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25/03/2025

Dans le secteur du bâtiment, 100 000 emplois seraient menacés en 2025

La Fédération française du bâtiment dépeint un sombre tableau pour le secteur du BTP avec un nombre de constructions qui va continuer de chuter et des dizaines de milliers d’emplois qui risquent de disparaître en peu de temps.

L’activité du secteur devrait se replier de 6,6 % cette année

L’année 2025 s’annonce encore pire pour le BTP que 2024, prévient la Fédération française du bâtiment (FFB). Ses représentants ont affirmé mardi 17 décembre que l’activité du secteur devrait se replier de 6,6 % cette année, plombée par le coup d’arrêt des constructions neuves, en raison de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt ces dernières années. Sans les mesures en faveur du logement contenues dans le projet de loi de finances pour 2025, actuellement gelé après la censure du gouvernement Barnier, la Fédération française du bâtiment s’attend à ce que 100 000 emplois soient détruits l’an prochain dans le secteur, après déjà 30 000 suppressions de postes cette année, selon son premier chiffrage.

«L’emploi s’est maintenu à un niveau très haut cette année, au détriment de la productivité» mais, sans mesures de soutien, «en 2025, ce sera la grande glissade de l’emploi», a alerté mardi soir en conférence de presse le président de la FFB, Olivier Salleron. Début 2024, la fédération prévoyait la suppression de 150 000 emplois dans le bâtiment d’ici 2025 et estime que ce seuil «risque d’être dépassé en 2026». «On aurait pu intituler cette présentation «PLF pour le logement : encore raté», a-t-il déploré. «Il y avait tout ce qu’il fallait dans la loi de finances pour redonner cet influx aux citoyens pour réinvestir dans la pierre», a-t-il ajouté, répétant qu’il est «dingue» pour lui de laisser les entreprises sans visibilité.

Dans le détail, le recul de 15,6 % de la construction neuve a été observé principalement dans le logement (-21,9 %), et n’est que légèrement compensé par une petite hausse de 1,2 % de l’activité de rénovation et d’entretien en 2024. Pour 2025, la FFB table sur une baisse de 14,6 % de la construction neuve, dont -14,2 % dans le logement et -15 % dans le non-résidentiel.

Les travaux d’amélioration et d’entretien ne progresseront que de 0,9 % en 2025, alors que «vu ce qui se fait politiquement, on devrait être bien meilleur», a souligné Olivier Salleron, faisant référence aux aides à la rénovation énergétique du bâti. Au global, l’organisation anticipe que l’activité du bâtiment pourrait encore reculer de 5,6 % en 2025.

L’industrie du béton également à la peine

Une situation qui devrait durer alors que les professionnels comme les associations estiment pourtant qu’il faudrait construire 400 000 logements par an d’ici à 2030 pour espérer résoudre le problème du mal logement en France.

Cette conjoncture affecte également les ventes de matériaux de construction. Un secteur très touché selon le bilan annuel 2024 de l’Union nationale des industries de carrières et des matériaux de construction (Unicem). La fédération constate une chute des volumes de béton prêt à l’emploi (BPE) de 12 % sur l’année ainsi qu’une baisse de 4 % des granulats produits, atteignant des niveaux historiquement bas.

Source Libération

24/03/2025

Crise du logement, comment relancer la construction ?

Dans un contexte où on assiste à une baisse du nombre de permis de construire, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant d’inaction face au fléau du mal-logement.

« L’État français semble désirer la fragilisation de son modèle du logement social, en vue de suivre des recettes qui ont été appliquées dans les années 1980 en Grande-Bretagne. Aujourd’hui, les Britanniques se mordent les doigts de s’être débarrassés de leur parc de logements sociaux », explique le sénateur PCF Ian brossat.

Le modèle français du logement social fait face à une déstructuration sans précédent, accélérée par la politique macroniste et ses penchants systématiques pour la privatisation. Depuis 2017, on assiste notamment à une baisse drastique des permis de construire qui conduit à un manque de logements abordables. Il y a urgence à remettre la question du logement au cœur des politiques publiques.

Le dernier rapport annuel de la Fondation pour le logement des défavorisés montre que de nombreux indicateurs sont au rouge. Peut-on dire que la situation s’aggrave ? 

Didier Vanoni Docteur en économie et directeur de Fors-Recherche sociale

Il y a eu huit ministres du Logement depuis 2017, et même des périodes sans aucun ministre du Logement. Durant la période, tout s’est dégradé. La construction, la situation des demandeurs de logement social, les problématiques liées à la consommation énergétique, les expulsions massives, le nombre de personnes à la rue… Certains indicateurs ont été multipliés par deux, voire par quatre.

Et quand une situation se dégrade, elle se dégrade d’abord pour les plus défavorisés. La politique du logement a besoin de stabilité et de vision politique. Le discours dominant devient illisible. On va jusqu’à faire porter aux sans-papiers et aux migrants la responsabilité de la crise du logement social ou de la saturation des centres d’hébergement. Ce qui fait que l’on passe à côté des vrais problèmes qui sont liés aux inégalités sociales.

Emmanuelle Cosse Présidente de l’Union sociale pour l’habitat

Les enjeux du logement nécessitent des réponses de temps long. Or, il y a eu une rupture à partir de 2017. En 2016, nous étions en train de mettre en place des réponses. En Île-de-France, par exemple, même avec un grand nombre de demandes de logement social, nous arrivions à accélérer les attributions. C’était le fruit d’une politique publique et de nos élus locaux qui s’inscrivaient dans une vision au long cours. Le changement de biais politique en 2017 a tout mis en vrac en l’espace d’une année.

Citons la ponction sur les bailleurs sociaux ; le mépris à l’égard des locataires HLM ; la tentative d’arrêt d’encadrement des loyers ; ou encore une stigmatisation pour les métiers de la construction. Les acteurs du logement, assez vite, ont été déstabilisés. Aujourd’hui, on se retrouve dans une situation où 2,8 millions de ménages sont en demande d’un logement social.

J’ai pris la présidence de l’Union sociale de l’habitat en 2020 : en quatre ans et demi, cela a représenté 500 000 ménages supplémentaires. On revient à la case départ sur la question de l’hébergement, comme sur celle de la construction. Si on regarde les indicateurs : le nombre d’attributions de permis de construire a chuté de moitié depuis 2018. L’État ne soutient pas les gens qui travaillent et qui veulent accéder à la propriété en s’installant sur un territoire.

Ian Brossat Sénateur PCF de Paris

La seule cohérence de la politique menée par les gouvernements successifs depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, c’est un recul très net dans le domaine du logement, qui a systématiquement été pris comme variable d’ajustement budgétaire. Cette année encore, alors même que la crise du logement bat des records, c’est là que des économies supplémentaires sont faites.

Mais prélever impunément dix milliards d’euros dans les caisses des bailleurs sociaux a eu des conséquences, tant sur la production de logements que sur la rénovation énergétique des bâtiments. Et puis, il y a l’exemple du dossier Airbnb. Il est frappant de voir que les nouvelles mesures de régulation qui viennent d’être mises en place l’ont été par l’intermédiaire d’une proposition de loi, c’est-à-dire d’une initiative parlementaire, et non d’une décision gouvernementale.

En attendant, beaucoup de temps a été perdu et nombre de logements ont été remplacés par des locations touristiques. Dans le cadre du débat budgétaire, des amendements avaient été adoptés au Sénat, y compris par la droite, pour taxer davantage les logements vacants ou les résidences secondaires dans les zones tendues. Tout ça a été balayé d’un revers de main par le 49.3. Cela illustre bien la seule ligne du gouvernement en matière de logement : l’inaction, le marché laissé libre.

Le 13 février, une vingtaine d’associations ont déposé plainte contre l’État, l’accusant justement d’inaction face au fléau du mal-logement. Au-delà de sa symbolique, cette démarche peut-elle provoquer un réveil ?

Emmanuelle Cosse J’ai pu parler avec plusieurs de ces associations de la situation de crise dans laquelle nous sommes. Les bailleurs sociaux sont une cible depuis plusieurs années pour les différents gouvernements macronistes. Ils ont été stigmatisés mais, à partir de 2023, quand il y a un effondrement total de la production des logements et que les entreprises privées tirent la langue, c’est à eux que l’État a demandé d’intervenir.

Dans des périodes comme ça, on est bien heureux d’avoir des bailleurs avec des loyers régulés. Le président de la République, ainsi qu’une partie de ses ministres et premiers ministres, semblent croire que le logement n’est pas un sujet relevant d’une politique publique.

Pour ma part, je pense très clairement que c’est une politique régalienne, qui permet de faire société et de faire vivre une démocratie, au même titre que l’éducation nationale et la santé, où on observe aussi un démantèlement. Ne pas penser la question du logement dans un pays qui veut travailler à sa croissance économique est une erreur matricielle qui en explique d’autres. Chose troublante : il y a encore quelques décennies, aucun gouvernement n’aurait commis cette erreur-là, qu’il soit de gauche ou de droite.

Didier Vanoni Je doute que l’action des associations puisse provoquer un « réveil ». Pour rebondir, il ne suffit pas d’une mesurette ou d’une loi. J’ai effectué un travail pour la métropole de Rennes, où on s’est rendu compte qu’en injectant 100 millions d’euros, le territoire récupérait à terme 1,4 milliard. Or, dès qu’on cesse d’investir, ce facteur multiplicateur devient diviseur.

Si on ne soutient pas la construction pour structurer le marché, l’encadrer, le réguler, on perd de l’argent et des emplois. On ne se rend pas compte que le mal-logement a des coûts en termes de chômage, d’échec scolaire, de santé. Les économistes de Bercy devraient se dire que, pour relancer l’économie, il faut relancer la construction. D’autant que les matériaux, on les fabrique encore en grande partie en France.

Mais je pense que nos gouvernants sont animés par une posture de classe. Les gens qui ont du capital veulent le faire valoir, le valoriser. Il s’agit donc de privatiser le plus possible. Ce qui produit un stratagème bien connu : quand on veut supprimer un secteur public, on dit qu’il est inefficace, et pour qu’il le soit effectivement, on l’affaiblit.

Il y aurait donc une « rupture » à partir de 2017 et l’arrivée de Macron au pouvoir. Peut-on évoquer plus généralement des causes structurelles à la crise du logement ?

Didier Vanoni Il y en a une qu’il ne faut pas négliger : la progression de la pauvreté, constante depuis vingt ans. Aujourd’hui, plus de cinq millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. 80 % des Français qui sont confrontés à la crise du logement sont insatisfaits.

Le marché est fermé à toute possibilité de mouvement. Les gens qui ont besoin de changer de logement fréquemment s’appauvrissent. Parmi eux, il y a les migrants, et il y a désormais les publics vieillissants, qui représentent 15 à 20 % des primo-accédants à un logement social. Il est devenu courant de déménager quatre fois après son entrée à la retraite. C’est là un bouleversement structurel qui crée de nouveaux facteurs de crise.

Ian Brossat Vu de l’étranger, le fait que la France dispose de 4 millions de logements sociaux est perçu comme un atout extraordinaire. À Madrid, où je me suis rendu récemment pour un débat sur cette question, il y a 2,5 % de logements sociaux. À Paris, 25 %. Pourtant, en France, les gouvernements se sont mis à considérer le logement social comme un problème. Je me souviens de discussions avec le ministre Guillaume Kasbarian, qui était animé par une forme de haine vis-à-vis du logement social et de ses locataires.

L’État français semble désirer la fragilisation de son modèle du logement social, en vue de suivre des recettes qui ont été appliquées dans les années 1980 en Grande-Bretagne. Aujourd’hui, les Britanniques se mordent les doigts de s’être débarrassés de leur parc de logements sociaux.

Dans le cadre des débats budgétaires, le Sénat majoritairement de droite a réussi à faire adopter des amendements, ce qui témoigne d’une large union pour dénoncer la politique menée depuis 2017 sur le plan du logement. Et, en plus de ces réactions transpartisanes, nous avons besoin d’un front social. Nous devons unir, sur cette question, aussi bien les plus défavorisés que les classes moyennes qui n’arrivent plus à se loger convenablement.

Pour expliquer la crise de la construction, sont souvent évoquées la flambée du coût des matières premières et les exigences dues aux enjeux écologiques. Est-ce bien là que se situent les causes de ce manque à construire ?

Emmanuelle Cosse Il peut y avoir des coûts plus élevés, mais ce sont des prétextes. De même que pour les politiques environnementales, elles n’empêchent pas du tout de construire du logement. Elles nous permettent au contraire d’avoir des programmes de logements un peu plus denses et mieux proportionnés, avec, en plus, une meilleure efficacité énergétique.

Si on ne construit pas, c’est donc parce que les élus ne veulent pas qu’on construise. Se battre pour une vraie politique du logement social, c’est aller dans les vents contraires, puisque c’est aller vers le vivre-ensemble dans une société où les projets politiques sont souvent individualisants et où le discours dominant incite à séparer la population.

La vraie question des prochaines municipales sera : peut-on porter aux responsabilités une équipe qui n’a pas d’autre proposition sur la question du logement que de ségréguer par le haut ? Le débat n’est plus entre droite et gauche, mais entre ceux qui font et ceux qui ne font pas.

Didier Vanoni Le changement climatique va générer de l’inconfort, mais aussi des catastrophes. Ce n’est pas un sujet pour dans trente ans, plutôt pour la semaine prochaine. Or, rien ne bouge. On sait que l’adaptation à ces bouleversements va être un sujet crucial, mais nous n’anticipons rien. C’est qu’il y a aussi un fond idéologique au problème.

Je travaille actuellement sur la loi Besson, qui a fondé toute la politique en faveur du logement des défavorisés. La principale condition à l’émergence de cette loi qui date de trente-cinq ans, c’est que l’opinion publique était prête. Il y avait l’abbé Pierre, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Coluche venait de créer les Restos du cœur, Michel Rocard le RMI qui deviendra le RSA, etc. Ce qu’il manque aujourd’hui, c’est tout ça.

L’opinion n’est pas prête. Nombreux sont les gens en France qui pensent que les inégalités sociales sont naturelles, et que s’il y a des pauvres, c’est la faute des pauvres eux-mêmes. Il va être très compliqué d’amener les acteurs sur une nouvelle dynamique : c’est pourquoi je pense que le premier combat est celui de l’opinion. Il faudrait qu’une campagne électorale à venir mette ce sujet au centre des débats, bien que l’impulsion puisse aussi provenir des collectivités territoriales.

Ian Brossat L’État doit venir en aide aux collectivités qui souhaitent construire du logement social et, à l’inverse, il y a besoin du bâton de sanctions plus fortes lorsque des maires font obstacle à l’application de la loi. En l’occurrence, la loi SRU de 2000, qui est une grande loi, votée par la gauche. Elle prévoit désormais 25 % de logements sociaux dans toutes les communes de plus de 3 500 habitants.

À Paris, qui est la ville la plus dense d’Europe, nous y sommes parvenus en transformant des bâtiments existants, et non en construisant du logement neuf. On concilie ainsi l’exigence sociale et l’exigence environnementale, puisque quand on transforme du bâti existant, on n’artificialise pas les sols. Cela montre que les maires, qui s’abritent derrière un prétendu manque de foncier disponible, sont souvent de mauvaise foi.

Certes, Paris a des moyens financiers que d’autres collectivités n’ont pas. C’est la raison pour laquelle l’État doit les accompagner financièrement. Mais, enfin, force est de constater qu’il y a des communes qui en ont fait un enjeu électoral et qui refusent d’en produire. Non pas parce qu’elles n’aiment pas l’architecture, mais parce qu’elles n’aiment pas les gens qui vivent à l’intérieur. Dans ces cas-là, il faut leur tordre le bras, les obliger à appliquer la loi.

Source L'Humanité par Eric Payonne

23/03/2025

Hoffmann Green accélère son partenariat avec Trecobat

Hoffmann Green annonce l’extension de son partenariat avec le groupe Trecobat, 3e constructeur de maisons individuelles en France.

Hoffmann Green annonce l’extension de son partenariat avec le groupe Trecobat, 3e constructeur de maisons individuelles en France. Depuis début mars, les ciments décarbonés 0 % clinker Hoffmann Green sont déployés sur plus de 100 maisons Trecobat Green et Trecobois. Ceci, dans le Grand Ouest de la France.

Un partenariat qui date de 2024

Après une première phase d’essais et de tests réussie en 2024, Trecobat a été convaincu par la qualité de ces ciments décarbonés.

Ce déploiement repose sur une synergie technique entre le ciment H-UKR et sur les systèmes de planchers préfabriqués de Fimurex Planchers. Cette innovation permet d’intégrer des planchers décarbonés dans les maisons à ossature bois Trecobat Green et Trecobois. L’Atex obtenue en novembre 2024 pour cette application valide la pertinence de cette approche. Et ouvre la voie à une mise en œuvre plus large.

Hoffmann Green s’appuie sur un vaste réseau de partenaires disposant de centrales à BPE. Ceci, pour livrer ses produits sur les chantiers de Trecobat dans l’Ouest de la France. Ce maillage territorial optimisé garantit un approvisionnement efficace en béton décarboné d’Hoffmann Green sur tous les chantiers de maisons individuelles. L’intensification de ce partenariat avec des engagements de volumes permet à Hoffmann Green de poursuivre sa stratégie de diversification. Et d’accélérer sa dynamique commerciale sur le marché français.

Source ACpresse





22/03/2025

Guerre des droits de douane: Le secteur de la construction belge ne s’attend pas à une hausse des prix à court terme

La guerre commerciale menée par les États-Unis, qui augmente tous azimuts les droits de douane, notamment sur l'acier, ne devrait pas conduire à une hausse du prix des matériaux de construction en Europe.

Embuild relève que le prix de matériaux de construction importants s’est contracté, revenant au niveau qui prévalait avant la guerre en Ukraine et la crise de l’énergie.

La guerre commerciale menée par les États-Unis, qui augmente tous azimuts les droits de douane, notamment sur l’acier, ne devrait pas conduire à une hausse du prix des matériaux de construction en Europe, du moins pas dans l’immédiat, estime vendredi Embuild, la fédération du secteur de la construction.

Embuild relève que le prix de matériaux de construction importants s’est contracté, revenant au niveau qui prévalait avant la guerre en Ukraine et la crise de l’énergie. Ainsi le prix de l’acier a baissé de plus de 16% début 2025, par rapport à janvier 2022, lorsque l’invasion de l’Ukraine a été lancée. Dans le même temps, le bois a connu une diminution de plus de 27%, les matériaux non ferreux (aluminium, cuivre, zinc, plomb) de près de 15% et le plastique (PVC, isolation et polyuréthane) de plus de 34%.

D’autres matériaux sont devenus plus chers, comme le sable, les briques ou le ciment, mais « en général, nous pouvons parler d’une stabilisation des prix », avance la fédération. Les droits de douane imposés par les États-Unis ne devraient pas avoir de conséquence immédiate sur le secteur, considère Embuild. Ils pourraient même être bénéfiques, affirme la fédération. Les taxes américaines « sur l’acier chinois ou le bois canadien, par exemple, sont plutôt positifs (…) car l’offre de ces deux produits devient plus abondante ici et les prix pourraient encore baisser », analyse la fédération.

La réponse de l’Europe n’inquiète pas non plus Embuild. Même si des droits d’importation européens devaient s’imposer à des matériaux américains, le secteur de la construction ne devrait que peu en souffrir alors qu’il « importe à peine 25 % de tous les matériaux pour le gros-œuvre, et dans la grande majorité depuis l’Union européenne ».

Source: Belga - Le Vif

21/03/2025

UK: Nouveaux standards technologiques pour la production de plaquettes de parement

Alors qu'il se prépare à lancer la production de plaquettes de brique, l'un des principaux fabricants de briques du Royaume-Uni a choisi la technologie innovante Sacmi/BMR.

L'entreprise britannique a notamment adopté le système d'extrusion exclusif de Sacmi, qui élimine le processus de découpe traditionnel et offre des avantages significatifs en termes de durabilité, d'économies d'énergie, de réduction des déchets et d'optimisation globale du processus.

Pour compléter la nouvelle usine, la division Brique de BMR a fourni deux lignes d'usinage pour la rectification, la découpe latérale et le bordage des plaquettes de brique et des plaquettes mécaniques. Au cœur de l'offre se trouve Squadra Kerf, la dernière innovation de l'entreprise italienne, conçue pour garantir une haute précision, une qualité supérieure et une efficacité globale accrue. Cette solution précise, efficace et durable améliore le processus en minimisant les reprises et les déchets. La division Brique de BMR est spécialisée dans les technologies de pointe pour l'industrie de la brique et propose des solutions de pointe pour le meulage des bords et le chanfreinage.

Squadra Kerf : qualité, durabilité et efficacité reproductibles

Squadra Kerf est une solution de haute précision dotée d'un châssis en acier robuste, idéale pour le meulage à sec de plaquettes de brique en utilisant des coupes latérales opposées. Le matériau est traité par un système de courroie crantée mécaniquement synchronisé, entraîné par un motoréducteur à variateur de fréquence, se déplaçant le long de guides en acier trempé pour garantir des performances constantes et une fiabilité à long terme.

Pour maintenir la stabilité pendant l'usinage, la machine est équipée d'une unité de pressage supérieure amortie, dont la force de poussée est régulée par un système de vérins pneumatiques et de tiges d'équilibrage, lui permettant de s'adapter en permanence aux exigences de production.

L'un des principaux atouts de Squadra Kerf est son système de tête d'usinage, qui garantit un usinage de haute précision à chaque étape. Pour le calibrage frontal, la machine est équipée de six têtes opposées avec broches électriques, dont la vitesse est réglable par variateur de fréquence. Elle est également équipée de quatre têtes à position variable, utilisables pour le calibrage frontal et la coupe latérale. Chaque unité fonctionne sur des guides coulissants dédiés.

Pour les opérations de coupe latérale, la machine est équipée de quatre têtes de coupe opposées montées sur un système à double glissière avec guides à recirculation de billes, permettant un réglage précis sur les axes horizontal et vertical.

Outre ses performances mécaniques, Squadra Kerf se distingue également par son nouveau système de gestion des poussières. La machine est équipée d'un système d'extraction qui localise les points d'extraction stratégiques, minimisant ainsi la dispersion des poussières résiduelles. Il en résulte un processus plus propre, améliorant la qualité et la fiabilité à long terme du fonctionnement de la machine, ainsi que la santé et la sécurité au travail. Tous les paramètres de la machine sont contrôlés par un automate programmable intégré, assurant une surveillance du processus en temps réel.

BMR accompagne l'industrie de la brique dans sa transition écologique

L'adoption de la technologie BMR répond à la nécessité de produire des produits finis de haute qualité tout en minimisant les déchets et la consommation d'énergie. La fourniture de ces deux lignes de pointe marque une étape cruciale du projet de conversion de l'usine de l'entreprise britannique, qui devrait débuter dans les prochains mois.

L'objectif de l'entreprise est non seulement de répondre à la demande croissante pour ce type de produit, mais aussi d'adopter une approche de fabrication toujours plus durable. La décision d'adopter la technologie innovante de BMR pour éliminer les marques de découpe traditionnelles constitue une étape importante dans cette direction.

L'ensemble de l'industrie de la brique suit de près ce projet ambitieux, car il a le potentiel d'établir de nouvelles normes pour l'ensemble du secteur, et BMR apparaît comme un partenaire clé pour favoriser une transformation durable.

Source CeramicWordWeb

20/03/2025

Le nouveau site de la FFTB est en ligne !

La FFTB est heureuse de partager avec vous la mise en ligne de notre nouveau site internet https://lnkd.in/eRbHQ6zF

Le site a pour ambition de donner des informations et éclairages sur la profession, ses enjeux et sur les actions menées au service d’une production locale, compétitive et décarbonée de tuiles et briques.

Les enjeux : proximité et ancrage territorial, économie circulaire depuis l’argile, la terre jusqu’au réemploi des produits et à leur fin de vie, innovation au service de la pérennité, de la performance et du confort pour une construction durable, accessible partout et à tous, et enfin la transition écologique de l'industrie au travers de la feuille de route de décarbonation collective et volontaire dans laquelle s’est engagée la profession.

  • Rôle, histoire, missions, adhérents de la FFTB
  • Les fabricants de tuiles et briques en France : via une carte interactive
  • Les produits : tuiles, briques de structures, briques apparentes sont des solutions constructives incontournables pour tout type de bâtiments et particulièrement le logement collectif et individuel.
  • Actualités et Ressources : magazines, communiqués de presse, guide, vidéos…

La FFTB éspère qu’il répondra à vos attentes. Vos suggestions sont naturellement bienvenues !

A bientôt sur https://lnkd.in/eRbHQ6zF

Source LinkedIn



19/03/2025

« Il faut que les perspectives deviennent meilleures », Rémy Montrieux

Beaucoup d’acteurs du bâtiment attendent un retour. Le retour d’un bon rythme de construction, enrayé par la crise. Le retour de jeunes recrues dans le secteur et le maintien d’un savoir-faire, pour lesquels les nouvelles générations donnent de l’espoir. C’est ce que pense Rémy Montrieux, président-directeur général de Rairies Montrieux. La marque spécialisée en matériaux de construction en terre cuite pour la façade et l’habitat nous livre quelques exemples.

Vivement que le bâtiment, d'une façon générale, retrouve l'activité d'il y a trois ans. C'est une activité de renouvellement, où il y a un besoin, où il n'y a pas d'importations ou très peu, et où il y a des savoir-faire qu'il faut surtout garder.

Il y a des crises tous les 10 ans, on est habitué. Mais d'habitude, cela dure un an ou deux ans. Là, cela fait deux-trois ans. Cette crise expliquera les difficultés à se loger dans cinq ans. 

Retrouver un bon rythme de construction

C'est une préoccupation de tous les entrepreneurs en ce moment. Chez Rairies Montrieux, on n’a pas à se plaindre, l’activité va plutôt très bien. Mais on sort d’un moment de surchauffe, accompagné de problèmes en termes de hausses de prix et des taux d’intérêt. Et la crise actuelle ne nous plaît pas trop…

Je suis assez âgé, donc j'ai connu des périodes dans les années 70-75, où se construisaient 600 000 logements par an, [dont 550 000 logements construits en 1973, d’après l’Insee, NDLR]. Quand tout allait bien, il y avait une création d'emplois annuelle dépassant les 30 000 personnes. 

On a peut-être été un peu loin. Maintenant, il ne faudrait pas que dans les années qui viennent, il y ait 30 000 salariés en moins chaque année.

N’allons pas non plus vers les 600 000 constructions. Il ne faut pas rêver, ce ne sera plus jamais le cas. Le bon rythme de croisière est à 350 000. 

Et c’est bien, car aujourd’hui, on construit mieux. Quand on va en banlieue, dans les villes, on voit de très belles réalisations. Mais ces belles créations-là sont possibles qu'avec le savoir-faire d’entrepreneurs, de poseurs, et d’architectes qui travaillent très bien.

Il faut que les perspectives deviennent meilleures. Sinon des gens vont se détourner du bâtiment. Et là, on va regretter, parce que retrouver ce savoir-faire sera de nouveau difficile. 

Redonner le goût de travailler dans le bâtiment

Au sein de Rairies Montrieux, nous étions 75 personnes il y a cinq ans. Aujourd’hui, nous sommes 130. Nous avons embauché assez facilement, des manutentionnaires comme des cadres. Il n'y avait pas d'ingénieur chez nous il y a 20 ans. Aujourd'hui, il y en a quatre. On a pu aller vers les fonctions support, qui vont du laboratoire à un tas d’autres métiers (ordonnancement, etc.).

Pourtant, on est loin de tout : à 40 km d'Angers, à 50 km du Mans. On ne peut pas dire que nous sommes basés sur dans des bassins extrêmement intéressants. Mais sur ces métiers-là, on a pu recruter autour de chez nous.

Dans les effectifs, 50 % ont entre 18-30 ans. Je suis patron depuis mes 20 ans et j'ai déjà du renouveler des équipes parties à la retraite, et je peux vous le dire : les jeunes d'aujourd'hui sont aussi motivés que les jeunes d'il y a 50 ans. Car qu’importe la génération, les jeunes ont toujours besoin de liberté financière, de payer leur permis de conduire et leurs études… 

On a sollicité beaucoup dans la maintenance, mais je pense aussi à notre directeur commercial, arrivé il y a dix ans. Même s’il habite à des kilomètres de notre usine et que le monde de la brique est très petit - 4 500 à 5 000 personnes, il a su trouver sa place. 

Il faut dire qu’on essaie de donner du sens au travail de chacun. Par exemple, tous les ans, à Noël, nous faisons un déplacement sur une réalisation qu’on a fourni. Le prochain sera à Paris, sur différents chantiers importants en cours. Cela donne à nos employés une reconnaissance de leur travail au quotidien. Rien qu’avec notre participation sur le Village des Athlètes, les gens sont très fiers. 

Rémy Montrieux, PDG de Rairies Montrieux

Source BatiWeb

18/03/2025

Edilians a investi 8 millions d’euros dans une nouvelle ligne robotisée de production de tuiles à Pargny-sur-Saulx

Jeudi 13 mars 2025, la direction du groupe Edilians a invité la presse, les élus locaux et représentants de l’État ainsi que certains de ses partenaires industriels et acteurs de l’emploi sur le bassin vitryat à visiter sa nouvelle ligne de production de tuiles robotisée.

Neuf semaines de travaux (menés l'été dernier) et 8 millions d'euros ont été nécessaires pour cet investissement qui vient pérenniser l'activité d'Edilians et prolonger l'histoire de la tuilerie à Pargny-sur-Saulx, qui dure depuis 1811.

Source L'Union



17/03/2025

Belgique- wienerberger lance Elfino Grande: une tuile pour la toiture et la façade

Une architecture extraordinaire mérite des solutions extraordinaires. C'est pourquoi wienerberger lance la nouvelle tuile plate en terre cuite Elfino Grande, le mariage de la finesse et de la fonctionnalité. Appropriée pour la toiture comme pour la façade, cette tuile innovante offre aux architectes et aux professionnels de la construction une solution à la fois esthétique et durable.

Une tuile à l’aspect fin, mais pétrie de caractère

La dernière nouvelle collection de tuiles plates signée wienerberger surprend par son design allongé et son pureau fin. Grâce à son look épuré et contemporain, elle confère à chaque bâtiment un caractère architectural. La collection Elfino Grande se compose de deux tuiles: la tuile Elfino Grande (18,4 pièces/m²) conçue pour la toiture et la façade, et la tuile raccourcie Elfino Grande (28,6 pièces/m²) spécifiquement destinée aux façades. Cette collection se décline en trois teintes aux nuances chaudes: gris clair, rouge rouille et brun foncé. Chaque variante de couleur arbore des différences de nuances subtiles qui créent un effet vivant et naturel, permettant à la tuile de s'intégrer facilement dans différents styles architecturaux. En faisant se prolonger des tuiles de même couleur sur le toit et la façade, vous créez en outre de l’homogénéité ainsi qu’un look épuré qui accentue la forme du bâtiment.

Pose rapide et efficace 

Outre son esthétique, la tuile Elfino Grande offre aussi des avantages pratiques pour les couvreurs car, grâce à son talon d’accrochage continu en partie supérieure, sa pose est extrêmement rapide et aisée. De plus, en raison de son format généreux, les couvreurs auront besoin de beaucoup moins de tuiles plates au mètre carré. Elfino Grande convient en outre parfaitement pour les projets de rénovation. Il ne sera en effet généralement pas nécessaire de renforcer la structure du toit existante. Les tuiles de la collection Elfino Grande peuvent être appliquées tant en pose à joints croisés qu’en pose en appareillage sauvage.

Durables et réutilisables 

Les tuiles de cette nouvelle collection sont produites localement à partir de matières premières naturelles et recyclables. Grâce au processus d’engobage, ces tuiles plates en terre cuite sont inaltérables. De plus, pouvant être démontées et réutilisées, elles conviennent donc à merveille pour des projets de construction circulaire.   

wienerberger.be/fr/elfino-grande

Source Livios

16/03/2025

CTTC : Le projet CERCLAGE se poursuit!

La semaine dernière s’est réuni le consortium du projet CERCLAGE à Bordeaux dans les locaux de l’ APESA, Révélateur de Solutions Durables pour faire un point d’avancement de projet.

Les dernières avancées sont encourageantes : 

  • Transformation des déchets céramiques : grâce au matériau fournis par nos partenaires industriels, TELLUS CERAM - La Briqueterie et CERAQUITAINE, le projet progresse sur cette étape clé.
  • Réutilisation et réemploi : des premiers essais ont été menés avec des résultats prometteurs.

Les prochaines étapes ? 

  • Poursuivre les caractérisations des matériaux recyclés
  • Programmer de nouveaux essais de mise en forme par d’autres partenaires

Prochain rendez-vous ?

 Le 3 juillet 2025 à Limoges dans le cadre de la CeramicWeek pour un nouveau point d’avancement. Nos partenaires Région Nouvelle-Aquitaine ainsi que le Pôle Européen de la Céramique seront à nos côtés pour suivre l’avancement du projet.

♻️Le projet CERCLAGE regroupe un consortium de 6 acteurs du territoire de Région Nouvelle-Aquitaine. 

Il est composé des entreprises citées et complété par le CTTC: Centre de Transfert de Technologies Ceramiques (chef de file), le centre de transfert méthodologique APESA, Révélateur de Solutions Durables , IRT AESE - Saint Exupéry, GALTENCO SOLUTIONS, TELLUS CERAM - La Briqueterie et CERAQUITAINE.

Le projet a pour budget 1,16M€ et se terminera en 2027.

Le consortium remercie l’Europe en Nouvelle-Aquitaine ainsi que la Région Nouvelle-Aquitaine pour leur confiance et leur soutien financier à la réalisation de ce projet ambitieux. 

Ce projet est co-financé par l'L'Union Européenne (UE).

Source LinkedIn

15/03/2025

Allemagne: le briquetier Schlagmann Poroton vers -40% d'émissions carbone

 Les briques sont un matériau de construction populaire depuis des milliers d’années. Aujourd’hui encore, elles sont utilisés dans la construction de maisons, par exemple. Chaque année, environ 600 millions de tuiles et 7,4 millions de mètres cubes de briques de maçonnerie sont produits en Allemagne. Cependant, la production est très énergivore et entraîne inévitablement des émissions de CO₂ en raison de l’utilisation du gaz fossile. 

Le fabricant de briques Schlagmann Poroton est en train de convertir son usine de production existante à Zeilarn en Bavière dans le respect du climat. L’objectif est, conformément à la feuille de route de l'Bundesverband der Deutschen Ziegelindustrie e.V., de supprimer progressivement la combinaison four-séchoir habituelle dans l’industrie. 

Dans le cadre du projet « DECARBZEW1 financé », le producteur de briques transforme son four et son système de séchage à cet effet. Dans le cadre de ce projet, qui s’élève à un total de 25 millions d’euros, la décarbonation se fera en plusieurs étapes d’expansion d’ici 2028. 

Pour une optimisation globale du processus, par exemple, la chambre de combustion du four tunnel est réduite, ce qui entraîne une réduction de la quantité de fumée et de gaz d’échappement générée. Le principe de récupération de la chaleur résiduelle au moyen d’une pompe à chaleur haute température dans le séchoir tunnel garantit également une augmentation de l’efficacité. Surtout, en utilisant des sources d’énergie renouvelables pour le fonctionnement de l’usine, Schlagmann Poroton sera en mesure d’économiser jusqu’à 40 % des émissions générées par la production de briques à l’avenir.

Le Bundesministerium für Wirtschaft und Klimaschutz soutient le projet dans le cadre du programme d’encouragement « Décarbonation dans l’industrie », supervisé par le hashtag#KEI.

Toutes les informations sur le projet : https://lnkd.in/eziqQ95r

Source Klimaschutz

14/03/2025

Heavy Clay UK: Favoriser le progrès dans l'industrie de l'industrie la terre cuite au Royaume-Uni

Le partage des connaissances est la pierre angulaire de l'innovation et du progrès, en particulier dans des secteurs tels que le secteur britannique de la fabrication de terre cuite, où tradition et modernité se croisent. L'échange d'idées, de techniques et de recherches offre un environnement collaboratif qui améliore les connaissances individuelles et collectives. Par exemple, l'intégration des avancées technologiques, telles que l'automatisation et les pratiques de fabrication durables, nécessite un dialogue ouvert entre les acteurs de l'industrie pour rester compétitifs à l'échelle mondiale.

Une étude de McKinsey & Company a révélé que des pratiques efficaces de partage des connaissances peuvent améliorer la productivité sur le lieu de travail jusqu'à 25 %, en particulier dans les secteurs qui dépendent de la collaboration et de l'expertise spécialisée. Cela met en évidence le potentiel important de gains d'efficacité et d'innovation lorsque les entreprises adoptent activement un environnement où les connaissances sont librement échangées.

Dans le contexte de l'industrie britannique de fabrication de tuiles et briques, cette statistique démontre l'importance des initiatives structurées de partage des connaissances, telles que les programmes de formation, les conférences industrielles et les plateformes numériques, pour optimiser les opérations et améliorer les connaissances de l'industrie.

L'importance de l'industrie de la terre cuite au Royaume Uni

L'industrie britannique de fabrication de terre cuite joue un rôle essentiel dans le soutien des secteurs de la construction, des infrastructures et de la conception du pays. Au cours des cinq dernières années, de 2019 à 2024, la taille du marché de l'industrie au Royaume-Uni seulement a augmenté à un taux de croissance composé de 4,2 %. Réputée pour sa production de briques, de tuiles et d'appareils sanitaires, l'industrie est essentielle à la construction de maisons durables, d'espaces commerciaux et d'infrastructures publiques. Avec un héritage remontant à des siècles, les produits en argile britanniques sont réputés pour leur qualité, leur fiabilité et leur durabilité. Le secteur soutient également une chaîne d'approvisionnement solide, contribuant de manière significative à l'économie britannique par le biais de l'emploi, des exportations et des investissements dans les communautés locales.

Au-delà de son importance économique, l'industrie britannique de fabrication d'argile est un leader dans l'adoption de pratiques respectueuses de l'environnement. De l'utilisation de matériaux d'origine locale à l'innovation de procédés de fabrication à faible émission de carbone, le secteur s'engage à réduire son empreinte environnementale.

Cet engagement s'aligne sur les objectifs nationaux et mondiaux en matière de durabilité, faisant de l'industrie un acteur clé dans la promotion de l'agenda vert du Royaume-Uni. En alliant tradition et innovation, la fabrication d'argile au Royaume-Uni répond non seulement aux exigences de la construction moderne, mais préserve également le savoir-faire et l'expertise qui définissent son héritage.

Réseautage des participants et exposants de Heavy Clay UK Réseautage des participants et exposants de Heavy Clay UK

Heavy Clay UK

En partenariat avec l'Institute of Quarrying (IQ), la Heavy Clay Technology Association (HCTa) a lancé l'événement Heavy Clay UK en novembre dernier. L'événement, sponsorisé par Lingl UK, Borregaard, Craven Fawcett, Keller, Rieter Morando et Refratechnik, a été bien accueilli avec plus de 30 exposants présentant leurs derniers développements à plus de 100 participants. Destiné aux employés travaillant dans l'industrie de fabrication de l'argile, l'événement a été l'occasion pour les participants de réseauter, de partager des connaissances et de s'informer sur les dernières innovations, les conseils et les meilleures pratiques.

Révolutionner la cuisson de la céramique grâce à l'hydrogène

L'une des présentations présentées lors de l'événement a été celle du Dr Andrew McDermott, directeur général adjoint de Ceramics UK, dont l'objectif était de transformer le secteur britannique de la céramique grâce à la technologie de cuisson à l'hydrogène. La présentation a détaillé deux phases de projets sur l'hydrogène : H2P1, une étude de faisabilité de six mois évaluant l'utilisation de l'hydrogène dans la cuisson de la céramique ; et H2P2, un projet de démonstration de deux ans visant à mettre en œuvre la cuisson à l'hydrogène dans les fours de production.

À gauche : Andrew McDermott, directeur général adjoint de Ceramics UK ; À droite : Développement de projets, présenté par Reiter Morando À gauche : Andrew McDermott, directeur général adjoint de Ceramics UK ; Droite : Développement de projets, présenté par Reiter Morando

Stratégie de numérisation

LINGL SOLEAD GmbH a parlé de l'intégration de l'évaluation des données de production, de l'efficacité globale des équipements (OEE) et de la technologie du jumeau numérique dans le cadre de sa stratégie de numérisation visant à améliorer la productivité et l'efficacité de la fabrication. Le jumeau numérique sert de réplique virtuelle des machines physiques, permettant une surveillance, un fonctionnement et un dépannage en temps réel.

Transformation des systèmes énergétiques

Cette présentation a porté sur des projets innovants de récupération de chaleur dirigés par Rieter Morando et Keller Solutions, soulignant leur objectif de minimiser la demande en énergie primaire grâce à la réutilisation de l'énergie thermique générée dans les processus industriels. Parmi les exemples clés, citons la récupération par Refratechnik Cement GmbH de la chaleur résiduelle des zones de refroidissement des fours, qui contribue à hauteur d'environ 12 GWh d'énergie par an au réseau de chauffage municipal de la ville allemande de Göettingen, réduisant ainsi considérablement les émissions de CO2.

Prix du HCTa

Pendant Heavy Clay UK, le HCTa a profité de sa cérémonie de remise des prix pour reconnaître le travail acharné et les réalisations de ceux qui ont rendu des services méritoires à l'Institut, ainsi que les réalisations dans les cours universitaires techniques proposés à l'industrie.

Le prix Ernest Simpson et le prix Lisney ont été décernés à David Baggaley d'Ibstock plc, vice-président de la branche nord du Staffordshire de la HCTa, tandis que Martin Petch, directeur du four Forterra, a reçu le prix du certificat de séchage et de cuisson de l'argile et le prix Keith FR Morton.

En repensant à l'événement, la présidente de la HCTa, Paula Wardle, a commenté : « C'était formidable de voir nombre de nos fournisseurs de l'industrie dans le hall d'exposition interagir avec les employés de l'industrie, partager les meilleures pratiques et de nouvelles idées. J'ai été honorée de remettre des prix à nos meilleurs étudiants pour leurs réalisations. »

Heavy Clay UK reviendra plus tard cette année, le jeudi 20 novembre. Pour exprimer votre intérêt à exposer ou à parrainer l'événement 2025, visitez : www.quarrying.org/heavy-clay-2025

Construire des connaissances brique par brique

La HCTa s'engage à faire progresser la technologie de l'argile lourde au Royaume-Uni et à l'étranger. Sa mission est d'offrir aux personnes des opportunités précieuses pour élargir leur expertise professionnelle, améliorer leurs compétences et acquérir de nouvelles qualifications.

En partenariat avec le Mineral Products Qualifications Council (MPQC), le HCTa propose le cours « Introduction à l'industrie de l'argile lourde : niveau 2 » avec des cohortes commençant en mars, juin et septembre 2025. Destiné principalement aux employés ayant besoin d'une compréhension de base de la fabrication de l'argile lourde, le cours fournit des connaissances techniques de base « de la carrière au camion » sur les processus impliqués dans la fabrication de briques, de pavés, de tuiles et de tuyaux.

Source AGG

13/03/2025

TechnoCarbonTechnologies : « Une solution alternative au béton »

Les JEC Composites Innovation Awards distinguent des réalisations marquantes au sein de l’industrie des composites. Ouvert aux entreprises, universités et centres de R&D, ce concours célèbre des innovations et concepts révolutionnaires, nés de l’intelligence collective et d’un principe de coopération. Cette année, c’est la solution de mur de maison DACCUSS (Direct Air Carbon Capture, Utilisation and Safe Storage) proposée par TechnoCarbonTechnologies qui est lauréate de la catégorie Bâtiment & génie civil. Nous avons rencontré Kolja Kuse, son PDG.

Quel est le caractère innovant de votre solution CFS pour le secteur de la construction ?

Kolja Kuse : L’idée repose sur l’utilisation de matériau à bilan carbone négatif basée sur la combinaison de pierre dure comme le granit et de fibres de carbone. La pierre remplace le béton et les fibres de carbone remplacent l’acier, qui est nécessaire pour le béton.

En quoi est-elle une alternative au béton traditionnel ? Et pour quels types d’applications ? 

K.K. : Il remplace complètement le béton armé dans les bâtiments, les ponts, les infrastructures comme les chemins de fer (traverses) et tout type d’acier avec des poutres, piliers et autres structures en CFS. Les plaques de CFS peuvent être aussi fines que 2 mm. Si nécessaire, même 1 mm.

Quels sont les apports du CFS en termes de bilan carbone et d’empreinte écologiques sur les constructions ?

K.K. : S’il est appliqué avec les bonnes pierres et matériaux d’isolation, le composite CFS est à bilan carbone négatif comme le bois. L’énergie nécessaire à la production est déjà aujourd’hui 2 fois moindre que l’acier et le béton armé. Grâce à l’altération des déchets de pierre, la pierre elle-même est à bilan carbone négatif, car la découpe des plaques de pierre nécessaires peut être neutre en carbone si l’énergie éolienne est utilisée. Le mur de maison primé aux Innovation Awards est aussi négatif en carbone qu’un mur de maison en béton serait positif en carbone avec environ 60 kg de CO2 par mètre carré de mur.

Comment vous positionnez-vous dans le secteur de la construction en France ?

K.K. : Nous n’avons de concurrence que d’une autre entreprise française appelée CAEROSTRIS avec un concept similaire, mais basé sur d’autres matériaux. La clé des futurs systèmes de matériaux de construction est une stratégie d’isolation intelligente. Cela ne peut être réalisé qu’avec des structures creuses, remplies de matériaux isolants à l’intérieur. La structure peut être n’importe quel matériau et le matériau isolant peut également être choisi. Une alternative que nous montrons au JEC est l’utilisation de BioChar très léger, mélangé à de la laine de roche. Cela est également très négatif en carbone. De plus, nous utiliserons des fibres de carbone à base de lignine et des fibres PAN à base d’huile d’algues. Les solutions biosourcées sont essentielles pour la durabilité.

Votre R&D pourrait-elle se diriger vers des axes de recherches liés au béton ? 

K.K. : Oui, nous pouvons utiliser notre armature CFS pour remplacer l’acier rouillé et rendre le béton durable pour qu’il dure éternellement comme les constructions romaines en béton d’il y a 2000 ans qui ne rouillent pas, car la pierre était utilisée. Le changement de donne dans notre approche de durabilité est la pierre : elle est bon marché, disponible en abondance et ne se corrode pas comme l’acier, qui est le principal problème du béton. Regardez les ponts en béton allemands qui s’effondrent et en Italie aussi à cause de l’acier corrodé. Nous pouvons également rénover les structures en béton pourries avec l’armature CFS.

Comment appréhendez-vous le matériau béton et ses perspectives de développement ?

K.K. : Comme je l’ai dit, nous pouvons remplacer le béton. Mais pas du jour au lendemain. Et il peut y avoir des applications où le béton est incontournable. Dans tous les cas, nous devons offrir un pont vers l’avenir avec ou sans béton. La pierre est le changement de donne dans tous les cas. Les fibres de carbone seules dans le béton ne sont pas possibles, nous avons besoin d’une interface mécanique entre les deux et c’est la pierre, avec des propriétés parfaites pour servir d’interface stable et durable entre le carbone et le béton.

Le CFS (Carbon Fiber Stone)

Le CFS est un matériau innovant qui associe des pierres à bilan carbone négatif et des fibres biosourcées. Il constitue une alternative écologique au béton traditionnel, intensif en émissions de CO₂, utilisé dans les murs de maison. Chaque mètre carré de mur en CFS capte 59 kg de CO₂, tandis qu’un mur en ciment classique en émet 98kg. Des plaques de pierre renforcées par des fibres de carbone issues de PAN vert à base d’huile d’algues forment des murs de maison fortement négatifs en carbone. Cette innovation intègre plusieurs matériaux nouveaux et des améliorations structurelles. La conception inclut des structures de renforcement créant une couche intermédiaire stable, remplie de granulés de biochar à bilan carbone négatif pour l’isolation. L’utilisation de pierre plutonique, dont les résidus sont particulièrement propices à des réactions d’altération accélérée, répond à des défis pressants de la construction : améliorer l’efficacité énergétique tout en garantissant l’accès à des matériaux moins coûteux et hautement évolutifs. La capacité de ces matériaux combinés à générer un bilan carbone négatif est essentielle pour lutter contre la crise climatique, transformant les murs en puits de carbone efficaces.

Source ConstructionCayola par Ch Raynaud 

12/03/2025

« 2024, une année très positive » pour Rairies Montrieux

Alors que les industriels ont la vie dure, compte tenu de la crise dans la construction neuve, Rairies Montrieux, spécialiste du revêtement mural et sol (briques, carreaux et plaquettes de parement) en terre cuite, prospère et enregistre une bonne année 2024. Son PDG, Rémy Montrieux, nous fait le point sur les chiffres clés, ses leviers de croissance, mais aussi ses craintes pour 2025.

Quel bilan enregistre Rairies Montrieux en 2024 ?

Rémy Montrieux :2024 est une année très positive, puisqu'on va solder un chiffre d'affaires à 19,7 millions d'euros, soit +21 %, après avoir fait +37 % en 2023.

Cela fait deux années de progression énorme. On a fini aussi avec un carnet de commandes à hauteur de 9 millions. Ce qui représente environ plus de 4 mois de carnets de commandes. C’est-à-dire qu'on a la possibilité pendant un an d'avoir à peu près 20 % de commandes en moins, au niveau du chiffre d'affaires, sans pour autant que cela nous embête au niveau fabrication.

Quelles sont vos perspectives pour 2025 ?

R.M. :2025 s’annonce beaucoup plus difficile. Pour l'instant, c'est un peu tôt pour le déterminer définitivement. Même si au niveau des départs de livraisons, tout se passe bien pour les commandes 2024, on sent qu'il y a un ralenti, avec la pluie et les intempéries. Notre activité est quand même saisonnière. Elle est toujours plus favorable à partir du printemps jusqu'au mois de novembre. Donc on ne s'inquiète pas trop. 


Même compte tenu du dernier bilan de la FFTB, qui décrivait en mars dernier une activité des tuiles et briques « dans le rouge » ?

R.M. : Nous sommes dans un domaine un peu particulier qui est la façade. Et la façade, c’est en fin de chantier. Donc tous les chantiers qui ont démarré - fondations, etc. - il y a 2 ans, sont encore nombreux. Donc tout 2024 a bénéficié du travail qui avait été fait du début des chantiers de 2022-2023.



Nous n’avons pas tout à fait la même temporalité vis-à-vis des difficultés. Maintenant, effectivement, pour 2025, on a un petit peu le sentiment que la conjoncture va nous rattraper.

On espère beaucoup sur le côté niche, c'est-à-dire l'ITE [isolation thermique par l'extérieur], qui est quand même omniprésente, car il y a un besoin d’isolation dans le bâtiment. Un marché qui est à 50-60 % en neuf et le reste en rénovation. La rénovation a moins de contraintes vis-à-vis de la conjoncture.

Il y a quand même les coups de rabot budgétaires à l’aide MaPrimeRénov’ en 2025... Risquent-ils d’impacter l’activité de Rairies Montrieux en rénovation ? 

R.M. : Oui, au niveau national et dans tous les produits, ça doit être significatif. Mais pour Rairies Montrieux, dans la mesure où on est sur un élan assez favorable, on espère que cela va subsister…

Comment comptez-vous calibrer votre activité industrielle en 2025 ? 

R.M. : On a un outil qui s'est énormément agrandi en 2024, avec 9 millions investis dans le matériel pour améliorer la qualité et les volumes. Donc on va travailler beaucoup plus souplement. En 2024, on a utilisé les heures supplémentaires, on travaillait les jours fériés au mois d'août et on employait des jeunes qui venaient nous aider au mois d'août, par exemple.

Là, on va tout simplement vivre plus normalement, d'une façon plus fluide, en prenant les jours fériés, en arrêtant au mois d'août trois semaines, en ayant une activité tout à fait classique, normale. Le recrutement aussi va rester stable. 

On a aussi cette possibilité de diminuer, sans mener de contraintes spéciales dans l'entreprise.

Rairies Montrieux a aussi fourni des chantiers prestigieux comme le Village des athlètes. Cela a-t-il joué sur son image, notamment auprès des architectes et prescripteurs ? 


R.M. : Cela a eu plusieurs impacts, évidemment sur la notoriété. Dans l'entreprise, chacun a été fier de ça. Au niveau du choix des architectes, je pense que cela a eu un impact forcément bénéfique. On a eu des commandes pour un chantier intéressant au Bénin, 400 m2, qui était d'un montant de 50 000 euros. 

On va presque fini un chantier, qui va ouvrir dans un an : la gare de La Courneuve, avec 2 000 m2 briques. Là, on entame un chantier en ce moment à Villejuif, avec 500 000 briques mises en oeuvre sur un immeuble, visible depuis l’A6. On vient de faire le siège du Crédit Agricole à Orléans, de 3 000 m2, en briques également. 

Nous fournissons plusieurs chantiers de briques actuellement. Ce qu'on faisait très peu jusqu'à maintenant, puisqu'on était surtout spécialisés en plaquettes. Pour nous, c'est ce qui va compenser un peu la faiblesse du besoin de plaquettes pour continuer l'activité. 

Sur les trois chantiers que je viens de citer, les couleurs ont été choisies par l'architecte. 50 % de nos produits sont faits sur-mesure, en fonction du besoin de l'architecte. C'est une volonté de ce dernier d'aller soit vers des produits émaillés, soit vers des produits classiques.


Dans une autre catégorie,le Modénature se développe. Et là, on a fait un très gros chantier à Grenoble, sur une ancienne manufacture industrielle qui se transforme en centre commercial. Il a été inauguré il y a deux mois à peu près et intègre 3 000 m² de nos produits.

Un dernier mot pour les acteurs du bâtiment ?

R.M. : Vivement que le bâtiment, d'une façon générale, retrouve l'activité d'il y a trois ans. C'est une activité de renouvellement où il y a un besoin, où il n'y a pas d'importations ou très peu, et où il y a des savoir-faire qu'il faut surtout garder.

Source BatiWeb par Virginie Kroun

11/03/2025

Erlus Reform SL : l’élégance de la tuile en terre cuite disponible en gris ardoise

La tuile en terre cuite Reform SL d’Erlus se pare d’un nouveau coloris élégant et moderne : le gris ardoise engobé. Son design aux lignes épurées et intemporelles s’intègre harmonieusement à une grande diversité de styles architecturaux.

Cette solution esthétique et durable s’adapte aussi bien aux toitures contemporaines que traditionnelles. 

Avec cette nouvelle teinte, Erlus élargit sa gamme pour répondre aux tendances actuelles et aux exigences des architectes et maîtres d’ouvrage en quête d’une toiture raffinée et résistante. 

Une tuile idéale en rénovation et en construction neuve 

Avec son design épuré, intemporel et polyvalent, la tuile Erlus Reform SL s’adapte aussi bien aux projets de rénovation qu’aux constructions neuves. Son jeu longitudinal ajustable de 33,5 à 36,5 cm offre la flexibilité idéale pour moderniser les toitures existantes. Son format optimisé lui permet aussi de s’adapter harmonieusement aux charpentes anciennes, tout en garantissant une mise en œuvre efficace. 

Cette tuile à recouvrement arrière apporte enfin une esthétique raffinée aux bâtiments contemporains. Son design épuré sublime particulièrement les toits sans débord. La nouvelle teinte gris ardoise engobé répond aux attentes des professionnels et des particuliers en quête de diversité et de modernité.

La nouvelle palette de coloris du modèle Reform SL se compose de huit nuances élégantes : terre cuite naturelle, rouge vieilli, brun cuivré, brun brésilien, anthracite, gris basalte, bourgogne et, désormais, gris ardoise. 

Erlus Reform SL : une tuile ultra fonctionnelle  

Légère et performante, la tuile en terre cuite à double emboîtement Reform SL se distingue par son poids réduit de seulement 3,5 kg par pièce et son format compact. Son excellent rendement de 12,2 tuiles par m² représente une solution économique et efficace.  

La tuile Reform SL assure une excellente résistance à la pénétration des eaux pluviales à partir d’une pente de toit standard de 25 degrés avec un écran de sous-toiture.  Son pureau variable de 3 cm avec un pureau moyen de 34,0 cm en fait un choix privilégié pour les projets de rénovation, où elle garantit un ajustement optimal à la stucture existante.

La Reform SL bénéficie également de la large gamme d’accessoires Erlus, incluant des solutions pratiques comme des tuiles de ventilation sanitaires, crochet de service, des tuiles de passage de tuyau de panneau solaires ou de support de panneaux solaires. (AluSystèmes).

Les tuiles Erlus sont disponibles dans les négoces en matériaux. 

Pour plus d'informations : https://www.erlus.com/

Source Batirama




10/03/2025

Sur BE POSITIVE, EDILIANS démontre comment ses solutions de rénovation énergétique et solaires répondent aux besoins d’un bâtiment plus durable

Edilians est une marque de référence pour les toitures en terre cuite, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque. Expert de la toiture en France au travers de ses 9 appellations de terroir depuis 1811, et pionnier de la tuile solaire photovoltaïque universelle depuis 2002, Edilians crée aujourd’hui des solutions de toitures innovantes et durables au cœur de l’éco-habitat.

Avec plus de 500 000 installations photovoltaïques mises en services en 2024, le solaire constitue un levier essentiel de la transition écologique et de la réduction des émissions de CO2. Pourtant, le gouvernement envisage de réduire les subventions, suscitant une vive inquiétude de l’ensemble de la filière. C’est dans ce contexte que se tiendra BE POSITIVE, salon national de la transition énergétique depuis plus de 20 ans, du 25 au 27 mars prochains.

Fidèle à ce rendez-vous incontournable de tous les acteurs (industriels, prescripteurs, artisans, installateurs, négoces, collectivités publiques...) agissant pour une construction sobre en énergie et décarbonée, EDILIANS sera naturellement présent à cet événement dans le secteur Bâtiment & Construction. Sur un stand reflétant son engagement RSE, l’entreprise démontrera que la transition énergétique passe aussi par le toit grâce à sa large gamme de solutions de rénovation énergétique et solaires photovoltaïques, parmi lesquelles l’EASY ROOF INTEGRATION nominé aux Be Positive Awards 2025.

EASY ROOF INTEGRATION, un procédé innovant d’installation de modules PV en intégré au bâti sous ATEC validé par le CSTB et sélectionné par le jury des Be Positive Awards 2025

EASY ROOF INTEGRATION d’EDILIANS est un système breveté de fixation, sans découpe ni joint, adapté et compatible avec toutes les toitures en tuiles terre cuite ou en ardoises. Ingénieux, ce procédé permet de fixer le panneau et de maintenir le cadre, sans percer celui-ci, tout en permettant sa dilatation. Ainsi, le cadre EASY ROOF INTEGRATION se dilate à la verticale et à l’horizontale, ce qui garantit sa durabilité. L’étanchéité de la toiture est assurée par recouvrement. Performant, EASY ROOF INTEGRATION bénéficie d’une ventilation optimisée grâce à des entrées et sorties d’air présentes sous chaque module.

Compatible avec la majorité des modules photovoltaïques existants sur le marché, l’ensemble est rapide et facile à monter pour fournir une production d’énergie au plus haut niveau et durable.

EASY ROOF INTEGRATION est également disponible sous forme de kit complet (système de montage, panneaux photovoltaïques, micro-onduleur ou onduleur central, câbles AC et DC, protection électrique).

Autant d’atouts qui ont permis à l’EASY ROOF INTEGRATION d’être sélectionné par le jury des Be Positive Awards 2025 et nominé dans la catégorie Bâtiment & Construction. Des performances exceptionnelles confirmées également par le CSTB qui vient d’étendre son Avis Technique sur l’ensemble des tuiles en terre cuite et ardoises, validant l’aptitude à l’emploi de ce procédé innovant et la durabilité des ouvrages réalisés avec l’EASY ROOF INTEGRATION. Il est également présent sur la liste verte de la C2P (Commission Prévention Produits de l’Agence Qualité Construction).

Une mise en avant de la solution photovoltaïque en surimposé EASY ROOF TOP et du système EASY ROOF FLAT pour le sol ou toiture plate

Le salon BE POSITIVE sera également l’occasion pour EDILIANS de remettre sur le devant de la scène l’EASY ROOF TOP et l’EASY ROOF FLAT via une promotion spéciale sur le stand.

Idéal en rénovation, EASY ROOF TOP est un système en surimposition qui rend possible la mise en œuvre de modules photovoltaïques cadrés sur tous types de toiture, avec une pente de 8° à 50°, en tuiles (canal, à emboîtement, plate mécanique), en ardoise et sinusoïdales (fibrociment, plaque sous tuile). Disponible en portrait, il peut également être posé en mode paysage. Grâce à une embase spécifique, une simple rotation de rail suffit, ce qui représente un véritable gain de temps lors de la mise en œuvre. Pour une esthétique irréprochable, il se décline en deux finitions (aluminium, noir) et aucun élément (rail et fixation) ne dépasse du champ photovoltaïque.

Système de montage pour panneaux photovoltaïques, en toiture plate ou au sol, EASY ROOF FLAT convient à toutes les configurations quels que soient l’orientation (Sud, Est/Ouest) et le type de revêtement (bitume, membrane, béton, graviers). Conçu pour accueillir la majorité des modules photovoltaïques cadrés du marché, il dispose d’une pente ajustable pour s’adapter à toutes les situations. Léger et résistant, chaque châssis EASY ROOF FLAT intègre tous les composants nécessaires à la fixation des modules par rail ou lestage. Sa mise en œuvre s’effectue ainsi de façon rapide et économique.

Outre l’EASY ROOF INTEGRATION et l’EASY ROOF FLAT, EDILIANS disposant de la gamme solaire résidentielle la plus large du marché avec des produits flexibles et modulables pour le neuf et la rénovation, exposera aussi l’intégralité de ses solutions photovoltaïques en surimposé, intégré et en façade avec l’UMBRA SOLAR PRO. De même, son offre complète de tuiles terre cuite, emblématiques de son ancrage local, sera largement représentée tout comme l’ensemble des composants de toiture (isolants EcoPeg participant au confort d’été, Aéro Top 30,...).

En parallèle, l’acteur de l’éco-habitat invite les plus de 25.000 visiteurs professionnels attendus sur le salon à découvrir comment la toiture, la rénovation énergétique et le solaire photovoltaïque répondent aux besoins d’un bâtiment plus durable lors d’une prise de parole prévue le Mercredi 26 Mars 14h30 au sein du forum exposants.

Source André Sudrie

09/03/2025

Roumanie: L'usine Berca joue un rôle dans la stratégie de développement durable de Wienerberger

L'usine de Berca, en Roumanie, est considérée comme un centre d'excellence pour la production de briques respectueuses de l'environnement.

En mettant l'accent sur la décarbonation, l'économie circulaire et la biodiversité, le groupe autrichien wienerberger ouvre la voie à un avenir durable en accord avec le Green Deal européen. L'entreprise entend réduire les émissions de production de 25 % supplémentaires d'ici 2026 et augmenter le pourcentage de produits recyclables ou réutilisables à plus de 90 %. D'ici la même année, 75 % du chiffre d'affaires total proviendra de produits utilisés pour construire des bâtiments à empreinte carbone neutre.

L'année dernière, wienerberger a franchi une nouvelle étape importante vers son objectif de neutralité climatique avec la modernisation de son usine de production de briques à Berca, en Roumanie. La durabilité était au cœur de cet investissement, et aujourd'hui, l'usine répond aux normes les plus élevées d'efficacité de production et de réduction de l'utilisation des ressources. Grâce à un nouveau procédé de séchage, les émissions de carbone de l'usine ont été réduites d'environ 4 000 tonnes par an.

L'usine de Berca, qui a officiellement rouvert ses portes le 16 septembre 2024, est considérée comme un centre d'excellence pour la production de briques respectueuses de l'environnement et constitue un élément essentiel de la stratégie de développement durable de wienerberger. L'usine est située près de Bucarest, une ville où l'activité de construction est importante et où la demande de produits adaptés aux bâtiments à zéro émission est forte.

wienerberger est présent en Roumanie depuis 1998 et est l'un des plus grands producteurs de matériaux de construction du pays. L'entreprise exploite un total de sept sites de production dans le pays et emploie environ 550 personnes.

Source CeramicWorldWeb

08/03/2025

Espagne: Le secteur de la fabrication de briques et de tuiles très présent à Cevisama 2025

Le secteur de la fabrication de briques et de tuiles a participé à Cevisama 2025 à travers le Gremi de Rajolers de la Comunitat Valenciana et Hispalyt. 

Promouvoir l'utilisation traditionnelle de matériaux tels que les briques et les tuiles comme solution de construction durable, sûre, efficace et adaptée aux exigences de la lutte contre le changement climatique : tel est l'objectif avec lequel, une fois de plus, l'industrie de fabrication de briques et de tuiles a participé à l'édition de Cevisama, dans laquelle, outre la participation des exposants, elle a organisé également diverses activités et conférences informatives autour des avancées du secteur.

Dans ce sens, le Gremi de Rajolers de la Comunitat Valenciana, principale entité sectorielle qui regroupe l'industrie de la région, participe à Cevisama dans un stand d'entreprise (N2P4, stand A41) dans lequel sont représentés des produits et systèmes de construction en céramique, accompagnés d'une documentation technique avec des informations sur leurs avantages, leurs caractéristiques et leur assemblage.

D'autre part, l'association patronale Hispalyt été présente à l'édition 2025, dont deux partenaires participeront au salon avec des stands individuels, où ils montreront leurs dernières nouveautés aux visiteurs :

Produits céramiques contre le feu

Parmi les avantages des matériaux et des solutions céramiques que l’on retrouve chez Cevisama, la Guilde souligne particulièrement la résistance au feu. En effet, les produits céramiques sont incombustibles, ce qui en fait un choix idéal pour assurer la sécurité dans les bâtiments et les structures, car ils ne contribuent pas à la propagation d'un incendie et offrent une protection supplémentaire aux personnes et aux biens.

La durabilité, l'efficacité et la durabilité des matériaux et systèmes céramiques sont également mises en évidence, prouvant qu'ils constituent le meilleur choix pour ceux qui cherchent à améliorer la sécurité et les performances de leurs projets, tout en respectant l'environnement.

Projet européen contre le changement climatique

De plus, pendant Cevisama, des informations ont été fournies sur le projet européen « Life Superhero », qui vise à promouvoir l’utilisation de toits ventilés et perméables comme solution efficace pour l’adaptation et l’atténuation du changement climatique. Ce projet promeut une approche innovante du refroidissement passif des bâtiments, cherchant à encourager la mise en œuvre de toitures ventilées et perméables et de toitures hérotiles, tant dans les nouvelles constructions que dans les rénovations.

A cette occasion, ont été diffusés les deux cas de bonnes pratiques réalisés dans le cadre du projet, consistant en la réhabilitation de deux logements sociaux à Reggio Emilia (Italie). La situation initiale des deux bâtiments à toits plats a été expliquée, ainsi que les améliorations apportées, ainsi que les étapes à suivre pour la mise en place d'une toiture ventilée et perméable. En outre, le processus de suivi mis en œuvre a été détaillé.

Source CICconstruccion

07/03/2025

Cuir des briques de manière durable : des gazéificateurs à bois au lieu de combustibles fossiles

La production de briques neutre en CO2 avec des gazéificateurs à bois remplace les combustibles fossiles sans aucune perte de qualité.

Les briques sont un matériau de construction durable, mais leur production est gourmande en énergie. Une production de briques neutre en CO2 avec un gazéificateur à bois adapté peut remplacer les combustibles fossiles sans aucune perte de qualité, comme le montre un projet à long terme.

La production de briques et de briques de parement est un processus gourmand en énergie. Ce dont on a besoin, c’est de chaleur, qui jusqu’à présent provient principalement du gaz naturel. Rien qu'en Allemagne, la consommation annuelle s'élève à environ 4,8 TWh, soit 89 % de la consommation totale de chaleur du secteur, selon l'Institut Fraunhofer pour les technologies de l'environnement, de la sécurité et de l'énergie (Umsicht). L'entreprise basée à Duisbourg recherche depuis des années des alternatives au gaz naturel afin que l'industrie puisse réduire les émissions de gaz à effet de serre. La biomasse présente l’inconvénient que la combustion conventionnelle ne peut atteindre que des températures d’environ 500 °C. L’électricité, l’hydrogène ou le biométhane peuvent atteindre des températures allant jusqu’à 1500 °C.

En collaboration avec son partenaire industriel ABC-Klinker, Fraunhofer Umsicht a désormais pu démontrer dans une application à long terme qu'un gazéificateur à bois adapté est bien adapté. Des températures allant jusqu'à 1100 °C sont possibles, « mais seulement avec une technologie de brûleur adaptée dans laquelle la combustion du gaz de synthèse produit fournit la chaleur de processus à haute température », explique Fraunhofer Umsicht dans un communiqué.

Cuisson des briques : le gaz de synthèse issu de la gazéification du bois remplace le gaz naturel dans les fours tunnels

Fin 2023, après l'installation des brûleurs à gaz modifiés et du système de contrôle du gaz, un gazéificateur à bois Burkhardt V3.90S a été mis en service chez ABC-Klinker dans l'usine de Schüttorf. Le gazéificateur à bois est livré entièrement installé, câblé et raccordé dans un conteneur spécial. Cela a permis une intégration transparente dans le système existant, indique le communiqué.

Concrètement, ABC-Klinker remplace les brûleurs du four tunnel optimisés pour le gaz naturel par des brûleurs adaptés à l’utilisation du gaz de bois. « Il a été possible de produire un modèle de flamme stable, ce qui a démontré la faisabilité technique du concept », explique Fraunhofer Umsicht. Depuis mi-2024, le four tunnel de l'usine de Schüttorf fonctionne en continu au gaz de bois sur trois des dix rangées de brûleurs. Le gazéificateur à bois fonctionne également de manière stable jusqu'à présent et aucune influence négative sur les températures du four ou sur l'apparence ou la qualité des briques de clinker n'a été détectée.

Source VDI Nachrichten par Stephan W. Eder