Pages

30/08/2012

Les crédits immobiliers dégringolent au premier semestre 2012


Une véritable dégringolade ! Le montant des crédits accordés par les banques a chuté sur le premier semestre 2012 de 33,1% par rapport à la même période de 2011, révèle une étude publiée mardi par l’Observatoire Crédit Logement/CSA. La fin du prêt à taux zéro (PTZ) ainsi que les conditions d'attribution des banques plus sévères auraient contribué à ce repli très marqué.

Les taux des crédits immobiliers accordés par les banques au premier semestre 2012 ne cessent de freiner : de 3,95 % en février, ils sont revenus à 3,59 % en juin (3,61 % dans le neuf, 3,57 % dans l'ancien), selon les données publiées, mardi 24 juillet, par l'Observatoire Crédit Logement et l’Institut CSA. En effet, les taux d'intérêt reculent depuis mars et ne sont plus très loin de leur plus bas niveau historique depuis 1945 (3,25 % en moyenne) atteint en novembre 2010.

En juin, le total des prêts accordés est aussi en recul : – 21,4 %, en rythme annuel (année glissante), contre + 24,7 % en juin 2011. Et ces prêts sont de moins en moins longs (207 mois). Globalement, le montant des crédits immobiliers a enregistré un très fort recul au premier semestre, avec une baisse de 33,1 % par rapport au premier semestre 2011. « L'année 2012 n'a pas bien commencé. Et, dans un contexte économique morose, le contrecoup du mouvement d'anticipation de la fin 2011 a pesé dès janvier 2012 », souligne l’analyste financier des marchés résidentiels du Crédit Logement.

Et de poursuivre : « La baisse du principal taux de refinancement de la BCE à 0.50 % prévue pour l’automne devrait permettre au taux des crédits immobiliers aux particuliers de se stabiliser à bas niveau d’ici la fin de l’année. Et le taux moyen devrait ainsi s’établir à 3,60 % d’ici la fin 2012 : plus ou moins vite, du fait de la déformation de la production selon la duration des crédits à l’origine. »

Les ménages modestes en première ligne
Trois phénomènes de conjoncture prennent de l’ampleur au second semestre 2012, nous explique Michel Mouillart, professeur d'économie à l'université Paris-Ouest et auteur de l'étude: « La demande a fortement chuté, les aides publiques à l’image du prêt à taux zéro dans l’ancien, le recul de l’accession des ménages modestes sur tous les marchés, et l'offre de crédit s'est réduite en raison des problèmes de refinancement des banques, en vue de l'entrée en vigueur du nouveau cadre réglementaire dit de Bâle III.»

Par conséquent, les primo-accédants ont de plus en plus de difficultés à obtenir les financements nécessaires à l'acquisition de leur bien. Pourquoi ? Les prix de l'immobilier restent élevés et les banques ont tendance à sélectionner les profils des emprunteurs. Autre évolution ? La renégociation des prêts existants. Nombreux sont ceux qui cherchent à bénéficier de la baisse des taux d'intérêt.

Pour le seul deuxième trimestre, la dégringolade est encore plus marquée avec une « accélération » de la baisse de 39,2 % par rapport au trimestre correspondant de 2011. « Toutefois, le mois de juin marque une très légère amélioration, avec un total des prêts accordés en baisse de 21,4 % par rapport à juin 2011 », observe l’économiste. Cependant, la différence est conséquente avec le mois de juin de l'an dernier, qui enregistrait un bond des prêts de 24,7 % comparé à juin 2010. Le chiffre à retenir ? Sur cette année, les établissements financiers anticipent, en effet, un recul d'environ 25% des crédits accordés…

L'ancien souffre plus que le neuf
Une chute des transactions de logements anciens de 25 % sur l'ensemble de l'année est à prévoir, confirme également l’Observatoire Crédit Logement et l'Institut CSA.

En conséquence, le nombre de transactions immobilières en pâtit : le marché du neuf, -21% au premier semestre, surtout dans la région francilienne est par ailleurs moins impacté que l'ancien (-43%). « C’est un gros choc pour le marché de l’ancien, commente le spécialiste. Nous sommes revenus à trois années en arrière car le nombre de transactions est ainsi tombé à son plus bas niveau depuis 2009, durant la crise financière. » Michel Mouillart prédit, par la même occasion, une chute des transactions de logements anciens de 25 % sur l'ensemble de l'année 2012, retombant à 550.000 (hors lots de parkings et caves), soit le niveau de 2009, année du point bas de la précédente crise.

Les professionnels naviguent à vue
Avec également un effondrement des ventes de logements neufs par les promoteurs immobiliers, le temps orageux ne devrait pas se dégager d’ici à 2013, reconnait l’expert. En effet, Kaufman and Broad, pourtant l'un des moins touchés parmi les promoteurs, a annoncé la semaine dernière une baisse des ventes de 24,2 % sur les cinq premiers mois de l'année.

Cette situation fragile amène les professionnels du secteur du BTP à l’image de la Fédération française du bâtiment (FFB) - qui prévoit la perte de 35.000 emplois en 2012 - à redoubler de prudence.
Source Batiactu

Monier Malaysia: School gets free cool roof


THE pupils of SJK (C) Kong Min Pusat in Jalan Air Itam, here, will be able to study in a more comfortable environment with their school's new Monier CoolRoof.
Georg Harrasser explaining the advantages of the Monier CoolRoof to Yao Ping Yoon and the school’s pupils.

The roof which was provided by Monier Sdn Bhd is an energy-efficient roofing system that helps to limit heat transfer, thus lowering the temperature of a building.

"I am happy to say that this school is the third school to receive this CoolRoof under our Monier CoolSchool programme since its launch last year," said Monier chief executive officer Georg Harrasser.

"We believe our programme should be focused on schools and improving on students' learning environment as they are the country's future."

The roof was in dire need of replacement but, due to the lack of funds, the school authorities were not able to act on it sooner. Principal Yao Ping Yoon said the contribution had really helped the school.

"Pupils were always distracted by the rain as it was leaking and it would get very hot when it didn't rain. It was also harbouring bats.

"With the new roof, the heat from the sun is much more bearable and we are able to reduce the electricity used to cool down the classrooms," Yao said.

The two other schools which have received the CoolRoof are SMK Sultan Abdul Samad, Petaling Jaya, and SK (P) Methodist, Kuantan.

Harrasser also launched a Monier CoolSchool contest for primary and secondary schools in Perak, Kedah and Perlis.

They have to submit creative stories about why they deserve a free Monier CoolRoof. The winning school in each state will have its roof replaced. The contest runs until Sept 24.

For details, visit www.facebook.com/MonierMalaysia or http://www.monier.com.my/.

Read more: School gets free cool roof - Northern - New Straits Times http://www.nst.com.my/streets/northern/school-gets-free-cool-roof-1.116269#ixzz22GihngLJ
Source NST by NOR FARAH ANIS KAMARUZAMAN

29/08/2012

Wienerberger: running into a brick wall


Wienerberger, the world’s largest brickmaker with extensive operations in eastern Europe, saw its share plunge by over 5 per cent on Tuesday after it warned of  hard times ahead, and abandoned earlier forecasts of strong sales and profits growth for 2012.
The group’s gloomy prediction confirms that the economic malaise is spreading from weaker economies such as Romania to stronger markets, including Poland and western Europe.

Announcing results for the first half of 2012, Weinerberger pointed the finger directly at the eurozone crisis:

The crisis of confidence surrounding the European currency has intensified in recent months due to the high sovereign debt in a number of countries and the resulting discussions over possible austerity programs. This, in turn, led to in part significant weakness on the new residential construction and renovation markets in the Group’s European core markets. In contrast, performance was sound in the USA, Russia and India.

In CEE, the picture was of growing gloom except in Russia:

The effects of the euro and sovereign debt crises on the real economy were felt increasingly by nearly all East European markets during the second quarter of 2012, and led to reduced construction activity throughout the region. In addition to Hungary, Bulgaria, Romania and Slovakia, this downturn also affected previously more stable markets like Poland and the Czech Republic. The only dynamic development in new residential construction was noted in Russia.

Earnings before interest, tax, depreciation and amortisation [Ebitda] fell 16 per cent in the six months to €104.1m, despite improvements in the second quarter, on a 5 per cent increase in revenues to €1.036bn.

Analysts polled by Reuters before the results had on average expected Ebitda for the full year to rise 15 per cent to €298m. But announcement is triggering downward revisions. The company said: “The lack of market visibility makes it extremely difficult to provide guidance on results for the full 2012 financial year.”

However, ceo  Heimo Scheuch told reporters that a drop into the red was not on the cards: “I absolutely assume that Wienerberger will make a profit in 2012.”
Source Financial Times

Des micro-algues pour des bâtiments plus verts


Et si les algues migraient des fonds marins vers le milieu urbain ? L'idée a germé chez Ennesys, start up française, qui a imaginé un procédé visant à recouvrir des immeubles de photo-bioréacteurs afin d'améliorer leurs performances énergétiques.

Les pratiques de construction évoluent et les savoir-faire en matière de récupération d'énergie aussi. L'objectif est de minimiser l'empreinte écologique des bâtiments. Selon la RT2020, tous les bâtiments publics construits en France après 2020 devront se conformer à de nouvelles normes d’efficacité énergétique. Afin de répondre à ce défi environnemental, Ennesys, une start-up francilienne, a développé une technologie qui permet à la fois de traiter des eaux usées tout en produisant de l’hydrogène et de la biomasse, tout ceci directement sur des bâtiments. Comment ? En utilisant du phytoplancton (algues microscopiques, voir illustration) dans des photo-bioréacteurs installés sur la façade des immeubles. Une solution qui présente de nombreux avantages.

Le photo-bioréacteur est un réseau en circuit fermé où sont mélangées eaux sales et micro-algues. Ces dernières croissent et se multiplient grâce à la photosynthèse tout en dégradant les déchets contenus dans le liquide. Les panneaux, de 4 centimètres d’épaisseur, agiraient en outre comme de véritables boucliers thermiques en façade ou en toiture, la chaleur solaire étant récupérée en un point précis du circuit. Et l’eau recueillie, séparée des algues, « serait d’une qualité équivalente à celle d’une eau de pluie, la composition étant toutefois différente », explique Jean-Louis Kindler, directeur scientifique d’Ennesys. Elle pourrait donc servir à alimenter les chasses d’eau ou les réservoirs pour le lavage des sols et l’arrosage des espaces verts, réduisant des 4/5es la consommation d’un bâtiment tertiaire. « La mise en place d’un réseau spécifique pour cette eau récupérée sera nécessaire mais comme nous nous adressons à des promoteurs qui construisent des bâtiments neufs, il est possible d’intégrer cette spécificité au moment de la conception ».

Un démonstrateur en septembre
Mais ce n’est pas tout. Les algues présentent une valeur énergétique comparable à celle du charbon. En fixant du CO2, les micro-organismes fournissent une fraction lipidique et une fraction sèche : 10.000 m² de panneaux permettraient la production de 150 tonnes d’algues par an, soit 70 tonnes de biocarburant – utilisable dans un générateur – et des résidus secs qui pourront à leur tour être brûlés afin de fournir de la chaleur ou de l’électricité. Selon un modèle théorique d’Ennesys, un bâtiment de 84.000 m² (un grand complexe ou 600 logements) équipé du système pourrait générer 200 kWh/m²/an, une source d’énergie loin d’être négligeable.

Afin de faire la démonstration de l’efficacité de sa technologie, Ennesys devrait installer un système sur les murs de ses propres locaux, à Nanterre, d’ici à septembre. « Nous avons été activement soutenus par l’Epadesa ! », souligne Jean-Louis Kindler. Les machines permettant de séparer eau clarifiée et algues ont d’ailleurs été livrées par son partenaire et équipementier américain, OriginOil, qui développe les composants dédiés à la culture et la récolte des micro-algues. La société française, qui se positionne en développeur de systèmes complets, aurait quatre contrats en vue, dont un avec « un grand promoteur » pour un gros bâtiment tertiaire dans les Hauts-de-Seine : un marché potentiel de 3 millions d’euros. Une levée de fonds de 5 M€ auprès d’investisseurs serait également espérée d'ici à 2013, afin de passer à un stade industriel et de développer la société à l’international. Avec la technologie de photo-bioréacteurs en façade, l’expression « bâtiments verts » prendra alors tout son sens.

28/08/2012

Verrerie de la Rochère : L’électricité sous verre


Plus vieille verrerie de France, La Rochère (70) sait aussi s’entourer pour être à la pointe. Et mettre les panneaux photovoltaïques sous verre.

On parle depuis quelques jours du renchérissement du tarif de l’électricité. Plus 50 % à l’horizon 2020 nous promet-on. À Passavant-la-Rochère, en Haute-Saône, on met depuis cette année les panneaux photovoltaïques sous verre. « Les panneaux sont en général garantis 25 ans. Avec notre tuile de verre, comme le matériau est inaltérable, on peut considérer que le panneau est à l’abri de l’usure », explique Eric Zannoni, le directeur commercial Bâtiment de l’entreprise familiale.

Seul fabricant européen de tuiles de verre, l’entreprise de Passavant voyait ses ventes s’effriter dans ce domaine. « Comme on isole de plus en plus, il ne restait que les applications extérieures de ces tuiles. Pergola, terrasse, véranda ». Dommage, lorsque l’on sait que 85 % des tuiles du marché peuvent être reproduites en biscuit de verre dans les ateliers haut-saônois.

Il y a eu alors une rencontre entre trois ingénieurs d’Aix-les-Bains et l’entreprise. « On leur a dit allez-y les yeux fermés. Nous, on vend la tuile de verre et ça redynamise notre marché, eux développent leur société », poursuit le directeur commercial. Surtout, La Rochère, grâce à son poids et son antériorité, a pu faire développer directement par 3M un silicone spécifique pour garantir adhérence entre panneau et tuile sans affecter les propriétés de l’un et de l’autre.
Simple à installer

In situ, soit sur les toits, l’application très pratique de ce procédé permet de remplacer une tuile de terre par un élément de verre d’un geste simple. Pas besoin d’être électricien, « on redonne du travail aux couvreurs », comme avec les 25 toitures déjà équipées de ces tuiles high-tech. « Elles sont juste reliées entre elles par un câble, montées en série ». Simplissime. Lumineux également, si un des éléments des 30 m² qu’il faut compter pour habiller un toit (20.000 € environ pour une installation complète) est défectueux, les autres ne sont pas shuntés. La tuile défaillante est indiquée sur un boîtier électronique ». Il suffit alors de la changer.

Reste désormais à la jeune société Luxol à développer une application pour rendre les maisons équipées en tuiles La Rochère autonomes en énergie. « L’avenir », comme on dit dans cette start-up.
Séduire les architectes

Comme une nouveauté chasse l’autre, la verrerie nichée au pied des Vosges est déjà au développement d’une autre application de ses compétences : une brique de verre thermique. Pavé disponible pour réaliser le mur extérieur d’une construction avec un coefficient de déperdition énergétique acceptable. « On savait faire déjà une brique de verre extérieure qui n’avait qu’un coefficient de 3. Là, on passe à 1,49 de coefficient K, celui de la perte d’énergie par m² ». Presque l’équivalent d’un double vitrage.

Pour parvenir à cette propriété, la brique de verre est composée de quatre feuilles et trois cavités. Deux en air raréfié à 0,6 bar pour les extérieurs et une gonflée d’argon, au centre, plus isolante que l’air. « On arrive à la réglementation thermique RT 2012 même si le pavé de verre n’y est pas décrit ». Mais en faisant cet effort, Eric Zannoni espère bien séduire les architectes présents en octobre au salon Archi@works. Après Jean Nouvel qui a construit en pavés de verre une maison de retraite pour artistes à Rueil-Malmaison, c’est ce public plus large, prescripteur de matériaux, qui est visé par La Rochère. Qui poursuit les applications de son savoir verre.
Source Vosges Matin par Walérian KOSCINSKI

CRH Unable To Build On Solid Foundations


Operating profit flat despite increased sales.
CRH (LSE: CRH) (NYSE: CRH.US) revealed in its interim results a headline profit before tax of €117 million, an increase of 23% on the previous year.

The building materials company saw its sales revenue increase by 5% to €8.6 billion but could not flow this through to operating profit, which was stable at €184 million. The encouraging sales figures were boosted by the performance in the Americas, which increased sales by 20% to €4 billion and EBITDA by 26% to €216m. In Europe, sales were down 5% to €4.6 billion and EBITDA reduced 13% to €352 million.

The pre-tax profit was aided by profits on the disposals of Secil and the German access control business totalling €196m. Overall, the profit before tax, excluding impairment charges and disposals, was down 45% to €52 million. The company has made progress in improving their bottom line with cumulative annualised savings of €2.1 billion from cost savings initiatives implemented since 2007, but will be hoping that they can keep a tighter control of their cost base going forward.

However, the dividend per share was maintained at 18.5 cents. The market reaction this morning showed a 4.43% drop of 54p to 1,165p.

Myles Lee, chief executive, said today:

"Problems in the Eurozone, which have intensified over the past six months, continue to erode consumer and business confidence in the wider European economy. In the Americas, current trends suggest that the benign early weather in the United States has resulted in some pull-forward of construction demand, while after good early momentum, the pace of economic growth has tempered over recent months. Against this backdrop, we expect that EBITDA for the year as a whole will be similar to last year's level.

"Across the Group, we are advancing further our cost and efficiency programmes, adjusting our cost base in response to evolving market demand. In addition, in the face of ongoing margin pressures, sharpening our commercial focus remains a key priority. We continue to optimise our cash generation capacity through close attention to working capital management and capital expenditure, while also maintaining our strong and flexible balance sheet."

Going forward, CRH completed a total development spend of €256 million, up from €163 million in 2011, on 18 acquisitions and investments. These are expected to contribute annualised sales of €260 million, of which €81 million has already been reflected in the interim 2012 results.

The eurozone remains the challenge for CRH with consumer and business confidence still unstable. A chink of light coming from the Americas may be the saving factor this year.

Conflicting fortunes for CRH make it difficult to judge the buildings materials market. Is this sector right for you or could there be better options? Find out what sectors we like in our special report "Three Top Sectors For 2012". It's absolutely free and will be in your inbox right away.
Source The Motley Fool

27/08/2012

WIENERBERGER lance un plan d'économies de 40 millions d'euros


L'autrichien Wienerberger, leader mondial de la fabrication de briques, a révélé un bénéfice net de 24,1 millions d'euros au premier semestre 2012 en chute de 36% impacté par une forte baisse des volumes en Europe. L'Ebit du groupe a fortement chuté de 93% à 4,1 millions d'euros. L'Ebitda d'exploitation a diminué de 16% à 104,1 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a gagné 5% au premier semestre à 1,036 milliard d'euros. Wienerberger a annoncé un plan d'économies de 40 millions d'euros d'ici la fin 2013.

Fortement impacté par la crise de la zone euro, le groupe reste prudent pour le reste de l'année et ne fournit de ce fait, aucune prévision chiffrée. Toutefois, le groupe dit attendre un nouvel affaiblissement de la demande en matériaux.

La plupart des analystes financiers sont prudents sur le secteur et estiment que 2012 devrait être une année difficile. Si les volumes du marché mondial (hors Chine) devraient croître de 3,5%, les augmentations de prix sont jugées insuffisantes pour compenser la hausse des coûts de production. En revanche, malgré les difficultés anticipées de la construction en Europe du fait d'un climat économique morose, Fitch considère que les perspectives de crédit sont stables pour le secteur des matériaux de construction. Les entreprises bénéficient de bilans assainis, avec des niveaux de trésorerie élevés et un risque de refinancement limité. L'agence anticipe que cette année, les difficultés devraient être semblables à celles de 2011, avec une faible croissance de la demande et des marges en retrait. Les volumes ne devraient que faiblement croître sur les marchés matures. Ils pourraient même régresser dans certaines régions. La demande sera plus dynamique sur les marchés émergents, mais certains marchés (comme l'Inde) pâtiront de surcapacités et d'une hausse des coûts.
Source Capital.fr

26/08/2012

Brésil 41° Encontro Nacional da Indústria de Cerâmica Vermelha: KELLER de nouveau très satisfait


Pour la troisième fois consécutive après 2010 et 2011, les sociétés de KELLER ont participé avec un propre stand à la foire Encontro Nacional. Cet évènement bien organisé par l’association des sociétés de l’industrie de la terre cuite Anicer avait eu lieu du 15 au 18 août à Campo Grande dans l’état fédéral de Mato Grosso do Sul et a attiré beaucoup de visiteurs du métier non seulement en provenance de Brésil mais aussi des pays voisins. Pour cette raison le directeur régional du service ventes de KELLER HCW M. Martin Peters était très content après quatre jours de foire éprouvant: «Toutes les discussions conduites ont été d’un niveau très élevé, même pendant les jours dans lesquels il était très calme chez des concurrents, toujours des visiteurs intéressés et compétents ont été présent sur le stand.»

Également selon le directeur régional du service ventes M. Giorgio Bigi la foire était un grand succès: «Pendant que les journaux économiques européen parlent de plus en plus d’une crise, au Brésil l’économie est au départ.» Les sociétés de l’industrie de la terre cuite en Amérique Latine ont dorénavant un grand intérêt à nos machines et installations modernes. Je suis très optimiste en vue des discussions que nous avons eu lors de la foire.»

Pour le directeur sénior des ventes M. David Martin qui a été présent dès le début aux foires Encontro Nacional, il est déjà maintenant sûr que KELLER participera aussi à cette foire qui aura lieu à Recife dans l’état fédéral de Pernambuco dans l’année prochaine. «Ces dernières années nous avons réussi d’augmenter continuellement notre notoriété en Amérique du Sud. Grâce aux excellentes références l’intérêt à nos machines et installations est énorm. En participant à la foire dans l’année prochaine, nous pensons de pouvoir renforcer et développer encore plus notre position sur le marché latino-américain.»

25/08/2012

Wienerberger : pas facile au premier semestre pour le roi de la brique


Malgré une croissance de 5% de ses revenus semestriels à 1,04 milliard d'euros, le groupe de matériaux de construction Wienerberger a vu son EBITDA se contracter de -16% à 104 millions d'euros, à cause d'une moindre utilisation des capacités, tandis que l'EBIT a fondu à 4,1 millions d'euros. Le bénéfice avant impôts ressort cependant à 24,1 millions d'euros, grâce à un résultat financier positif exceptionnel, mais baise malgré tout de 36%.

La société attend une hausse de ses résultats aux Etats-Unis, en Russie et en Inde. Le management évoque cependant un environnement macroéconomique qui s'est "considérablement dégradé" ces derniers mois, notamment en Europe. Le manque de visibilité rend extrêmement complexes les prévisions annuelles, ajoute-t-il. Wienerberger prévoit de réduire de 30 millions d'euros ses dépenses d'équipement d'ici la fin de l'année, et de réduire de 40 millions d'euros ses coûts d'ici fin 2013.
Source Boursier.com

La manufacture de briques de Terrebonne (Quebec)


Durant la seconde moitié du 19e siècle, la région de Terrebonne connaît un essor manufacturier. On constate les débuts de la manufacture de machineries agricoles de Matthew Moody et on assiste à une réorganisation de la production des moulins de la seigneuresse Masson. Il existe cependant des activités un peu plus marginales qui méritent une certaine attention, c'est le cas de la manufacture de briques de Terrebonne qui s'établit ici dans le dernier quart du 19e siècle.

Le journal «Les Laurentides» (Saint-Lin) du 12 février 1875 annonce sous la rubrique «Nouvelles locales» «qu'il vient de se former à Terrebonne une compagnie pour manufacturer la brique et les poteries. Les travaux sont déjà commencés paraît-il».

Localisation et historique des lieux

La nouvelle compagnie s'est installée sur ce site le 16 novembre 1874 avec en main un bail de dix ans. Elle est située sur la montée Pincourt (aujourd'hui, boulevard Moody) au pied du coteau. L'emplacement est loué par Matthew Moody à la Manufacture de briques de Terrebonne le 15 mai 1875. Le site comprend les débris «de l'ancienne remise ou hangar, des étendoirs ou abris et des contrevents, etc., qui ont servi autrefois pour cuire, sécher et abriter la brique». Ainsi, la fabrication de briques s'effectuait déjà à cet endroit, mais le site était abandonné depuis un certain temps! En plus du site, la manufacture loue une maison et deux tombereaux à patins pour transporter la glaise, le tout pour une somme de 100 $ par an.

Les actionnaires

Les divers extraits du livre des délibérations de la compagnie nous renseignent sur ses actionnaires et administrateurs. Ainsi, en 1875, les directeurs fondateurs sont : Louis-Rodrigue Masson, avocat et député fédéral, Adolphe Chauvin, meunier et gérant des moulins Masson, Joseph Lauzon et A. W. Joubert, marchands, et John Moody, machiniste et gérant de la manufacture de M. Moody. Toutefois, en 1877, la direction est grandement modifiée : L.R. Masson est toujours président, mais il est assisté de Matthew Moody, machiniste, Théodore Roussil, menuisier et marchand, Joseph Lauzon et Thomas Lapointe, aussi marchands. Qu'est-ce qui explique ce changement? Il semble bien qu'il y avait d'autres actionnaires, notamment William Moody, décédé en 1876. Il y aurait donc eu des démissions ou des élections de nouveaux dirigeants.

La production

L'entreprise fabrique des briques, des tuiles et des poteries. Outre les deux tombereaux à patins, elle utilisait une presse à doubles chevaux, des brouettes, des pelles et des piques. Les fours (deux) fonctionnaient au bois, puisqu'à l'hiver 1875, la compagnie achète deux cents cordes d'épinette, sapin et bouleau à G. Désormier dit Cusson de Saint-François-de-Sales, pour la somme de 500 $. À l'hiver 1876, un amas de glaise (matière première) se trouve sur le site.

On retrouve un contrat daté du 14 mai 1877 où John Moody, cautionné par son père, Matthew, s'engage à fabriquer 800 000 briques de première qualité «et dont les deux-tiers au moins devront être de briques dures et de bonne couleur». Le contrat nous apprend également que la manufacture dispose de trois séchoirs neufs à ajouter aux anciens ainsi qu'aux deux fourneaux. L'équipement ainsi décrit révèle une certaine ampleur de la production tout en étant encore à un stade de production artisanale.

Qu'est-ce que justifie la commande d'une telle quantité de briques? Produit-on sur commande ou pour un «marché anonyme»? Néanmoins, il s'agit ici d'une commande sûrement alléchante pour justifier un déboursé de 2000 $ pour ces 800 000 briques.

Les conditions de travail

Une facette souvent négligée de la recherche en histoire sociale est les conditions de vie et de travail des «petites gens». Un contrat du 19 mai 1875 nous apprend que la compagnie procéda à l'engagement de Félix Beauchamp, de Montréal, analphabète sans occupation déclarée, lequel loue ses services à la manufacture. Il est tenu à la surveillance et à la conduite des hommes, à la surveillance et à la garde des chevaux et des instruments. Pour bien remplir ses obligations, il doit demeurer sur les prémisses avec sa famille dans une petite maison louée par la compagnie. Enfin, Félix Beauchamp doit «prendre les intérêts de la compagnie comme un bon père de famille et un bon serviteur», faute de quoi il pourra être remercié de ses services. Il y a dans cette phrase, qui fait cliché, toute une évolution des relations personnelles entre l'employé et ses patrons. Félix Beauchamp est lié moralement à la compagnie et doit être soumis comme un serviteur.

Le prix d'une telle soumission : 3 $ par jour ouvrable, y compris les jours de fête d'obligation (mais non les dimanches), soit la somme de 18 $ par semaine payable le samedi au bureau de la compagnie. Il s'agit pour l'époque d'un excellent salaire de contremaître; un poste très enviable!

Cet engagement a-t-il été rentable pour la compagnie? Cependant, en 1877, le marché entre John Moody et la compagnie ressemble étrangement à un contrat forfaitaire : 800 000 briques pour 2 000 $. La compagnie fournit les matériaux et les outils tandis que John Moody fournit le reste, soit probablement la main-d'œuvre. Il faut donc en croire que les premières années d'exploitation de la Manufacture de briques de Terrebonne furent très prospères. Qu'est-il advenu de cette fabrique de briques? Nous n'en savons rien. Il ne semble plus figurer dans les documents du début du 20e siècle.
La revue de cœur et d’action par Claude Martel

The new Dumoulin plant – designed for a wide range of products


In 2010, the Belgian company Dumoulin contracted ­Sabo S.A. with the construction of a new plant. The plant was equipped with the latest technology and designed to produce 550 t hollow clay blocks and bricks per day. The plant was completed by the Sabo team, who met all the standards and requirements.
1 Introduction
The project entailed many special requirements regarding the design and construction as the plant was intended to produce a wide range of products: from facing bricks with chamfering to backing bricks with small, medium and large dimensions.


2 Wet side and dryer car loading
On account of the variety of products to be produced and the need to comply with high quality standards, two cutters were installed: one for the production of medium- and large-size wall blocks, and one used to produce small wall blocks with brick facing and chamfering. All equipment intended for the transport...

Resource efficiency in the clay brick and tile industry Part III: Recycled kaolin from silica sand washing


1 Geological background and site

For over 135 years, the family-run company Strobel Quarzsand GmbH has been extracting kaolinitic silica sands and processing them to high-quality raw materials for the glass and construction chemical industries. The silica sand plant is located north of Amberg in the Upper Palatinate, ­Bavaria. Geologically, the deposit lies in the outcrop of what is known as the ­Dogger Sandstone, which can be attributed to the Brown Jurassic, especially the Dogger beta. The formation of the silica sands goes back to delta-like coastal deposits around 170 mill. years ago. Starting from crystalline source areas from the area of the Bohemian Massif, the fine-grained silica sands were deposited together with kaolinitic fines in a thickness of just under 100 m. The deposit reserves total around 150 mill. tonnes. On account of the generally low iron content, whitish grey sediment colours dominate. On a minor scale, there are yellowish as well as pinkish red to intensive red colours. During washing of the silica sands, the fines < 40 µm are deslimed and dewatered on modern membrane filter presses to a residual moisture content of around 20 mass %. Here considerable quantities of kaolin filter cakes are produced as a recycled product with long-term assured supply. The filter cake has a plastic consistency without any problematic coarse components, impurities or organic substances.



2 Mineralogical composition

The filter cake has a well-graded particle size distribution with an average fines content of d < 2 µm = 39 mass %. The content d > 63 µm averages 20 mass %. In respect of the mineral phases contained, the filter cake features a considerable phyllosilicate content with ∑ TM = 50 mass %, well-ordered kaolinite significantly dominating compared to illite/mica. Innercrystalline swelling clay minerals are not detected. With regard to the series of crystalline weathering residue, quartz is the only phase. Iron is present as an accessory phase in the form of haematite. In respect of the element distribution, silica dominates clearly in front of alumina and iron oxide. The filter cake has an exceptionally low content of alkaline and alkaline earth flux. Potassium dominates with 0.38

mass % in front of magnesium with 0.1 mass % and calcium with 0.07 mass %. Sodium is below the detection limit of 0.03 mass %. The content of organically bonded carbon is also very low and amounts to TOC = 0.09 mass %.



3 Ceramic characteristics

The filter cake is characterized by a soft to stiff plastic consistency and can be used in conventional brickwork preparation plants. It exhibits slightly plastic properties and can be dried without any problem. In the firing process, the filter cake first demonstrates an exceptionally low release of OH groups from adsorption and interlayer water. Up to a range of around 400° C, the material is therefore very firing-insensitive. Typical for the content of kaolinite are the clear endogenous peak of the water of crystallization at 533° C as well as the exothermal reformation reaction at 990° C. Already at around 700° C, the maximum weight loss of 5.7 mass % is reached, all degassing having been completed. On account of the low content of flux, the filter cake has an extremely wide sintering interval and only starts sintering at a late stage. This is reflected in a very high refractoriness and correspondingly low linear firing shrinkage, which only starts at around 1100° C with 0.2%. The water absorption of the fired body varies depending on the peak temperature between 17.4 mass % at 900° C and 15.4 mass % at 1150° C. On account of the low content of haematite, the fired colours range from pink to cream, the fired colour becoming lighter with increasing peak temperature. Owing to the very low thermal conductivity of the body of 0.24 W/mK, its main use is in the manufacturing of high thermal insulation backing bricks. Practical experience in the roofing tile sector has been available continuously since 2003. Use in the production of facing bricks and clinkers is also easily possible. It can be used as a slightly plastic additive with a batch content of 10 to 30% to increase the content of the medium grain and improve refractoriness as well as to lower the thermal conductivity of the body in backing brick bodies. It is also suitable for lightening the colour of red-firing bodies.



4 Volume availability and final remarks

The filter cake is produced throughout the whole year without any winter break in two heated press facilities. The available annual volume currently amounts to over 80 000 t. The specified data are only guide values and are subject to natural fluctuations. This information is not binding. Supplementary details are available for download here .
Source Ziegelindustrie International

24/08/2012

Géopolymères à l'heure de l'après-pétrole


Saint-Quentin : La capitale de Haute-Picardie a accueilli le 4e Geopolymer Camp. La chimie de l’après pétrole se heurte au lobby pétrolier.

Durant trois jours la cité des Pastels est devenue la capitale mondiale des géopolymères.
Pas moins de 85 scientifiques, chercheurs et ingénieurs venus des quatre coins des cinq continents du globe : Arabie Saoudite, USA, Australie, Italie, Guatemala, Afrique du Sud, Japon, Jordanie, Koweït, Malaisie… se sont réunis à Saint-Quentin sous l'autorité du professeur Joseph Davidovits.
Un rendez-vous mondial passé pratiquement inaperçu et presque à huis clos.
Dans les locaux de l'IUT de l'Aisne, les travaux des scientifiques se sont articulés en quatre sessions consacrées principalement aux applications de la chimie des géopolymères relevant des technologies de l'après-pétrole, du développement durable, de l'effet de serre et de la réduction des émissions gaz CO2.
Que de chemin parcouru depuis la première édition de ce rassemblement en 1999. Cette année, un nouveau record de participation a été enregistré pour ces rencontres, avec pour la première fois plus de 50 % des participants provenant de l'industrie.

Des minéraux pour remplacer l'or noir

« Les géopolymères sont utilisés d'une façon extrêmement variée dans l'industrie, qui va du simple ciment aux matériaux hypers sophistiqués pour la défense, des composites non feu pour l'aéronautique, les voitures de course en passant par l'industrie pharmaceutique, le traitement des déchets toxiques et radioactifs, les plastiques sans carbone… » insiste le charismatique Joseph Davidovits.
L'objectif de ce Geopolymer Camp était de développer cette technologie sans pétrole, basée sur l'utilisation des minéraux et, par conséquent, la préparation du monde de demain, celui de l'après-pétrole. Cet or noir, énergie dont la fin est souvent annoncée et dont la flambée des prix met régulièrement les économies en danger.
Inventeur de cette technologie le professeur Axonais avait été reçu il y a quelque temps à l'Assemblée nationale pour y exposer ses recherches à une structure chargée de la valorisation des projets de recherche à long terme. A l'issue de son audition, les responsables de cette structure avaient alors demandé à l'institut du pétrole entre autres de suivre le dossier.

Juges et parties

« J'avais présenté un projet qui n'a pas marché, les hauts fonctionnaires parisiens n'ont pas compris ce que nous voulions faire » confesse avec amertume Joseph Davidovits. Le chercheur Saint-Quentinois semble donc s'être heurté au puissant lobby pétrolier, le port de terre contre le pot de fer ! « Ceux qui devaient donner leur avis étaient payés par les cimentiers. Leur réponse a été simple, nous sommes encore en phase de recherche, c'est encore top tôt ».
Mais tel Astérix dans son petit village Gaulois, l'homme fort de l'institut des géopolymères n'a pas baissé les bras pour autant. « Le succès de cette édition 2012 prouve si besoin était que les représentants de grands groupes comme BSF, Saint-Gobain, ou Inéris le plus grand fabriquant de matériaux céramiques sont intéressés et bien présents ».
Joseph Davidovits veut encore croire dans le cadre de la réorganisation IUT-Insset à la création d'un centre de recherche spécifique aux géopolymères. « L'espoir fait vivre, cela fait trente ans que je développe cela. Je ne suis pas seul, je représente un grand mouvement de sciences et d'innovation, mais il faut que l'on m'aide ».
A voir le panel de scientifiques ayant répondu à l'invitation du professeur Saint-Quentinois, nul doute que celui-ci est sur un bon filon. A l'heure où les décideurs parlent régulièrement de la nécessité d'investir sur l'avenir et la recherche, l'occasion leur est offerte de passer de la parole aux actes.
Pas facile d'être avant-gardiste et prophète en son pays.

Modernisation et travail aux briqueteries-tuileries


Sur le plan industriel, le XIXe siècle est marqué par le développement de la mécanisation de la production en vue d'en augmenter le volume et, en abaissant les prix de revient, de conquérir de nouveaux marchés débordant le cadre local. En Sologne, l'activité de la briqueterie n'échappe pas à ce mouvement et des établissements voient le jour dans de nombreuses communes. Dans la plupart de ces entreprises, les propriétaires et les exploitants cherchent à moderniser la production avec des résultats variables comme avec ces deux exemples du malaxeur ou encore de la calibreuse.

Le malaxeur de Souesmes

A la tuilerie de la Bardellière à Souesmes située près de la petite rivière où se loge la Boute-Morte, affluent de la Petite-Sauldre, un malaxeur d'argile fut installé au début du XXe siècle. Il était mu par un cheval, selon le principe de la noria et permettait la bonne homogénéisation de la pâte molle en remplaçant le travail d'autrefois, entièrement manuel qui consistait à fouler au pied d'argile et à la mélanger à l'aide d'une pelle en bois. Sa production journalière, de 8 à 10 m3, était destinée à la fabrication des tuiles, briques et carreaux. Production efficace de Delahaye à Tours, cette machine était vendue sur catalogue et avait fait ses preuves avec brio contrairement à bon nombre d'innovations de l'époque.
Devenu par héritage possesseur de Montevray à Nouan-le-Fuzelier en 1842, Léon de Buzonnière s'emploie à diverses expériences. Il établit une briqueterie soit une fabrique parfaitement adaptée à la Sologne où la pierre de construction est absente et l'argile abonde. Il laisse derrière lui de nombreuses précisions sur ces installations et un mémoire de 1844 sur l'invention d'une machine à produire des briques, susceptible d'entraîner d'importants changements, tout particulièrement dans la région.

La calibreuse de Nouan-le-Fuzelier

Il y expose l'intérêt de mécaniser la production sous un mode opératoire plutôt simple qui nécessitait la présence de trois personnes. La première plaçait la brique dans la coulisse et la comprimait à l'aide de la vis ; la deuxième actionnait le poussoir en appuyant pour calibrer la brique sur toutes ses faces et en tirant pour l'éjecter en façonnant les extrémités ; enfin, une femme ou un enfant, récupérait la brique sur la plaque. Cette machine paraît inadaptée au travail de l'argile crue, car on peut douter de l'efficacité des six lames pour calibrer la brique dans toutes ses dimensions, sans arrachement de surface ni déformation du produit.
De plus l'inventeur n'évoque pas de lubrification et le risque de bourrage lors de l'évacuation des « copeaux ». Lors de sa présentation, il avait pourtant envisagé un rendement élevé en estimant qu'en dix heures de travail et avec une cadence de quatre secondes par brique, sa machine permettrait de calibrer 9.000 briques par jour !
Malgré des tentatives d'amélioration, cette calibreuse fut rapidement abandonnée, ce qui n'empêchera pas le développement de l'entreprise de Montevray dont le four est toujours visible. Même si quelques opérations purent être mécanisées, le travail dans les briqueteries-tuileries de Sologne restera de tout temps tributaire d'une main-d'œuvre importante et relativement peu coûteuse, parmi laquelle les enfants tenaient une large part, comme le témoigne M. Coyen, époux de la sage-femme de Saint-Viâtre, en 1937. « Les enfants étaient employés autrefois dans les briqueteries, pour transporter les briques du moule au séchage : ils les portaient deux par deux, environ 3.000 par jour, soit la fabrication d'un ouvrier, ils faisaient donc 1.500 fois un trajet de 20 mètres environ avec deux briques, nus pieds et en trottant. Ils commençaient au mois de mars pour finir le jour de la Toussaint. Quand les briques étaient à moitié sèches, on les mettait dans les loges. »

 (*) Groupement de recherches archéologiques et historiques de Sologne.

en savoir plus

Lire dans les bulletins du Grahs les articles de Frédéric Auger et Joël Lépine « Un malaxeur d'argile, mu par un cheval, à la tuilerie de la Bardellière à Souesmes (L-et-C), au début du XXe siècle », dans La Sologne et son passé 51, et « Évolution et fonctionnement d'une briqueterie de Sologne aux XIXe et XXe siècles  : Montevray à Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher) » dans le hors-série « Les briqueteries-tuileries de Sologne » à paraître en septembre.
Les bulletins du Grahs sont disponibles par abonnement et en vente dans certaines maisons de la presse et au local de l'association, 14, rue de Beauce à Lamotte-Beuvron, ou sur le site internet : www.grahs.1901.org

Redécouvrez les habitations en brique augerons - Livarot


Le Pays d'art et d'histoire propose, samedi 25 août, la découverte de Livarot. La cité fromagère possède une architecture de brique particulièrement soignée. La ville qui a échappé aux bombardements en 1944 a conservé ses magnifiques façades rouges.

Ces habitations datent de la fin du XIX e siècle. La maison de maître en brique remplace alors la maison à pan de bois et torchis. Ce sont des structures plus hautes, plus spacieuses, plus ouvertes, plus altières : il s'agit de montrer sa réussite financière.

Les fondations de la maison de brique sont sommaires, constituées simplement de quatre ou cinq couches de silex pour éviter que la brique poreuse, soit au contact direct de l'argile du pays d'Auge et soit gorgée d'humidité. La brique est faite avec de la glaise inhérente au sol. Il suffit de façonner cette terre et de la cuire. Plus elle est cuite, plus sa couleur est foncée. A Livarot, les principaux bâtiments communaux sont en briques : la mairie (1832), le foyer des retraités (ancienne école en 1838), centre culturel (école de garçons en 1866) ou encore la halle au beurre.

Samedi 25 août, Livarot, couleur brique, 15 h à l'office de tourisme. 5 €. Inscriptions : 02 31 14 10 86.
Source Ouest France

23/08/2012

Etex roofing materials


Etex is the only market player in Europe able to offer such a wide range of small roo­fing materials across the countries where it operates. This is the result of the Group’s historic gradual expansion from fibre cement slates and corrugated sheets to other roo­fing materials, such as clay tiles and concrete tiles.
On the European continent, the Group is a leading producer of small roofi­ng elements used for residential construction. Large roo­fing materials are used mostly in industrial and agricultural applications. The Group also has a strong presence in this market segment with its ­fibre cement corrugated sheets, essentially for agricultural applications.
Very early in its history, the Group started to expand its geographical presence in residential roofing in selected European and Latin American markets. The Group chooses to operate in markets where it can achieve a significant market share in the medium term.
“Etex operates in markets where it can achieve a significant market share in the medium term.” This vision is shaped by the important logistics and production cost advantages that can only be achieved by significant market players. Cost leadership remains a determining factor. The Group’s development in Central and Eastern Europe confirms this strategy of market leadership.
Etex is a leading provider of fibre cement slates and clay and concrete roofing elements in
Europe. Whereas in Western Europe these markets are essentially mature, they show interesting perspectives of development in the central and eastern part of the continent.

Etex manufactures high quality roofing elements in ­fibre cement, clay and concrete for residential and non-residential buildings.
Over the years, the Group has developed and diversifi­ed its range of roofing materials in
response to evolving market needs.
In Asia, Latin America and Africa, the Group essentially produces ­fibre cement corrugated sheets, which unlike in Europe are used for residential purposes.
The Group is seeking to expand this business in areas neighbouring its current markets,
especially in Africa. In other continents, the Group expects opportunities to arise
from the ban of asbestos. A mix of stable and growing markets in 2011 Except for Spain and Ireland, the Group increased its sales volumes of roofing elements in all its European markets. While new-built housing decreased in West and Central Europe, this trend was offset by a growing market for the renovation of existing housing stock. Many houses in this region were built just before or after the Second World War and will be up for refurbishment in the coming years.
The Group’s roofing activities in the United Kingdom emerged well out of the deep
crisis caused by the 2008 ­nancial dip, following important restructuring efforts and a slight recovery of the market.
In Eastern Europe, housing activities (mainly new-built) remained stable.

Revenue by activity Revenue by geographical area
Roofing Materials
Clay tiles further gained market share in Europe to the detriment of metal roofs (in
East Europe) and concrete tiles. The increased demand for clay tile roofing materials resulted in some cases in capacity shortages, which led to complex logistics issues. In particular, the factories in Germany and Hungary, producing at full capacity for domestic and surrounding
markets, were unable to entirely satisfy customer demand. The start of production in 2012 of a new clay tile factory in Koscian, Poland, will certainly help solve
these issues. “In West and Central Europe, renovation is a growing market as a lot of houses built in the 20th century will be up for refurbishment in the coming years.”
Prices of raw materials and energy continued to increase. Last year, the Group ­finalized projects to counter rising energy costs. These include the installation of a cogeneration system, a solar panel park and the use of new energy resources.
Responding to evolving market needs The Group expects that the evolution of
the residential roofing market in Europe towards clay tile solutions will continue, in particular in the Eastern part of the continent, where the market share of clay is lowest. As markets in Eastern Europe become more af‑uent, the choice of metal roofing materials for residential
housing will change to small roofing elements. Clay tiles will play a major role
in this conversion process and the major investment in the new clay tile factory in Poland will certainly strengthen the Group’s market position in this area. In Latin America and Asia, ­fibre cement corrugated sheets are a high-end solution for residential roofing. Compared to
metal roofing, ­fibre cement represents a substantial step up in quality, in terms of
durability and insulation.
Fibre cement corrugated sheets cover the roof of a barn at the Dutch stud farm “Duyselshof”.
This building provides all the necessary facilities to train racehorses.

Les artisans fabricants de terre cuite en France


Une centaine d’entreprises en France fabriquent des produits de Terre Cuite : briques, tuiles, carreaux, ornements… Elles perpétuent depuis des générations un savoir-faire ancestral, alliant tradition et modernité. Elles proposent des produits uniques et de grande qualité, capables de répondre aux attentes des consommateurs.

Une grande diversité de produits

Les produits de Terre Cuite, standardisés ou sur-mesure, sont destinés à la construction de maisons et de bâtiments, classique ou contemporaine, dans le respect de l’architecture de la région.
L’offre est riche et diverse. Elle se décline en plusieurs catégories de produits, adaptés à tous les styles et à tous les usages, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Les briques : brique de parement, brique pleines ou perforées, moulées à la main, mulot, plaquette, brique pour cheminée, four à pain, barbecue, etc.
Les tuiles : tuile plate, tuile canal, tuile vernissée, patinée, tuile écaille, oreille de cochon…
Les accessoires de toiture : épi de faîtage, faîtière, chatière, poinçon, arêtier, lanterne, mitre et mitron.
Les carreaux : carrelage, pavé de sol, plinthe, nez de marche, margelle de piscine, etc.
Les éléments d’ornement et de décoration : rive et about à ornement, fronton, chaperon de mur, pilier et chapeau, clé d’arc, balustrade, claustra, rosace, casier à bouteille, etc.

Un savoir-faire d’excellence

Le travail des artisans de la Terre Cuite ne se limite pas à la fabrication de produits standardisés. S’appuyant sur un savoir-faire local, ils sont capables d’adapter leur production à des demandes particulières, petites séries, sur-mesure, créations uniques, produits façonnés à la main. Un travail fait maison, le savoir-faire et la qualité au service de la beauté et du raffinement.
Ancrés dans leur région, les artisans de la Terre Cuite ont leur destin lié à l’histoire et au patrimoine. Ils exercent un métier d’art et répondent parfaitement aux exigences des Monuments historiques. Maîtres tuiliers, briquetiers et autres artisans spécialistes de la Terre Cuite sont appelés sur les grands chantiers de rénovation de monuments prestigieux en France, en Europe et dans le monde entier. Un défi d’exigence et d’excellence qu’ils sont fiers de relever.

Un métier d’art et d’engagement

Parce qu’ils sont fabriqués de manière artisanale, les produits de la Terre Cuite offrent une belle variété de formes et de teintes. Transformée et façonnée avec art, la terre offre un jeu de couleurs inégalé. Elle prend des aspects subtils, épiderme lisse, brut, vernissé, des nuances et des patines multiples. Le travail de la matière est essentiel pour obtenir une telle qualité. Pour les artisans de la Terre Cuite, c’est une œuvre familiale bien souvent. C’est aussi une approche authentique du métier et un engagement constant pour maintenir, coûte que coûte, la perfection artisanale.

La Terre Cuite inscrite dans le développement durable

Grâce à ses nombreuses propriétés, la terre cuite permet de construire des bâtiments à grande performance thermique. Matériau naturel et sain, elle peut contribuer à améliorer la qualité de vie dans les maisons. La fabrication des produits de Terre Cuite contribue au développement d’une économie locale, à partir de ressources de proximité.

22/08/2012

Monier Group acquires Schott Solar's InDaX roof-integrated technology


Monier acquired Schotts InDaX framing technology, the rights to use the InDaX name and patents related to the product
 
Monier Group Services GmbH (Oberursel, Germany) has acquired Schott Solar AG's (Mainz, Germany) InDaX technology for roof-integrated solar photovoltaic (PV) modules, including the framing technology, the rights to use the InDaX name and patents related to the product.

The companies have not disclosed financial terms of the transaction. The Monier Group states that the system has already been launched in Germany, Italy and Southeastern Europe, with further market launches planned in the United Kingdom and France by the end of 2012.

"The InDaX allows Monier to tap into promising new distribution channels in the PV market," notes Jens Milnikel, director of Monier's Solar Roof Systems business line.

"We are building on a technology that will allow us to more strongly benefit from a trend that sees solar systems becoming independent of feed-in-tariffs and being increasingly used for decentralized own consumption."

Monier outsources PV laminate production

Monier says that experts from its business line and Technical Centre have closely cooperated with Schott Solar in the market launch and further development of the InDaX system.

Monier will not take over PV laminate production but instead build on partnerships with established manufacturers and purchase their systems, as it does for other PV systems.

The equipment for faming and finishing acquired by Monier will be relocated to one of its sites near Milan, Italy.

La tuilerie laurent, petite fabrique familiale


La tuilerie Laurent fabrique des tuiles, principalement, mais aussi des briques, des tomettes et du carrelage de façon artisanale, et ce, depuis 150 ans.

Située à Nan-sous-Thil, dans le nord de la Côte-d'Or, cette petite fabrique familiale a su passer le cap de la modernisation en gardant toute l' authenticité d'un savoir-faire ancestral. Ses produits haut-de-gamme sont utilisé en restauration et pour les monuments historiques. En septembre, la tuilerie fêtera ses 150 ans. Elle est par ailleurs ouverte au public lors des journées du patrimoine. A cette occasion des visites gratuites sont organisées.
Située à Nan-sous-Thil, dans le nord de la Côte-d'Or, cette petite fabrique familiale a su passer le cap de la modernisation en gardant toute l'authenticité d'un savoir-faire ancestral. Ses produits haut-de-gamme sont utilisés en restauration et pour les monuments historiques. En septembre, la tuilerie fêtera ses 150 ans. Elle est par ailleurs ouverte au public lors des journées du patrimoine. A cette occasion des visites gratuites sont organisées.
Eric Laurent, Artisan (Tuilerie Eric Laurent) nous introduit dans cette entreprise.
Source France 3 par Nicolas Delaye

21/08/2012

Pas de tuile pour la tuilerie de Sarre : l’activité a traversé les décennies


Bernard Henriot est le propriétaire de la tuilerie de Sarre. Cette activité artisanale, vieille de deux siècles et demi, continue de susciter des vocations.

Entre 1750 et 2012, la tuile n'a pas pris une ride. Et sur la colline de Sarre à Corbigny, son procédé de fabrication au feu de bois non plus ! Une tradition artisanale qui n'est pas prête de s'éteindre, tant que Bernard Henriot, propriétaire de la tuilerie de Sarre, sera au four.

Son grand-père et son père ont été tuiliers avant lui. « J'avais 23 ans quand la tuilerie familiale, à Dornes, a fermé. J'ai toujours su que j'allais travailler dans ce domaine. J'ai ça dans le sang depuis tout petit ! », explique le propriétaire. Il y a dix ans, Bernard Henriot reprenait la tuilerie de Sarre, qui appartenait à une même génération depuis 1892. Aujourd'hui, il ne le regrette pas, et vit tous les jours « d'un métier qui travaille avec les quatre éléments ! » La terre argileuse pour la matière première, l'eau pour transformer la terre en pâte, l'air pour sécher les produits et le feu pour les cuir.

Carrelage, brique et tuile n'ont pas bougé depuis 250 ans. Même si le progrès technique est passé par là avec la broyeuse et la mouleuse, la terre provient toujours de la carrière au-dessus du site, le crochet est toujours coupé à la main et les produits sont toujours chauffés dans le four à proximité.
« Une cuisson
à 1.050 °C »

« Comptez une quinzaine d'heures entre le préchauffage et la cuisson à 1.050 °C, puis une semaine de refroidissement ! » La température imprime la couleur aux produits, qui passent alors du blanc au traditionnel rouge orangé. « Au final, la forme et la couleur de chaque tuile ou de chaque brique sont uniques. C'est la nature qui travaille pour nous ! »

Ce caractère authentique, c'est ce qui attire les clients. Et c'est aussi ce qui a attiré Jérémy Pajot, 25 ans, seul salarié de la tuilerie. « J'ai commencé ici en job d'été, puis j'ai fait mes études dans ce domaine : un BTS industrie céramique. Ce que j'aime, c'est travailler cette matière noble qu'est l'argile et la voir prendre forme par le feu. »

Un métier qu'il souhaite poursuivre « aussi longtemps que les commandes suivront. » Pour le moment, elles sont là. « Depuis les années 70, la tuilerie vit essentiellement de la demande de produits anciens pour la restauration d'habitation ou de monuments » précise Bernard Henriot. « Notamment les vieilles maisons, les abbayes ou les châteaux, ce qui nous amène à travailler dans toute la France. »

20/08/2012

Monier tuilerie de Signy-l'Abbaye : des précisions du président du groupe



Actuellement, le temps des vacances pour la tuilerie de Signy-l'Abbaye dont la zone de stockage est bien pleine

Nous nous sommes fait l'écho de difficultés de la tuilerie Monier de Signy-l'Abbaye, puis de la réaction du président du conseil général.
Lundi, à l'occasion de la réunion du conseil municipal de Signy-l'Abbaye, le maire a informé ses collègues de la réaction de Benoît Hennaut, président du groupe, dont le siège est au Kremlin-Bicêtre.
Ce dernier écrit dans un courrier du 26 juillet : « Convaincus qu'il est préférable de vous communiquer avec le maximum de transparence l'exact reflet de notre activité dans la région, nous vous présentons, ci-après, un résumé de l'actualité de notre marché et une information la plus claire possible sur notre site de production de Signy-l'Abbaye », écrit le président.
Une semaine de vacances supplémentaire
Et de souligner que l'ensemble du secteur de la construction souffre, depuis le début de cette année, d'une baisse notable des ventes de maisons individuelles, tendance qui devrait s'accentuer et se prolonger sur 2013.
« Le secteur des tuiles n'échappe pas à cet effet conjoncturel et nous impose une adaptation rapide et néanmoins réfléchie. Force est de constater que l'érosion du marché est plus forte qu'attendu et nous oblige à aller plus loin dans ces mesures… Nous attendons, comme de nombreux industriels, des mesures pour redynamiser le secteur de la construction. »
Mesures prises pour adapter l'outil de production de Signy-l'Abbaye : arrêt d'activité estival habituel aux congés d'été (3 semaines), extension d'une semaine supplémentaire de congé payé, réduction d'une équipe de production par arrêt de contrats d'intérimaires. « Si le marché reste tel qu'il est actuellement, nous serons amenés à prendre des mesures supplémentaires de solde de congés résiduels et de chômage partiel. Nous n'envisageons pas de licenciements économiques », complète M. Hennaut.
« Enfin, en ce qui concerne les aides publiques dont le site de production Ardennes a bénéficié lors de son implantation en 2008, nous tenons à préciser que nous avons respecté - voir dépassé - l'ensemble de nos engagements en matière de création d'emplois », ajoute-t-il.

Chiffres clés
• Dates
2006, terrassement de la plateforme ; 2007, installation des lignes de fabrication et du four de 200 mètres ; 2006, démarrage de l'usine, puis, jusqu'en 2011, lancement de 4 gammes de tuiles terre cuite - Postel, Fontenelle, Signy et Belmont.
• Surfaces : exploitation, 105 ha ; bâtiment, 34 000 m2 ; stockage, 60 000 m2.
• Effectifs actuels : 91 CDI.
• Destinations principales des produits : Nord, Est, Ile de France, Benelux.