Celui-ci s'est en effet penché sur la question de la meilleure intégration solutions solaires à des toitures en tuiles romanes, réduisant l'impact visuel du système et pouvant ainsi répondre à de fortes exigences esthétiques, notamment dans les sites classés ou dépendant des Bâtiments de France.
Son idée, aujourd'hui brevetée, consiste à positionner dans les canaux longitudinaux des toitures romanes (du faîtage à la gouttière) de longs panneaux photovoltaïques (jusqu'à 5 m de long par tranche de 1 m 20 environ) de très faible largeur (10 cm). Positionnés à une hauteur optimale, à fleur du sommet des tuiles bombées, ils sont parfaitement enseillés (sans risque d'ombrage) tout en restant discrets.
On peut ainsi obtenir une puissance installée de 3 kWc avec 47 panneaux de 5 m sur 10 cm, soit 23,5 M2 utiles, chaque panneau étant conncté en parallèle à la hauteur du faîtage au système de collecte d'énergie. Cette configuration, qui multiplie de ce fait les panneaux, ne pouvait être viable qu'avec un système de pose très simple.
Déjà le fait quque ne pas avoir à intervenir sur les tuiles en place réduit les coût associés à la mise en oeuvre, mais par ailleurs le panneau est conçu avec des "dents", se clipsant sous les tuiles bombées supérieures et sans risque de mettre en causse l'échanchéité de la tuile.
Jean-Pierre Deleau a ainsi conçu un système permettant une parfaite intégration à des tuitures bombées, approuvé par les Bâtiments de France et des collectivités interdisant les systèmes photovoltaïques classiques (telle que Collioure) mais sans pouvoir bénéficier à ce jour des tarifs d'intégration (même simplifiée). Ce paradoxe ne démotive cepandant pas cet inventeur dans sa quête d'un partenariat d'industrialisation.
La production de cellules photovoltaïques monocristallines aux bonnes dimentions à été validée avec le producteur montpelliérain Irysolar et Jean-Pierre Deleau souhaite maintenant céder la licence de son système à un industriel de la production de panneaux.Les atouts du système tel qu'il a été pensé pourraient en effet déjà suffire à être compétitif et trouver son marché.
Car outre la simplicité d'installation avec des rendements intéressants (des premières bandes sont en phase de tests au CSTB), le panneau a été pensé pour être hybride, avec récupération de la chaleur à l'arrière du panneau pour produire de l'eau chaude, ce qui constitue de fait une autre source d'amortissement tout en améliorant les conditions de fonctionnement du système photovoltaïque.
A noter aussi que le marché des tuiles romanes est en attente de solutions d'intégration solaire, les panneaux en bande peuvent aussi adresser d'autres marchés, notamment de structures semi-transparentes telles que les vérandas ou les pare-soleil, permettant ainsi d'amortir un investissement dans une ligne de production sur des marchés beaucoup plus vastes.
Contact : Monsieur Jean-Pierre Deleau Tél. : 06.42.12.93.90 E-mail : jp.volther@hotmail.fr
Source Invention Europe
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