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28/10/2024

Castelnaudary. Terreal et le SDIS jouent la carte de la solidarité

Ils sont plus de 2 000 à former la colonne vertébrale du service incendie de l’Aude. Plus de 260 entreprises s’engagent à libérer leur personnel en cas d’événements majeurs. Terrreal vient de rejoindre le dispositif.

L’usine Terreal de Castelnaudary a rejoint, mardi, les 260 sociétés publiques ou privées du département, qui, au travers d’une convention avec le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Aude, s’engage à faciliter la mise à disposition de leurs salariés pompiers volontaires en cas de survenue d’événements majeurs. 

Comme ce fut le cas en 2018, lors des inondations qui ont frappé le département", a expliqué Christian Raynaud, le président du conseil d’administration du SDIS, avant de parapher le document au côté de Thomas Braillon, le directeur de l’usine Terreal. Aujourd’hui, près de 330 pompiers volontaires et 80 agents du conseil départemental peuvent être mobilisés à tout moment dans le département. 

Chez Terreal, sur le site de Castelnaudary, sept salariés sont concernés par cette convention. Ils sont également des atouts précieux pour l’industriel, comme l’a rappelé le responsable de la sécurité, tant pour le risque incendie toujours prégnant chez un industriel travaillant avec des fours à haute température, mais également pour le personnel évoluant sur le site. Il y a quelques semaines, l’un de ses sapeurs-pompiers a d’ailleurs ramené à la vie un salarié ayant fait un arrêt cardiaque. Si la convention porte sur l’effort que consentent les entreprises en libérant leur personnel au profit du SDIS, en retour, le service départemental offre des formations dédiées.

Source La Dépêche du Midi

27/10/2024

Innovation en tuiles terre cuite : -33% de consommation de gaz, 1500 tonnes de CO2 évitées sur le site de Saint-Germer-de-Fly

Edilians Group réduit de 33% la consommation de gaz et évite 1500 tonnes de CO2 sur son site de production de tuiles terre cuite à Saint-Germer-de-Fly, grâce à une innovation technologique majeure.

Edilians Group, leader de la toiture en terre cuite et expert en solaire photovoltaïque et rénovation énergétique, réalise une avancée majeure pour une industrie durable et décarbonée avec une réduction de 33% de la consommation de gaz et l'évitement de 1500 tonnes d'émissions de CO2 sur son site de Saint-Germer-de-Fly.

Une avancée technologique au service de la décarbonation industrielle

Depuis plus de 40 ans, le site de Saint-Germer-de-Fly produit les tuiles en terre cuite "Huguenot", caractéristiques des toitures du centre, nord et est de la France. Dans le cadre de son plan de décarbonation lancé en 2021, Edilians Group a entrepris un plan d'investissements majeur pour réduire ses émissions de CO2 de 30% d'ici 2030.

Un partenariat innovant avec Ceritherm

En 2023, Edilians Group a acquis Ceritherm, expert en fours industriels et équipements thermiques, pour renforcer sa capacité d'innovation dans la décarbonation. Grâce à cette collaboration, un investissement de 10 millions d'euros a été réalisé pour optimiser la ligne de production de Saint-Germer-de-Fly, intégrant trois brevets technologiques majeurs.

Un plan d’actions ambitieux en 4 piliers pour la réduction des émissions de CO2

  • Optimisation des procédés de fabrication : Réduction des consommations énergétiques par le pilotage des fours et la récupération de chaleur.
  • Amélioration des équipements industriels : Utilisation de solutions techniques éprouvées, comme la récupération de la chaleur des épurateurs.
  • Innovation technologique : Utilisation du savoir-faire de Ceritherm pour imaginer de nouvelles solutions techniques.
  • Recherche d'énergies décarbonées : Utilisation de sources comme le biogaz, le biométhane, la biomasse et l'hydrogène pour remplacer le gaz naturel.

Un investissement de 100 millions d'euros pour une tuile bas carbone

Edilians Group investit près de 100 millions d'euros sur 10 ans pour réussir ce challenge majeur et développer une tuile bas carbone. Ce plan, financé en partie par le plan France 2030 et l'ADEME, a déjà permis une réduction de 1500 tonnes de CO2 par an sur le site de Saint-Germer-de-Fly.

Vers une industrie durable et décarbonée

Edilians Group continue d'innover pour atteindre ses objectifs de décarbonation et inspirer l'ensemble de la filière industrielle vers un modèle plus respectueux de l'environnement.

Source Batiweb


 



26/10/2024

Rairies Montrieux sera présente à la Grande Exposition du Fabriqué en France

Les 26 et 27 octobre 2024, au Palais de l'Elysée, se déroule la 4e édition de la Grande Exposition du Fabriqué en France. Deux entreprises du Maine-et-Loire y seront.

Le plaquettes de Rairies Montrieux seront au Palais de l'Elysée

Les plaquettes de Rairies Montrieux seront au Palais de l’Elysée. Les 26 et 27 octobre 2024, au Palais de l’Elysée, se déroule la 4e édition de la Grande Exposition du Fabriqué en France. Deux entreprises du Maine-et-Loire y seront. 

Le Palais de l’Elysée accueillera, les 26 et 27 octobre 2024, la quatrième édition de la Grande Exposition du Fabriqué en France. Deux entreprises du Maine-et-Loire y seront.

Initié par le président de la République en janvier 2020, ce rendez-vous annuel met à l’honneur les entreprises, les artisans, les producteurs et les industriels qui s’engagent pleinement dans la fabrication française.

Au total, 122 produits fabriqués en France et issus de tous les départements et territoires de métropole et d’Outre-mer feront ainsi leur entrée au Palais de l’Elysée, dans les jardins, les salons et la cour d’honneur.

La terre cuite des Rairies

Parmi eux, les plaquettes et carreaux de parement en terre cuite des Rairies (Maine-et-Loire). Depuis plus d’un siècle, l’entreprise Rairies Montrieux fabrique des terres cuites et des briquettes.

Au total, cinq générations se sont succédé à la tête de cette affaire qui transforme plus de 12 000 tonnes de terre. Reconnue pour sa qualité et sa palette de 4 000 couleurs différentes, l’entreprise Rairies Montrieux façonnent les fameux carreaux, céramiques et briques à partir de l’argile crue, extraite sur place dans les carrières à ciel ouvert de l’Anjou.

« On a été sélectionné sur dossier. C’est notre deuxième tentative. Je pense que cette année, le fait d’avoir nos produits apposés sur la façade des athlètes lors des derniers J.O nous a aidés, reconnaît Mégane Barret, responsable marketing et communication chez Rairies Montrieux. C’est une récompense et une grande fierté pour l’ensemble des salariés. Cet évènement va nous permettre de promouvoir nos produits autrement. Exceptionnellement, on a conçu une sculpture de 50 cm de haut, où l’on retrouve des plaquettes empilées façon escalier. »

Source Actu par Par Erwan Gendry

Allemagne: la briqueterie Janinhoff mise sur l'hydrogène et recevra 60 millions d'euros d'aides du gouvernement fédéral

Münster : la briqueterie Janinhoff passe à l’hydrogène vert

"L'avenir appartient aux courageux. La briqueterie Janinhoff à Amelsbüren ose faire quelque chose que personne n'a osé faire auparavant : produire des briques avec de l'hydrogène vert. Le ministère de l'Économie de Robert Habeck apporte son aide." 

Janinhoff pionnier en Europe

Hubertus Foyer de la briqueterie Janinhoff à Amelsbüren, en hauteur sur le four tunnel de 140 mètres de long, à droite les ébauches de briques avant la cuisson.

Lorsque Ute Janinhoff-Foyer et Hubertus Foyer ont récemment appris que leur briqueterie Janinhoff recevait un financement de 60,2 millions d'euros du ministère fédéral de l'Économie, ils étaient très heureux. "Mais nous n'avons pas fait la fête", explique Ute Janinhoff-Foyer.

Source WestfälicheNachrichten par Klaus Baumeister

25/10/2024

L'Allemagne accorde plus d'un milliard d'euros de subventions à cinq projets de décarbonisation industrielle basés sur l'hydrogène

Les nouveaux contrats de protection du climat contribueront à réduire les émissions dans la production de verre, de plomb, de briques, de ruban adhésif et d'acier forgé

Le gouvernement allemand a accordé plus d'un milliard d'euros de subventions à cinq entreprises industrielles qui utiliseront l'hydrogène pour réduire les émissions dans leurs processus de production, a appris Hydrogen Insight.

Les « contrats de protection du climat » contribueront à combler l'écart de coût entre l'utilisation d'hydrogène propre et de combustibles fossiles, ainsi qu'à protéger les entreprises contre les futures hausses de prix.

Selon les informations fournies à Hydrogen Insight par le ministère fédéral des Affaires économiques et de l'Action pour le climat (BMWK), les cinq projets  recevront un financement combiné de 1 076,9 millions d'euros (1 168,2 millions de dollars).

Source Hydrogen Insight par Leigh Collins


Bongioanni lance une presse hydraulique d'un nouveau concept

La nouvelle presse IP92 a été développée en étroite collaboration avec Bosch Rexroth et SEW.

Quarante-cinq ans se sont écoulés depuis que Bongioanni Macchine a dévoilé sa première presse hydraulique – l'IP4S – au salon Ceramitec de Munich, transformant ainsi l'industrie de la brique et de la tuile. Depuis ce lancement historique en 1979, l'entreprise n'a cessé de poursuivre les progrès technologiques dans le domaine des presses hydrauliques, en tirant parti de son expérience et en formant des partenariats stratégiques avec les principaux fabricants du secteur. Cet engagement continu en faveur de l'innovation a culminé avec le lancement de la presse IP92 de neuvième génération en mai 2024, une fois de plus au salon Ceramitec.

Collaborations avec Bosch Rexroth et SEW

Développé en étroite collaboration avec Bosch Rexroth et SEW, le nouveau modèle dispose d'une force de pressage de 900 kN et d'une capacité de production de 600 pièces/minute. La machine est conçue pour garantir non seulement une efficacité élevée, mais aussi une consommation d'énergie réduite. L'incorporation d'une pompe hydraulique à cylindrée variable Rexroth de 22 kW réduit considérablement la quantité d'huile nécessaire au fonctionnement, améliorant ainsi les normes de durabilité et réduisant les coûts d'exploitation. L'utilisation de calculs par éléments finis (FEM) a encore amélioré la robustesse et la longévité de la machine.

La conception intègre des moteurs brushless SEW aussi bien pour le mouvement de la table de 1500 mm de diamètre que pour le système de chargement et de déchargement, garantissant un positionnement précis et fiable des pièces. La presse est également équipée d'un système de sécurité anti-chute pour le chargeur, l'ébavureur et le compresseur, améliorant ainsi la sécurité pendant le fonctionnement.

La configuration de la nouvelle presse permet un haut degré de flexibilité opérationnelle, avec la possibilité de régler le pressage à simple ou double course et une hauteur de bloc de moules de 350 mm. La course hydraulique peut varier jusqu'à 400 mm en fonction du type de moule utilisé, qu'il s'agisse de caoutchouc, de plâtre ou de métal. Cela garantit une excellente adaptabilité aux différents types de production, tout en préservant la qualité et l'intégrité des pièces finies.

Plus qu'une simple presse

La presse Hydromatic IP92 est un système automatisé moderne, compact et entièrement intégré, idéal pour une installation dans des lignes de production robotisées. Cela en fait une solution très flexible qui établit de nouvelles normes dans le secteur des presses hydrauliques et est idéale pour les entreprises qui cherchent à maximiser l'efficacité et à minimiser les temps d'arrêt.

Investir dans l'innovation

Pour stimuler l'innovation technologique et augmenter l'efficacité opérationnelle, il est essentiel d'adopter les équipements les plus avancés. Conformément à cette stratégie, Bongioanni Macchine a installé un nouveau centre d'usinage vertical 5 axes Mazak Integrex E1600V/10 dans son usine de Fossano dans le cadre du plan d'investissement Industrie 4.0 en cours lancé en 2022.

Reconnu pour sa précision et sa fiabilité, le centre d'usinage Mazak a été choisi pour ses caractéristiques innovantes, notamment une connectivité avancée, une analyse des données en temps réel et la capacité de communiquer avec d'autres machines et systèmes au sein de l'usine. Cela permet à Bongioanni de surveiller en permanence les performances, d'identifier rapidement les problèmes et d'optimiser la production. La compatibilité avec l'industrie 4.0 apporte de nombreux avantages opérationnels. La capacité de collecter et d'analyser les données en temps réel permet une maintenance prédictive, réduisant les temps d'arrêt et améliorant la durée de vie des outils. De plus, l'automatisation avancée et l'intégration avec les systèmes de gestion de l'entreprise permettent une plus grande flexibilité et une personnalisation de la production, ce qui permet de répondre rapidement aux besoins des clients et aux tendances du marché.

Avec cette nouvelle installation, Bongioanni est en mesure de proposer des produits de meilleure qualité avec des délais de livraison plus courts, réaffirmant ainsi son engagement à rester à la pointe du secteur.

L'investissement a été réalisé grâce à des fonds fournis par Invitalia dans le cadre du programme Investissements durables 4.0 promu par le ministère italien du Développement économique.

Source CeramicWorldWeb

24/10/2024

L'OIT adopte des conclusions pour promouvoir le travail décent et une transition juste dans l'industrie des matériaux de construction

Les gouvernements, les employeurs et les travailleurs s'accordent sur un ensemble de mesures concrètes qui remodèleront l'avenir de l'industrie tout en équilibrant la croissance économique avec la durabilité environnementale et la justice sociale.

Des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs se sont réunis à Genève pour discuter des défis et des opportunités dans l'industrie des matériaux de construction, y compris le ciment, et sont parvenus à une série de conclusions et de recommandations. 

Première en son genre, cette réunion a été organisée par l'Organisation Internationale du Travail (OIT). Elle a réuni un groupe d'experts de haut niveau du Programme des Nations unies pour l'environnement, de l'Organisation de coopération et de développement économiques et de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel.

« L'industrie des matériaux de construction est une pierre angulaire de l'économie mondiale et se trouve aujourd'hui à un carrefour critique, confrontée à des changements technologiques rapides et à son importante empreinte carbone. Ces conclusions et recommandations aideront grandement l'industrie à répondre aux exigences d'une économie à faible émission de carbone et d'un travail décent, tout en continuant à répondre aux besoins croissants en matière de logement et d'infrastructures », a déclaré Frank Hagemann, Directeur du Département des politiques sectorielles de l'OIT et Secrétaire général de la réunion.

Les mandants de l'OIT ont appelé à soutenir la promotion d'un environnement favorable aux entreprises durables, en particulier les micro, petites et moyennes entreprises, afin de s'assurer qu'elles sont équipées pour participer à la transition de l'industrie vers une économie à faible émission de carbone. Ils ont souligné la nécessité d'assurer une classification correcte des relations de travail dans l'industrie, de surveiller les maladies professionnelles causées par les nouveaux matériaux de construction et de renforcer les systèmes d'inspection du travail. 

La réunion a souligné que l'égalité des chances et de traitement entre les femmes et les hommes était essentielle pour l'avenir du secteur. L'amélioration de la collecte de données et la réalisation d'évaluations de la main-d'œuvre spécifiques à l'industrie ont été reconnues comme des éléments clés pour l'élaboration de politiques éclairées.

Les délégués ont convenu que, pour soutenir une transition juste, l'investissement dans le développement des compétences et l'apprentissage tout au long de la vie devait être primordial, afin de permettre aux travailleurs et aux entreprises de s'adapter à l'évolution des exigences du secteur tout en stimulant l'innovation, la productivité et la durabilité. Les systèmes de protection sociale sont également essentiels pour renforcer la résilience de tous les travailleurs et de toutes les entreprises et faciliter une transition juste.

Les conclusions de la réunion donnent des directives sur la mise en œuvre des salaires de subsistance dans l'industrie et soulignent l'importance de promouvoir la Déclaration de Principes Tripartite de l'OIT sur les Entreprises Multinationales et la Politique Sociale. Elles soulignent également la nécessité de veiller à ce que les marchés publics favorisent le respect des droits du travail, le dialogue social et la protection des travailleurs dans le secteur. Le rôle essentiel du dialogue social et des principes et droits fondamentaux au travail est au cœur de ces recommandations. 

Le président de la réunion, Toni Moore, a déclaré : « Je félicite les mandants tripartites pour leurs précieuses contributions et leur travail acharné. Malgré certains moments difficiles, le dialogue social a prévalu, ce qui nous a permis de dégager un consensus sur les principales priorités du secteur. »

Source OIT

 

23/10/2024

Allemagne: Feldhaus Klinker à Bad Laer veut produire des briques avec de l'énergie verte

« En tant qu'entreprise à forte intensité énergétique, nous sommes très préoccupés par l'approvisionnement en énergie et l'évolution des coûts depuis la crise énergétique. C’est pourquoi nous avons équipé toutes nos surfaces de toiture de modules photovoltaïques pour produire de l’énergie verte sur place. L’utilisation de l’énergie éolienne est également une option. Nous pourrions utiliser cette énergie pour produire de l’hydrogène vert et le mélanger avec du gaz naturel pour faire fonctionner nos fours. » Ce que décrit Alexander Schröder, directeur des opérations chez Feldhaus Klinker, n’est plus une vision pour la briqueterie de Bad Laer. Il y a quelques années, la briqueterie de Bad Laer a inauguré la « transition énergétique » et ouvert la voie à une production de briques sans dioxyde de carbone.

"Plus de durabilité n'est pas possible", a déclaré le responsable des opérations lors de la visite de Peter Vahrenkamp, ​​​​directeur général de l'agence de développement économique du territoire WIGOS Osnabrücker, et d'Andrea Frosch du WIGOS-unternehmensService. La durabilité a également été au centre du développement d'un système de fixation des sangles d'angle chez le leader mondial de la production de sangles, que WIGOS a soutenu à titre consultatif. De plus, l’entreprise a fait appel au service de conseil solaire WIGOS il y a deux ans.

Système photovoltaïque d'une puissance de 10,2 mégawatts

"Il est impressionnant de voir avec quelle constance l'entreprise Feldhaus promeut la durabilité dans divers domaines et utilise son savoir-faire en matière d'innovation pour ce processus", a déclaré Peter Vahrenkamp, ​​​​qui a non seulement pris connaissance des projets sur place, mais a également pu s'étonner des premiers résultats. aux mesures. Un système photovoltaïque sera installé sur la toiture d'environ huit hectares de l'entreprise. Une fois les travaux terminés, la production sera d'environ 10,2 mégawatts/crête.

L'entreprise familiale est également pionnière dans la production et l'utilisation de l'hydrogène : Grâce à la station de transfert de gaz aménagée sur le site de l'usine, Feldhaus est techniquement en mesure de mélanger l'hydrogène dans le rapport de mélange souhaité avec le gaz naturel nécessaire à la production. processus de combustion du clinker. « Nous poursuivons constamment sur cette voie. Nous sommes l'une des plus anciennes entreprises de Basse-Saxe et représentons des entreprises de taille moyenne. Comment pouvons-nous travailler en toute confiance si le facteur énergétique n'est pas stable ?", a déclaré Alexander Schröder. «Nous devons devenir indépendants des combustibles fossiles afin de pouvoir produire à long terme de manière sûre et neutre pour le climat. Chaque année, la briqueterie du site consomme environ 85 millions de kilowattheures de gaz et 8,5 millions de kilowattheures d'électricité.» en exploitant trois fours.

Clients dans plus de 40 pays

Feldhaus peut envisager l'avenir avec confiance non seulement grâce aux mesures visant à produire des briques de clinker neutres pour le climat : depuis les années 1980, l'entreprise produit des plaquettes de parement avec près de 160 employés, ce qui est aujourd'hui, selon le directeur de l'usine, plus pertinent. que jamais : « À l’époque, Feldhaus faisait un travail de pionnier. Au début, nous avons été ridiculisés par d'autres fabricants qui estimaient que les plaquettes de parement n'étaient pas de véritables briques de clinker. » Ce succès a donné raison à Feldhaus : la part des exportations de plaquettes de parement est, selon le directeur de l'exploitation, de plus de 60 pour cent. Les livraisons sont effectuées dans plus de 40 pays, auxquels s'ajoute un pays chaque année.

«Je suis convaincu que les plaquettes de parement sont le matériau de construction du futur», a déclaré Schröder. L'avantage des plaquettes d'une épaisseur comprise entre 9 et 35 millimètres comme revêtement de façade est, d'une part, la moindre consommation de matériaux et d'énergie par rapport aux briques de clinker classiques, et d'autre part, les bandes créent de l'espace grâce à l'épaisseur des murs est plus faible : « C'est pourquoi les bandes conviennent également aux bâtiments des métropoles, car davantage de mètres carrés sont louables. Pour une maison de 150 mètres carrés, toute la façade repose sur trois palettes Euro. Les briques de clinker, en revanche, sont livrées avec un train de camions complet. Grâce à ces avantages, les plaquettes de parement sont bien adaptées à la construction en série.

La pandémie a entraîné de nouveaux défis, tels que des goulots d'étranglement dans la livraison des matériaux d'emballage tels que les cartons dans lesquels les sangles et les sangles d'angle sont emballées. Afin d'économiser à l'avenir les matières premières sous forme de matériaux d'emballage, le nouveau système d'emballage de feuillards coudés, dont la mise en service est prévue à l'automne 2024, regroupe les feuillards à l'aide d'une bande indépendante du format - un pas de plus vers plus de climat. -emballage neutre. "La crise de la construction va arriver", en est sûr Alexander Schröder. "Il est d'autant plus important de très bien se positionner maintenant."

Source Landkreis Osnabrïck

22/10/2024

À Villeurbanne, une façade brique au design sophistiqué

Le groupe scolaire d'envergure - de 116 m de long et 60 m de large - inscrit dans le nouveau quartier Villeurbanne la Soie situé à l'est du centre-ville de Lyon, est entouré d'une double peau en terre cuite sophistiquée.

La façade double peau en terre cuite de cet équipement scolaire présente un design sophistiqué, qui se décline en murs manteaux et en claustras, suivant un module carré de 27,50 cm de côté.

Le groupe scolaire Simone-Veil est implanté au cœur de Villeurbanne (69) et de la ZAC Carré de Soie, où subsistent des îlots d'habitat ancien au sud, tandis qu'un nouveau quartier de logements a été créé au nord. Conçu par l'agence Rougerie+Tangram et Amélia Tavella Architectes, cet équipement de 4 945 m² et de cinq niveaux - de 116 m de long, 60 m de large et 20 m de haut - a été livré en septembre 2023. Accueillant 750 élèves, il regroupe une école élémentaire de 15 classes et une maternelle de 10 classes ainsi qu'un restaurant scolaire et une crèche de 42 berceaux. L'ouvrage repose sur un sous-sol partiel qui abrite divers locaux techniques communs (CTA, chaufferie… ). Au RdC et au centre de la façade nord, s'insère un parvis qui donne accès au hall d'accueil de la maternelle (ouest) et à celui de la crèche (est). Dans l'angle nord-ouest, le hall de l'élémentaire regroupe plusieurs espaces, comme le bureau de la direction, les locaux périscolaires et médicaux, la salle des maîtres…

Source Cahiers Techniques du Bâtiment par Carol Maillard 


21/10/2024

Wienerberger étend sa présence en République tchèque avec l'acquisition de Betonarna Lesonice

Wienerberger, leader mondial des solutions de construction durables, a annoncé l'acquisition du fabricant tchèque de pavés en béton Betonarna Lesonice s.r.o. Cette opération vise à renforcer la position de l'entreprise dans le secteur de la construction et des infrastructures et à répondre à la demande croissante de pavés en béton et de solutions d'isolation acoustique haute performance en République tchèque.

L'acquisition devrait améliorer les capacités de production de Wienerberger en matière de pavés en béton et introduire des produits innovants d'isolation acoustique pour les immeubles collectifs. Cette expansion stratégique devrait contribuer à hauteur d'environ 10 millions $ au chiffre d'affaires de Wienerberger à moyen terme et soutient l'engagement de l'entreprise en faveur de la création de valeur locale et des avantages écologiques grâce à la réduction des distances de transport.

Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger, a souligné l'importance du marché d'Europe de l'Est et le rôle de cette acquisition pour répondre à la demande locale. "L'acquisition de Betonarna Lesonice nous place dans une excellente position pour répondre à la demande de solutions de pavage en béton dans les infrastructures et la construction résidentielle en République tchèque", a déclaré Scheuch. Il a également souligné l'alignement de cette démarche avec les objectifs de durabilité de Wienerberger et sa stratégie de croissance créatrice de valeur.

La présence de Wienerberger en République tchèque, auparavant établie avec une usine de production près de Prague, sera désormais renforcée par l'installation de Betonarna Lesonice située dans le sud du pays. La proximité de l'usine avec les grandes villes où la demande de logements est en hausse en fait un ajout stratégique, renforçant la capacité de Wienerberger à servir efficacement ses clients.

En 2019, Betonarna Lesonice a fait l'objet de modernisations pour intégrer une technologie de production de pointe, qui complète les opérations existantes de Wienerberger et soutient la création de valeur locale. L'acquisition augmente notamment la capacité de production de l'entreprise dans le secteur en plein essor de la construction et des infrastructures en République tchèque.

Les termes de la transaction, qui a été conclue avec succès, restent confidentiels entre les parties concernées. Wienerberger continue de se concentrer sur la fourniture de solutions de vie écoénergétiques et respectueuses du climat, avec une main-d'œuvre de plus de 20.000 employés et une présence mondiale importante. L'entreprise est reconnue comme le plus grand producteur mondial de briques, le leader du marché européen des tuiles en terre cuite et un acteur important dans le domaine des pavés en béton en Europe de l'Est.

Source Investing





20/10/2024

Visite guidée de l'entreprise Rairies Montrieux du 24/10/2024 au 25/10/2024

De nombreuses entreprises des Pays de la Loire vous ouvrent leurs portes chaque année à la Toussaint pour les Journées Régionales de la Visite d'Entreprise. Parmi elles, des entreprises du Maine-et-Loire, dont l'entreprise RAIRIES MONTRIEUX vous accueille pour une visite guidée afin de découvrir son savoir-faire.

Fabricant de carreaux de terre cuite et de solutions de façades créatives en terre cuite, l'entreprise commercialise une gamme complète de plaquettes et briques en terre cuite, pour des créations architecturales ou pour l’habitat particulier : des bordures de jardin, des claustras, du pavage et des carreaux de terre cuite pour intérieur et terrasse.

Venez découvrir l’histoire de la société suivie d’un circuit guidé dans les ateliers pour explorer les étapes de fabrication d’un produit. Rencontre avec un expert ou plusieurs professionnels de l’entreprise, focus sur les métiers clés, démonstration d’un savoir-faire.

Informations complémentaires :

  • Sur réservation, jeudi 24 et vendredi 25 octobre 2024 : 10h.
  • Durée : 1h30
  • Tarif : Gratuit
  • Capacité : 15 personnes maximum/visite.
  • Âge minimum requis : 8 ans
  • Restrictions d’accès : inaccessible aux personnes à mobilité réduite, animaux non admis.
  • Conseils vestimentaires : mettre des chaussures confortables.
  • Où : 1 rue des Fourneaux 49430 Les Rairies
  • Dates et horaires : 
    • Jeudi 24 Octobre 2024 de 10h à 11h30 
    • Vendredi 25 Octobre 2024 de 10h à 11h30

19/10/2024

Le groupe Vicat et le groupe Koramic annoncent un rapprochement stratégique

Le groupe Vicat, groupe cimentier français, annonce avec le groupe belge Koramic le rapprochement stratégique de leurs filiales aux activités complémentaires. Ce projet prévoit l’intégration des activités chimie de la construction VPI de Vicat et Cermix de Koramic sous l’égide du groupe Vicat et sous réserve de l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence.

Fondés sur des valeurs familiales et un savoir-faire historique, les groupes Vicat et Koramic visent, à travers le rapprochement de leurs filiales françaises, à créer un leader sur le marché des produits de mise en œuvre du carrelage et de la maçonnerie, avec près de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires. Ce rapprochement crée un groupe de 7 sites industriels en France pour une capacité de production de 800 000 tonnes sous deux marques fortes sur leurs marchés. Il mutualise des expertises et crée des synergies de services et de recherche pour répondre aux besoins des clients et aux enjeux de décarbonation. "Ce rapprochement s’inscrit dans notre stratégie de croissance et illustre notre ambition de répondre aux besoins de nos clients avec des solutions toujours plus performantes. L’alliance des savoir-faire et de l’engagement des équipes ainsi que les expertises complémentaires de VPI et Cermix nous permettront de nous positionner comme un acteur majeur sur le marché, avec une capacité de production accrue et d’innovation renforcée sur les enjeux de décarbonation”, souligne Guy Sidos, Président-directeur général du groupe Vicat

“Je suis très heureux de pouvoir contribuer à la création d’un groupe leader en France dans le domaine de la chimie pour la construction. En sa qualité d’actionnaire avec une vision à long terme, Koramic aura à cœur de soutenir le développement de Cermix au sein du nouvel ensemble. Le fait que le rapprochement entre deux sociétés complémentaires n’ait pas de retombées négatives sur l’emploi m’a aussi conforté dans ma décision de soutenir cette opération”, ajoute Christian Dumolin, Président du Groupe Koramic. Conformément aux réglementations en vigueur, la consultation des instances représentatives du personnel (IRP) a été mise en œuvre.  Ce rapprochement est soumis à l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence.  

Source ConstructionCayola


18/10/2024

Production automatisée et nouvelles technologies de Marcheluzzo pour l'Europe de l'Est

Marcheluzzo a signé un important contrat pour la modernisation d'une partie d'une ligne de production dédiée aux briques en terre cuite pleines et allégées.

En 2022, Marcheluzzo a signé un contrat avec un important producteur de briques d'Europe de l'Est pour la modernisation d'une partie d'une ligne de production dédiée aux briques en terre cuite pleines et allégées au format 250x120x65/88 mm. Le projet a nécessité une grande coopération entre les équipes techniques des deux entreprises pour surmonter les difficultés liées à l'installation d'une technologie moderne dans une usine à commande manuelle et non automatisée.

Marcheluzzo a été chargé de moderniser la section de l'usine depuis le post-séchage jusqu'au déchargement et au conditionnement des briques cuites sur palettes, tandis que l'extrudeuse, le coupeur (d'une capacité d'environ 3 500 briques/heure), le système de pose semi-manuel et le séchoir à tunnel semi-continu sont restés inchangés.

Le projet de rénovation de la ligne

La première étape du projet a porté sur le déchargement des briques séchées des wagons du séchoir. Pour cette étape, un robot Fanuc modèle 410i-700 kg a été introduit pour prélever simultanément deux couches de briques et les transporter jusqu'au four. Cette étape s'est avérée assez difficile pour les ingénieurs de Marcheluzzo car l'opération de positionnement manuel des briques a entraîné de fréquentes imprécisions et incohérences dans la géométrie de chargement.

La préparation des couches est effectuée par un système de manutention à courroie crantée et des bandes transporteuses de taille appropriée, permettant de dévier une partie des briques vers une zone de coloration de surface dédiée.

Les couches sont ensuite chargées sur le wagon du four par un deuxième robot ayant les mêmes caractéristiques que le premier, ce qui permet à une seule ligne de robots de former efficacement la charge du wagon du four à l'aide d'une pince spéciale.

Automatisation du four

Le four tunnel fourni par Marcheluzzo est dimensionné pour garantir un processus de cuisson optimisé et optimisé. Il est équipé de manière à obtenir le gradient de température ascendant/descendant requis en fonction des caractéristiques de la matière première, de la forme des paquets de briques et de la vitesse du cycle. Cela permet d'assurer les performances requises en termes de qualité et une production d'environ 6 300 briques/heure.

Pour assurer un préchauffage uniforme de la matière, quatre unités de préchauffage et de recyclage à haute pression ont été installées entre les zones 200°C et 400°C. La pression de l'air entrant aux différents points d'admission assure un échange thermique efficace grâce à l'augmentation soudaine du volume d'air, ce qui se traduit par une excellente uniformité de température sur toute la largeur du four.

Compte tenu du type de produit à cuire, il était également essentiel d'assurer un préchauffage efficace avant d'entrer dans la zone de cuisson. À cet effet, huit brûleurs latéraux à grande vitesse ont été installés pour fournir de la chaleur supplémentaire et créer des turbulences dans la phase de pré-cuisson, préparant ainsi le produit à résister aux températures plus élevées sans subir de choc thermique.

La zone de cuisson elle-même est composée de 8 unités au plafond, chacune dotée de 11 points de cuisson indépendants. Un ventilateur d'air avec un débit et une pression de fonctionnement adaptés à chaque unité assure la poussée correcte du gaz vers le bas, garantissant une bonne uniformité de température sur toute la largeur du four.

Le four maintient un équilibre optimal entre les volumes de gaz et d'air pour assurer une cuisson et un contrôle de la flamme corrects, ce qui permet d'éviter le risque de rétrécissement anormal du produit pendant le processus de cuisson.

Après la phase de cuisson, le four est doté d'une zone de refroidissement divisée en deux sections distinctes. Dans la première section, les produits sont refroidis rapidement au moyen d'unités spécialement conçues pour minimiser le risque de choc thermique. Dans la deuxième section, les produits sont laissés refroidir naturellement jusqu'à une certaine température, après quoi ils subissent une nouvelle phase de refroidissement contrôlé à basse température.

Une fois cuites, les briques sont transportées vers une zone où elles sont déchargées par un robot à l'aide d'une pince dédiée. Un système de courroies dentées et de bandes transporteuses forme ensuite les couches du paquet prêt à être expédié.

Conclusions

Tout au long du projet, Marcheluzzo a maintenu une approche respectueuse des conditions de production existantes. Comme toujours, elle a démontré son expertise unique dans la rénovation des lignes de production et sa capacité à moderniser et revitaliser des installations obsolètes qui n'étaient plus adaptées à leur fonction.

L'intégration de solutions automatisées a permis à l'entreprise russe d'abandonner le fonctionnement manuel au profit d'une approche de fabrication plus flexible et plus efficace.

Source CeramicWorldWeb


17/10/2024

Allemagne: Keratek installe des recirculations haute température à la tuilerie Jacobi-Walther Dachziegel

L'entreprise familiale Jacobi-Walther Dachziegel existe depuis environ 160 ans. Le 200e anniversaire étant le point central des activités de l'entreprise, des mesures sont constamment prises pour améliorer l'efficacité de la production. En tant que l'un des systèmes les plus gourmands en énergie et en CO2, le four tunnel est un point de départ important. Cependant, un four tunnel réagit à tout changement. Les transformations et les rénovations sont donc loin d’être anodines, surtout lorsqu’il s’agit de céramique de toiture. C’est pourquoi Dominic Jung, directeur général de Jacobi-Walther Dachziegel, Martin John, cadre supérieur, et Christian Gäbelein, directeur général de Keratek, considèrent comme un grand succès l’installation et le fonctionnement sans faille de 15 circulateurs Turboblock 800 dans trois fours tunnels de l’usine de Bilshausen.

Une entreprise familiale avec plus de 160 ans d’histoire

Jacobi Tonwerke GmbH est une entreprise familiale qui en est à sa sixième génération. Fondée en 1860 par Joseph Jacobi à Duderstadt, un deuxième site a été créé à Bilshausen en 1919, qui est le site principal depuis 1946. Située à l’ancienne frontière intérieure allemande, l’essor de la construction après la réunification a conduit à une expansion massive des capacités de production. Entre 1992 et 2000, l’entreprise a investi dans quatre nouvelles installations et la production annuelle est passée de quinze à cinquante millions de tuiles pressées. En 2005, l’entreprise de briqueterie Walther, fondée en 1878 à Langenzenn, a été reprise. Selon ses propres informations, Jacobi Tonwerke est l’une des plus grandes entreprises de taille moyenne de l’industrie allemande des tuiles, avec une part de marché d’environ 10 %. Aujourd’hui, 440 employés au total fabriquent exclusivement des tuiles.

Vision « 200 ans de tuiles Jacobi Walther »

Dominic Jung décrit l’objectif principal de l’entreprise comme la vision « 200 ans de tuiles Jacobi Walther ». En tant qu’entreprise familiale, l’entreprise vise la continuité de ses activités et des perspectives d’avenir fiables. Cela implique inévitablement une décarbonisation totale de l’entreprise d’ici l’anniversaire. Pour faire avancer ce processus, l’entreprise travaille à des améliorations progressives de ses processus d’exploitation et de ses installations, telles que la réduction des émissions nocives pour l’environnement, de la consommation d’énergie et des coûts.

Dominic Jung cite comme exemple la centrale de cogénération mise en service en 2016, qui couvre une partie des besoins en électricité de l’installation de manière autonome. Un deuxième exemple est le revêtement intérieur du four récemment appliqué, qui réfléchit une partie de la chaleur qui s'échappe à travers les parois du four vers l'intérieur du four.

L'un des éléments centraux de l'optimisation opérationnelle constante est la surveillance numérique la plus efficace et la plus détaillée des processus et de la consommation, souligne Dominic Jung. La numérisation de l'enregistrement et de l'évaluation des données d'exploitation et de consommation est en cours sur les sites de Bilshausen et Langenzenn depuis près de dix ans. En 2015, les premiers compteurs de gaz et d'électricité ont été équipés d'enregistreurs de données compatibles avec le réseau, ce qui permet de relever automatiquement la consommation et d'enregistrer les valeurs de manière centralisée. Martin John rapporte qu'environ 40 enregistreurs ont déjà été installés. D'autres sont installés partout où des rénovations ou des constructions neuves ont lieu. Le maître céramiste passionné de microélectronique a joué un rôle essentiel dans la numérisation de l'enregistrement des données. Aujourd'hui, 99 % de la consommation de gaz est enregistrée tous les quarts d'heure. Les compteurs d'électricité ne sont pas encore aussi avancés.

Outre le réseau de compteurs, un réseau système a également été installé pour surveiller les performances des systèmes d'exploitation et optimiser la maintenance et le remplacement. La connexion progressive et, dans la mesure du possible, graduelle des systèmes est toujours en cours. Ce n'est pas toujours facile, souligne Martin John, car les systèmes sont très hétérogènes : on y trouve de tout, des pièces originales des années 1930 aux systèmes numérisés modernes.

Une presse connectée en réseau  avec un four fournit automatiquement des valeurs de fonctionnement telles que le nombre de pressages par minute et la consommation d'énergie. Ces données peuvent être consultées de manière centralisée via un tableau de bord. La centrale de cogénération est également déjà mise en réseau et démarre automatiquement en fonction de la quantité d'énergie du réseau utilisée. Selon Martin John, la surveillance avec enregistrement détaillé s'est avérée particulièrement utile ces derniers temps en raison des volumes de production et d'utilisation des capacités fluctuants afin de détecter les irrégularités et les pics de consommation.

Décision en faveur des recirculations de Keratek

Dans le cadre de l’extension de l’acquisition de données et de l’optimisation opérationnelle assistée par données, Dominic Jung avait souvent pensé à installer des recirculations dans les fours. Il connaissait ces appareils depuis un précédent travail dans une usine de briques , où il les avait fait installer dans le four. Les circulateurs installés là-bas assuraient entre autres une amélioration de la qualité. La recirculation agit également comme une extension virtuelle du four.

Il a cependant longtemps hésité à installer des circulateurs dans un four à voûte réfractaire. À l’époque, il n’avait guère d’expérience des effets que ces appareils pouvaient avoir sur le four et le produit de tuiles. Enfin, il doutait également que les matériaux disponibles à l’époque puissent résister aux températures du processus.

L’expertise de Keratek GmbH dans l’installation des circulateurs et les propriétés du Turboblock 800 ont fait pencher la balance en faveur de leur installation définitive. Les appareils compacts ont pu être intégrés sans effort dans le plafond du four.

L'équipe Jacobi-Walter a discuté en détail de cette étape au préalable, en interne et avec Christian Gäbelein et Wolf Reschke de Keratek, sur la base des données d'exploitation et des courbes de four et de sécheur. Dominic Jung qualifie ces processus de « toujours une lutte pour une bonne solution ». Le directeur général de Jacobi Tonwerke de Jacobi-Walther Dachziegel souligne qu'il est très utile que les partenaires viennent de l'extérieur, ne soient pas aveugles à l'entreprise et aient acquis une vaste expérience dans différentes entreprises avec différents systèmes.

Christian Gäbelein ajoute qu'il discute analytiquement avec tous les clients du meilleur point de départ pour l'optimisation sur la base de mesures détaillées, effectuées soit par le client, soit par Keratek. La question directrice, dit Gäbelein, est toujours : « Où obtenons-nous le plus grand effet possible ? » Cela varie d'une installation à l'autre et d'un four à l'autre. Il ne peut donc jamais être possible de prédire avec précision le gain d'efficacité, souligne-t-il. Un autre aspect important de cette réflexion, souvent négligé, est le suivi, c’est-à-dire les mesures et les réglages ultérieurs.

Risques liés à l’installation des recirculations

Même le directeur général de Keratek n’a pas pu prévoir avec précision comment le four réagirait à l’utilisation des circulateurs. Il manquait également d’expérience quant à savoir si et comment les roues des circulateurs réagiraient à l’atmosphère particulière d’un four dans lequel les engobes et les glaçures sont cuits. En effet, les glaçures s’évaporent et peuvent se condenser sur des surfaces plus froides et se solidifier à nouveau. Cela peut entraîner des dépôts indésirables et incontrôlés sur les lames. Il peut en résulter des déséquilibres qui augmentent la consommation d’énergie et l’usure.

C’est précisément à cause de ces impondérables, souligne Christian Gäbelein, que l’évaluation des risques joue toujours un rôle particulier en amont. Dans un système complexe, il faut être préparé à des effets inattendus. Pour lui, c’est aussi l’un des attraits de la collaboration avec Keratek : « Ce n’est pas une activité ennuyeuse. »

Suite à l'analyse des risques, il a été décidé de commander et d'installer cinq circulateurs pour chacun des trois fours principaux de Bilshausen.

La planification du projet a commencé en 2019, se souvient Dominic Jung, et la mise en œuvre a eu lieu en 2022.

Installation des circulateurs

L'installation s'est déroulée sans problème. Martin John rapporte que cinq circulateurs ont désormais été intégrés dans chacun des trois fours principaux dans la zone de chauffage dans la plage de température la plus élevée, entre 600 et 800 degrés Celsius. Les circulateurs ont rendu certains brûleurs superflus. Grâce à l'acquisition de données numériques, il a été possible de constater que de nombreuses zones de cuisson ne fonctionnaient qu'à demi-charge. Cela signifiait qu'il fallait chauffer beaucoup d'air. Pour cette raison, environ la moitié des 14 à 15 brûleurs par zone de cuisson et un total d'environ 180 brûleurs sur le four ont été supprimés. La moitié restante des brûleurs fonctionne désormais sous une charge plus élevée pour un rapport air de combustion globalement meilleur et plus efficace.

Martin John souligne que les circulateurs ont également l’avantage de récupérer l’air chaud de la zone de combustion principale, qui circule sous le toit du four, et de le renvoyer dans le four. Les circulateurs réduisent également l’excès d’air nécessaire au chauffage des brûleurs HG, ce qui permet d’économiser de l’énergie.

D’après Dominic Jung, les résultats ont également pu être vérifiés avec précision à l’aide des données des enregistreurs : « Les économies sont de l’ordre de pourcentages à deux chiffres. »

Il est également apparu assez rapidement que les fours à émailler et leur atmosphère particulière ne posaient aucun problème aux ventilateurs.

Tests d'adaptation sur le four

L’un des plus grands défis après l’installation a été de se familiariser avec le nouveau système de combustion. En effet, tout changement des flux d’énergie ou d’air dans un four tunnel influence les schémas de commande existants, explique Dominic Jung. Les opérateurs du four doivent découvrir les nouveaux paramètres en les testant. Cela est particulièrement important pour les tuiles, car le produit doit quitter le four avec la même couleur et le même retrait qu’avant la modification.

Comme c’est toujours le cas chez Jacobi-Walther, les tests pour savoir si les modifications apportées au four ont un effet sur la qualité du produit ont été effectués de manière itérative. Lors du premier test, les valeurs ont été modifiées pendant deux heures et les effets sur le produit ont été testés. En cas de succès, les intervalles de test ont été prolongés jusqu’à plusieurs jours. Dominic Jung souligne qu’en raison de cette approche, une modification pertinente du fonctionnement du four peut prendre plusieurs semaines à six mois avant que les effets ne soient satisfaisants.

Bien que cette approche soit longue, il n’existe pratiquement aucune alternative au vu des coûts impliqués, souligne Christian Gäbelein. Après tout, la valeur des marchandises dans le four est considérable et les tuiles sont un produit avec peu ou pas de tolérance en termes de propriétés. Si des modifications apportées au four entraînent des fissures de refroidissement, des écarts de couleur entre les tuiles ou des différences de couleur entre le haut et le bas de la tuile, le produit est difficile, voire impossible, à vendre.

Évaluation et perspectives

Dominic Jung résume que l'utilisation des circulateurs a dépassé les attentes. Surtout au vu de la sensibilité du produit, qui nécessite une cohérence dans toutes les dimensions. La prochaine étape, ajoute Martin John, consiste à optimiser la surveillance. Des capteurs de vibrations sont installés ultérieurement sur les ventilateurs d'un four afin de surveiller automatiquement les roulements et autres pièces mécaniques et de fournir un avertissement à temps en cas de défaut. Si le système s'avère efficace, il souhaite le transférer à tous les fours tunnel.

Dominic Jung est également satisfait des résultats des optimisations progressives. De 2016 à juin 2024, la consommation de gaz a pu être réduite d’un bon quart et l’efficacité des processus consommateurs de gaz a été améliorée d’un bon quart. La prochaine étape est déjà prévue, à savoir l’enregistrement en ligne de tous les flux de volume et d’énergie vers le four.

Gäbelein est également satisfait du projet. Il commente les gains d’efficacité avec un clin d’œil : « Jusqu’à présent, aucun client n’a consommé plus qu’avant. La plupart des clients reviennent également. » Interrogé sur d’autres projets, il répond qu’en plus d’optimiser les opérations pour les clients, il poursuit actuellement son propre projet. Il recherche pour Keratek un ingénieur ou un technicien qui puisse le soutenir dans son travail à long terme et assumer des responsabilités.

Source ZiegelIndustrie International

16/10/2024

Ma Prime Rénov' : vers une possible diminution de l’aide énergétique en 2025 ?

  •   La loi de finances 2025 pourrait réduire MaPrimeRénov' pour réaliser des économies, après les efforts pour soutenir la population durant l'inflation.
  •  MaPrimeRénov' pourrait connaître une diminution dès janvier 2025 en raison du déficit public atteignant 6,2% du PIB.
  •  Lancez vos travaux de rénovation énergétique dès maintenant pour bénéficier des aides actuelles avant la réduction potentielle.

La loi de finances pour l’exercice 2025 n’a pas encore été votée, mais ces derniers temps, l’État a clairement affiché sa volonté de réaliser des économies l’année prochaine. Après les gros efforts produits pour soutenir la population durant la période inflationniste, il serait logique que le gouvernement décide de souffler un peu. Cette ambition de faire des économies se traduit par la diminution du montant de certaines aides parmi lesquelles MaPrimeRénov’ qui se trouve en première ligne. Comment cette aide pourrait être impactée ? Voici quelques éléments de réponse.

Quel avenir pour MaPrimeRénov’ ?

En France, on compte encore de nombreux logements qui peuvent être considérés comme des passoires énergétiques. L’État avait décidé d’inciter la population à effectuer des travaux de rénovation énergétique en l’aidant financièrement. Cette volonté étatique n’a pas changé, mais le gouvernement fait face à un énorme problème financier. Selon La Dépêche, le déficit public pourrait atteindre 6,2% du PIB et de ce fait, l’État ne serait pas en mesure de supporter les frais de rénovation énergétique à la même hauteur qu’avant. MaPrimeRénov’ ne sera pas annulée, mais l’aide énergique risque de connaître un gros rabais.

Le flou sur l’aide énergétique

Bien que l’information ne soit pas encore officielle, tout porte à croire qu’on se dirige vers une diminution du montant de l’aide énergétique. Le contexte politique actuel apporte des éléments probants. En effet, à l’heure actuelle aucun gouvernement n’a été nommé, le budget alloué à l’aide énergétique est encore inconnu parce que l’Assemblée Nationale n’est toujours pas reconstituée. De plus, certaines aides telles que MaPrimeRénov’ avaient déjà été revues à la baisse entre 2022 et 2023. Tous ces éléments témoignent du fait qu’il est urgent de lancer des travaux de rénovation maintenant avant que les conditions ne changent.

L’urgence de lancer ses travaux de rénovation

Avec les possibles changements que va connaître MaPrimeRénov dans les prochains mois, on ne peut que conseiller aux propriétaires de logement de lancer leurs travaux de rénovation le plus tôt possible. De cette façon, ils pourront bénéficier des montants actuels et ne pas être sous le coup de la réduction du montant de l’aide étatique. Malgré l’urgence, il faut rester sur ses gardes pour éviter toute arnaque à la rénovation énergétique.

Source PleineVie

15/10/2024

EDILIANS enrichit sa gamme de tuiles terre cuite avec deux nouveaux modèles pour embellir les toits du Nord et du bassin parisien

Depuis toujours, EDILIANS s’attache à créer de nouvelles typologies de produits qui s’inscrivent dans les grandes tendances architecturales tant au niveau des formes, des coloris que des aspects de surface. Aujourd’hui, le leader historique et marque de référence de la toiture terre cuite en France enrichit sa gamme de tuiles avec :

- la DOUBLE TENORD Huguenot, une tuile grand format aux accents du Nord, adaptée aux faibles pentes,

- la tuile PLATE 17X27 ARTIS Phalempin, une tuile galbée qui allie robustesse, élégance et authenticité au service des toitures plates de caractère.

DOUBLE TENORD Huguenot, la tuile grand format aux accents du Nord adaptée aux faibles pentes

Fruit d’une démarche innovante de conception bas carbone,la nouvelle tuile grand moule faiblement galbée DOUBLE TENORD Huguenot succède à l’actuelle tuile ARTOISE Huguenot qui reste disponible pour répondre aux besoins de la rénovation. Avec son esthétique épurée dite petit moule à cornet étroit et son nez fin, elle incarne tout l’esprit du Nord et s’intègrera à merveille dans la tradition architecturale très particulière de cette région jusqu’aux Flandres tout en apportant des avantages significatifs à ses utilisateurs :

- d’un point de vue technique qui rend sa mise en œuvre possible sur des pentes faibles et offre un jeu de pose utile en rénovation avec son pureau variable,

- en terme de conception grâce à son format double qui permet d’obtenir l’esthétique d’un petit format avec un gain de temps non négligeable sur la mise en œuvre et allège considérablement le poids unitaire de la tuile et donc celui au m2,

- une large gamme d’accessoires compatibles avec la famille TENORD Huguenot et de teintes (Flammé Rustique, Rouge, Terre d’Amarante et Anthracite) permettant aux couvreurs de bénéficier d’un large éventail de solutions pour des finitions soignées.

 Au delà de ses qualités techniques et esthétiques, ce nouveau modèle grand format (10 au m2), illustre l’engagement d’EDILIANS dans la décarbonation de ses productions. Avec une empreinte carbone au m2 réduite, la tuile DOUBLE TENORD à l’appellation de terroir Huguenot fabriquée sur le site de Wardrecques répond ainsi à des enjeux environnementaux majeurs.

PLATE 17x27 ARTIS Phalempin, une tuile galbée qui allie robustesse, élégance et authenticité au service des toitures plates de caractère

Résultat du savoir-faire plus que centenaire du site de production d’EDILIANS dans le bassin lillois et d’investissements industriels conséquents réalisés ces dernières années sur le processus de fabrication et le contrôle qualité, la nouvelle tuile PLATE 17X27 ARTIS Phalempin marque le renouveau de cette appellation de terroir, emblématique de la région du Nord et de l’Ile-de- France.

Par rapport aux autres tuiles conçues à Phalempin, elle se distingue, pour la première fois dans l’histoire de cette marque, par :

- sa résistance mécanique grandement améliorée obtenue grâce à un mélange argileux optimisé et une épaisseur de tuile augmentée,

- son esthétique haut de gamme légèrement galbée avec un nez plus affiné,

- de nouveaux coloris inédits parmi lesquels le Rouge d’Antan, très ciblé Nord et Ile de France, et le Marengo Rustique, plus axé Normandie et Ouest du bassin parisien, qui seront exposés à Batimat.

Robuste, élégante et authentique, la PLATE 17X27 ARTIS Phalempin porte jusque dans sa dénomination la tradition de fabrication d’excellence des tuiles plates de ce site historique d’EDILIANS, patrimoine industriel du Nord depuis plus d’un siècle. En effet, la racine latine ARTIS au cœur de son appellation fait référence à l’art et au savoir-faire technique ainsi qu’à sa zone de chalandise proche de l’origine du produit clairement associée au Nord : l’Artois, situé à proximité du bassin lillois dont elle provient.

Autant de caractéristiques qui permettent à la tuile PLATE 17X27 ARTIS Phalempin d’incarner pleinement les ambitions d’Edilians de continuer à habiller les toitures neuves ou existantes du Nord de la France et du bassin parisien.

Source André Sudrie

14/10/2024

Wienerberger Terreal : « Nous créons un leader dans l’enveloppe du bâtiment »

Il y a 6 mois, Wienerberger signait le closing de l'acquisition de Terreal. Rencontrés lors de Batimat, Fréderic Didier, directeur général de Wienerberger Terreal, et Jean-Baptiste Fayet, directeur général adjoint et directeur commercial et marketing Terreal France ont accepté de faire un premier point d'étape de ce rapprochement.

Le 29 février nous avons signé le rapprochement et depuis le 1er mars nous travaillons ensemble. Il y a eu plusieurs phasages. Le premier a consisté à créer un Comex commun. Toute l’équipe de direction est désormais commune même si aujourd’hui Terreal SAS et Wienerberger SAS existent encore en France.

Sur la partie architecture de la marque, nous avons le « W », la maison Wienerberger, qui couvre l’enveloppe du bâtiment (mur, couverture, façade, solaire, tuyaux) et en dessous de Wienerberger vous retrouvez les marques commerciales qui se déclinent par activité : Koramic, Aléonard, pour la toiture, Porotherm pour la structure,  Terca et Argeton pour la façade et Achard et Lahera pour les Accessoires fonctionnels de Toiture, GSEi pour le solaire et toutes les solutions de Terreal dont pour les activités structure, toiture et façade.

Est-ce que socialement cela se passe bien ?

Jean-Baptiste Fayet : Nous sommes complémentaires en termes de géographie. Les dispositifs se sont donc bien complétés.

Les difficultés sociales qu’on pourrait rencontrer ne sont pas liées au rapprochement mais à la crise économique. Si on doit prendre des décisions liées à cette crise, il y aura des discussions spécifiques. Les discussions sociales liées au rapprochement se passent très bien. Plus largement Le groupe est très content. Et la crise ne remet pas en cause sa stratégie de long terme.

Quelle dimension prend exactement ce nouvel ensemble ?

F.D. : Terreal a 150 ans d’histoire, Wienerberger 200 ans mais Wienerberger était « petit » en France jusqu’alors, concentré dans le nord-est de la France sur les activités mur, façade et toiture. Le rapprochement nous amène beaucoup d’avantages. Géographique d’abord. Nous couvrons tout le territoire au plus proche des clients. Ensuite l’acquisition de Terreal nous permet une intégration verticale de la partie accessoires (closoirs, parefeuille, solin) avec Lahera et Achard. Auparavant nous achetions et revendions ces accessoires. Aujourd’hui nous les produisons pour la France et les pays voisins. Une autre conséquence visible c’est le changement de logo : des quatre flammes rouges nous passons à ce W dans un cercle qui symbolise l’enveloppe du bâtiment. Il y a le mur, la façade, la toiture mais aussi, au-delà de la terre cuite, le solaire et la gestion de l’eau. C’est d’ailleurs pourquoi nous avions choisi d’installer une maison sur le salon Batimat. Nous créons un leader dans l’enveloppe du bâtiment et tout le matériel pour traiter les points singuliers du bâtiment.

J.-B. F. : J'ai déjà évoqué la complémentarité géographique de nos activités. Pour la toiture Koramic était sur le tiers nord-est du pays, Terreal sur la façade atlantique et l’Occitanie. Nous avons désormais des gammes référentes sur tout le territoire. Pour porter ces gammes Terreal et Koramic nous avons mis en place une nouvelle organisation commerciale au 1er juillet. Nous avons gardé nos forces commerciales, redécoupé nos secteurs pour qu’ils couvrent un ou deux départements et sur leur secteur les commerciaux portent les deux marques. Au total pour toutes les activités nous avons 170 commerciaux pour toute la France dont un peu plus de la moitié sur la couverture. Nous avons également une force de prescription de 15 personnes qui travaillent toutes les activités, toutes les marques pour que toutes les nouveautés notamment nos produits bas carbone soit prescrits en amont auprès des architectes, des bureaux d’études, des économistes. Pour nous il est important de décarboner nos usines, de mettre sur le marché ces produits bas carbone mais aussi de savoir les prescrire.  Ce rapprochement est un formidable accélérateur en termes d’innovation et de solutions que l’on peut proposer au marché.

Est-ce que le changement climatique demande une adaptation particulière de vos produits ?

J.-B. F. : Nous sommes obligés de les repenser face à l’augmentation de l’intensité des événements climatiques. Nous travaillons sur la fixation des tuiles, l’interaction avec l’écran de sous-toiture, sur le traitement de tous les points singuliers, par exemple su nos noues pour limiter les retours d’eau. Pour tester la résistance à la force du vent et à la pluviométrie nous avons notre banc d’essai dans notre centre de recherche de Castelnaudary. Sur un pan de toit nous simulons différentes forces de vents, différentes intensités de pluie de façon à voir quels sont les points de rupture et travailler les systèmes d’emboîtement et de recouvrement des tuiles. Le changement climatique entraîne également un réchauffement climatique. Investir dans la structure du bâti nous semble le meilleur levier pour diminuer les consommations énergétiques par la suite, éviter le recours à la climatisation ou diminuer son besoin en chauffage. C’est pourquoi nous avons renforcé considérablement l’inertie et la résistance thermique de nos solutions de briques de structure, tout en travaillant nos process de fabrication en intégrant des matières biosourcées ou en développant des innovations disruptives comme la brique remplie d’isolant ou les plaquettes bas carbone. Nous proposons également aujourd’hui une offre bas carbone en solaire de fabrication européenne. Tout ceci validé par nos FDES, afin de mieux répondre aux 3 enjeux clés de la construction et de la réglementation environnementale : sobriété énergétique, diminution de l’impact carbone et confort d’été.

F. D. : J’ajoute que tous les produits développés sont testés ensuite avec des couvreurs référents. Une autre dimension est de favoriser le recyclage et le réemploi de la tuile lorsque les conditions de qualité et de traçabilité sont réunies.

Comment se porte le marché ?

F. D. : Le marché de la maison individuelle a subi une chute très importante, passant de 100-150 000 maisons selon Markemetron en 2022 à moins de 50 000 maisons. La chute est vertigineuse pour nos clients constructeurs de maisons individuelles et indirectement pour nous. Cela pose un problème : nous sommes en surproduction. Il faut donc réduire nos capacités et avoir une organisation industrielle un peu différente. Mais dans le même temps nous mettons l’accent sur le développement du collectif. Nous croyons beaucoup dans le petit collectif confortable dans les petites villes. C’est un « héritage » du Covid : cette volonté d’être bien chez soi dans un logement sain. Le collectif est un relais de croissance pour les années à venir.

Des espoirs de redémarrage ?

F. D. : On a sans doute atteint le point bas. Les taux d’intérêt réorientés à la baisse et le redémarrage des transactions dans l’ancien vont regénérer une croissance progressive. 2025 sera difficile au regard des logements autorisés et commencés qui restent bas mais une reprise est espérée fin 2025-début 2026 pour la construction neuve. Et puis nous espérons un redémarrage de la rénovation, un peu plus tôt, vers la mi-2025. En effet si les transactions dans l’ancien s’opèrent, il y a une corrélation avec les déclenchements de travaux, de couverture notamment. Pour cela il faut une politique du logement stable. 1€ investi dans le logement ce sont 10€ de fiscalité ! Il faut une vision de long terme et ne pas changer MaPrime Rénov’ tout le temps. On peut la revoir à la baisse mais la maintenir sur 3 à 5 ans. Même chose pour l’apprentissage. Nous avons une politique d’apprentissage au sein de l’entreprise avec une centaine d’apprentis. Nous souhaitons avoir 5% de l’entreprise en apprentissage. Et on espère que les arbitrages budgétaires nous donnerons de la stabilité et de la visibilité.

Source Le Moniteur par Adrien Pouthier

13/10/2024

Ils racontent l'histoire de la fabrication des tuiles et des briques à Mably

Si le mot patrimoine évoque immédiatement les vieilles bâtisses, c’est un autre thème que la Ville de Mably a choisi de mettre à l’honneur en ces Journées européennes du patrimoine : l’histoire de la fabrication des tuiles et des briques, notamment à Mably, et des hommes qui l’ont écrite.

Le 1 juin 1963, les employés de l’usine Cancalon se réunissaient pour le remise des médailles du travail.

C’est une histoire qui débute au XIXe siècle et qui s’arrête en partie en 1986, avec la fermeture de l’usine Cancalon, spécialisée dans la fabrication des tuiles. Une histoire qui perdure néanmoins avec l’exploitation du même gisement d’argile, extrait par l’entreprise Bouyer-Leroux pour la fabrication de briques. Joseph Cariat et Robert Pradeilles, respectivement responsable Entretien et directeur d’exploitation de l’usine Roanne Brique, tous deux aujourd’hui retraités, témoigneront de leur métier et de ses évolutions, samedi 21 et dimanche 22 septembre après-midi, à l’Espace de la Tour, dans le cadre des Journées européennes du patrimoine.

Dans les années 1960, l’usine était prospère. Nous étions après guerre, il fallait tout reconstruire. Nous avons vu arriver des travailleurs italiens, portugais, ou encore polonais, que nous avions formés sur le tas.

Né aux Tuileries, Joseph Cariat avait 14 ans lorsqu’il a intégré l’usine Cancalon. Intéressé plus particulièrement par la mécanique, il a gravi les échelons jusqu’à devenir responsable de l’entretien de l’ensemble des machines à Cancalon, puis à Roanne Brique. « Dans les années 1960, l’usine était prospère. Nous étions après guerre, il fallait tout reconstruire. Nous avons vu arriver des travailleurs italiens, portugais, ou encore polonais, que nous avions formés sur le tas », se souvient le désormais retraité. Joseph Cariat se rappelle aussi des sorties d’usine, lorsque les ouvriers se retrouvaient pour boire un verre ou jouer à la belote. « Au fil des années, j’ai vu aussi peu à peu les liens sociaux se distendre. Aujourd’hui, les ouvriers viennent de plusieurs communes et rentrent directement chez eux après le travail. »

« Peiné de voir l’usine être démolie »

Sollicité régulièrement et durant un long moment après son départ à la retraite, Joseph Cariat peut se vanter d’être « la mémoire du site ». Une usine Cancalon qu’il a évidemment été « peiné de voir démolir ». Mais, par-dessus tout, l’ancien responsable ne pourra oublier « la disparition tragique de deux collègues, tués accidentellement sur le site ».

De son côté, Robert Pradeilles, ancien directeur d’exploitation, a toujours eu le souci d’améliorer les conditions de travail des employés, témoigne-t-il. L’un de ses combats a été d’amener le gaz naturel jusqu’au site, le rendant ainsi « beaucoup plus propre. Nous avons d’ailleurs obtenu la norme ISO 14001 pour nos actions sur l’environnement ». Car, à son arrivée en 1990, le four de la briqueterie était encore alimenté avec du coke de pétrole venu des États-Unis par bateau et acheminé jusqu’à Roanne par péniches sur le canal, et ce depuis le choc pétrolier de 1974.

Les odeurs nauséabondes, l’un de ses combats

Un autre des combats mené par Robert Pradeilles a été « de faire cesser les odeurs nauséabondes qui enveloppaient le site. En effet, la décharge de Roanne jouxtait l’usine et la carrière, et nous vivions dans les odeurs des déchets en décomposition et des boues en provenance de la station d’épuration », raconte-t-il. Entouré de ses équipes, le directeur qu’il était a obtenu le transfert des boues sur une usine de traitement à Vichy et l’utilisation de chaux sur les déchets. « Sans compter les oiseaux qui se ravitaillaient sur la décharge et qui laissaient échapper leurs trouvailles sur nos stocks d’argile ; des déchets que l’on retrouvait dans nos fabrications ! », abonde le retraité. Robert Pradeilles se réjouit aujourd’hui « de savoir que l’usine, entièrement automatisée, perdure dans des locaux neufs, avec un atelier de stockage et de préparation d’argile bien à l’abri ». 

Source Le Pays

12/10/2024

Espagne: Equipceramic change de locaux

Equipceramic déménagera dans de nouvelles installations à la pointe de la technologie pour consolider son leadership dans l’industrie de la terre cuite.

Equipceramic, ferme dans son objectif de devenir la première ingénierie pour l'industrie des tuiles et briques, a déjà signé l’accord de déménagement dans de nouvelles installations, annonçant la conception et la construction de ces locaux à la pointe de la technologie en réponse à sa croissance continue et à son expansion mondiale. 

Ces installations à la fine pointe de la technologie seront non seulement équipées des technologies de fabrication d’équipements les plus avancées, mais offriront également un espace optimisé conçu pour favoriser l’innovation et la créativité de son équipe d’ingénierie.

Source LinkedIn


11/10/2024

Lasbordes. Projet de MAM : une visite chez Terreal

Dans le cadre de la réalisation de la future MAM (Maison d’Assistantes Maternelles), le maître d’ouvrage ATD11, représenté par Caroline Loste, Mathieu Le Ny et Didier Laurent, architectes du bureau Bast, maître d’œuvre de l’opération, en compagnie de M. le maire, ont souhaité faire une visite de l’usine Terreal afin de préparer une esquisse du projet et opter pour un choix de matériaux adaptés. 

Reçus par le directeur Alexandre Devaux et son équipe, ils ont pu découvrir toute la gamme des produits fabriqués dans l’usine de Lasbordes (briques et accessoires monolithes). 

À l’issue de la visite, Jean-Pierre Quaglieri a chaleureusement remercié le directeur et tout le personnel pour l’accueil et les précieux conseils prodigués, que les visiteurs ont grandement appréciés.

Source La Dépêche

10/10/2024

Cerinnov : perte de 746 KE

Au premier semestre 2024, Cerinnov a enregistré un chiffre d'affaires consolidé stable de 6,5 ME par rapport au premier semestre 2023. Après prise en compte de cet élément, l'EBITDA au S1 2024 s'établit à 625 KE, stable par rapport à l'EBITDA du S1 2023, externalisant une marge d'EBITDA de 9,7% du chiffre d'affaires.

Le résultat d'exploitation affiche une perte de 596 KE, intégrant une dépréciation de la créance d'un client pour un montant de 765 KE suite à sa mise en liquidation judiciaire prononcée par le tribunal en date du 20 juin 2024 alors que la société faisait déjà l'objet depuis le 22 février 2024 d'une procédure de redressement judiciaire. Hors la dépréciation de cette créance, la société aurait eu un résultat d'exploitation proche de l'équilibre.

Après comptabilisation de la dotation aux amortissements des écarts d'acquisition, des résultats financier et exceptionnel et de l'impôt, Cerinnov Group enregistre une perte nette de -746 KE contre -81 KE au premier semestre 2023.

Au 30 juin 2024, Cerinnov Group affiche des capitaux propres de 3,3 ME, une dette financière de 5,8 ME et une trésorerie de 1,3 ME.

Source Boursier par Christophe Voisin

09/10/2024

Installation photovoltaïque en autoconsommation collective avec des TUILES SOLAIRES MAX d’EDILIANS sur la toiture de la Caserne Clarke à Landrecies (59) : la Communauté de Communes du Pays de Mormal continue sa transiction écologique

Implantée au cœur de l’Avesnois dans le département du Nord, la Communauté de Communes du Pays de Mormal compte 50.000 habitants et regroupe 53 municipalités de la région Hauts-de-France, parmi les plus dynamiques sur le sujet des énergies renouvelables. Ayant entrepris depuis plusieurs années sa mutation énergétique avec l’installation d’une chaudière à bois dans la Caserne Clarke de Landrecies, le territoire poursuit sa mue avec la mise en œuvre de TUILES SOLAIRES MAX d’EDILIANS lors de la réfection complète de la toiture du bâtiment.

Réhabilitation et préservation d’un patrimoine historique

Edifiée au XVIIIème Siècle pour abriter les régiments de cavalerie, la Caserne Clarke, rebaptisée ainsi en hommage à un maréchal Napolénien né à Landrecies, est un bâtiment R+1 imposant de 100 m de long par 20 m de large. Par les matériaux utilisés pour sa construction, il fait écho au savoir-faire artisanal local de l’époque mêlant de la brique rouge typique de la région, de la pierre et une toiture en tuiles terre cuite rouge flammé.

Totalement désaffecté suite au plan de redéploiement des armées, à l’instar de nombreux autres casernes militaires, le site en friche est cédé aux collectivités locales dans les années 2000. Restauré de main de maître par la communauté de communes de Mormal/Maroilles à l’époque, il retrouve de sa superbe et accueille désormais les services techniques du Pays de Mormal, celui du droit des sols ainsi qu’une maison de la petite enfance.

Le Pays de Mormal, acteur de la transition énergétique grâce à une installation photovoltaïque en autoconsommation collective

Attachée à préserver la planète notamment par le développement des énergies renouvelables, la communauté de communes a entrepris dès 2019 des travaux visant à mieux maîtriser les consommations de la Caserne Clarke qui, par sa surface imposante, représente un poste de dépense énergétique conséquent.

Après l’investissement dans une chaudière à bois déchiqueté pour le chauffage du bâtiment qui a largement permis de diminuer la facture, les services techniques se sont attelés à la rénovation de la toiture vieillissante dont certaines tuiles étaient abîmées. Se pose alors la question d’y installer des panneaux photovoltaïques afin de non seulement couvrir les besoins en électricité du site mais surtout de redistribuer le surplus en autoconsommation collective aux édifices situés dans un rayon de moins de 20 km.

Un pari solaire réussi

Si l’un des pans de la toiture de la caserne orienté à 50° Sud-Ouest constituait l’emplacement idéal pour accueillir du photovoltaïque, « sa situation au cœur du centre-ville face aux habitants landreciens exigeait une solution qui s’intègre parfaitement bien à l’environnement et au style architectural du bâtiment, contrairement aux produits classiques existants qui sont surélevés par rapport à la couverture. Or, nous tenions absolument à conserver l’aspect originel de la caserne et créer si possible une harmonie, que cela ne se voit quasiment pas en quelque sorte » explique Daniele Druesnes, Vice-Présidente en charge de l’environnement, de la transition énergétique et du développement durable de la communauté de communes du Pays de Mormal.

Pour répondre en tous points au cahier des charges, le bureau d’études Energies-SB a alors vivement recommandé les TUILES SOLAIRES MAX rouges d’EDILIANS, « seul fabricant à fournir ce type de solutions photovoltaïques dans une couleur terracotta proche de celle du bâtiment militaire » souligne Daniele Druesnes.

Depuis janvier 2024, la nouvelle toiture de la Caserne Clarke est ainsi revêtue de l’écran de sous- toiture AERO TOP 30, de 900 m2 de tuiles TENORD HUGUENOT en coloris Flammé rustique et de 600 TUILES SOLAIRES MAX rouges d’une puissance globale de 36 kWc sur une surface de 300 m2. L’ensemble bénéficie ainsi d’une garantie d’étanchéité de 30 ans !

Avec une production estimée de 960 000 kWh sur 30 ans, la Caserne Clarke produit et consomme désormais sa propre électricité solaire à hauteur de 37% et la partage, via le gestionnaire du réseau public de distribution, en autoconsommation collective à hauteur de 90% avec le centre administratif, le conservatoire de musique de Le Quesnoy ainsi que les déchetteries de Landrecies et Le Quesnoy.

« Entre l’inflation et le prix de l’énergie qui continue à augmenter, cet investissement d’un montant total d’un peu plus de 310.000 € (dont 150.700€ pour le solaire) subventionné par l’état et la région (FRATRI), devrait être amorti d’ici 12 ans ». « Au-delà d’avoir reçu un excellent accueil des habitants de Landrecies qui ont jugé la mise en œuvre des tuiles solaires très réussie sur ce bâtiment patrimonial auquel ils sont profondément attachés », celle-ci devrait permettre d’économiser 32.000 kWh/an et de réaliser un gain de 63 tonnes de C02 sur la durée de vie de l’installation. De quoi réduire considérablement l’impact carbone de la ville de Landrecies mais aussi de la communauté de communes du Pays de Mormal !

Source Batipresse  par André Sudrie Relations