La première édition du salon, qui s’est clôturée le 26 mai,
a connu un réel succès, selon les organisateurs.
Exactement 8 123, c’est le nombre de visiteurs annoncé par
Reed Exhibitions Morocco, l’organisateur du salon Batimat Maroc 2012, qui a
tenu ses deux premières éditions spécialisées (Gros œuvre-Menuiserie et
matériel de chantier-outillage) du 23 au 26 mai au Centre international des
conférences et expositions de Casablanca (CICEC). Au total, 150 exposants
venant de 17 pays (Europe, Afrique, Moyen-Orient et USA) ont également fait le
déplacement, en plus d’autres exposants marocains.
Tous ont participé à cette première édition dans le but de
rencontrer de nouveaux clients et/ou partenaires potentiels qui leur
permettront de s’ouvrir vers de nouveaux horizons (Européens et Américains pour
les entreprises marocaines et Africains pour les sociétés étrangères). «Nous
sommes très satisfaits de notre participation au salon. Nous avons pris contact
avec beaucoup de clients potentiels», affirme Ilham Mohamed Farouk, commercial
chez Ciments de l’Atlas (CIMAT), dont le dispositif industriel comporte, entre
autres, deux cimenteries à Ben Ahmed et Béni Mellal. «CIMAT a été créée en
2007, mais cela fait deux ans que nous avons commencé à commercialiser nos
produits et notre objectif est d’exporter vers l’international, surtout
l’Afrique de l’Ouest, c’était l’objectif de notre participation», ajoute
Farouk.
Même son de cloche chez Adil Semlali, responsable commercial
chez OroBrique, une entreprise marocaine spécialisée dans la fabrication de
matériaux en terre cuite. «L’objectif de notre présence à la 1re édition de
Batimat Maroc est, bien sûr, d’établir des contacts avec de nouveaux clients,
qu’ils soient marocains ou étrangers, mais également de présenter nos nouveaux
produits à nos clients habituels», explique-t-il. Et d’ajouter : «Le salon est
une expérience satisfaisante pour nous, parce que nous n’avons pas manqué de
visiteurs qui se sont intéressés à nos produits, surtout le “Thermobrick”, une
solution 100% terre cuite qui répond aux exigences d’isolations thermique et
acoustique de tous types de bâtiments, ainsi que notre escalier en brique».
Toujours dans la catégorie Gros œuvre et Menuiserie, Saad
Mekouar, export manager chez Itqane, se dit tout aussi ravi de la présence de
son entreprise au salon et de la qualité des visiteurs. «Batimat a parfaitement
répondu à nos attentes. Nous avons établi le contact avec beaucoup de
professionnels, ce qui était justement le but de notre participation»,
souligne-t-il. «Itqane est une entreprise marocaine qui agit dans cinq segments
d’activité, à savoir le contract (hôtellerie), le sur-mesure, l’artisanat de
luxe, le tertiaire, et le TCE (tout corps d’Etat). Nos principaux clients sont
les architectes et nous en avons rencontré un grand nombre ici», ajoute-t-il.
Par ailleurs, et contrairement à l’enthousiasme des
entreprises marocaines, certains de leurs homologues étrangères, habituées aux
évènements de grande envergure, ont exprimé leur déception quant à la faiblesse
du visitorat. C’est le cas par exemple de Far Group France, société spécialisée
dans les produits électriques de bricolage et de jardinage à destination du
grand public. «Batimat est notre salon de référence en France, c’est la raison
pour laquelle nous avons tenu à participer à cette 1re édition marocaine avec
pour objectif d’entrer en contact avec de nouveaux clients tunisiens,
algériens, égyptiens et subsahariens», précise le responsable commercial de la
marque. Avant d’ajouter : «Cependant, nous avons été assez déçus. L’espace
dédié au salon est beaucoup plus petit qu’à Paris et les visiteurs n’étaient
pas au rendez-vous. En tout cas, pas autant qu’on attendait. Résultat, nous
n’avons rencontré aucun nouveau client, juste nos acheteurs de base».
La société française n’est pas la seule à se plaindre. Même
déception exprimée par la commerciale d’Officine Iori SRL, entreprise italienne
qui produit les treuils. «Le salon n’a malheureusement pas répondu à nos
attentes. Nous espérions plus de visiteurs, surtout d’Afrique, vu que nous
vendons déjà nos produits dans les pays arabes, la région méditerranéenne, et
en Amérique centrale. Malheureusement, cela n’a pas été le cas»,
affirme-t-elle.
Source
Le Matin
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