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06/12/2025

DOM 3E, un bloc de construction très isolant en perlite qui s’emboite comme un LEGO

Ces blocs de construction de DOM 3E s’assemblent et s’emboîtent facilement. Ils sont conçus avec un matériau écologique et économe en énergie : la perlite.

Pose de blocs de construction pour une maison. DOM 3E invente un bloc de construction en perlite, matière naturelle issue de roche volcanique. 

Un isolant minéral formé à partir de roches volcaniques, la perlite est surtout connue pour son exceptionnelle légèreté. Elle est principalement utilisée comme support de culture, mais également pour isoler les sols et les murs. L’entreprise polonaise DOM 3E propose des blocs de construction conçus avec ce matériau et qui s’emboîtent facilement. Son objectif ? Promouvoir et développer la construction durable grâce à l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement, de solutions économes en énergie et de pratiques de construction responsables. Mais quelle est donc la particularité de ces blocs en perlite, baptisés SYSTEM 3E, et quels sont leurs avantages ?

Des murs monocouches en perlite

Les murs monocouches de DOM 3E sont conçus avec une matière première écologique et économe en énergie. En effet, la perlite est connue comme étant un isolant minéral 100 % naturel, écologique et non polluant, une fois expansée par traitement thermique. L’entreprise polonaise indique que l’empreinte carbone de la construction d’un mur de 1 m² avec le SYSTEM 3E est inférieure de 54 % par rapport aux méthodes traditionnelles. Par ailleurs, cette technologie garantit une maison saine et sécuritaire, dans la mesure où elle est hypoallergénique et hydrophobe. Les murs en perlite de DOM 3E résistent au développement de moisissures et de champignons. Une excellente alternative pour les personnes souffrant d’asthme ou d’allergies. Hormis la réduction de l’empreinte carbone, la quantité de déchets de construction serait également réduite jusqu’à 80 %, grâce à l’utilisation de cette technologie 3E. De plus, ils peuvent être recyclés et utilisés dans d’autres éléments de construction écoénergétiques.

Le bloc de construction innovant de DOM 3E permet de réaliser des murs monocouche avec des propriétés isolantes de R 29. 

Construction plus simple et plus rapide

Selon DOM 3E, l’excellente finition, la forme précise et les propriétés uniques de ces murs en perlite rendent la construction plus simple et plus rapide que les méthodes traditionnelles. L’entreprise polonaise affirme que les blocs de construction s’assemblent et s’emboîtent facilement, sans aucun liant. Il n’y a pas besoin de mortier, d’eau, de colle, de ciment ou de vis. Un système d’angle et de fixation intelligente leur permet de tenir solidement en place, simplement en les emboîtant. Par ailleurs, comme la société applique un processus de production innovante et utilise très peu d’eau sur le chantier, l’empreinte hydrique de leurs murs monocouches serait considérablement réduite (trois fois moins) par rapport à celle des matériaux traditionnels.

Des propriétés isolantes exceptionnelles

DOM 3E précise que ces blocs de construction sont solides et possèdent des propriétés isolantes exceptionnelles avec une valeur R de 29. Ils gardent la fraîcheur en été et la chaleur en hiver, sans nécessiter d’isolation supplémentaire. Ces murs maintiennent une température ambiante optimale, quelle que soit la saison. Ce qui permet aux utilisateurs de réduire leurs factures de chauffage. En outre, ils sont résistants au feu et au tremblement, offrant une sécurité optimale. DOM 3E affirme que le SYSTEM 3E est actuellement le mur monocouche le plus fin et le plus chaud du marché européen.

Un homme pose des blocs de construction.

Des blocs de construction aux propriétés isolantes exceptionnelles. Crédit photo : DOM 3E (capture d’écran vidéo YouTube)

Il est déjà exporté dans plusieurs pays tels que l’Espagne, les États-Unis et les Pays-Bas. Vous trouverez plus d’informations sur dom3e.com. Ces blocs en perlite semblent présenter tous les avantages pour une construction saine et durable, qu’en pensez-vous ? Je vous invite à nous donner votre avis, vos remarques ou nous remonter une erreur dans le texte, cliquez ici pour publier un commentaire .

Source NeoZone


05/12/2025

ALFI Technologies invité du podcast Edison IA

Pour le nouvel épisode du podcast Edison IA, mon invité du jour est Yann JAUBERT, PDG de ALFI Technologies, un industriel français qui conçoit des lignes de production utilisées dans le monde entier.

Ambassadeur de la La French Fab et défenseur d’une industrie souveraine, il s’est posé une question simple… mais visionnaire :

« 𝐸𝑛 𝑓𝑎𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠-𝑗𝑒 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑙𝑙𝑒𝑛𝑔𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑖𝑥 ? 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑒́𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 ? »

Sa réponse : 𝗹𝗮 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲 !

Il y a dix ans, bien avant qu’on parle d’IA, Yann décide de connecter ses machines pour comprendre comment elles vivent chez ses clients, anticiper les pannes et créer un nouveau business model basé sur le service.

Puis arrive l’IA Générative.

Et tout s’accélère.

Grâce à elle, ALFI Technologies a pu donner naissance à Aidy, un chatbot embarqué directement dans les machines, capable de :

  •  rendre accessibles des milliers de pages de notices
  •  capitaliser le savoir des opérateurs experts qui partent à la retraite
  •  accompagner les opérateurs pas à pas au quotidien
  •  réduire les arrêts de ligne et les appels en hotline

Une vraie révolution pour ses clients et un changement profond dans la proposition de valeur de l’entreprise.

Avec Yann, on parle :

  • de la transition d’un fabricant de machines vers un fournisseur de services à forte valeur ajoutée
  • de l’importance stratégique de la souveraineté technologique
  • de l’« opérateur augmenté » dans le monde de l’industrie et de la transmission du savoir
  • du futur des usines françaises

Un épisode passionnant pour tous les dirigeants, industriels ou non, qui se demandent comment transformer un métier historique grâce à l’IA sans renier leur ADN.

🎧 À écouter ici 👉 https://lnkd.in/eTfW2Mun

Source LinkedIn

04/12/2025

« C’est une aubaine » : une usine de béton bas carbone va s’implanter à Confolens avec une vingtaine d’emplois à la clé

L’entreprise GeoClay va installer une unité de production de ciment à faible empreinte carbone à base d’argile. Un investissement de 20 millions d’euros annoncé en conseil communautaire.

« C’est une aubaine ! » Benoît Savy n’a pas caché sa satisfaction, mercredi 24 septembre en conseil communautaire, au moment d’annoncer l’investissement de Geoclay, de l’ordre de 20 millions d’euros, afin d’implanter une entreprise à Confolens. De quoi générer la création de 20 à 25 emplois sur trois ans par cette entreprise parisienne spécialisée dans la production de bé;ton bas carbone.

La déclaration a déclenché de nombreuses questions. Il fallait voter l'achat de 10,3 hectares sur la commune de Confolens en zone déactivité économique. Benoît Savy et Jean-Noël Dupréont révélé travailler depuis plusieurs mois avec Geoclay qui développe "une technologie innovante de fabrication de ciment à faible empreinte carbone." C'est Confolens que l'entreprise a choisi pour développer son activité et produire un ciment à partir d'argile issue du recyclage. Les élus se sont alors montrés curieux de savoir si des études avaient déjà été menées sur cette innovation, si cela amènerait plus de trafic de camions, ou encore s'il existait des zones humides sur les hectares en vente.

Source La Charente Libre par Marion Dos Santos

03/12/2025

Briques de terre cuite enrichies en biopolymères : isolation et résistance accrues

Des chercheurs ont mis au point une brique d'argile enrichie en chitosane qui améliore considérablement l'isolation thermique tout en préservant sa résistance structurelle, offrant ainsi une solution durable pour une construction écoénergétique.

Étude : Briques d'argile cuites, légères et isolantes thermiquement, enrichies en nanocomposites d'argile à base de chitosane pour une construction durable. Crédit photo : isabela66/Shutterstock.com

Dans une étude publiée dans Scientific Reports, des scientifiques ont testé les effets de l'ajout de chitosane (CS), un biopolymère naturel, à des briques d'argile cuites traditionnelles. En expérimentant différentes concentrations de CS (0 %, 2 %, 4 %, 6 % et 8 %), ils ont évalué l'influence de cet additif sur les performances structurelles, thermiques et mécaniques des briques.

Contexte

Les matériaux en terre sont déjà appréciés dans la construction durable pour leur durabilité, leurs propriétés d'isolation naturelle et leur faible impact environnemental. Mais l'amélioration de ces qualités pourrait les rendre encore plus efficaces pour répondre aux besoins des bâtiments modernes.

C'est là qu'intervient le chitosane. Reconnu pour sa résistance et sa biodégradabilité, le chitosane a le potentiel de renforcer les briques d'argile, améliorant ainsi leur résilience et leur efficacité thermique. Si les avantages du chitosane ont été étudiés pour d'autres matériaux, son rôle dans la construction à base d'argile à haute température a été largement négligé – jusqu'à présent.

Méthodes

Pour explorer ce potentiel, les chercheurs ont utilisé de l'argile provenant de la formation d'Esna (oasis de Farafra) en Égypte et l'ont mélangée à différentes proportions de chitosane commercial. Les échantillons, allant de l'argile pure (CCS0 %) à un mélange contenant 8 % de chitosane (CCS8 %), ont été moulés en briques, séchés à l'air libre pendant trois jours, puis cuits à 1100 °C pendant quatre heures.

Une série de techniques d'analyse a ensuite été utilisée pour examiner l'influence du chitosane sur la structure interne et le comportement de chaque brique.

La diffraction des rayons X (DRX) a permis de suivre l'évolution de la composition minérale, tandis que la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF) a mis en évidence la formation de nouvelles liaisons chimiques. La stabilité thermique a été évaluée par analyse thermogravimétrique (ATG), et les caractéristiques de surface ont été examinées par microscopie électronique à balayage à émission de champ (MEB-FEG). Enfin, la porosité, la masse volumique apparente et la résistance à la compression, indicateurs clés de la performance en conditions réelles, ont été mesurées.

Résultats et discussion

L'échantillon CCS6 % s'est distingué par ses performances exceptionnelles, présentant la conductivité et la diffusivité thermiques les plus faibles. Ce matériau est donc particulièrement adapté aux applications d'isolation. L'amélioration des performances est due à une structure interne plus poreuse, une densité globale plus faible et la formation de liaisons chimiques stables entre le chitosane (CS) et l'argile, confirmées par toutes les principales méthodes analytiques.

Les résultats de la diffraction des rayons X (DRX) indiquent une organisation cristalline accrue dans les briques dopées au CS. Les données de la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (FTIR) révèlent la présence de groupes fonctionnels liés au chitosane (C=O, N–H et Si–O–Al), témoignant de fortes interactions entre le CS et la matrice argileuse. Les images obtenues par microscopie électronique à balayage à émission de champ (MEB-FEG) confirment ces observations, montrant une structure poreuse plus ouverte et irrégulière que celle des échantillons non dopés, plus lisses et plus denses.

Sur le plan physique, les avantages sont manifestes. L'intégration du CS entraîne une augmentation de la porosité (de 33,2 % à 47,9 %), une diminution de la masse volumique apparente (de 1,84 à 1,29 g/cm³) et une amélioration de la résistance à la compression (de 0,768 à 1,232 MPa). Le mélange CCS6 % a également atteint une faible conductivité thermique de 0,2334 W/m·K, soit une réduction de près de 32 % par rapport à l'échantillon non dopé.

Il est intéressant de noter que le retrait au séchage diminue avec l'augmentation de la teneur en chitosane. Ceci est probablement dû à une adhésion plus faible entre le chitosane et les particules d'argile, ainsi qu'à la capacité du chitosane à retenir l'eau ; des facteurs qui influencent le comportement du matériau lors de la cuisson.

Conclusion

Cette étude démontre que de faibles ajouts de chitosane peuvent améliorer significativement les performances thermiques et structurelles des briques d'argile cuites. À mesure que le pourcentage de chitosane augmente, les briques deviennent de meilleurs isolants, sans compromettre leur résistance ni leur intégrité. Ces résultats ouvrent la voie à des matériaux de construction plus durables et économes en énergie, fabriqués à partir de ressources naturelles abondantes.

Source AZObuild

02/12/2025

Matériaux de construction : une « conjoncture discordante » en septembre

Après un été resplendissant, la dynamique des matériaux de construction se refroidit, d’après la dernière conjoncture Unicem. En septembre, le granulat se stabilise tant bien que de mal, tandis que le BPE s’inscrit à la baisse, bien que modérée.

« Une conjoncture discordante, à l’image du climat politique ». Ainsi résume l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem) son bilan de septembre. 

Si le marché constructif montre des signes – bien que fragiles – de remontée. Les travaux publics, de leur côté, ralentissent à cause, notamment, de l’instabilité budgétaire et sans boom, pourtant attendu à l’approche des municipales 2026.

« Alors que les discussions et tractations parlementaires se poursuivent, que les tentatives pour arracher un hypothétique consensus politique se multiplient, alors que les délais pour ficeler des compromis sur les dépenses et recettes du futur budget de l’État se resserrent, le monde économique reste suspendu au contenu et au vote de la future loi de Finances 2026», est-il développé en préambule de la conjoncture. 

Quasi-stabilité pour le granulat

Il n’empêche que les matériaux de construction « sortent très graduellement de leur léthargie sans pour autant décrire un franc mouvement de reprise». 

Une tendance modérée que l’on voit dans les évolutions mensuelles. De août à septembre, la production de granulats gagne +0,4 % (données CVS-CJO), après deux hausses consécutives les deux mois précédents. 

Le niveau reste inférieur de 1,4 % comparé à celui de l’an passé, alors qu’au troisième trimestre 2025, ce segment d’activité grimpe très légèrement (+0,8 %) par rapport second trimestre. Résultats : les volumes trimestriels régressent de 2,1 %, face à ceux produits un an auparavant. 

Sur neuf mois, la stabilité se confirme en glissement annuel (0,2 %) sur l’activité granulats. Pareil en cumul sur les douze derniers mois (+0,1%). 

Baisse atténuée de l’activité BPE

Le bilan du béton prêt à l’emploi (BPE) n’est guère réjouissant, avec des livraisons en recul de 4,1 % d’août à septembre. Le repli s’atténue cependant à -2,2 % en rythme annuel, contre 11,9 % un an plutôt. 

Embellie toutefois à l’échelle trimestrielle, où la production de BPE se redresse (+1,4 %), bien qu’elle cède 3,3 % sur une année. Le cumul des livraisons de BPE sur 12 mois enregistre -4,6 % et se limite à -3,7 % de janvier à septembre 2025. 

« Comme pour les granulats et le BPE, le trend baissier s’atténue : en cumul sur les huit premiers mois de l’année, le recul atteint - 1,3 %, un rythme moins négatif que sur douze mois glissants (-2%). Le redressement est d’ailleurs beaucoup plus marqué pour certains matériaux qui composent le panier de l’indice, comme les tuiles et briques ou la pierre taillée qui ont renoué avec des évolutions positives », lit-on dans la conjoncture. 

Au total, l’indicateur matériaux (83,8) conserve un niveau similaire à celui de juillet, point le plus haut de l’année (-0,1 %, données CVS-CJO). Il baisse toutefois de 0,9 % face l’indice d’août 2024. « Cependant, en glissement trimestriel, l’index progresse de 1 % mais reste en retrait de -1 % sur un an », souligne l’Unicem. 

Source Batiweb par Virginie Kroun

01/12/2025

US: Glen-Gery dévoile la Couleur de l'Année 2026 pour ses briques

Casablanca est une brique de parement aux tons clairs qui allie texture naturelle et potentiel de design durable pour les projets résidentiels et commerciaux.

Glen-Gery Corporation, fabricant de briques américain de premier plan et filiale de Brickworks North America, a dévoilé la Couleur Brique de l'Année 2026 : Casablanca. Cette brique de parement extrudée aux tons clairs sublime naturellement le potentiel de design des projets résidentiels et commerciaux.

Casablanca évoque la résilience et le raffinement. Son aspect blanchi par le soleil inspire chaleur et durabilité, conférant aux bâtiments une élégance intemporelle qui s'intègre harmonieusement aux architectures modernes comme aux environnements plus traditionnels.

Au-delà de son attrait esthétique, Casablanca se distingue comme un matériau véritablement narratif : elle puise son inspiration dans les paysages rocheux et les cours d'eau du Midwest, qui ont également inspiré l'ensemble de la collection Sioux River. Cette collection met l'accent sur des textures profondes et des variations de couleurs qui s'accordent facilement avec une large gamme de finitions, offrant ainsi aux architectes et aux designers une grande liberté de création. Disponible en formats modulaires et sur mesure, Casablanca convient aussi bien aux applications intérieures qu'extérieures, confirmant ainsi la polyvalence qui fait de la brique un matériau architectural de prédilection depuis longtemps.

Depuis 2023, la sélection annuelle de la Couleur de l'Année de Glen-Gery vise à guider les designers et les architectes vers des solutions contemporaines en intégrant les nouvelles tendances chromatiques à leurs projets.

Source CeramicWorldWed

30/11/2025

CERIC-FIMEC: « Comme si on s’était quittés hier » : les anciens de cette entreprise fermée il y a quinze ans se retrouvent

Une centaine d’anciens salariés de la FIMEC, du Pin-en-Mauges, fondée dans les années 1970 et fermée il y a quinze ans, se sont réunis pour une soirée conviviale vendredi 7 novembre 2025.

Quinze ans après la fermeture de la FIMEC, entreprise emblématique du Pin-en-Mauges spécialisée dans le matériel de manutention et les systèmes de transitique, plus d’une centaine d’anciens salariés se sont retrouvés vendredi soir pour une réception placée sous le signe des souvenirs et de la convivialité.

Dans la maison paroissiale Saint-Martin, les sourires et les accolades ont rapidement fait oublier les années écoulées.  

Source Ouest France



29/11/2025

CLEIA: La semaine de l’industrie a débuté en Bourgogne Franche-Comté Industrie

Le préfet Paul Mourier a lancé officiellement lundi 17 novembre, la 14e semaine de l’Industrie en BFC depuis l’entreprise CLEIA, à Nolay (21).

Organisée depuis 2011, la semaine de l’industrie doit permettre d’éclairer les choix d’orientation des jeunes, filles et garçons – collégiens, lycéens, apprentis et demandeurs d’emplois – en les invitant à découvrir les métiers, les opportunités de carrière et les hommes et les femmes qui font l’industrie. « Ces actions donnent à voir une industrie française innovante, qui se réinstalle durablement dans les territoires, au cœur de la transition écologique et la transformation de l’économie, en phase avec les attentes des jeunes générations », affirme la préfecture de Bourgogne Franche-Comté dans un communiqué. Avec plus de 8.000 événements labellisés et 5,7 millions de participants déclarés en 2024, la semaine de l’industrie est devenue au fil des ans un rendez-vous incontournable entre l’enseignement et le monde professionnel. En 2025, en Bourgogne Franche-Comté, 404 évènements sont labellisés à date pour cette manifestation qui se déroule jusqu’au 23 novembre 2025 et dont la thématique retenue cette année est « Avec l’industrie, fabrique ton avenir » se déroule.

Un soutien financier

À l’échelle nationale, l’État soutient l’industrie pour la rendre toujours plus durable, innovante, compétitive et ainsi permettre la réindustrialisation de notre pays notamment à travers France 2030 qui consacre 54 Mds€ pour transformer l’appareil productif français. 

En Bourgogne Franche-Comté, ce plan se traduit déjà par 260 projets industriels soutenus et plus de 547 M€ investis au service de la réindustrialisation et de l’innovation. Par ailleurs, le volet régionalisé de France 2030, financé à parité par l’État et le conseil régional, dispose d’une enveloppe globale de 41,5 M€. À ce jour, 32 M€ de cofinancement État/Région ont déjà permis de soutenir 76 projets supplémentaires, illustrant la dynamique et l’impact concret de France 2030 dans la région.

Source Journal du Palais par Frédéric Chevalier

28/11/2025

Equipceramic livre des nouvelles rectifieuses aux Etats Unis

Equipceramic, en collaboration avec MAINCER, a finalisé la préparation et l'expédition des nouvelles rectifieuses destinées à l'un de ses clients stratégiques aux États-Unis.

Cet équipement, conçu pour garantir une précision, une stabilité et une qualité accrues dans la finition des produits céramiques, s'inscrit dans le cadre du plan de modernisation et d'amélioration continue que Equipceramic développe avec ses clients sur le marché nord-américain.

Cette livraison marque une nouvelle étape dans le renforcement de la présence  d'Equipceramic aux États-Unis et témoigne de la confiance accordée à Equipceramic en tant que partenaire technologique et fournisseur de solutions hautes performances.

Dès l'arrivée des machines à destination, l'équipe technique coordonnera leur installation et leur mise en service afin d'assurer un fonctionnement optimal dès le premier jour.

Source Equipceramic


27/11/2025

Comment renforcer l’attractivité des territoires ruraux ? Un grand débat, autour d’Alain Rousset, le 24 novembre

L’entreprise Terreal participera à cette journée.

les salariés, assurer la transition écologique des territoires ruraux : des tables rondes et débats sont organisés le 24 novembre.

Élus, entrepreneurs, agriculteurs ou citoyens : la rencontre « Innovez en Ruralité », organisée par la Région et l’Agence de développement et d’innovation de Nouvelle-Aquitaine, le 24 novembre, à la salle des fêtes d’Étagnac, propose une immersion au cœur des initiatives qui transforment les territoires ruraux.

Plusieurs tables rondes sont organisées, suivies d’un grand débat en présence d’Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine. L’objectif est d’offrir un panorama concret des stratégies d’entreprises et de structures locales qui innovent pour attirer des talents, produire autrement et valoriser les ressources du territoire.

La première table ronde, à 17h30, mettra en lumière des entreprises qui réinventent leurs méthodes pour fidéliser leurs salariés, et développer leur RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Sera notamment présente l’entreprise charentaise Labbé TP.

La seconde table ronde, à 18h15, montrera comment l’innovation accompagne la transition écologique grâce à l’écoconception, à la mobilité durable ou à la valorisation des matières premières locales. Les responsables de Terreal et des Pépinières charentaises prendront part au débat.

La soirée se conclura par un grand débat à 19h, réunissant élus locaux et experts autour des enjeux de développement économique et d’attractivité des territoires ruraux. Un rendez-vous destiné à comprendre, débattre et imaginer le futur de la ruralité.

Source La Charente Libre

26/11/2025

D-Carbon, la brique très bas carbone signée Bouyer Leroux

La brique D-Carbon, signée Bouyer Leroux, est composée d’argiles spécifiques sélectionnées par des experts Biobric afin de limiter l’impact carbone process. Focus sur une brique innovante.

Leader français des briques de mur et briques de cloison en terre cuite à travers sa marque Biobric, la SCOP Bouyer Leroux n’a de cesse de proposer des solutions innovantes et éco-performantes pour les marchés de la maison individuelle, du logement collectif et du non résidentiel.

La nouvelle gamme D-Carbon, présentée en avant-première à Artibat et commercialisée à partir de janvier 2026, bénéficie d’un impact carbone réduit de 50 % ce qui permet à Bouyer Leroux de garder un temps d’avance aussi bien sur la réglementation environnementale RE2020 que sur ses concurrents.

En développant cette nouvelle gamme D-Carbon, la marque Biobric de Bouyer Leroux, engagée durablement dans une stratégie de décarbonation, répond aux enjeux de performance environnementale comme d’innovation dans la construction. © Bouyer Leroux

La performance environnementale, critère incontournable 

La gamme D-Carbon se veut qualitative et différenciante par ses caractéristiques :

– une matière locale et renouvelable : les briques Bouyer Leroux sont composées d’argile, une matière naturelle, renouvelable, géosourcée, prélevée en France dans un rayon moyen seulement de 5 km autour des sites de production (– de transport de matières = moins de CO2) ;

– Le choix d’argile bas carbone : la brique D-Carbon est composée d’argiles spécifiques sélectionnées par des experts Biobric pour limiter l’impact carbone process (+ d’argiles dédiées D-Carbon = moins de CO2).

La gamme D-Carbon déclinée sur tous les marchés

Quels que soient les marchés de maisons individuelles et de logements collectifs, la gamme D-Carbon facilite la validation du seuil 2025 de la RE2020 et des futurs seuils 2028 et 2031. Ses performances thermiques permettent de répondre à l’indicateur Bbio de la RE2020 et de réduire les épaisseurs d’isolant afin de générer des économies de coût de construction.

Sur une maison individuelle

Avec D-Carbon Uno et D-Carbon 3+, le faible impact carbone de la gamme associé à sa résistance thermique en fait la solution la plus optimisée pour la construction de maisons individuelles : C = 12,1 kg eq. CO2/m2/ Rth ≥ 1,00 m2.K/W.

Logement collectif

D-Carbon Costo et D-Carbon Urban permettent d’optimiser la performance thermique et carbone du mur pour les projets de logements collectifs : C = 12,1 kg eq. CO2/m2 / Rth ≥ 1,00 m2.K/W + une résistance mécanique dédiée aux contraintes du collectif.

La gamme D-Carbon comme l’ensemble de la gamme Biobric est mise en œuvre avec les colles prêtes à l’emploi haute adhérence Fixbric et Powerbric. © Bouyer Leroux

Source : batirama.com par Laure Pophillat 

25/11/2025

wienerberger Durtal - Touché par la crise du bâtiment, ce site de production de briques en Maine-et-Loire va fermer : 37 emplois en jeu

Inaugurée en 2011 à Durtal, au nord-est d’Angers (Maine-et-Loire), l’usine de Wienerberger France, spécialisée dans la production de briques de structure en terre cuite, fait face à la crise du bâtiment depuis trois ans. La direction annonce l’arrêt de son usine angevine, où 37 suppressions de postes sont envisagées.

L’usine Wienerberger de Durtal avait été inaugurée en 2011. La capacité de production était évaluée à 150 000 tonnes dans l’année. Une activité de logistique y sera maintenue.

« On sent qu’on est les suivants sur la liste. » C’était il y a un an, en novembre 2024. À cette période, les salariés, hommes et femmes, de l’usine Wienerberger de Durtal, au nord-est d’Angers (Maine-et-Loire), s’inquiétaient pour leur avenir après la fermeture du site de Flines-lez-Raches (Nord).

Douze mois plus tard, leurs craintes se sont ancrées dans le réel après l’annonce, dans un communiqué de presse ce jeudi 20 novembre 2025, de l’arrêt de la production de l’usine angevine, sortie de terre en 2011 et dédiée à la fabrication de briques de structure en terre cuite.

« Crise majeure »

En cause : « la crise majeure du secteur de la construction neuve », depuis 2022. « Cette situation de tension, marquée en particulier par l’effondrement des ventes des promoteurs et des constructeurs, a entraîné une surcapacité industrielle de son activité de briques de structure en terre cuite, pesant sur sa compétitivité », développe l’entreprise dans son communiqué.

« Sous-activité chronique »

Plus localement, l’usine angevine, à l’arrêt depuis août 2025, est « confrontée à une sous-activité chronique depuis plusieurs années et une distance moyenne de transport significative qui rendent son maintien industriel difficile ».

L’obligation pour les entreprises de plus de 250 salariés d’employer 6 % de personnes handicapées doit-elle être étendue à toutes les structures, y compris les PME ?

L’arrêt sera effectif en 2026 avec, comme le précise le communiqué, un « maintien des installations industrielles ». Une raison à cela : une plateforme logistique y sera maintenue, pour « préserver l’implantation régionale et répondre aux besoins régionaux ».

« Rebondir rapidement »

Dans le sillage de cette décision, 37 suppressions de postes, parmi les 40 salariés, hommes et femmes, du site de Durtal, seraient envisagées.

Trois d’entre eux seraient ainsi maintenus au sein de la plateforme logistique ; pour le reste, comme l’assure Alain Guéry, directeur de production des briques de structure pour Wienerberger, « la priorité est qu’ils puissent rebondir rapidement ».

Dans le cadre d’un reclassement interne, plus de 70 postes sont ouverts au sein des 25 usines de Wienerberger en France. Les salariés de Durtal seraient prioritaires pour les intégrer. Reste à savoir, pour ces derniers, si la mobilité sera possible.

Source Ouest-France Jean-Philippe Nicoleau

24/11/2025

BMI- Monier: La dernière tuilerie de Marseille fermera en juin 2026, un plan social négocié pour 52 salariés

La tuilerie Monier à Saint-André va fermer au plus tard en juin prochain après 150 ans d'activité. L'usine, immanquable depuis l'autoroute du littoral sous les lettres MARSEILLE, n'est plus rentable selon son propriétaire, le groupe BMI qui va transférer sa production à Limoux dans l'Aude.

Bientôt la fin d'une époque commencée au 19e siècle. La tuilerie Monier, la dernière ouverte à Marseille qui en a compté jusqu'à une quarantaine, va fermer au plus tard en juin 2026.

Située à Saint-André dans le 16e arrondissement, l'usine installée depuis 1965 au pied de Foresta, a connu plusieurs propriétaires en 150 ans. L'actuel, BMI, a donc annoncé début septembre aux 52 salariés, que la production de la tuilerie de Marseille, sera transférée à Limoux dans l'Aude, dans une usine ultra-moderne dans laquelle le groupe a investi plusieurs millions d'euros.

La tuile de Marseille coûte trop cher à produire

Les facteurs qui expliquent que l'usine est devenue non rentable sont pluriels : la baisse des commandes en lien avec la crise du logement, la flambée du coût du gaz depuis la guerre en Ukraine et le manque d'investissement sur le site vieillissant. La tuile de Marseille coûte ainsi "deux fois plus cher à produire qu'à l'usine automatisée de Limoux" estime Farid Samba, délégué CGT du site joint par ICI Provence.

À cela s'ajoutent "une capacité de production plus élevée" et "des coûts de production plus maîtrisés" à Limoux que sur le site de Marseille, selon la réponse écrite faite par la communication de BMI à ICI Provence.

Il faut dire que 80% de l'argile de la tuilerie Monier vient de Puyloubier au pied de la Sainte-Victoire et 20% d'Espagne. Avec des coûts de transports importants alors que la matière première est produite sur place dans l'Aude.

Historiquement, l'argile réputée de grande qualité, était extraite au bassin de Séon. Mais il y a trente ans, la menace d'effondrement du centre commercial Grand Littoral construit sur la colline Foresta, a contraint la tuilerie à trouver un autre site d'extraction. L'usine a progressivement perdu en compétitivité. Et depuis 2023, les salariés subissent un à deux mois de chômage partiel dans l'année.

"Un choc pour tout le tissu social autour"

La fermeture annoncée aux salariés à la rentrée n'a donc surpris personne. Elle sera effective au plus tard en juin 2026 soit deux siècles après l'ouverture des premières tuileries qui ont fait la réputation de Marseille dans toute la Méditerranée.

"Ça m'a fait un choc parce que c'est une usine où tous les camarades se sont donnés à 1000%" confie le cœur serré Farid Samba. La carrière du syndicaliste a débuté il y a 22 ans quand l'usine appartenait au groupe Lafarge : "On a passé plus de temps dans cette usine qu'avec nos familles. La page va être dure à tourner pour certains et pour moi aussi".

"C'est un crève-cœur surtout que c'est la dernière tuilerie sur Marseille" regrette-t-il. "On est impacté, mais tout le tissu social autour aussi. La plupart des salariés habitent à l'Estaque ou Saint-André. Donc oui, ça fait un choc, y compris pour les sous-traitants. Ça va impacter beaucoup de sociétés autour".

Les 52 salariés sont concernés par le plan social d'entreprise (PSE) signé jeudi 20 novembre 2025 après deux jours de grève. L'accord arraché par les syndicats prévoit des reclassements internes, un budget de formation à hauteur de 13.000 euros par salarié et 2.000 euros supplémentaires pour les personnels âgés ou handicapés. Et puis au-delà des indemnités réglementaires prévues par la convention "Tuile et Brique", il est convenu des indemnités supra-légales.

L'usine Monier, qui s'étend sur 60.000 mètres carrés avec un four à gaz de 107 mètres de long, sera démantelée à la fin de l'activité. On ne sait pas encore ce que deviendra le terrain de la tuilerie, propriété du groupe BMI. Mais le lieu, juste sous les grandes lettres de MARSEILLE, devrait susciter quelques convoitises.

Source France Bleu par Frédéric Chapuis

23/11/2025

wienerberger cesse sa production d’accessoires de briques à Lasbordes

Construite en 1855, l’unité de Lasbordes (Aude) de wienerberger fabrique des produits de structure en terre cuite et s’étend sur 7 hectares et 28 000 m2 de bâtiments.

Touchée par la crise du secteur de la construction neuve, wienerberger France, filiale du groupe autrichien wienerberger (20 000 collaborateurs, CA 2024 : 4,5 Md€), leader mondial des solutions en terre cuite pour l’enveloppe du bâtiment, va arrêter sa ligne de production d’accessoires de briques de structure (ligne appelée Lasbordes-Haut) sur son site de Lasbordes dans l’Aude (ex Terreal). Un redéploiement des salariés est envisagé sur la ligne de production Lasbordes-Bas et sur l’atelier de transformation, ainsi que le transfert de l’activité accessoires de briques sur le site de Colomiers (Haute-Garonne).

Un plan de sauvegarde de l’emploi est envisagé. 7 salariés du site de Lasbordes seraient potentiellement concernés par une suppression de poste. La priorité serait alors donnée au reclassement interne. wienerberger France emploie 580 personnes en Occitanie (7 usines et 3 carrières). L’entreprise va par ailleurs fermer son site de production à Durtal (Maine-et-Loire).

Source Le Journal des Entreprises

22/11/2025

Briques, tuiles, ciment et truelle : Hakim Aouni a inventé un jeu de construction plus vrai que nature

Hakim Aouni, un Mandorais de 26 ans, a imaginé, fabriqué et distribué un jeu de construction, So'Bricks, avec des matériaux naturels, en terre cuite.

Fabriquer sa maison, sa ferme à l’aide de briques, c’est un jeu on ne peut plus classique pour les enfants mais les briques en question sont en plastique et de taille plus ou moins grosses. Hakim Aouni, un Mandorais de 26 ans, a décidé de révolutionner le jouet en concevant les briques et toutes les pièces avec des matériaux naturels et traditionnels dans le monde de la construction.

Un jeu réutilisable

Les briques, tuiles... sont en terre cuite, chaque boîte de jeu contient le nécessaire pour fabriquer du ciment, les enfants utilisent une truelle miniature pour mettre en forme la ferme, le puits, la tour. La fabrication est artisanale, les matériaux sont issus du Gâtinais et tous les éléments sont réutilisables. "Il suffit d’immerger le bâtiment construit dans l’eau, de laisser sécher ensuite les éléments qui peuvent resservir", précise Hakim Aouni.

Tous les éléments du jeu So'bricks peuvent resservir.

Depuis son enfance, Hakim réalise des maquettes, en briques pour enfants puis en carton ou en bois "mais rapidement, j’ai voulu peaufiner mes constructions, j’ai réalisé mes parpaings, pavés, bordures en ciment, c’est comme ça que j’ai eu l’idée de So’Bricks".

Le concept s’affine mais il reste à rendre le jeu commercialisable. Hakim veut décrocher les labels de sécurité, "le ciment, ce n’était pas envisageable, je me suis donc porté sur la brique", explique le concepteur.

Hakim se consacre à ce jeu depuis des années.

Malgré le sourire affiché, les obstacles ont été nombreux pour le Mandorais. "J’ai essayé de vendre mon jeu à une célèbre chaîne de magasins, ils en voulaient des milliers de boîtes sauf que je travaille seul, de manière artisanale, dans une cabane, dans mon jardin, c’est impossible pour moi. Il a fallu que je trouve un fournisseur de cartons, on m’en proposait des milliers, je ne pouvais pas me retrouver avec deux palettes de cartons. Au bout d’un an, j’ai déniché quelqu’un qui a parlé en centaines de boîtes : ouf !" Hakim Aouni a aussi fait appel à une graphiste pour le design de ces cartons.

Un succès au festival du jeu

So’Bricks est vendu son son site Internet. Pour le moment, c’est la passion qui fait vivre Hakim qui joint les deux bouts grâce à un emploi de surveillant au lycée Jeannette-Verdier de Montargis.

Gros succès de son jeu au festival du jeu de Villemandeur.

Le père d’une petite fille de moins d’un an a organisé un atelier mi-octobre au festival du jeu de Villemandeur pour tester son jeu. Le succès a été au rendez-vous, enfants et parents se sont transformés en bâtisseurs. Un engouement qui a redonné confiance à Hakim, lui qui a consacré à So’Bricks toutes ses économies depuis ses 17 ans.

Source La République du centre par Aurelie Chupin

21/11/2025

La Tuilerie de Limoux entre hier et aujourd’hui, une grande renaissance !

Symbole de vitalité économique au XXe siècle, la briqueterie s’est muée en un pôle culturel de grande importance. Si une grande page industrielle s’est tournée voilà quelques décennies, c’est désormais une nouvelle ère, résolument tournée vers la culture, qui s’ouvre en ce lieu emblématique.

Longtemps, dans le prolongement du quartier Saint-Antoine, l’immense carcasse de brique s’était assoupie, vestige du formidable essor économique que connut le pays au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

Fondée en 1919 route de Pieusse par Segondino Fiorio, la Tuilerie du Languedoc, profitant d’une argile de première qualité, allait rapidement dominer le secteur de la construction sur le territoire et bien au-delà.

Une marque de fabrique

Partout en France, les tuiles limouxines et les demeures estampillées "Fiorio" vinrent coiffer toitures et maisons durant la seconde moitié du XXe siècle. Durant les trente glorieuses (1945-1975), l’entreprise comptabilisait jusqu’à quatre cents employés, travaillant jour et nuit dans la poussière et le vacarme des chaînes de production. Ainsi de nombreux habitants du quartier Saint-Antoine étaient eux-mêmes des employés de la Tuilerie.

Vers la fin du siècle dernier, l’entreprise familiale passa sous le contrôle de grands groupes tel Coverland puis Redland avant que le site historique ne ferme en 2007. Malgré tout, une nouvelle usine correspondant au cahier des charges imposé par le marché et la mondialisation vit alors le jour sous l’enseigne Monier à quelques kilomètres de là.

Ce déménagement mit fin à une époque : celle des ouvriers en bleu de travail pédalant chaque matin vers l’usine, et du ballet incessant des camions chargés de tuiles. La grande Tuilerie s’était tue, telle une bête mécanique désormais inerte.

Trente mois de travaux pour une renaissance

En installant de premiers locaux, la Communauté de communes du Limouxin sortit, il y a quelques années, le site de sa léthargie.

Qui plus est, elle lança un ambitieux projet de reconversion. Trente mois de travaux furent nécessaires pour donner naissance à un complexe culturel d’envergure, conçu par l’architecte Jacques Ferrier. Celui-ci a désiré conjuguer modernité et mémoire : façades ocre rappelant l’argile, toiture inspirée de l’ancienne tuilerie et utilisation des fameuses tuiles limouxines, autant de clins d’œil à l’histoire du lieu.

Une nouvelle dimension pour le territoire

Abritant désormais l’école de musique, le siège de la Communauté de communes et une vaste salle événementielle, le site se veut un atout majeur pour le territoire. Le congrès des maires du département, organisé ce jour, en constitue la première manifestation officielle. D’autres suivront rapidement : le rassemblement Pyrénéo, une compétition de MMA, le Trophée des sports… Et dès le début de l’année, l’école de musique prendra ses quartiers dans ses nouveaux locaux.

Avec "La Tuilerie", c’est une nouvelle page de l’histoire limouxine qui s’écrit, celle d’un lieu désormais dédié à la culture sous toutes ses formes.

Source La Dépêche du Midi

20/11/2025

Au salon Artibat, Wienerberger revisite ses classiques avec une dose d'innovation

Spécialiste des produits en terre cuite, l'industriel autrichien dont la présence en Europe ne cesse de croître a présenté au dernier salon Artibat de Rennes des nouveautés pour le segment de la toiture. C'est le cas d'une tuile canal ayant les reflets d'une tuile mécanique et qui facilite dans le même temps la mise en œuvre pour le couvreur, mais aussi d'une tuile réflective qui permet de gérer le confort d'été en réduisant l'absorption de chaleur.

À droite, Sylvain Ponchon, directeur commercial du segment toiture chez Wienerberger, et Steve Carpentier, chef de rubrique à Batiactu 

L'industriel Wienerberger est un des mastodontes des produits en terre cuite pour le secteur de la construction, avec des solutions pour les murs, la façade, ou encore la toiture. Le groupe autrichien qui a définitivement racheté son concurrent français Terreal en mars 2024 et l'a depuis lors intégré à ses activités continue de développer de nouveaux produits notamment pour le secteur de la rénovation.

 Présent lors du dernier salon Artibat qui s'est tenu à Rennes du 22 au 24 octobre 2025, le fabricant veut montrer qu'il sait encore innover là où on ne l'attend pas forcément. La rédaction de Batiactu s'est rendue sur le stand de Wienerberger. Visite avec Sylvain Ponchon, directeur commercial du segment toiture de l'entreprise.

Source Batiactu par Steve Carpentier

 




 


 

19/11/2025

Bouyer Leroux: Malgré l'incertitude, les Scop de l’Ouest tiennent le cap

En hausse de 15 % en France, le modèle de « Société coopérative et participative » continue d’inspirer les entrepreneurs de l’Ouest, dans un contexte pourtant teinté d’incertitudes économiques.

La Scop a une figure de proue dans le BTP : Bouyer Leroux implanté dans le Maine et Loire. Depuis 45 ans, ce spécialiste de la terre cuite opère sous ce statut.

L’économie coopérative a le vent en poupe. Elle peut prendre le visage des Scop (société coopérative et participative), ces entreprises qui ont la particularité d’appartenir à leurs salariés associés majoritaires. Ces derniers détiennent au minimum 51 % du capital et 65 % des droits de vote.

Dans une Scic (société coopérative d'intérêt collectif), statut créé en 2001, la seule différence est que les associés au capital peuvent être de toute nature : clients, bénévoles, collectivités territoriales, partenaires privés, etc.

Malgré un contexte économique peu porteur, le modèle continue de se développer en France, avec 4.140 coopératives sur le sol national. Soit une progression de 15% en quatre ans, selon le dernier rapport d’activité de leur mouvement. Les Scop et Scic ont connu une hausse de leurs effectifs de 21%, passant de 67.200 salariés en 2020 à 81.000 en 2024, sans compter les filiales en France et à l’étranger. Le chiffre d’affaires cumulé a quant à lui fait un bond de 26% pour atteindre 8,3 milliards d’euros l’année dernière, contre 6,6 milliards d’euros quatre ans plus tôt.

Source la Tribune par Florence Falvy

18/11/2025

Saint-Germer-de-Fly, vitrine de la stratégie de décarbonation d’Edilians

Le plus grand site du fabricant de tuiles a bénéficié en 2024, d’une restructuration de l’une de ses lignes de production afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone. Un an plus tard, les bons résultats annoncés se confirment.

L’usine de Saint-Germer-de-Fly compte 250 salariés

Acteur majeur de la fabrication de tuiles en terre cuite, le groupe Edilians, qui compte 14 sites de production en France dont un à Saint-Germer-de-Fly, s’est lancé en 2021 dans un vaste plan de décarbonation. «Nous avons évidemment un rôle à jouer sur l’efficacité énergétique d’un bâtiment, puisque 30% des déperditions énergétiques passent par le toit », souligne Maxime Coutouly, directeur général d’Edilians France. Mais le groupe entend également agir en interne. «En tant que fabricant, il est aussi de notre responsabilité de réduire notre impact environnemental, pour protéger la planète, pour répondre aux exigences réglementaires, mais aussi aux attentes de nos équipes», poursuit le directeur général.

Articulé autour de quatre axes - optimisation des process de fabrication, amélioration et adaptation de l’outil industriel, innovation et recherche de nouvelles énergies décarbonées -, ce programme bénéficie d’un investissement record de 100 millions d’euros. Il a pour objectif de diminuer de 30% les émissions directes de dioxyde de carbone liées à la production de tuiles d’ici à 2030.

C’est dans ce cadre que l’usine de Saint-Germer-de-Fly, le plus grand site du groupe, a vu l’une de ses lignes de production entièrement restructurée. «Nous considérions que le four n’était pas suffisamment performant sur le plan thermique et qu’il nécessitait une maintenance ou un investissement» reconnaît Maxime Coutouly. Une phase de test a donc été mise en place en s'appuyant sur «les innovations technologiques développées par l’entreprise Ceritherm, qui a intégré Edilians en 2023», développe le directeur général.

Des résultats conformes aux attentes

Cette opération d’envergure a nécessité deux ans de travail et dix millions d’euros, dont 3,3 millions financés par l’Ademe. «Il s’agit d’un investissement très lourd. Sans l’appui de l’Ademe, nous ne l’aurions pas réalisé», confie le dirigeant. Lequel rappelle que ces orientations ne sont possibles que grâce à la force du groupe. «Un acteur isolé ne pourrait pas s’engager dans ce type de projet. C’est une stratégie de long terme, fondée sur la conviction que nos choix d’aujourd’hui seront pertinents demain», insiste Maxime Coutouly.

Car, sur le plan financier,«si on ne regarde que les indicateurs économiques, ce sont des investissements dont la rentabilité reste très modeste», sur le plan environnemental, en revanche, l’optimisation de la ligne de production de Saint-Germer-de-Fly semble porter ses fruits. Après plusieurs mois d’utilisation, Edilians Group a constaté une réduction effective de la consommation de gaz de l’ordre de 33% sur son four. «Les résultats stables et sont conformes à nos attentes» confirme Maxime Coutouly.

Continuer à avancer

Fort de ce succès, le groupe Edilians a déjà procédé à l’optimisation d’une seconde ligne de production sur son site du Sud-Ouest. Et une troisième est actuellement à l’étude. «Nous n’allons pas implanter ces technologies partout. Cela dépend du type, du volume et de la dimension des fours. En revanche, nous déployons d’autres approches au sein des sites à plus faible volume», détaille le directeur général. Techniquement, le groupe a d’ailleurs déjà dépassé son objectif initial de réduction de 30% de ses émissions de dioxyde de carbone. Si l’efficience énergétique mise en place y contribue, la baisse de production liée à la crise que traverse le secteur du bâtiment explique aussi ces bons résultats. «Cela ne nous empêche pas d’avancer dans notre plan stratégique et de poursuivre la recherche de nouvelles énergies. Plusieurs alternatives existent, et nous les explorons toutes», indique-t-il.

Mais avant de procéder à de nouveaux investissements, Edilians réalisera des tests afin de s’assurer que les tuiles produites avec telle ou telle énergie conservent le niveau de qualité attendu. «Cela demande un important travail de R&D afin de concevoir des solutions à la fois efficaces sur le plan de la décarbonation et viables économiquement, pour rester compétitifs sur le marché», conclut Maxime Coutouly.

Source La Gazette de France pour Aletheia Press par Diane La Phung  

17/11/2025

Le chiffre d’affaires de Wienerberger baisse de 1% au T3, révision à la baisse de l’EBITDA 2025

Wienerberger a annoncé une baisse de 1% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre par rapport à l’année précédente, dépassant les estimations de Morgan Stanley de 1% mais se situant 2% en dessous des prévisions consensuelles de Visible Alpha.

L’EBITDA du troisième trimestre de l’entreprise est resté stable par rapport à la même période l’année dernière, dépassant les estimations de Morgan Stanley de 14% tout en étant inférieur de 1% aux prévisions consensuelles. Suite à cette annonce, les actions de Wienerberger ont augmenté de 1,5%.

Le fabricant de matériaux de construction a affiché des marges meilleures que prévu par rapport aux estimations de Morgan Stanley, tout en restant conformes au consensus plus large du marché. L’entreprise a souligné plusieurs facteurs positifs, notamment des initiatives de réduction des coûts, un virage stratégique vers les marchés de la rénovation et des infrastructures, ainsi que des activités de fusions et acquisitions.

Wienerberger a revu à la baisse ses prévisions d’EBITDA pour 2025 à environ 750 millions €, contre un objectif précédent d’environ 800 millions €. Cet ajustement place les nouvelles prévisions en dessous du consensus de Visible Alpha qui était de 767 millions €, bien que l’estimation de Morgan Stanley se situe à 724 millions €.

La déclaration concernant les perspectives de l’entreprise a adopté un ton prudent, citant des "vents contraires macroéconomiques persistants" et une "forte volatilité du marché dans la construction résidentielle neuve". Wienerberger a également noté que les baisses de taux d’intérêt anticipées "ne se sont pas concrétisées", contribuant à un environnement commercial difficile.

Source Investing


16/11/2025

Allemagne: Claytech innove avec des matériaux de construction CO2 négatifs

-6 kg équivalent CO₂ par m² avec le nouveau panneau de construction solaire en argile ClayTec D22

Il combine les avantages naturels de l’argile avec une technologie de production innovante qui stock plus de CO2 qu'elle n'utilise.

Le résultat :

Un véritable panneau de construction à bilan CO₂ négatif qui garantit non seulement un climat intérieur sain, mais contribue également activement à la protection du climat.

Le panneau de construction solaire en argile ClayTec D22 est fabriqué selon des procédés 100 % neutres en carbone. Le séchage est réalisé exclusivement à l'énergie solaire ; la chaleur solaire est directement intégrée au processus. La production suit ainsi le rythme des saisons.

Ce panneau de construction à sec, composé d'argile et de fibres de miscanthus, est stable dimensionnellement, robuste et facile à manipuler. Il est utilisé pour le revêtement des ossatures bois et métalliques de murs intérieurs, de cloisons, de plafonds et de toitures.

Le panneau de construction solaire en argile ClayTec D22 combine les propriétés d'un panneau de construction à sec et d'un enduit d'argile. Il assure une protection thermique en été et contribue à la régulation du climat intérieur. Il constitue la base de nombreux revêtements de surface en argile ClayTec, offrant une solution adaptée à chaque besoin.

Le projet pilote de développement du premier procédé de séchage entièrement solaire pour la production de panneaux de construction en argile a été financé par la Fondation fédérale allemande pour l'environnement (projet n° AZ 35520/01).

Source Claytech

15/11/2025

Wienerberger compense l'impact de sa carrière avec 110 hectares de forêts en Bourgogne

Le groupe autrichien, qui a racheté les usines Terreal en 2024, finance un programme de biodiversité pour contrebalancer l'ouverture d'une carrière en 2019 à Chagny, en Saône-et-Loire.

Avec ce programme de compensation, Wienerberger travaillé à la réouverture de mares, propices à la réduction des amphibiens.

Après l'ouverture en 2019 d'une nouvelle carrière de 51 hectares dédiée à l'extraction d'argiles et de sables pour les deux usines de Wienerberger (ex Terreal) à Chagny (Saône-et-Loire), le leader mondial des solutions en terre cuite pour le bâtiment a dû lancer un programme de compensation en conformité avec la loi. L'objectif affiché concerne une parcelle de 110 hectares de forêts publiques de feuillus.

Wienerberger s'engage, sur une période trente ans, à « restaurer, réhabiliter ou créer des milieux naturels équivalents » sur cette zone forestière, afin de compenser les dommages subis en priorité par les « oiseaux forestiers, chauves-souris et amphibiens » sur le périmètre de la carrière : une démarche appuyée par l'Office national des forêts (ONF), qui apporte son expertise à l'entreprise.

Source Les Echos par Lucile Meunier


14/11/2025

Le groupe Cerinnov, implanté en Haute-Vienne, recherche un repreneur ou investisseur

Le groupe, implanté à Limoges en Haute-Vienne est en redressement judiciaire depuis le 24 septembre. Il veut rebondir et cherche "activement" un repreneur ou un investisseur. Explications.

Créé en 1998, Cerinnov Group qui conçoit, fabrique et commercialise, en France et à l’international, des équipements innovants et des solutions de nouvelles générations pour l’industrie de la céramique et du verre, vient de publier ses résultats annuels définitifs 2024. Les comptes annuels ont été arrêtés lors du conseil d’administration du 23 octobre et audités  par les commissaires aux comptes. Et ils ne sont pas bons.

Cerinnov Group a notamment enregistré en 2024 un impayé significatif de 900.000 euros consécutif à la liquidation judiciaire d’un client français.

Conséquences : la société Cerinnov Group SA et sa filiale Cerinnov SAS (qui employaient encore en 2024 une centaine de personnes) ont été placées sous procédure de redressement judiciaire par le tribunal des activités économiques de Limoges le 24 septembre 2025.  Dans ce contexte et après audit des comptes par le commissaire aux comptes, ce dernier a conclu à l’impossibilité de certifier les comptes de l’exercice 2024.

Le Conseil d'administration a convoqué l'assemblée générale ordinaire qui se tiendra le 28  novembre à 8 h 30. La présidente du tribunal des activités économiques de Limoges avait autorisé le 1er juillet le report, jusqu'au 30 novembre 2025, de la tenue de l'assemblée générale d'approbation des comptes pour l'exercice clos le 31 décembre 2024.

Face à un repli d’activité constaté en 2024 et aux incertitudes politiques et géopolitiques qui ont freiné les décisions d’investissement des donneurs d’ordres, Cerinnov Group a connu une dégradation de sa trésorerie.

Des situations qui pèsent sur la trésorerie

Dans ce contexte, la holding Cerinnov Group et sa filiale Cerinnov SAS se sont placées sous la protection du tribunal des activités économiques de Limoges, qui a ouvert le  24 septembre 2025 deux procédures de redressement judiciaire.

Source Le Populaire par Anne-Sophie Pédegert

13/11/2025

À Nolay, Cleia conçoit des équipements et logiciels pour industriels

Cleia propose aux industriels des lignes de production clé en main. En complément de son offre, depuis le début de l’année 2025, l’entreprise basée à Nolay commercialise un logiciel d’orchestration capable de gérer les flux et les besoins du site.

Cleia imagine des solutions sur mesure pour les industriels et peut y associer un logiciel de gestion des flux.

Concepteur et constructeur de lignes de production pour les industriels, Cleia apporte des solutions avec des équipements à intégrer jusqu’à réaliser des usines complètes. L’entreprise intervient dans cinq secteurs d’activité précis, à commencer par la céramique pour les matériaux de construction ou encore le secteur thermique avec la fabrication de fours industriels. L’entreprise intervient également sur les batteries pour véhicules électriques avec des équipements qui transformeront les matières premières nécessaires à leur production. Et enfin, sur le volet environnemental, avec des installations pour valoriser les matières polluées solides ou gazeuses comme la chaleur fatale et enfin l’intralogistique.

"Nous fournissons aux industriels des solutions de manutention, de stockage, d’optimisation des flux avec des outils automatisés. Nous concevons des éléments spéciaux de lignes et intégrons des robots mobiles notamment" détaille Jérôme Degueurce, président de Cleia.

Un outil complémentaire

En complément de son offre d’équipements, Cleia a développé un logiciel destiné à orchestrer les flux et les besoins de ses clients. "Nous l’avons réalisé en interne, car nous ne trouvions pas d’équivalent sur le marché qui intègre les fonctionnalités nécessaires" pointe le dirigeant. Ce programme incorpore une dose d’intelligence artificielle capable d’apprendre des différentes opérations réalisées afin d’optimiser les flux. "Elle tient également compte des paramètres extérieurs, précise Jérôme Degueurce. Elle peut, par exemple, adapter le pilotage d’un four ou d’un séchoir gourmand en énergie en fonction du coût de cette dernière, puisqu’il varie et impacte les industriels." La solution de Cleia peut aussi être associée à la météo et à la production photovoltaïque.

Une solution adaptée

Alors que les industriels peinent à recruter certaines compétences chez les opérateurs notamment, Cleia sait que tous les salariés savent utiliser une tablette ou un smartphone. "C’est pourquoi nous avons conçu un logiciel le plus intuitif possible et le plus aidant qui va chercher des pistes de solutions pour guider l’opérateur en cas de panne par exemple" poursuit-il.

Cleia a mis un peu plus d’un an pour aboutir à un outil qui la satisfasse, lui apportant toutefois la possibilité d’évoluer selon les besoins. "Avec l’IA et le numérique, les risques de perte de données se multiplient, donc nous avons créé un logiciel très sécurisé" souligne le président. Avec sa solution, l’entreprise s’adresse à tous les industriels ayant des process de production, de petite, moyenne ou grande série, intégrant une chaine de matière première avec un besoin en approvisionnement. "Notre marché s’adresse à la production plutôt qu’à la logistique, complète Jérôme Degueurce. Nous travaillons en dehors des standards en adaptant nos outils aux besoins des clients, que ce soit en termes de poids, de forme, de sensibilité ou encore d’environnement spécifique." Forte de ses 230 collaborateurs et d’un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros, l’entreprise se tourne un peu plus vers l’innovation durable.

Source  La Gazette Bourgogne pour Aletheia Press, Nadège Hubert

12/11/2025

Rairies Montrieux: Avec ses briques et ses carreaux, cette entreprise de Maine-et-Loire séduit le monde

La briqueterie Rairies-Montrieux, installée en Maine-et-Loire sur l’un des plus anciens sites producteurs de terres cuites de France, développe son savoir-faire depuis cinq générations. Voici quelques-unes de ses dernières réalisations en matière de façades.

La briqueterie Rairies-Montrieux, située aux Rairies (Maine-et-Loire), travaille avec les architectes du monde entier, comme ici au Royaume-Uni.

Elle est réputée pour ses briques, ses carreaux, ses plaquettes, bruts ou émaillés en 4 000 nuances de couleurs. La briqueterie Rairies-Montrieux, située aux Rairies (Maine-et-Loire), séduit les plus grands architectes.

Installée sur l’un des plus anciens sites producteurs de terres cuites de France, l’entreprise développe son savoir-faire depuis cinq générations. Dans un communiqué d’octobre, elle propose de découvrir quelques-unes de ses dernières réalisations.

Source Ouest France

10/11/2025

Seltz: Après un incendie, l’entreprise Wienerberger s’est remise en ordre de marche

L’entreprise Wienerberger, qui emploie 150 salariés sur son site de Seltz et fête cette année ses 130 ans, a été touchée par un important incendie au niveau de l’un de ses bâtiments dédiés à la préparation de commandes. Malgré cet incident, le fabricant de tuiles se veut rassurant expliquant « qu’une solution temporaire a été mise en place et que les commandes sont assurées ».

L’incendie s’est déclaré à l’arrière du site, dans un bâtiment consacré à la préparation de commandes.  

« J’ai entendu plusieurs détonations, mais ça ne m’a pas inquiétée plus que ça, j’étais avec mon petit-fils. Mais lorsque mon gendre m’a appelée, je suis sortie sur la terrasse dehors et là j’ai vu énormément de fumée noire. » Christiane vit à proximité de l’entreprise Wienerberger, leader mondial de la brique en terre cuite et leader européen de la tuile, qui a été touchée, vendredi 31 octobre, par un important incendie, localisé au sein d’un bâtiment consacré à la préparation de commandes.  

Source DNA par Léo Vallori 

09/11/2025

Seltz: Impressionnant incendie sur le site de la Tuilerie wienerberger - Koramic

Un incendie s’est déclaré ce vendredi 31 octobre en fin d’après-midi, un peu avant 18h, sur le site de la Tuilerie de Seltz : pour une raison encore inconnue, le feu a pris dans un bâtiment de stockage de tuiles de 400m2, et les pompiers ont été alertés par un salarié. L’incendie, impressionnant par les fumées qu’il dégageait (des bonbonnes de gaz ont notamment explosé), a été rapidement maîtrisé, explique le chef de colonne Nord Frank Agogué, en charge des opérations. Les gendarmes et la police municipale se sont rendus sur place.

Au plus fort de l’intervention des sapeurs-pompiers, ils étaient une quarantaine sur ce site, qui s’étend sur une quinzaine d’hectares, explique le directeur Jérôme Montagnon. Celui-ci n’a pas souhaité commenter les conséquences de l’incendie sur l’activité de l’entreprise, qui a fêté ses 130 ans et emploie 150 salariés. Aucun salarié n’a été blessé dans le sinistre.

Source DNA

Wienerberger - Panache de fumée impressionnant à Seltz : que s’est-il passé dans cette entreprise du Bas-Rhin ?

Vendredi, un violent incendie a ravagé un entrepôt de l’entreprise Koramic Tuiles à Seltz (Bas-Rhin), mobilisant d’importants moyens de secours. 

Aucun blessé n’est à déplorer.

L'incendie sur le site de l'entreprise Koramic Tuiles n'a pas fait de blessé d'après les pompiers.

Source Actu par Ivan CAPECCHI


08/11/2025

Rairies Montrieux: Spécialiste de la terre cuite, cette entreprise du Maine-et-Loire participe au salon du Made in France

La société Rairies Montrieux participe au Salon du Made in France, qui se tient à Paris, du 6 au 9 novembre.

Spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction en terre cuite et implantée en Maine-et-Loire, Rairies Montrieux prend part au salon du Made in France. Celui-ci se déroule du 6 au 9 novembre 2025, à Paris.

Cet évènement valorise et promeut le savoir-faire français. Il accueille chaque année plus de 1 000 exposants et 100 000 visiteurs, tous réunis pour célébrer l’excellence française. En 2025, il fête sa 12e édition.

Une participation collective au salon du Made in France

La société Rairies Montrieux sera de nouveau de la partie. Cette année, elle participe à l’évènement avec « Produit en Anjou » et dix-sept entreprises adhérentes. Une première. Leur objectif ? Mettre à l’honneur les savoir-faire de l’Anjou : agroalimentaire, artisanat, art de vivre, industrie, services et végétal. Sous la bannière territoriale commune « Anjou, la force de la douceur », cette mobilisation collective illustre toute la vitalité du territoire. Pour information, c’est la nouvelle marque d’attractivité territoriale directement impulsée par le Département de Maine-et-Loire. Elle rassemble les collectivités, les acteurs culturels, économiques, touristiques, associatifs, les habitants pour faire rayonner ce territoire autour de valeurs partagées.

Rairies Montrieux a rejoint le label « Produit en Anjou » grâce à « son savoir-faire et son processus artisanal », souligne Margot Joubert, chargée de communication et marketing chez Rairies Montrieux.

Des réalisations en dehors des frontières

Considérée comme l’un des plus anciens sites producteurs de terre cuite en France, la société des Rairies incarne un équilibre singulier entre patrimoine et innovation, alliant méthodes ancestrales et modernisation industrielle. Au total, cinq générations se sont succédé à la tête de cette affaire qui transforme plus de 12 000 tonnes de terre. Reconnue pour sa qualité et sa palette de 4 000 couleurs différentes, l’entreprise Rairies Montrieux façonne les fameux carreaux, céramiques et briques à partir de l’argile crue, extraite sur place dans les carrières à ciel ouvert de l’Anjou.

Sur les terres parisiennes, l’entreprise locale va profiter de ce salon pour mettre en avant ses dernières réalisations : le centre équestre Le Petit-Prince, le projet Cornwall Street au Royaume-Uni, l’immeuble du Boulevard Bessières à Paris et la caserne du Bois-Fortant.

« Participé à cet évènement fréquenté, est une manière de gratifier le travail de nos équipes », se félicite Margot Joubert. Cette année, l’entreprise des Rairies va exposer une sculpture de 50 cm de haut, où l’on retrouve des plaquettes empilées façon escalier.

Source Actu par Erwan Gendry