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11/03/2019

Terreal anticipe la RE 2020 sur une maison de 146m2

La filière bâtiment expérimente aujourd'hui la future réglementation environnementale (référentiel E+C) applicable au logement et au bureau. Terreal s’investit pour proposer une offre globale.
À la question : « les industriels sont-ils en mesure de proposer de produits de construction pour répondre à la future réglementation environnementale des bâtiments ? », Terreal répond de manière affirmative.
Ses solutions portent à la fois sur les choix de structures et sur les options techniques. Ce fournisseur invite d’ailleurs les maîtres d’oeuvre et maîtres d’ouvrage à s’investir dans ces nouvelles méthodes.
C’est ce que démontre la construction d’une maison individuelle sur la commune de Tocane Saint-Âpre, en Dordogne. Conçu par le cabinet d’ingénierie thermique Bastide & Bondoux, cet ouvrage de 146 m² de surface hors oeuvre brute (169 m² de surface au regard de la réglementation thermique 2012), répond aux critères E3C1 du référentiel E+C-. Ce texte doit prochainement se substituer à la réglementation thermique 2012 (RT 2012).
Cette construction de 146 m² shob présente un plan à trois ailes.
Une belle performance
« C’est une belle performance », précise Antoine Giret, responsable technique chez Bastide & Bondoux, « car aujourd’hui le niveau E4 est quasiment inatteignable. Sauf à développer une installation photovoltaïque d’une surface supérieure à celle du toit… ».
Ce référentiel a pour premier objectif d’améliorer les consommations d’énergie des constructions neuves, en dépassant le niveau « basse consommation » de 50 kWh/m².an établi par la RT 2012, et en visant le niveau dit « passif », voire « positif ».
En second lieu, il prendra en compte les émissions de gaz à effet de serre, critère mis en marge de la réglementation actuelle. « La classification E3C1 devrait devenir le seuil réglementaire à l’horizon 2020 », note Emmanuel Toffolo, responsable d’activité « Label et ATH » chez Promotelec Services, certificateur de cette opération.
Un enjeu d’avenir
Conscients des impacts importants de cette évolution réglementaire en termes techniques et d’organisation, dès 2016, les pouvoirs publics ont lancé les expérimentations du référentiel dit « E+C- ».
En résidentiel ou tertiaire, ces « field-test » permettront à la filière construction de tenir un niveau élevé d’ambitions environnementales. Terreal a saisi la balle au bond : « Nous nous sommes mobilisés pour être parmi les tous premiers industriels à atteindre le label E+C – au plus haut niveau », déclare Jean-Philippe Monlouis-Bonnaire, responsable développement marché Gros-oeuvre chez Terreal. « Et surtout, avant même qu’il n’entre en vigueur. »
Il détaille les contours de sa stratégie : « Nos efforts se poursuivront par un grand projet de labellisation de maison dans chaque région de France. Cela demande une adaptation réelle aux contraintes énergétiques et environnementales de chaque territoire.
En parallèle, nous lançons des rencontres avec les constructeurs, promoteurs et tous les acteurs du bâtiment pour informer sur cette nouvelle réglementation. Nous poursuivons également nos efforts pour apporter à nos clients des solutions performantes et durables en couplant la terre-cuite aux solutions de récupération et de production d’énergie renouvelable. Pour nous c’est l’avenir ! »
Quatre niveaux « Énergie », deux niveaux « Carbone »…
Le référentiel retient quatre niveaux de performance énergétique et, actuellement, deux niveaux « carbone ».
Les quatre niveaux « Énergie » sont :
− Énergie 1 et Énergie 2 : en résidentiel, les niveaux de consommation d’énergie sont réduits de 5 à 15 % par rapport à ceux de la RT 2012, et en tertiaire, de -15 % à -30 % ;
− Énergie 3 : en résidentiel, les consommations d’énergie sont réduites de 20 % par rapport à la RT 2012 auxquels doivent s’ajouter 20 kWh/m².an fournis par des solutions à énergies renouvelables ; en tertiaire, les consommations d’énergie sont 40 % inférieurs au seuil de la RT 2012, et 40 kWh/m².an sont apportés par des énergies renouvelables ;
− Énergie 4 : ce niveau qualifie les bâtiments producteurs d’énergie, réellement à énergie positive, c’est-à-dire ceux où la production d’énergies renouvelables est équivalente aux consommations non renouvelables, tous usages du bâtiment pris en compte.
Les deux niveaux « Carbone » varient selon se distinguent par :
− Carbone 1 : niveau établi pour être accessible à tous les projets où les concepteurs et entreprises jouent le jeu d’une évaluation des impacts de l’ouvrage en termes d’émissions de gaz à effet de serre ; aucun système constructif n’est exclu. La production de carbone est calculée lors du chantier et au cours de 50 années d’exploitation du bâtiment.
− Carbone 2 : le travail sur la réduction des émissions est considérablement renforcé. Selon les ouvrages, le poids carbone peut être 2 à 5 fois inférieur au précédent.
À l’expérimentation, l’écart étant estimé trop important par nombre de concepteurs et de constructeurs, un niveau intermédiaire devrait être établi. Voir le site http://www.batiment energiecarbone.fr.
Les murs isolés par l'intérieur ont été réalisés en briques Calibric One d’une résistance thermique de 1,09 (m².K)/W. © Terreal
Adapté au site
Pour réaliser ce chantier, les ingénieurs du cabinet Bastide & Bondoux, en accompagnement du maître d’oeuvre et constructeur Les Bâtisses du Périgord, ont exploité le potentiel du catalogue Terreal. À savoir : les matériaux de construction et leurs accessoires, mais aussi les équipements de production d’énergie renouvelable et une solution d’autoconsommation.
« Les produits Terreal sont déjà calibrés pour rentrer dans le processus d’obtention de label », reconnaît Antoine Giret. Pour créer cette construction de plain-pied au tracé en trois ailes, les concepteurs disposaient principalement de deux produits pour monter les murs : les briques rectifiées à montage par joints minces Calibric One et Calibric Max.
Ces blocs d’une épaisseur de 20 cm, affichent respectivement une résistance thermique R après enduit de 1,09 (m².K)/W et de 1,5 (m².K)/W.
Les points singuliers de la construction – appuis de menuiseries, linteaux – ont été traités avec des éléments à isolation répartie.
Isolation thermique par l’intérieur
En raison de la position géographique et climatique du projet – en zone H2c –, la version Calibric One associée à une isolation par l’intérieur convenait parfaitement. L’enveloppe est complétée de deux produits destinés à maîtriser les ponts thermiques aux points singuliers : des linteaux monoblocs adaptés aux chaînages et volets roulants, ainsi que des appuis de fenêtres monolithes isolés.
Cette association de matériaux a permis de créer une enveloppe qui affiche un coefficient bioclimatique (Bbio) de 27,7 pour un niveau maximal requis de 42. Par ailleurs, les consommations d’énergie requise affichent un niveau 80 % inférieur au Cep max : 8,2 kWh/m².an !
Energies fatales et renouvelables
Si les besoins de chauffage sont faibles et simplement apportés par des radiateurs électriques – un conduit de fumée a toutefois été installé pour donner la possibilité d’installer un chauffage au bois –, les besoins d’eau chaude sont assurés par un équipement thermodynamique original : le Lahe-Roof.
Déjà porteur d’un Titre V RT 2012, ce système comprend un ballon de production d’ECS de 200 l équipé d’une pompe à chaleur de 3 kW et d’un Cop de 2,5. Particularité : sa source froide est alimentée par l’air extérieur préchauffée par le passage dans une lame d’air aménagée sous la toiture.
Pour maintenir un niveau de température satisfaisant en toute saison, soit 5 à 15 °C de plus que la température extérieure, le bureau d’études a retenu une tuile plate de teinte sombre : la Volnay PV de teinte ardoisée. Comparée à une solution sur air extérieur classique, le gain énergétique sera d’environ 4 à 5 kWh/m².an.
L’eau chaude sanitaire est produite par un ballon thermodynamique doté d’une pompe à chaleur air/eau ; cet équipement utilise l'air extérieur réchauffé par son transfert en sous face de la toiture. © Terreal
Consommer son énergie
L’accès au niveau énergie E3 tient aussi à l’installation photovoltaïque dédiée à l’autoconsommation. Le pan de toiture incliné au sud est recouvert de neuf panneaux Solterre, de 260 Wc chacun.
Cette source d’énergie est connectée à un système de stockage Storelio, une batterie au lithium qui dispose d’une capacité de charge rigoureusement adaptée, soit 2,25 kWc. L’installation rassemble aussi les micro-onduleurs et un transformateur d’électricité en courant alternatif indispensables pour exploiter l’énergie directement dans le logement ; le solde est injecté sur le réseau, à titre gratuit.
Comment les propriétaires de la Maison Tocane Saint Âpre apprécieront-ils l’impact de telles performances au quotidien ? « Ils verront la différence sur leurs factures d’énergie, mais aussi en termes de confort de vie », note Antoine Giret, « même si le confort est une notion plus difficile à quantifier ».
Interview : Eric Risser, Directeur marketing de Terreal

« La brique dispose encore de marges de progression »
En gros-oeuvre, si Terreal présente le profil d’un industriel de la grande région sud de la France, son offre de produits développe une palette large de solutions. L’entreprise doit répondre à une demande croissante, en volume et en matière de solutions techniques.
Quelle est aujourd’hui votre place sur le marché de la construction ?
Pour ce qui concerne le marché de la brique, Terreal est historiquement très présent sur la moitié sud de la France, au sud d’une ligne La Rochelle - Marseille. Sur ce territoire, la part de marché de la brique en construction de maison individuelle peut atteindre 80 %.
En collectif, à la faveur des référentiels environnementaux et du renforcement de la réglementation thermique depuis une vingtaine d’année – et notamment en raison de sa réponse aux contraintes de ponts thermiques –, la brique s’est hissée à un niveau de 25 %, localement 30 % de parts de marché. Nous considérons qu’il existe encore des marges de progression.
Pourquoi cet intérêt pour ce matériau ?
Tout d’abord, nous avons vécu une grande mutation technique de la brique. Avec, essentiellement, la généralisation des produits rectifiés pour un montage collé. Concrètement, nous avons travaillé sur deux sujets à la fois : d’une part, la performance des produits – qu’elle soit mécanique, thermique, acoustique ou en termes de résistance au feu – et d’autre part, la mise en oeuvre afin que les éléments soient plus faciles et plus rapides à poser.
Vos capacités de production sont-elles en phase avec la demande ?
L’année 2019 sera justement l’occasion d’un recalage. Car notre usine de briques de Colomiers, près de Toulouse, configurée en 2008, est arrivée à saturation. Nous avons donc investi 4 M€ pour réaménager notre usine espagnole de La Pera, près de Gérone ; sa capacité sera de 120 000 t par an. Ce site, intégré à ceux en France et proche de la frontière, servira les clients du sud de la France.
Vous suivez l’expérimentation E+C- menée depuis plusieurs mois. Ce référentiel sera-t-il à l’origine de la création de nouveaux produits ?
Nous avons déjà des produits optimisés pour ces projets dans notre catalogue. Cependant, nous poursuivons l’innovation selon une démarche d’éco-conception qui tient compte de critères tels que les déchets, les ressources utilisées, le poids… Par exemple, nous préférons le « banderolage » des palettes à une housse ; le volume de déchets sera moindre. Nous avons aussi commencé à étudier l’approvisionnement des fours en biogaz… En matière d’offre de produits, fin 2019, nous allons cependant rajouter au catalogue un coffre en terre cuite dédié aux brise-soleil orientables.
Source : batirama.com/ Bernard Reinteau

10/03/2019

Visite de la briqueterie Wienerberger de Pont-de-Vaux le 13/06/2019 de 14h45 à 17h00

Découvrez les coulisses d’une usine de fabrication de briques et tuiles en terre cuite, du point d’extraction de la matière première jusqu’à la fabrication du matériel de construction. Réservation obligatoire par téléphone ou à contact.altec@ccsti01.org
Cela n’a peut-être l’air de rien une brique... Matériau de construction depuis des millénaires, la terre cuite ne cesse pourtant de se renouveler au fil des innovations, notamment pour faire face aux nouveaux enjeux climatiques.
Visite de la briqueterie et tuilerie Quand, Où ?
  • le 13/06/2019 de 14h45 à 17h00
  • Briqueterie Wienerberger
  • rue des Nivres
  • Pont-de-Vaux
Organisateur
  • ALTEC - Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de l'Ain
  • 04.74.45.52.17
Date limite de réservation : 03 juin 2019
Informations complémentaires:
Source Le Progrès

09/03/2019

Des briques à base de fumier et de cheveux pour relancer l’artisanat local

Ellie Birkhead, diplômée de la Design Academy d’Eindhoven, a mis au point un processus de fabrication de briques incorporant les déchets trouvés localement dans les collines de Chiltern, dans le sud-est de l’Angleterre, dans le but de « forger un avenir pour l’industrie locale ».
C’est dans le cadre du projet final de son école de design que la jeune femme a décidé de concevoir ces briques. Au total, ce sont six types de briques différentes qui ont été proposées, incorporant toutes des matériaux sourcés localement.
Des briques utilisant des matériaux recyclés
Le projet appelé « Building The Local », utilise pour la fabrication de ses briques de l’argile mélangée aux cheveux fournis par un coiffeur de la région, du fumier de cheval d’une écurie voisine, des bouteilles en verre issues d’un pub, de la laine et de la paille venant d’une ferme et des graines usées d’une brasserie.
Tous les ingrédients proviennent des collines de Chiltern, qui était autrefois une région propice à la fabrication de briques au Royaume-Uni puisque 100 entreprises spécialisées y exerçaient. C’est ainsi que presque tous les bâtiments des Chiltern Hills ont été construits avec ce matériau de couleur rouge-orangé.
Relancer l’industrie locale
Ellie Birkhead, originaire du Buckinghamshire, travaille avec des industries artisanales et traditionnelles, actuellement menacées au Royaume-Uni. Dans une vidéo produite pour accompagner son projet, la designeuse se demandait s’il était possible de « vaincre les forces de la mondialisation et de créer un avenir pour l’industrie locale ».
Au cours de ses recherches, elle n’a trouvé qu’un seul fabricant de briques artisanales toujours en activité dans la région de Chiltern. L’activité est en grande partie menacée du fait de l’importation de produits bon marché en provenance de l’étranger, mais aussi d’autres régions au Royaume-Uni.
La fabrication locale est un élément essentiel de l’identité culturelle puisque « les briques ne sont pas seulement un produit, mais également un élément architectural qui transforme l’esthétique du lieu », indique la jeune femme.
Ellie a découvert que les Chilterns Hills étaient autrefois une plaque tournante majeure pour la fabrication à petite échelle, où les entreprises artisanales avaient pour coutume de se partager les ressources et d’utiliser les déchets dans les étapes de fabrication.

Source Enviro2b

08/03/2019

Terréal adopte le plan bâtiment durable

Éric Ledour, directeur du pôle de Colomiers de l'usine Terréal, présente le programme Calibric de briques isolantes à Karine Traval-Michelet, maire de Colomiers.
Implanté depuis 1939 au nord de la ville sur 13 ha de terre «fertile», le site columérin de Terréal est spécialisé dans la production de briques de structure et de cloisons en terre cuite. Respectueuse de l'environnement par la proximité de sa matière première, les efforts consentis pour réduire la consommation d'énergie et la recherche permanente de matériaux plus isolants, l'usine de Colomiers a reçu la visite d'une délégation municipale lors d'une récente journée thématique sur les énergies renouvelables, le développement durable et la biodiversité.
«Nous avons développé une politique environnementale car notre usine qui travaille avec de l'argile est salissante», constate Eric Ledour, directeur du pôle columérin de Terréal, en présence du maire Karine Traval-Michelet. «Nous extrayons et nous conditionnons la matière première sur place. Cela évite la pollution causée par le transport mais de gros efforts sont réalisés pour progresser et limiter la poussière chez les riverains».
Démarche écoresponsable
Comme chacun des sites Terréal, celui de Colomiers mesure et déclare régulièrement l'ensemble de ses impacts et met en place des actions d'optimisation qui passent par la limitation des émissions de poussières donc mais aussi la purification des fumées et le recyclage des déchets industriels. «Nous avons réussi à réduire de 70 % les déchets de chantier, notamment sur l'utilisation de plastique», ajoute Eric Ledour.
Pour l'exploitation de ses carrières, avant d'intervenir sur un site, Terréal réalise un état initial de la faune et de la flore, un plan de préservation de la biodiversité et procède à la remise en état à la fin de l'exploitation avec notamment du reboisement, de la reprise de culture, des créations de plans d'eau…
Afin de produire des matériaux toujours plus adaptés, Terréal a développé le système de briques isolantes Calibric qui offre des performances thermiques optimales avec ses accessoires monolithes allant jusqu'à des longueurs de 5,60 m.
La société Terréal contribue ainsi aux travaux du plan bâtiment durable.

Source La Dépêche du Midi

07/03/2019

Etudier les résultats de Wienerberger AG (WBAG: WIE)

Wienerberger AG a une valeur EV ou Entreprise actuelle de 3 153 478. La valeur EV indique comment le marché attribue de la valeur à une entreprise dans son ensemble. EV est généralement une modification de la capitalisation boursière, car elle incorpore une dette et des liquidités permettant d’évaluer la valorisation d’une entreprise. Le suivi des EV peut être utile lorsqu’on compare des sociétés ayant différentes structures de capital. EV peut aider les investisseurs à mieux comprendre si une entreprise est sous-évaluée ou non.
À un moment donné, les investisseurs individuels peuvent se trouver régulièrement victimes de l'attrait de la performance. Il peut être très tentant de vouloir faire partie d'un stock à la hausse à court terme. Les investisseurs à court terme pourraient n'être intéressés que par ce type d'opérations, mais les investisseurs à long terme voudront peut-être être un peu plus prudents. La poursuite de la performance peut amener l’investisseur à s’éloigner des objectifs préalablement définis et de la stratégie globale. Les investisseurs qui sont résolus à réussir à long terme peuvent parfois avoir besoin de remanier le pont lorsque le bruit à court terme devient trop bruyant.
Le RCI de Wienerberger AG (WBAG: WIE) est actuellement de 0,11077. La moyenne quinquennale du ROIC est de 0,061615 et le ratio de qualité du ROIC est de 3,637637. Le RCI est un ratio de rentabilité qui mesure le rendement qu'un investissement génère pour ceux qui fournissent du capital. Le ROIC aide à montrer l'efficacité d'une entreprise à transformer son capital en profit. Le RCI peut être une bonne mesure à prendre en compte pour déterminer si une entreprise est capable d’investir judicieusement. Le RCI peut également constituer une mesure importante pour l’investisseur axé sur la valeur qui tente de déterminer le fossé de la société. Wienerberger AG (WBAG: WIE) a un score composite de valeur actuel de 13. En utilisant une échelle de 0 à 100, un score inférieur représenterait une entreprise sous-évaluée et un score élevé indiquerait une entreprise chère ou surévaluée. James O’Shaughnessy a élaboré ce classement en utilisant six ratios d’évaluation différents, notamment le prix par rapport à la valeur comptable, le prix par rapport aux ventes, le BAIIA par VE, le ratio cours / trésorerie, le ratio cours / bénéfice et le rendement pour les actionnaires.
De nombreux opérateurs estiment que la psychologie appropriée est l’un des aspects les plus importants du succès sur le marché boursier. Les commerçants peuvent avoir besoin d'apprendre à devenir confiants tout en surmontant certaines peurs et en faisant face à des hauts et des bas extrêmes. Cela peut ne pas être facile, car les individus tirent tous parti d'expériences antérieures à un certain niveau. Être capable de convertir le succès extérieur au marché boursier peut demander du travail. Les négociants qui sont capables de surmonter les biais antérieurs peuvent être sur la bonne voie pour avoir l'état d'esprit approprié lorsqu'ils entrent sur le marché.
Les investisseurs en quête de valeur sur le marché boursier pourraient viser le classement dans les formules magiques ou le classement MF de Wienerberger AG (WBAG: WIE). Actuellement, la société a un rang MF de 5404. La formule magique a été conçue et rendue populaire par Joel Greenblatt dans son livre «Le petit livre qui bat le marché». La formule de Greenblatt permet de trouver des actions dont le cours attrayant offre un rendement bénéficiaire élevé ou des bénéfices déclarés élevés par rapport à la valeur marchande de la société. Pour repérer les opportunités sur le marché, les investisseurs peuvent rechercher des actions présentant le rang combiné le plus bas.
Les observateurs du marché peuvent également respecter certains rapports de qualité pour Wienerberger AG (WBAG: WIE). Actuellement, la société a un ratio de marge brute (Marx) de 0,309588. Ce calcul est basé sur les recherches du professeur Robert Novy-Marx de l'Université de Rochester. Marx pensait qu'un ratio de revenu brut élevé était le signe d'une entreprise de qualité. En regardant plus loin, Wienerberger AG (WBAG: WIE) a un score de marge brute de 6,00000. Ce score est basé sur la métrique de la marge brute (Marx) en utilisant une échelle de 1 à 100 où un 1 serait considéré comme positif, et un 100 serait considéré comme négatif.
L'indice de prix est un ratio qui indique le rendement d'un cours d'action sur une période passée. L'indice des prix de Wienerberger AG (WBAG: WIE) le mois dernier était de 0.99799. Ceci est calculé en prenant le cours actuel de l'action et en le divisant par le cours de l'action il y a un mois. Si le ratio est supérieur à 1, cela signifie qu'il y a eu une augmentation du prix au cours du mois. Si le rapport est inférieur à 1, nous pouvons alors déterminer qu'il y a eu une baisse du prix. De même, les investisseurs recherchent le cours de l’action sur des périodes de 12 mois. L'indice des prix à 12 m pour Wienerberger AG (WBAG: WIE) est égal à 0,93808.

Source Weston Business Review

06/03/2019

John Sinfield rejoiny le groupe BMI en tant que président régional Europe du Nord

BMI Group a annoncé que John Sinfield rejoindrait le géant de la toiture en tant que président régional du Nord le 1er mars 2019.
Sous la responsabilité directe de Mark Andrews, directeur commercial du groupe BMI, Sinfield sera responsable des activités de BMI au Royaume-Uni et en Irlande, au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède.
Sinfield apporte avec lui 30 ans d’expérience dans la vente dans le secteur des matériaux de construction, dont dernièrement en tant que directeur général pour l’Europe du Nord chez Knauf Insulation.

Source Builders Merschants Journal

05/03/2019

Chantier d'urgence pour sauver le château de la Salvetat-Saint-Gilles

Engagement total du mécène
Pour Terreal, entreprise dont une usine de production est située à proximité de La Salvetat-Saint-Gilles, c'était une évidence.

Emilie Benjamin, chef de marché Couverture, déclare : "Il y a eu une année d'échanges avec l'architecte des Monuments historiques, avec le maire et Terreal pour choisir la tuile adéquate".

Le choix s'est finalement porté, après moult hésitations de la part de la direction régionale des affaires culturelles, sur le modèle de tuile plate Pompadour et le coloris "Brun noir".

Des produits industriels neufs qui font tout de même "transparaître l'âme ancestrale" de la toiture, grâce à des irrégularités recrées en usine qui donnent une certaine patine à la tuile.

"C'est un beau métier que tuilier. Il valorise les territoires, préserve le patrimoine", note Emilie Benjamin qui souligne l'engagement total de Terreal qui organise chaque année un concours de belles réalisations avec Maisons Paysannes de France.

"C'est aussi une filière de formation des artisans, des jeunes dans les CFA, une participation aux Olympiades des métiers, et l'excellence des Compagnons du devoir", énumère la chef de marché.
Source Batiactu par Grégoire Noble

TERREAL s’engage auprès de la Fondation du Patrimoine pour la sauvegarde du Château de la Salvetat Saint-Gilles en Occitanie

TERREAL et La Fondation du Patrimoine ont signé une convention de mécénat avec la commune de la Salvetat Saint-Gilles le 27 février dernier pour réaliser des travaux d’urgence de stricte conservation de cet édifice remarquable.

Acquis par la mairie pour 1 euro symbolique en décembre 2016, le château était dans un état avancé de ruines, la toiture notamment menaçait de s’effondrer à la suite d’importantes intempéries. Emblématique de la région de Toulouse, ce chantier fait partie des 270 projets sélectionnés en 2018 par la mission Stéphane Bern dans le cadre du Loto du Patrimoine.
Une tuile d’exception pour la rénovation des 500m2 de couverture
Possédant une implantation locale historique en Occitanie, TERREAL a souhaité s’associer au projet de sauvegarde parun don de tuiles plates de la gamme Monuments Historiques.
Une proposition validée par l’architecte en chef des Monuments historiques, Jean-Louis Rebière, qui a finalement retenu la tuile Pompadour en coloris brun-noir.

«Cette tuile représentait ce qu’il y avait de plus proche des anciennes tuiles utilisées à l’époque, l’effet patiné notamment permet de retranscrire la temporalité de l’édifice et son authenticité» explique Jean-Louis Rebière.

Principalement destinée à la restauration des toitures des bâtiments anciens de caractère ou des demeures d’exception,la gamme de tuiles Monuments Historiques est fabriquée à l’usine de Montpon en Dordogne qui existe depuis la fin du XIXe siècle. Les coloris et textures de ces tuiles plates sont obtenus par sablage et poudrage vitrifiés lors de la cuisson à près de 1000°C.
Elle permet d’obtenir cet effet patiné rappelant les toitures d’antan.
L’emploi de ces matériaux inertes assure une longévité exceptionnelle contre l’érosion et la décoloration.
Ce projet s’inscrit dans la démarche globale de TERREAL pour la préservation de la ruralité et du patrimoine architectural des régions et fait écho aux nombreuses actions de mécénat du Groupe, à l’instar de la rénovation de l’Abbaye de Lagrasse dans l’Aude en 2017.

Deuxième acteur du marché de la couverture en France, l’entreprise a développé ces dernières années des gammes de produits dédiés à la rénovation d’ouvrages remarquables, tels que la gamme de tuiles Monuments Historiques, la Canal Origine ou la Port-Royal.

Un projet soutenu par la Fondation du Patrimoine et sélectionné au Loto du Patrimoine

TERREAL a déjà livré 40 palettes de tuiles pour la réfection des 260 m2de toiture du pavillon Ouest du château.

Elles ont ensuite été mises en œuvre par l’entreprise Rodrigues-Bizeul, spécialiste de la restauration de bâtiments historiques,qui fait intervenir de jeunes apprentis sur le chantier.
Comme le veut la tradition, la fin des travaux de couverture a été célébrée par les Compagnons lors de la traditionnelle «cérémonie du bouquet».
Une deuxième phase de travaux a été amorcée sur le pavillon Est, dont la toiture est complètement effondrée et pour lequel l’ensemble de la charpente devra être reconstituée. Il s’agit donc d’un projet de sauvetage d’envergure dont la durée totale des travaux est estimée à trois ans.

Jean-Louis Rebière souligne: « C’est un projet de sauvetage in extremis, rendu possible par l’implication de la ville de la Salvetat Saint-Gilles.
Ce château est atypique et nous a réservé bien des surprises lorsque le travail a débuté. Il porte les marques de plusieurs périodes historiques et nous avons identifié, entre autres, des planchers peints datant du XVIIème siècle.  Il y aura donc tout un travail de restauration lorsque la partie gros œuvre sera terminée».

Source Terreal

04/03/2019

De nouvelles tuiles solaires en terre cuite

Edilians – nouveau nom d’Imerys Toiture – commercialise deux nouvelles solutions photovoltaïques. Elles complètent la gamme déjà proposée avec la tuile Alpha Solaire, disponible pour offrir une fonction supplémentaire à la toiture.
Deux solutions solaires pour s’adapter aux toitures
La tuile solaire fait doucement son apparition sur les habitats. Afin de développer cette solution et offrir de nouvelles utilisations pour la toiture, Edilians étend sa gamme de tuiles photovoltaïques. Le groupe a mis au point deux modèles supplémentaires en complément de l’Alpha Solaire, déjà disponible sur le marché.
Les tuiles HP10 Solaire et Rhôna 10 Solaire seront commercialisées à compter du second semestre 2019. La première présente un design proche de la tuile en terre cuite HP10 Huguenot. Elle est disponible dans des coloris gris, quartz, argentique et ardoisé. Le second produit affiche une forme contemporaine, dans une teinte ardoisée. Les qualités de la tuile avec une fonction solaire
Ces produits de nouvelle génération sont composés d’un module photovoltaïque en silicium monocristallin d’une puissance unitaire de 75 Wc. Cela leur permet de répondre à la fois aux exigences de la RT 2012, mais aussi de la future RE 2020. Les deux modèles peuvent être intégrés aux projets de rénovation.
Ils affichent d’ailleurs les mêmes qualités que les tuiles classiques en présentant une excellente résistance aux UV et aux intempéries. L’étanchéité est garantie jusqu’à 30 ans.

Source ETI construction

Pour sa 1ère participation sous son nouveau nom au salon Be Positive, EDILIANS dévoile ses solutions éco-habitat

Si la transition énergétique figure parmi les thèmes du Grand débat national, elle est aussi au cœur du prochain salon Be Positive qui se tient du 13 au 15 février à Lyon. Participant pour la 1ère fois sous sa nouvelle identité à ce salon dédié aux enjeux et aux solutions de la transition énergétique et numérique, EDILIANS y présentera ses solutions globales assurant la production d’énergie et l’étanchéité de l’habitat, parmi lesquelles ses nouvelles tuiles terre cuite solaires.
Tuiles terre cuite solaires : la gamme s'enrichit
Après le lancement de l’Alpha Solaire, la 1ère tuile terre cuite intégrant des cellules photovoltaïques, EDILIANS, leader incontesté du marché de la tuile en France, complète sa gamme de tuiles terre cuite solaires avec deux nouveaux modèles qui seront commercialisés début du second semestre 2019.
Dévoilés en avant première sur Be Positive, ces produits s’inspirent directement de deux tuiles terre cuite aux marques historiques : la HP 10 Huguenot et la Rhôna 10 Ste Foy. Sur le même principe que l’Alpha Solaire, ces dernières sont revêtues d’un capteur photovoltaïque, sans aucune surépaisseur, assurant ainsi une intégration parfaite dans la toiture et une étanchéité totale.
Pour une production énergétique performante conformément aux réglementations en vigueur et à venir, en neuf comme en rénovation, EDILIANS proposera aux professionnels :
• la tuile HP 10 Solaire qui reprend la forme de la tuile à pureau plat HP 10 Huguenot et dont le design moderne au nez très fin et ses coloris gris quartz, argentique ou ardoisé, lui permettent de s’associer à merveille avec une cellule photovoltaïque,
• la tuile Rhôna 10 Solaire dont l’aspect contemporain et le coloris Ardoisé offrent une esthétique en toute discrétion y compris dans le cadre d’une toiture à faible pente,
• et l’Alpha Solaire fidèle à l’aspect de la tuile ALPHA 10 Ste Foy avec laquelle elle s’intègre parfaitement pour conférer une ligne épurée aux toitures.
Avec une puissance photovoltaïque de 30 Wc par tuile, les tuiles terre cuite solaires bénéficient des caractéristiques propres aux tuiles standards dont elles s’inspirent (étanchéité optimale, résistance mécanique, ingélivité) et disposent également des mêmes avantages en termes de mise en œuvre, d’emboîtement latéral et de recouvrement.
« En complétant sa gamme avec ces deux nouveaux modèles de tuiles terre cuite solaires, EDILIANS confirme sa volonté de proposer aux couvreurs des produits innovants qu’ils ont non seulement l’habitude de poser en toute facilité mais qui leur permettent également de s’intégrer parfaitement dans la toiture afin de préserver le patrimoine et de proposer une solution aux monuments historiques », explique Olivier Lafore, Directeur Marketing & Communication.
Une offre solaire à 360°
Parmi les autres solutions innovantes exposées par EDILIANS à l’occasion de cette nouvelle édition du salon Be Positive, les 30.000 visiteurs attendus pourront découvrir :
• la tuile hybride constituée d’un capteur héliothermique placé sous un capteur photovoltaïque directement relié à un chauffe-eau thermodynamique héliothermique. En plus d’être un système neutre en énergie, elle offre un ratio exceptionnel entre la surface occupée en toiture et la performance énergétique installée (10 tuiles hybrides permettent de produire 750 kWh/an d’électricité et de l’eau chaude sanitaire à 60°C). Reprenant les mêmes principes d’intégration que la tuile photovoltaïque, la tuile hybride s’intègre harmonieusement à la toiture tout en assurant étanchéité parfaite et durabilité.
• la tuile photovoltaïque composée d’un module photovoltaïque en silicium monocristallin d’une puissance unitaire de 75 Wc, elle fournit une production énergétique performante pour répondre aux enjeux de la RT 2012 et de la future RE 2020. Ses qualités lui permettent également d’être utilisée dans les projets de rénovation. Résistante aux U.V. et aux intempéries, elle garantit une étanchéité optimale jusqu’à 30 ans grâce à son châssis en aluminium, le tout en respectant parfaitement l’esthétique des toitures.
• la marquise solaire qui récupère l’énergie solaire grâce à son panneau photovoltaïque d’une puissance unitaire de 260 à 300 Wc pour produire et autoconsommer en instantané l’électricité ainsi fournie. Sa conception sous forme de brise-soleil protège les ouvrants du bâtiment (portes, fenêtres, baies vitrées…) des apports solaires trop importants. Avec son panneau photovoltaïque et sa structure en acier intégralement de couleur noire, elle permet de créer une avancée de toit à l’esthétique intemporelle.
• l’AERO 3 VOLTAÏQUE DBA HPV, un écran de sous-toiture respirant destiné à être posé sous les panneaux solaires. Issu de la large gamme d’écrans HPV hautement performants d’EDILIANS, l’AERO 3 VOLTAÏQUE DBA HPV associe une membrane à 3 couches en polyester non tissé, une enduction spéciale résistante à des températures jusqu’à 120°C et une grille de renforcement. Doté d’une double bande adhésive, sa mise en œuvre s’effectue aisément pour garantir à la toiture une étanchéité totale à l’eau et à l’air entre deux lés.
Complète, la gamme solaire d’EDILIANS offre également la possibilité de faire évoluer une installation existante en ajoutant facilement de nouvelles tuiles solaires et ainsi obtenir une plus grande indépendance énergétique tout en préservant l’étanchéité et l’esthétique de la toiture. Quelle que soit la tuile solaire choisie, sa compatibilité de pose est parfaite avec toutes les familles de tuiles de couverture en terre cuite ou en ardoise, faiblement ou fortement galbée, à pureau plat ou canal.

Source Andre Sudrie

03/03/2019

Patrick Destang est nommé directeur général du Groupe Onduline

Patrick Destang affiche plus de 28 ans d’expérience au sein d’entreprises de matériaux de construction, tant dans la fabrication que dans la distribution professionnelle.

Il a passé 10 ans chez SaintGobain (Isover, Ecophon) et 14 ans chez Terreal (l’un des leaders français des tuiles en terre cuite).

Depuis 2015, il était PDG de Frans Bonhomme, distributeur de matériaux de construction (CA annuel : 650 millions d’euros).

Il a également travaillé pour le Boston Consulting Group (BCG) et une startup Internet dans le secteur de la construction.

Il annonce vouloir "accélérer les investissements dans les pays à fort potentiel (notamment en Asie), renforcer l’innovation de nos produits et services (15 % de nos ventes viennent de produits de moins de 5 ans contre 2 % il y a 4 ans) et intensifier l’investissement dans le digital pour accompagner nos revendeurs et mieux informer les clients finaux."

Source Les Cahiers Techniques du Bâtiment

02/03/2019

Les tuileries de Castres à travers les âges n'ont aucun secret pour Geneviève Rey

Geneviève Rey, passionnée d'histoire, livre ses dernières recherches.
Passionnée d'histoire et très curieuse de nature, Geneviève Rey est maintenant à la retraite après une longue carrière de biochimiste dans le département de la recherche aux laboratoires Pierre-Fabre. Dans le prolongement de sa première publication sur l'histoire de son quartier «De Peraudel à Bouscasse», paru en 2010, l'auteure a confié son nouveau travail de recherche historique à la même société culturelle du pays castrais qui vient de le publier.
«Dans mon premier ouvrage, je parle de Péraudel où se trouvait justement une tuilerie. Je suis partie de là pour m'intéresser à tout cet univers artisanal puis industriel.»
L'ouvrage, très documenté et illustré, écrit par Geneviève Rey (1), passe en revue toute la richesse de ces créations de terre glaise destinées à la construction entre la fin du XVe et 1970, date de la fermeture de l'ultime tuilerie castraise : tuiles réalisées manuellement avec une matrice, puis tuiles mécaniques canal ou à emboîtement, tuyaux d'évacuation, épis de faîtage, etc. Le lien est permanent entre l'architecture et les matériaux. À la fin du XVIIIe, on a compté jusqu'à 32 tuileries dans la ville. Certaines n'étaient qu'un complément d'activité pour des fermiers. D'autres sont devenus des petits industriels réputés dans la région lorsque la mécanisation s'est imposée. Avec le livre de Geneviève Rey, on peut aussi entreprendre une visite de Castres à la recherche des traces de tel modèle de brique, telle façade remarquable…
Geneviève Rey. « Tuileries et briqueteries de Castres à travers les âges ». Prix 15 €. Disponible à la Ville du Puy, 5 rue de l'Hôtel-de-Ville à Castres.

Source La Dépêche du Midi

01/03/2019

Tuiles et briques : mise à disposition des 6 premiers objets BIM génériques

La filière terre cuite met à disposition les six premiers objets BIM génériques à destination des activités de maçonnerie et de couverture. Ces objets ont été conçus en concertation avec des architectes et des bureaux d'études.
La filière terre cuite propose désormais aux maçons et couvreurs six objets BIM génériques. Dans un communiqué, la Fédération française des tuiles et briques (FFTB) explique qu'elle entend ainsi démontrer son implication auprès de la maîtrise d'œuvre. "Au stade amont des projets, comme dans les phases ESQ (études d'esquisse) ou APS (études d'avant-projet sommaire) des marchés publics par exemple, il faut des objets neutres sans caractéristiques de fabricants. On utilise alors un objet BIM générique qui pourra être remplacé ou mis à jour plus tard", explique Laëtitia Bertel, pilote du groupe de travail BIM de la FFTB. "Nous avons proposé nos objets très tôt aux architectes et aux bureaux d'études sur une plateforme de test. Ils se sont emparés des objets et ont remonté leurs avis et commentaires. Ce processus de cocréation a abouti à la mise à disposition de six premiers objets génériques pour murs, cloisons et couvertures, disponibles en format Revit et IFC."
Briques de structure et tuiles terre cuite
Quels sont donc les six objets BIM génériques mis au point pour la maçonnerie et la couverture ? On retrouve tout d'abord quatre briques de structure terre cuite : une paroi simple en brique de terre cuite, qui vise à décrire les caractéristiques de la couche terre cuite seule ; un système de maçonnerie en brique de structure de type A en ITI, avec un doublage laine de roche (100 mm), 10 mm de plâtre et des couches de finition (comme de l'enduit) ; un autre système en brique de structure type monomur avec ses couches de finition ; enfin, une paroi verticale en briques de cloison en terre cuite (brique plâtrière) pour les murs de refend et les cloisons intérieures. Les deux derniers objets sont des systèmes multicouches pour tuiles en terre cuite : une couverture pour combles perdus, et une pour combles aménagés.
Plus de 150 objets déjà à disposition sur les plateformes
"Notre travail a permis de structurer les données portées par les objets. Cette structuration partagée par tous permettra d'optimiser la phase de transition de l'objet générique vers l'objet fabricant ; il y a déjà plus de 150 objets mis à disposition par les fabricants sur les différentes plateformes. Cela permet aussi aux PME de s'approprier ces objets pour ne pas être exclus de la maquette numérique et donc des marchés de construction ou de rénovation qui en découlent ; c'est une mission essentielle de la fédération. Nos travaux continuent en 2019, entre autres pour ajouter des objets génériques pour les plaquettes et les briques apparentes", conclut Laëtitia Bertel.

Source Batiactu

28/02/2019

TERREAL: Une tuile spéciale rénovation au format 12 au m²

La nouvelle tuile Côte de Seine de Terreal, à double emboîtement et double recouvrement, présente un format économique inhabituel pour une tuile de rénovation.
Performante et très économique grâce à son format inhabituel pour une tuile de rénovation (12 au m²), la nouvelle tuile Côte de Seine de Terreal offre également une grande flexibilité de pose, avec un pureau variable de 5 cm et un jeu latéral de 8 à 10 mm.

Côté technique, elle affiche une résistance mécanique renforcée et une haute étanchéité même à faible pente.

Elle est dotée d'une côte centrale et d'un nez plat, sans ergots, et spécialement fin pour ce format. Son style architectural respecte le cachet des bâtis du siècle dernier. Elle est particulièrement adaptée aux toitures du Nord-Est, du Sud-Est, de Normandie et de la région parisienne.

D'un pureau longitudinal de 33 à 38 cm, de largeur utile 22 cm (47 x 26,8 cm hors tout), elle pèse 3,7 kg (44,25 kg/m²). Pose à joints droits ou croisés, sur pente minimale de 30% ou 16,70°.

Source Le Moniteur

27/02/2019

Wienerberger Brick Award 2020 : les candidatures sont ouvertes !

Organisés tous les deux ans, les Wienerberger Brick Award, récompensent depuis 2004 des réalisations modernes et innovantes avec des matériaux en terre cuite.

Fort d’une mobilisation sans précédent en 2018, Wienerberger a annoncé l’ouverture des candidatures de l’édition 2020.

Les participants ont jusqu’au 9 avril pour déposer leurs dossiers. Les projets seront examinés par un Jury expert qui révélera, à partir du mois de novembre 2019, les 50 finalistes.

Le palmarès sera lui dévoilé au printemps 2020.

Avec 600 candidatures de 44 pays, l’édition 2018 des Wienerberger Brick Award avaient rencontré un franc succès.
Fort de cette mobilisation, Wienerberger a donné le coup d’envoi d’une nouvelle édition début janvier. Les participants peuvent dès à présent, et jusqu’au 9 avril, déposer leurs dossiers sur la plateforme en ligne dédiée : https://brickaward.submit.to/register/ 

Les réalisations devront s’intégrer dans l’une des catégories suivantes : Feeling at home, Living together, working together, Sharing public spaces et Building outside the box ; et valoriser les multiples déclinaisons de la terre cuite, d’un point de vue conceptuel et/ou technologique, tant en mur, qu’en toiture, en façade ou pavage.

Valoriser la terre cuite 
Rappelons que les Wienerberger Brick Award permettent de mettre en exergue des architectures du monde entier, modernes et innovantes avec des matériaux en terre cuite.
Ils sont également l’occasion pour les professionnels « de montrer le libre court de leur inspiration, de faire partager de nouveaux concepts de design et d’explorer de nouvelles façons de mises en œuvre ». Contrairement à d’autres concours, les candidats ne doivent pas nécessairement utiliser des produits Wienerberger.
Seule exigence ? Une partie significative des projets doit être consacrée aux matériaux de construction en terre cuite.

Un palmarès dévoilé en 2020 
Une fois les candidatures reçues, le jury, composé de journalistes et de critiques en architecture, sera en charge de sélectionner une cinquantaine de projets.
Tous seront relayés sur les sites internet du groupe Wienerberger ainsi que sur les réseaux sociaux à partir de novembre 2019.
Un jury international d’architectes nommera ensuite les lauréats dès 2020.
Ces derniers seront dévoilés au cours de la traditionnelle et officielle cérémonie qui se tiendra à Vienne au printemps 2020.

Source Batiweb

26/02/2019

Wienerberger AG : publication des résultats annuels


L´entreprise publiera ses résultats du FY 2018 le 27/02/2019. 
 
Généralement, la société publie conformément aux attentes. Au cours des derniers mois, les 5 analystes du consensus Thomson Reuters ont revu leurs estimations du bénéfice net par action à la hausse.

Un bénéfice net par action annuel de 1.34 EUR est attendu pour 2018 (+ 27.5% par rapport à 2017). Un tableau récapitulatif des publications et des estimations annuelles est disponible ci-après.
 
 

BMI Group, le spécialiste des revêtements de toiture, présentera un tout nouveau système à Batibouw : le Parafor Solo GS Nox-Activ.

BMI Group, le spécialiste des revêtements de toiture, présentera un tout nouveau système à Batibouw : le Parafor Solo GS Nox-Activ.

Il s’agit d’une solution complète de toiture qui repose sur cinq couches distinctes avec des produits parfaitement compatibles entre eux : un vernis adhésif, un pare-vapeur Vedagard Multi SK, une isolation doublée d’aluminium, une sous-couche auto-adhésive et enfin une couche supérieure avec membrane SBS.

La solution peut être placée sur différentes couches de base comme le bois, l’acier ou encore le béton. Son pare-vapeur fait partie de la classe E4, ce qui le rend adéquat pour tous types d’intérieur (espace sauna, cuisine professionnelle…) car il protège efficacement la couche isolante de l’humidité ascendante.

Cette couche isolante doublée d’aluminium offre pour sa part une bonne performance thermique tout en limitant l’épaisseur de la toiture.
Quant à la couche supérieure, elle purifie l’air tout au long de la durée de vie de la toiture grâce à une finition en granulés de dioxyde de titane.
Celle-ci parvient notamment à transformer des particules nocives en substances inoffensives comme de l’eau ou des sels minéraux qui sont ensuite emportées par la pluie.

Le système Parafor Solo GS Nox-Activ s’inscrit ainsi comme une solution durable pour l’environnement. Palais 5, stand 103.

Source Le Soir.be

25/02/2019

Inaugurée en 2008, l'usine de fabrication de tuiles (Signy-l'Abbaye) s'apprête à investir 3 millions d'euros

Monier optimise sa productivité

Placée depuis 18 mois dans le giron du géant américain BMI, leader mondial de la toiture, la tuilerie Monier a repris du poil de la bête durant l'exercice 2018 après avoir connu une période délicate due en grande partie à des problèmes de mise au point de certaines installations.

Implantée sur le parc d'activités de Signy l'Abbaye et spé- cialisée dans la fabrication de tuiles en terre cuite et leurs accessoires où elle occupe une superficie de plus de llO hectares comprenant la carrière adossée à l'usine, Monier consomme désormais 70 000 tonnes d'argile pour produire 20 millions de tuiles et un million d'accessoires par an en travaillant de façon continue.

Jean-Luc Valin devant quelques modèles de tuiles fabriquées dans les Ardennes. 

Les négociants de matériaux de construction, les achitectes, les entreprises de couverture et un peu les grandes surfaces de bricolage se chargeant ensuite de l' écoulement de ses produits auprès des particuliers dotés de toits pentus.

"Ici, sur notre ligne de fabrication, on conçoit ce qui est exceptionnel, cinq formats de tuile et une cinquantaine d'accessoires», souligne Jean-Luc Valin, embauché en mars dernier (lire encadré) pour booster la dynamique de l'entreprise en lui faisant gagner des parts de marché et en améliorant la qualité et la quantité des produits finaux.

" Contrairement à ce qui se passait auparavant, en étant aujourd'hui intégré à BMI, il existe des possibilités d'investissements non négligeables. Car le groupe américain qui n'est pas un fond d'investissement a une vision à long terme».

Les 82 salariés de la tuilerie assument quotidiennement les différentes étapes précédant la commercialisation des tuiles « made in Ardennes».
À savoir : le mélange-broyage, l'extrusion, le pressage, le séchage et la cuisson de l'argile locale avant le packaging. "

Au terme de ce cycle et grâce à une matière première qui supporte fort bien les différentes opérations, on aboutit à un produit fini d'excellente facture qui nous permet d'ailleurs d'exporter à hauteur de 40 % de notre chiffre d'affaires en Belgique et Hollande mais aussi 15 % en Corée et en Chine».

Et pour encore avancer, Monier comme en 2018 devrait investir trois millions d'euros afin de parfaire son outil de production et d'optimiser la productivité. .

Un directeur expérimenté 
Jean-Luc Val in ( 56 ans) originaire du Douaisis, est le nouveau directeur de site de la tuilerie Monier à Signy-l'Abbaye ( 82 sala- riés). Ingénieur mécanicien formé à l'Ecole des Mines de Douai, il a débuté sa carrière professionnelle comme responsable de fabrication à la tuberie Desnoyers (Oise) avant de rejoindre le sous-traitant automobile, Sofratol (Loire). Après quoi, il va entamer vingt ans dans la terre cuite. D'abord comme responsable de l'usine Guiraud Frères (Aude) puis de Lafarge Couverture (Aude) où il installera une toute nouvelle usine. Ensuite, en rejoignant le groupe Pousseurs Réfractaires où il sera le responsable industriel de quatre usines. Après avoir rejoint Marlux France, en 2014 où il gérait sept unités industrielles spécialisées dans  les dalles béton, il est devenu en 2018 le directeur de la filiale ardennaise du groupe américain BMI

Source Presse Actuca.com par Pascal Remy

24/02/2019

Champdieu : le musée de la brique se cache dans le prieuré

En poussant la porte de ce qui était autrefois la cuisine du Prieuré de Champdieu, le visiteur pénètre dans un musée hors du commun, dédié aux briques en argiles. Une plongée dans une activité artisanale aujourd’hui disparue conservée par Paul Robert.

Paul Robert fait ici une démonstration du marquage des briques. 

Au cours de ses voyages, Paul Robert a ramené des briques des États-Unis, d’Irlande
Dans ce musée, on trouve des briques de presque tous les départements français.
Dans la seconde salle, certaines pièces sont exposées sous une vitrine. Certaines briques pouvaient présenter une face avec des impressions.

Source Le Progrès




23/02/2019

Haute-Vienne : la famille Mazerolas, tuilière depuis six générations

De l'argile et un bon tour de main, voilà ce dont ont besoin Christophe Mazerolas et sa famille pour façonner d'authentiques tuiles plates.

A Saint-Hilaire-les-Places en Haute-Vienne, des artisans perpétuent une tradition datant du XIXème siècle. Dans une vieille fabrique, ils façonnent à la main les tuiles plates cuites dans un vieux four à gaz. Un savoir-faire qui s'acquiert en mettant la main dans l'argile et dans le sable. Depuis six générations, cette famille de tuiliers habille les toits des maisons des villages limousins.

Ce sujet a été diffusé dans le journal télévisé de 13h du 28/01/2019 présenté par Jean-Pierre Pernaut sur TF1. Vous retrouverez au programme du JT de 13h du 28 janvier 2019 des reportages sur l’actualité politique économique, internationale et culturelle, des analyses et rebonds sur les principaux thèmes du jour, des sujets en régions ainsi que des enquêtes sur les sujets qui concernent le quotidien des Français.

Source LCI

22/02/2019

L'industrie de la construction passe au numérique

La transformation numérique a atteint le secteur de la construction, comme le montre une sous-étude du «2018 SME Digitalization Index» réalisée en collaboration entre Telekom et techconsult, un cabinet de conseil.

De plus en plus d'entreprises soutiennent les nouvelles technologies
Dans le secteur de la construction, l'indice se situe à 51 points sur 100, soit une hausse de 2% par rapport à l'année précédente. Globalement, en ce qui concerne la numérisation, le secteur de la construction se situe dans le dernier tiers des entreprises comparées.

Par rapport à l’année dernière, la numérisation est devenue l’axe principal de l’industrie de la construction. 33% des personnes interrogées ont déclaré que la numérisation avait été fermement ancrée dans leur stratégie commerciale. D'autres branches sont toutefois plus loin: dans la moyenne globale, l'avenir numérique fait partie de la stratégie dans 45% des entreprises.

89% des entreprises ayant accès à des applications professionnelles mobiles travaillent ensemble plus efficacement. 84% peuvent répondre plus rapidement aux demandes de renseignements. Et 85% des entreprises dans lesquelles les employés peuvent utiliser des applications de communication en déplacement répondent plus rapidement aux demandes de renseignements. Avec 60 points, le thème «Optimiser la sécurité et la protection des données» a clairement la priorité pour le secteur.

Cependant, seules 30% des entreprises considèrent que leurs propres employés sont parfaitement qualifiés pour la transformation numérique, contre 35% en moyenne dans le secteur. Par conséquent, les entreprises offrent une formation complémentaire pertinente. 64% envoient leurs employés à des formations classiques telles que des séminaires. Les webinaires et autres formats d'apprentissage en ligne sont en augmentation.

Avec 38% des entreprises de construction, les avantages des mesures de numérisation dépassent les coûts. Trente-huit pour cent des entreprises font état de ratios coûts-avantages équilibrés. 67% des leaders numériques affirment que les avantages sont supérieurs aux coûts.

Source Ziegelindustrie International

21/02/2019

Le boom de la construction allemande a porté le groupe briquetier Unipor en 2018

2018 a été une bonne année pour le groupe Unipor-Ziegel, présent dans tout le pays, et dont le directeur général Dr.-Ing. Thomas Fehlhaber a annoncé dans le cadre de BAU que les huit usines membres d'Unipor ont été en mesure de vendre des briques creuses l'année dernière, pour un total de 584 millions d'unités de format normal (NF), soit une augmentation de 3,1% par rapport à 2017. Au cours de la même période, les ventes ont augmenté de 4,9% à EUR 109,9 millions. Avec les chiffres d'affaires actuels, le groupe Unipor poursuit la tendance positive des dernières années. "La forte demande de logements continue de garantir une activité de construction dynamique. Les affaires spéciales consistent à mettre en œuvre des solutions abordables, notamment dans le contexte de la transition énergétique ", a déclaré Dr.-Ing. Fehlhaber.

Selon le groupe de briques UNIPOR, la  part du  marché des briques des huit entreprises membres est d'environ 20%, avec douze sites en Allemagne ils produisent principalement des blocs terre cuite d'isolation thermique et des produits de système complémentaire -par exemple les éléments de planelles de rive d'isolation thermique (DRE). Après son lancement sur le marché en 2016, la pénétration du marché est maintenant atteinte. En revanche, la demande d'éléments en briques préfabriquées n'a pas pu être augmentée en 2018, représentant environ 10% des ventes.

Le facteur limitant: la main d'oeuvre de pose
Les attentes pour l'exercice en cours sont prudemment positives pour Unipor: avec un retard, les dernières années ont montré que la forte demande de logements est lentement prise en compte. Selon les statistiques officielles, le nombre de permis de construire a régulièrement augmenté ces dernières années. Selon les évaluations préliminaires de l'Office fédéral de la statistique, en 2018, ils s'élevaient à environ 315 200 appartements en novembre 2018. Ainsi, l’objectif du gouvernement fédéral de créer 375 000 nouveaux logements a de nouveau été manqué.

Cependant, l'activité de construction dynamique est également ralentie par des capacités de mise en oeuvre limitées: "Des matériaux de construction suffisants pourraient être fournis par la production. Mais la construction en maçonnerie est également affectée par la diminution des effectifs en personnel junior et par conséquent par un grand nombre de postes vacants. En raison de ce goulot d'étranglement, les projets de construction sont souvent retardés. La construction de logements reste donc une tâche politique centrale en Allemagne ", a expliqué le PDG d'Unipor.


Une réglementation adaptée pour plus d'efficacité énergétique
Outre la situation économique globale, l'ensemble de l'industrie allemande des briques et tuiles est engagé dans la mise en œuvre de la transition énergétique dans le secteur du bâtiment. "Un parc immobilier sans impact sur le climat, envisagé par l'Union européenne, restera malheureusement une vision à long terme" . Pour rappel, depuis le 1er janvier 2019, tous les projets de construction du secteur public doivent être conformes à la nouvelle norme relative aux maisons à basse consommation d'énergie. Ceci doit être conçu dans la nouvelle loi sur l'énergie des bâtiments (GEG). "Il convient de se féliciter de la fusion de l'ordonnance sur les économies d'énergie, de la loi sur les économies d'énergie et de la loi sur les énergies renouvelables générées par le chauffage dans l'énergie renouvelable. Toutefois, les problèmes connus et éprouvés, tels que le plafond des besoins en chauffage des bâtiments, ne doivent pas être jetés à la mer. En revanche, de nouvelles approches de conception, telles que la procédure EnEV Easy, augmenteront les coûts de construction ", estime le groupe Unipor.

Il ne suffit pas de réglementer le nouveau bâtiment seulement. Cela ne représente qu'une proportion relativement faible du parc total de bâtiments et ne permettrait pas de retournement, même avec la plus grande efficacité énergétique. Par conséquent, pour une politique climatique axée sur des objectifs, la réhabilitation des stocks existants est nécessaire.

Des matériaux de construction traditionnels aux briques de haute technologie

Les travaux de recherche font partie intégrante du travail d’Unipor: «Nous voulons développer des produits de maçonnerie dont les propriétés structurelles répondent aux exigences futures. Nous mettons également l'accent sur la durabilité et la conservation des ressources ", a souligné Thomas Fehlhaber. Ceci est également démontré par les dernières nouvelles inscriptions dans la gamme de produits Unipor: les variétés de carreaux muraux remplis de mousse "Silvacor" et "Coriso" ont été complétées début 2019 par un nouveau venu puissant en brique:

La brique "Unipor WS08 Silvacor" est spécialement conçue pour les constructions à plusieurs étages. Il s'agit d'une "réponse intelligente à la forte demande d'immeubles à appartements abordables et durables". Rappel: les briques Silvacor sont remplies de fibres de résineux de qualité unique - voir également le rapport BAU 2015 "Le nouveau mur de briques d'Unipors rempli d'un matériau isolant en fibres de bois".
Le champ d'application de la nouvelle brique "Unipor W065 Coriso" est toutefois caractérisé par une faible conductivité thermique (λ) de 0,065 W / mK pour les maisons unifamiliales, en terrasse et jumelées. Les carreaux isolants remplis uniquement de minéraux complètent judicieusement la gamme Unipor.
Qu'il s'agisse de briques neuves ou déjà éprouvées ou de solutions spéciales, le groupe Unipor se voit bien préparé pour la saison de construction à venir grâce à sa gamme.

Source Baulinks

20/02/2019

Italie: Isolation et respirabilité avec le système NORMABLOK PLUS HP de Fornaci Laterizi Danesi

La brique est l'élément principal de l'histoire de la construction, le plus vieux produit jamais fabriqué par l'homme et le plus naturel. la meilleure solution qui peut durer dans le temps.

Un instrument sûr et encore plus performant grâce au système innovant NORMABLOK PIÙ HP de Fornaci Laterizi Danesi, la nouvelle frontière de l'isolation thermique en briques, également pour les zones sismiques.

Le système NORMABLOK PIÙ HP, composé du bloc NORMABLOK PIÙ S40 HP et du nouveau NORMABLOK PIÙ S35 HP, est une gamme de briques thermiques hautes performances. En fait, grâce à un processus de production sophistiqué, unique en son genre, les perles d’EPS Neopor® de BASF sont directement agglomérées dans les perforations des blocs.

Les blocs sont conçus pour réaliser des cloisons monocouches hautes performances qui répondent aux exigences législatives et de construction pour toutes les zones sismiques. Grâce à leur faible poids, les blocs sont également parfaits pour les bâtiments à plusieurs étages, les bâtiments commerciaux et les bâtiments industriels.

Si nécessaire, les blocs NORMABLOK PIÙ HP peuvent être installés en les intégrant à des barres de renforcement horizontales et verticales, en utilisant un trou spécial pourvu d'une empreinte, créant ainsi un mur d'obturation renforcé pour des bâtiments à hautes performances thermiques.

Fornaci Laterizi Danesi a toujours offert à ses clients une efficacité maximale de ses produits. Pour cette raison, la production de la ligne NORMABLOK PIÙ est réalisée selon un processus de fabrication sophistiqué, unique en son genre, où les perles EPS Neopor® de BASF, matériau garantissant une isolation thermique optimale, sont directement frittées dans les trous des blocs.

Source Edilportale

19/02/2019

Colombie: U. Nacional a breveté une brique plus durable

Le bloc constitué de matériaux tels que la terre excavée présente une bonne performance thermoacoustique, diminue la consommation d'énergie et permet de mieux contrôler les changements de température.

La brique en forme de polyèdre dont la base a une épaisseur de 15 x 15 cm et de 10 cm, composée de matériaux tels que des additifs pour terrasses, eau et chaux, a été brevetée par la Surintendance de l'industrie et du commerce.

Le nouveau bloc a été conçu par trois diplômés de la Faculté d’architecture du siège de l’Université nationale de Colombie (ONU) à Medellin, y compris l’architecte Andrey Samper Castaño, qui a démontré par une déclaration de l’agence de presse NU d'un "matériau durable ayant un impact social".

Pour sa part, l'architecte Natalia Jiménez Guarín a expliqué que "le matériau de construction est obtenu en mélangeant le sol, le sable, un matériau stabilisant tel que la chaux, le ciment ou l'argile et de l'eau dans les bonnes proportions; ensuite, il est soumis à une pression dans une machine de compactage. Ceux-ci peuvent être remplacés par le projet actuel pour les activités de construction. "

En raison de ses caractéristiques, la brique est idéale pour les murs de séparation, en tant que «double peau» pour la façade, et ne nécessite pas de protection contre les intempéries, car elle permet une ventilation et un éclairage naturel, ainsi qu'une translucidité de 35% de la surface nette, grâce à sa géométrie

La brique faisait partie d'un processus de recherche précédent dans lequel les trois architectes avaient détecté que les enceintes de la construction étaient construites avec des systèmes tels que mur, terre et blocs de terre comprimée, mais aucun élément architectural ne permettait de donner du volume au bâtiment. bâtiments, maisons ou éléments décoratifs.

Les matériaux pour fabriquer ces blocs ,selon les inventeurs, ont de bonnes performances thermoacoustiques, réduisent la consommation d'énergie et augmentent le confort de ceux qui habitent les espaces, de jour comme de nuit, car ils contrôlent mieux les changements de température. Un autre avantage est qu’il ne génère pas de débris, il donne un bon cycle de vie au matériau, il émet peu de CO2.

Le développement du produit est issu de l’option Construction durable, dirigée par le professeur Mauricio Montoya, de la faculté d’architecture des États-Unis. Quartier général de Medellín. Actuellement, la CCT est développée sous forme de cadre ou de mini-fenêtre.

Source ElEspectador

18/02/2019

Forêt de Malpaire à Précigné. Le projet de carrière bientôt enterré ?

En 2016, la Préfète de la Sarthe avait interdit à la société SAS Malpaire de défricher la forêt de Malpaire à Précigné. L'entreprise voulait y créer une carrière.

La société SAS Malpaire a attaqué vendredi la préfecture de la Sarthe devant le tribunal administratif de Nantes, pour lui avoir interdit en 2016 de défricher les 51 hectares de la forêt de Malpaire, à Précigné (Sarthe), un préalable indispensable à son projet controversé de carrière à ciel ouvert de sables et d’argiles.

Cette émanation du groupe Brangeon – basé à Mauges-sur-Loire (Maine-et-Loire) et qui détient déjà la Société de Dragage du Val de Loire (SDVL) – s’était aussi vu refuser une dérogation à l’interdiction de destruction des espèces protégées comme le triton palmé. Elle avait pourtant prévu des « mesures compensatoires », comme l’exige la loi.

Troisième autorisation refusée
En 2017, la société s’était vu refuser la troisième et dernière autorisation administrative nécessaire au lancement de son activité, à savoir l’autorisation d’exploitation d’une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE).

Vendredi, à l’audience, le rapporteur public a admis que le préfet avait commis une « erreur d’appréciation » sur le refus d’autorisation de défrichement.

Il l’a donc sommé de réexaminer la demande de la SAS Malpaire, tout en validant la légalité des deux autres refus préfectoraux, ce qui revient de facto à bloquer le projet.

Caractère remarquable
La forêt de Malpaire « présente un caractère remarquable », a d’emblée rappelé le magistrat, dont les avis sont souvent suivis par les juges.

 La surface du projet représente 5 % de la forêt, ce qui est faible, mais sur le plan qualitatif ce n’est pas négligeable. »

Le rapporteur public a aussi admis que cette carrière pouvait avoir un « intérêt public » en termes d’impact économique, mais qu’il n’était pas « majeur » – ce qui aurait permis de déroger à l’interdiction de destruction des espèces protégées.

Le groupe Brangeon se prévalait pourtant entre autres de la présence du fabricant de briques Wienerberger, à Durtal (Maine-et-Loire), pour justifier la réalité des besoins du marché.

Il estimait aussi que le défrichement de la forêt de Malpaire allait faire tourner la filière bois, mais cela s’inscrira « dans un horizon temporel assez bref » selon le magistrat.

Des créations d’emplois… discutables
La création d’emplois alléguée est également toute relative, estime le rapporteur public, puisque « seuls deux emplois directs » seront créés. « Il n’est pas établi que l’activité des sous-traitants serait menacée si le projet était interdit », a-t-il ajouté. De façon générale, le magistrat a conclu à « l’absence de besoin d’une nouvelle carrière dans la Sarthe ».

Des besoins immédiats
« On est dans une zone où il y a un savoir-faire qui est présent et des besoins qui sont immédiats », a répliqué l’avocat de la société.

Ce dernier a surtout critiqué l’avis « péremptoire » et « en quelques lignes » du Conseil national de la protection de la nature (CNPN), une instance rattachée au ministère de l’Ecologie, qui a poussé le préfet à « faire machine arrière » sur l’autorisation de défrichement et à refuser par la suite les deux autres autorisations sollicitées « par souci de cohérence ».

« La préfecture ne maîtrisait pas le dossier, elle a sous-traité l’expertise technique au CNPN… C’est dommage qu’une seule personne mette à mal un dossier qui était assez bien ficelé », a regretté l’avocat de la filiale du groupe Brangeon, qui avait fait une demande d’extraction des minerais pour une durée de vingt-cinq ans.

Le tribunal administratif de Nantes, qui a mis son jugement en délibéré, rendra sa décision dans un mois environ.

Source Actu.fr

17/02/2019

16/02/2019

Les Terres cuites du Savès mériteraient le label «Entreprise du patrimoine vivant»

Les Terres cuites du Savès mériteraient le label «Entreprise du patrimoine vivant» tellement elles perpétuent une tradition cruciale pour Toulouse : la brique !
Installée aux confins de la Haute-Garonne et du Gers, à Empeaux, la briqueterie est née de la volonté de Jean-Pierre et Roger Gélis, propriétaires de la briqueterie éponyme à Colomiers.

Tous deux rachètent une carrière et créent en 1993 une briqueterie pour produire la traditionnelle brique foraine et brique toulousaine.

Aujourd'hui c'est Denis Bazin qui est à la tête de la PME qui emploie quinze salariés pour 1,4 M€ de chiffre d'affaires en croissance de 20 %.
Il faut dire que la ville de Toulouse a fait revenir la brique traditionnelle en grâce notamment avec la rénovation des quais de Garonne. «Nos briques sont moulées comme à l'époque avec la même technique que nous avons mécanisée» explique Denis Bazin.

Chaque moule est rempli d'argile individuellement, ce qui donne des aspérités, des défauts… qui font le charme et donne un aspect plus authentique.

C'est toute la différence par rapport aux méthodes industrielles dites par extrusion qui donnent une briquette lisse, sans relief à l'aspect moins flatteur.
L'architecte des bâtiments de France a aussi aidé au développement de cette brique du Savès.

L'usine du Savès est capable de produire une centaine de produits différents avec une capacité de 30 000 briques par semaine.
Outre la commande publique, la briqueterie est aussi adoptée par de plus en plus de promoteurs soucieux de livrer «de belles façades» comme le programme Carré d'art face au musée des Abattoirs.
Des marchés sont aussi décrochés à Montauban et Albi. Actuellement, le gros chantier reste celui de la Toulouse School of Economics entièrement recouverte de briques traditionnelles soit un total de 1 000 tonnes. «Ce seul chantier absorbe un tiers de notre production annuelle» chiffre le dirigeant.

Une référence qui s'ajoutera à tant d'autres : de la médiathèque de Toulouse aux remparts Duportal en passant par les cœurs de ville de Balma ou Castanet-Tolosan.

Source La Dépêche du Midi