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14/03/2012

Sept millions de logements nichés sous nos toits ?

La loi autorisant l’augmentation de 30% des droits à construire dans les trois ans à venir a été définitivement votée

L’association d’industriels Promotoit sort un Livre Blanc « pour libérer la production de logements » via une densification urbaine raisonnée. Reposant sur l’initiative privée, ces pistes requerraient notamment un assouplissement du droit de l’urbanisme et des PLU.

Dans un contexte de carence de logements disponibles, les chiffres annoncés par l’association Promotoit (1) semblent séduisants : l’équivalent de sept millions de logements pourraient être créés sans aggraver l’étalement urbain ni bouleverser l’urbanisme, selon le Livre Blanc présenté lundi 12 mars.

Après le vote définitif de la loi autorisant l’augmentation de 30% des droits à construire dans les trois ans à venir, « la conjoncture est favorable aux mesures que nous préconisons », reconnaît le président de Promotoit, Hervé Gastinel.
La première des trois pistes avancées par ces industriels de la toiture réside ainsi dans la surélévation des logements collectifs.
« La vente des nouveaux logements ainsi créés permettrait de financer les travaux ainsi que la rénovation de l’ensemble de l’immeuble, avance Hervé Gastinel. Le toit représentant 30% des déperditions des bâtiments anciens, ces travaux pourraient améliorer sensiblement la performance thermique du bâti. »
Des freins doivent préalablement être levés, relève le Livre Blanc : ainsi le droit à la copropriété pourrait s’enrichir d’un « veto relatif » pour éviter que les copropriétaires du dernier étage bloquent le projet. Les réglementations de sécurité et d’accessibilité devraient également être adaptées, sur les normes incendie par exemple.
Promotoit n’a pas chiffré précisément les gains de logements ouverts par cette première piste : l’association indique seulement qu’une étude menée sur douze rues de Paris montre que 466 000 m² de logements supplémentaires pourraient prendre place sur les toits.


Pour Hervé Gastinel, président de Promotoit, la conjoncture est favorable au mesure préconisée par l’Association d’industriels visant à « libérer la production de logements ».


Maisons individuelles : diviser les parcelles

Le gisement de logements résiderait principalement dans « la remobilisation du tissu pavillonnaire », via la division des parcelles existantes. L’association Promotoit met en avant un sondage qu’elle a commandité à l’institut Ifop : un tiers des propriétaires de maisons individuelles avec jardin seraient prêts à envisager une division de leur parcelle pour la construction d’une nouvelle maison. Ce qui constituerait un potentiel de 6 millions de logements supplémentaires, au sein d’un parc aujourd’hui riche de 18 millions de maisons.
« Nous constatons que les quartiers pavillonnaires actuels s’étendent sur des surfaces importantes, peu denses, et bien mieux raccordées aux centres urbains que les terrains aujourd’hui ouverts à l’urbanisation, explique Hervé Gastinel. Optimiser ces surfaces nous semble un moyen de concilier l’aspiration profonde des Français à habiter une maison individuelle avec l’objectif politique d’une densification réfléchie. »
Pour inciter les propriétaires à diviser leur terrain, Promotoit demande des mesures fiscales : une détaxation de la vente des terrains en les accordant au régime de la résidence principale, ainsi qu’une exonération temporaire de la taxe foncière si les propriétaires utilisent une partie des revenus de la vente pour rénover leur logement.

Dans le même ordre d’idées, il faudrait également rendre légalement possible la construction d’une seconde maison sur un terrain quelles que soient les règles fixées par le PLU, sous condition de rénovation énergétique de la première.


Les combles, un potentiel d’extension

La dernière piste mise en avant par Promotoit réside dans « la redensification des maisons ».

L’aménagement des combles, dans le bâti existant ou après surélévation de la charpente, permettrait un gain moyen de 40m² sur un parc de maisons estimé à 2,6 millions. Soit un gain total d’environ 100 millions de m² représentant l’équivalent d’un million de logements. « Cela permettrait à des familles d’agrandir leur logement sans avoir besoin de déménager plus loin du lieu de travail ou de scolarisation des enfants et ce, à un coût inférieur à tout autre type d’extension, résume Hervé Gastinel. Ces travaux, en accentuant la compacité de l’habitat, contribuent aussi aux objectifs d’économie d’énergie dans l’existant. »

L’objectif de Promotoit est d’obtenir l’extension du champ d’application de l’Eco-PTZ aux travaux d’aménagements des combles (isolation et installation de fenêtres isolantes).
Une autre proposition reviendrait à rendre légalement possible les dépassements de COS en cas d’aménagement des combles avec réfection complète de la toiture, quelles que soient les règles fixées par le PLU.
(1) Promotoit regroupe neuf industriels du marché de la toiture : Eternit, Imerys Toiture, Siplast, terreal, Unilin, Velux, VMZinc, Wienerberger et Isover.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

L'étiquette moisissure doit-elle être complétée ?

L’organisation professionnelle regroupant les fabricants de tuiles, de briques et autres produits (FFTB) profitera de la semaine du développement durable, du 1er au 7 avril 2012, pour souligner l’importance de compléter la nouvelle étiquette moisissure.

Depuis le 1er janvier 2012, la nouvelle étiquette mise en place par le gouvernement permet d’informer le consommateur sur le degré d’émission de composés organiques volatils, les produits de construction et de décoration. Néanmoins, cette réglementation n’a rien prévu sur la caractérisation des matériaux de construction par rapport au développement des moisissures. Or, ces moisissures, présentes dans 40% de nos logements sont la cause principale de diverses pathologies chroniques et autres allergies respiratoires.
Source France BTP

Terreal en quête d'acquisitions


Avec la crise de 2008, l'ancienne filiale de Saint-Gobain s'est profondément restructurée. Elle aborde du coup le ralentissement économique de manière opportuniste.

Les très rares LBO, même secondaires, qui ont pris leur restructuration financière à bras-le-corps dès 2008 abordent 2012 en situation de force, voire opportuniste.

C'est le cas de Terreal, dont le dirigeant Hervé Gastinel tient la barre depuis 2000. Ce dernier n'exclut pas un recul de l'activité en 2012. « Nous nous préparons à une année plus difficile, explique-t-il. Dans ce cas, nous réactiverons, sans sacrifier l'emploi, les ajustements opérationnels que nous avons menés en 2009, de mobilité interne, d'évolution des régimes de travail avec des arrêts francs de production et le recentrage de nos efforts vers les usines les plus performantes. Notre structure financière ayant été entièrement révisée il y a trois ans, nous avons redressé la barre et le recours à de nouveaux financements n'apparaît pas nécessaire aujourd'hui. »

« La dynamique reste forte »
Mais la tendance pessimiste n'est pas avérée. « Notre chiffre d'affaires a progressé à un rythme à deux chiffres au mois de janvier, la dynamique du bâtiment reste forte et le nombre des autorisations de construction est toujours en légère progression. » C'est même au contraire, relève-t-il, l'heure de saisir des opportunités. « Nous sommes à un point plutôt bas du cycle. C'est le moment de se renforcer. » D'ici à quelques mois, Hervé Gastinel compte soumettre à ses actionnaires des projets d'acquisition de fabricants de matériaux à performance énergétique.

A quoi attribue-t-il ce retournement depuis 2008 ? « Nous avons mené un véritable travail de restructuration, grâce à la conversion de moitié des créances bancaires [en quasi-capital, NDLR]. Quand la dette devient trop élevée, il faut soit passer par un abandon de créances ou, si les banques croient à l'entreprise, qu'elles en deviennent coactionnaires. » Avec le recul, l'ancien responsable du plan et de la stratégie de Saint-Gobain juge que le modèle du LBO n'est pas en cause, « si le financement est adapté au profil de rentabilité de l'entreprise ».

L'ancienne filiale de Saint-Gobain, passée en 2003 entre les mains de Carlyle et Eurazeo pour 514 millions d'euros, puis deux ans plus tard chez LBO France pour 816 millions, ne devrait pas changer de mains avant trois ans. « La renégociation financière en 2009 a conduit à repousser les échéances de remboursement de la dette d'acquisition à 2015. Un nouveau projet de cession peut donc attendre le retour de la croissance de l'environnement économique », indique le dirigeant.

13/03/2012

Réaliser une façade en briques à joints vifs

Grâce aux joints vifs, les maçonneries en briques apparentes sont esthétiques et offrent une isolation thermique par l’extérieur sans rejointoiement.

La façade en briques, une alternative passéiste ? Non. Grâce au procédé dit à joint vifs – marque déposée par Terca / Wienerberger et sous Avis technique – ce matériau renoue avec la modernité. Il permet d’illustrer l’absence de joints et de mettre en valeur les arêtes de la brique.

Son autre particularité ? La mise en œuvre s’effectue non pas avec un mortier bâtard, mais avec un mortier-colle spécial, décliné en six couleurs, qui permet de réaliser des joints horizontaux minces d’épaisseur réduite entre 3 et 7 mm, et en retrait du nu extérieur. Les joints verticaux (1 à 3 mm) restent ouverts.

Attention au gâchage

Seules contraintes : ce mortier-spécial (mortier de joints minces T) nécessite de respecter le gâchage, tel que spécifié par le fabricant, et d’aligner avec un soin tout particulier le premier rang de briques, car ce procédé n’offre pas la possibilité de rattraper le joint.

Mais, du coup le hourdage est simplifié grâce à la suppression du jointoiement et à la réduction des opérations de nettoyage. Autre intérêt de ce type de maçonnerie non porteuse réalisée en briques apparentes à joints vifs : elle constitue la paroi extérieure d’un mur double ou mur manteau.

Une façade esthétique et thermique

Le double mur en briques apparentes est relié à la paroi porteuse par des attaches non corrodables, en acier galvanisé ou inoxydable, en fil de diamètre minimal 3 mm, dans le cas d’un espace entre les deux parois inférieur à 5 cm.

Au-delà, les attaches sont un fil d’un diamètre minimal de 4 mm ou plat d’épaisseur minimal 3 mm. Dans l’espace intermédiaire entre les deux parois, une isolation thermique par panneaux isolants (rigides ou semi-rigides non hydrophiles) est prévue. Ils sont posés de manière à ménager entre leur face externe et la face interne de la paroi extérieure, une lame d’air d’au moins 2 cm.

Une épaisseur réduite à 15 cm
Ce procédé d’isolation par l’extérieur supprime les ponts thermiques au droit des planchers et des refends. Et assure des températures intérieures plus stables et plus homogènes en toutes saisons grâce à l’inertie du mur porteur intérieur.

Par l’effet manteau, le mur est plus étanche, l’isolant étant protégé par la peau extérieure en briques. Enfin, l’épaisseur de la maçonnerie porteuse peut être réduite à 15 cm au lieu de 20 cm. Le fabricant apporte une assistance sur chantier aux entreprises qui découvrent ce procédé.

1. Dans le cas d’une pose traditionnelle à joints épais de mortier (≥ 10 mm), la mise en oeuvre des briques se fait conformément au DTU 20.1. Pour l’esthétique à joints vifs, la pose respecte les spécifications du Document Technique d’Application 16/07-534.
2. La mise en œuvre du procédé nécessite un mélangeur rotatif monté sur une perceuse pour le gâchage du mortier.
3. Autres outils indispensables : un rouleur applicateur pour une pose précise et régulière du mortier, et une poche à mortier pour une pose manuelle.
4. Pied de mur : le mur de briques apparentes peut reposer sur une fondation ou un corbeau béton, ou sur une console métallique de supportage (reprise de charge) fixée généralement dans le nez de plancher en béton. Ces consoles sont conformes aux spécifications de la norme NFEN 845 -1.
5. L’assise du premier rang de briques est réalisée avec un lit continu de mortier permettant un réglage précis des briques à l’aide de la règle, du niveau et du maillet en caoutchouc. Les rangs suivants sont posés au mortier en croisant les briques d’une assise sur l’autre.
6. L’assise du premier rang de briques est réalisée avec un lit continu de mortier permettant un réglage précis des briques à l’aide de la règle, du niveau et du maillet en caoutchouc.
7. Les rangs suivants sont posés au mortier en croisant les briques d’une assise sur l’autre.
8. Pour faciliter la pose, une cordelette nylon d’un diamètre correspondant à l’épaisseur du joint est positionnée côté parement.
9. Si des salissures se produisent lors de la pose des briques, il est préférable de les laisser durcir un peu et de les gratter ensuite.
10. Les deux parois constitutives du mur double sont liaisonnées par des pattes d’ancrage à raison de 5/m².Ces attaches sont en acier conformes à la norme NF EN 845-1 et d’un diamètre minimal de 4?mm pour des épaisseurs de joints traditionnels.
11. Ces attaches comportent un dispositif coupe-larmes et un dispositif de maintien de l’isolant permettant de ménager la lame d’air. Les deux fonctions peuvent être remplies par un seul organe, une plaquette ou une rondelle, éventuellement en matériau polymère, ayant un profil adapté.

Astuce de chantier
Comment déterminer la hauteur minimale des couches ? Empilez 10 briques. Mesurez la hauteur totale. Ajoutez-y 27 mm. La hauteur de couche minimum est un dixième de cette mesure totale, avec un joint de mortier-colle minimum de 3 mm.
Répétez la mesure trois fois avec dix briques prélevées de façon aléatoire et déterminez-en la moyenne. De cette manière, les irrégularités des briques sont immédiatement intégrées au calcul.
Source : batirama.com / Stéphanie Lacaze Haertelmeyer

Les briques réfractaires du Berry ont le feu sacré

IFB Refractories produit des briques pour les hauts fourneaux, les céramistes et les verriers. 85 % de sa production va à l’export.
Didier Pessiot, président d'IFB Refractories : « Nous produisons une vingtaine de références de briques en cinq ou dix formats différents. »

L'argile provient de nos carrières de Selles-sur-Nahon et de Heugnes. On y ajoute un dosage en alumine, de l'eau et de la sciure de bois. Didier Pessiot, président de la société IFB Refractories (Insulating Fire Brick), a toujours plaisir à évoquer « la recette ancestrale vieille comme le monde » de la brique réfractaire, déjà utilisée dans les antiques civilisations.

Créée en 1929, l'entreprise Les Produits siliceux a connu bien des soubresauts avec trois reprises et la fermeture en 2003. L'année suivante, le Rochelais, Didier Pessiot, et sa femme, Nadine, « chargée de la réorganisation interne » reprennent la société. « Un moment difficile car il a fallu renouer avec les clients ».

Partenariat avec l'École de céramique de Limoges

« Nous ne sommes plus que quatre en Europe à fabriquer des briques réfractaires isolantes, avec contrat de qualité garantie », constate Didier Pessiot. IFB Refractories à Buzançais, qui emploie 40 personnes, peut produire plus de quatre millions de briques par an pour l'industrie métallurgique, les céramistes (Area Franceram) ou les verriers comme Arc International.
Le déclin des hauts fourneaux, en France, a incité la société à s'orienter vers de nouveaux marchés. « L'Allemagne est notre principal client qui représente 60 % de notre chiffre d'affaires, explique Didier Pessiot. Notre dernier projet nous a permis de livrer 800.000 briques en Argentine. »
Le patron d'IFB Refractories évoque « le partenariat original avec l'École nationale supérieure de la céramique industrielle (ENSCI) de Limoges pour des projets de recherche. Nous accueillons des jeunes de l'école et nous envoyons un ingénieur à Limoges chaque semaine. L'objectif est de mieux comprendre la corrélation entre la porosité et la conductivité des briques isolantes capables de résister à des températures très élevées ». Ces études ont reçu le soutien financier d'Oseo et du conseil général de l'Indre.
L'export pèse près de 85 % du chiffre d'affaire chez IFB Refractories. « Après un essai réussi avec l'Australie, nous avons un nouveau contrat pour 2013 avec les Émirats arabes, pour la livraison de 2,2 millions de briques pour équiper des fours à anodes pour l'aluminium primaire. Mais nous n'avons pas la capacité d'y répondre », regrette Didier Pessiot. Mais ce chef d'entreprise a le feu sacré : « Nous avons trouvé un partenariat avec un confrère japonais et aussi un nouveau marché au Canada, près de Vancouver ».

IFB Refractories : route de Vendœuvres, à Buzançais ; tél. 02.54.02.25.19.
Site Internet : ifbgroup.fr
Effectif : 40 salariés
CA 2011 : 4,2 M€
Source La Nouvelle République par Jacky Courtin

Si j’étais président…, Philippe Pénillard de Cleia

Traces Écrites News décide de couvrir la campagne de l’élection présidentielle à sa façon. Aussi, avons-nous demandé à certains dirigeants de s’imaginer dans la peau du futur président de la République et de décliner leur programme sur des thématiques qui font partie de leur quotidien. Philippe Pénillard, président de Cleia, implantée à Nolay (Côte-d’Or), relève aujourd’hui le défi.


«Si j’étais président, je crierais « halte à la «démagocratie» » et « vive une Assemblée Nationale indépendante » ! La démagogie a transformé la démocratie. Nous sommes aujourd’hui en «démagocratie» où les médias et le court terme priment sur l’essentiel, nos élus n’ayant d’autre choix que de privilégier la communication et la petite phrase, au fond des problèmes, souvent incompréhensibles pour le commun des mortels.

Et qu’en est-il de la profession de nos élus à l’Assemblée ? Une moitié de fonctionnaires ou assimilés, un quart de professions libérales, l’âge moyen est de 58,5 ans, l’ancienneté moyenne est supérieure à 20 ans… Est-ce représentatif de l’économie ? De la production ? De l’industrie ?

J’instituerais une chambre – représentant 20, 30, 40 % de l’Assemblée Nationale ? – qui ne soit plus élue et donc soumise au dictat de la communication et du court terme, mais désignée, voire tirée au sort parmi un collège de volontaires constitué sur des critères socioprofessionnels et de compétences. Peut-être alors ne serions-nous plus gouvernés par tant de professionnels de la politique, soumis aux contraintes électorales et trop souvent éloignés de l’économie et de la production.

Je donnerais goût, optimisme et envie de travailler.

Quelle vision donnent les médias télévisés, absorbés en moyenne 3.5 heures par jour, 365 jours par an, soit plus des trois quart du temps de travail : sinistrose, téléréalité, divertissements plus ou moins douteux …!

Les voitures ne poussant pas dans les arbres, j’instituerais des « quotas » télévisés de prouesses techniques, de constructions remarquables, d’entreprises performantes, d’artisans talentueux, de belles PME. Les réalisations de l’homme peuvent souvent être exemplaires, montrons-le encore et encore, montrons le dynamisme et la créativité des hommes au lieu de toujours exposer «the Dark Side».

Comment recruter et motiver des jeunes qui, abreuvés de télévision depuis leur plus jeune âge, ne pensent plus que foot, StarAc, ou dans le meilleur des cas pilote d’avion ?

Alors qu’il est possible de se réaliser dans un travail, même s’il peut paraître dur et répétitif, à condition d’être valorisé et traité justement.

On criera à l’abus de pouvoir, à la censure ? Je crie à la catastrophe dont nous commençons tout juste à prendre conscience.

Pour les PME, je faciliterais l’export et valoriserais le Made in France.

Les PME disposent aujourd’hui du très bon, comme divers outils de la Coface : garantie de caution et de préfinancement, assurance prospection, garantie de change…

Et du moins bon : le nombre d’interlocuteurs, la complexité de nos démarches d’aide et des dossiers à établir, certains pour quelques centaines d’euros seulement.

UbiFrance est un premier rassemblement de diverses forces : simplifions encore, regroupons plus encore les chambres de commerce. Internationalisons mieux nos antennes économiques à l’étranger, donnons leur des objectifs et mesurons leur efficacité.

L’Allemagne ou l’Italie déploient des structures et des moyens importants d’accompagnement de leurs PME à l’exportation. Il est courant de voir des halls d’expositions entiers, configurés aux couleurs nationales de ces pays, réservés aux PME industrielles, à des tarifs intéressants car négociés en bloc. La France semble réserver ce type de démarche à un nombre limité d’industries phares : militaire, nucléaire…

Je développerais l’apprentissage et de vrais stages bien rémunérés.

Il faut continuer à promouvoir et favoriser l’apprentissage, et ce à tous les niveaux, y compris les ingénieurs techniques et commerciaux. Pourquoi ne pas favoriser l’alternance à l’anglo-saxonne, qui préconise la reprise d’études complètes après une, deux ou trois d’années de travail. Cette coupure dans la formation permet de mûrir, trouver sa voie, plutôt que s’enliser dans des études qui n’intéressent plus par manque de lien avec le réel.

Quant aux stages, halte à l’exploitation des jeunes sous-payés. Exonérons totalement les charges sur des stages longue durée pour permettre aux entreprises de former, tester, rémunérer et motiver, et ce sans le risque malheureusement souvent trop lourd, d’un CDI.

Je faciliterais la reprise d’entreprise en mettant en place une prise en charge partielle des conseils juridiques, très, trop chers bien souvent.

J’inciterais à la prise de capital des salariés repris, favorisant l’état d’esprit collectif de reprise. Ils pourraient percevoir une allocation chômage qui pourrait être investie dans la société.

J’assouplirais les règles de sélection du personnel repris, les critères légaux trop prépondérants d’âge et d’ancienneté ne permettant pas de reconstituer une équipe adaptée et motivée, indispensable à une reprise durable et donc, à la création d’emploi.

J’assouplirais également fortement les règles du chômage partiel et l’étendrais à toutes les catégories de personnel, y compris ingénieurs et cadres : c’est le seul moyen de conserver les compétences, voire de survivre en cas de sous-activité. Trop de protection tue l’emploi à terme…

Enfin, si j’étais président, je m’efforcerais de montrer l’exemple : l’effort supplémentaire est acceptable par tous, à condition qu’il soit perçu comme juste et partagé.

À commencer par le sommet de la pyramide… »
Source Traces Ecrites

12/03/2012

Terre cuite Française des résultats contrastés en 2010

Les performances économiques 2010 des 4 plus grandes entreprises Françaises de production de matériaux terre cuite montrent  des écarts de performance importants 2 ans après le début du repli du marché:

Source Société.com

 Source FFTB

Les bardeaux bois, tuile terre cuite ou ardoises :

Qu’ils soient en bois, en terre cuite ou en ardoise ces bardages présentent l’intérêt de donner une uniformité à votre habitation, car ils peuvent agrémenter votre toiture tout comme votre façade. Le bardeau ou tuile de bois s’intègre parfaitement à tout type d’environnement et à toutes sortes d’habitats. Il allie performances écologiques et résistance, ce qui lui donne une façon élégante de s’intégrer à la nature. Le bardage d’ardoises naturelles pour façade est certainement le plus commun. Ce qui lui confère une variété de formes et de poses inégalées. Rectangulaire, carrée ou en losange, à recouvrement double, à claire-voie double, en damier, toutes les possibilités sont envisageables. De retour depuis peu, le bardage tuile en terre cuite est une alternative intéressante. Tout comme pour l’ardoise, les tuiles mises en place sont en tout point identiques à celles utilisées pour une toiture. Elle présente de bonnes performances, tant au niveau de l’isolation thermique qu’acoustique.

Avec le temps, les ardoises ou tuiles terre cuite se couvrent de de mousses et de lichen. Un nettoyante haute pression et un traitement hydrofuge leur conféreront jeunesse et durabilité.
Source Technitoit

Terreal confie l'infogérance de son parc informatique à SCC

Le spécialiste de l'enveloppe du bâtiment a retenu l'offre de services de SCC pour assurer l'infogérance de son parc matériel..

La société Terreal, qui fabrique des matériaux (essentiellement en terre cuite) d'enveloppe du bâtiment (toiture, façade...), dispose de 16 sites en France représentant 1200 utilisateurs de postes de travail (dont 20 VIP), 110 serveurs, 20 routeurs et 140 switches.

Dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue de la qualité de service rendue aux utilisateurs et d'optimisation des coûts, l'entreprise a décidé d'externaliser l'administration de ce parc matériel ainsi que le support aux utilisateurs. Ce support inclut l'accueil des demandes et incidents, la résolution de niveau 1 des incidents applicatifs et bureautiques, la gestion de l'escalade vers les niveaux de support 2 et 3, la supervision et l'administration du parc matériel... La prestation devait aussi inclure l'analyse et le reporting de la qualité de service dans le cadre d'une démarche d'amélioration continue.

Après appel d'offres, le contrat a été confié à SCC à compter de janvier 2012. La qualité reconnue de l'offre d'infogérance, sa complétude et l'acceptation de la démarche participative d'amélioration continue ont été des critères majeurs de choix.

La SSII est aussi intervenue en appuis sur de la négociation avec Microsoft sur les tarifs de licences et, via sa filiale Recyclea, sur le recyclage des déchets informatiques. Enfin, la communication de la DSI autour du lancement du nouveau service de support aux utilisateurs a été gérée en partenariat avec SCC à partir de novembre 2011 : informations via e-mail, vidéos... Le coût de la prestation n'a pas été communiqué.
Source Le Monde Informatique par Bertrand Lemaire

11/03/2012

FIMEC TECHNOLOGIES présentera sa ligne de remplissage de blocs et briques FIBLOC® au salon INTERMAT

La nouvelle ligne FIBLOC®
ADLER Technologies et FIMEC Technologies ont associé leurs compétences pour développer et breveter un process et des équipements innovants : la ligne FIBLOC® pour l’insertion robotisée de différents types d’isolants monolithiques.
L’optimisation de la résistance thermique des murs est l’un des principaux leviers de réduction de la consommation d’énergie des bâtiments. En travaillant en partenariat, FIMEC Technologies et ADLER Technologies ont développé une solution pour renforcer la résistance thermique des blocs en béton ou des briques.
Adaptée à tous les isolants, quel que soit leur type (laine de verre, laine de roche, polystyrène, polyuréthane…), la ligne FIBLOC est composée d’une unité de découpe automatique et d’une unité d’insertion robotisée pilotée par vision 3D.

Evolutivité et flexibilité
L’évolutivité et la flexibilité ont été les maitres-mots du développement de FIBLOC. Une grande souplesse d’utilisation est obtenue grâce à un concept de ligne qui a intégré dès le début ces impératifs.L’utilisation des derniers développements en mécatronique et en vision lui confèrent "intelligence" et autonomie.

Elle permet :
* de traiter des panneaux et inserts de format différents sans modification de l’installation,
* de changer automatiquement de gamme de production.
Les ingénieurs qui ont développé la ligne ont eu à cœur de la rendre évolutive en créant un système de modules complémentaires. Il est par exemple possible d’ajouter:
* une seconde ligne d’alimentation et de découpe lorsque la production requiert une alimentation mixte (laine de roche et polystyrène par exemple),
* un module de gestion des déchets de coupes,
* ou encore un module de contrôle de la qualité des inserts de laine par pesage individuel pour valider leur performance thermique.



Le système VIP® pour les moules
En exclusivité sur les presses ADLER Technologies, le système VIP® permet d’enregistrer et de suivre les données de production, de garantir un nombre de cycles et d’assurer une qualité constante de votre production.

FIMEC Technologies vous accueillera avec plaisir sur son stand 4 G 077
Source FIMEC TECHNOLOGIES

Algérie - 140 exposants au Salon international du Bâtiment à Oran

Au moins 140 sociétés algériennes et étrangères participent à la 11e édition du Salon international du Bâtiment et des matériaux de construction (Batimac 2012), ouverte lundi, pour une semaine d’activités, au Palais des expositions de haï Medina Djedida à Oran.

La cérémonie d’inauguration de cette manifestation économique a été présidée par le wali d’Oran qui a rappelé, à l’intention des exposants, les opportunités offertes à travers les multiples chantiers engagés ou programmés dans la capitale de l’Ouest et les différentes communes de la wilaya.

Mettant l’accent sur l’importance des projets inscrits ou en cours de réalisation dans le secteur de l’habitat, Abdelmalek Boudiaf a affirmé que le déficit accusé dans ce domaine par la wilaya d’Oran "sera totalement comblé à l’échéance du premier semestre 2014". En visitant les stands des sociétés de construction et des organismes bancaires, le wali a insisté auprès des responsables concernés sur l’utilité de leur association à ce programme de développement, y compris en matière de promotion immobilière.

M. Boudiaf a annoncé, dans ce contexte, qu’une nouvelle opération est envisagée en vue de la construction de près de 15.000 unités d’habitation de type promotionnel en appoint aux autres programmes tel celui du logement public aidé (LPA).

L’importance de l’accompagnement des promoteurs a été mise en exergue par le chef de l’exécutif qui a évoqué, à ce propos, le projet de modernisation de la ville d’Oran, au titre duquel il est prévu l’édification de nombre d’infrastructures, dont un boulevard des cliniques et des buildings.

Une vingtaine de sociétés étrangères figurent parmi les participants, représentant différents pays tels l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie, la Suisse et la Tunisie.

Cette rencontre dédiée aux spécialistes des secteurs de l’immobilier, du bâtiment, de la construction et des travaux public constitue un cadre propice à la mise en relation d’affaires et au partenariat, a souligné, de son côté, Zoubir Ouali, manager général de la Société organisatrice "Sogexpo international", basée à Alger.

La cérémonie d’ouverture du Salon international du Bâtiment s’est également tenue en présence du président de l’APC d’Oran, du Consul général de France à Oran, et d’un représentant de la Direction régionale des Douanes algériennes. (APS)
Source Maghreb Emergent

Elmetherm prévoit un chiffre d'affaire 2012 de 70M€

A Saint-Auvent, la petite entreprise de Philippe Blandinière ne connaît pas la crise

Le directeur du site d’Elmetherm de Saint-Auvent est confiant pour l’année

La société Elmetherm, basée à Saint-Auvent, en Haute-Vienne devrait réaliser cette année un chiffre d’affaires de 70 M€, grâce à une diversité d’activité et de nouveaux marchés gagnés à l’export.
Lire l'article en entier sur Le Populaire

10/03/2012

Wienerberger complète sa gamme avec un nouvel écran réfléchissant BBC

La gamme KoraTech de KORAMIC (marque du groupe Wienerberger), se complète aujourd’hui avec un nouvel écran réfléchissant, le RF 180-AD, spécialement développé pour les exigences d’économies d’énergie dictées par la RT 2012. Cet écran de sous-toiture HPV (hautement perméable à la vapeur d’eau) répond aux attentes des maîtres d’œuvre et des couvreurs. Classé E1Sd1TR3 selon le CSTB, avec entraxe sur chevron maximal de 90 cm, le RF 180-AD affiche des performances d’émissivité de 0,38, soit 62 % de réflexion thermique. Il constitue ainsi une vraie barrière en hiver pour conserver la chaleur et la renvoyer vers l’extérieur pendant l’été.

L’écran permet d’accéder aux pentes minimales, tout en protégeant les locaux sous-jacents contre les infiltrations d’eau accidentelles, la pénétration de neige poudreuse ou encore les entrées dans les combles d’animaux ou de sable. Pré-équipé d’une bande adhésive double, pour le collage des lès et le renforcement de l’étanchéité à l’air, cet écran améliore les qualités thermiques des isolants de combles en empêchant le vent de pénétrer dans l’isolant. Simple et facile à mettre en œuvre en pose directe sur isolant, le RF 180-AD se présente en rouleaux de 1,5 x 5,0 mètres (14 kg). Il affiche une résistance mécanique R3 et se complète de nouveaux accessoires pour une étanchéité à l’air optimale.
Source Batiactu

Imerys Terre Cuite lance la tuile Canal Quintescia

Imerys Terre Cuite, leader des tuiles en terre cuite, lance la tuile Canal Quintescia, une innovation alliant l’esthétisme traditionnel des toitures d’antan aux qualités d’un produit nouveau.

Parfaite alternative aux tuiles de récupération, la tuile Canal Quintescia rassemble tout le savoir-faire et les garanties d’Imerys Terre Cuite. Le bord irrégulier associé à une belle épaisseur de la tuile constituent deux détails importants qui rappellent les tuiles d’autrefois.

Chaque tuile a été travaillée en stries sur sa surface de manière artisanale. Pour répondre au mieux à l’esprit des vieux chais bordelais, un process industriel aléatoire de poudrage et une alliance d’engobe blanc confèrent aux tuiles Canal Quintescia un aspect vieilli très recherché.

Le coloris Sarment offre un subtil panachage aux couleurs des vignobles de la région bordelaise, reproduisant l’esprit des vieux chais du Sud Ouest. L’effet de poudrage et d’engobe aléatoire alliant plusieurs nuances multiplie les possibilités d’adaptations pour les demeures à rénover.

Caractéristiques techniques :
Site de production : st Geours d’auribat
Longueur hors tout : 492 mm
Largeur hors tout : 142 mm
Poids unitaire : 2,1 kg
Source Batiweb

09/03/2012

Les Architecteurs lancent le concours Icar 2012

Réservé aux étudiants en école d'architecture ainsi qu'aux jeunes architectes, le concours Icar*, en partenariat avec ses industriels membres, a pour vocation de plonger les participants dans la réalité de la construction du monde du bâti. Les critères de sélection porteront, entre autre, sur le respect du programme, la faisabilité technique et constructive, les performances thermiques envisageables et la popularité du projet mis en images sur internet. Le gagnant du concours sera récompensé par la réalisation concrète du projet conçu en étroite collaboration avec son architecte "tuteur" et avec la mise en oeuvre des produits des partenaires : Amzair, Autogyre, Bosh-Siemens électromenager, Der Kreis, Isover, Jacob Delafon, Ferroli, France Prefa Concept, Hella, Kleinhans, Knauf, Kp1, Legrand, Marazzi, Millet, Panaget, Poujoulat, Prb, Sentido Certo, Sogal, Terreal, Tresco, Ytong, Zehnder.
Modalités du concours :
- Cible : étudiants en 5e année d'école d'architecture, architectes diplômés depuis moins de trois ans et architectes HMONP (Habilitation à la maîtrise d'oeuvre en son nom propre, depuis moins de deux ans)
- Dépôt des candidatures individuellement auprès des Architecteurs
- Clôture des inscriptions : jeudi 15 mars 2012
- Contact : concours-icar2012@architecteurs.com

* Industriels coopérants avec les architecteurs pour la recherche
Source Batijournal

08/03/2012

Serastone abrió ayer sus puertas al público por primera vez

La firma inaugura esta tienda en San Fernando y tiene previsto abrir ocho más en Andalucía

Serastone, una empresa de proyectos de decoración, inauguró ayer sus nuevas instalaciones en la ciudad, ubicadas en la calle Colegio Naval Sacramento, 3, a la espalda del centro comercial San Fernando Plaza.

Es la primera vez que esta firma se instala en España y para ello ha elegido la ciudad de San Fernando. Además, Serastone tiene previsto abrir otras sedes, concretamente ocho, por toda Andalucía y, a largo plazo, más de 200 repartidas por toda España, lo que generará 1.500 puestos de trabajos entre directos e indirectos.

Al acto de inauguración acudieron la delegada de Fomento del Consistorio, Cristina Arjona, parte de los inversores extranjeros de la entidad -procedentes de Francia y Estados Unidos-, arquitectos, decoradores, representantes de diferentes colectivos isleños y, por supuesto, Fernando Pérez Pérez, delegado de zona y responsable de este establecimiento.

En su intervención, este emprendedor isleño quiso dejar patente que la intención principal de esta empresa es "crear empleo" y para ello "primaremos por encima de cualquiera a los proveedores andaluces".

Hay que señalar que Serastone lanza al mercado un nuevo concepto de decoración avanzada que consiste en un montaje de placas remplazables con un sistema de clic sobre una estructura. Se trata, pues, de una decoración fácil, rápida y asequible que además de no requiere de un experto para su montaje. Placas con clic más estructuras desmontables da como resultado infinidad de combinaciones.
Source Diariodecadiz

La Fédération Française des Tuiles et des Briques (FFTB) au salon Ecobat du 7 au 9 mars 2012

FFTB A l'occasion du salon Ecobat, dont le principal focus concerne les solutions thermiques pour la construction, la Fédération Française des Tuiles et des Briques (FFTB) rappelle les performances des solutions Terre Cuite®.

Les solutions Terre Cuite® répondent toutes aux exigences BBC, RT 2012, HQE® ET QAI du Grenelle de l’Environnement.
Des qualités thermiques exemplaires

Par leur conception alvéolaire et les qualités naturelles du matériau, les solutions Terre Cuite® garantissent un R compris entre 3 et 5 voire au-delà, selon le niveau d’isolation recherché et la brique retenue (monomur ou brique avec isolation rapportée). La valeur du pont thermique (liaison entre un plancher intermédiaire et la façade) est inférieure à la valeur seuil fixée par la RT2012 (0,60 W/m.K), rendant inutile l’installation de rupteurs de ponts thermiques. La Terre Cuite joue également le rôle de climatiseur naturel grâce à sa forte inertie. Lors des fortes chaleurs, il n’y a pas de montées excessives de température à l’intérieur des bâtiments. Pendant la saison de chauffe, la Terre Cuite restitue durant la nuit la chaleur emmagasinée pendant la journée et évite ainsi les à-coups du système de chauffage. Enfin, la RT 2012 impose, pour les maisons individuelles, une perméabilité à l’air inférieure à 0,6 m3/h/m2. Une campagne de mesures réalisées sur des maisons en monomur ou avec des cloisons de doublages brique+plâtre montre que l’étanchéité à l’air est égale en moyenne à 0,4 m3/h/m2.


Construire pour vivre et respirer

Grâce à leur caractère isolant, leur inertie et leur traitement des ponts thermiques, les solutions Terre Cuite® évitent les zones froides et donc le risque de condensation. Même en cas d’humidité accidentelle (infiltrations, fuites d’eau), l’absence de matières nutritives empêche les moisissures, source importante de pollution intérieure, de se développer.

La constitution exclusivement minérale des solutions Terre Cuite® fait qu’elles n’émettent pas de Composés Organiques Volatils et qu’elles sont classées A+. Elles permettent la création d’espaces dans lesquels il fait bon vivre et respirer. C’est aussi le matériau de construction le plus pérenne car il reste en l’état plus d’un siècle sans qu’aucune de ses qualités ne soit altérée.
Exemple de construction avec les solutions Terre Cuite® de la FFTB


À propos de la Fédération Française des Tuiles et des Briques (FFTB)
La FFTB est une organisation professionnelle qui regroupe les fabricants de tuiles, de briques et autres produits de terre cuite (grands groupes industriels, entreprises nationales et régionales). Une de ses missions est de promouvoir les matériaux de construction en terre cuite. La FFTB s’est investie depuis plus de 10 ans dans le domaine de l’hygiène et de la santé. Dès 2000, elle co-organisait avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) un colloque sur le thème « bâtiment et santé : la brique pionnière ». Plus récemment, la FFTB a coordonné la rédaction d’un Livre Blanc « l’Air c’est la vie : un enjeu sanitaire majeur » En octobre 2011, La FFTB a rejoint le collectif « Allergies respiratoires : grande cause nationale 2012 ».
Source Maisonbrico

07/03/2012

La briqueterie de Leers travaille sur un projet innovant : une brique naturelle, économique et écologique !

La briqueterie de Leers a ouvert ses portes en fin de semaine dernière ...

afin de faire découvrir un projet innovant : La brique crue. Gilles Bernard, le Président Directeur Général de BdN (les Briqueteries du Nord) et le Cd2e, l'organisme qui a pour mission de favoriser la création et le développement d'activités dans le secteur de l'environnement dans la région, ont accueilli leurs nombreux partenaires et les entreprises régionales pour leur présenter leur projet expérimental « Terre en Nord ».
Une brique révolutionnaire

BdN, l'entreprise de Gilles Bernard, a été lauréate du concours « Innovation environnement » au salon Nordbat 2008 avec la brique BT2C.

« Il s'agit de la première brique industrialisée, 100 % naturelle, économique, écologique avec des propriétés isolantes et hydro-régulatrices » s explique France Meunier, chargée de communication à BdN.

La brique BT2C est réalisée en terre crue et non cuite en four.

Elle est juste moulée, séchée et maçonnée à l'aide d'un ciment 100 % naturel, composé à part égale d'anas de lin (paillettes) et d'argile.

Après une présentation de l'entreprise par Gilles Bernard, les différents partenaires ont vanté les qualités encore peu connues, ou plutôt reconnues (dans les pays industrialisés) de cette brique de terre crue pourtant utilisée depuis des siècles par la civilisation Nubienne ou plus proche de nous par les torchis, adobe, bauge, comme l'explique l'architecte Jean-Claude D'Orazio.

Le projet va être de construire quatre bâtiments sur le site de l'usine de Leers.

« Chaque construction permettra de mettre en évidence les atouts techniques, environnementaux et de bien-être de la terre crue », s'enflamme Gilles Bernard.
Un projet à peaufiner

En complément de cette brique crue, différents artisans comme Vincent Kra (archi-sculpteur sur terre crue) se sont joints à la réalisation.

Ils ont présenté des enduits (argile-lin) et des solutions isolantes, bien plus vivants qu'un simple placo 13+100.

Pour le moment, ce projet reste expérimental.

Il faut encore le rendre viable et durable dans notre région, tant sur le plan administratif (reconnaissance du produit, normes...) que technique (formation des futurs maçons). Mais à l'heure où l'on se préoccupe tant de l'écologie et des économies d'énergie, la briquetterie de Leers est parfaitement dans le mouvement !

Connaissant leur savoir-faire on n'imagine mal que cette petite brique ne fasse pas son chemin. À suivre de très près !
Source La Voix du Nord par FRANCK HALLO (CLP)

Sismique : 4 ans de recherche sur les charpentes bois

Le programme de recherche Sisbat permet d’affiner le comportement des structures et charpentes de toiture en bois en cas de séisme. Voici un bilan à mi-chemin du planning d'essai sur 12 maisons.

Depuis le 22 octobre 2010, la France s’est dotée d’une nouvelle carte de zonage sismique. Elle implique une augmentation des territoires concernés : 60 % du territoire contre 14 % avant, par une obligation de justification parasismique (en particulier via l'Eurocode 8).

Dans le cas de la maison individuelle, cette obligation de justification est limitée aux zones d'aléa modéré à fort (soit 25% du territoire). La plupart de ces maisons ont une toiture en charpente industrialisée en bois, des murs maçonnés et des tuiles de terre cuite.

Réponse de la charpente industrielle

Un ensemble de partenaires dont les charpentes industrielles représentées par le Scibo, se sont engagés dans un programme de recherche, soutenu par l’Agence nationale de recherche (Anr risknat 2008) et le Codifab, coordonné par le FCBA : le programme Sisbat

Ce projet, lancé en 2009, doit durer quatre ans et permettre de donner à l’industrie de la charpente industrielle, les moyens d’aller d’optimiser la conception d’un point de vue structural et économique.

Le programme en est, à ce jour, à mi-chemin du planning avec une campagne d’essais sur 12 charpentes complètes couvertes de tuiles en terre cuite, avec ou sans combles aménageables. Ces essais et modélisations ont pour but d’optimiser le dimensionnement des charpentes industrielles par rapport au risque sismique dans un contexte résidentiel.

Premiers constats : bilan positif

Les secousses provoquées lors des essais ont été simulées sur la base de « séismes de référence », représentatifs des zones d’aléa moyen et d’aléa fort. Les charpentes ont subi une accélération de sol jusqu’à quatre fois plus forte que celles produites par ces séismes. Résultats : les charpentes actuelles supportent le séisme de référence sans détérioration.

Lors d’un séisme plus important (plus puissant que le séisme de référence), on constate quelques ruptures d’assemblage, mais qui n’entraînent pas d’effondrement ; la structure devient plus souple et dissipe l’énergie du séisme.

Les réparations à envisager sont simples (clouage). Après réparation, la toiture en charpentes industrielles supporte un nouveau séisme. Le programme poursuivra durant deux ans.. D’ici la fin du projet, des essais à l'échelle de la maison et la modélisation des toitures en 8*12 m2 avec pignons maçonnés permettront d'étudier l'impact des murs sur le comportement des toitures.
Source : batirama.com

Blajan. Des élus ont rencontré la direction d'Imérys

Lundi, la salle de la mairie était le théâtre d'une réunion au sommet entre les élus et la direction du groupe Imérys, avec l'avenir de la tuilerie comme enjeu. Une forte représentation des élus avec la présence du président du conseil général Pierre Izard, de la vice-présidente du conseil régional Carole Delga, du député Jean-Louis Idiard, du sénateur Bertrand Auban, du conseiller général Jacques Leclerc, du maire Jean-Bernard Castex accompagné de plusieurs conseillers municipaux et de quelques maires. Le groupe Imérys était représenté par Christian Ravaud, directeur industriel, Olivier Orjas, DRH du secteur Terre Cuite et Jacky Jund, directeur du site de Blajan.

À sa sortie, le président Izard exprimait sa déception : « La direction semble avoir sacrifié le site de Blajan, rien n'a été mis en place pour diversifier l'activité, alors qu'il y a sur place une réserve d'argile remarquable et un personnel très qualifié. Le conseil général est prêt à dialoguer, il y a toujours un espoir, mais quelle est la volonté de la direction qui veut déjà mettre en place un plan social ? ».

Pour sa part, Carole Delga rappelait les nombreux atouts du site : « richesse de la ressource qui doit être exploitée sur place, savoir-faire d'un personnel jeune (moins de 45 ans de moyenne d'âge), production innovante et de grande qualité. La capacité de modernisation existe, c'est un problème d'investissement ».

Le député Idiard refusait d'accepter que la logique financière soit appliquée sur un territoire rural et confirmait que la Région comme le Département étaient prêts à étudier tout projet d'adaptation de l'usine.
Source La Dépêche du Midi

06/03/2012

Blajan: pas d'espoir pour la tuilerie Imerys?

Hier matin, à la mairie de Blajan, une réunion avait lieu une réunion entre les responsables d'Imerys pour l'avenir des tuileries de Blajan et les responsables politiques du secteur, y compris les parlementaires. Une discussion qui n'a guère porté de fruit si l'on en juge par la déclaration de Pierre Izard, président du conseil général : « Nous sommes particulièrement déçus de l'entretien que nous venons d'avoir avec les hauts dirigeants de la société Imerys qui n'ont manifestement jamais envisagé la reconversion du site ou la diversification des activités. Nous nous trouvons devant un plan social déjà ficelé, sans avoir pu obtenir de leur part les réelles raisons de ce projet qui risque de préfigurer la mort annoncée d'un savoir-faire local et d'une activité qui reste unique en France ». Hier soir Carole Delga, conseillère régionale, a également déploré « la logique qui pèse sur une fermeture alors que les ressources et les bénéfices sont là ». On lira en page 26 que les salariés restent aussi mobilisés.
Source la Dépêche

La FFB publie un Manifeste pour un quinquennat constructif

A l’occasion de l’élection présidentielle, la FFB publie un Manifeste affichant six priorités défendues par la Profession. Ce document reflète l’état d’esprit du monde du Bâtiment à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle.

D’avril à septembre 2011, près de 3000 chefs d’entreprise du bâtiment se sont mobilisés partout en France pour réfléchir aux propositions à présenter aux candidats et à leurs comités de soutien. De ces réflexions ont émergé 6 priorités exprimées dans un Manifeste que publie mercredi 22 février la FFB. Un document disponible sur le site internet de la FFB.

Les six propositions du Bâtiment pour un quinquennat constructif sont les suivantes :

1- Une priorité : conserver ce qui marche. Les professionnels du Bâtiment demandent notamment qu’il soit mis fin au démantèlement des principales mesures qui visent à répondre aux besoins en logement des Français ;

2- Réduire le coût du travail et promouvoir l’entreprise. Le secteur attend des pouvoirs publics qu’ils encouragent et soutiennent ceux qui s’engagent pour l’emploi, en particulier par une baisse des charges significatives permettant la réduction du coût du travail ;

3- Préserver l’investissement immobilier. Les chefs d’entreprise appellent entre autres au maintien d’un dispositif puissant en faveur de l’investissement locatif privé immobilier ;

4- Financer l’offre de logement. Les entrepreneurs demandent la poursuite de l’effort national en faveur de la construction de logements ;

5- Développer la filière « bâtiment du futur ». Les professionnels militent pour l’émergence de pôles d’excellence du Bâtiment en favorisant les PME et les TPE innovantes ;

6- Jouer la force et la clarté dans nos territoires. Les entrepreneurs réclament que le prochain quinquennat soit l’occasion d’achever la simplification du « mille-feuille » administratif, en désignant un chef de file pour les domaines de la ville, de l’habitat et du foncier.

Préoccupation majeure pour des millions de citoyens, le logement est au cœur de la campagne présidentielle. C’est pourquoi, la FFB organise « Le Sommet de l’Immobilier et de la Construction » le 7 mars prochain à la Maison de la Chimie. En présence de l’ensemble des acteurs de la filière et des représentants des principaux partis politiques, la FFB exposera ses six propositions pour refonder une politique du logement cohérente, en revisitant tous les dispositifs de soutien à l’investissement immobilier au regard de leur coût et des bénéfices qu’ils apportent à l’économie nationale.
Source Le Moniteur

Blajan. Les employés de la tuilerie affichent leur mobilisation


Les employés ont tous revêtu leur tee-shirt de soutien à la tuilerie./Photo DDM


Mercredi et jeudi dernier, lors du dernier Comité Central d'Entreprise tenu à Lyon, tous les délégués des différents sites d'Imérys TC arboraient un tee-shirt de soutien à la tuilerie. Leur demande de suspension du projet de fermeture du site a été à nouveau refusée par la direction, mais les représentants du personnel ont obtenu qu'elle leur fournisse pour le 9 mars, les documents techniques qui justifieraient à ses yeux la décision de fermeture. Vendredi matin, le comité d'entreprise qui se déroulait à la tuilerie ayant été suspendu et reporté au 29 mars, les délégués se sont dirigés vers la salle de la mairie pour faire le point de la situation avec les employés et leurs familles. Le 23 mars, après avoir été étudiés attentivement, les documents techniques fournis seront débattus avec la direction sur le site de Blajan. Les délégués ont obtenu que le prochain C.C.E. des 27 et 28 mars soit délocalisé dans un lieu proche de la région et qu'il commence par une visite du site de Blajan. Ils renouvellent leur appel au calme et à une bonne tenue des réunions et réaffirment leur désir de ne pas perturber la production. Pour preuve, la phase de production du fleuron de l'entreprise, la tuile réabilis, prévue cette semaine, sera maintenue.
Source La Dépêche du Midi

05/03/2012

Climat conjoncturel stable et terne dans le bâtiment

Dans le secteur du bâtiment, l’indicateur du climat des affaires (opinion des chefs d’entreprises) perd un point et repasse sous la barre des 100, sa moyenne de long terme. Selon l’Insee, le pessimisme demeure concernant l’activité et l’emploi dans les prochains mois.

L’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques a publié son enquête mensuelle de conjoncture dans l’industrie du bâtiment. L’indicateur synthétique du climat des affaires, constitué à partir des soldes d’opinion des chefs d’entreprises du secteur, a perdu un point en février 2012, repassant sous la barre des 100, sa moyenne de long terme (depuis septembre 1993). Les entrepreneurs interrogés par l’Insee seraient plus nombreux à juger que leur activité s’est détériorée sur la période récente. Ils restent donc pessimistes pour les trois prochains mois.

Même constat dans l’emploi : selon les entrepreneurs, les effectifs ont ralenti sur la période récente. Le solde correspondant se maintient légèrement en dessous de la moyenne de longue période (0). L’indicateur de retournement signale lui aussi un climat conjoncturel défavorable. Les chefs d’entreprises jugeraient toujours leurs carnets de commandes comme étant inférieurs à la normale. En ce mois de février 2012, ils permettraient d’assurer moins de 7 mois d’emploi, à temps plein des effectifs. Du côté des capacités de production, elles seraient encore sous-utilisées, et seraient encore sous la moyenne de longue période. Enfin, les entrepreneurs sont moins nombreux qu’en janvier à signaler des baisses de prix. L’embellie n’est donc pas prévue dans l’immédiat.
Source Batiactu

04/03/2012

Hydrofuge coloré sur ardoise naturelle et tuile en terre cuite

Les toitures en ardoises naturelles ou tuiles en terre cuite subissent les effets du temps. Les mousses, algues, lichens fixent l'humidité et rendent poreux les matériaux.
Un entretien régulier (tous les 5 ans environ) avec antimousse augmentera considérablement la durée de vie de votre toiture.
Toutefois arrivera tôt ou tard le moment ou un entretien supplémentaire s'impose, qui redonnera un esthétique de quasi neuf à votre toiture et surtout prolongera à nouveau et la durée de vie et l'efficacité de cette dernière, ainsi que de vos crochets, si elle est en ardoise.

La solution : Hydrofuge coloré
* Il imperméabilise totalement et redonne une couleur uniforme .
* S'utilise sur des supports tels que ardoises, ardoises fibro, pavés, tuiles... durçit le support.
* L'eau et les graisses ne pénètrent plus.
* Effet perlant, laisse respirer les matériaux et ne forme pas de film. Garantie10 ans .

L' hydrofuge coloré en phase aqueuse rénove et protège les matériaux de toiture (tuile terre cuite et ardoise). Après préparation du support, il s'applique en finition au pistolet à air comprimé ou au rouleau à la main. Il pénètre en profondeur dans le matériau (contrairement aux peintures) et le laisse respirer. Il évite la pénétration ou la stagnation de l'eau et permet donc d'allonger la durée de vie des matériaux.
Source Habitat Clean DARMOR

Cuisson des produits de terre cuite by CERIC TECHNOLOGIES

La renommée de CERIC Technologies s’est faite au travers de ses innovations. La cuisson fait partie de ces domaines privilégiés où l’expertise de CERIC Technologies apporte un réel savoir faire à la profession.


Economies d’énergie

L’importance du facteur énergétique est au cœur des préoccupations et des développements actuels réalisés par CERIC Technologies.

Les fours proposés par CERIC Technologies offrent les meilleures caractéristiques en termes d’isolation et de rendement thermique pour des consommations énergétiques réduites.

Grâce à des développements récents sur des combustibles alternatifs et par l’introduction d’équipements limitant l’apport d’énergie, CERIC Technologies propose toute une gamme de solutions de cuisson à faibles consommations énergétiques.


Fours tunnels

CERIC Technologies a développé 2 types de fours tunnels pour répondre aux différentes conditions de cuisson des produits de terre cuite :

* Le four Casing : C'est le four tunnel le plus répandu dont les caractéristiques principales sont modularité, rapidité de construction et étanchéité optimale pour meilleur contrôle de la cuisson.
* Le four Portique : C'est la solution appropriée pour des cuissons à haute température ou en présence de matières premières spécifiques.

Avec plus de 400 fours tunnels installés à travers le monde, CERIC Technologies a acquis une réputation de performance, de fiabilité et de qualité grâce au four Casing.


Wagons de four

Depuis plusieurs années CERIC Technologies réalise la conception des wagons de four en partenariat avec les meilleurs fournisseurs de réfractaires.

Une attention particulière est portée sur la diminution de l’inertie thermique des wagons par l’utilisation de matériaux écologiques et innovants (fibres bio soluble), ainsi que sur la longévité des matériaux utilisés.

CERIC Technologies a également développé sa propre technologie de wagons utilisant différentes couches en bétons isolants, ce qui constituent la solution la plus économique en termes d’investissement et d’entretien.


Les équipements - Le process

La définition du process de cuisson est un élément essentiel pour la conduite d’un four et la qualité des produits.

CERIC Technologies attache beaucoup d'importance au design des équipements des fours qui conditionnent souvent la performance globale de l’installation et la réduction des consommations énergétiques.

CERIC Technologies préconise également l’utilisation de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, sciure de bois…), et propose des solutions alternatives adaptées à chaque projet.

Avec l’utilisation d’équipements innovants du type brassages haute température (technologie protégée par un brevet), des équipements de chauffe à haut rendement (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…), ainsi que des dispositifs de recyclage des fumées au travers des produits, CERIC Technologies apporte des réponses concrètes pour réduire les consommations des fours.


La cuisson des produits de terre cuite est l’opération essentielle qui permet la stabilisation des produits et révèle les qualités céramiques (résistance mécanique, résistance au gel…).
Source CERIC Technologies

03/03/2012

Algérie - Projet de 400 millions de dollars pour une cimenterie à Biskra

L’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi) et la Société des agrégats et matériaux de construction (Sagremac) ont signé une convention d’investissement portant sur la réalisation d’une cimenterie à Biskra, pour un montant de 29,6 milliards de DA (400 millions de dollars), a-t-on appris mercredi auprès de l’Andi.

L’accord prévoit la construction d’une cimenterie d’une capacité de production annuelle de 2 millions de tonnes de ciment dans la commune de Djemourah, située dans la wilaya de Biskra, précise-t-on à l’Andi.

Sagremac est une société privée de droit algérien à capitaux mixtes détenus selon la règle 51/49% appliquée aux investissements étrangers.

La convention a été signée conformément aux dispositions de l’ordonnance 01-03 du 20 août 2001 relative au développement de l’investissement fixant le régime applicable aux investissements nationaux et étrangers dans les activités économiques de production de biens et de services ainsi que les investissements réalisés dans le cadre de l’attribution de concession ou de licence.

Avec une production de près de 12 millions de tonnes par an, le secteur public du ciment, représenté par le Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), couvre 67% de la production nationale, alors que le reste est assuré par le secteur privé. Le groupe Gica devrait produire près de 20 millions de tonnes de ciment d’ici à cinq ans à la faveur d’un plan de développement doté d’une enveloppe financière de plus de 150 milliards de dinars.

Des négociations sont en cours entre le groupe français Lafarge et Gica pour la réalisation d’une cimenterie en partenariat à Sigus (Oum El Bouaghi) d’une capacité de production de 2 millions de tonnes de ciment par an.
Source Maghreb émergent

11e édition des Trophées Batiactu Construction et Innovation : les candidatures 2012 sont ouvertes

Batiactu lance, pour la 11ème année consécutive, les Trophées Construction & Innovation, en partenariat avec le Groupe SMABTP. Ces Trophées récompensent et mettent l’accent sur des réalisations exemplaires de l’ensemble des acteurs de la filière construction à travers 3 catégories : Construction Neuve – Rénovation – Site Internet.

En étroite collaboration avec de nombreux organismes, fédérations et médias du secteur*, Batiactu organise le concours des Trophées Batiactu Construction et Innovation. Celui-ci est ouvert à tous les professionnels et entreprises de la construction et de l’immobilier.

Cet événement vise à valoriser des réalisations exemplaires achevées ayant fédéré plusieurs acteurs dans la mise en œuvre de solutions innovantes tant dans la conception architecturale que les matériaux ou solutions techniques retenus ou dans les montages financiers. Ainsi, des projets achevés de Construction Neuve et de Rénovation dans tout type de bâtiments (maison individuelle, logement collectif, bureau, bâtiment tertiaire/ERP…) seront distingués.

Internet et applications mobiles à l’honneur
Par ailleurs, les meilleurs sites Internet, applications mobiles, réalisations et campagnes de communication en ligne du secteur seront également récompensés notamment pour leur ergonomie, leur esthétique, leur pertinence et la mise en œuvre innovante de leurs fonctionnalités.

Sans oublier, comme chaque année, le Trophée des Lecteurs de Batiactu pour lequel vous êtes invités à voter en ligne.

Le Palmarès 2012 de cette 11ème édition sera dévoilé, après délibération des Jurys composés d’experts et de journalistes spécialisés, à l’occasion d’une grande soirée de remise de prix qui aura lieu le 25 septembre 2012 au siège du Groupe SMABTP.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 mai 2012. Les dossiers d’inscription et règlement sont
accessibles :
‐ sur le site www.tropheesconstruction.com
‐ par téléphone au 01.53.68.40.28
‐ par email à trophees@capinfopro.com
Source Batiactu

02/03/2012

La brique en terre cuite


De la pâte d’argile malaxée et compressée

Ce matériau de construction qui remonte à la nuit des temps est composé essentiellement d’argile, parfois mélangée à du sable. La pâte d’argile encore crue est malaxée et compressée afin de la rendre complètement homogène. Elle est façonnée puis découpée en petits blocs, qui sont mis à sécher puis à cuire à très haute température, phase durant laquelle l’eau s’évapore complètement. Cette dernière étape donne à la brique sa teinte d’un rouge plus ou moins foncé.

Une bonne résistance à l’eau et de bonnes qualités isolantes

Les briques ne doivent pas être utilisées immédiatement après leur sortie du four, car elles risquent de gonfler, il faut donc les stocker quelques semaines avant de les mettre en œuvre. La brique en terre cuite est insensible à l’eau, absorbe très peu l’humidité et protège bien des intempéries. Elle constitue également un bon rempart anti-feu. Elle est très résistante et peut être mise en œuvre en mur porteur. Il offre un bon confort thermique, deux fois supérieur au parpaing, phonique également. Les blocs creux peuvent être utilisés pour la construction, grâce à leur légèreté et les pleins pour le parement.

Un matériau esthétique

Un mur en briques pleines est suffisamment esthétique pour être laissé apparent que ce soit en extérieur ou en intérieur. Ce matériau peut être crépi et se peint simplement, en blanc, par exemple, elle est du meilleur effet.
La brique peut servir de décor en tour de fenêtre ou de porte, elle peut aussi paver une allée ou une terrasse, ou encore clôturer un terrain.
Source Batirénover

Une briqueterie en Sibérie fournie par KELLER HCW travaille à -34°C

La ville de Nowosibirsk est non seulement le centre économique et culturel de la Sibérie ayant presque 3 millions d’habitants, la ville est aussi la troisième ville de toute la Russie. Ces dernières années les activités au secteur du bâtiment pouvaient enregistrées des augmentations considérables ce que menait à une hausse correspondante de la demande en matériaux de construction de haute qualité.

Les investisseurs de la briqueterie OOO «Likolor» avaient la mission de répondre à cette demande et d’alimenter la région environnante avec des matériaux de construction en terre cuite. Par conséquent la briqueterie de loin la plus moderne et performante de la Sibérie devant les portes de Nowosibirsk a été inauguré sous la présence de la notabilité locale de premier plan.

Le rendement annuel de la ligne de production s’élève à 63 millions d’unité de brique du format référence. L’usine est alimentée en propre matière première garantissant la fabrication des briques de remplissage et de parement avec perforation et chanfreinage sur toutes les longueurs de la brique du format 1,0 et 1,4 NF auprès des résistances jusqu’à M 200. Cette installation offre aussi la possibilité de fabriquer des blocs (briques creuses) en différents formats (2,1 et 10,7 NF).

Le projet a été réalisé en collaboration étroite avec la société allemande Keller HCW qui a dimensionné, fourni et mis en service la ligne de production complète de la préparation et façonnage via les machines et séchoir tunnel jusqu’au four tunnel.

Pour répondre aux conditions climatiques extraordinairement dures ayant en Sibérie pendant l’hiver, la briqueterie a un stock d’argiles couvert d’un volume de plus de 9.000 m² garantissant même en hiver l’alimentation de la matière première prêt pour le procès de production.

D’ici l’argile et le sable sont alimenté via le distributeur-doseur au broyeur à meules ainsi aux laminoirs consécutifs. Alternativement l’argile après avoir passé la préparation, peut être transportée soit à la cave à terre soit directement à l’étireuse.

Dépendant du format de brique individuel, le coupeur universel a un rendement de 1.080 jusqu’à 11.029 produits par heure.

Le degré d’automatisation élevé de la briqueterie se retrouve entre autres dans la ligne du chargement et déchargement des portes-produits et des wagonnets de séchoir qui sont manipulés via un tunnel d’attente au côté humide dans le séchoir tunnel avec des ventilateurs rotatifs. Les tunnels d’attente du côté sec et humide garantissent l’opération continue du séchoir tunnel même en temps libre.

Deux robots d’empilage s’occupent de l’empilage des wagons de four tunnel selon le schéma d’empilage prédéterminé.

Les produits séchés seront alimenté vers le pré-four pour ensuite entrer dans le four tunnel via un rail de dérivation sur lequel le nombre nécessaire en wagons de four chargé peut être aggloméré pour alimenter également le four tunnel en permanence.

Le four sera opéré dans la zone de cuisson principale via une ligne de brûleurs de voûte où le dernier groupe de brûleurs est installé pour la réduction périodique (flashing) ce qu’apporte un jeu de couleurs esthétique sur la surface des briques cuites.

Analogiquement à l’empilage, le dépilage des wagons de four s’effectue également par le support des robots menant les produits à la ligne de paquettisation et d’emballage. Les briques sont y préparé comme paquet d’expédition en mettant sur palettes, en cerclant avec de la feuille et puis le paquet d’expédition prêt est mis à la disposition du chariot élévateur pour être transporter au stock du produit fini couvert.
Source Keller HCW

01/03/2012

La tuile, nouveau système de bardage ?

La tuile a décidément plus d’un atout. Jusque-là mise en place sur les charpentes, elle trouve aujourd’hui une autre utilité en venant se positionner sur les façades, à la manière d’un bardage bois. Son style est contemporain, livrant une autre vision de l’architecture tout en intégrant des performances à la hauteur des attentes, tant au niveau de l’isolation thermique qu’acoustique.

Un bardage en terre cuite

Le secteur de la construction ne cesse de le répéter : l’isolation par l’extérieur représente l’une des solutions les plus performantes pour protéger toute construction. Gain de place, facilité de pose et performances sans équivalent, tous les professionnels sont ainsi d’accord sur ses atouts. Reste qu’un élément n’est que très rarement évoqué, tenant lieu d’évidence : le matériau. Le premier réflexe est en effet de penser au bois. Une nouvelle technique est cependant aujourd’hui disponible : le bardage tuile.

Matériau bien connu pour venir prendre place sur bon nombre de toitures, il est désormais également utilisé à la verticale. Cela apporte un autre style architectural à l’ensemble, plus marqué et aux allures quelque peu avant-gardistes. Koramic est l’un des fabricants français de ces tuiles, donnant de l’unité au bâtiment jusqu’à la confusion entre le toit et la façade, et mêlant l’esthétique à l’originalité.
Bardage tuile : une solution économique

Cette méthode d’isolation des constructions n’est, dans le même temps, pas aussi nouvelle qu’il y paraît. En effet, nombreuses sont les façades à avoir eu ces dernières décennies un mur entier protégé par cette solution en attendant la mise en œuvre d’une maison accolée ou mitoyenne. C’est ce même esprit qui est développé dans le bardage tuiles.

Pour assurer les qualités d’isolation thermique et acoustique, la mise en place est réalisée en laissant un vide ventilé entre les tuiles et le mur extérieur de l’immeuble. La pose est également aisée, rappelant pour beaucoup la réalisation d’un toit, mais cette fois dans une parfaite verticalité. En effet, les tuiles mises en place sont en tout point identiques à celles utilisées pour une toiture. Cela en fait aussi une solution économique en comparaison d’autres moyens d’isolation. Reste à sa voir si ces atouts convaincront également les propriétaires habitués depuis peu au bardage bois.
Source ETI construction