Pages

22/06/2012

Pargny-sur-Saulx / Les visiteurs affluent au musée Au pays de la terre cuite


Dimanche après-midi, des petits groupes de visiteurs se sont succédé de 14 à 18 heures au musée de la tuile. Tous se sont montrés intéressés par un guide fort au courant des choses de la terre cuite. Innovation cette année, comme dans les grands musées, une petite salle de projection a été aménagée qui permet de visionner un film sur les derniers artisans tuiliers.
Source L’Union

21/06/2012

Le secteur du bâtiment ne parvient pas à se relever (Insee)


L’Insee n’est pas optimiste pour le secteur du bâtiment. L’indicateur synthétique du climat des affaires, constitué à partir des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, perd de nouveau un point en juin (96) et reste en dessous de sa moyenne de long terme.

L’amélioration dans le secteur du bâtiment ne sera pas pour le mois de juin, selon l’Insee. En juin 2012, les entrepreneurs sont plus nombreux qu’en mai à indiquer que leur activité s’est détériorée sur la période récente. L’indicateur synthétique du climat des affaires, constitué à partir des soldes d'opinion des chefs d'entreprise du bâtiment, perd de nouveau un point, à 96 points. Et les chefs d’entreprise restent pessimistes concernant leur activité dans les prochains mois. Concernant l’emploi, il est en berne. Il «est mal orienté : les soldes correspondant à l’emploi passé et à l’emploi prévu se maintiennent en dessous de leur moyenne de long terme», précise l’Insee.

Du côté des carnets de commandes, ces derniers permettraient d’assurer 6,8 mois d’emploi à temps plein des effectifs. En juin, les entrepreneurs sont plus nombreux qu’en mai à juger leurs commandes inférieures à la normale. Quant au taux d’utilisation des capacités de production, il s’est replié. Il reste sous sa moyenne de longue période. Près d’un entrepreneur sur quatre déclare ne pas pouvoir accroître sa production. En juin, les chefs d’entreprise sont moins nombreux qu’en mai à signaler des baisses de prix.
Source Batiactu

Intersolar Europe 2012 : quel avenir pour le photovoltaïque ?


Intersolar, le plus grand salon mondial dédié au solaire vient de se tenir du 13 au 15 juin à Munich (Allemagne). Alors que l’industrie photovoltaïque européenne connaît de graves difficultés, les industriels étaient pourtant présents en nombre, tout comme les visiteurs. Reportage et rencontre avec des acteurs internationaux du secteur.

C’est l’événement à ne pas rater pour tous les acteurs de l’énergie solaire : Intersolar est le rendez-vous de toute la profession. Le salon, le plus important au monde qui soit dédié aux technologies solaires (photovoltaïque, thermique), a rassemblé cette année encore un nombre impressionnant de participants. Les chiffres donnent le tournis : 2.200 exposants sur 170.000 m² de surface, répartis dans pas moins de 15 halls d’exposition et une zone extérieure de démonstration, plus de 80.000 visiteurs en provenance de 150 pays du monde, un cycle de conférences débutant quelques jours avant l’ouverture officielle du salon (du 11 au 14 juin) et comprenant 400 intervenants et 2.500 participants… Intersolar, événement qui se tient depuis 1991, est l’occasion pour les industriels de présenter leurs nouveautés ou d’améliorer leur visibilité. Certaines bénéficient d’une exposition supplémentaire, tel SolarEdge Technologies, vainqueur du « Innovation Award », décerné par un jury de professionnels. La société israélienne a été récompensée pour sa technologie IndOP d’optimisation de puissance des modules solaires.

Etat des lieux
Shawn Qu, le p-dg de Canadian Solar, dresse un tableau de la situation mondiale de l’industrie photovoltaïque : « Le marché global progresse de façon marquée depuis 2004, notamment grâce à de la volonté politique de certains pays comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, la France ou la Grande-Bretagne. A la fin de 2011, l’énergie solaire fournissait 27 GW de puissance dans le monde. D’après des analystes, ce chiffre devrait atteindre les 40 voire 50 GW dès 2014-2015. Le photovoltaïque prend une importance considérable : on l’a vu en Allemagne dernièrement, lorsque la part du solaire est monté à 10 % de la fourniture totale d’énergie. On a ainsi pu constater que les réseaux électriques modernes peuvent accepter les sources intermittentes ». Pour autant, la situation n’est pas rose selon le dirigeant de la 5e société du secteur : « Les capacités de production croissent encore plus vite que la demande. On se retrouve donc dans une situation de surcapacité qui fait chuter les prix. D’autant plus que les politiques des pays européens sont moins favorables aujourd’hui avec la baisse des prix d’achat de courant. Tout ceci entraîne des difficultés dans notre secteur ».

De grandes manœuvres dans l’industrie
Qu’espèrent les industriels pour sortir de cette situation ? Pour Shawn Qu, ce sont les gouvernements qui détiennent une partie de la réponse : « Ils doivent encourager les nouvelles énergies comme le solaire. Une autre des conditions est l’accès facilité au réseau, car le photovoltaïque est une ressource distribuée. Enfin, le secteur devrait recevoir quelques aides – raisonnables – car l’argent des contribuables a déjà subventionné de nombreuses autres énergies ». Le président de Canadian Solar – qui a passé un an en France lors de ses études – se dit triste de voir Photowatt en difficulté et pense que la France pourrait tout à fait, grâce à ses ressources technologies et humaines, prendre le leadership sur de nombreux marchés, notamment en Afrique francophone.

Julien Chirol, responsable de Panasonic HIT France, pense pour sa part que l’industrie photovoltaïque va connaître de grandes manœuvres avec de nombreuses opérations de fusion-acquisition et d’absorption : « Le nombre d’acteurs du photovoltaïque est trop important, notamment en Chine. Seuls de gros conglomérats survivront, dont ceux qui sont diversifiés à l’image de LG (Corée), Bosch (Allemagne) ou Panasonic (Japon) ». Une vision que partage Shawn Qu : « Des consolidations vont avoir lieu et ne laisser que 4 ou 5 grands groupes ». L’avenir nous le dira. Mais les industriels prévoient déjà de se retrouver pour Intersolar North America à San Francisco du 10 au 12 juillet, pour Intersolar South America à São Paulo le 15 août, pour Intersolar India à Bombay au mois de novembre, pour Intersolar China à Pékin en décembre ou pour Intersolar Europe au mois de juin 2013, encore à Munich.
Source Batiactu

20/06/2012

Ruffec-le-Château. L’activité ancestrale des Terres cuites de la Lorne sera l’une des attractions des Journées du patrimoine de pays et des moulins.


La tuilerie de la Lorne fonctionne depuis 1774. Une raison suffisante pour intégrer l'entreprise artisanale de Ruffec-le-Château dans la liste des sites à visiter ce week-end pour les Journées du patrimoine de pays et des moulins.

Lorsque Pascal Robin a repris, l'an passé, ces vieux bâtiments qui ont su s'adapter au temps sans perdre leur âme, les tuiles, les carrelages et les briques de pays, étaient toujours fabriqués avec la terre d'une carrière du voisinage. Il fallait plus de trois semaines pour remplir le four de 25 m2, le pousser à plus de 1.000°, le refroidir et vider son contenu. Le processus n'a pas varié d'un iota et si le nouveau propriétaire de cette société de trois salariés s'emploie à innover, il joue uniquement sur les formes de carrelages et les tons en ajoutant de la terre du gisement tout proche de Pouligny-Saint-Pierre, riche en kaolin.
Cette saga industrielle pérennisée par de vrais artisans, fiers de donner vie à des matériaux du terroir, sera bien sûr évoquée samedi et dimanche, mais Pascal Robin mettra l'accent sur les différentes phases de fabrication d'une tuilerie légendaire qui reste la seule du département à cuire au bois. Cette particularité interpelle de plus en plus les amateurs de tradition et, récemment, des briquettes de Ruffec ont, par exemple, rejoint la Californie.
L'entreprise, rebaptisée Les Terres cuites de la Lorne, s'ouvre d'ailleurs beaucoup sur l'extérieur. « Il est important de faire découvrir notre atelier, notre méthode et ce qu'on sait faire », conclut son propriétaire qui a déjà inscrit le site aux visites estivales de l'Écomusée du Blanc et à l'opération départementale, Secrets de fabrique.

Tuilerie de la Lorne à Ruffec-le-Château. Présentation la fabrication de tuiles et briques à l'ancienne, samedi et dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
Source La Nouvelle République par Jean-Michel Bonnin

18/06/2012

Les salariés de la tuilerie Imerys TC de Blajan en appellent au gouvernement


Le 26 janvier dernier, les 32 salariés de la tuilerie Imerys Terre Cuite de Blajan (Haute-Garonne) apprennent que l’usine doit fermer ses portes en raison d’une surcapacité de production. Après avoir interpellé direction et élus locaux, puis constitué un comité de soutien au mois de mars, les représentants du personnel ont poursuivi leur mobilisation en se rendant vendredi 8 juin au ministère du Redressement productif afin d’y chercher un soutien.

La menace de fermeture de l’usine Imerys Terre Cuite de Blajan (Haute-Garonne) plane depuis le début d’année et l’annonce, par l’industriel, d’une surcapacité de production de tuiles canal sur un marché en déclin. Le groupe, qui ne souhaite pas procéder à des licenciements économiques mais à des reclassements, envisage le regroupement des activités de l’usine avec celle de Saint-Geours-d’Auribat, dans les Landes, à 180 kilomètres de là. Mais les 32 salariés ne l’entendent pas de cette oreille et multiplient, depuis le 26 janvier 2012, les discussions et actions de mobilisation. Après avoir constitué un groupe de soutien au mois de mars, les représentants du personnel, accompagnés d’élus locaux (dont le maire de Blajan, Jean-Bernard Castex, et la vice-présidente du Conseil régional, Carole Delga), ont fait le déplacement jusqu’à Paris, afin de rencontrer un responsable du ministère du Redressement productif.

Sentiment d'injustice

C’est le conseiller du ministre Arnaud Montebourg, John Palacin, qui a reçu les délégués de Blajan en leur déclarant : « Il faut chercher tous les moyens possibles et existants pour s’opposer à la fermeture ». Les salariés seraient ressortis soulagés de l’entretien de plus d’une heure qui leur a été accordé. Les élus, pour leur part, espèrent que le ministère mettra tout en œuvre afin d’apporter le meilleur soutien possible. Ils s’indignent particulièrement du fait qu’avant d’annoncer son intention de fermer l’unité de production locale, Imerys avait obtenu l’autorisation d’exploiter une carrière d’argile de 15 hectares (60.000 tonnes/an) en disant vouloir pérenniser l’unité de Blajan. « Imerys a une réserve d’un demi-siècle pour alimenter d’autres usines », s’émeuvent-ils.

Une situation qui apparaît comme une injustice aux employés qui estiment que la société, largement bénéficiaire, n’a pas réalisé les investissements nécessaires pour la production d’un autre modèle de tuile, qui permettrait d’envisager une autre solution que la fermeture pure et simple. Mais pour Imerys, cette solution ne pourrait se faire qu’au détriment d’un autre site. Une porte-parole du groupe, contactée ce lundi, a estimé qu’il était « prématuré de réagir : Imerys va reprendre contact avec les délégués du personnel et faire avancer le dossier dans la semaine ». Rappelons que la société, emploie plus de 16.000 salariés dans 240 sites industriels implantés dans 47 pays. En 2011, elle a généré un chiffre d’affaires de 3,675 milliards d’euros, dont 28 % pour la division « Matériaux et monolithiques » dont dépend la tuilerie. Cette seule branche emploie 4.200 personnes sur 40 sites, implantés dans 16 pays.
 
Résultats du 1er trimestre 2012 et perspectives :
Imerys se targue d’un premier trimestre 2012 solide, avec un chiffre d’affaires en hausse de 10,4 % par rapport au 1er trimestre 2011, et un résultat opérationnel courant en progression de 8,9 %. La situation financière du groupe est restée saine avec un endettement stable à 47 % des fonds propres consolidés.

Concernant la seule branche « Matériaux et monolithiques », la tendance du marché a impacté les ventes : la baisse des mises en chantier et constructions de logements individuels neufs en raison des aléas climatiques, a entraîné un repli de -6 %. Mais les activités « Réfractaires monolithiques », dont la demande dans la sidérurgie, la pétrochimie et le ciment est stable, ont rattrapé le chiffre, en limitant la baisse à -0,8 %.

Quant aux perspectives, le début du 2e trimestre 2012 n’ayant pas montré de changement de tendance significatif, le groupe table toujours sur un environnement macro-économique contrasté. Imerys entend s’appuyer sur son portefeuille diversifié, sur une gestion stricte de sa trésorerie et sur une stratégie de développement, notamment dans les métiers du talc, ou dans les proppants.
Source Batiactu

L'école de la céramique du futur à Limoges


L'Ensci de Limoges, École nationale supérieure de céramique industrielle, forme des ingénieurs céramistes Loin de la porcelaine traditionnelle, ils planchent sur les matériaux de demain.

On y apprend à fabriquer des assiettes dans la grande tradition des porcelainiers. Mais l'École nationale supérieure de céramique industrielle (Ensci) de Limoges est avant tout une école de pointe pour inventer les matériaux de demain et perfectionner ceux d'aujourd'hui, aussi bien pour des usages médicaux que pour l'aéronautique.

L'Ensci puise ses racines dans l'école de céramique de Sèvres créée en 1893 en lien avec la manufacture royale. Elle s'est implantée à Limoges en 1979 en raison des savoir-faire locaux. Il y a deux ans, elle a déménagé avec ses 200 étudiants dans des locaux flambant neufs du Centre européen de la céramique, au coeur de la technopole Ester, au nord de la ville. «Ce centre, c'est la vitrine des céramiques techniques à Limoges malgré le déclin de la porcelaine», résume Gaëlle Jarry, chargée de communication de l'école.

Dans le hall, une vitrine, justement, montre quelques exemples de ce qui se conçoit ici dans les labos de recherche. De la prothèse de hanche à la fibre optique en passant par la couronne d'embrayage ou les filtres, le registre est vaste. «Nous sommes dans une école de chimie minérale, la seule en France à former des ingénieurs céramistes», indique Gaëlle Jarry.

Dans les couloirs éclaboussés des couleurs vives des installations de l'artiste Felice Varini, les étudiants se promènent en blouse blanche. Ils naviguent entre les amphis de la drôle de pyramide inversée qui trône sur l'esplanade et les laboratoires bourrés de matériel high-tech.

De la terre au labo

Sur les étagères du premier atelier visité, ce sont bien des tasses et des théières qui s'alignent. «Il faut qu'ils connaissent les bases de techniques traditionnelles: le coulage, la cuisson, l'émaillage», justifie Gaëlle Jarry. Dans une série de tiroirs, des échantillons de minéraux: kaolin, argiles ou feldspath. «Les étudiants font leurs mélanges en fonction de ce qu'ils veulent obtenir comme propriétés. Ils apprennent à maîtriser la matière.»

Sophie Cailliet, élève de première année, travaille sur un projet conçu pour les enfants. «C'est une assiette avec un motif au fond qui n'apparaît que quand la soupe est presque finie. En première année, on touche un peu à tout, raconte-t-elle. On a des cours sur les propriétés des matériaux.» Mais elle ne compte pas se spécialiser dans la vaisselle pour les enfants: «Je veux travailler dans le domaine médical, faire de la recherche. Tout ce qui est prothèses, réparation physique, reconstruction faciale.» «L'école a été pionnière il y a une dizaine d'années en participant à la reconstruction de la boîte crânienne d'un homme accidenté. C'était une première mondiale», souligne Gaëlle Jarry.

César Jaubert, également en première année, s'intéresse davantage aux utilisations de la céramique dans le bâtiment et l'automobile. «Ce qui me plaît ici, c'est que l'école est très spécifique. C'est la seule en France. On fait aussi de la pratique. Je n'avais pas envie de faire que du général.»

Changement d'univers à quelques portes de là dans l'atelier de caractérisation des matières. Sur les paillasses, des engins aux noms mystérieux: granulomètre à diffraction laser, Bet Tristar ou pycnomètre à hélium. De la haute technologie pour plonger au fin fond de la matière. Ce va-et-vient incessant entre passé et futur, la ville de Limoges l'a bien perçu. Elle propose désormais la visite du centre dans son circuit de visite «Ville d'art et d'histoire».
Source La Charente Libre

17/06/2012

Ceric Technologies designs a supersized tunnel kiln for a Polish roofing tile plant


For its new Koscian facility, which will produce 30 mill. large-size clay roofing tiles (10 tiles/m2) and related accessories, the Belgian Etex Group has decided to entrust Ceric Technologies with the design of its kiln. Measuring 220 m in length and 10.28 m in width, the kiln is exceptionally large, but key features of this new project of the ceramics manufacturing equipment specialist are its performance and innovative elements.

The Casing tunnel kiln with a sand seal is equipped with all Ceric Technologies’ latest innovations. Once complete, it is set to be the largest kiln in the world for the firing of tiles on H-setters. Around 750 panels were cast in the workshops of Ceric Technologies and shipped to Poland. Given the large dimensions of the kiln, the mechanical strength of the panels was the subject of extensive modelling calculations to ensure their stability, especially in the assembly phase.

On average, 38 cars per day will be pushed through the kiln, in which tiles and accessories will be simultaneously fired to ensure colour consistency and optimum energy utilization. The average firing cycle lasts 21 hours at just over 1 000° C. Cars with an individual loading area of 60 m2 are equipped with lightweight refractories for better thermal efficiency. Perlite is used to insulate the kiln walls while expanded clay is used for the car floor.

“With a kiln width of more than 10 m, it was necessary to improve temperature uniformity and air circulation efficiency”, says Lionel Dumont, Manager of the Process Engineering Department at Ceric Technologies. For this reason, the equipment supplier chose to distribute 338 low-power unitary burners in the high firing area to ensure homogeneous firing. High-speed burners are installed for preheating in the kiln roof, but not on the kiln walls as is often the case. In the pre-heating and cooling zones, patented Thermobooster circulation systems are integrated into the roof. The Koscian kiln is the first roofing tile kiln in Europe to be equipped with this system. It lowers the number of burners and improves the kiln’s energy performance. The air circulation in the pre-heating area enables a reduction in the consumption of energy while ensuring regular and improved heat exchange in the cooling zone. To minimize energy consumption, the fans are powered with variable speed drives.

Ceric Technologies’ new computerized Diapason control system will ensure permanent monitoring of the kiln as well as mapping of the kiln cars and provide a clear real-time image of energy transfers between the kiln and the dryer. Ceric Technologies has developed the best solution to best capitalize on the exceptional size of this kiln.
Source Ziegelindustrie Internatonal

16/06/2012

Australia: Cement Rising, Bricks & Tiles Falls Back


In a further indication that the two-speed nature of the construction industry is reflecting on the manufacturing sector, the latest data shows that cement production in Australia is running hot while manufacturing activity for bricks and tiles remains weak.

In the first quarter of this year, data from the Australian Bureau of Statistics indicates strong levels of activity in cement manufacturing. Compared with the same quarter last year, production of Portland cement rose by 12 per cent in the March quarter while that of Portland cement clinker was up by 5.3 per cent.

This increase, however, was not the case for bricks and tiles.  Production of clay bricks for structural purposes was down 13.8 per cent compared with the March quarter last year while clay bricks other than for structural purposes dropped 37.6 per cent over the period and concrete brick, block and paver production fell 12.5 per cent. In roofing materials, meanwhile, production of terracotta roofing tiles was down nearly 30 per cent while that for concrete tiles was down 9.5 per cent.

The latest data illustrates how the two-speed nature of the construction industry is flowing back to manufacturers of construction materials. Because of its use in roads, where construction activity is increasing modestly but steadily, cement manufacturers have been spared much of the impact of weak building conditions while makers of bricks and tiles have seen a downturn.

Moreover, the weakness in manufacturing of tiles may be a particular sign of specific weakness in the roofing industry. The latest HIA Trades report, for example, indicated a significant oversupply of tradespeople in the roofing trade, though the same report found an undersupply in the ceramic tiling trade.

Overall Production Rising

Whilst the ABS report provides an excellent breakdown of production levels regarding individual types of construction materials, it does not provide any indication as to whether production of construction materials is rising or falling.

The best guide for that information is the monthly Performance of Manufacturing Index published by Australian Industry Group and accounting firm PwC.

That report shows in an increasingly brightening picture. Following subdued activity over the summer, last month’s PMI showed manufacturing activity in construction materials growing strongly even as manufacturing activity in other sectors fell into decline.

What the latest ABS report does appear to show, however, is that there are substantial differences in manufacturing activity across different materials used in the sector.

Overall, construction manufacturing is back on the rise, but some materials are in greater demand than others.
Source Designbuildsource By Andrew Heaton

15/06/2012

Imerys Terre Cuite lance une plaque pour cloison


Imerys Terre Cuite, leader des briques en terre Cuite, présente Intuitys, une plaque pour cloison de doublage (contre cloison) et de distribution (cloison séparative) destinée aux belles maisons, aux maisons à ossature bois en neuf comme en rénovation, ou encore aux établissements recevant du public (hôpital, écoles, crèches, piscine, gymnase…).

Fabriquée à base d’argile, la cloison Intuitys n’a aucun impact négatif sur la santé et contribue à une bonne qualité de l’air intérieur grâce à son classement sanitaire A+ conformément au Décret d’étiquetage sanitaire (les émissions de COV et de formaldéhyde sont conformes aux exigences du protocole AFSSET 2009, aucune émission de composés CMR-cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques). Elle possède une résistance aux chocs importante (choc d’usage sans dégradation : 240 joules / choc de sécurité sans chute d’éléments : 400 joules). La terre cuite offre également une sécurité d’accroche élevée et est incombustible.

Grâce à l’inertie de la terre cuite qui agit comme un climatiseur naturel, Intuitys assure une qualité de vie optimale et d’excellentes performances d’isolation été comme hiver. Ce matériau se démarque également par sa capacité à évacuer le surplus d’humidité, pour un confort hygrométrique garanti. Axe fort de la RT2012, l’étanchéité à l’air est quant à elle assurée par les enduits de finition du produit (enduit pelliculaire, plâtre, chaux aérienne…) qui font barrière à l’air.

Outre ses caractéristiques thermiques, Intuitys apporte également un confort acoustique, tant au niveau des cloisons de séparation (48 dB en distribution) que des cloisons de doublage (73 dB). Intuitys offre une très large palette de choix : chaux aérienne, tadelakt, terre naturelle, finition brute, enduit pelliculaire, carrelage... autant de possibilités pour satisfaire toutes les audaces de décoration.

Global Clay Building Materials & Clay Refractories Industry


Reportlinker.com announces that a new market research report is available in its catalogue:
This report analyzes the worldwide markets for Clay Building Materials And Clay Refractories in US$ Million by the following Product Segments: Clay Building Materials (Clay Bricks, Floor & Wall Tiles, & Other Clay Products), and Clay Refractories. The report provides separate comprehensive analytics for the US, Canada, Japan, Europe, Asia-Pacific, Middle East, and Latin America. Annual estimates and forecasts are provided for the period 2009 through 2017. Also, a six-year historic analysis is provided for these markets. The report profiles 282 companies including many key and niche players such as Austral Brick Company Ltd., Boral Bricks Inc., Boral Limited, Brampton Brick Limited, CRH PLC, Glen-Gery Corporation, CSR Limited, Florida Tile Industries, Inc., Hanson Building Products UK, Lanka Floortiles Plc, Mohawk Industries, Inc., Dal-Tile Corporation, Monier Group GmbH, Pacific Coast Building Products Inc., RHI AG, TRL Krosaki Refractories Limited, US Tile, Vesuvius Group SA, Wienerberger AG, and Baggeridge Brick Plc. Market data and analytics are derived from primary and secondary research. Company profiles are primarily based upon search engine sources in the public domain.
Source The Sacramento Bee

14/06/2012

Saverdun Terre Cuite: 3 M€ pour une nouvelle ligne de production


C’est un des plus anciens matériaux artificiels de construction, obtenu par la cuisson d’argile.
Utilisée par les romains, la terre cuite a traversé les siècles et ses multiples dérivés (tuiles, boisseaux, corniches, briques, hourdis ou entrevous…) sont encore bien présents dans la construction contemporaine, réputés pour leur résistance mécanique et thermique.

À Saverdun l’argile est bien présente dans le paysage, les carrières sont nombreuses et son extraction depuis des centaines d’années a permis de créer une économie (d’abord artisanale puis industrielle) autour des briqueteries et des tuileries pourvoyeuses d’emploi.
La première briqueterie à Saverdun date de 1867, le savoir-faire s’est transmis de génération en génération.

La briqueterie Diligent devient en 1985 Saverdun Terre Cuite avec à la tête de cette PME familiale, Jean Christophe Valdebouze qui oriente la production vers la fabrication de pièces spéciales (accessoires de murs et de couvertures): fabrication de corniches en terre cuite (génoises), appuis de fenêtre, coffres de volets roulants, pièces pour planchers (hourdis, entrevous).

La carrière, située au-dessus du site, fournit la matière première et bien que les techniques aient évolué, les principes restent identiques: il faut rendre la terre homogène avant de pouvoir la travailler, elle est dépierrée avant d’être broyée.

La poudre est ensuite humidifiée puis extradée à travers un moule.
Les produits vont sécher avant une cuisson de 24h à 1 020°C dans des fours de 70 m de long.
 
Les briques en terre cuite sont transportées par palettes sur des chariots, tout est robotisé.

Avec une production de 17 000 tonnes par an, les terres cuites de Saverdun sont destinées aux négociants de matériaux ou aux industriels de la terre cuite (Monier Lafarge ou Imérys à Colomiers).

Cette PME (dont le siège administratif est domicilié dans l’Hérault) a décidé de réaliser d’importants investissements sur le site de Saverdun, ceci afin de développer une nouvelle gamme de produits (de taille plus importante et des produits pressés comme les tuiles).



Une nouvelle chaîne en cours d’installation dans un bâtiment de 4 500 m² (pour un investissement évalué à 3M€) permettra de développer des produits mieux adaptés à ce marché spécialisé en permanente évolution: «nous avons notre propre gamme adaptée aux nouvelles réglementations, comme les coffres pour volets roulants pour les bâtiments BBC.

Avec ce type de matériel on n’a plus de ponts thermiques […] nous sommes guidés par des préoccupations énergétiques, pour créer des produits adaptés et certifiés mais pas seulement.

Notre démarche industrielle s’inscrit également dans le Grenelle de l’Environnement, avec l’installation de cette nouvelle chaîne de fabrication et de séchage, nous avons mis en place un système permettant de récupérer l’énergie perdue pendant la cuisson» explique Jean-Christophe Valdebouze qui participe avec les partenaires locaux (issus du monde agricole) à une réflexion sur un projet de réseau chaleur autour du Biogaz.

En attendant ce chef d’entreprise, membre fondateur du réseau Effinergie* a décidé d’installer des panneaux solaires sur la toiture de la briqueterie et réfléchit au plan carbone, pour recycler les émissions de CO2.

Parmi ses grands défis, le stockage de l’énergie mais aussi l’adaptation aux bâtiments de demain en développant une maison en brique avec de la terre cuite comme système d’accumulation de chauffage.

Il existe déjà deux maisons pilotes (dans l’Aude et l’Hérault) sur ce modèle, entre le BPOS et le BBC.

Un patron discret mais qui se définit comme acteur citoyen, en matière d’énergie et de développement durable.

Pour en savoir plus: http://saverdunterrecuite.fr

*Effinergie est un collectif associatif français créé en 2006, avec pour objectif de promouvoir les constructions à basse consommation d’énergie (en neuf et en rénovation).

Son premier label, lancé en 2007, est devenu «BBC-Effinergie», repris dans la réglementation thermique visant une consommation énergétique moyenne de 50 kWhep/m²/an (source: Wikipédia)
Source Ariegenews

Le logement sur la mauvaise pente


Les chiffres publiés par le ministère du logement, le 30 mai dernier, font état d’une situation préoccupante dans le secteur. Les indicateurs sont en baisse et aucune mesure de soutien à l’activité n’a encore été évoquée.

Avec une baisse des ventes de logements neufs par les promoteurs de 14,4% sur un an et une chute des mises en chantier de 22.5% sur les trois derniers mois, la baisse de 2 % des permis de construire paraîtrait presque anecdotique. Loin de l’objectif des 500 000 logements neufs pour 2013 fixé par François Hollande, plusieurs analystes tablent aujourd’hui sur la création d'environ 340 000 logements en 2012, soit le plus bas niveau depuis 8 ans.
Source FranceBTP

13/06/2012

«Lumières de l’innovation» 2012 : les inscriptions bientôt achevées


Les artisans du bâtiment et leurs fournisseurs n’ont plus que jusqu’au 30 juin pour déposer leur candidature au concours «Lumières de l’innovation » lancé par la Capeb. Dédié aux innovations dans l’artisanat du bâtiment, il met un coup de projecteur sur « ceux qui osent l’innovation pour réinventer les pratiques, les produits, et les services du secteur. »

La Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) alerte les retardataires qui souhaitent concourir à la seconde édition des «Lumières de l’innovation», concours dédié aux artisans du bâtiment. Celui-ci valorise notamment l’innovation dans les pratiques, produits et services.

Ce concours s’adresse particulièrement aux artisans et chefs d’entreprises artisanales innovantes, et aussi aux industriels, fabricants, institutions, développeurs de solution innovante spécifiquement adaptée aux besoins des entreprises artisanales. Deux catégories «Démarches» ou «Produits et services destinés aux entreprises» sont donc proposées aux candidats qui peuvent faire parvenir leur dossier de candidature jusqu’au 30 juin 2012.

En détails. La catégorie «Démarches»récompense les artisans ayant une initiative innovante dans leur entreprise ou avec d'autres entreprises et la catégorie«Produits et services destinés aux entreprises», s'adresse, elle, aux artisans et à tous les concepteurs et fabricants de solutions innovantes à destination des entreprises artisanales du bâtiment.

La remise des prix aura lieu en novembre 2012, lors des journées professionnelles de la construction, précise la Confédération.
Source Batiactu

12/06/2012

Batimat Maroc 2012, les visiteurs ont dépassé la barre des 8 000


La première édition du salon, qui s’est clôturée le 26 mai, a connu un réel succès, selon les organisateurs.

Exactement 8 123, c’est le nombre de visiteurs annoncé par Reed Exhibitions Morocco, l’organisateur du salon Batimat Maroc 2012, qui a tenu ses deux premières éditions spécialisées (Gros œuvre-Menuiserie et matériel de chantier-outillage) du 23 au 26 mai au Centre international des conférences et expositions de Casablanca (CICEC). Au total, 150 exposants venant de 17 pays (Europe, Afrique, Moyen-Orient et USA) ont également fait le déplacement, en plus d’autres exposants marocains.

Tous ont participé à cette première édition dans le but de rencontrer de nouveaux clients et/ou partenaires potentiels qui leur permettront de s’ouvrir vers de nouveaux horizons (Européens et Américains pour les entreprises marocaines et Africains pour les sociétés étrangères). «Nous sommes très satisfaits de notre participation au salon. Nous avons pris contact avec beaucoup de clients potentiels», affirme Ilham Mohamed Farouk, commercial chez Ciments de l’Atlas (CIMAT), dont le dispositif industriel comporte, entre autres, deux cimenteries à Ben Ahmed et Béni Mellal. «CIMAT a été créée en 2007, mais cela fait deux ans que nous avons commencé à commercialiser nos produits et notre objectif est d’exporter vers l’international, surtout l’Afrique de l’Ouest, c’était l’objectif de notre participation», ajoute Farouk.

Même son de cloche chez Adil Semlali, responsable commercial chez OroBrique, une entreprise marocaine spécialisée dans la fabrication de matériaux en terre cuite. «L’objectif de notre présence à la 1re édition de Batimat Maroc est, bien sûr, d’établir des contacts avec de nouveaux clients, qu’ils soient marocains ou étrangers, mais également de présenter nos nouveaux produits à nos clients habituels», explique-t-il. Et d’ajouter : «Le salon est une expérience satisfaisante pour nous, parce que nous n’avons pas manqué de visiteurs qui se sont intéressés à nos produits, surtout le “Thermobrick”, une solution 100% terre cuite qui répond aux exigences d’isolations thermique et acoustique de tous types de bâtiments, ainsi que notre escalier en brique».

Toujours dans la catégorie Gros œuvre et Menuiserie, Saad Mekouar, export manager chez Itqane, se dit tout aussi ravi de la présence de son entreprise au salon et de la qualité des visiteurs. «Batimat a parfaitement répondu à nos attentes. Nous avons établi le contact avec beaucoup de professionnels, ce qui était justement le but de notre participation», souligne-t-il. «Itqane est une entreprise marocaine qui agit dans cinq segments d’activité, à savoir le contract (hôtellerie), le sur-mesure, l’artisanat de luxe, le tertiaire, et le TCE (tout corps d’Etat). Nos principaux clients sont les architectes et nous en avons rencontré un grand nombre ici», ajoute-t-il.

Par ailleurs, et contrairement à l’enthousiasme des entreprises marocaines, certains de leurs homologues étrangères, habituées aux évènements de grande envergure, ont exprimé leur déception quant à la faiblesse du visitorat. C’est le cas par exemple de Far Group France, société spécialisée dans les produits électriques de bricolage et de jardinage à destination du grand public. «Batimat est notre salon de référence en France, c’est la raison pour laquelle nous avons tenu à participer à cette 1re édition marocaine avec pour objectif d’entrer en contact avec de nouveaux clients tunisiens, algériens, égyptiens et subsahariens», précise le responsable commercial de la marque. Avant d’ajouter : «Cependant, nous avons été assez déçus. L’espace dédié au salon est beaucoup plus petit qu’à Paris et les visiteurs n’étaient pas au rendez-vous. En tout cas, pas autant qu’on attendait. Résultat, nous n’avons rencontré aucun nouveau client, juste nos acheteurs de base».
La société française n’est pas la seule à se plaindre. Même déception exprimée par la commerciale d’Officine Iori SRL, entreprise italienne qui produit les treuils. «Le salon n’a malheureusement pas répondu à nos attentes. Nous espérions plus de visiteurs, surtout d’Afrique, vu que nous vendons déjà nos produits dans les pays arabes, la région méditerranéenne, et en Amérique centrale. Malheureusement, cela n’a pas été le cas», affirme-t-elle.
Source Le Matin

Wienerberger Extends Credit Line Until 2016


The Austrian building materials company Wienerberger AG (WIE.VI) said it secured an early extension of a EUR250 million revolving credit line until May 2016.

The syndicated loan, originally due in 2013, is available for general corporate finance until May 2016.

Since the financial crisis, the company has continually lowered its debt ratio, raising its own funds and assuring debt will only need to be refinanced in small amounts until 2018, Chief Financial Officer Willy Van Riet said.

The consortium centered around The Royal Bank of Scotland plc. (RBS) and UniCredit Bank Austria was increased by two members bringing the total number of lenders to 15.
Source The Wall Street Journal

11/06/2012

Imerys Blajan : Les salariés d'une tuilerie menacée de fermeture reprennent espoir à Paris


Les représentants du personnel d'une tuilerie de Midi-Pyrénées ont reçu vendredi à Paris le soutien du ministère du Redressement productif dans leurs efforts pour empêcher la fermeture du site, ont indiqué les élus qui les accompagnaient.

Les représentants des 36 salariés de la tuilerie de Blajan (Haute-Garonne), l'une des tuileries du grand groupe français Imerys (extraction et transformation de minéraux pour l'industrie et la construction), ont été reçus pendant plus d'une heure à Paris par un conseiller du ministre Arnaud Montebourg.

Imerys (240 implantations industrielles dans 47 pays, plus de 16.000 salariés selon son site) a décidé la fermeture de l'usine qui représente l'une des dernières activités de production en Comminges, région durement affectée par la désindustrialisation.

Le conseiller du ministre, John Palacin, a concédé que les dispositions contre les licenciements dits boursiers restaient à créer, mais a dit qu'au-delà de cette réserve, il "fallait chercher tous les moyens possibles, et existants, pour s'opposer à la fermeture", a rapporté le maire de Blajan, Jean-Bernard Castex. Le ministère "va tout mettre en oeuvre pour nous apporter le meilleur soutien possible", a dit la vice-présidente du conseil régional Carole Delga.

Les salariés sont ressortis "encouragés" de l'entretien, a dit un de leurs représentants, Jean-François Fourcade.

Les élus s'indignent particulièrement du fait qu'avant d'annoncer la fermeture, Imerys a demandé et obtenu l'autorisation d'exploiter une carrière d'argile en disant qu'il s'agissait de pérenniser l'usine de Blajan. Avec l'autorisation d'exploiter la quinzaine d'hectares de cette carrière à raison de 60.000 tonnes d'argile par an, Imerys a une réserve d'un demi-siècle pour alimenter d'autres usines, s'émeuvent-ils.

"On verra passer les camions et, avec eux, la plus-value nous filer sous le nez", a dit le maire de Blajan. "On est devant un cas typique d'entreprise qui utilise les réserves naturelles d'un territoire sans y préserver l'emploi", a renchéri Mme Delga.

PARGNY-SUR-SAULX (Marne), le musée de la tuile rouvre ses portes


Ouvert quatre mois dans l'année, le musée de la tuile et de la terre cuite rassemble entre 350 et 400 pièces, plus surprenantes les unes que les autres.

Construite en 1931 le long de l'avenue du Bois du roi, la chapelle Sainte-Thérèse, dont les murs, la toiture, l'autel, le confessionnal et le chemin de croix sont en terre cuite, abrite un véritable trésor.
Entre 350 et 400 tuiles et accessoires de couverture sont exposés à l'intérieur de cet édifice, que les ouvriers de la tuilerie Gilardoni de Pargny-sur-Saulx utilisaient à l'époque comme lieu de culte. Depuis huit ans, l'association des Amis de la tuile, qui compte actuellement une vingtaine d'adhérents, fait de cette chapelle un véritable musée de la tuile et de la terre cuite ouvert quatre mois dans l'année. « L'édifice n'étant pas chauffé, l'hiver, il fait froid, prévient Bernard Parisse, 69 ans, secrétaire de l'association. Et puis, on n'accueille pas assez de monde. »
Exceptionnellement l'an dernier, lors du bicentenaire de la dernière tuilerie pargnysienne Imerys toiture, plus de 400 personnes ont visité le musée. « Les gens étaient étonnés de la diversité et de l'origine des pièces rassemblées », souligne Bernard Parisse.


« Ça fait un joli toit »
Le secrétaire de l'association se dirige vers ses tuiles préférées : « les losangiques », comme il les surnomme. Quelques-unes sont posées sur une petite charpente en bois. « Elles étaient fabriquées au XIXe siècle à Ludes, dans la Marne, par le tuilier Jacques-Remi Hure », explique-t-il. Il fallait trente-cinq de ces pièces pour couvrir un mètre carré, ce qui représente un poids de 52,5 kilos, la tuile pesant 1,5 kilo. « Jusque dans le motif, tout est conçu pour que l'eau puisse s'écouler sans glisser sous les tuiles, précise-t-il. Au final, ça fait un joli toit ! »
Grâce au don d'un mécène marnais, l'association des Amis de la tuile a pu acheter cette année une vitrine. Des tuiles miniatures y sont exposées pour la première fois, ainsi que d'anciennes factures et même des actions, dont 3 500 francs au porteur émis par Gilardoni Frères. Ces derniers avaient racheté en 1920 la tuilerie des Tarterets basée à Essonnes, près de Corbeil. « C'était la seule gérée en société anonyme », rappelle Bernard Parisse.


Clemenceau sur un médaillon
Le secrétaire de l'association montre également du doigt un gros médaillon en terre cuite réalisé par M. Chobert. Celui-ci représente un tigre. À la place de la tête de l'animal figure celle de Clemenceau, les pattes aplatissant quatre autres petites têtes, dont deux maréchaux allemands et l'empereur Guillaume II. Le slogan « Vaincre d'abord ! » y est gravé. « La terre cuite ne sert pas qu'à faire des tuiles ! » lance Bernard Parisse, large sourire aux lèvres.
À l'intérieur de la chapelle, les visiteurs pourront par ailleurs découvrir l'histoire de la société Huguenot à travers notamment des extraits d'un catalogue publié entre 1920 et 1930 par les frères Huguenot à Pargny-sur-Saulx. On y trouve un œil-de-bœuf art nouveau modelé par MM. Damain et Lehmann de Bar-le-Duc, d'après le croquis de M. Renaud, architecte à Bar-le-Duc. À côté, une photo de cet œil-de-bœuf prise sur une maison qui se trouve rue André-Theuriet à Bar-le-Duc. « Les vieux catalogues permettent d'identifier les pièces lorsqu'elles ne sont pas estampillées, explique Bernard Parisse. C'est très utile. »
Un saut dans le temps que les visiteurs pourront faire jusqu'au 16 septembre.

Le musée de la tuile et de la terre cuite sera ouvert les dimanche 1er juillet, 5 et 26 août, 16 septembre, ainsi que le jeudi 19 juillet, de 14 à 18 heures. Entrée gratuite.
Source L’Union par Stéphanie GRUSS

10/06/2012

CERIC Technologies participe au salon Libyabuild



Les solutions présentées par CERIC Technologies pour la fabrication de briques et tuiles en Terre Cuite ont rencontrées un vif succès à l’occasion du salon Libyabuild, organisé du 20 au 24 mai 2012 à Tripoli.

Les nombreux visiteurs ont apprécié les nouveaux développements de la gamme préparation Terre, les solutions de séchage et de cuisson (four CASING) et de manutention.

Conjoncture économique défavorable et chômage partiel


Le chômage partiel est un dispositif qui permet aux entreprises confrontées à des difficultés économiques de réduire ou de suspendre temporairement leur activité, tout en assurant aux salariés une indemnisation en compensation de la perte de salaire qui en découle.
Cette indemnisation, assurée par l'employeur, est partiellement prise en charge par l'État.

Le chômage partiel peut être mis en place dans l'une des situations suivantes :
  • en cas de conjoncture économique défavorable,
  • en cas de difficultés d'approvisionnement en matières premières ou en énergie,
  • en cas de sinistre ou d'intempéries à caractère exceptionnel,
  • en cas de transformation, de restructuration ou de modernisation de l'entreprise,
  • lors de toute autre circonstance de caractère exceptionnel.

Certaines catégories de salariés ne peuvent pas bénéficier du chômage partiel. Il s'agit :
  • des salariés dont le chômage est provoqué par un conflit collectif de travail,
  • des salariés dont la durée du travail est fixée par forfait en heures ou en jours sur l'année. Toutefois, ces salariés bénéficient du chômage partiel en cas de fermeture totale de leur établissement,
  • des chômeurs saisonniers, sauf s'ils démontrent que leur situation de chômage est exceptionnelle à l'époque de l'année à laquelle elle se produit. Pour cela, le chômeur saisonnier doit apporter la preuve qu'au cours d'une des 2 années précédentes, il occupait à la même époque et pendant la même période un emploi salarié dont il tirait une rémunération régulière.


Préalablement à la mise en chômage partiel de ses salariés, l'employeur doit consulter le comité d'entreprise, ou, à défaut, les délégués du personnel.

Indemnités horaires de chômage partiel
  • Les heures chômées donnent lieu au versement d'indemnités horaires de chômage partiel en compensation de la perte de salaire.
  • Ces indemnités horaires sont égales au minimum à 60 % de la rémunération horaire brute du salarié, sans qu'elles puissent être inférieures à 6,84 € par heure.
  • Elles sont versées par l'employeur à la date habituelle de versement du salaire.
  • En cas de chômage partiel, les heures supplémentaires, même contractuelles, ne sont pas indemnisables.

Durée du chômage partiel
  • En cas de réduction d'activité
En cas de réduction du temps de travail, l'indemnisation du chômage partiel n'est pas limitée dans le temps, mais le nombre d'heures chômées indemnisables est limité à 1.000 heures par an.
Si la réduction du temps de travail se poursuit pendant plus de 2 mois, l'employeur peut conclure avec l'État une convention d'activité partielle de longue durée (APLD). 
Le salarié bénéficie alors d'indemnités horaires d'APLD, qui sont plus élevées que les indemnités horaires de chômage partiel.
  • En cas de suspension d'activité
En cas de suspension d'activité (fermeture de l'entreprise), le versement d'indemnités horaires de chômage partiel par l'employeur est possible pendant 6 semaines consécutives maximum (42 jours).
Au-delà de 42 jours, le salarié peut percevoir des allocations chômage de la part de Pôle emploi pendant 3 mois : il doit faire sa demande d'indemnisation auprès de Pôle emploi et remplir les conditions exigées de la part de tout demandeur d'emploi (à l'exception de celle relative à la rupture du contrat de travail). Le contrat de travail n'est pas rompu, le salarié reste en situation de chômage partiel.

Si la suspension d'activité se poursuit au-delà de 3 mois, le préfet décide, compte tenu de la situation de l'entreprise, si le salarié peut continuer à être indemnisé au titre du chômage partiel :
  • en cas de décision positive du préfet, le salarié continue d'être indemnisé par Pôle emploi au titre du chômage partiel pendant 3 mois supplémentaires maximum (soit 6 mois au total) et l'employeur doit engager au cours de cette période une procédure de licenciement,
  • en cas de décision négative du préfet, le contrat de travail est considéré comme rompu. 
En cas de rupture du contrat de travail (à la fin des 3 mois ou des 6 mois), le salarié est indemnisé au chômage par Pôle emploi comme un demandeur d'emploi à part entière.

Situation du salarié en chômage partiel
La mise en chômage partiel du salarié entraîne la suspension de l'exécution de son contrat de travail.
Durant cette période, le salarié peut suivre des formations en dehors du temps de travail. Il peut alors cumuler ses allocations de chômage partiel et les allocations de formation dans la limite de sa rémunération nette antérieure.
Le salarié peut éventuellement cumuler un autre emploi pendant la période de suspension de son contrat à condition :
  • de respecter le principe de loyauté et de non-concurrence,
  • de respecter la durée légale du travail,
  • et d'être toujours à la disposition de son employeur en cas de reprise d'activité anticipée. Il doit rompre le contrat de travail de l'emploi cumulé.
Il peut cumuler ses allocations de chômage partiel et son salaire.
Source Service Public

09/06/2012

Algérie - intérêt italien pour le marché algérien des matériaux de construction


Les opérateurs italiens du secteur des matériaux de construction accordent "un intérêt particulier au marché algérien non seulement pour l’exportation de leurs produits mais aussi pour y réaliser des investissements", a indiqué jeudi le directeur de l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE) à Alger, Giuseppe Agostinacchio.

"Le marché algérien des matériaux de construction constitue pour nous le plus important marché au niveau maghrébin et méditerranéen car c’est l’un des plus proches géographiquement et qui présente le plus d’opportunités d’affaires", a précisé M. Agostinacchio lors d’une conférence de presse tenue en marge du 15ème salon du Bâtiment "Batimatec".

L’Italie, deuxième fournisseur de l’Algérie et également son 2ème client, est présente à ce salon avec 65 entreprises, qui exposent sur un espace de 1.300m² leurs innovations dans les machines, installations et équipements entrant dans la production de divers matériaux de construction.

Les entreprises italiennes sont intéressées par cette exposition, qu’elles considèrent comme la plus importante d’Afrique, non seulement pour l’exportation mais aussi pour établir des relations de partenariat avec un pays (l’Algérie) qui connaît une stabilité financière par rapport aux autres pays notamment européens, selon ce responsable.

Toutefois, ce dernier n’a pas manqué d’évoquer certaines contraintes qui entravent l’investissement en Algérie, notamment en matière de législation et de procédures pour la réalisation de partenariats, mais ceci n’a pas empêché plusieurs sociétés italiennes à chercher des partenaires algériens.

"Il y a plusieurs entreprises italiennes spécialisées dans la construction et les matériaux de construction qui sont en contact avec leurs homologues algériennes pour discuter des projets de partenariats", a précisé ce responsable.

De son côté, un responsable d’une association italienne des constructeurs de matériaux de construction, regroupant une centaine de sociétés, a indiqué que le marché algérien est devenu un marché important car le secteur de la construction est en essor en Algérie contrairement à l’Europe où ce secteur connaît un déclin.
Source Maghrebemergent

SAINT-GOBAIN annonce l'acquisition de Celotex


Saint-Gobain (SGO 27.52 -1.08%) a annoncé l'acquisition de Celotex, le producteur britannique de mousses isolantes de haute performance. La société, qui emploie 170 personnes, a annoncé pour l'exercice fiscal 2011 un chiffre d'affaires de 69,7 millions de livres (soit 86,7 millions d'euros). Elle vient par ailleurs d'investir 3 millions de livres (3,7 millions d'euros) dans un nouveau centre d'innovation et de distribution. Par ailleurs, ce marché n'est pas inconnu au français Saint-Gobain.
En effet, implanté sous la marque Isover en Grande Bretagne, le fabricant des matériaux de construction a ainsi souhaité renforcer sa présence sur ce marché.

AOF - EN SAVOIR PLUS
- La thématique de l'efficacité énergétique des bâtiments est porteuse en France (27% du CA du groupe) et devrait rester un sujet important du prochain quinquennat quel que soit le gagnant de l'élection présidentielle ;
- Le groupe fait également du solaire un axe de développement majeur ;
- La branche Distribution Bâtiment (45% du CA) bénéficie de l'enracinement local de ses implantations, ce qui lui procure une connaissance des besoins de ses clients sans équivalent et un fort pouvoir de négociation avec ses fournisseurs ;
- Dans un contexte d'inflation des coûts, Saint-Gobain dispose d'une forte capacité à répercuter la hausse des coûts dans ses prix de vente.
Les points faibles de la valeur


- Les inquiétudes sur la croissance économique dans les pays matures pèsent directement sur une valeur cyclique comme Saint-Gobain qui réalise près de 80% de son activité dans le secteur de la Construction ;
- Qui plus est, l'Europe représente encore plus de 70% du chiffre d'affaires du groupe, ce qui est interprété actuellement comme un point faible. Mais le groupe ne réalise que 5% de son chiffre d'affaires en Europe du Sud et est bien positionné sur les pays en croissance (20% du CA en Allemagne et Scandinavie) ;
- La part de l'activité dans les pays émergents n'est pas encore suffisante ;
- La valeur affiche toujours une décote par rapport à ses pairs.
Comment suivre la valeur

- Le cours de l'action est corrélé aux données macroéconomiques car Saint-Gobain exerce une activité cyclique ;
- La conjoncture du secteur du BTP, à travers notamment l'évolution des mises en chantier et des permis de construire, est à surveiller de près ;
- Saint-Gobain réalise près de la moitié de ses résultats hors zone euro et est donc sensible aux variations de change ;
- Les cours des matières premières influent sur les performances du groupe ;
- Le groupe souhaite réaliser de petites opérations dans les pays émergents, l'efficacité énergétique ou le solaire ;
- Le plan stratégique 2011-2015 et les objectifs de croissance qui y sont attachés pourraient réduire la décote du titre et entraîner une revalorisation boursière. Le groupe souhaite conquérir un statut de valeur de croissance ;
- Avec la cession prévue de Verallia, l'activité conditionnement de Saint-Gobain, le groupe va poursuivre son recentrage et son désendettement. Mais l'introduction en Bourse a été reportée en raison des conditions de marché ;
- Le marché s'interroge régulièrement sur les intentions de Wendel, l'actionnaire de référence.

LE SECTEUR DE LA VALEUR
Construction - Matériaux
La plupart des analystes financiers sont prudents sur le secteur et estiment que 2012 devrait être une année difficile. Si les volumes du marché mondial (hors Chine) devraient croître de 3,5%, les augmentations de prix sont jugées insuffisantes pour compenser la hausse des coûts de production. En revanche, malgré les difficultés anticipées de la construction en Europe du fait d'un climat économique morose, Fitch considère que les perspectives de crédit sont stables pour le secteur des matériaux de construction. Les entreprises bénéficient de bilans assainis, avec des niveaux de trésorerie élevés et un risque de refinancement limité. L'agence anticipe que cette année, les difficultés devraient être semblables à celles de 2011, avec une faible croissance de la demande et des marges en retrait. Les volumes ne devraient que faiblement croître sur les marchés matures. Ils pourraient même régresser dans certaines régions. La demande sera plus dynamique sur les marchés émergents, mais certains marchés (comme l'Inde) pâtiront de surcapacités et d'une hausse des coûts.

DERNIERE RECOMMANDATION SUR LA VALEUR
Société Générale a réitéré sa recommandation à Achat sur Saint Gobain et son objectif de cours à 45 euros. Le chiffre d'affaires du premier trimestre est ressorti supérieur aux attentes du broker.

CONSENSUS DES PROFESSIONNELS
D'après le consensus de marché calculé à la date du 06/06/2012, les analystes conseillent d'acheter le titre SAINT-GOBAIN. En effet, sur un total de 9 bureaux d'études ayant fourni des estimations, 8 sont à l'achat et 1 est neutre. L'indice de recommandation AOF, reflétant l'avis moyen des analystes et s'étendant de -100% à +100%, est de 89%. Enfin, l'objectif de cours moyen est de 42,01 EUR. Le consensus précédent conseillait d'acheter la valeur .
Source Capital

08/06/2012

Le plan de la briqueterie Tellus-Ceram validé


Le tribunal de commerce lève la procédure de redressement judiciaire.

La briqueterie centenaire de Monsempron-Libos, Tellus-Ceram, spécialisée dans les produits réfractaires, n'est plus en redressement judiciaire. La décision espérée après l'examen du dossier le 15 mai par le tribunal de commerce a été rendue hier après-midi par les magistrats agenais. Ces derniers ont donc validé le plan présenté par l'entreprise dirigée par Mesmin Béragnes qui s'appuie sur un partenariat noué avec le groupe anglais Sistac.
400 000 euros

Le plan social craint par les 35 salariés de la briqueterie est donc écarté. « Nous sommes très satisfaits de cette décision, indique Benjamin Arboux, délégué du personnel à Tellus-Ceram. La levée de cette mesure de redressement va permettre de redonner confiance à nos clients ».

En difficulté depuis le faux bond d'un de ses clients à hauteur tout de même de 400 000 euros, Tellus-Ceram (3,6 millions de chiffres d'affaires en 2011) espère retrouver de la croissance et regonfler ses carnets de commande grâce à une synergie opérée avec le groupe anglais Sistac sur le plan commercial. Il s'agirait pour les deux entités de s'unir pour compléter leurs gammes et donc de proposer à chacun de leur clientèle leurs produits respectifs. Le groupe britannique ne rentre pas dans le capital de Tellus-Ceram qui, libérée de sa tutelle judiciaire, retrouve sa liberté d'agir. Maiss la prudence reste de mise parmi les salariés qui estiment que « le plus dur reste encore à venir ».
Source Sud Ouest