérants connaissent un véritable succès «nous avons déjà environ 300 000€ de commandes pour les prochains mois», déclare Ait Damou. Les deux gérants souhaitent aussi pouvoir dupliquer Free Matériaux dans toute la France car ce concept est nouveau en France. Les commandes et les devis peuvent se faire par mail à l'adresse contact@freemateriaux.fr ou par téléphone au 06 51 00 48 49.
Source La Dépêche du Midi par Anais Royer-Adnot

Des tarifs bonifiés pour les installations photovoltaïques "made in Europe"

Deux arrêtés sont parus ce jeudi 31 janvier au Journal officiel, valorisant davantage le courant électrique provenant d'installations à base de composants "made in Europe". Une mesure d'urgence pour soutenir la filière qui a perdu près de la moitié de ses emplois depuis 2010 mais qui apparaît fragile juridiquement aux yeux de la Commission de régulation de l'énergie.
C'était une mesure attendue par les industriels français du photovoltaïque et Delphine Batho avait annoncé au début de l'année qu'elle souhaitait le mettre en place rapidement. Les nouveaux tarifs bonifiés de l'électricité solaire, qui favorisent les panneaux photovoltaïques français ou européens, sont entrés en vigueur avec la parution de deux arrêtés au Journal officiel. L'ajustement des tarifs d'achat est donc réalisé de la façon suivante : le producteur bénéficie d'un bonus de 5 % sur le tarif normal proposé par EDF, lorsque les cellules ou les panneaux solaires ont été produits en Europe. Ce bonus est porté à 10 % dans le cas où les cellules et les panneaux sont originaires du Vieux continent.
Un dispositif fragile juridiquement ?
Autre mesure prise par arrêté, le doublement des volumes cibles pour le développement de l'énergie solaire photovoltaïque, soit au total 1.000 MW installés en 2013. "Il s'agit de mesures d'urgence attendues pour mettre un coup d'arrêt aux destructions d'emplois et soutenir la filière photovoltaïque dans l'attente des conclusions du débat sur la transition énergétique. Nous devons maintenir notre outil industriel pour les énergies renouvelables", a déclaré Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie, lors d'un déplacement chez Photowatt dans l'Isère (lien). Le gouvernement souhaite en effet donner des perspectives de commandes aux entreprises françaises du solaire qui ont vu leurs effectifs fondre depuis deux ans : selon les estimations de l'Ademe, 14.500 emplois auraient été détruits entre 2010 et 2012.
Mais la Commission de régulation de l'énergie (CRE) estime que le dispositif de bonification des tarifs pour les installations aux composants "made in France" ou "made in Europe" serait "fragile" juridiquement et pourrait mener à des attaques en justice pour protectionnisme et concurrence déloyale. Mais la ministre avait indiqué, au début du mois de janvier, que le gouvernement était prêt à "prendre ce risque". L'intégralité des textes des arrêtés sont disponibles sur Legifrance : texte n° 18 et texte n° 19.

Source Batiactu

05/02/2013

USA, Monier Inc échappe a une class action portant sur 250 millions de dollars


Le fabriquant de tuiles béton Monier Inc a échappé à une attaque judiciaire en série « class action »  portant sur 250 millions de dollars pour publicité mensongère concernant la durée de vie de ses produits. Le tribunal Californien a en effet jugé que  les plaignants avaient appuyés leur requête sur une méthodologie d’échantillonnage non représentative.
Le groupement de plaignants ( 128 000 membres) avait en effet exigé au près de la court un dédommagement d’un quart de milliard de dollars pour avoir faussement commercialisé ses tuiles bétons affichant  une durée de vie de 50 ans.

Source Law 360 par Gavin Broady

Chute massive des mises en chantier en 2012

Selon les derniers chiffres du ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, les mises en chantier plongent sur l'ensemble de l'année 2012. Même observation pour les autorisations. L'objectif des 500.000 logements par an semble s'éloigner peu à peu.

Sur l'ensemble de l'année écoulée, le nombre de mises en chantier de logements s'élève à 346.500, soit un repli de 17,8 % par rapport au chiffre observé sur l'année 2011. Dans le détail, 156.600 logements collectifs ont été mis en chantier, soit un recul de 18,8 % par rapport à 2011. Dans l'individuel, le chiffre atteint plus de 168.600 logements, soit un repli de 16,6 % par rapport à 2011. Enfin, le logement en résidence représente environ 21.200 logements, soit une diminution de 19,2% par rapport à 2011. Selon le spécialiste de l'immobilier et professeur d'économie à l'Université Paris-Ouest, Michel Mouillart, ces résultats s'expliquent, pour le logement individuel, par "l'effet de la crise" et le recalibrage du PTZ+ (prêt à taux zéro) début 2012, avec l'introduction de plafonds de ressources et de conditions plus restrictives. Pour ce qui est du logement collectif, la disparition annoncée du dispositif Scellier pour l'investissement locatif a pesé, selon Michel Mouillart. Ce dernier anticipe 284.000 mises en chantier dans le neuf environ en 2013, soit un repli de 6,6% par rapport à l'an passé.
Les autorisations en chute libre au 4ème trimestre 2012 Du côté des autorisations, sur l'année 2012, 495.500 logements ont été autorisés à construire, soit une baisse de 7,3 % par rapport à l'année 2011. Quant au nombre de logements autorisés, en données CVS lissées, il chute de 5,6 % sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. Celui des logements mis en chantier augmente de 1,1 % sur les trois derniers mois. En données brutes, 115.900 logements ont été autorisés à construire en France au cours du quatrième trimestre de 2012, soit une baisse de 24,1 % par rapport au quatrième trimestre de 2011. La diminution est moins marquée pour les logements individuels (- 11,5 %) que pour les logements collectifs (- 33,1 %). Par ailleurs, les autorisations de logements en résidence baissent de 26,6 %. Au cours du quatrième trimestre, plus de 95.600 logements ont été mis en chantier sur l'ensemble du territoire français, soit une baisse de 28,4 % par rapport au quatrième de 2011. Ce repli affecte tous les secteurs : -19,7 % dans l'individuel, -34,4 % dans le collectif, -29,2 % dans le logement en résidence.
Concernant les perspectives, Michel Mouillart se montre plus que prudent puisqu'il conclut : "Le problème, ce n'est plus 2013, mais 2014". D'ailleurs, il anticipe seulement un très léger redressement des mises en chantier à cet horizon.

Source Batiactu

La société Josse invente l’Argibrique

Le spécialiste du carreau de terre cuite innove grâce à la brique de terre crue. Un produit breveté aux vertus thermiques.
Quoi de plus ancien que la brique de terre pour construire son chez soi ? La société Josse réussit à innover dans ce domaine avec l’Argibrique. Jusqu’à l’année dernière, la société costarmoricaine était connue par sa production de carreaux de décoration, cuits au feu de bois, émaillés ou brut.
Entreprise du patrimoine vivant (un label officiel) comme Henriot, elle partage avec la faïencerie, la fidélité au peint main pour les carreaux avec motifs. On l’a compris, Josse fait dans le produit plutôt haut de gamme. « En fait, nous avons des clients qui s’offrent nos carreaux dans une cuisine Ikéa », corrige Florence Le Brun, responsable du magasin quimpérois.
Un kit prêt à la pose
Avec Argibrique, Josse touche un nouveau domaine tout en restant fidèle à la matière première qui a fait sa renommée, la terre. Crue cette fois. « Philippe Josse, président de la société, a eu des demandes de clients qui l’ont amené à travailler sur un modèle de brique en argile », explique Arnaud Neveu, directeur général.
Particularités de cette brique, elle est emboîtable et permet le passage de câble. Un brevet a été déposé avec, pour nom commercial, Argibrique. « La brique permet d’augmenter l’inertie thermique d’une cloison, en particulier derrière un poêle à bois. »
Elle permet aussi de réguler l’hygrométrie et d’améliorer le confort acoustique. « Un minimum de 5 m sur une cloison permet d’obtenir des résultats. » C’est pour cela que la société commercialise un kit « prêt à la pose ». Il coûte 730 € livré à domicile.
Source Ouest France