Pages

29/11/2012

Royaume-Uni: La construction au plus bas

Le bureau national britannique de la statistique (ONS) rapporte une chute de 11,3 % de la construction au Royaume-Uni pour le troisième trimestre 2012, par rapport à la même période de l’année précédente.
Il s'agit là du plus bas point atteint depuis 13 ans Outre-Manche. Le volume total du secteur de la construction baisse ainsi de 2,6 %, par rapport au trimestre précédent. Un déclin largement imputable à la faible activité du secteur commercial privé qui chute de 8,2 %, analyse l’ONS. Néanmoins, entre le deuxième et le troisième trimestre, les projets d’infrastructures ont connu, pour leur part, une croissance notable avec une hausse de 9,9 %. Un chiffre positif, mais qui ne compense pas les niveaux enregistrés par ce secteur à la fin de l'année 2011.
Source France BTP

28/11/2012

Bouyer-Leroux candidat au Prix des ressources humaines

Les Prix des ressources humaines, édition Grand-Ouest, seront remis le 13 décembre à Nantes. Ils viennent récompenser « les entreprises qui s’engagent en matière de ressources humaines », dixit les organisateurs, le cabinet Michael Page et l’Association nationale des DRH. Ces prix mettront à l’honneur un responsable ou directeur RH qui s’est engagé avec son entreprise dans une initiative particulièrement innovante et performante.
Vingt-deux entreprises ont candidatées, dont Bouyer-Leroux (La Séguinière), producteur de matériaux de construction et société dans laquelle les associés sont majoritairement salariés.
Cette soirée sera parrainée par Luc Ferry, philosophe, universitaire, homme de lettres et ancien ministre, qui interviendra notamment sur le thème « Capitalisme et Humanisme ».
Source Maville

27/11/2012

Les négoces de matériaux de construction pessimistes pour 2013

Le déjeuner débat annuel de la fédération du négoce de bois et des matériaux de construction (FNBM) s’est tenu dans une ambiance plombée par la crise… mais pas seulement !
Non moins de 220 personnes se sont retrouvées au Pavillon Dauphine pour le déjeuner-débat annuel organisé par la FNBM. Négociants mais aussi industriels et professionnels du bâtiment ont écouté attentivement le grand témoin invité de cette édition 2012.
Jean-Paul Delevoye, président du conseil économique, social et environnemental (CESE) a pourtant eu bien du mal à remonter le moral des troupes plombé par la crise économique mais pas seulement.
Délais de paiement
Alors qu’elle prévoit une nouvelle baisse de chiffre d’affaires de 10% en 2013 (versus déjà -6% en 2012), la FNBM s’inquiète aussi des dérives constatées en matière de délais de paiement.
« Aujourd’hui les difficultés rencontrées par les artisans et entrepreneurs pour obtenir le règlement de leurs travaux sont telles que certains s’éloignent du 45 jours fin de mois (30 jours le 15) directement issus de nos accords, déplore Géraud Spire, président de la FNBM.
Il est également inacceptable que des entreprises artisanales tombent du seul fait de n’être pas payées en temps et en heure (…) » En ligne de mire aussi, les particuliers et les collectivités qui ne sont pas concernés par la LME.
La FNBM vient d’envoyer un courrier à Bercy pour demander la mise en place d’un médiateur départemental chargé de « hâter les paiements des ménages comme des collectivités et de résoudre les conflits inter-entreprises. »
TVA à taux réduit
La FNBM déplore le rehaussement annoncé de la TVA de 7 à 10% et renvoie le gouvernement à ses contradictions. « Comment peut-on parler d’environnement et ne pas, a minima, maintenir un taux de TVA réduit pour les travaux d’isolation et d’accroissement de la performance énergétique ? », se demande le président.
« Ce sont des travaux de première nécessité qui doivent être traités comme des produits de première nécessité ! ». Alors que les négoces spécialisés dans la distribution de produits et systèmes d’isolation souffrent moins que les autres, le relèvement du taux de TVA pourraient les impacter plus sérieusement.
"Pluie de taxes"
Le président Spire saisit aussi l’occasion pour dénoncer une « fiscalité exacerbée et mal maîtrisée ». « L’année dernière, j’avais employé l’expression d’une pluie de taxes… Depuis, le gouvernement a instauré une nouvelle taxe sur les eaux pluviales applicables à certains de nos négoces…
Sans parler de la TASCOM (taxe sur les surfaces commerciales, ndlr) que certains aimeraient nous appliquer injustement, de la TLPE (taxe locale sur la publicité extérieure, ndlr) qui nous conduit à ne plus informer de nos activités commerciales sous peine d’être taxés sur nos supports, de la hausse de nos cotisations foncières… »
Et que dire de la future Eco taxe transport qui vise à taxer à compter du 1er juillet 2013 les camions circulant sur certains tronçons de route…
Difficile dans ces conditions de motiver les troupes ! Jean-Paul Delevoye a rappelé que la France tirait depuis toujours sa force dans sa capacité à créer et à innover déplorant qu’aujourd’hui, le progrès soit considéré comme un facteur de risque !
« Vous devez vous inscrire dans une vision à long terme pour construire un business modèle nouveau… » Les échéances à court terme ont toutefois vite fait de rattraper le quotidien des chefs d’entreprise du bâtiment !
Source : batirama.com  par Céline Jappé

26/11/2012

Terreal s'apprête à lancer un système de récupération de chaleur sous les tuiles

La situation actuelle n’empêche pas le groupe Terreal de rester actif. Il s’apprête ainsi à lancer un système innovant de récupération d’énergie sous les tuiles. A la clé, une baisse de 10 % de la consommation d’énergie.
« Le contexte est difficile, notre activité est liée au marché de la construction neuve comme à la rénovation, les deux sont en baisse (…). L’année 2013 ne sera pas bonne, peut-être même aussi mauvaise qu’en 2009 », prévient le directeur Innovation et Projets industriels de Terreal, François Amzulesco, dans un entretien accordé à notre confrère Enerpresse. « Ce qui ne nous empêche pas de rester actif et de la manière la plus économe possible. Nous lançons de nouveaux produits, de nouveaux modèles de tuiles par exemple, de même que des innovations ».
Parmi celles-ci, un projet sur lequel le groupe travaille depuis deux ans, un système de récupération d’énergie sous les tuiles, dans la lame d’air qui est naturellement chauffée par le soleil et où la température est deux fois plus élevée que la température extérieure. « Cette chaleur est actuellement renvoyée à l’air libre : nous allons la récupérer à l’aide d’un système pour lequel les brevets ont été déposés et qui est actuellement en test sur une maison expérimentale¸ explique François Amzulesco. Ce dispositif, parfaitement compatible avec l’esthétique puisqu’installé sous les toits, permettra de faire baisser la consommation d’énergie du logement. Ceci à un prix très compétitif », ajoute-t-il. Terreal effectue également les démarches pour le faire homologuer par les différents mécanismes d’incitation aux économies d’énergie, les certificats d’économies d’énergie, notamment.
Source LE MONITEUR.FR par Elisabeth Salles

25/11/2012

Koramic vient d'annoncer la fermeture du site de Landrecies

L'avenir des salariés est aujourd'hui suspendu à la décision du groupe Koramic. L'entreprise Desvres vient d'annoncer la fermeture du site de Landrecies.
Depuis l’annonce de la fermeture du site de Desvres à Landrecies, en ce début de semaine dernière , il plane dans les couloirs de cette entreprise datant du siècle dernier, un sentiment d’écœurement. Depuis une dizaine d’années, le site fabriquait des céramiques, essentiellement des carrelages décoratifs. Mais depuis le mois d’octobre, l’entreprise a instauré un chômage partiel. Ainsi, les salariés ne travaillaient plus les lundis et vendredis.
Franck Clabault, 47 ans aujourd’hui, devait subir un plan social à Desvres. À cette époque, pour sauver son emploi, il fait le choix de quitter la région qui l’a vu naître pour rejoindre le site de Landrecies. Avec la fermeture du site, c’est toute une vie qui bascule : « Je suis écœuré, scandalisé car je pense que lorsque le groupe a fermé son site à Desvres, elle connaissait déjà l’avenir du site de Landrecies. Je ne sais pas si j’aurai le cœur de repartir à zéro. C’est un coup de massue qui s’abat sur nous. Desvres a détruit notre vie », souligne Franck Clabault, qui a son épouse salariée également chez Desvres.
Quel que soit le résultat de la concertation qui doit avoir lieu avec les dirigeants, il s’agit d’un nouveau coup dur pour l'emploi en Sambre-Avesnois, puisque les salariés de l'usine de Sous-le-Bois comme ceux de Landrecies sont concernés.
Source L'Observateur de l'Avesnois

Vendée Globe fin de l'aventure pour Vincent Riou et Bouyer Leroux

«C’était une décision très dure à prendre mais c’est la plus raisonnable. Je m’étais fixé cet objectif de Vendée Globe depuis plusieurs années. J’y ai mis énormément d’énergie. Je suis profondément déçu mais je le suis aussi et surtout pour mes partenaires, PRB et aussi Bouyer Leroux et Mercedes. PRB m’accompagne depuis 10 ans. Ils me font une grande confiance. Même si je n’y suis pour rien dans cette collision et les dégâts que cela a entrainé, je ne peux m’empêcher de culpabiliser. Je me sentais vraiment bien dans la course. Ces bateaux ont un potentiel impressionnant et je sais que la course dans le Sud va cette année prendre une autre tournure. La barre sera très haute et j’aurais bien aimé être de la partie. Ce jeu-là, j’avais vraiment envie d’y participer !», a confié Vincent Riou après son abandon dimanche matin.
Source Sport 24

Brevet à saisir: intégration de système solaire sur tuiles romanes

La notion d'intégration des systèmes solaires est en France plus qu'ailleurs un sujet sensible. Si elle a pour but de favoriser les installations les mieux fondues dans l'architecture, elle amène parfois à des paradoxes. C'est le cas avec un nouveau système d'intégration de panneaux solaires développé par un entrepreneur du bâtiment, aujourd'hui indépendant, Jean-Pierre Deleau.
Celui-ci s'est en effet penché sur la question de la meilleure intégration solutions solaires à des toitures en tuiles romanes, réduisant l'impact visuel du système et pouvant ainsi répondre à de fortes exigences esthétiques, notamment dans les sites classés ou dépendant des Bâtiments de France.
Son idée, aujourd'hui brevetée, consiste à positionner dans les canaux longitudinaux des toitures romanes (du faîtage à la gouttière) de longs panneaux photovoltaïques (jusqu'à 5 m de long par tranche de 1 m 20 environ) de très faible largeur (10 cm). Positionnés à une hauteur optimale, à fleur du sommet des tuiles bombées, ils sont parfaitement enseillés (sans risque d'ombrage) tout en restant discrets.
On peut ainsi obtenir une puissance installée de 3 kWc avec 47 panneaux de 5 m sur 10 cm, soit 23,5 M2 utiles, chaque panneau étant conncté en parallèle à la hauteur du faîtage au système de collecte d'énergie. Cette configuration, qui multiplie de ce fait les panneaux, ne pouvait être viable qu'avec un système de pose très simple.
Déjà le fait quque ne pas avoir à intervenir sur les tuiles en place réduit les coût associés à la mise en oeuvre, mais par ailleurs le panneau est conçu avec des "dents", se clipsant sous les tuiles bombées supérieures et sans risque de mettre en causse l'échanchéité de la tuile.
Jean-Pierre Deleau a ainsi conçu un système permettant une parfaite intégration à des tuitures bombées, approuvé par les Bâtiments de France et des collectivités interdisant les systèmes photovoltaïques classiques (telle que Collioure) mais sans pouvoir bénéficier à ce jour des tarifs d'intégration (même simplifiée). Ce paradoxe ne démotive cepandant pas cet inventeur dans sa quête d'un partenariat d'industrialisation.
La production de cellules photovoltaïques monocristallines aux bonnes dimentions à été validée avec le producteur montpelliérain Irysolar et Jean-Pierre Deleau souhaite maintenant céder la licence de son système à un industriel de la production de panneaux.Les atouts du système tel qu'il a été pensé pourraient en effet déjà suffire à être compétitif et trouver son marché.
Car outre la simplicité d'installation avec des rendements intéressants (des premières bandes sont en phase de tests au CSTB), le panneau a été pensé pour être hybride, avec récupération de la chaleur à l'arrière du panneau pour produire de l'eau chaude, ce qui constitue de fait une autre source d'amortissement tout en améliorant les conditions de fonctionnement du système photovoltaïque.
A noter aussi que le marché des tuiles romanes est en attente de solutions d'intégration solaire, les panneaux en bande peuvent aussi adresser d'autres marchés, notamment de structures semi-transparentes telles que les vérandas ou les pare-soleil, permettant ainsi d'amortir un investissement dans une ligne de production sur des marchés beaucoup plus vastes.
Contact : Monsieur Jean-Pierre Deleau Tél. : 06.42.12.93.90 E-mail : jp.volther@hotmail.fr
Source Invention Europe

24/11/2012

L'argile Kaolinique de Larnage donne une résistance au feu de 1630° C pour les réfractaires utilisés par le fabricant de four à bois FAYOL SA


Une carrière à ciel ouvert, d’une blancheur immaculée. Improbable endroit, à flanc de côteau des célèbres vignobles de l’Hermitage. Un vrai trésor, vestige de temps antiques. Une terre banche, celle de Larnage, toujours au goût du jour. Pour la fabrique de fours à bois, cette terre “réfractaire” n’a pas d’équivalent. Et la société Fayol, implantée à Tain-l’Hermitage, poursuit avec bonheur l’entreprise héritée d’un savoir-faire séculaire. Qui a fait, depuis 1840, la réputation des fours “Le Panyol”.
Argile kaolinique
Fayol SA est aujourd’hui la dernière entreprise, en France, à exploiter cette terre blanche. Pour des produits en terre cuite réfractaire à usage alimentaire. Il n’y a pas mieux en effet que cette argile kaolinique, mêlée d’alumine et qui lui donne une résistance au feu de 1630° C. Ne contenant aucun oxyde de fer, la terre de Larnage ne dénature pas les aliments.
Avec un marché du four à bois en pleine expansion, les dirigeants de Fayol SA se félicitent d’avoir pu préserver ce gisement. « M. Pivard a su stopper à temps l’exploitation du lieu pour des cimenteries (Lafarge). Nous disposons ainsi de réserves importantes » commente Christelle Martein, chargée marketing et communication chez Payol.
Ce patrimoine vivant, longtemps perpétué au sein d’une entreprise familiale, marie un savoir-faire ancestral aux nouvelles technologies. « Il en va ainsi pour le séchage ou la cuisson des pâtes et briques réfractaires. Les instruments de mesure sont modernes, mais certains employés sont capables de tout discerner au toucher ou à l’œil (couleur) » poursuit M me Martein. Effectivement, au sein des hangars de l’usine “historique” de Tain-l’Hermitage, rien n’a changé ou presque depuis l’origine. Et de nombreuses manutentions s’effectuent toujours à la main.
Sutout, l’unité de lieu, entre extraction de l’argile et fabrication des fours, demeure inchangée. Le circuit, depuis la carrière de Larnage jusqu’à la fabrique, soit une distance de 5 à 6 km, est reproduit à l’identique depuis des décennies. Ce qui tient à une exploitation “naturelle” de la terre blanche. Ici, point d’explosif. Bien sûr, le bulldozer a remplacé pioches et wagonnets sur rails. Mais le traitement, sur site, de l’argile, nécessite seulement tapis roulant et eau. Certains potiers de la région viennent se servir sur place en argile mouillée. Du tout écologique.
Ensuite, les camions n’ont plus qu’à redescendre la précieuse denrée. Jusqu’à son lieu de transformation. Une alchimie secrète de la terre, de l’eau et du feu. Du tout cuit, ou presque, pour fabriquer ces fours de toute beauté. La terre de feu de Larnage, d’une flamme identique, brûle toujours du même bois…
Source Le Dauphiné

23/11/2012

Un mammouth découvert dans une carrière à Changis-sur-Marne

Le squelette quasi-complet d’un mammouth vient d’être découvert à Changis-sur-Marne dans une carrière exploitée par le groupe cimentier Cemex. Une découverte exceptionnelle en France où seuls 3 spécimens de ces mastodontes, disparus d’Europe depuis 10.000 ans, ont été découverts en 150 ans. Une opération de sauvetage archéologique a été lancée par l’Inrap et le Muséum d’Histoire naturelle.
C’est une drôle de découverte qui a été faite dans une carrière de Changis-sur-Marne (Seine-et-Marne), à l’occasion de la fouille préventive d’un site gallo-romain : des ossements de mammouth sont apparus dans le front de taille, dévoilant le 3e spécimen français de ces pachydermes. Un événement rarissime donc, qui a d’autant plus de valeur que des éclats de silex ont été découverts à proximité de la carcasse, démontrant peut-être une intervention de l’Homme. L’association des deux espèces n’a jusqu’ici été démontrée que sur deux sites du Paléolithique moyen situés en Allemagne.
La question que se pose maintenant les scientifiques est l’interaction entre l’Homme de Neandertal et le mastodonte : a-t-il été abattu par des chasseurs, ou simplement charogné après un décès naturel ou accidentel sur les rives de la Marne. Face à l’intérêt de la découverte, la direction régionale des Affaires culturelles d’Île-de-France a immédiatement lancé une opération de « sauvetage », menée conjointement par l’Institut de recherches archéologiques préventives (Inrap), le Muséum d’Histoire naturelle de Paris et le laboratoire de Géographie physique du CNRS de Meudon. Le squelette de ce cousin poilu des éléphants livrera-t-il tous ses secrets ?
Source Batiactu

22/11/2012

VM Matériaux annonce un plan de sauvegarde de l'emploi

Pressé par la conjoncture, le Groupe doit réduire la voilure. Parmi les décisions prises, un plan de sauvegarde de l’emploi qui s’accompagnera de départs volontaires.
Constatant les évolutions profondes du marché ainsi que la baisse durable des mises en chantier, VM Matériaux s’engage dans une nouvelle organisation. Celle-ci doit favoriser la dynamique commerciale, l’innovation et permettre au Groupe de se recentrer sur ses fondamentaux.
Ce projet a été présenté aux Comités d’Entreprise les 5 et 6 novembre. Il comporte, dans un premier temps, une série de mesures conjoncturelles visant à réduire les coûts d’exploitation et l’endettement, à travers :
 1 une amélioration de la rentabilité opérationnelle de l’ordre de 8 M€ en année pleine, incluant, entre autre, une réduction des charges de personnel au travers d’un plan de départs volontaires, dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l'emploi ;
 2 une forte baisse du programme d’investissements internes, dont le budget devrait être ramené à environ 5 M€ pour l’année 2013 ;
 3 un programme de cessions d’actifs de l’ordre de 20 M€.
L’ensemble de ces mesures devrait générer des charges non courantes estimées entre 9 et 11 M€ (* hors éventuelles dépréciations d’écarts d’acquisition), qui seront intégrées principalement sur l’exercice en cours. En complément, le Directoire proposera à l’Assemblée Générale 2013 le non-versement de dividende au titre de l’exercice 2012.
Philippe Audureau, Président du Directoire, a déclaré : « La période de crise que nous traversons impose des mutations profondes. Le marché du logement individuel, qui reste notre coeur d’activité, s’est fortement dégradé depuis le début de l’année, tant en terme de permis de construire ou de mises en chantier.
Malgré un ralentissement depuis mi-2012, le collectif et le logement social restent des segments plus porteurs. C’est pourquoi, nous souhaitons entreprendre un ajustement stratégique de notre positionnement afin de nous adapter à ces évolutions durables. Au coeur de notre réflexion, la dynamique commerciale, l’innovation tant en termes de services que de produits constituent des axes clefs.
Une nouvelle histoire se profile pour VM, et si la réorganisation en constitue le premier chapitre, c’est bien une nouvelle stratégie qui se dessine. Nous replaçons ainsi le Groupe dans une trajectoire et une dynamique pérennes. »
Les prochaines réunions des Comités d'Entreprises devraient se tenir les 26 novembre et 4 décembre 2012, respectivement pour les activités Négoce et Menuiserie.
Source : batirama.com

21/11/2012

Terreal: Innovation et croissance

Terreal, spécialiste des matériaux de construction en terre cuite, a confirmé aux maires des seize communes de France où le groupe est implanté sa volonté de préserver l'emploi local.
Pour cela, Terreal met en place diverses mesures.
Parmi elles : libérer la production de logements, réintroduire le toit en pente ; mettre en avant son savoir-faire sur les problématiques de performance et d'innovation, dans le respect de la RT 2020, pour un habitat social accessible et reproductible ; réduire d'un quart sa consommation d'énergies fossiles et ses émissions de CO2 d'ici à 2020 grâce aux bioénergies et à des projets territoriaux de développement durable ; enfin, l'innovation à travers des produits garantissant la performance énergétique (briques à haute performance thermique, cloisons en terre crue et tuiles solaires), la réduction des coûts de construction (briques à hauteur d'étage), l'innovation architecturale pour des projets spécifiques (travail sur les textures, structures et coloris des tuiles et briques de bardage).
Source Batijournal

20/11/2012

Le groupe Monier achète la technologie "produits solaires intégrés à la couverture InDaX" de Schott Solar


Le Groupe Monier renforce sa position sur le marché de l'intégration des produits photovoltaïques pour les  toits en pente et se dote de la technologie Schott Solar InDaX pour la fabrication  de solutions photovoltaïques intégrées à la couverture.  
Le contrat a été signé le 16 Août 2012 et, comprend en plus du cadre technologique , le droit d'utiliser le nom InDaX ainsi que les brevets relatifs au produit.

La toiture, “cinquième façade de la maison”, a un rôle important à jouer dans le confort au quotidien et la pérennité de la construction. Le système InDaX est une partie essentielle du toit «portrait» et a déjà été lancé par  Monier en Allemagne, en Italie et en Europe du Sud.
Monier prévoit également les lancements commerciaux au Royaume-Uni et en France dans le courant de cette année.
Grâce à cette acquisition Monier assure qu’à la fois ses propres clients ainsi que les clients de Schott Solar pourront continuer à bénéficier d’une technologie premium d’intégration à la couverture.
« InDaX  permettra à Monier de s’inscrire dans les  nouveaux canaux de distribution pour le marché du photovoltaïque. Monier s’appuie  sur une technologie qui  permettra de bénéficier davantage d’une tendance qui voit les systèmes solaires devenir indépendants des aides tarifaires et de plus en plus utilisés pour la consommation propre décentralisée », explique Jens Milnikel, Directeur de la Business Line Système de Toiture Solaire.

Les experts de ce secteur d'activité et le Centre Technique du Groupe Monier avaient déjà coopéré étroitement avec Schott Solar pour la mise sur le marché et le développement du système InDaX,  afin de faire lui  bénéficier de leur expertise de pointe dans le domaine des toitures en pente.

Monier ne fabriquera pas directement les cellules photovoltaïques, mais s'appuiera sur des partenariats avec des fabricants établis, comme elle le fait pour ses autres systèmes photovoltaïques.

L'intégration et les finitions seront prises en charge par Monier  dans un site de la société au Nord de Milan en Italie.


Le bardage en terre cuite, une excellente solution de couverture des murs!

Le bardage en terre cuite représente une alternative aux autres solutions de couverture des murs. Davantage présente dans certaines régions, notamment dans le Nord de la France, cette solution est à la fois performante et esthétique, tout en garantissant un minimum d’entretien.
De plus en plus de structures avec un bardage en terre cuite
Si le bardage bois a représenté, ces dernières années, une parfaite alternative à l’enduit de façade, il a aussi ouvert la voie à d’autres types de bardages. C’est le cas de celui en terre cuite. Longtemps dédié à des bâtiments de haut standing, il tend aujourd’hui à se démocratiser dans toutes les régions de France.
Ses qualités sont, il vrai, nombreuses, entre esthétisme et pérennité. Ainsi, celui-ci s’adapte tant aux constructions neuves qu’aux opérations de rénovation. Il ne nécessite, d’autre part, aucun entretien spécifique. Se présentant sous différentes dimensions et aspect, la terre cuite permet alors de recouvrir toutes les surfaces, de la plus grande à la plus réduite.
Les coloris proposés sont également de différentes natures, offrant à chaque habitat une esthétique personnalisée. En contrepartie, non traitée, la terre cuite peut laisser apparaître des taches sur la surface. Pour éviter ces risques, il peut alors être pratiqué un traitement hydrofuge. Différentes solutions de pose pour le bardage en terre cuite
Suivant le type de construction, la solution de pose peut varier. Elle se répartit en plusieurs systèmes. Ainsi, le bardage rapporté, qui fait figure d’habillage simple, permet de recouvrir de façon esthétique une isolation thermique par l’extérieur.
Un bardage en mur double peut également être positionné. Moins fréquent, il se compose d’un mur extérieur en briques apparentes et d’un mur porteur avec, entre les deux, la mise en place d’un isolant. Enfin, une troisième solution consiste en la mise en place de briquettes de parement, à coller sur le mur à recouvrir.
Quel que soit le principe retenu, tous disposent, en revanche, de la même facilité de pose, contribuant à leur succès actuel, y compris pour les maisons individuelles.
Source ETI

19/11/2012

Terreal s’adapte à la nouvelle donne énergétique et environnementale

L’adaptation des entreprises à la nouvelle donne énergétique et environnementale. C’est le thème du petit-déjeuner organisé ce 19 novembre par E-Cube en partenariat avec Enerpresse. C’est aussi la question que nous avons posée à François Amzulesco, directeur Innovation et Projets industriels chez Terreal. En alerte sur le sujet depuis plusieurs années, c’est à bras le corps, depuis la crise de 2009, que le groupe relève le défi. Entretien.
Pouvez-nous dresser un portrait de Terreal et de sa problématique énergétique en termes de volumes et de coûts ?
François Amzulesco : Dans notre activité basée sur les systèmes constructifs pour l’enveloppe du bâtiment, le volet énergie est présent à deux niveaux : dans les produits que nous mettons sur le marché et dans nos usines. Concernant les premiers, l’évolution est impressionnante depuis quelques années : par exemple, une brique classique de 20 centimètres de largeur est aujourd’hui 4 fois plus isolante qu’il y a six ans.
La problématique rejaillit aussi sur nos usines. Le lien se fait directement, sachant que les habitants d’une maison construite selon la RT2012 vont dépenser autant d’énergie pendant 30 ans qu’il aura fallu en dépenser pour produire les matériaux qui composent cette maison. Notre métier de la terre cuite étant totalement intégré puisque nous extrayons nous-mêmes notre matière première, et nos produits étant utilisés à proximité de leurs sites de production, l’énergie grise se consomme quasi-entièrement dans nos usines.
Terreal a consommé 4 700 térajoules d’énergie en 2011, dont 4 100 TJ de gaz pour le séchage et la cuisson des tuiles et des briques, 520 TJ d’électricité pour les procédés mécaniques, et 100 TJ d’autres énergies, dont 25 en fioul lourd qui est le seul, actuellement, à même de conserver le cachet esthétique de certains produits. Mais nous sommes en train de travailler en vue d’avoir le même effet avec le gaz.
Cette consommation d’énergie représente 20 % des coûts de production, trois-quarts pour le gaz et un quart pour l’électricité. C’est le deuxième coût après la main d’œuvre et c’est donc un sujet dont nous nous occupons en permanence, avec une acuité grandissante depuis la crise de 2008-2009 quand nos ventes ont fortement chuté de manière concomitante avec une forte inflation sur les coûts de l’énergie. Cet effet ciseau a provoqué un vrai coup d’accélérateur dans nos efforts. »
Quels sont vos objectifs ?
François Amzulesco : « Notre objectif est désormais clairement défini : réduire de 25 % d’ici à 2020 notre consommation d’énergies fossiles. Nous avons lancé des actions de terrain sur l’ensemble de nos usines pour sensibiliser, former les techniciens et ingénieurs à la problématique énergétique. Un très gros travail… qui ne rapporte pas énormément. Au total, cela a permis de réduire notre consommation de 1 à 1,5 %. Ce n’est pas massif mais si nous ne le faisons pas, nous risquons de dériver un peu plus.
Quelle est votre stratégie pour atteindre ces objectifs ?
François Amzulesco : Car c’est par le progrès technique que nous atteindrons notre objectif. Deux axes de travail ont été mis en place pour réduire la consommation d’énergies fossiles. Le premier concerne l’énergie thermique basse température consommée dans les séchoirs. Notre idée est, ici, de porter tous nos efforts sur la récupération d’énergie, sans faire de vraie révolution mais en allant chercher la technologie qui existe dans d’autres secteurs, l’agroalimentaire ou la chimie, et de la transposer pour la terre cuite. Cette récupération pourrait se faire par le biais d’échangeurs basse température installés sur les cheminées de nos fours ou de pompes à chaleur. Nous installerons en 2014-2015 une unité pilote dans l’une de nos tuileries avec pour objectif de réduire de 25 % sa consommation de gaz. Si l’essai est concluant, nous généraliserons la méthode à l’ensemble de nos sites.
Le second axe concerne la haute température - entre 850 et 1 150°C - dans nos fours. L’idée est de remplacer le gaz naturel par des bioénergies. Deux solutions existent : le biométhane et le gaz de synthèse. Concernant le premier, nous avons un projet à l’horizon 2014 qui sera réalisé à Chagny en Bourgogne, en partenariat avec le Syndicat Mixte d'Études pour la valorisation des déchets ménagers de Saône-et-Loire ; et trois autres qui seront menés à partir des déchets agricoles, déjections animales, fumiers, déchets de la restauration. Ce sont des projets d’autant plus vertueux qu’ils impliquent les territoires. Mais la contribution de ce biométhane sera forcément limitée : pour des raisons économiques et environnementales, nous ne pouvons pas aller chercher nos matières premières à plus de 20 ou 30 km des sites. Il pourrait toutefois couvrir en 2016-2017 un quart de la consommation des usines concernées.
Avez-vous d’autres solutions ?
François Amzulesco : Une autre solution est le gaz de synthèse, gaz pauvre comme l’on dit, qui a un pouvoir calorifique équivalent à un sixième de celui du méthane. Nous travaillons sur un projet de R&D à partir de déchets de bois de démolition et d’ameublement à Montpellier en coopération avec le Cirad, spécialiste mondialement reconnu de la valorisation de la biomasse dans les pays en développement et avec le soutien de l’Ademe et de la région Languedoc-Roussillon. Ce projet nous montre qu’il est possible d’utiliser le gaz de synthèse pour la cuisson des briques. Qui plus est, ce gaz devrait être plus économique que le biométhane qui ne peut se passer de subvention.
D’ici à 2016-2017, une première briqueterie, vraisemblablement en Espagne, à quelques kilomètres de la frontière française, tournera avec ce gaz de synthèse. Si l’opération est concluante, elle sera appliquée à nos briqueteries de Midi-Pyrénées et de Languedoc-Roussillon.
Si les verrous à faire sauter sont d’ordre technologique, ne sont-ils pas aussi économiques ?
François Amzulesco : En effet, les bioénergies sont plus chères et liés à la sécurité d’approvisionnement. Les déchets agricoles qui seront méthanisés pur obtenir du biométhane dépendent directement de l’activité d’élevage autour de nos usines. Si le cheptel bovin se réduit sous la pression de la crise économique, la sécurité d’approvisionnement n’est plus assurée. Il en va de même pour le gaz de synthèse. Des projets énormes de biomasse se développent, notamment dans le Sud-Est. La matière première, qui est aujourd’hui disponible, pourrait l’être demain à des conditions nettement moins économiques.
Nous aimerions que les règles soient clarifiées, notamment concernant le gaz de synthèse, que l’on pense aux besoins des industries de haute température quand l’on définit un plan biomasse.

Ne vaut-il pas mieux utiliser cette bioénergie pour chauffer des fours à 1 100°C que des maisons à 20°C ?
En tant qu’industriel et membre de l’Uniden (Union des industries utilisatrices d’énergie), qu’attendez-vous du débat sur la transition énergétique en France ? Les objectifs en matière de rénovation vous paraissent-ils tenables ?
François Amzulesco : Les objectifs pour la rénovation thermique des logements annoncés lors de la conférence environnementale témoignent d’une ambition forte. Reste à savoir sur quoi ils déboucheront concrètement. Terreal participe, d’autre part, aux travaux post-Grenelle et notamment à la rédaction des nouvelles règles de l’art (programme RAGE).
En tant qu’industriel gros consommateur d’énergie, nous aimerions que le besoin d’une énergie compétitive soit officiellement mentionné. Le mot n’a pas été prononcé ni lors de la Conférence environnementale, ni dans les suites du rapport Gallois. Cela nous préoccupe beaucoup. L’accès à une énergie sécurisée et compétitive est une condition indispensable à notre activité. »

Source LE MONITEUR.FRpar Elisabeth Salles

18/11/2012

CERIC Technologies a participé à la 3ème édition du salon « Oran Expo »

Oran a accueilli la 3ème édition du salon «Oran Expo » qui s’est tenu au Centre de Convention d’Oran du 05 au 08 novembre 2012.
Plus de 70 exposants étaient présents dont CERIC Technologies.
Ce fut l’occasion pour CERIC Technologies de rencontrer de nombreux contacts qualifiés.
Source Ceric Technologies

Angola: La céramique "Socoforto" démarre l'an prochain à Huambo

Le groupe de poterie "Socoforto", situé à 6 km du centre de Huambo (plateau central), sera opérationnel à partir du premier trimestre de 2013, avec la fabrication de carreaux, a informé à l'ANGOP le patron de cette usine, Philippe Damiano.
Se confiant à l'ANGOP, le responsable de la "Socoforto" a révélé que son unité dispose de deux presses d'une capacité de production de 3.000 tuiles par heure, en trois modèles, une initiative qui vise à réduire la pénurie de matériaux de construction par les entrepreneurs de cette région.
"Nous travaillons pour acquérir certains équipements et produits pour la préparation de l'argile, afin de produire des tuiles de qualité pour le marché local, mais nous sommes sûrs que durant le premier trimestre de 2013, nous allons commencer avec la production de carreaux", a-t-il souligné.
L'usine récemment inaugurée, a une capacité de production de 58 tonnes d'argile, ce qui correspond à 30 unités, entre les briques et les tuiles en huit heures de production par jour, et emploie plus de 80 travailleurs angolais.
Source Angola Presse

17/11/2012

Algérie – La facture d’importation des matériaux de construction en hausse de 20,3% en 9 mois

La facture des importations de l'Algérie de matériaux de construction a connu une hausse de 20,3% durant les neuf premiers mois 2012, tirée essentiellement par une très forte augmentation de 86% des achats de ciments, a-t-on appris auprès des Douanes algériennes.
De janvier à septembre dernier, les importations de matériaux de construction ont totalisé 2,22 milliards de dollars (MUSD) contre 1,84 MUSD à la même période en 2011, selon les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS) des Douanes. Les quantités importées de matériaux de construction (ciments, fer et bois) sont passées de 3,685 millions de tonnes à 5,257 millions de tonnes, également en augmentation de 42,6%, ajoute la même source. Cette évolution haussière des importations de matériaux de construction a été tirée essentiellement par une hausse de 86,45% de la facture des importations des ciments (5 types de produits) qui est passée de 102,1 millions à 190,4 millions USD, précise-t-on.
La quantité de ciment importée a connu la même tendance, passant de 1,104 millions de tonnes à 2,076 millions de tonnes, soit une hausse de 88,4%. Cette hausse est due, selon des opérateurs du bâtiment, à la forte demande sur ce produit que le marché a connu notamment durant la période sèche (de mars à août), durant laquelle les chantiers de construction accélèrent leur cadence en raison de l'amélioration des conditions climatiques suite au passage de l'hiver, période durant laquelle les chantiers fonctionnent au ralenti. Pour satisfaire la forte demande, atténuer la flambée des prix accentuée par la spéculation et éviter ainsi le retard dans les délais de réalisation des projets, le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) a entamé dés le mois de juin des importations mensuelles de ciment durant cette période de "forte" tension.
Le déficit en ciment toujours aussi pesant
Le déficit en ciment du marché national est estimé à plus de 2,5 millions de tonnes/an, selon les estimations du groupe GICA. Ce manque d'offre a provoqué une flambée des prix sur le marché, notamment avec les différents projets en cours de réalisation du secteur du BTP. La production nationale actuelle de ciment est de plus de 18 millions de tonnes/an dont 11,5 millions de tonnes sont assurés par les 12 cimenteries publiques. Le groupe GICA ambitionne de produire 20 millions de tonnes à l'horizon 2016 et 29 millions de tonnes d'ici à 2018. Par ailleurs, les importations du fer et d'acier de constructions se sont chiffrées à 1,52 MUSD durant les neuf premiers mois 2012, contre 1,25 MUSD à la même période de l'année précédente, soit une hausse de 21,25%, précise le centre des Douanes. Les quantités importées ont enregistré le même rythme, passant de 1,695 million de tonnes à 2,173 millions de tonnes (+ 42,65%), ajoute-t-on. Le troisième produit indispensable pour la construction, le bois, a lui aussi connu une augmentation des importations durant la même période. Ainsi, les quantités sont passées de 886 millions de tonnes à 1,007 million de tonnes (+13,67%). En terme de valeur, la hausse est de près de 4% puisque le montant est passé de 486,47 millions USD à 505,79 millions USD, précise encore le CNIS.
Source Maghrebemergent

16/11/2012

Bouyer Leroux et PRB au coeur du Vendée Globe

Vincent Riou est incontestablement l’un des grands favoris du Vendée Globe. Il est le seul ancien vainqueur au départ et participera pour la 3ème fois à l’épreuve reine de la course en solitaire. Affuté physiquement, ce marin complet allie des qualités de navigateur, régleur, stratège, technicien, bricoleur… PRB, la vendéenne et Bouyer Leroux sont à ses côtés.

Alors que la course au large du Vendée Globe vient de partir, un entreprise angevine est au coeur de la course en co-partenariat avec le leader vendéen PRB et son skeaper Vincent Riou. 
Bouyer Leroux, co-sponsor du « Bateau du bâtiment »
La SCOP Bouyer Leroux (fabrication de briques plâtrières) qui compte plus de 350 salariés située non loin de la Séguinière, est devenue en 2008 co-sponsor du monocoque 60 pieds de Vincent Riou, « le bateau du bâtiment », au côté de la société PRB. »Des engagements forts sont fondés sur le partage de valeurs. C’est le cas du partenariat avec PRB et Vincent Riou: innovation, respect de l’environnement, recherche de la performance… » indique l’entreprise.
Source My Angers

Allemagne: La construction misera sur une croissance de 3 à 4% en 2013!

Les derniers chiffres de la Fédération allemande de l’industrie du bâtiment feront pâlir d’envie les professionnels de l’Hexagone. En effet, le secteur misera sur une croissance de 3 à 4% l’an prochain, tandis que le nombre d’emplois devrait augmenter de 1.5% par an.
La France qui pleure, l’Allemagne qui rit… C’est en tout cas ce que démontrent les dernières données statistiques de la Fédération allemande de l’industrie du bâtiment (ZDB), qui indiquent que le secteur mise sur une croissance de 3 à 4% pour 2013. En outre, elle précise que le chiffre d’affaires pour le bâtiment en 2012 augmentera de 2.3%.
Qui dit croissance, dit également emploi. Ainsi, le président de la ZDB a ajouté que le secteur aura « besoin de plus de personnel, et que le nombre d’emplois va augmenter en moyenne annuelle de 1.5% à 745.000 personnes ».
En détail, note la fédération, les permis de construire de logements neufs ont crû de près de 7% sur la période de janvier à août 2012, alors que les entrées de commandes ont grimpé de 11.2%. En revanche, si les permis de construire des bâtiments commerciaux ont progressé de 15%, ceux des bâtiments publics chutent de 10%.
Malgré cet optimisme, le président de la ZDB a appelé les responsables européens à accorder plus de places aux petites et moyennes entreprises pour soutenir le secteur du bâtiment.
Source Batiactu

15/11/2012

Première édition du concours La Tuile Terre Cuite Architendance réussie

Présenter un projet ou une réalisation de moins de trois ans qui valorise la tuile terre cuite dans des constructions contemporaines, tel était le défi lancé aux architectes, en mai dernier, par la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) pour la première édition du concours La Tuile Terre Cuite Architendance. Sur les 119 inscrits dans une des trois catégories (maison individuelle, logement collectif, bâtiment tertiaire), 24 ont été nominés. Le jury de sept professionnels a remis sept Grands Prix le 19 octobre dernier. Parmi eux, le projet de 42 logements sociaux à Hellemmes (59) associe la tuile en couverture et en façade. Ce bâtiment de six étages s'organise selon des « failles » où prennent place des loggias bénéficiant d'une orientation optimale et dessinant quatre volumes verticaux. La toiture varie en profondeur et en hauteur pour accentuer cet effet. La tuile terre cuite plate utilisée a été choisie dans une mosaïque de gris clair ou foncé, mat ou brillant, qui reflète la lumière.
Photo Architecte : agence Coldefy et Associés (59).
Source Batijournal

14/11/2012

IMERYS résultats T3 2012 de la branche Matériaux & Monolithiques (25 % du chiffre d’affaires consolidé)


L’activité Solutions Réfractaires (58 % du total des ventes de la branche Matériaux & Monolitiques), qui avait fait preuve d’une bonne tenue au 1er semestre, a été affectée par la baisse de la sidérurgie européenne (- 4,6 % par rapport aux 9 premiers mois de 2011, source World Steel Association). De nouvelles fermetures de hauts-fourneaux sont notamment intervenues au 3ème trimestre pour rationaliser la production d’acier. Les autres débouchés (fonderie, génération d’énergie,...) et l’activité projets (modernisation d’usines, augmentation de capacités ou construction de nouvelles lignes) ont mieux résisté.
Dans le secteur de la construction en France, la baisse des mises en chantiers de logements individuels neufs (- 16 % sur les 9 premiers mois de 2012 par rapport à la même période de 2011(3)) est la conséquence du recul des ventes de logements qui se poursuit depuis plus d’un an dans ce pays.
Dans ce contexte, la rénovation de toitures a permis de limiter la baisse des ventes de tuiles en terre cuite (estimée à - 9 % par la Fédération Française des Tuiles et Briques pour l’ensemble de la profession sur les 9 premiers mois de 2012). Dans les matériaux de structure, les ventes de briques sont en retrait de - 13 % sur cette même période, selon la Fédération. 
Il convient de rappeler que le 1er trimestre 2012 avait subi de mauvaises conditions météorologiques et que les 9 premiers mois de 2011 constituaient une base élevée de comparaison (rattrapage d’activité). Sur les 9 premiers mois de 2012, le chiffre d'affaires de la branche est de 753,5 millions d'euros, en baisse de - 4,6 %. Cette évolution tient compte d’un impact positif de change de + 4,0 millions d'euros (+ 4,4 millions d’euros au 3ème trimestre). A périmètre et changes comparables, le chiffre d'affaires se contracte donc de - 5,1 %, reflétant l’évolution des marchés partiellement compensée par un effet positif du prix/mix de produits. Afin de s’adapter au niveau de la demande, des programmes de diminution des rythmes de production et de réduction des coûts fixes et frais généraux ont été engagés dans les deux activités de la branche.  
Source Imerys

13/11/2012

Wienerberger touché par la crise européenne - bénéfice net en recul de 17%

Le groupe autrichien spécialisé dans la fabrication de brique, Wienerberger, affiche un bénéfice net en recul de 17% au troisième trimestre 2012 par rapport au troisième trimestre 2011, à 22,4 millions d'euros. Un résultat qui s'explique notamment par la crise européenne.
La spécialiste de la brique, Wienerberger, a enregistré un bénéfice net de 22,4 millions d'euros au troisième trimestre 2012, contre 27,2 millions d'euros à la même période en 2011.
"L'environnement économique en Europe a continué de se détériorer au troisième trimestre, et les discussions en cours sur la dette des Etats ont des conséquences négatives sur la confiance des consommateurs", a expliqué le PDG du groupe Heimo Scheuch, cité dans le communiqué. Et d'ajouter : "Wienerberger réalise près de 90% de son chiffre d'affaires en Europe, nous ne pouvons donc pas échapper à cette évolution".
Malgré tout, le chiffre d'affaires a progressé de 43% à 755,2 millions d'euros entre juillet et septembre. "Ces évolutions positives sont à mettre à l'actif de notre nouvelle filiale de tuyauterie", a précisé Heimo Scheuch, évoquant ainsi la prise de contrôle en février par Wienerberger de la société Pipelife, fabricant de tubes en plastique.
Côté perspectives, le groupe ne s'avance pas : "En raison d'une faible visibilité, il n'est pas possible pour le moment de réaliser des prévisions pour 2013", a-t-il précisé.
Source Batiactu

Samse : fait le dos rond au 3ème trimestre

Le 3ème trimestre du groupe Samse a permis de générer 291,9 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit une croissance de 1,1% en glissement annuel, portée essentiellement par le bricolage (+3,8%), même si le négoce a renoué avec la croissance (+0,5%) après deux trimestres de contraction. Sur une base comparable, le négoce recule cependant de -0,8%, signale l'entreprise grenobloise, alors que l'activité globale est stable.
Sur neuf mois, le chiffre d'affaires est en très légère contraction de -0,4% en données publiées, à 855,35 millions d'euros. Sur le dernier trimestre, le groupe vise une stabilité de l'activité et de sa structure financière.
Source Boursier

12/11/2012

VM Matériaux: annonce un projet de réorganisation.

Constatant la dégradation du marché, particulièrement dans le domaine de la construction, VM Matériaux anticipe la poursuite de cette tendance jusque fin 2013, compte-tenu de l'environnement économique et des projections liées aux demandes de permis de construire.
Face à la baisse de son activité et des impacts sur sa rentabilité, le groupe centré sur l'univers du bâtiment annonce avoir réuni ses Comités d'Entreprise les 22 et 23 octobre pour les informer d'un projet de réorganisation et les convoquer pour une première réunion de consultation les 5 et 6 novembre prochains.
Compte-tenu des contraintes réglementaires, aucune information relevant des prérogatives des Comités d'Entreprise ne pourra être communiquée avant ces dates.
VM Matériaux poursuit ses efforts de réduction de ses dépenses opérationnelles et de ses investissements, tout en travaillant à une baisse de son endettement.
L'objectif de ce projet est de 'replacer le groupe sur une trajectoire de croissance rentable et de consolider son avenir dans un contexte de marché en pleine évolution'.
Source Le Figaro

11/11/2012

Ceric Technologies : un géant au service des briques d'argile

Il porte le nom de Demeter, déesse de l'agriculture et des moissons, mais c'est bien un bijou industriel, fruit d'une longue tradition d'innovation et de maîtrise technologique, que l'entreprise Ceric Technologies de Soissons va livrer, en novembre, à un fabricant de briques d'argile basé en Algérie, un produit qui revient en force face aux parpaings.
D'un poids de 40 tonnes et d'une longueur de 8 mètres, ce groupe d'étirage nouvelle génération peut traiter de 70 à 100 tonnes d'argile par heure et a demandé 5 400 heures de travail et fait travailler dix corps de métiers.
Cette immense machine, unique en son genre au plan mondial, est le symbole d'une renaissance, celle de Pélerin, société fondée à Soissons en 1901, Ceric et Hallumeca.
Priorité à l'export
En 2009, ces trois sociétés ont été placées en redressement judiciaire. « Il a fallu se retrousser les manches et nous avons monté un projet de reprise avec les salariés et un fonds d'investissement. Les anciens actionnaires avaient décidé de fermer l'usine et avaient fait assez peu d'investissements. Nous, nous avons cru en ce site », explique Laurent Toquet, directeur du développement de Ceric Technologies, porteur de ce projet avec Patrick Hebrard et Thierry Petra.
L'entreprise Pélerin jouissait d'une forte renommée au plan international. « Ce passé pouvait devenir un potentiel pour l'avenir », note Laurent Toquet.
Pour Ceric Technologies, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros en 2011 et emploie une centaine de salariés, dont 40 à Soissons, l'objectif est avant tout de se positionner sur l'exportation d'unités de production de matériaux de construction en terre cuite.
Depuis la création de Ceric, plus de 450 usines sont, partout dans le monde, équipées des équipements développés sous la marque Pélerin, en Asie, en Afrique du Nord, en Europe de l'Est ou encore en Australie. « Nous fabriquons les équipements, les intégrons et les installons sur place », insiste Thierry Petra, le directeur des opérations industrielles, en soulignant que ces équipements sont « faits pour durer ».
Source L'Union

10/11/2012

Saint-Gobain en recul

Le groupe Saint-Gobain, fabricant et distributeur de matériaux de construction, a vu ses ventes baisser au troisième trimestre 2012 et s’attend de ce fait à un recul de son résultat dans la 2e moitié de l’année.
Pierre-André de Chalendar, P-dg du groupe, est clair : « Saint-Gobain maintient globalement ses objectifs, avec néanmoins une baisse du résultat d’exploitation du second semestre un peu plus prononcée qu’anticipé fin juillet ». L’entreprise a en effet connu un troisième trimestre 2012 difficile avec un chiffre d’affaires de 10,9 Mrds €, (-3,8 % à données constantes), ce qui porte ce résultat à 32,5 Mrds € depuis le début d’année (-1,8 % à données constantes).
La hausse des prix de ventes de 1,5 % aurait permis de compenser, en partie, la baisse des volumes (-5,3 %). Tous les pôles du groupe ont été touchés, illustrant la dégradation progressive de l’environnement économique global depuis le mois de mai. Le pôle Matériaux innovants par exemple, recule fortement sur le trimestre (-7,2 %), tout comme les Produits de construction (-4,3 %) et l’activité Distribution bâtiment (-3 %). Seul le pôle Emballages de verre ressort en hausse (+3,2 %). Saint-Gobain invoque le nombre de jours ouvrés sur le trimestre, inférieur d’une journée à celui de 2011, pour expliquer la différence de volume des ventes. A nombre de jours ouvrés constant, le recul aurait été limité à -2,8 %, soit un point de mieux affirme-t-on chez l’industriel.
Programme d’adaptation à la conjoncture « Parmi les grandes zones géographiques sur lesquelles le groupe opère, seule l’Amérique du Nord reste bien orientée, à la faveur de la poursuite du redressement du marché de la construction », explique le communiqué. Mais la contraction en Europe (-4 %) et particulièrement en France (-5,7 %) s’est accentuée et l’Asie ainsi que les pays émergents « ne montrent pas encore de signe tangible de redressement ».
Source Batiactu
Pour faire face, Saint-Gobain entend poursuivre « avec détermination » son programme d’adaptation à la conjoncture en réalisant des économies de coûts de 160 M€ sur la deuxième moitié de l’année afin d’atteindre un gain de 500 M€ par rapport à 2011 et un impact de 750 M€ en année pleine (2013).

09/11/2012

Morando and Rieter – more than 200 years of experience concentrated at one production site

Since 2010 the equipment made by Rieter, the traditional German machine engineering company, has been built together with Morando equipment at Asti, Italy, Morando’s headquarters. Robert Kohl, Managing Director at Morando, tells us how the German-Italian cooperation has evolved. Zi: The announcement that Rieter machines would be built in Asti in future met with some scepticism from clay brick and tile manufacturers as to whether the quality standard of Rieter equipment could be maintained. What is the situation today?
R. K.: After around two years’ manufacturing in Asti we can say that the quality is at least just as good, if not even better. We have not just simply continued building the Rieter machines as before, but competently optimized and further developed them step by step.
Zi: The first machine manufactured in Asti was a DR6 roofing tile press for the German...


Source Ziegelindustriel International

08/11/2012

Crédits immobiliers : forte chute malgré les taux très bas

Le montant des crédits immobiliers accordés par les banques a continué d'enregister un très fort recul au troisième trimestre avec une chute de 24,3% par rapport à la même période de 2011.
"En août, la production a fortement reculé (...) puis en septembre, alors que le marché retrouve habituellement de la vigueur avec la rentrée, la reprise a été très molle", indique Crédit Logement dans son étude.
Pour les 9 premiers mois de de 2012, la chute est encore plus brutale avec une baisse de 30,5% par rapport à la période correspondante de 2011. Le paradoxe de cette situation réside dans le fait que le taux des crédits immobiliers se maintient à un niveau très bas et continue de baisser.
En effet, les taux d'intérêt reculent depuis mars et ne sont plus très loin de leur plus bas niveau historique depuis 1945 (3,25% en moyenne) atteint en novembre 2010. Ils se sont en effet établis en moyenne à 3,38% en octobre contre 3,43% en septembre et 3,97% par exemple en janvier.
Crédits : baisse de 30 % par rapport à 2011
Pour l'ensemble de l'année 2012, les crédits immobiliers accordés par les banques devraient être d'un peu plus de 115 milliards d'euros, soit une baisse de près de 30% par rapport à 2011 (un peu moins de 162 milliards), loin du record absolu de 2007 (170,2 milliards), estime Michel Mouillart, professeur d'économie à l'Université Paris-Ouest.
"Une chute d'une telle ampleur et d'une telle rapidité, on ne l'a jamais connu. Durant la dépression de 2008-2009, il aura fallu deux ans pour en arriver là. Cette fois-ci, il aura suffit d'un an", souligne M. Mouillart.
Ce renversement de tendance survient après une explosion de ces crédits depuis le début du siècle qui avait contribué à la bonne tenue du marché immobilier en France : 70,8 milliards en 2001, 87,3 en 2003, 143,7 en 2005 et 170,2 en 2007.
Source : batirama.com / AFP

07/11/2012

Etats-Unis : la construction reprend du poil de la bête

Le marché de la construction aux Etats Unis repart à la hausse et pourrait dynamiser une économie encore faiblarde.
Le Commerce Department des Etats-Unis a annoncé hier que les constructeurs américains ont construit 872 000 logements individuels et collectifs au mois de septembre soit une hausse de la construction de 15% depuis le mois d'août. Il s'agit de la plus grosse augmentation depuis juillet 2008. Le taux de construction a bondi à 38% au cours des 12 derniers mois. Les mises en chantier sont maintenant 82,5% au dessus du taux annuel de 478 000 logements établi en avril 2009 lors de la récession. Toutefois, il est encore bien en deçà du taux annuel de 1,5 million de logements que les économistes considèrent comme un facteur de bonne santé économique. L'activité de construction devrait encore augmenter dans les prochains mois selon Patrick Newport, économiste américain chez IHS Global Insight. Ce dernier prévoit 950 000 mises en chantier l'an prochain et 1,27 million en 2014. En 2015, 1,5 million de logements devraient être construits. En outre, la reprise du logement pourrait octroyer 0,25 point à la croissance économique globale du pays cette année car chaque nouveau logement construit crée une moyenne de trois emplois et crée environ 90 000$ de recettes fiscales. Si, comme le prévoit Paul Ashworth, économiste chez Capital Economics, les mises en chantier atteignent le nombre de 1,5 million d'ici la mi-2015, l'industrie devrait voir l'émergence d' 1 million d'emplois d'ici là, ou environ 30 000 emplois par mois.
Source France BTP

06/11/2012

Coup dur pour le bâtiment qui se dit « choqué » : La TVA intermédiaire passe à 10%

Ce mardi, à l’occasion du séminaire gouvernemental sur la compétitivité, le Premier ministre a notamment annoncé que le taux intermédiaire – qui concerne les travaux de rénovation des logements et la restauration - sera porté de 7 à 10% au 1er janvier 2014. Coup dur pour le bâtiment qui se dit « choqué ».
Les cris d’alerte de la profession n’auront pas suffi ! « Ne touchez pas à la TVA à 7% ! », clamait, il y a encore quelques jours, la Capeb. Avec la FFB, elle demandait même le retour à un taux de 5.5%...
Peine perdue ! Suite à la remise du rapport Gallois, le Premier ministre a annoncé le contenu de son « Pacte national pour la croissance », dans lequel figure une mesure qui va faire du mal au secteur de la construction : l’augmentation de la TVA intermédiaire de 7 à 10%. « Ce sont 20.0000 emplois qui seront détruits », s’indigne Didier Ridoret, président de la FFB. Tandis que Patrick Liébus nous annonce le chiffre de « 16 à 18.000 emplois supprimés ». Et les conséquences sur l’activité du bâtiment semblent évidentes. « Nous irons vers une perte d’activité certaine et une augmentation du travail au noir », nous confie Didier Ridoret. Qui se dit surtout « choqué » par la méthode du Gouvernement : « Son attitude n’est pas loyale, tout cela s’est fait sans concertation et surtout après que le Président a démenti toute hausse éventuelle dans le bâtiment le 19 octobre dernier ! ».
Méthode singulière
Même son de cloche du côté de la Capeb, qui n’entend pas se démobiliser. Au contraire. Patrick Liébus nous apprend ainsi qu’il a envoyé, la semaine dernière, un courrier à tous les présidents des organisations de la filière, ainsi qu’à Didier Ridoret, afin que tous se réunissent autour d’une table et discutent des mesures à prendre pour contrer cette hausse de trois points. « La réaction des professionnels – si l’on s’accorde tous – sera à la hauteur de cette annonce. On sait se mobiliser et on le fera », affirme Patrick Liébus. Qui lui aussi a qualifié de « singulière » la méthode du Gouvernement. Et de conclure : « Où est la concertation ? On nous en parle depuis les conférences sociale et environnementale, et là on nous prévient une demi-heure avant l’annonce du Premier ministre… On nous impose les choses et on ne tient pas parole. Encore une fois, ils agissent et ils réfléchissent après… Cela aura des conséquences. Sans compter que la question des auto-entrepreneurs n'est même pas évoquée, alors que l'écart va se creuser encore davantage entre eux et nos salariés... ».
L’UPA, qui manifestait lundi soir, après la remise du rapport Gallois, de la satisfaction, a désormais un jugement plus modéré. « Concernant l’augmentation de la TVA en 2014, l’UPA déplore que l’effort repose essentiellement sur les activités soumises aujourd’hui au taux intermédiaire de 7%, principalement les travaux de rénovation des logements ainsi que la restauration et les professions alimentaires », déclare l’organisation dans un communiqué. Et d’ajouter : « Il est de la responsabilité du gouvernement de supprimer sans attendre le régime de l’auto-entrepreneur dans les activités relevant de l’artisanat ».
Pour sa part, l'Union sociale pour l'habitat (USH) déclare : « Un taux de TVA plus bas (5%) va s'appliquer aux produits et services de première nécessité (produits alimentaires, abonnements relatifs aux livraisons de gaz et d'électricité...). Or, le logement social est également un service de première nécessité, et une priorité absolue des politiques publiques reconnue comme telle par le Gouvernement ». Et de demander le rétablissement du taux de TVA le plus faible pour les opérations d'investissement réalisées dans le secteur : « Le retour au taux réduit de TVA pour ces opérations permettra de dégager une capacité d'investissement supplémentaire de l'ordre de 270 millions d'euros, indispensable à la réalisation de l'objectif de production des 150 000 logements sociaux par an ».
Halte au yo-yo ! Enfin, la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) « accueille avec consternation les propositions du rapport Gallois d’alourdir encore la fiscalité sur le logement ». Et de conclure : « L’immobilier ne peut plus et ne doit plus servir de variable d’ajustement budgétaire au Gouvernement ».


Source Batiactu

Matériaux de construction : l’Unicem déplore un automne maussade

Selon l’Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction (Unicem), l’activité du secteur sur les neuf premiers mois de l’année s’inscrit en repli de 6,2 % par rapport à 2012. Du côté des granulats, le recul est de 4,5 % sur la même période.
Selon les données provisoires de l’enquête rapide du mois de septembre réalisée par l’Union nationale des industries de carrières et de matériaux de construction (Unicem), les livraisons de granulats auraient accusé un repli de 1,2 % en septembre par rapport au mois précédent et de de 2,4 % par rapport au même mois de l’an passé. Sur les neuf premiers mois de l’année, le recul est de 4,5 % par rapport à la même période de 2012.
De juillet à septembre, la production a tout de même progressé de 1 % (-1,6 % par rapport au trois mêmes mois de 2011). Du côté du Béton prêt à l’emploi (BPE), la production a enregistré un recul de 1,2 % par rapport au mois d’août et de 2,4 % par rapport à septembre 2011. Mais la dégradation est plus marquée que pour les granulats même si elle demeure néanmoins contenue. Le recul sur le troisième trimestre se limite à 0,5 % par rapport au trimestre précédent et à 2,6 % par rapport à l’an passé. Au total, sur les neuf premiers mois de l’année, l’activité se replie de 6,2 % par rapport à 2012.
« Les derniers indicateurs disponibles suggèrent plutôt la poursuite de ces tendances pour les mois prochains ce qui tend à valider les hypothèses retenues pour l’ensemble de l’année 2012, indique un communiqué de l’Unicem. Notre indicateur matériaux, encore provisoire pour le mois d’août, reste sur une pente négative de l’ordre de 6,6 % en cumul sur l’année, un rythme de repli qui se modère un peu mais qui masque des disparités importantes selon la destination des matériaux (maison individuelle, travaux publics etc.). »
Source LE MONITEUR.FR

05/11/2012

Imerys affaibli au T3 par le contexte macroéconomique

Imerys a publié lundi des résultats financiers pénalisés par l'environnement macroéconomique qui conduit le spécialiste des minéraux industriels et de construction à renforcer ses mesures de réduction de coûts.
Au troisième trimestre, le résultat courant net d'Imerys a diminué de 0,8% à 80,3 millions d'euros tandis que son résultat opérationnel courant a baissé de 5,1% à 122,6 millions sur un chiffre d'affaires en amélioration de 4,4% à 984 millions d'euros.
Sur les neuf premiers mois de l'exercice en cours, la marge opérationnelle du groupe s'inscrit en repli à 13,1%, contre 13,9% un an plus tôt.
"Alors que le net ralentissement de l'Europe est désormais confirmé, les résultats dégagés par Imerys depuis le début de l'année attestent de la solidité de ses fondamentaux et, en particulier, de sa diversification géographique et sectorielle", affirme Gilles Michel, le PDG du groupe, dans un communiqué.
Les activités d'Imerys incluent entre autres la production de kaolin pour l'industrie du papier, celle de matériaux réfractaires pour les secteurs de la sidérurgie, de la métallurgie et de l'énergie, ou encore des tuiles et des briques.
Sur les neuf premiers mois de l'année, Imerys a réalisé 53% de ses ventes en dehors de l'Europe de l'Ouest. Dans la zone européenne, l'Europe du Nord constitue la principale destination de ses ventes puisque l'exposition aux pays d'Europe du Sud (Portugal, Italie, Grèce, Espagne) est inférieure à 7%.
Sur la base de ses performances sur neuf mois et prenant pour hypothèse la poursuite, à court terme, des tendances macroéconomiques observées actuellement, Imerys se dit confiant dans sa capacité à maintenir, en 2012, un niveau de résultat courant net "au minimum comparable à celui de l'exercice précédent".
RECUL ATTENDU DE LA CONSTRUCTION EN FRANCE
En 2011, ce résultat s'était élevé à 303,1 millions d'euros, contre 242 millions un an plus tôt.
Le groupe estime que le ralentissement marqué en Europe devrait notamment se traduire par un recul de la construction, en particulier en France.
Aux Etats-Unis et dans les zones émergentes, il table sur un maintien du niveau actuel d'activité.
"Dans ce contexte, les mesures internes de réduction des coûts fixes et frais généraux ainsi que la gestion rigoureuse des ressources financières et de la trésorerie sont renforcées", lit-on dans le communiqué.
Lors d'une conférence téléphonique, le directeur financier d'Imerys, Michel Delville, a expliqué que l'intention du groupe était de s'adapter en fonction de la demande et des besoins et non d'engager "un plan généralisé de baisse des coûts, tout azimut".
Au 30 septembre 2012, la dette financière nette consolidée d'Imerys est comparable à celle du 30 juin 2012, de l'ordre d'un milliard d'euros.
Le groupe a par ailleurs annoncé la signature d'un accord pour l'acquisition des activités de kaolin de la société Goonvean (Cornouailles, Grande-Bretagne) dont le chiffre d'affaires annuel est de l'ordre de 18 millions de livres sterling (22 millions d'euros).
Avant la publication des résultats, l'action Imerys a clôturé lundi à 44,4 euros (-0,80%). Elle a progressé de près de 28% depuis le début de l'année.
Source Les Echos