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20/04/2012

Blajan: 500 manifestants pour la Tuilerie

Entre 500 et 600 salariés, élus ou sympathisants ont manifesté Samedi 14 Avril dans le petit village de Blajan, pour protester contre la fermeture annoncée d'une tuilerie du groupe Imerys qu'ils jugent rentable.

Le 26 janvier, la direction a annoncé la fermeture du site et la suppression de 32 emplois dans le village de 520 habitants, situé à 90 km de Toulouse et à quelques kilomètres du Gers.

"L'usine de Blajan est le symbole de la résistance dans ce territoire qui souffre au niveau de l'emploi", a déclaré le maire de la commune Jean-Bernard Casteix, qui a participé à la mobilisation. "On ne veut pas accepter que pour les bénéfices du groupe, l'usine devienne une ruine industrielle. Le site n'est pas déficitaire, Blajan peut être rentable", affirme Pascal Millet, élu CFDT.

Un autre syndicaliste CFDT, Patrick Loubens, dénonce une stratégie économique au profit des actionnaires. "On reste déterminés à empêcher la fermeture. Aujourd'hui l'espoir renaît, dit-il, on ne s'attendait pas à voir autant de monde". L'incompréhension est d'autant plus grande qu'en juin 2011, Imerys avait investi dans l'achat d'une carrière d'argile sur la commune de Blajan. La terre sera transportée par camions jusqu'au site de Saint-Geours d'Auribat, dans les Landes, s'étonnent les salariés.

"Qu'on vienne nous piquer l'argile pour aller la travailler ailleurs, on ne peut pas l'entendre", s'offusque le maire de Blajan. La direction a expliqué la fermeture de ce site spécialisé dans la "tuile canal" par la forte concurrence du marché espagnol. Le mois dernier, le président du Sénat Jean-Pierre Bel, élu de l'Ariège, a rencontré les représentants du personnel et a adressé une lettre au Premier ministre pour sensibiliser les pouvoirs publics. D'après son site internet, le groupe de minéraux industriels Imerys dispose d'une dizaine d'autres unités de production de tuiles en France.
Source France 3

Les Briqueteries du Nord : petites briques devenues centenaires

D'un côté, André Coisne, gérant de l'Union des briqueteries de Lille. De l'autre, Henri Bernard, à la tête des Briqueteries haubourdinoises. Nous sommes en 1912 et les deux hommes décident de s'associer avec Ducoin et Philippe pour créer Les Briqueteries du Nord (BdN). Chaque année, six à huit millions de briques sortent des trois fours de l'entreprise centenaire. Mais pas seulement.

« On serait moins vaillants si on n'avait que trois briqueteries », lâche Gilles Bernard, président directeur général et arrière-petit-fils d'Henri Bernard. Car la force des Briqueteries du Nord, hormis la qualité des briques, a été la diversification. D'abord, dès 1920, avec des activités de négoce, alors que l'entreprise regroupe pas moins de dix fours à briques à Lomme (au Marais, à la Croix-de-Pierre et au pavé de Pérenchies), à Ronchin, à Lille (au pavé de l'Arbrisseau, à Saint-Maurice et au Faubourg-des-Postes), à Hellemmes, à Croix et à Loos.

En 1929, BdN construit le site de Leers, le dernier, à ce jour, qui fonctionne au charbon. « Depuis l'arrêt - qu'on avait anticipé - de la houillère de Lorraine en 2002, où on se servait, on s'approvisionne en Amérique du Sud. » Le site de Leers consomme mille tonnes de charbon par an. Lomme et Templeuve cuisent quant à eux l'argile au gaz. Ces trois sites constituent aujour-d'hui l'activité brique des BdN : brique pleine, brique perforée, plaquette... À cela s'ajoutent l'extraction d'argile et de sable de remblais, le négoce d'agrégats et de produits de gros oeuvre, l'enfouissement d'inerte et le recyclage de déchets inertes du BTP. Le tout représentait un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros en 2011. Avant la modernisation progressive de l'entreprise, dans les années soixante, « le chiffre d'affaires était consommé aux trois quarts par la masse salariale, souligne Gilles Bernard. Les hommes cuiseurs sont passés de l'âge de pierre à l'informatique et du concret à l'abstrait ».

La mécanisation s'est fortement accélérée au début des années 2000, quand l'entreprise a fait appel à des sous-traitants pour l'extraction de l'argile. La cuisson a également été automatisée et l'empilage des briques, dans les wagons qui prennent la direction du four, a lui aussi été robotisé. C'est cette mécanisation que suit, entre autres, Gilles Bernard, depuis son arrivée dans l'entreprise le 1er septembre 1994. D'abord ingénieur de construction navale au Havre, il a ensuite travaillé dans l'industrie chimique avant de reprendre le flambeau des BdN, tenu par son père et son oncle, Marc et Yves. « Je suis venu faire chez les miens ce que je faisais chez les autres », expédie-t-il.

À ses côtés, Xavier d'Albissin, qui représente la quatrième génération de la famille Coisne. Ils dirigent, en binôme, les Briqueteries du Nord, dont le siège social est basé au port de Lille. « En 1912, nous étions au square Jussieu, puis nous avons déménagé rue Anatole-France, avant d'arriver au port de Lille en 1987 pour rejoindre notre négoce de matériaux », raconte Gilles Bernard. Les BdN comptent aujourd'hui cent salariés, répartis sur quatre sites dans la métropole. En cent ans, l'entreprise familiale a vécu la mécanisation, mais aussi la guerre, prouvant alors « qu'il faut payer de sa personne pour défendre son outil de travail ».

« Au début des années quarante, la région est occupée par les Allemands. Et, entre autres, ils occupent la briqueterie de Ronchin. Mon oncle m'a raconté qu'ils démontaient tout pour se faire des tranchées avec les briques. Mon grand-père, Léon, a donc appelé la Kommandantur pour dire : " C'est mon matériel, mon outil de travail, vous n'avez pas le droit de tout détruire." Rien n'y a fait, il a été emprisonné à Loos. Il courait même le risque d'aller en Allemagne. Avec sept enfants à charge... Finalement, il a été libéré au bout de quinze jours et, de retour à la maison, un de ses fils lui a dit qu'il ressemblait à un clochard, ils ne l'ont pas reconnu », rapporte Gilles Bernard, soulignant la « fierté » de son père d'être « l'héritier de cette histoire ».

En 2012, les briqueteries continuent de vivre avec leur temps, au point d'avoir installé, dans la cour de l'usine de Leers, un prototype de brique industrialisée, 100 % naturelle, économique, écologique avec des propriétés isolantes et hydro-régulatrices, permettant de mettre en avant les atouts techniques et environnementaux de la brique crue. Et Gilles Bernard de résumer : « On est passé de livreur de briques à fournisseur de systèmes constructifs normés à performance garantie. » Sans perdre de vue d'autres axes de diversification, notamment dans l'immobilier (la société BdN s'étale sur 150 hectares), car les carrières d'argile ne sont pas inépuisables.

Les Briqueteries du Nord en quelques dates.

1912 Création de l'entreprise par Henri Bernard et André Coisne. Suivront quatre générations.

1920 L'entreprise lance l'activité de négoce, quai de l'Ouest, au port de Lille.

1929 Construction du site de Leers.

1957 Début de la modernisation, qui s'est accélérée au début des années 2000 avec la mécanisation de nombreux procédés.

2012 Centenaire des BdN.

Source La Voix du Nord PAR ANNE-SOPHIE PUJOL

19/04/2012

Grève pour les salaires à la tuilerie Monier

SIGNY-L'ABBAYE (Ardennes) Un mouvement de grève - le premier dans cette tuilerie de Signy-l'Abbaye - a été déclenché hier à l'appel de la CGT au sein de l'usine Monier.
De minuit à 14 heures, deux équipes de production ont interrompu leur travail pour protester contre le non-alignement des salaires dans les différentes tuileries du groupe. Mouloud Lounis, le délégué syndical CGT, a jugé « inadmissible » la réaction du directeur de l'usine de Signy qui aurait répondu, selon le délégué, que « les conditions de vie d'employés de la région marseillaise ne pouvaient être comparées à celles d'un « village paumé » comme Signy-l'Abbaye » (*).
Les grévistes n'ont pas empêché les autres salariés (notamment les syndiqués de FO) d'entrer dans l'usine, ni les intérimaires, et ont entamé des négociations à 9 heures avec la direction, entrevue qui était suivie d'une réunion prévue du comité d'entreprise.


L'imminence d'un débrayage semblait connue de tous et anticipée puisqu'une délégation de la direction parisienne du groupe était présente une heure après l'arrivée du directeur de la tuilerie de Signy.
Aucun camion de terre n'est arrivé à l'usine dans la matinée alors qu'une dizaine de chargements arrivent quotidiennement, ont remarqué les grévistes.
Le groupe de grévistes que nous avons rencontré à l'entrée du site semblait déterminé à poursuivre l'action dans les jours à venir si les négociations salariales devaient être interrompues.
Leader mondial des solutions de toitures respectueuses de l'environnement, le groupe Monier possède 151 sites de production dans 42 pays. Dont celui de Signy-l'Abbaye, lancé en 2006 et qui emploie aujourd'hui quelque 90 salariés.
Ce site a la particularité d'héberger le plus grand four d'Europe. Long de 200 mètres, celui-ci est capable de recevoir jusqu'à 31 wagons, soit l'équivalent de 120.000 tuiles. C'est dans la carrière de Signy-l'Abbaye, située à côté de l'usine, que Monier extrait une argile aux qualités plastiques exceptionnelles (les 100 hectares de terrain offrent à Monier une exploitation sur plusieurs dizaines d'années), cet approvisionnement local étant toutefois complété par l'apport de terres issues d'autres carrières, afin d'obtenir un mélange le plus performant possible.
(*) Nous avons en vain sollicité une réaction de la direction hier après-midi
Source L'Union

Coût de la construction : croissance record à 6.85% sur un an

L’indice du coût de la construction vient de battre son record historique atteint au troisième trimestre 2011. A 1.638 points au dernier trimestre 2011, il enregistre une hausse de 6.85% sur un an, indique l’Insee.

L’indice qui mesure l’évolution du prix de construction des bâtiments neufs à usage principal d’habitation en France s’envole. Crédité de 1.638 points au 4e trimestre 2011, il se place au-dessus du niveau record qu’il avait atteint un trimestre plus tôt.

En glissement annuel, l’ICC bondit de 6.85% après une hausse de 6.84% au 3e trimestre, 5.01% au 2e trimestre et 3.05% au 1er trimestre 2011.
Fondé sur l’observation des marchés de construction conclus entre les maîtres d’ouvrage et les entreprises assurant les travaux de bâtiment, l’ICC est un indice trimestriel, référence 100 au 4e trimestre 1953, date de sa création. Depuis la loi du 26 juillet 2005 sur les services à la personne, l’ICC ne sert plus de référence à la révision des loyers en cours de bail dans le parc locatif privé.
Source Batiactu

Décideurs. Face au mur de la dette, faut- il s'attendre à une vague de restructurations de la dette des sociétés sous LBO ?

Les banques pourront-elles assumer ce besoin de refinancement ? Une question posée à Hélène Bourbouloux, administrateur judiciaire FHB

H. B. Après un premier semestre 2011 marquant clairement la reprise, la tendance s’est brutalement renversée au cours de l’été 2011 et depuis la fin de l’année, et davantage encore depuis le début de l’année 2012. Il s’avère en effet que de nombreux groupes sous LBO vont engager ou rouvrir les discussions avec leurs créanciers. Force est de constater que le marché du crédit s’est resserré, les rémunérations attendues renchéries, et qu’il sera difficile de mener les discussions en particulier lorsque les parties auront déjà réaménagé la dette mais insuffisamment. Un certain nombre d’avenants aux contrats de financement ont simplement consisté à reporter les maturités de deux ans et cela s’avère aujourd’hui très insuffisant, le marché ne pouvant absorber les plus gros refinancements. Les banques et prêteurs financiers sont revenus dans des standards plus équilibrés entre dettes et fonds propres ; lorsque les actionnaires pourront renforcer les fonds propres et corriger ce qui est devenu déséquilibré par l’évolution du marché, les prêteurs consentiront des aménagements.

Lorsqu’en revanche les actionnaires ne pourront se réengager, le cas échéant, parce qu’ils ont déjà réinvesti lors de négociations entre 2008 et 2010, les discussions seront plus tendues. Les banques auront-elles pour autant les moyens de prendre le contrôle et d’assumer le rôle d’actionnaire ? Il est à craindre que dans un contexte économique très incertain pouvant supposer un pilotage attentif et parfois risqué des sociétés, les banques seront peu enclines à la prise de contrôle. Cela pourrait d’ailleurs amener les investisseurs en situation distressed à jouer un rôle déterminant. Dans le même temps, on assiste au développement d’offres de services innovantes où des acteurs proposent des services de portage. Ils deviendront actionnaires mais investiront peu dans l’entreprise ; Les banques conservant la dette éventuellement aménagé dans des instruments de quasi-fonds propres comme les ORA, se verront alors attribuer l’essentiel de la valeur à l’exit. Ces schémas pourront fonctionner si les prêteurs sont confiants dans les compétences de ces acteurs, et s’il n’y a pas ou peu de new money à injecter.

Enfin les banques, sensibles aux conditions actuelles de marché qu’elles doivent elles-mêmes assumer au regard des règles prudentielles de Bâle III seront sensibles au désendettement et si ce n’est par apport de fonds propres, elles seront sensibles aux cessions d’actifs ou d’activités dont les prix de cession diminueront le montant total de la dette. Ainsi se profile une attention plus forte au volume de la dette globale de l’entreprise qu’à la contribution au résultat de ces actifs ou activités. Les acteurs ont tous en tête que certains groupes sous LBO ont atteint une taille telle, que le marché peut difficilement en assurer le refinancement, alors même que leur introduction en bourse ne serait pas davantage réaliste.
Source Magazine Décideurs

18/04/2012

La Fédération Française des Tuiles et Briques lance son nouveau site internet dédié à la brique de parement

Un nouveau site internet : www.briquedeparement.com
Plus convivial et plus pratique, ce nouveau site a été conçu pour faciliter dès la page d’accueil l’accès à un contenu concret, simple et pédagogique. La volonté affichée d’emblée est de mettre en lumière les différentes utilisations de la brique de parement et ses multiples qualités associant le confort et l’esthétisme. C’est aussi démontrer la capacité de ce matériau à s’adapter aux tendances architecturales du moment, en construction neuve ou en rénovation.
« Aujourd’hui, l’industrie de la brique de parement crée de nouveaux produits et offre une gamme très étendue de couleurs, d’épidermes et de format, commente Gilles Bernard, Président de la Commission Brique de Parement à la FFTB ; La brique de parement constitue une réponse pertinente aux attentes de beauté, de solidité et de bien-être et donne durablement satisfaction aux bâtisseurs de plus en plus sensibles aux exigences du développement durable. »
Le nouveau site www.briquedeparement.com est structuré en six rubriques :

Trois espaces concernent les particularités du produit et des informations sur les industriels fabricants : LA BRIQUE : ses qualités d’esthétisme, de performances et ses différents types d’emploi avec notamment le système ITE - Isolation Thermique par l’Extérieur ; L’ENVIRONNEMENT les avancées en termes de développement durable et LA FILIERE terre cuite

Trois autres espaces extrêmement concrets : LA BIBLIOTHEQUE, LA FICHE D’INFORMATION, LA GALERIE PHOTOS. Autre fait considérable : www.briquedeparement.com recense plus de 100 photos de réalisations, dont les futurs acquéreurs, les professionnels vont pouvoir s’inspirer.
Source Briquedeparemenent.com

Une retraite bien méritée

En 2010, le couvreur Christian Desvignes a décidé de vendre son entreprise après 51 ans de métier.

Couvreurs de père en fils, Christian Desvignes a appris le métier dès l’âge de 14 ans aux côtés de son père. En 1985, il a repris l’entreprise familiale avec son épouse. Tout comme son père avant lui, l’artisan s’est spécialisé dans la rénovation de toitures anciennes. D’origine autunoise, il a donc mis tout son savoir-faire au profit du patrimoine et a beaucoup travaillé sur des toitures de châteaux et des clochers d’église. « C’est un travail minutieux, presque de l’art. Le travail est considérable, chaque tuile est taillée de manière à respecter la toiture d’origine », explique-t-il.
Un prix récompense son travail

Odile Desvignes a suivi son mari dans cette aventure. Anciennement coiffeuse, elle a suivi une formation à l’université de Bourgogne afin de s’occuper pleinement de la gestion de la société. C’est à la fin de l’année 2010 que le couple d’artisans a décidé de vendre son entreprise à Segond. Ces passionnés de leur travail ont dû attendre le concours terroirs de l’entreprise Terreal pour voir leur travail récompensé. Ils ont gagné fin 2011 le prix historique pour la rénovation de la toiture d’une maison du XX e siècle dans la vieille ville haute d’Autun.
Source Le Journal de Saône et Loire

17/04/2012

Blajan. Albert Daunes, toute une vie au service de la tuilerie

Albert Daunes fêtera ses 80 ans cette année, la tuilerie n'a pas de secret pour lui, il y est entré au lendemain de la guerre en 1946 et l'a quittée en 1990, pour prendre sa retraite. Nous avons recueilli son témoignage.

Que représente la tuilerie pour vous ?

C'est un peu toute ma vie, j'y suis entré à 14 ans et j'ai travaillé pendant 44 ans à la fabrication, au four, comme chef d'équipe puis chef d'usine pour terminer. A l'époque, il y avait au moins une personne qui y travaillait dans chaque famille, parfois des couples ; une vingtaine de femmes était employée à la presse, à l'ébarbage ou à la pose des tuiles sur les séchoirs. Tout était manuel, à la carrière on travaillait à la pioche, la terre était chargée à la pelle dans les wagonnets. Pour nous, l'usine c'était le moyen de gagner de l'argent sur place, certains cultivaient en même temps une petite propriété.

Comment le travail était-il organisé ?

On travaillait du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures, puis de 13 h 30 à 18 heures, on arrêtait le week-end, l'organisation changeait souvent, il n'avait pas d'équipe sauf aux fours. D'ailleurs, ces postes-là étaient très durs, la cuisson des tuiles dans l'ancien four Hoffmann était surveillée « à l'œil », la couleur des tuiles déterminait leur degré de cuisson. Avec l'arrivée des fours circulaires, c'était plus perfectionné. Au début on les chauffait au charbon, puis au fuel et enfin au gaz. L'ambiance entre nous était formidable, mais petit à petit, les mentalités ont changé, les gens sont devenus plus personnels, c'était devenu détestable quand je suis parti.

Quelle a été l'évolution de la production ?

Du temps de Monsieur Barnier, on faisait toutes sortes de briques, des « murettes », des briques de 10, de 5, des filées, des tuiles plates, des canals et tous les accessoires. Les entrepreneurs trouvaient à la tuilerie tout ce dont ils avaient besoin pour bâtir une maison. Avec Monsieur Gélis, on a arrêté la production de la tuile méridionale et on s'est mis à fabriquer de la canal dont il avait besoin pour fournir son usine de Léguevin. Nos produits ont fait connaître Blajan dans toute la région, d'ailleurs ils étaient tous marqués et les tuiles étaient même garanties à vie.
Source La Dépêche

Quand la passion s'en mêle, crue ou cuite, tout est bon dans la brique

Sur le site leersois des Briqueteries du Nord, 25 ans de réserve sont à la disposition des producteurs. Sur le site leersois des Briqueteries du Nord, 25 ans de réserve sont à la disposition des producteurs.

Van Gogh, Matisse, Degas... On ne parle pas ici d'artistes, mais bien de briques produites pas les Briqueteries du Nord. Plus de 40 personnes ont été accueillies à Leers, récemment, par son président directeur général Gilles Bernard, pour une petite visite de l'entreprise. Ce dernier a brossé un bref historique de la briqueterie, fondée en 1919, et a insisté sur le caractère familial et artisanal de l'entreprise.

Abdel Mohaddab, responsable qualité, a ensuite pris la relève pour la suite des portes ouvertes, en commençant par la carrière. La terre extraite sur le site est directement stockée dans un hangar avant d'être utilisée. La briqueterie consomme environ 2000 m² par an sur une profondeur légale de 8 mètres.

Mais comme le précise Gilles Bernard, « nous avons 25 ans de réserve sur le site de la briqueterie et 80 ans sur des terrains avoisinants ». La terre est alors malaxée et introduite dans la production. La carrière est ensuite rebouchée par des matériaux de voirie inertes. Ces derniers sont soit laissés sur place, soit concassés pour être à nouveau utilisés dans le terrassement. La carrière rebouchée pourra être revendue en terrain constructible après une vingtaine d'années.
Une semaine au four

La terre sortie du malaxeur est ensuite compactée et découpée en briques crues, de 3 kg chacune. Ces dernières sont placées sur des chariots au moyen d'un robot perfectionné (c'est le seul moment automatisé de la production), pour être enfournées dans les tunnels de séchage pour une semaine. Les briques sèches, de 2,3 à 2,4 kg, sont ensuite conduites manuellement au niveau du four de type Hoffmann au charbon, à cuisson continue. Les briques sont déposées d'une façon régulière et très particulière pour permettre une cuisson uniforme à 1 080° durant une semaine. Le feu avance de 6 mètres par jour dans deux tunnels de cuisson en « léchant » les briques. Cette technique donnera à la brique de Leers des nuances et des reflets naturels uniques et fort appréciés. D'où parfois les noms évocateurs de peintres bien connus.

Après une semaine de refroidissement, elles seront prêtes à la vente et auront perdu 200 grammes. Les trois quarts de la production sont manuels et réalisés par des passionnés avant tout et ceci depuis presque un siècle. Mais comme conclut Gilles Bernard, « rien de durable ne se fait sans passion ».
Source La Voix du Nord

Wienerberger Plans to Lower Takeover Treshold to 20%

Wienerberger AG (WIE), the world’s biggest brickmaker, is asking for shareholder approval to lower the control barrier that requires an investor to make a mandatory takeover to 20 percent from 30 percent, according to the invitation for its annual general meeting on May 11.

“All of the company’s shares represent free float,” the company said in explanatory remarks posted on its website today. “If an investor holds 20 percent of voting rights, it would be possible to attain a relative voting majority in the annual general meeting; this could create a situation where an investor can exercise control over the company.”

The 30 percent threshold defined by Austrian law “therefore appears to be too high to protect the justifiable interests of the company’s shareholders,” the Vienna-based company said.
Source Bloomberg par Zoe Schneeweiss

CLEIA réalise la mise en service de la briqueterie TCM au Maroc

CLEIA vient d’achever avec succès la mise en service de la briqueterie TCM située à Marrakech. La briqueterie d’une capacité de production de 500 tonnes / jour a été mise en route par les équipes techniques et process de CLEIA en ce début d’année 2012. La production nominale de la briqueterie à été atteinte rapidement et la conduite de l’installation par le logiciel de supervision informatique PCCER donne entière satisfaction au client, qui envisage prochainement d’augmenter la production de son installation.
 Source Categorynet

16/04/2012

Bouyer-Leroux anticipe la croissance de son activité brique

L’unité de production de coffre de volets roulants créée à La Séguinière vise un marché estimé à 3,5 millions d’unités par an.

Réunis sous une marque unique depuis le début de l’année, les produits murs et cloisons sont au cœur du projet de développement de la société. Une usine pourrait être créée d’ici 2015 en Normandie pour développer les ventes dans le Nord-Est de la France.

Dernière née de l’usine Bouyer-Leroux de La Séguinière (49), l’unité de production de coffres de volets roulants permet à la société (350 salariés, 88 M€ de CA) de compléter son offre globale sur le BBC en fabricant l’ensemble des éléments (briques, planelles et coffres) vendus sous l’appellation «thermo’pack».

«Aujourd’hui, la quasi-totalité des logements collectifs et la moitié des maisons individuelles sont équipées de volets roulants : nous nous donnons les moyens d’accompagner le développement de ce marché, déjà estimé à 3,5 millions d’unités par an, tout en proposant une enveloppe homogène toute en terre cuite», explique le PDG de la société, Roland Besnard.

L’investissement de 1,3 millions d’euros s’inscrit dans une stratégie de développement des marchés planifiée pour les prochaines années. Sur l’autre usine de Bouyer-Leroux, à Saint-Martin-des-Fontaines (85), 7 millions d’euros viennent d’être alloués pour transformer une unité de production de briques plâtrières en ligne polyvalente, capable de répondre à des pics de demande en rectifiées.

Le principal investissement, chiffré à 35 M€ devrait être décidé d’ici la fin de l’année 2013: la société envisage d’ouvrir un troisième site de production en Normandie, près de Forges-les-Eaux (76). Des terrains ont déjà été acquis pour extraire l’argile dont auraient besoin cette unité de 50 à 60 personnes, pouvant produire 150 000 à 200 000 tonnes de briques, soit un tiers de capacité supplémentaire. «Cette usine permettrait de toucher plus facilement certains marchés à la limite de notre zone de couverture, la Normandie, l’Île-de-France, la Bourgogne, l’Alsace... Nous confirmerons cet investissement si le marché du neuf reste suffisamment porteur», précise Roland Besnard.

Après une très belle année 2011 (+22% de CA), Bouyer-Leroux a développé de nouveaux outils de communication pour affirmer sa place de N°3 français du secteur. Le site Internet vient d’être modernisé avec une approche par projets et par type de clientèle. Et au plan commercial, une marque commune a été créée pour fédérer toute l’offre briques de la société, murs et cloisons : l’appellation «bio’bric» vise à valoriser la performance thermique et les qualités environnementales du produit, tout en étant plus identifiable par le grand public. «Cette marque traduit l’engagement de Bouyer-Leroux dans le développement durable, de la gestion responsable des carrières à notre fort positionnement social grâce au statut de SCOP», résume le PDG Roland Besnard.
Source Le Moniteur

Monier modernise ses usines de Petershagen/Allemagne et Przysucha /Pologne

Le Groupe Monier, un des fournisseurs mondiaux les plus importants pour matériaux de construction pour toits à pente, a confié les travaux de modernisation dans ses usines Petershagen/Allemagne et Przysucha /Pologne à LINGL.
Dans l’usine de Monier Braas à Przysucha les machines de déchargement des chariots de séchoir et des claies sont reliées aux machines de chargement des chariots de séchoir et des claies de sorte que des arrêts dans cette zone occasionnent inévitablement des pertes de production. Jusqu’ici, les espaces limités n’ont pas permis l’installation des dispositifs de stockage temporaire des claies pour minimiser les pertes de production. LINGL a élaboré néanmoins une solution en vue d’ajouter ultérieurement des dispositifs tampon pour le stockage des claies en amont et en aval de la presse de tuiles. Maintenant, Monier a chargé LINGL de réaliser cette solution. A partir de mai 2012, l’usine pourra jouir des fruits de modification effectuée par LINGL.

L’usine de Monier Braas à Petershagen destinée à la production des accessoires fut déjà conçue en vue d’une possible augmentation de la production dans la future. Pendant les années passées un petit nombre de tuiles était séché dans un le séchoir continu LINGL existant conçu pour le séchage des carreaux étirés séparables et ensuite cuit dans un grand four tunnel pour accessoires. Monier a chargé LINGL de la construction d’un nouveau séchoir continu à haut rendement avec tous les équipements de chargement et de déchargement nécessaires y compris les convoyeurs. Monier a aussi décidé de restructurer le secteur de presses et a confié à LINGL le nouveau positionnement des machines, la livraison des nouveaux équipements comme par exemple des convoyeurs et une nouvelle alimentation des galettes ainsi que l’installation d’une nouvelle commande pour la zone entière. Le volume de livraisons comprend aussi les dispositifs de transport de tuiles avec cadres porteurs spéciaux dans le circuit de produits secs et un nouveau chargement des cassettes moyennant un robot. La réalisation des travaux sera effectuée de sorte que la production puisse être continuée sur la ligne existante et les modifications seront terminées avant la fin de l’année 2012.
Source Lingl

15/04/2012

Logement et écologie, priorités de Jean-Luc Mélenchon

Certains en rêvaient, Jean-Luc Mélenchon l’a fait. Dimanche 18 mars, le Front de Gauche a pris la Bastille pour le premier meeting politique en plein air de la campagne 2012. Sur un air « d’insurrection civique » et de VIe République, le candidat a réitéré ses principes d’un partage des richesses ou de planification écologique, fers de lance de son programme « L’Humain d’abord ».

Crédité ces dernières heures de 11% des intentions de vote, Jean-Luc Mélenchon peut désormais se targuer de jouer dans la cour des grands. Et sa « prise de la Bastille », ce dimanche, confirme la montée en puissance de ce candidat atypique. Ses prises de position parfois radicales, son franc-parler et sa gouaille en ont fait un des personnages clés de cette campagne présidentielle.

Né en 1951 à Tanger (Maroc), d’un père télégraphiste et d’une mère institutrice, Jean-Luc Mélenchon a suivi des études de philosophie, avant de devenir tour à tour typographe, professeur, journaliste. C’est en mai 1968 que sa carrière politique s’affirme : dirigeant de l’Organisation communiste internationale à Besançon de 1972 à 1975 ; il rejoint le PS en 1977 ; Sénateur de l’Essonne en 1986 et ministre délégué à l’Enseignement professionnel dans le gouvernement de Lionel Jospin de 2000 à 2002. C’est en 2008 qu’il prend définitivement ses distances avec le Parti socialiste et fonde le Parti de Gauche un an plus tard.

Jean-Luc Mélenchon propose sa candidature à l'élection présidentielle le 21 janvier 2011 et obtient successivement le soutien du Parti de gauche, de Gauche unitaire et de la Fédération pour une alternative sociale et écologique. Lors d'une consultation interne qui se tient du 16 et18 juin 2011, les militants communistes se prononcent majoritairement en faveur de sa candidature (59,12 %). Il devient ainsi le candidat officiel du Front de gauche pour l'élection présidentielle de 2012.

Jean-Luc Mélenchon et Habitat/logement

Détails de ses propositions en faveur du logement, des énergies, du travail et des transports.
C’est un véritable « Plan d’urgence pour le logement et contre la spéculation immobilière » que propose Jean-Luc Mélenchon. Au programme, la construction de 200.000 logements publics sociaux par an pendant 5 ans, la réquisition des logements vacants ou encore la création d’un service public national et décentralisé du logement, de l’habitat et de la ville.

- Le logement social seul logement universel accessible à tous : le Front de Gauche entend « faire de nouveau du logement un droit et une priorité nationale ». Résultat, il souhaite abroger la loi Boutin et toutes les aides fiscales au logement spéculatif privé. Sera ainsi engagé « un plan d’urgence national pluriannuel de construction de 200.000 logements publics sociaux par an pendant cinq ans, comprenant un volet spécifique de logements étudiants et pour les jeunes ». Jean-Luc Mélenchon annonce un budget logement porté à 2% du PIB en crédits de paiement, ainsi « qu’une aide à la pierre à hauteur de 40% du coût des opérations avec des prêts publics bonifiés et de longue durée de remboursement. »

- Garantir le droit au maintien dans son logement par la mise en œuvre d’une sécurité locative mutualisée : les expulsions locatives de toute personne et famille en difficulté économique et sociale seront interdites. Une tarification sociale garantira « le droit et l’accès de toutes et tous à l’eau et à l’énergie ».
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- Suppression de la caution pour favoriser l’accès au logement dans le parc privé.

- Blocage, dans un premier temps, des loyers dans le public et encadrement de leur évolution dans le privé par le plafonnement des prix à la vente et à la location selon la tension dans les territoires. Garantir, dans un second temps, que la proportion du loyer et des charges dans le budget des familles n’excède pas 20% de leurs revenus.

- Loi de réquisition des logements vacants et plan de mobilisation des logements vides.

- Taxe sur les bureaux vides.

- Création d’un service public national et décentralisé du logement, de l’habitat et de la ville, décomposé en 4 volets :
*Pôle public financier, adossé à la CDC, pour financer le logement social
*Pôle public de la construction qui cassera le monopole des majors du BTP et permettra l’abaissement des loyers et des charges
*Agence nationale foncière et décentralisée au niveau des régions pour lutter contre la spéculation du sol par une maîtrise publique des sols via des baux emphytéotiques, et pour inciter à la construction de logements sociaux dans toutes les communes
*Outils publics ou à vocation publique pour la mise en œuvre localement du droit au logement

- Application résolue de la loi SRU élargie en remontant le seuil minimal de logements sociaux à 30% en zones tendues et à 25% sur le reste du territoire. « Dans les communes ne respectant pas la loi SRU, tout programme de construction de plus de 10 logements devra respecter le quota de 50% de logements sociaux. En cas de refus, le préfet pourra prendre d’autorité les dispositions nécessaires ».

- Pour l’ensemble du parc d’habitation public et privé, adoption de normes environnementales dans le but de réduire les factures énergétiques et les émissions de CO2, et favoriser l’émergence d’une filière de l’éco-construction.

Energie selon Jean-Luc Mélenchon
« La planification écologique » est l’axe adopté par le Front de gauche pour redéfinir les modes de production, de consommation et d’échange. Objectif : enclencher une transition écologique et promouvoir un développement humain durable créateur d’emplois et facteur d’égalité sociale. Explications.

- Création d’un pôle 100% public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisé. Les citoyens seraient associés à ce pôle.

- Abrogation de la loi NOME, qui contrait EDF à revendre à ses concurrents privés une partie de la production d’électricité des centrales nucléaires : cette « rente nucléaire » bénéficie au privé au nom de la concurrence, s’insurge le Front de Gauche.

- Tenue d’un grand débat national sur la politique énergétique en France : remise à plat des choix énergétiques et du nucléaire, préparer le remplacement des énergies fossiles. Sans attendre, la réinternalisation de toutes les opérations de maintenance et de sûreté nucléaire sera engagée.

- Tarif social et progressif pour assurer l’accès à l’énergie de toutes et tous.

- Abrogation des lois de libéralisation de l’énergie.

- Lancement d’un réseau de géothermie profonde.

- Efforts en faveur de la recherche, des filières technologiques et industrielles, des investissements et de la formation pour le développement des énergies renouvelables et leur utilisation publique ainsi que pour le traitement des déchets issus de la filière nucléaire

- Création pour les particuliers d’une allocation sur condition de ressources pour financer la rénovation thermique des logements.

Jean-Luc Mélenchon et Economie-Entreprises

Solliciter les hauts revenus en taxant les revenus du capital comme ceux du travail. Tel est le leitmotiv du Front de Gauche qui entend « reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers ». Tour d’horizon des propositions en faveur de l’emploi et des entreprises.

- Création d’un pôle financier public par la mise en réseau des institutions financières publiques existantes (Oseo, CDC, Crédit Foncier, Banque postale), des banques et des assurances mutualistes. La gouvernance de ce pôle reposera sur des nouveaux pouvoirs exercés par les représentants de la nation, des salariés et leurs usagers. Cela devrait permettre de développer des missions spécifiques d’intérêt général en faveur du financement des PME, du logement et des collectivités territoriales.

- Mise en place d’une politique industrielle favorisant l’éco-développement, la réduction du temps de travail avec création d’emplois correspondants.
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- Révision du mandat des Safer (Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) qui permettent à tout porteur de projet viable - qu'il soit agricole, artisanal, de service, résidentiel ou environnemental - de s'installer en milieu rural).

- Révision du Code des marchés publics.

- Soutien à l’économie sociale et solidaire (ESS) et notamment aux coopératives : une aide financière sera accordée aux salariés qui reprennent ou créent leur entreprise sous forme de coopérative. Les Sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) – qui permettent d’associer salariés, usagers et collectivités territoriales dans des projets de développement local – seront également aidées.

- Reconstruire un tissu industriel diversifié.

- Abolir les pôles de compétitivité au profit de la constitution de pôles de coopération permettant de mieux lier recherche, emploi, formation et production.

- Relocaliser les activités et les circuits courts de distribution.

- Renforcer le soutien de l’Etat et des pouvoirs publics aux PME-PMI, « lesquelles sont aujourd’hui les plus créatrices d’emplois. »

- « Le CDI à plein temps sera réaffirmé comme norme du contrat de travail, le recours aux intérimaires et contrats à durée déterminée strictement encadré ». Ainsi, Le Front de gauche prévoit un quota maximal d’intérimaires et de CDD égal à 5% des effectifs dans les grandes entreprises et 10% dans les PME, sauf dérogation justifiée.

Infrastructures-transports d'après Jean-Luc Mélenchon

Le volet lié aux transports s’inscrit dans la politique environnementale que souhaite mettre en place le Front de Gauche. Détails.

- Lutte massive conte les émissions de gaz à effet de serre : toutes les politiques publiques devront concourir à cet objectif.

- Création d’un pôle national des transports publics favorisant le développement des transports collectifs et leur accès par toutes et tous.

- Abrogation des lois de libéralisation du rail.

- Fin des mesures de défiscalisation et exonération favorisant le transport aérien par les entreprises low-cost.

- Développement des transports ferroviaire, fluvial et maritime côtier : le ferroutage est la priorité. « Objectif : que tous les camions traversant notre pays entre la frontière belge et la frontière espagnole passent sur des trains.

- Le « versement transport » payé par les entreprises sera doublé, généralisé et modulé.
Source Batiactu

Cuisson des produits de terre cuite by CERIC TECHNOLOGIES

La renommée de CERIC Technologies s’est faite au travers de ses innovations. La cuisson fait partie de ces domaines privilégiés où l’expertise de CERIC Technologies apporte un réel savoir faire à la profession.


Economies d’énergie

L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par CERIC Technologies.

Les fours proposés par CERIC Technologies offrent les meilleures caractéristiques en termes d’isolation et de rendement thermique pour des consommations énergétiques réduites.

Grâce à des développements récents sur des combustibles alternatifs et par l’introduction d’équipements limitant l’apport d’énergie, CERIC Technologies propose toute une gamme de solutions de cuisson à faibles consommations énergétiques.


Fours tunnels

CERIC Technologies a développé 2 types de fours tunnels pour répondre aux différentes conditions de cuisson des produits de terre cuite :

* Le four Casing : C'est le four tunnel le plus répandu dont les caractéristiques principales sont modularité, rapidité de construction et étanchéité optimale pour meilleur contrôle de la cuisson.
* Le four Portique : C'est la solution appropriée pour des cuissons à haute température ou en présence de matières premières spécifiques.

Avec plus de 400 fours tunnels installés à travers le monde, CERIC Technologies a acquis une réputation de performance, de fiabilité et de qualité grâce au four Casing.


Wagons de four

Depuis plusieurs années CERIC Technologies réalise la conception des wagons de four en partenariat avec les meilleurs fournisseurs de réfractaires.

Une attention particulière est portée sur la diminution de l’inertie thermique des wagons par l’utilisation de matériaux écologiques et innovants (fibres bio soluble), ainsi que sur la longévité des matériaux utilisés.

CERIC Technologies a également développé sa propre technologie de wagons utilisant différentes couches en bétons isolants, ce qui constituent la solution la plus économique en termes d’investissement et d’entretien.


Les équipements - Le process

La définition du process de cuisson est un élément essentiel pour la conduite d’un four et la qualité des produits.

CERIC Technologies attache beaucoup d'importance au design des équipements des fours qui conditionnent souvent la performance globale de l’installation et la réduction des consommations énergétiques.

CERIC Technologies préconise également l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…), et propose des solutions alternatives adaptées à chaque projet.

Avec l’utilisation d’équipements innovants du type brassages haute température (technologie protégée par un brevet), des équipements de chauffe à haut rendement (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…), ainsi que des dispositifs de recyclage des fumées au travers des produits, CERIC Technologies apporte des réponses concrètes pour réduire les consommations des fours.


La cuisson des produits de terre cuite est l’opération essentielle qui permet la stabilisation des produits et révèle les qualités céramiques (résistance mécanique, résistance au gel…).
Source CERIC Technologies

CERIC Technologies construit le plus grand four à joints de sable au monde


Four CERIC TechnologiesCERIC Technologies construit le plus grand four CASING à joints de sable au monde pour la cuisson de tuiles sur supports en H : il mesure 220 mètres de long et 10,28 mètres de large.

338 brûleurs  ont été répartis dans la zone de plein feu pour favoriser une cuisson homogène. Pour le préchauffage, des brûleurs haute vitesse ont été installés dans la voûte du four, et non sur les côtés, comme cela se fait très souvent. Des Thermobooster, systèmes de brassage brevetés, ont été intégrés dans la voûte. Ce four construit pour ETEX est le premier four de tuileries en Europe à être équipé de ces systèmes qui permettent une amélioration réelle de sa performance énergétique.
Source CERIC Technologies

Blajan. Tuilerie : une manif qui redonne l'espoir

Hier matin, Blajan a connu une mobilisation sans précédent pour la défense de la tuilerie, qui s'inscrira dans l'histoire de la commune. Près de huit cents personnes se sont rassemblées devant la tuilerie et ont défilé vers Blajan pour se regrouper ensuite sur la place du village. Ils étaient venus, ils étaient tous là, les employés, les anciens de la tuilerie, les villageois, les voisins du Boulonnais et de nombreux autres cantons du Comminges, les maires et élus de la communauté des communes et de très nombreuses autres villes ou villages, les citoyens de tous bords, des enfants au bras de leur mère ou de leur père employé dans cette usine qui compte encore 36 salariés (1).
«Résistance et guérilla»

La phrase choc «Non à la fermeture de Blajan» écrite au dos des tee-shirts qu'ils arboraient, résume à elle seule le cri du cœur des délégués et des employés de la tuilerie. Non vraiment, personne ici n'accepte que la tuilerie ferme ses portes, «il est encore possible de continuer à fabriquer des tuiles dans cette usine inscrite au patrimoine de Blajan» estiment de nombreux manifestants. C'est la conviction des délégués du personnel qui ont apporté sur la tribune une argumentation imparable, c'est aussi celle de tous les élus qui se sont exprimés après eux. Pour le maire Jean-Bernard Castex, le président de la communauté des communes Alain Boubée, le conseiller général Jacques Leclerc, la vice-présidente du conseil régional, Carole Delga, pour les députés Jean-Louis Idiart et Jean Lassale, les mots avancés étaient peut-être différents, mais le message était le même. «C'est le rassemblement et la force tranquille de la détermination de tous qui compte, concluait Jean Lassalle, il faut entrer maintenant dans une situation de résistance et de guérilla face à la décision d'Imérys».
(1)Créée en 1850, la tuilerie comptait encore 350 salariés il y a cinquante ans environ.
Source La Dépêche

14/04/2012

Haute-Garonne: 500 manifestants

Entre 500 et 600 salariés, élus ou sympathisants ont manifesté aujourd'hui dans le petit village de Blajan, pour protester contre la fermeture annoncée d'une tuilerie du groupe Imerys qu'ils jugent rentable, a constaté un correspondant de l'AFP. Le 26 janvier, la direction a annoncé la fermeture du site et la suppression de 32 emplois dans le village de 520 habitants, situé à 90 km de Toulouse et à quelques kilomètres du Gers.

"L'usine de Blajan est le symbole de la résistance dans ce territoire qui souffre au niveau de l'emploi", a déclaré le maire de la commune Jean-Bernard Casteix, qui a participé à la mobilisation. "On ne veut pas accepter que pour les bénéfices du groupe, l'usine devienne une ruine industrielle. Le site n'est pas déficitaire, Blajan peut être rentable", affirme Pascal Millet, élu CFDT.

Un autre syndicaliste CFDT, Patrick Loubens, dénonce une stratégie économique au profit des actionnaires. "On reste déterminés à empêcher la fermeture. Aujourd'hui l'espoir renaît, dit-il, on ne s'attendait pas à voir autant de monde". L'incompréhension est d'autant plus grande qu'en juin 2011, Imerys avait investi dans l'achat d'une carrière d'argile sur la commune de Blajan. La terre sera transportée par camions jusqu'au site de Saint-Geours d'Auribat, dans les Landes, s'étonnent les salariés.

"Qu'on vienne nous piquer l'argile pour aller la travailler ailleurs, on ne peut pas l'entendre", s'offusque le maire de Blajan. La direction a expliqué la fermeture de ce site spécialisé dans la "tuile canal" par la forte concurrence du marché espagnol. Le mois dernier, le président du Sénat Jean-Pierre Bel, élu de l'Ariège, a rencontré les représentants du personnel et a adressé une lettre au Premier ministre pour sensibiliser les pouvoirs publics. D'après son site internet, le groupe de minéraux industriels Imerys dispose d'une dizaine d'autres unités de production de tuiles en France.
Source Le Figaro

Des bâtiments de plusieurs étages en terre stabilisée

On connaissait les briques de terre-crue. Voici la terre stabilisée. Baptisé Cematerre, le procédé se coule comme du béton. La mise en place par vibration innove par rapport aux constructions en terre traditionnelles. Il permet de réaliser des édifices de plusieurs étages, sans contrainte particulière, nous assure son fabricant.

Avec « des qualités d'isolation thermique et phonique supérieures à celles du béton », ce produit répond aux enjeux de développement durable. Alain Lefebvre, créateur et dirigeant de Cematerre, a mis au point, avec un ingénieur en Génie Civil et deux chercheurs du Laboratoire Ondes et Milieux Complexes de l'Université du Havre-CNRS (LOMC), le cahier des charges du projet. L'équipe procède à tous les tests nécessaires à en faire un matériau répondant aux normes de la construction.

Le procédé intervient dans la construction d'un Hôpital de pédopsychiatrie (Dieppe - 76) et d'un bâtiment tertiaire (Gonfreville L'Orcher – 76). Inauguré le 23 février 2012, ce dernier est instrumenté par le LOMC qui mène une étude sur une durée de dix ans en vue d'étudier les réactions du matériau face aux cycles d'humidité et de température.

Mélange terre - chaux - fibres de lin et de ciment

Le matériau est produit sur les chantier via une centrale mobile. Il permet ainsi d'atténuer les dépenses énergétiques liées à la logistique. Son impact s'étend au delà de la livraison du bâtiment : « ce mélange de terre, de chaux, de fibres de lin et de ciment présente des capacités d'isolation trois fois supérieures à celles du béton tout en se travaillant de la même façon », assure l'entreprise.

Le lin est issu d'une culture qui ne nécessite aucune irrigation et produit très peu de CO2, et d'une filière omniprésente en Normandie, berceau du Cematerre. Alain Lefebvre réflechit à des alternatives avec d'autres éléments comme les fibres de chanvre, de bambou ou de coco.
Source Batiweb par Laurent Perrin

13/04/2012

Une tuile dans l’esprit des vieux chais

Présentée comme une alternative aux tuiles de récupération, la tuile Canal Quintescia rassemble tout le savoir-faire et les garanties d’Imerys Terre Cuite.

Cette innovation allie l’esthétisme traditionnel des toitures d’antan aux qualités d’un produit nouveau. Un nez estampé : le bord irrégulier associé à une belle épaisseur de la tuile constituent deux détails importants qui rappellent les tuiles d’autrefois. Une surface destructurée : chaque tuile a été travaillée en stries sur sa surface de manière artisanale.

Pour répondre au mieux à l’esprit des vieux chais bordelais, un process industriel aléatoire de poudrage et une alliance d’engobe blanc confèrent à ces tuiles un aspect vieilli très recherché. Le coloris Sarment offre un subtil panachage aux couleurs des vignobles de la région bordelaise, reproduisant l’esprit des vieux chais du Sud Ouest. L’effet de poudrage et d’engobe aléatoire alliant plusieurs nuances multiplie les possibilités d’adaptations pour les demeures à rénover.
Source Batiweb par L.P

Patrick Boube (Front de Gauche) dénonce la fermeture de la tuilerie de Blajan

En cette période pré-électorale, les candidats sont en campagne et c'est sur le marché que lundi dernier les salisiens ont pu débattre avec Patrick Boube, conseiller général du canton d'Aurignac et candidat pour le Front de Gauche aux élections législatives de la huitième circonscription qui se tiendront les 10 et 17 juin prochains.

Patrick Boube et les militants ont profité de l'occasion pour faire signer des pétitions contre la fermeture de la tuilerie de Blajan. Ce sont 32 emplois qui sont menacés. « On ne doit pas laisser faire ça », explique le conseiller, rajoutant que s'il était élu en juin, une des premières mesures qu'il défendrait serait d'intervenir contre « les licenciements boursiers ».

Une manifestation aura lieu samedi matin à Blajan à 11 heures et les militants appellent à la mobilisation générale des Commingeois. Elle sera suivi d'un repas à Montréjeau à 12h30 à la salle des fêtes.
Source La Dépêche

12/04/2012

Les briques et les tuiles affichent leurs performances environnementales

Alors que la semaine du développement durable, a mis l’accent pour sa dixième édition sur l’affichage environnemental, la filière de la terre cuite a décidé d’étiqueter ses produits.

Depuis le 1er janvier 2012, les produits de décoration (peintures, vernis, etc.) et les matériaux de construction (revêtements de sols, etc.) doivent présenter une étiquette sur le niveau d’émissions dans l’air ambiant de dix composés organiques volatil, de très faible (A+) à élevé (C). Une obligation issue du Grenelle de l’environnement. Alors que les briques et tuiles ne sont pas soumises à cette obligation réglementaire, les fabricants ont tout de même choisi d’étiqueter leurs produits. Dans la lutte acharnée que se livrent les industriels du béton, du bois et de la céramique, les arguments écologiques font désormais partis des armes utilisées pour conquérir les marchés et séduire les consommateurs. Entretien avec Hervé Pétard, le délégué général de Briques de France, membre de la Fédération française des tuiles et briques qui regroupe une centaine d’entreprises comme Terreal, Imerys ou Monier.

L'Usine Nouvelle - Les fabricants de tuiles et de briques ne sont pas soumis à cette réglementation. Pourquoi ?
Hervé Pétard - Nos produits ne sont pas soumis à l’étiquetage sur les niveaux d’émission des composés organiques volatils (COV) car le décret ne concerne que les produits en contact direct avec l’air intérieur. En théorie, nos briques ne sont pas dans ce cas car elles sont recouvertes d’enduits.

Pourquoi avez-vous tout de même décidé d’étiqueter vos produits ?
Nous avons soumis tous nos produits à des tests. Le résultat est qu’ils sont classés A+. Nos produits étant fabriqués à partir d’argile cuite, les émissions de COV se retrouvent donc dans des concentrations infinitésimales. Dans le même temps, nous avons créé une autre étiquette portant sur les moisissures. Celle-ci souligne le fait que nos matériaux ne favorisent pas leur développement. Là encore nous avons fait réalisé des tests par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Depuis le 1er janvier, les fabricants apposent donc les deux pictogrammes, COV et moisissures, sur leurs housses de palette de production et leur documentation.

La décision d’étiqueter aurait-elle été la même si les résultats des tests n’avaient pas été aussi bons ?
Le fait que nos produits soient faiblement émetteurs de COV est une des raisons du choix d’étiqueter. Mais nous sommes aussi dans une démarche d’anticipation. Le texte du décret est un peu ambigu sur son champ d’application. Il n’est pas exclu que nous soyons concernés dans le futur.
Source L'Usine Nouvelle par Camille Chandès

Le programme des cinquième journées de l'éco-construction - Clohars-Carnoët

De nouvelles méthodes de développement d'initiatives sur l'habitat durable, seront présentées ce week-end, à l'occasion des 5e journées de l'éco-construction.

De nombreux exposants, démonstrations et conférences sont au programme des cinquièmes journées de l'éco-construction, organisée par la Cocopac et Concarneau Cornouaille, samedi 14 et dimanche 15 avril, à la salle des sports. Cette manifestation, organisée dans le cadre du développement durable et de l'habitat écologique, s'adresse aux professionnels, aux particuliers et aux élus.

38 exposants venant du Finistère et du Morbihan seront sur place pour un programme de démonstration allant de la construction à la finition avec emplois de divers matériaux écologiques en passant par les nouvelles formules et réalisations énergétiques.

L'Agence départementale d'information sur le logement (Adil), la chambre des métiers, l'USB et d'autres institutions seront également présentes à ces deux journées. L'objectif : favoriser le développement d'initiatives sur l'habitat durable, identifier la 4C et la Cocopac comme territoires d'initiatives et créer un lien entre les différents acteurs.

Animations

Autour de l'exposition sur l'isolation, plusieurs démonstrations sont prévues le samedi et le dimanche : sable, chaux enduits de terre (de 10 h à 18 h), murs chauffants (de 14 h à 18 h), montage d'une ferme traditionnelle (de 14 h à 18 h), insufflation de ouate de cellulose (de 12 h à 16 h), chaudière Pellet en marche de 10 h à 18 h), briques de terre crue (de 10 h à 18 h).

Ateliers et conférences

Samedi : à 11 h, solaire thermique ; à 14 h, isolation écologique ; à 15 h, systèmes énergétiques ; à 16 h, géobiologie et pollutions électromagnétiques ; à 17 h, jardin durable.

Dimanche : à 10 h, conception et réalisation d'un jardin durable ; à 11 h, solaire thermique ; à 14 h, systèmes énergétiques ; à 15 h, assainissement réglementation et performances, solutions techniques ; à 16 h, géobiologie ; à 17 h, chauffage au bois solutions pour les particuliers.
Source Sud Ouest

Blajan. Mobilisation générale pour la tuilerie samedi

La tuilerie et la commune de Blajan ne font qu'un depuis 1850, ils dessinent d'ailleurs un triangle de vie. Au premier plan, à gauche, la tuilerie et ses carrières, à droite les ruines de l'ancienne usine et à la pointe du triangle, le village de Blajan.

Le projet de fermeture du site de Blajan annoncé par Imérys T.C. le 26 janvier, 3 jours après la reprise qui faisait suite à une longue période de chômage partiel, ne cesse d'inquiéter le personnel de l'usine, leurs familles, le maire et ses conseillers, les Blajanais et les habitants des communes voisines, les élus, bref tout un bassin de vie autour du boulonnais. La récente fermeture à Boulogne de l'entreprise Assemat avec la perte de 54 emplois est encore dans toutes les têtes et laisse redouter le pire pour la tuilerie. Les multiples rencontres ou réunions avec la direction d'Imérys n'ont guère rassuré ni les employés, ni les élus, et les délégués du personnel sont plus que jamais décidés à défendre leur outil de travail. Avec le soutien de la communauté des communes, de collectifs inter-associatifs, du conseil général et régional et des parlementaires de la Haute-Garonne, ils appellent à une mobilisation générale fixée au samedi 14 avril. Le rassemblement pour cette manifestation est prévu à 11 heures devant l'entrée de la tuilerie, le défilé empruntera la D17 jusqu'au centre de Blajan, sur la place de l'église. Une prise de parole sera alors effectuée par plusieurs personnalités, délégués du personnel, anciens et actuels employés et un apéritif citoyen est prévu, toutes les paroles n'étant pas forcément bonnes à boire…

Des précisions sur le déroulement de cette mobilisation seront données dans les prochains jours, de très nombreux médias seront présents sur cet événement sans précédent dans la commune et l'outil de communication Internet fonctionne à plein rendement.
Source La Dépêche

11/04/2012

400 000 ème page vue!

Aujourd'hui le site vient de dépasser les 400 000 pages vues.



Merci à tous les fidèles lecteurs du blog.
Thierry Gaia

Matériaux de construction : des prévisions 2012 en baisse

L’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction a dévoilé ses prévisions pour l’année 2012, qui s’annoncent moins florissantes que l’an passé. Après douze mois de « rebond », à +7.7%, des incertitudes vont peser notamment sur le second semestre 2012. En cause, la météo et un mois de février hors norme, ainsi qu’une conjoncture économique et politique aléatoire. Détails.

« Février 2012 va laisser des traces sur les résultats de l’année à venir », a déclaré Denis Maître, président de l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem). En effet, après une « année de rebond » en 2011 pour l’ensemble des matériaux - +10.3% pour le BPE ; +10.9% pour les adjuvants ; ou encore +15.2 pour les briques – 2012 s’annonce moins positive. Ainsi, l’Unicem prévoit une baisse de 3% pour les granulats (contre +3.8% en 2011) et un recul de 4% pour le béton prêt à l’emploi (contre +10.3% en 2011). « Ce n’est pas dramatique, mais plutôt une déception par rapport à l’excellente année que nous venons de connaître », souligne Denis Maître.

Ainsi, la météo clémente en 2011, conjuguée à une conjoncture économique favorable, sont à l’origine des bons résultats de l’année. Cependant, la longue période de gel de février dernier risque fort de provoquer de gros retard qui ne pourront être rattrapables. Si le premier semestre bénéficie encore des bons carnets de commandes de 2011, la situation changera au deuxième semestre sur lequel pèsent plusieurs incertitudes : croissance molle ; chômage ; nouveau gouvernement ; environnement financier délicat notamment pour les collectivités locales victimes de l’assèchement des crédits…

Deux défis majeurs pour 2012
Pour rappel, les usages du BPE concernent en grande partie le bâtiment (non résidentiel : 25% ; logement individuel : 32%) – contrairement aux granulats qui sont consommés à 80% par les Travaux Publics. Du coup, le marché du BPE reste fortement lié au rythme des autorisations de construire et des mises en chantier.

Forte d’appartenir à une « filière durable, utile et qui a un impact économique », l’Unicem estime qu’elle se doit désormais de relever deux défis. D’une part, mettre en œuvre avec les collectivités locales et l’Etat une stratégie nationale pour la gestion durable des matériaux de carrière. C’est-à-dire permettre l’accès à la ressource en levant les niveaux de contraintes élevés face à l’ouverture ou le prolongement de la durée de vie d’une carrière, ce qui garantirait, à terme, un approvisionnement efficace et optimum des territoires. D’autre part, promouvoir les qualités durables des matériaux de construction minéraux – qui sont les « matériaux de demain », selon Denis Maître.

En chiffres
Unicem, c’est 17 syndicats de branche, 19 unions régionales
2.700 entreprises
40.000 emplois
Près de 70% des entreprises Unicem ont 10 salariés ou moins
500 millions de tonnes de matériaux produits par an
CA : 10 Md€ - dont 75% pour les granulats et BPE
Source Batiactu

Zi and Ceramitec organizing “Heavy Clay Day” at Ceramitec


All industries and particularly the heavy clay ceramics industry are faced with the challenge of using resources efficiently. For the clay brick and roofing tile industry, this means making their resource-conserving products with energy-efficient processes and offering products that are suitable for energy-efficient building.

This very comprehensive theme embracing all aspects of the production and use of clay bricks and roofing tiles will be covered at the second “Heavy Clay Day” jointly organized by the journal Zi Brick and Tile Industry International and Ceramitec in the forum of the New Munich Trade Fair Centre on 23 May.

In a programme of talks with high-calibre speakers, focus during the morning session will be on the key topic of “Energy and Raw Materials Efficiency” in its entire bandwidth including assurance of the supply of raw materials to the clay brick and roofing tile industry, potential for energy-saving in clay brick and roofing tile production, benefits of a certified energy management system and technologies for saving energy in the production process and possibilities for reducing emissions from the clay brick and roofing tile industry.

One highlight at the event will be the première of the image film produced by the ECTS “Ceramics – modern life, modern buildings”. This will be followed by a panel discussion of the film with representatives of the ECTS.

In the afternoon, the spotlight will be on clay bricks and roofing tiles and challenges in building. Topics here are: opportunities and challenges for replacement of building stock in Switzerland, The Wienerberger e4 brick house and a New inorganic insulation material for filling clay blocks.

There is no charge for attending the talks.
Source Ziegelindustrie International

10/04/2012




Matériaux de couverture : les produits traditionnels innovent

Les tuiles terre cuite dominent le marché et les matériaux biosourcés ont du mal à s'imposer.
Les fabricants améliorent sans cesse l’offre des produits terre cuite. Ils facilitent leur pose et offrent une variété de modèles adaptés à toutes toitures ainsi que des gammes d’accessoires complets.
Et toujours dans l’optique du développement durable : la tuile béton devient “minérale” par exemple avec le modèle Innotech que Monier a présenté à Batimat. Composée de produits inertes sans impact sur l’environnement et qui se recyclent facilement, cette tuile est fabriquée sans cuisson en four mais par un procédé de séchage en étuve, sans rejets polluants.

Et les éco-matériaux ?

Les éco-matériaux d’origine animale ou végétale (lin, chanvre, liège, chaume, laine de mouton, etc.), qui ne représentent que 6 % du marché des isolants, intéressent les maîtres d’ouvrage par leurs qualités spécifiques : isolation thermique et phonique, lutte contre le changement climatique et préservation des ressources non renouvelables.
Un label Bâtiment biosourcé en cours d’élaboration leur définira plusieurs niveaux de performance selon le taux de matériaux biosourcés incoporés dans le bâtiment. Il devrait favoriser le développement des toitures végétalisées (évalué aujour­d’hui à 1 million de m2). Réponse fin 2012.

AVIS D'EXPERT Bernard Caron, Groupe marketing de la FFTB: « La terre cuite : toujours en tête »

« Sur le marché concurrentiel des matériaux de couverture, la terre cuite est bien installée qui a su conserver sa place de leader par l’amélioration de ses performances techniques.
De meilleure qualité grâce aux investissements des industriels, ce matériau écologique a progressé en légèreté, est devenu plus facile à poser. La longévité de la toiture s’en trouve accrue et le coût d’entretien diminué.
La plupart des fabricants ont développé des produits offrant un jeu latéral et longitudinal plus importants ainsi que des accessoires qui limitent la découpe et permettent de récupérer les accidents de charpente.
En matière d’esthétique, l’offre de textures et de couleurs s’est considérablement élargie pour répondre, en fonction du climat et de l’architecture de chaque région, à toutes les demandes.
On observe ainsi l’émergence de produits vieillis, patinés, voire abîmés grâce à des traitements de surface. Ils permettent, à qualité égale, d’avoir les avantages techniques d’une tuile moderne et l’aspect de la tuile de récupération.
Cette dernière, bien plus chère et sans garantie. Se développe également, en rupture avec les codes habituels, une demande pour des formes très contemporaines et des coloris monochromes : des noirs, des gris, ardoisés, plutôt mats.
Par exemple, le modèle “Diamant” d’Imerys pour la région Nord et “Quartz” de Terreal de forme canal pour le Sud.»

Solution n° 1 : La tuile terre cuite

Le marché de la tuile terre cuite demeure le plus important en volume. De nombreuses innovations techniques et esthétiques on vu le jour.
Classiquement, les fabricants segmentent ce produit en fonction des typologies d’utilisateurs. On y retrouve notamment le marché des primo-accédants pour le marché du neuf. S’y ajoutent les segments des tuiles Patrimoine, celui des produits contemporains et, enfin, le haut de gamme (personnalisé et sur mesure), en neuf ou en rénovation.
Certains fabricants (4 principaux en France) comptent plusieurs dizaines de modèles à leurs catalogues, proposés en différents coloris.
En termes de pose, les industriels n’ont pas pu échapper à la tendance des grands produits faciles à poser, destinés aussi à faire face à la perte de technicité des couvreurs. Les doubles pannes ou doubles tuiles et canal ont ainsi fleuri sur les toitures ces dernières années.
Le marché a même vu l’apparition d’une triple tuile avec la Néoplate d’Imerys toiture. Des produits certes rapides à poser mais cependant esthétiques et identiques aux petits formats : les ABF (architectes des bâtiments de France) doivent, en effet, pouvoir les accepter dans les zones classées.
Le marché des tuiles n’oublie pas le développement des produits photovoltaïques et thermiques appelés à se développer avec la RT 2012 et le BBC. Les industriels travaillent beaucoup sur l’intégration des tuiles PV en toiture, sur le plan esthétique et technique. Objectif : favoriser la pose de ces produits par les couvreurs, plutôt que les électriciens !
Intérêts : la largeur et la profondeur des gammes des industriels. L’innovation technique assurant performance des produits et facilité de pose.
Source Batirama

La Séguinière. La briqueterie Bouyer-Leroux s’implante en Normandie

Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux, présente la gamme de coffres de volets roulants fabriquée à La Séguinière.

Nouvelle activité à La Séguinière, nouvelle unité de production en Seine-Maritime. La briqueterie, qui a vu son chiffre d’affaires bondir de 22 % en 2011, élargit son horizon. Leader dans l’Ouest, le numéro 3 français lance, dans les jours à venir, une nouvelle gamme de produits : des coffres de volets roulants. Une nouvelle unité de production de 2 000 m2 a été construite sur le site de La Séguinière.

Mais surtout, l’entreprise vient de se rendre propriétaire d’un terrain de 10 hectares à Forges-les-Eaux, en Normandie, destiné à accueillir une usine qui entrera en activité à l’horizon 2015, d’une capacité de 150 à 200 000 tonnes. Les réserves foncières destinées aux carrières, représentant 70 hectares, sont également acquises.

Le PDG Roland Besnard compte créer une cinquantaine d’emplois directs, à terme. L’investissement serait de 35 millions d’euros. Mais il se veut prudent : « Nous prendrons la décision d’investir en fonction du marché, au second semestre 2013. Nous ne voulons pas créer une surcapacité, une entreprise de notre taille - petite et moyenne industrie (PMI) - n’a pas le droit de se tromper. »
Source Ma Ville Ouest-France

09/04/2012

Madagascar: Foyers économes en terre cuite

Depuis une vingtaine d'années, des foyers ont été créés afin de réduire les dépenses sur le coût énergétique mais aussi pour pallier les impacts négatifs
sur l'environnement. Le foyer ou « fatana mitsitsy Pipa » est le dernier cri de cette génération.
Au loin, il a l'air d'un pot de fleurs, mais en s'approchant c'est tout autre chose. Il s'agit d'un foyer économe ou « fatana mitsitsy » appelé « pipa ». Fabriqué à base d'argile « réfractaire » mélangée à de la roche, elle se démarque des pots de fleurs par la cheminée en tôle qui sert à aspirer la fumée noire. Le processus de fabrication est pourtant le même, ce qui a facilité la tâche pour Heriniaina Rarivoarison, l'inventeures du foyer « pipa » basé à Antsirabe. Ce gérant de l'atelier « Bira Factories » exerce dans le domaine de la poterie depuis 1996. En commençant par la confection de pots de fleurs géants pour les décorations, ce professionnel a aussi développé son activité dans la production de carrelage en terre cuite et de briques réfractaires.
Son idée de construction de foyers économes est basée sur des expériences familiales «L’un de mes frères avait déjà fabriqué, il y a des années, des foyers économes à biomasse, mais il n'a pas pu résoudre le problème d'évacuation de la fumée. Par exemple, lorsqu'il utilisait de la bouse de vache comme combustible, l'odeur se répandait dans toute la maison. C'est pourquoi, nous avons cherché des techniques améliorées et les recherches continuent jusqu'à présent » raconte Heriniaina Rarivoarison, hier, dans son atelier. «D'où la mise en place de la cheminée qui aspire la fumée. Cette dernière sort directement à l'extérieur » poursuit-il.
Avec la multiplication de ses activités, l'atelier « Bira Factories » emploie maintenant entre quinze et vingt personnes. Quelques-unes sont des prestataires qui apportent leur aide lorsque les commandes sont nombreuses. Néanmoins, les outils de production sont sous-exploités. Hommes et femmes se donnent la main pour finir le travail à temps. Selon les informations émanant du gérant, la fabrication d'un foyer, tout comme les autres produits fabriqués avec de l'argile, nécessite une période de deux mois.
Long processus
ll comprend la phase d'extraction de la matière, le transport vers l'atelier, le traitement de la pâte, le façonnage, le séchage et la cuisson. Des activités qui se font généralement dans la tranquillité, excepté pour la confection de la tôle qui servira à couvrir le foyer. Des paysages impressionnants s'offrent, par ailleurs, aux visiteurs qui voient la pâte se transformer sur les mains de l'artisan. La couleur des carreaux bien cuits et des pots en argile grise contraste, de part et d'autre, de l'atelier. Mais en quelques jours, tous ces objets seront remis entre les mains des acheteurs comme décoration ou pour leur servir dans leur quotidien.
Concernant le foyer économe, la capacité de production n'est pas encore déterminée. Les réalisations de l'atelier Bira Factories dépendent des commandes. Néanmoins ces produits sont bien connus, car de grandes compagnies dont une société d'exploitation minière a passé ses commandes pour sa cantine située dans le sud du pays.
Source L'Express de Madagascar par Lantoniaina Razafindramiadana