Pages

30/10/2013

Fabrication de briques et de tuiles en terre cuite : Prévisions 2013 – Analyse du marché - Forces en présence

Quelles sont les prévisions de mon secteur ? Quelles sont les perspectives du marché ?


Les réponses à ces questions, Xerfi Etudes vous propose de les retrouver dans sa dernière étude
sur la fabrication de briques et de tuiles en terre cuite. Nos prévisions 2013 exclusives vous
permettront d’anticiper au mieux les orientations du marché, les facteurs de changement et leurs
conséquences sur votre activité.


Cette étude réalisée par les experts de Xerfi vous apporte une information rigoureuse et objective,
en présentant de manière structurée et opérationnelle :

 L’analyse de la demande et de l’offre,
 Les faits marquants de la vie des entreprises et les enjeux stratégiques clés,
 La présentation des données économiques et financières de 32 opérateurs du secteur,
 Les positions des entreprises et les évolutions concurrentielles,
 L’impact des prévisions et de la conjoncture sur votre marché.

Les travaux d’étude ont été réalisés à partir d’enquêtes, de sources documentaires, électroniques et
publications recueillies au cours des derniers mois. Pour recevoir cet outil de diagnostic et de
prévision, il vous suffit de nous retourner le bon de commande ci-dessous, en précisant le mode
d’expédition choisi.

Principaux groupes et sociétés analysés et cités dans l’étude :

  • BNZ 
  • BOUYER LEROUX 
  • BRIQUETERIE BOUISSET 
  • BRIQUETERIE CAPELLE 
  • BRIQUETERIE D'ALLONNE 
  • BRIQUETERIE DE NAGEN 
  • BRIQUETERIE DE ROUFFACH 
  • BRIQUETERIE LAMOUR 
  • BRIQUETERIES CHIMOT 
  • BRIQUETERIES DU NORD 
  • CERAMIQUES ET DEVELOPPEMENT 
  • CERAMIQUES WOESTELANDT 
  • DSPIC 
  • GILLAIZEAU TERRE CUITE 
  • HERMOUET TERRE CUITE 
  • IMERYS TC 
  • LA FRANCAISE DES TUILES ET BRIQUES 
  • LANGUEDOC CERAMIQUE 
  • LES PRODUITS REFRACTAIRES DU SUD-EST 
  • LUTTON 
  • MARCHAT MATERIAUX 
  • MONIER 
  • SAGET 
  • SAVERDUN TERRE CUITE 
  • TERREAL 
  • TERRES CUITES DE BOURGOGNE 
  • TERRES CUITES DES RAIRIES 
  • TERRES CUITES DU SAVES 
  • TUILERIE BLACHE 
  • TUILERIE BRIQUETERIE DE CHARDAT R MALMANCHE 
  • TUILERIE LAMBERT BALUTEAU LASCOUX 
  • WIENERBERGER 

Source Xerfi par  Nicolas Garin, Analyste de Xerfi France

28/10/2013

Une tuile plate Terreal pour le premier bâtiment public certifié LEED Platine en France

Ancien corps de ferme faisant partie du patrimoine local de la ville, la médiathèque de Verneuil-sur-Seine (78) devient le premier équipement public français à obtenir la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) au niveau Platine. Terreal, le n°1 mondial des tuiles plates, a été sélectionné pour participer à ce projet et fournir sa tuile Rustique dans le cadre de la mise en oeuvre de la couverture de ce bâtiment. Pour obtenir le niveau de certification « Platine », l'architecte en charge du chantier de la médiathèque de Verneuil-sur-Seine, Pascal Brunel-Orain, a choisi les tuiles Rustique coloris Mesnil de Terreal pour réaliser la couverture du bâtiment. Produite en Normandie, la Rustique est une vraie tuile à l'ancienne dont la texture et la tonalité apportent une touche chaleureuse et authentiquement régionale. En plus de son épaisseur et de sa robustesse, cette tuile possède un Indice de Réflectance Solaire élevé (IRS = 31) répondant à toutes les exigences du référentiel LEED Platine. L'IRS est un indice permettant d'estimer le rayonnement solaire qui sera réfléchi par la tuile. Si la tuile réémet une grande partie du rayonnement solaire reçu, la quantité de chaleur transmise à l'intérieur du bâtiment sera alors limitée. Selon la même logique, la température de la surface de la toiture sera également moins élevée.

Source Batijournal

26/10/2013

Algérie - Mettre le paquet sur 100 entreprises pilotes à l'export, une urgence selon Rafik Zaïmeche

Le DG de « Wiam de la petite Kabylie », Mohamed Rafik Zaïmeche, dit apporter la voix des exportateurs et des "producteurs de la base" qui n'est pas assez présente à la tripartite qui s'ouvre ce jeudi à Alger. Il demande d'appliquer pour les entreprises exportatrices un plan Marshall pour qu'ils emmènent l'Algérie sur les marchés extérieurs. L'entreprise « Wiam de la petite Kabylie », basée dans la région d'El Milia, émarge depuis 23 ans aux exportations algériennes avec sa gamme de produits transformés du liège. Son patron Mohamed Rafik Zaïmeche, engagé à la tête de sa filière professionnelle, se dit exaspéré par le consensus ambiant à la veille de la Tripartite : "Quand j'entends parler les responsables des organisations patronales, j'ai le sentiment que tout le monde dit la même chose. On parle de produire en Algérie pour réduire le recours aux importations mais personne ne dit que si nous n'arrivons pas à exporter, nous ne réussirons jamais à concurrencer les produits étrangers sur notre propre marché. Il est grand temps d'en avoir conscience", martèle notre interlocuteur.

Plan Marshall pour l’export
Pour lui, l'une des urgences est de lancer un "plan Marshall" pour soutenir l'exportation. En commençant par identifier sans délais une centaine d'entreprises pilotes dans différentes filières qui bénéficieront « d'un plan de promotion courageux », équivalent à celui dont ont bénéficié les entreprises publiques suite à la décision du CPE (Conseil des participations de l’Etat) du 26 mars dernier de les soutenir. "Il ne faut pas lésiner sur les moyens, c’est à dire mettre de l'argent public sur la promotion des investissements tournés vers l'exportation, c'est sans aucun doute plus bénéfique que de le mettre dans plein d'autres plans qui n'ont débouché sur rien », ajoute-t-il. Il estime qu’il y a plus à gagner pour l'économie algérienne à appliquer pour les entreprises privées qui exportent déjà ou qui peuvent le faire, les mêmes recettes que pour les entreprises publiques sauvées de la faillite. « Mais là ce sera pour un but précis, celui de donner de la force aux producteurs algériens pour qu'ils puissent mieux challenger les entreprises étrangères sur leurs marchés". Les aides prévues par l'Etat pour assainir les entreprises publiques décidé par le CPE de mars dernier concernent notamment l'annulation des dettes bancaires, l'apport de crédits d'investissement sur 15 ans à taux bonifiés et différents soutiens par l'octroi de marchés et de plans de charge automatiques. "Cela peut paraitre un avantage trop important si l'Etat devait l'accorder à des entreprises sélectionnées. Mais il y a en contre partie un cahier des charges. Pour émarger à ce plan de promotion plusieurs années successives, il faut investir pour vendre à l'étranger".
Des filières à fort potentiel d’exportation
Il existe, selon Mohamed Rafik Zaïmeche, de nombreuses filières ou les investissements ne peuvent devenir rentables dans l'avenir qu'en ajoutant l'exportation à leurs plans de développement : c'est le cas de l'électronique, de l'électroménager, de plusieurs produits dans l'agroalimentaire, du médicament, des matériaux de construction, de semi produits divers" précise-t-il. Les filières de valorisation de produits du terroir algérien comme le liège transformé ou l'huile d'olives, viendraient en tête dans ce plan de promotion des exportations algériennes. "Il ne faut pas avoir peur de subventionner les produits qui nous permettent d'exister sur les marchés mondiaux. Nous sommes tellement absents dans le monde que nos partenaires pensent que les Algériens ne savent rien faire. Il est difficile dans ce cas de les attirer pour investir ici. C'est en allant vendre chez eux avec l'aide assumée de l'Etat que nous allons les intéresser à venir investir chez nous ».
Faire comme les chinois et les sud-coréens
Pour Zaimeche, les sud coréens et les chinois n'ont rien fait d'autre. « Leur Etat a soutenu les entreprises exportatrices à perte pendant de longues années ». Pour un résultat nettement visible aujourd’hui : des excédents commerciaux et des investisseurs étrangers chez eux. « Les produits algériens ne s'installeront pas sur les marchés extérieurs sans une politique volontariste de l'Etat algérien. C'est maintenant qu'il dispose des facilités financières pour faire cet effort stratégique. Il n'y pas de substitution à l'importation sans exportations performantes" conclut Mohamed Rafik Zaïmeche. Pour lui le programme de mise à niveau de plusieurs milliers d'entreprises engagé par l'ANDPME n'est pas suffisant pour ce type de défi : "Il faut choisir des entreprises pilotes qui exportent ou qui ont le potentiel pour le faire, et aller beaucoup plus loin avec elles".
La réunion Tripartite économique, gouvernement- employeurs- partenaires sociaux, qui s'ouvre ce jeudi à Alger à été de fait placée sous le signe de la limitation des importations par la promotion de la production nationale. Les prévisions de clôture des exportations hors hydrocarbures pour 2013 sont inférieures à 2,5 milliards de dollars pour une prévision du solde des importations supérieure à 52 milliards de dollars.

Source Maghreb émergent

25/10/2013

Rockwool crée une offre d’ITE clés en main

Rockwool cible son offre ITE sur la maison individuelle, avec une double offre sous façade ventilée et sous enduit. Le spécialiste de la laine de roche s’attaque au marché de la maison individuelle et vise notamment le segment des systèmes sous enduit, encore largement dominé par les solutions PSE.
D'ici la fin de l'année, Rockwool va commercialiser deux offres de systèmes pour l'isolation thermique par l'extérieur (ITE), la première pour les façades ventilées (RedAir, en cours de lancement) et la seconde pour les solutions sous enduit (RedArt, disponible en décembre). Dans ce nouveau rôle d'ensemblier, l'industriel fournira aux professionnels, en plus des isolants en laine de roche qui font sa notoriété, l'ensemble des composants nécessaires à la mise en oeuvre (fixations, parements de façade) ainsi que des services dédiés (hotline, assistance chantier, quantitatifs et devis). "L'objectif avec cette formule en kit est de faciliter le travail de l'artisan, résume Frédéric-Jérôme Cardonat, responsable Support Technique pour Rockwool France. Un outil de calcul disponible exclusivement en négoce va lui permettre, à partir des caractéristiques de son chantier, de connaître à l'unité près les éléments dont il aura besoin et de se les faire livrer sur place, avec des guides de mise en oeuvre."

S'appuyer sur les qualités de la laine de roche
La première offre disponible, RedAir, s'adresse au marché des façades ventilées : Rockwool propose une soixantaine de choix de parements, soit en panneaux en laine de roche compressée via sa filiale Rockpanel, soit en bardages bois en collaboration avec Silverwood. Un autre partenaire industriel, Etanco, a été choisi pour les accessoires et fixations. Sur ce segment de la façade ventilée, Rockwool peut s'appuyer sur une part de marché déjà non négligeable pour la laine de roche (19%) et sur un réseau de négoces matériaux déjà conséquent.
Le défi est tout autre sur le marché des systèmes sous enduit, dominé à 97% par le polystyrène expansé (PSE). "Avec RedArt nous voulons proposer une vision alternative au marché, en nous appuyant sur notre légitimité de fournisseur d'isolant, explique Céline Gloriant, chef de projet ITE sous enduit pour Rockwool France. En plus de ses qualités de résistance au feu la laine de roche a des atouts à faire valoir (respirabilité, comportement à l'eau) face aux solutions concurrentes." Rockwool a prévu de proposer son offre sous enduit aux négoces spécialistes décoration - un nouveau circuit de distribution pour la marque - mais aussi à ses partenaires habituels des matériaux. "De plus en plus les maçons se positionnent sur les systèmes sous enduit, et parallèlement la prescription tend à mixer les solutions sous façade ventilée et sous enduit, relève Frédéric-Jérôme Cardonat. Nous proposerons aux négoces matériaux des machines à teinter pour profiter de l'étendue de l'offre de finitions."
Une politique de formation systématique
La formation est un autre pilier de l'offre ITE de Rockwool. L'industriel proposera des sessions de formation de deux jours, à l'issue desquelles les entreprises de mise en oeuvre pourront être agréées. Un premier objectif est d'arriver au "zéro sinistralité", conformément au positionnement haut de gamme des solutions RedAir (environ 150 €/m² en fourni posé) et RedArt (environ 100 €/m²). La constitution d'un réseau d'entreprises agréées doit aussi permettre à Rockwool de répondre aux demandes de travaux des particuliers, de plus en plus nombreuses selon le fabricant.

Source Le Moniteur

24/10/2013

Artisanat du bâtiment : l'activité en baisse de 3% au T3

Et un sixième trimestre consécutif de baisse… L'activité de l'artisanat du bâtiment enregistre en effet une nouvelle chute de 3% au troisième trimestre 2013, marquant une dégradation continue dans le secteur. L'alarme est donnée par la Capeb, qui voit peu d'espoir de reprise en 2014.

"(…) Le manque de perspectives économiques du secteur ne donne pas d'espoir de reprise pour 2014", a martelé Patrick Liébus, président de la Capeb, lors de l'annonce de sa dernière note de conjoncture. En effet, l'activité recule de 3% au 3e trimestre, contre -4% au trimestre précédent, marquant ainsi le 6e trimestre consécutif de baisse.
Des chiffres qui n'augurent rien de bon, d'autant que la construction neuve dans l'artisanat poursuit sa chute (-6%), l'entretien-amélioration baisse également (-1%) et que les travaux d'amélioration de la performance énergétique stagne (0%). Et aucun signe positif qui pourrait redonner le sourire aux artisans… qui sont globalement tous touchés. La maçonnerie reste ainsi le corps de métier le plus affecté par la dégradation de l'activité.
Situation grave
Par région, excepté dans l'Est, toute affiche un moindre ralentissement de l'activité, tandis que les trésoreries restent en berne, avec un tiers des entreprises artisanales qui déclarent une détérioration et des besoins qui dépassent encore les 20.000 euros. Du côté des carnets de commandes, ils ne représentent plus que 78 jours de travail, contre 87 au 1er trimestre 2013.
"Certains analystes avancent que l'économie française retrouve un peu de vigueur ! Et bien, cette amélioration ne profite pas à l'artisanat du bâtiment qui continue à perdre un emploi toutes les demi-heures. La situation est extrêmement grave : nous en sommes revenus au niveau d'activité de 1999, soit un recul de plus de 13 ans. (…)", s'inquiète Patrick Liébus.

Source Batiactu

23/10/2013

Indre-et-Loire : Le dernier tuilier artisanal est à Bridoré

A Bridoré, Hubert de Lacotte produit annuellement près de 300.000 tuiles sur mesure.
Hubert de Lacotte est le seul tuilier d’Indre-et-Loire. Il produit près de 300.000 tuiles à l’ancienne, adaptées à l’esthétique des bâtiments.
Hubert de Lacotte est tuilier à Bridoré (*). C'est le seul en Indre-et-Loire. Depuis 2005, avec deux employés, il produit annuellement près de 300.000 tuiles, dont certaines ont recouvert l'abside de la chapelle de Vignemont à Loches, la chapelle Saint-Jean du Liget, l'église de Villers-les-Ormes (Indre)… « Nous travaillons à l'ancienne avec des moyens modernes. Ce qui permet de fabriquer une tuile artisanale dont l'esthétique s'adapte totalement à la rénovation des bâtiments anciens, châteaux, manoirs, églises. »
Les tuiles industrielles sont absolument identiques et cet aspect uniforme serait choquant sur les bâtiments anciens. La seule solution : travailler comme autrefois, ou presque. Avant de se lancer dans l'aventure, Hubert de Lacotte a appris auprès d'un tuilier de Bourgogne pour la technique et d'un autre, dans le Berry, pour la stratégie commerciale.
Cuisson à 1.000 °C
L'élément primordial est bien entendu la terre, qui provient de carrières soigneusement sélectionnées : l'une à Tournon-Saint-Martin, l'autre près de Châteauroux. La terre n'est pas mise en « farine » comme dans l'industrie mais broyée puis travaillée en pâte molle par un mouilleur-mélangeur. « La terre garde son grain, sa souplesse, car elle n'est pas pressée dans un moule, mais simplement aplatie », poursuit Hubert de Lacotte. Elle sort de la machine sous forme d'une bande aux bonnes dimensions, puis est coupée par un fil à la bonne longueur. Enfin, l'ouvrier la saisit et la frotte légèrement avec de la sciure pour lui donner une certaine patine qui, lors de la chauffe, lui conférera un aspect ancien. Vient ensuite le temps du séchage (lire ci-dessous), puis de la cuisson. Avec le gaz, tout est là aussi maîtrisé, programmé. La montée en chaleur se fait par palier. La température est réglée entre 1.000 et 1.050 degrés, ce qui permet d'obtenir des tons de l'orange clair au presque noir. Après trente heures de refroidissement, les tuiles sont défournées. Ce travail artisanal permet une production sur mesure, aussi bien pour les dimensions de la tuile, la couleur, l'épaisseur, le galbe ou le grain.
(*) La Tuilerie de Bridoré, zone industrielle des Boires à Bridoré.
à savoir :
 > FORME. C'est pendant le séchage, sur des claies spéciales, faites à la demande, que la tuile prendra sa forme. L'opération se faisait autrefois en plein air, de mars à octobre. Trop ou pas assez d'humidité restante et des micro-fissures la rendaient gélive ou cassante. Maintenant, dans le séchoir, pendant 60 heures, le débit d'air chaud est contrôlé afin d'atteindre le degré d'humidité optimal.
> DIMENSIONS. Les dimensions de la tuile varient suivant les régions. En Touraine, souvent 17 sur 27 cm, celle du Berry : 20 sur 30 cm, à La Roche-Posay : 18 sur 28 ou 19 sur 29.
La Nouvelle République par  Bernard Dély

22/10/2013

Bardage terre cuite : Argelite obtient son Avis technique

Pour compléter sa gamme, Argeton -marque du groupe Wienerberger- a lancé Argelite, la solution de bardage terre cuite en simple peau. Ce matériau vient d’obtenir l’Avis technique n° 2/12-1514, qui valide de larges zones d’emploi. En effet, une utilisation sur l’ensemble du territoire, y compris en zone sismique, est désormais réalisable. De plus, l’Avis technique permet une pose sur supports verticaux en maçonnerie enduite ou en béton, ainsi que pour pose sur ossature bois (MOB limitée à R+2 - 9 mètres maximum + point de pignon) et ossature métallique. Pour varier l’esthétique, la pose à joints verticaux nuls est à présent possible.
Pour rappel : léger (31 kg/m2) et économique, grâce à une mise en œuvre sur rails horizontaux, ce bardage, décliné en plusieurs formats et coloris, répond parfaitement à tous les projets neufs ou en rénovation, pour tout type de bâtiment.

Source Zepros

21/10/2013

RT 2012 et solutions terre cuite font bon ménage

La terre cuite est la solution la plus performante tant au plan énergétique qu'économique, selon les résultats d'une étude comparative des systèmes d'isolation présentée lors du colloque "Brique & RT 2012" organisée par la Fédération des tuiles et briques.

La brique de terre cuite, une réponse pertinente à la RT 2012 ? C'est en tout cas la conclusion d'une étude présentée lors du colloque "Brique et RT 2012" organisée par la Fédération française des tuiles et briques (FFTB). Celle-ci s'est ainsi attachée à comparer des systèmes à isolation rapportée par l'intérieur et l'extérieur : d'un côté, du béton banché et ITE ; de l'autre, de la brique et ITI.
Résultat, cette simulation technico-économique, conduite sur deux bâtiments d'habitation collective (R+3 et R+4) a montré que "l'ITI et la brique permettent de réaliser une économie de 6.5% d'énergie de chauffage et jusqu'à 28% sur le coût de la construction".
Face aux enjeux d'efficacité énergétique des bâtiments et des exigences de la RT 2012, la FFTB entend mettre un coup de projecteur sur la filière terre cuite qui peut apporter des réponses conformes en matière de constructions et d'applications. Et de rappeler que "les briques offrent une forte résistance thermique au-delà de 1.4 m2.K/W pour les briques de 20 cm d'épaisseur et, associées à des planelles de terre cuite, permettent de s'affranchir de la pose de rupteurs de pont thermique".

Source Batiactu

20/10/2013

CERIC entre dans le monde exclusif d'OSEO Excellence

CERIC entre dans le monde exclusif d'OSEO Excellence, cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation !
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et un...e reconnaissance de nos savoir-faire, de nos compétences et de nos capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique, la Mécanique (avec le succès de la Demeter !), l'Informatique Industrielle (Diapason), sans oublier la Céramique, pilier et coeur de notre entreprise.
Photo : CERIC entre dans le monde exclusif d'OSEO Excellence, cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation !
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et un...e reconnaissance de nos savoir-faire, de nos compétences et de nos capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique, la Mécanique (avec le succès de la Demeter !), l'Informatique Industrielle (Diapason), sans oublier la Céramique, pilier et coeur de notre entreprise.

Source CERIC Facebook

19/10/2013

Boisbuchet, laboratoire innovant en design et matériaux d’architecture

A l’arrivée au domaine de Boisbuchet, le visiteur se retrouve dans un immense parc magnifique parsemé de bâtisses toutes plus belles les unes que les autres, et représentatives de tous les styles architecturaux.
Restauré depuis 26 ans par Alexander van Vegesack, le domaine et son château aujourd’hui transformé en musée, sont devenus un centre de référence mondiale de l’innovation en architecture.
Chaque été entre juin et septembre, près de 400 étudiants du monde entier rallient ce fin fond de Charente limousine, où l’accès à Internet demeure protohistorique. Ils viennent des plus grandes universités, écoles d’architecture et de design urbain que compte la planète... Ces étudiants constituent les deux tiers des résidents du domaine : le solde est constitué de professionnels du design ou de cadres d’entreprises de matériaux.
Tout ce petit monde vient ici en formation très qualifiante, organisée en « workshops ». « En général, les professionnels restent entre une semaine et 4 mois sur place » résume Alexander van Vegesack.
Le domaine de Boisbuchet a dans les tuyaux un programme de travail autour de la terre cuite, briques et tuiles, un secteur économique bien présent en Charente limousine.

Source Le petit economiste

18/10/2013

Fonds d'investissement : un style musclé

La crise de 2008 a laissé des coudées plus franches aux fonds, les « business plans » des belles années ayant tous dévissé de quasi-moitié, comme pour Monier, l'ex-division de toiture de Lafarge ou Saint-Gobain Desjonquères. « Quand les fonds changent le management, c'est la plupart du temps qu'ils n'ont plus d'autre solution. Changer un patron soutenu au départ d'un deal est un énorme risque, assume Frédéric Stolar chez Sagard. Mais, dans les grandes périodes de secousses économiques que nous avons connues, certains des managers taillés pour développer des entreprises n'ont pas le profil pour les redresser. » Exceptions qui confirment la règle, une série de patrons dont les plans de redressement ont été bousculés, et parfois à plusieurs reprises, se sont maintenus en place : Hervé Gastinel chez Terreal ou Olivier Legrain chez Materis. Particularité, tous étaient directement issus du sérail du grand groupe cédant (Saint-Gobain et Lafarge). Quant à ceux qui ont réussi de véritables success stories, comme Pierre Fa chez Yoplait ou Frédéric Sanchez chez Fives Group, ils exercent au contraire un certain... ascendant sur les fonds.
Source Les Echos

17/10/2013

Bouyer Leroux Projet de carrière d'argile à La Romagne / la Fouillère

Le maire de La Romagne informe qu'il a été sollicité par les représentations de la société Bouyer-Leroux pour émettre un avis préalable sur le dossier d'installation classé, en vue d'obtenir l'autorisation d'exploiter une carrière d'argile au lieu-dit « La Fouillère. »

 Source Ouest France

Angoulème: Les maisons poussent à l’ancienne carrière d'argile de Lafarge

Lafarge a reconverti les abords d’une ancienne carrière d’argile en lotissement.
Les Jardins de la Palène sortent de terre, aux Andreaux, à Saint-Estèphe. Ce lotissement de 23 parcelles a la particularité de jouxter une ancienne carrière d’argile du groupe Lafarge, en activité entre 1995 et 2000.
« Le site de 38 hectares était exploité en fortage (cession des droits d’exploitation au carrier par le propriétaire, NDLR). Dès le début, il était prévu de réaménager le site en terrain agricole. De l’avis du propriétaire qui les cultive à nouveau, elles sont même aujourd’hui meilleures qu’avant », explique Mirabelle Larrive, responsable des activités foncières chez Lafarge.
Ici, Lafarge a foré jusqu’à dix mètres de profondeur pour extraire un certain type d’argile. « Nous sommes intéressés par une argile avec une certaine teneur en alumine, nécessaire à la fabrication de ciment », décode Sandrine Peraud-Degez, directrice de la cimenterie de La Couronne. Aujourd’hui, il ne subsiste, comme trace de la carrière, qu’un vallon légèrement encaissé avec une vaste étendue d’eau en son milieu…
Glacis
Chez Lafarge, rien ne se perd. Pas même le glacis, cette zone tampon obligatoire entre les premières maisons et la carrière d’argile. Une fois ce terrain rendu constructible, Lafarge a commercialisé les 23 parcelles constitutives des Jardins de la Palène. Vue imprenable sur le bleu de l’étang.
« Il ne reste plus que cinq lots à vendre », affirme Mirabelle Larrive. Six maisons sont d’ores et déjà construites ou en cours d’achèvement. « Nous avons choisi de travailler avec des acteurs locaux », renchérit la responsable foncière. En l’occurrence avec trois constructeurs (Maison Tradition, Maisons Privilèges, Tradi-Home). Et des matériaux certifiés charentais, les blocs en béton de chez Gautier Matériaux et de chez Garandeau, fabriqués avec du ciment Lafarge. La boucle est bouclée…
Inquiétudes levées
Maire délégué de la commune associée de Saint-Estèphe (près de 800 habitants au bas mot), André Klein ne voit que des avantages à cette collaboration qualifiée de « constructive et positive »… Pourtant, la perspective d’une carrière, fût-elle d’argile, n’est jamais accueillie par les vivats du voisinage. « C’est vrai, il a pu y avoir des inquiétudes au début. Mais le dialogue avec l’exploitant a été permanent », indique le maire délégué.
Pour Lafarge, l’opération n’est pas une première en Charente. Une ancienne carrière, à La Couronne, a été reconvertie en zone d’activités, pôle médical inclus. Il y a aussi, à Roullet, la zone du Plessis actuellement parsemées de préfabriqués abritant la logistique du chantier LGV. Et comme il lui faut toujours de l’argile, Lafarge a prévu d’exploiter un nouveau site, sur la plaine de Berguille, toujours à Roullet-Saint-Estèphe.

Source Sud Ouest

16/10/2013

Enduits sur terre crue : les règles à connaître

Le matériau “terre crue” et sa mise en œuvre s’appuient sur une récente publication de règles professionnelles pour une application sans faille.
Elles ont été acceptées avec suivi du retour d’expérience depuis mars 2012 par la Commission Prévention Produits mis en œuvre (C2P) de l’Agence Qualité Construction. Ces règles professionnelles pour la mise en œuvre des enduits sur supports composés de terre crue ont nécessité un travail de très longue haleine.
Pas moins de 80 professionnels de la France entière y ont participé, soutenus notamment par la Fédération Française du Bâtiment (FFB), la Fédération Nationale des Scop du Bâtiment, l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat (ENTPE) et le Réseau écobâtir (voir encadré page 33).
Un peu d’histoire. En effet, tout débute en 2006, lors des travaux de révision du NF DTU 26.1 “Travaux de bâtiment – Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne” où les discussions entre professionnels ont fait prendre conscience qu’aucun document ne couvrait la construction en terre.
Surtout, compte tenu de la diversité des supports et des enjeux sur la préservation du patrimoine, il était indispensable de disposer d’un document spécifique de cette mise en œuvre, leur permettant ainsi d’assurer leurs ouvrages plus facilement et de poursuivre leur activité.
Car, rappelons que le patrimoine français compte déjà un grand nombre d’édifices en terre (maisons, fermes, écoles, etc.), ­notamment en Normandie, en Bretagne, dans le Sud-Ouest ou en Auvergne et Rhône-Alpes, respectivement les régions de prédilection du torchis, de la bauge, de l’adobe et du pisé.
«Quelque 2 à 3 millions de logements en terre crue sont recensés en France, indique Nicolas Meunier (voir encadré), chef de file FFB de la rédaction des règles professionnelles. Ces constructions diverses et variées (terre-paille, blocs comprimés, murs en pierre maçonnées à la terre, etc.) font régulièrement l’objet de rénovations et la mise en œuvre d’un enduit peut être source de questions et de désordres !»
La création d’un groupe de travail dédié. Le besoin des règles professionnelles s’est fait d’autant plus sentir que, comme l’explique ce maçon spécialiste et passionné de la construction en terre crue : «dans la terre, il y a de l’argile, du sable, des graviers… c’est un matériau à changement de phase.»
Il ajoute : «quand on applique un enduit sur la terre, on peut modifier les caractéristiques du support et donc le confort de la maison car un mur doit être étanche à l’air et aux intempéries mais doit aussi respirer. Nous nous sommes donc battu afin que l’on reconnaisse les caractéristiques du matériau terre. Il faut appliquer des enduits poreux à la vapeur d’eau – et il en existe une grande variété – et, surtout, éviter l’application d’enduits ciment totalement étanches».
C’est alors que dès juillet 2011, quatre réunions sont organisées en présence de 56?maçons venus des quatre grandes régions françaises de la construction en terre crue pour expliquer leurs savoir-faire. «Nous avons travaillé sur 7 types de supports différents (voir page suivante), plus ou moins argileux et limoneux et il fallait mettre à plat toutes nos techniques et nos méthodes», précise Nicolas Meunier.
Un cadre et deux tests imparables. Un vrai travail d’échanges a ainsi été opéré afin d’aboutir à la définition d’un cadre précis pour ces règles professionnelles. «Ces réunions ont permis de répondre à de nombreuses questions comme comment valider la qualité de l’accroche et le bon dosage en terre», ajoute ­Nicolas Meunier.
L’ENTPE a notamment mis au point deux tests imparables pour les maçons ne connaissant pas le matériau. «Il peut s’agir aussi de maçons qui travaillent dans une autre zone que la leur et qui ne connaissent pas les caractéristiques de la terre locale», précise Nicolas Meunier. Ces tests permettent donc de connaître avec certitude si la teneur en argile est suffisante et la qualité de l’accroche afin de bien préparer l’enduit.
Une obligation de résultats et non de moyens. Ces règles professionnelles encadrent désormais ces savoir-faire transmis auparavant oralement aux maçons en formation. «Ces règles complètent le DTU Enduits et se présentent sous la forme d’une obligation de résultats et non pas de moyens. On n’impose pas, par exemple, une quantité de sable déterminée et les fourchettes sont larges. Cela nous permet d’expérimenter une terre que l’on ne connaît pas, d’y ajouter certains éléments, comme des fibres, ou du ciment Prompt dans les enduits à base de chaux», renchérit Nicolas Meunier.
Diverses publications. Très attendue par les professionnels du secteur, une première version des règles professionnelles pour la mise en œuvre des enduits sur supports composés de terre crue a été publiée par la FFB dans le cadre de son programme recherche développement métiers (PRDM). Le Réseau écobâtir va publier, au mois de septembre prochain, une version qui contiendra 54 fiches illustrées décrivant précisément des mises en œuvre d’enduits intérieurs et extérieurs à base de chaux ou de terre, sur les 7 types de supports en terre crue sur lesquels interviennent les maçons. Diffusé via les réseaux de la FFB, de l’ENTPE et des Scop, ce document essentiel permettra également aux Maîtres d’ouvrages et aux Maîtres d’œuvre de faire les bonnes préconisations !

Source Batirama

15/10/2013

Mouvements à la direction de Monier France

Monier France, spécialiste des tuiles et accessoires terre cuite ou minéral, composants de toitures, isolation par l’extérieur, se dote d'une nouvelle direction.

Dans le cadre de sa stratégie de développement sur le marché de la rénovation des toitures, Monier France a nommé Chris Morgan, Président de Monier Ouest Europe (France - Angleterre et Benelux) et Jacques Llados, Directeur Général de Monier France.
Ainsi, Chris Morgan, collaborateur du groupe depuis 13 ans, devient Président de Monier Ouest Europe (France - Angleterre et Benelux) et Jacques Llados arrivé chez Monier en mars 2013, ancien directeur commercial et marketing, est nommé directeur Général de Monier France.
Pour rappel, Monier France compte 835 salariés.

Source Batiactu

14/10/2013

Trophées Aléonard 2013 : le savoir-faire des couvreurs mis en lumière

La 9ème édition des Trophées Aléonard a récompensé une fois de plus l’excellence des couvreurs. Cette année 34 dossiers ont été examinés avec attention par le jury.
C'est au Moulin Rouge que s'est déroulée la 9e édition des Tophées Aléonard, un lieu tout trouvé pour la Tuilerie Aléonard, entité du groupe Wienerberger SAS, fondée en 1872, et qui a été reconnue Entreprise du Patrimoine Vivant en 2010. Fondés en 2004, les Trophées Aléonard récompensent le savoir-faire et la mise en œuvre des couvreurs au travers d’une réalisation particulièrement réussie dans 5 catégories : « Rénovation », « Monuments historiques », « Construction neuve », « Premier Chantier » et « International ». Le jury composé de six membres (entreprises, architecte du patrimoine, dirigeants du groupe Wienerberger, ainsi que le rédacteur en chef du Moniteur Entrepreneurs & Installateurs) a examiné 34 dossiers, en étant particulièrement attentif au respect des règles de l’art et à la maîtrise technique des points singuliers.

Deux nouveautés présentées
« Comme le Moulin rouge, Aléonard doit allier la tradition à l’innovation et ne pas rester inactif face à des conditions de marché qui sont difficiles, et notamment pour la rénovation des Monuments Historiques », a précisé Francis Lagier, Président Wienerberger France. Nous sommes responsables de la pérennité de notre usine de Pontigny. Si nous ne sommes pas créatifs, d’autres le seront à notre place. ». Aléonard a profité de cette soirée de gala pour présenter deux nouveautés majeures : des tuiles émaillées à la main par un maître émailleur, se déclinant en tuile écaille ou rectangulaire, et une nouvelle tuile d’entrée de gamme, la tuile Saint-Vincent. Avec son épaisseur de 12 mm, son tesson spécifique, son format 17 x 27 cm, la tuile plate Saint-Vincent se décline en 4 coloris (rouge obscur, poivré, vieilli et ardent).

Trophée Premier Chantier : SARL Couverture Goujon-Aubré (76) pour une maison de particulier dans l'Eure Trophée Premier Chantier : SARL Couverture Goujon-Aubré (76) pour une maison de particulier dans l'Eure Trophée Monuments historiques : Entreprise Bernard Battais et Fils (45) pour la rénovation de la toiture de l’église de Chaumont-sur-Yonne (89) Trophée Monuments historiques : Entreprise Bernard Battais et Fils (45) pour la rénovation de la toiture de l’église de Chaumont-sur-Yonne (89) Trophée rénovation : Ets Philippe Montambeaux (14) pour une maison indivuduelle dans le Calvados Trophée rénovation : Ets Philippe Montambeaux (14) pour une maison indivuduelle dans le Calvados Tophée Construction Neuve : L'entreprise Fontaine pour une maison de particulier dans la Seine-Maritime Tophée Construction Neuve :L'entreprise Fontaine pour une maison de particulier dans la Seine-Maritime Trophée International : Entreprise Unibak BVBA pour la réalisation du chantier AGB Masterplan en Belgique Trophée International : Entreprise Unibak BVBA pour la réalisation du chantier AGB Masterplan en Belgique
Source Le Moniteur par Jean DIDIER

12/10/2013

Madagascar, des pavés à partir des déchets plastiques

Des chercheurs de l’Université d’Antsiranana ont trouvé un nouveau procédé. Il s’agit de transformer des déchets plastiques en matériaux de construction. Les recherches se suivent, mais ne se ressemblent pas. Depuis des années, des tonnes de déchets de sachets en plastique s'entassent aux quatre coins de la ville d’Antsiranana, voire dans toute la région Diana.

Les chiffres, apparemment faibles, sont très préoccupants dans la mesure où les déchets plastiques, n’étant pas biodégradables, contribuent à la dégradation de l’environnement.
De fait, la prolifération des sachets en plastique pose un véritable problème de salubrité et d'assainissement. C’est dans l’optique de résoudre en partie cette problématique de la gestion des déchets plastiques, qu’un groupe de chercheurs et d’universitaires antsiranais a récemment découvert et mis en place un procédé unique de transformation des sachets en plastique qu’ils ont pris soin de protéger. Mener la guerre contre les déchets plastiques et donner une deuxième vie au plastique usagé, c’est le pari que ce sont fixés ces inventeurs. Leur objectif est écologique, puisqu’il s’agit
de débarrasser la ville d’Antsira­nana, voire la région, de ce genre de déchets qui traînent et représentent une menace pour l’environnement. Mais l’initiative a aussi une dimension socio-économique, car recycler la matière polluante afin d’en faire des objets utilitaires de longue durée pourrait être une source d'activités génératrices de revenu.
Les œuvres émanent du Pr Mamiharijaona Ramaro­son, enseignant-chercheur responsable de labo-matériaux à l’Université d’Antsira­nana. Il a déjà inventé l’éclairage à partir de l’eau marine. Il a été assisté par Patrick Zoravaka Andriam­beloson, un futur ingénieur en matériaux de l’Es Poly­technique et Harijaona Barisoa Rafidison, son assistant qui en train de préparer son DEA.
« Nous avons eu l’initiative de recycler du plastique en faisant des recherches sur la gestion des déchets, surtout des sachets. Nous nous disions qu’il fallait en faire des objets qui durent en les recyclant pour qu’ils ne soient pas jetés une nouvelle fois. Nous avons trouvé un système qui permet au plastique de remplacer le bois ou le ciment », a mentionné le professeur.
Simple mais efficace
Cette invention est différente des autres, car il ne s’agit pas d’une simple transformation du plastique en granulés, mais de techniques simples de production d’objets utilitaires à base de déchets plastiques.
En fait, ils font fondre n’importe quel déchet sans produire aucune fumée toxique et sans utiliser trop d’énergie. Le mélange de ces déchets avec du sable, de la terre, du son de riz et de la sciure de bois, permet l’obtention d’une sorte de goudron qui sera versé encore chaud dans un moule spécial confectionné par eux-mêmes.
Quelques minutes de refroidissement et des pavés, briques et tuiles de toutes les tailles et de toutes les formes, plus résistants que les matières faites en ciment, sont prêts.
Ainsi, le procédé est à la fois économique et écologique. « Si les autres nécessitent 20kg de sachets en plastique pour en récupérer 5kg pour le combustible, notre système fait trois fois moins que ça, car nous avons obtenu 60kg de résultats sur les 20kg de déchets utilisés », a indiqué le Pr Mamiharijaona Ramaroson, expliquant la particularité de leurs recherches.
« L’avantage des pavés en plastique, est que, contrairement au ciment, ils n’emmagasinent pas la chaleur pour la libérer une fois la nuit tombée. De plus, ils ne s’abîment pas et sont bien moins chers que ce qui constitue habituellement les pavés », a poursuivi l’inventeur qui n’a pas encore voulu tout dévoiler de leur secret de fabrication. Une façon de ne pas laisser « les grands industriels » profiter de leur découverte, tout en recentrant leur trouvaille sur le développement communautaire.
À cet effet, ils ont émis le souhait de pouvoir créer, plus tard, des unités de production d’objets utilitaires à partir des déchets plastiques. D’ores et déjà, des usagers ont été émerveillés par les résultats et ont passé des commandes de 70 000 briques.
Enfin, le trio est en phase de demander le brevet de sa propriété et espère recevoir un appui financier du gouvernement ou d’autres organismes.

Source L'Express Mada

11/10/2013

MAROC / Matériaux de construction : la demande en baisse à deux chiffres

La consommation de ciment, sable, béton préfabriqué, brique et bois dégringole en raison de l'essoufflement du logement social et de l'autoconstruction. Les industriels redoutent de nouvelles taxes sur leurs produits qui les contraindraient à rogner leurs marges.
Maroc materiaux de construction.
Il n’aura fallu que quelques échos, faisant état de nouvelles taxes sur les matériaux de construction dans la prochaine Loi de finances, pour mettre tous les industriels du secteur sur le qui-vive. Ces opérateurs, rassemblés sous la bannière de la Fédération des matériaux de construction, ont demandé à rencontrer ces dernières semaines le ministère de l’habitat pour le mettre en garde contre les effets néfastes d’une telle décision. Ils basent leur argumentaire sur les retombées négatives des prélèvements déjà appliqués pour le sable et le fer à béton depuis l’entrée en vigueur de la Loi de finances 2013. Selon eux, ces taxes ont naturellement eu pour effet direct d’encourager des pratiques illégales surtout dans le secteur du sable. Elles ont aussi, indirectement, déstabilisé des filières utilisant les produits taxés comme intrants, avec en première ligne le béton préfabriqué. «Depuis le début de l’année, nous avons subi des augmentations de prix de nos intrants allant jusqu’à 20%», soutient Mehdi Maachi Haddou, vice-président de l’Association marocaine de l’industrie du béton. Il faut dire que les opérateurs du fer à béton et du sable ont répercuté intégralement les nouvelles taxes sur leurs clients, ce qui établit actuellement le prix du premier produit à 7DH/kg alors que le sable est écoulé 160 DH/m3 pour celui de concassage et 360 DH/m3 pour celui de dune et de dragage. «Face à ces augmentations d’intrants, avec une demande qui décline et une offre qui s’élargit, les industriels n’ont de choix que de garder leurs prix inchangés et de rogner sur leurs marges», explique M. Maachi Haddou. Dans ces conditions, certains opérateurs auraient cédé à l’informel, selon la profession.
Quand on sait que les autres filières sont soumises aux mêmes conditions de marché, pour le moins tendues, l’on comprend pourquoi toute l’industrie s’oppose farouchement à de nouvelles taxes. En effet, la promotion immobilière qui tire la consommation de la majorité des matériaux de construction a considérablement ralenti la cadence. Les mises en chantier des opérations économiques et sociales (logement social et auto- construction), seul segment encore dynamique il y a peu, ont dégringolé de 46% au premier semestre de l’année, selon les chiffres officiels. Et la demande est restée quasiment au point mort ce début de second semestre en raison de l’interruption d’une majorité de chantiers durant l’été, d’autant plus que la saison a concordé avec le mois de Ramadan.
Les prix de la brique et du bois en baisse
De fait, le ciment dont les ventes cumulent une baisse historique de 11,8% sur les 7 premiers mois de l’année devrait maintenir un recul à deux chiffres pour le mois d’août. L’on craint même de terminer l’année sur une baisse de 10%, révèle Mohamed Chaibi, président de l’Association professionnelle des cimentiers (APC). Selon les industriels, ces conditions sont peu propices pour augmenter les prix ; ceux-ci auraient été dans l’ensemble maintenus inchangés depuis fin 2012.
L’industrie de la brique, pour sa part, constate une baisse de la demande de 50% sur 2013 en comparaison à l’année passée, estime Mohamed Kassou, président de l’Association professionnelle des briquetiers. Du coup, il y a eu pression sur les prix-sachant par ailleurs que le secteur est empêtré dans une situation de forte surproduction. Le prix de la brique de 7 cm qui représente jusqu’à 80% de la demande a fondu de 1,80 DH en 2011 à 1,20 DH actuellement. «Ceci alors que, paradoxalement, les industriels ont vu leurs coûts de transport flamber du fait qu’ils doivent écouler leurs marchandises loin de leurs marchés naturels saturés», fait savoir M. Kassou.
Le bois n’est pas mieux loti. Le recul de la demande est de l’ordre de 10% en comparaison avec l’année 2012 qui elle-même n’était pas une bonne année, estime Ali Fassi Fihri, président de l’Association marocaine des industries du bois et de l’ameublement. Ceci alors que l’offre s’est maintenue. Les professionnels notent une recrudescence des exportations européennes vers le Maroc qui compensent la déconfiture du marché égyptien. Dans ces conditions, après avoir engrangé une augmentation de 5 à 10% sur le premier semestre, les prix baissent dans les mêmes proportions, principalement auprès de distributeurs rencontrant des problèmes de trésorerie et contraints de déstocker pour y faire face. Avec des chantiers qui devraient encore subir un coup d’arrêt à l’occasion du prochain Aid Al Adha, la fin d’année promet d’être délicate pour l’industrie des matériaux de construction.
Source  La Vie éco par  La Vie éco

10/10/2013

TOP CLEAN de Poujoulat, système de filtration des fumées par électrofiltre

Première énergie renouvelable en France, le bois est la source de chauffage d’appoint ou principal d’une maison individuelle sur deux. Plus de 6 millions de foyers possèdent un chauffage au bois. Ce chiffre augmente d’année en année car les français ont pris conscience de la nécessité de préserver l’environnement, de réduire leur dépendance énergétique vis-à-vis des énergies fossiles et enfin, de réduire leur poste de dépense « énergie ».
Pour une bonne combustion La filière bois énergie, portée par la volonté de tous les acteurs, s’engage aujourd’hui sur une utilisation propre du bois énergie en respectant l’association suivante :
• un combustible de qualité (NF) testé en laboratoire,
• un appareil de chauffage à haut rendement, étanche et testé avec le conduit,
• un conduit de fumée certifié et étanche.
Pour les appareils de chauffage, une parfaite combustion est garantie par une installation conforme réalisée par un professionnel et un entretien régulier. Pour les appareils dont les caractéristiques techniques ne répondent pas aux critères définis dans certaines zones réglementées, deux possibilités s’offrent à l’utilisateur : changer son appareil pour un appareil de nouvelle génération en adaptant le conduit avec l’installation, ou bien mettre en place le système TOP CLEAN.
TOP CLEAN nettoie les fumées par ionisation des poussières et assure le fonctionnement des appareils à bois dans des zones réglementées ou pour d’anciennes installations de chauffage.
En intégrant le système Oeko Tube, Poujoulat propose une solution innovante de filtration pour la rénovation et le neuf. Le nouveau système de filtration TOP CLEAN de Poujoulat anticipe les attentes des consommateurs qui se préoccupent de rendre l’utilisation du bois énergie totalement neutre pour l’environnement.
Grâce à une sonde de température, TOP CLEAN s’enclenche dès que la température augmente à l’intérieur du conduit de fumée. Le générateur haute tension muni d’une électrode, suspendue et centrée dans le conduit, charge électriquement les particules fines qui s’agglomèrent sur les parois. Les flocons de poussières, ainsi formés, sont collectés lors des opérations d’entretien et de ramonage effectué par aspiration. Deux systèmes d’intégration sont disponibles : dans les sorties de toit Poujoulat ou dans le conduit traditionnel.
Les avantages du système TOP CLEAN : • efficacité de traitement des poussières jusqu’à 92 %, sur les particules fines PM10 et PM2,5 issues d’une combustion incomplète,
• adaptable sur tous les types de conduits (inox, traditionnel) et dans les sorties de toit Poujoulat, • ramonage possible par le haut ou le bas,
• pour la rénovation et le neuf, en foyer ouvert ou fermé,
système breveté, testé par le laboratoire CERIC,
• Avis Technique en cours de validation.
Améliorer la qualité de l’air dans les grandes agglomérations
Pour un chauffage d’appoint ou une flambée occasionnelle, les consommateurs déjà équipés d’appareils, remettent en fonctionnement ou utilisent plus intensément leurs installations. Cela peut représenter pour les appareils de chauffage au bois d’ancienne génération (plus de 15 ans), des interrogations sur la propreté des rejets dans l’atmosphère. En effet, les vieux appareils de chauffage au bois et les foyers ouverts sont plus émetteurs de particules que les foyers actuels labellisés qui proposent des rendements supérieurs à 85%.
Afin de limiter les émissions de particules dues aux anciens équipements de combustion individuels au bois, des mesures ont été proposées par les services de l’Etat après concertations, en charge de l’élaboration du plan de protection de l’atmosphère en Ile-de-France. Ce plan, approuvé par arrêté interpréfectoral le 25 mars 2013, prévoit l’interdiction totale de l’utilisation des foyers ouverts à compter du 1er janvier 2015 en zone sensible. Le remplacement des équipements de plus de 15 ans par des installations performantes sera recommandé et encouragé.
En zone réglementée, les résidents souhaitant encore utiliser leur cheminée devront donc équiper le foyer afin de le rendre faiblement émetteur de particules. Dans ce cas de figure, la mise en place d’une filtration est parfaitement adaptée.

Source Batipresse

09/10/2013

Une étude sur le devenir de la tuilerie Imerys de Blajan

Le groupe Imerys a décidé la fin de la fabrication de la tuile à Blajan. Il en a informé les salariés au cours de l’été. Aujourd’hui, la tuilerie ne produit plus. La direction a proposé un plan social au personnel, plan contesté jeudi dernier, devant le tribunal de Grande Instance de Toulouse, pour insuffisance et non respect de la procédure.
Le jugement sera rendu le 31 octobre (notre édition du 27 septembre). De leur côté les élus, par leurs actions, essaient de trouver des solutions pour que perdure l’activité sur l’usine blajanaise. Lors du conseil communautaire de juillet dernier, les délégués à la Communauté de communes du Boulonnais, à la demande du président Alain Boubée, avaient voté à l’unanimité sur le principe de faire appel à un bureau d’études pour essayer de trouver une solution viable. En effet deux axes avaient été abordés avec Midi Pyrénées Expansion : une nouvelle activité sur le «vêture» (bardages, parements,…) permettant la mise aux normes d’habitats anciens et un projet de production d’énergie par pyrolyse. Samedi dernier, l’assemblée communautaire a entériné cette étude de positionnement du devenir de la tuilerie de Blajan, en choisissant un bureau d’études suite à un appel d’offres. Il en coûtera globalement 14 000 € hors taxes. Une aide a été demandée à la Région.
La Dépêche du Midi

Cleia décroche un contrat de 4,5 millions d’€ en Biélorussie.

Le concepteur et installateur d’unités complètes clé en main pour les professionnels des matériaux de construction en terre cuite – briqueteries et tuileries – et les industries céramiques, basé à Nolay (Côte-d’Or), réalisera une nouvelle ligne de production de briques pour la société MZSM, 2ème plus important producteur de briques de Biélorussie.
Cet équipement très innovant comprend un nouveau groupe d’extrusion, une ligne de coupe de briques de parement avec chanfreinage, les circuits de lattes automatiques, les transbordeurs automatiques ainsi qu’un nouvel empileur robotisé multi-produits : briques de parement et blocs isolants.
Après une année 2013 relativement difficile, en raison de commandes différées, l’ingénieriste bourguignon retrouve le sourire. De 20 millions d’€ de chiffre d’affaires, l’entreprise compte atteindre les 30 millions cette année.

Source Traces Ecrites

08/10/2013

Wienerberger en Belgique , ce sont Desimpel, Terca, Koramic

Wienerberger Belgium fait partie du groupe international Wienerberger. La société a été fondée à Vienne en l’an 1819. Pendant ce temps, le groupe est devenu l’un des plus grands producteurs de briques dans le monde avec une position forte dans la production de tuiles en terre cuite.
Wienerberger s’efforce continuellement d’innover avec des concepts et des solutions de construction intelligents. Le groupe Wienerberger est activement présent dans 30 pays et emploie 230 dans les usines pour travailler. 13 000 employés
Wienerberger a pris une position forte sur le marché belge des briques, des murs intérieurs, des tuiles en terre cuite et des pavés. Tant par croissance organique que par des acquisitions, Wienerberger Belgique dispose de 15 sites de production dans notre pays, avec un effectif total de plus de 1 120 employés. Les 18 carrières d’argile sont généralement situées dans le voisinage des usines. Le siège social se trouve à Courtrai. Certaines marques bien connues du groupe : Terca, Desimpel, Porotherm et Koramic.

Source L'Avenir

TERREAL mise en place d’une gouvernance adaptée à la nouvelle détention actionnariale du Groupe en privilégiant les administrateurs indépendants au sein du nouveau conseil d’administration aux côtés d’Hervé Gastinel

Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’ENA, Gilles Auffret devient auditeur à la cour des comptes en 1975. Chargé de mission auprès du directeur général de l’Industrie, il est détaché au groupe Pechiney en 1982. Après quelques années où il exerce différents postes dans les unités de production du groupe, il passera 5 années dans ses activités emballage puis dans la division Aluminium primaire à partir de 1991, dont il deviendra Directeur général en 1994. Il est nommé chez Rhodia Directeur général délégué chargé de la division Polyamide en 1999, puis devient Directeur général des opérations en 2001. Enfin, en 2011, à la suite du rachat par Solvay, Gilles Auffret est nommé Directeur général du secteur Rhodia et Membre du comité exécutif de Solvay.

07/10/2013

L’innovation sauve Imerys tuiles

SAINT-GEOURS-D’AURIBAT:  La crise de la construction neuve pèse sur la tuilerie landaise
Le directeur de l’usine de tuiles Imerys de Saint-Geours-d’Auribat (Landes), Didier Monot, n’est pas peu fier de montrer une usine à la pointe de la technologie. Créée en 1880, la tuilerie est aujourd’hui presque totalement automatisée. « La première personne à toucher une tuile, c’est le couvreur sur le toit », explique le directeur.
Ainsi, si, dans son âge d’or, l’usine a parfois connu jusqu’à 250 employés, aujourd’hui ils ne sont plus que 100, tous du secteur. « Mais on était tombé autour de 80, on a rembauché ces dernières années », ajoute Olivier Lafore, directeur du marketing. Pourtant, la conjoncture actuelle n’incite pas à l’optimisme pour Imerys, leader de la vente de tuiles en France (autour de 40 % de part de marché). En effet, la crise de la construction de logements neufs fait logiquement baisser les ventes de tuiles : moins 20 % en moyenne depuis six ans.
Des tuiles photovoltaïques
Olivier Lafore ne jure que par un mot pour garder la tête hors de l’eau : innovation. Là où le béotien s’imagine qu’il n’existe que quelques modèles ancestraux, Imerys déploie une très large gamme. Ils ont notamment développé des tuiles photovoltaïques. « On se doit de coller aux demandes du marché », estime le directeur du marketing.
Didier Monot se veut rassurant sur les sources d’argile qui alimentent la tuilerie, en lisière de l’usine : il y en a encore pour plus d’un siècle. Mais il ne cache pas que ce ralentissement du marché pèse sur l’usine, évidemment. « Il y a encore quelques années, on produisait tous les jours. Ce n’est plus le cas. Pour l’an prochain, 14 semaines d’arrêt des fours sont déjà prévues. »
Source Sud Ouest par Par Pierre Garrat

06/10/2013

CERIC, 50 ans d’expérience et de savoir-faire au service des industriels de la terre cuite et des céramiques techniques.

Créé en 1960 par Michel Rasse et Jean Mérienne, ingénieurs spécialisés issus du Centre Technique des Tuiles et Briques, CERIC (Centre d’Etudes et de Réalisations Industrielles et Commerciales) a été fondé pour la réalisation d’équipements et le développement de technologies dans le domaine des matériaux de construction en terre cuite, et pour la conception de nouvelles unités de production. CERIC a été, et est toujours un acteur essentiel dans l’évolution de cette profession en développant et en maîtrisant chacune des technologies nécessaires à ce métier :

  • Le traitement des matières premières et la mise en forme des produits,
  • La thermique industrielle: séchoirs, fours, brûleurs,
  • Les manutentions automatiques et la robotique,
  • Les mesures, les automatismes et l’informatique industrielle pour la supervision des usines.

CERIC a d’abord entamé ses activités en France, en démontrant sa capacité à maîtriser et adapter les technologies modernes, afin d’apporter des solutions nouvelles. Dans le cadre des partenariats avérés, les innovations apportées par CERIC ont permis à ses clients d’acquérir des positions prépondérantes sur leurs marchés.
CERIC a ensuite exporté sa technologie et ses innovations en Europe, en Australie puis aux USA, et au fur et à mesure de son évolution, des bureaux techniques et commerciaux ont été créés en Espagne, en Italie, en Afrique du Nord, en Russie et en Ukraine.
En Mars 2010, CERIC prend le nom de CERIC Technologies et se reconcentre sur son coeur de métier : la transformation de l’argile.

Source CERIC Technologies

La tuile Koramic/Wienerberger de Lantenne-Vertière fête ses 350 ans !

L'usine Koramic qui produit 55 millions de tuiles par an a fêté ses 350 ans d'histoire ce jeudi 3 octobre 2013 en présence des 180 salariés qui ont accueilli le sénateur et président du conseil général du Doubs, Claude Jeannerot, et le maire de Lantenne-Vertière, Thierry Malesieux.

55 millions de tuiles par an, c'est l'équivalent de la couverture de 90 maisons individuelles par jour ! Basée à Lantenne-Vertièr, Koramic est adossée à la plus ancienne carrière exploitée et exploitable de France qui s'étend sur 60 hectares.
Neuf modèles de tuiles différents de 43 teintes possibles, sortent trois lignes de fabrication automatisées. La quatrième ligne fabrique des accessoires céramiques de finition de toiture. Aujourd'hui, le groupe Wienerberger*, qui contrôle Koramic depuis 2004, assure vouloir pérenniser la production industrielle au cœur des régions.
350 ans d’histoire

1663 : fabrication de la première tuile
Le Comte d'Etrabonne décide de créer une tuilerie à Lantenne-Vertière, site géologiquement réputé pour son argile.Le bâtiment de production ressemblait à une grande tente formée d’un toit à quatre faces qui descendait presque jusqu’au sol. L’absence de murs assurait alors la circulation de l’air pour sécher les tuiles venant d’être moulées.
Jusqu’en 1881
Plusieurs propriétaire se succèdent et agrandissent les ateliers de production. La famille Paul-François Migeon Migeon insuffla une nouvelle impulsion industrielle majeure. La production atteignait 300 tuiles/jour, principalement vendues dans un rayon de 8 kilomètres alentour.
1934
Albert Migeon, diplômé des Arts et Métiers prend la succession de son père et transforme les moyens de production. Il invente de nouveaux systèmes de production comme la fosse à terre ou encore le four à feu continu et mobile…
1966
Albert Migeon laisse les commandes à Alain Migeon et Philippe Lafaurie. L'entreprise Migeon Tuiles est rachetée en 1998 par le groupe Koramic, société elle-même intégrée au groupe international Wienerberger depuis janvier 2004.
*Dirigé par Francis Lagier, le groupe Wienerberger occupe le marché français, avec 12 sites industriels et 900 collaborateurs, pour un chiffre d’affaires de 186 millions d’euros en 2012. Wienerberger c'est aujourd'hui la brique Monomur (1976), la tuile Panne Koramic (1980) qui demeure l’unique tuile très faible pente, la Maçonnerie Roulée® (1996), la Maçonnerie à joint vif pour la façade (2006) ou plus récemment le procédé de mise en œuvre Dryfix®

05/10/2013

Loir et Cher : L'histoire des tuileries et briqueteries exposée

L'office du tourisme et syndicat d'initiative (OTSI) de La Ferté-Saint-Aubin accueille, jusqu'au 10 octobre, une exposition présentant les travaux du Groupe de recherches archéologiques et historiques de Sologne (GRAHS). Le GRAHS, dont le siège social est à Lamotte-Beuvron, fort de 270 adhérents, historiens de profession pour certains, mais tous passionnés d'histoire et notamment de la Sologne, présidé par Bernard Heude, peut être fier de ses 35 ans d'existence riche en publications périodiques, en livres et expositions couvrant tous les domaines de l'histoire de la Sologne de ses origines à nos jours. L'objectif essentiel du GRAHS est de faire profiter un public aussi large que possible des richesses historiques de la Sologne. Mais ses travaux et efforts sont particulièrement récompensés quand ils débouchent sur la mise en valeur d'un patrimoine inconnu ou oublié tel que ce fut le cas pour un bassin d'alevinage à Cheverny ou d'un sarcophage mérovingien à Souesmes, ou même sur un chantier de restauration comme ce sera le cas pour le monument aux morts d'Isdes en briques et terre cuite, unique en son genre.
L'exposition est notamment consacrée, outre la présentation générale du GRAHS, à l'histoire des briqueteries et tuileries de Sologne tant du point de vue construction des briqueteries que de la technique de fabrications sans oublier l'aspect humain concernant les hommes y travaillant. Les graffitis souvent inscrits dans les briques sont une source d'informations que l'exposition aide à comprendre. Une collection privée d'objets beaucoup plus rares que les briques, appartenant à Jean-Claude Couvret, complète l'exposition.

Source La Nouvelle République

Belgique: Thomas & Piron achète la briqueterie Wienerberger de Wanlin

Le site de la briqueterie de Wanlin, un ancien fleuron wallon, est acheté par T & P qui veut en faire un parc d’activités économiques.

On en est au stade de la signature d’un protocole : la société Thomas & Piron, d’Our (Paliseul) reprend la briqueterie de Wanlin (Houyet).
La société de construction paliseuloise Thomas & Piron confirme la signature d’un protocole d’accord avec Wienerberger pour la reprise du site de la briqueterie de Wanlin (Houyet). T & P s’associe à la firme Nonet pour créer deux entreprises sur le site de la briqueterie.
La société Nonet existe depuis 55 ans, emploie 70 personnes et a son siège social à Bois-de-Villers (Profondeville). Elle est spécialisée dans la technique de stabilisation des sols et elle a développé une technique durable pour reboucher les fouilles en voiries, en évitant les tassements.
T & P et Nonet ont donc créé deux sociétés :
1. Argibat, qui va s’investir dans la valorisation et la commercialisation de l’argile de Wanlin dont la qualité est reconnue depuis plus de cent ans. Argibat devrait fabriquer des briques crues (non cuites) et des préparations à base d’argile pour la réalisation de plafonnages et d’enduits, perpétuant ainsi les qualités particulières de cette ressource locale (brique ultra-solide).
2. La société Recybat créerait sur le site de Wanlin un centre de recyclage de matériaux de construction et réaménagerait la plateforme de manière à accueillir in fine un parc d’activités économiques orienté vers l’éco-construction.
Le but à terme sera de créer sur ce site situé à deux pas de l’E411, un parc d’activités économiques dédicacé à de l’éco-construction.
La briqueterie de Wanlin avait été achetée en 2002 par le groupe Wienerberger. Depuis mars dernier, en raison de coûts énergétiques jugés trop élevés par le groupe autrichien, la briqueterie avait été mise à l’arrêt, mettant ainsi 22 personnes au chômage économique.
Entre-temps, un groupement wallon emmené par Thomas & Piron, associé à l’entreprise Nonet, s’est porté candidat à la reprise du site et des activités dans les limites autorisées par Wienerberger.
Neuf personnes engagées en mars prochain ?
Sur les 22 personnes qui ont perdu leur travail, neuf peuvent espérer retrouver une occupation sur le site avant le 31 mars prochain. Tout ça, sous réserve d’obtenir les permis d’exploiter et autorisations administratives nécessaires aux deux premières activités projetées et la levée des clauses suspensives émises par Wienerberger.
Source L'Avenir  par Philippe Carrozza

ALGERIE: La fabrication localement de matériaux de construction, en débat à Illizi

La possibilité d’ouverture d’unités de fabrication de matériaux de construction, dont le ciment, au niveau de la wilaya de Illizi, a été au centre d’une rencontre de concertation tenue dimanche à IIlizi. La rencontre s’est déroulée en présence des cadres du groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), de la société de gestion des participations (SGP) Est et Sud-est, et des autorités et cadres locaux.
Le GICA a arrêté un programme ’’ambitieux’’ pour la création d’unités de ce type dans différentes régions du pays, dont la wilaya d’Illizi qui dispose de larges potentialités en ce qui concerne les matières premières entrant dans la fabrication du ciment, a indiqué son président directeur général, M. Yahia Bachir.
Une équipe de géologues effectue actuellement des études de marché et de faisabilité, dans la perspective de création d’une cimenterie dans la commune de Bordj Omar Driss (700 km au nord d’Illizi), a-t-il fait savoir.
Le même responsable a fait part de la possibilité aussi d’ouverture au niveau local d’unités de production d’autres matériaux de construction, tels que le carrelage, le plâtre, le marbre et le parpaing de ciment.
Le Pdg de la SGP Est et Sud-est, M.Djamel Haffane, a, pour sa part, affirmé la disposition de la SGP à lancer, dans des délais proches, des unités de production dans la wilaya de Illizi, à l’instar de celles réalisées au niveau de certaines autres wilayas du Sud (Ouargla, Tamanrasset, El-Oued et Biskra).
Le wali de Illizi, M. Ali Madoui, a souligné, quant à lui, le retard accusé par certains projets de développement du fait justement du manque de ciment et de l’éloignement des points d’approvisionnement en la matière, avant d’afficher la disposition de la wilaya à contribuer à la concrétisation de cet ambitieux projet "tant attendu par la population locale".
Le chef de l’exécutif de la wilaya d’Illizi a convié les responsables de ces deux institutions à examiner aussi l’éventualité de formation des jeunes de la région en vue de leur recrutement au niveau des unités projetées, et de la possibilité d’exporter les matériaux de construction à être produits dans la wilaya vers les pays limitrophes.
Ont pris part à cette rencontre les responsables locaux des secteurs du commerce, de l’énergie et des mines, du développement industriel et de la promotion de l’investissement.

Source Le temps d'Algérie

03/10/2013

Changement de têtes chez Monier, en France et en Europe

Monier vient d’annoncer la nomination de Chris Morgan comme nouveau président de Monier Ouest Europe et de Jacques Llados comme Directeur Général de Monier France.
Jacques Llados est entré comme Directeur commercial et Marketing de Monier France en début d’année 2013 et Chris Morgan est dans le groupe Monier depuis 13 ans. Ces deux responsables vont avoir la rude tâche de maintenir le rang d’une société qui est, comme ses principaux concurrents, prise dans la tempête que traverse le bâtiment en Europe et en France et plus particulièrement le marché de la maison individuelle neuve.
Dans ce contexte de crise durable, ce changement de direction à la tête de deux zones géographiques importantes de Monier, marque sans doute le niveau de difficulté auxquels les industriels de la tuile et leurs dirigeants sont confrontés. Signe qui ne trompe pas, Monier comme les autres grands tuiliers ne sera pas présent à Batimat, en novembre prochain.
Pourtant Monier ne reste pas sans réagir. Jacques Llados a présenté à Batiweb, sa stratégie de développement sur le marché français. Elle s’appuie sur les points forts traditionnels de Monier, les tuiles bétons, maintenant renommées Minéral, les composants de toiture et de nouveaux coloris de la gamme de tuiles terre cuite et Minéral. Mais ce sont ses produits récents d’isolation par l’extérieur, qui vont permettre à Monier, selon Jacques Llados, de se positionner sur le marché porteur de la rénovation thermique du bâtiment.
Grâce à cela, Monier espère prendre des parts de marché importantes dans les années à venir et mieux imposer sur le marché la notion de toiture complète. Ce concept, associant tuiles, composant et isolation par l’extérieur, permet aux couvreurs de traiter la rénovation des toits en une seule opération et en respectant un haut niveau de performance énergétique. Pour l’avoir rencontré à plusieurs reprises, nous ne doutons pas de la détermination de Jacques Llados à entraîner ses équipes sur cette pente, qui reste quand même assez rude vu le contexte économique.
Nouveautés produits 2013
Pour les tuiles, c’est une nouvelle tuile, la Mediévale, issue de la gamme Minéral, qui est destinée à répondre aux rénovations haut de gamme sur les toitures à petite tuiles plates, en Normandie et ailleurs. Ce sont aussi de nouvelles couleurs qui s’ajoutent à la gamme Minéral et la gamme Terre cuite. Un nouveau closoir, le RapidRoll, complète la gamme des composants de toiture, aujourd’hui complètement adoptée par beaucoup de couvreurs, pour le gain de temps, la simplicité de pose et la fiabilité qu’elle apporte. Enfin, Clima Comfort Réno et Clima Comfort Sun (avec écran réfléchissant pour un meilleur confort d’été), les solutions d’ITE toiture de Monier restent au centre du dispositif produit de cet industriel, qu’on hésite encore à qualifier de tuilier.

Source Batiweb

Le SNBVI promeut la "façade intelligente"

Le Syndicat national des bardages et vêtures isolés (SNBVI), une fédération de dix industriels créée en juin dernier, unissent leurs savoir-faire pour défendre le nouveau concept déposé de la "façade intelligente".
Le syndicat national des bardages et vêtures isolés a pour objectif principal de développer des actions dans les domaines techniques, de recherche et développement, de formation et de communication autour de la vêture, du bardage et plus généralement de l'isolation thermique par l'extérieur (ITE). Comptant dans ses rangs des experts tels que Carea, Eternit, Fundermax, James Hardie, Rockwool, Terreal, Trespa, Vetisol, VMZinc ou Wienerberger, le SNBVI entend promouvoir le concept déposé de la "façade intelligente". Ainsi, les sociétés membres auront pour mission de proposer aux institutionnels, prescripteurs, entreprises et maîtres d'ouvrage un ensemble de solutions techniques et esthétiques innovantes.

Source France BTP

02/10/2013

IMERYS : finalise la cession d'Imerys Structure pour 75 millions d'euros

Le spécialiste des minéraux industriels et des matériaux de construction Imerys (NK.FR) a annoncé mardi 01 Octobre la finalisation de la vente lundi 30 Septembre de son activité Imerys Structure, au fabricant de matériaux de construction en terre cuite, Bouyer-Leroux, pour une valeur de 75 millions d'euros.
Ce montant est basé sur le chiffre d'affaires prévisionnel de cette division en 2013. Imerys Structure est présent sur le marché français des matériaux de construction en terre cuite tels que les briques de murs et de cloisons et les conduits de cheminée.
Imerys avait annoncé le 12 décembre avoir reçu une offre d'achat de Bouyer-Leroux pour Imerys Structure.
Le groupe a également annoncé au début du mois dernier qu'il étudiait la possibilité d'une cession de quatre sites de carbonate de calcium.
En Bourse, Imerys gagne 0,6% à 51,92 euros et 7,6% depuis le début de l'année.

Source Zonebourse