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02/12/2018

Un véritable chef-d’œuvre hollandais avec La tuile terre cuite Hollandaise de BMI Redland

BMI UK & Ireland établit de nouvelles normes en matière de tuiles terre cuite à emboîtement avec le lancement de la  tuile Hollandaise.

Avec un style typique hollandais datant du 17ème siècle, les tuiles Hollandaises  font partie des profilés de tuiles les plus accrocheurs disponibles, produisant un toit remarquable et attrayant.

La tuile Hollandaise remplace la célèbre tuile Cathédrale  de la société et offre plusieurs améliorations en termes de conception et de fabrication par rapport à son prédécesseur. La variation accrue du recouvrement longitudinal qui atteint maintenant 30 mm, offre une plus grande flexibilité de pose, une deuxième pointe améliore considérablement la stabilité des tuiles et un deuxième trou de clouage signifie que davantage de toits peuvent être simplement cloués plutôt que clipsés. Toutefois, si un écrêtage est nécessaire, un tout nouveau verrouillage permet d’utiliser notre Clip Innofix primé et cela sans outil.

Fabriqué avec précision à l'aide de la dernière technologie en matière de terre cuite, la tuile Hollandaise combine le caractère d'un produit de terre cuite naturel avec les avantages de performance d'une tuile à emboîtement moderne, ce qui permet d'obtenir ce look distinctif pour des  toitures en pente jusqu'à 22,5 °. Outre son profil attrayant, la Hollander Clay Pantile se décline en deux couleurs classiques: le rouge et le bringé.

Hollander Clay Pantile offre aux promoteurs, aux contractants, aux prescripteurs et aux autorités locales la possibilité de réaliser des toitures en terre cuite rentables en ne nécessitant que 12,5 tuiles par m2; et offre des avantages importants en matière de planification, en particulier dans les zones de conservation ou dans les endroits où l'architecture vernaculaire est exigeante.

Les dimensions hors tout de la  tuile sont de 420 x 265 mm, avec une largeur de couverture de 225 mm. Il existe toute une gamme d'accessoires et de composants compatibles disponibles, notamment des tuiles de rives  et une tuile ThruVent 4,5k, ce qui permet de poser les tuiles sur diverses configurations de toit.

Comme tous les produits de toiture BMI Redland, la Hollander Clay Pantiles a été soumise à des tests rigoureux de gel-dégel, de soulèvement par le vent et de résistance. En plus d’être mis à l’essai dans la soufflerie ultramoderne de la société, où ils ont été soumis à des vents violents et à une pluie battante pour tester les performances des tuiles en matière d’étanchéité aux intempéries.

Ces tests démontrent que les tuiles répondent à toutes les exigences de la norme BS 5534: 2014 + A2: 2018 du code de pratique sur les ardoises et les tuiles, à condition qu'ils soient installés conformément aux recommandations de BMI Redland concernant la fixation.

Source Buildersmerchantsjournal

01/12/2018

Canada: Brampton possède la plus grande usine de briques d'Amérique du Nord

Ces briques non cuites sont empilées sur des wagons qui pénètrent dans le four à des températures pouvant atteindre 1100 ° C. Le processus de cuisson prend des heures pour produire une brique pouvant résister aux hivers canadiens.

Derrière chaque produit fabriqué, il y a des usines où automatisation, compétence, précision et planification minutieuse se conjuguent pour créer ce que nous voulons et dont nous avons besoin.

Certaines de ces usines fabriquent des articles de haute technologie et à la mode, comme des téléphones, des voitures et des ordinateurs. D'autres usines rendent les choses tout aussi importantes, mais plus simples.

L'usine de Brampton Brick en est un exemple. Cette installation soignée, soignée et de haute technologie, située à la périphérie de Brampton, en Ontario, est la plus grande usine de briques en terre cuite de l’Amérique du Nord. Je le savais avant de partir en tournée le mois dernier, mais beaucoup d'autres choses m'ont étonné pendant mon séjour.

Ziggy Pabla est directeur général du côté briques d'argile de Brampton Brick et m'a conduit à travers l'usine.

Il a passé les 42 dernières années au sein de l’entreprise et il a contribué à l’amélioration considérable de l’efficacité réalisée au cours des quarante dernières années. Les lignes de fabrication Ziggy m'ont montré produire 800 000 briques par jour avec une équipe de travail de 14 personnes par quart de travail de 12 heures, y compris le personnel de maintenance et de relève. La production totale est de 5 millions de briques par travailleur et par an.

Vous pensez peut-être que l’argile pour la fabrication de briques ressemblerait au sol dur et glissant que vous pourriez creuser dans votre jardin, mais ce n’est pas le cas - du moins pas ce qui entre dans cette usine.

L'argile commence sous forme de schiste extrait d'une carrière située à environ 15 km de l'usine. Il existe des schistes rouges et des schistes blancs qui se réduisent en poudre et sont mélangés dans une proportion de 80% de rouge à 20% de blanc.

Le schiste rouge (à gauche) est broyé et combiné à du schiste gris (à droite) pour fabriquer de l’argile pour la fabrication de briques dans la plus grande briqueterie d’Amérique du Nord. La brique au milieu est la couleur naturelle de ce mélange après la cuisson. STEVE MAXWELL / POSTMEDIA

La chimie de ce mélange est vérifiée trois fois pour s'assurer que l'argile se comporte exactement comme il se doit dans le processus de fabrication des briques. Une quantité suffisante de schiste est extraite et traitée pour produire 300 millions de briques par an, mais les gisements de la province sont encore suffisamment importants pour que le plan Brampton Brick reste alimenté pendant des centaines d'années.

Si vous avez vu les jouets de ces enfants conçus pour extruder la pâte à modeler sous différentes formes, vous aurez une idée de la fabrication des briques.

Lorsque la teneur en humidité du schiste broyé est augmentée à 11%, il se transforme en une sorte d'argile à modeler raide. Cela se passe à travers des matrices qui en font une, longue brique continue. Cette extrusion a même les trous caractéristiques au milieu que vous voyez sur certaines briques modernes.

Ce n’est que lorsque ces briques seront mises à feu qu’elles deviennent très dures. Jusque-là, les extrusions continues peuvent toujours être colorées et façonnées. Ces extrusions sont coupées à une longueur de 8 pieds avant de se déplacer dans une autre partie de l’usine pour être coupées à la taille de la brique à la fois par une série de fils à haute tension.

Les briques en terre cuite sont fabriquées en une seule extrusion avant d'être coupées en longueurs de 8 pieds, puis coupées en briques individuelles. L'argile est malléable à ce stade, mais étonnamment dure.

La cuisson consiste à chauffer des briques d'argile suffisamment chaudes pour provoquer un changement chimique dans le matériau. Les briques sont ainsi suffisamment imperméables pour résister aux intempéries, même pendant les hivers rigoureux du Canada.

Les briques non cuites passent du temps dans une salle de séchage chauffée pour éliminer toute l'humidité avant d'entrer dans un four à gaz naturel. Les températures montent lentement jusqu'à 1100 ° C autour d'énormes wagons de briques dans le four et y sont maintenues pendant des heures avant d'être refroidies. Toute la chaleur perdue des fours est renvoyée pour réchauffer les salles de séchage.

Les machines ramassent les briques finies, les chargent sur des palettes, puis des chariots élévateurs les déplacent à l'extérieur. La première fois que des mains humaines vont toucher l'une d'entre elles, c'est lorsqu'un maçon la prend et la pose sur un mur.

Source OttawaCitizen par Steve Maxwell

30/11/2018

La Tuilerie de Condat à l'honneur

La Tuilerie de Condat a été créée en 1905, à proximité des matières premières nécessaires à son activité : carrières d'argile et bois en abondance.

Olivier Deguilhen et Stéphane Thebaut devant des carreaux émaillés.

Cette tuilerie est une affaire de famille. En 1950, le grand-père Edmond Deguilhen relance l'activité en tant que locataire ; à la fin des années «60», son fils Christian devient propriétaire et, aujourd'hui, c'est Olivier, le petit-fils, qui est à la tête de l'entreprise.

Récemment, Stéphane Thebaut, présentateur de l'émission «La Maison France 5», et son équipe étaient en reportage dans la région, à Villeneuve-sur-Lot et Penne-d'Agenais. Olivier raconte : «Je suis référencé comme artisan d'art. Ils avaient vu des photos de nos produits, ils m'ont contacté et sont venus pour tourner un reportage sur la tuilerie. Au final, six minutes nous seront consacrées dans l'émission du vendredi 11 janvier prochain», à 20 h 50.

L'entreprise produit des tuiles, des tomettes, des briquettes et des carrelages, de toutes tailles, de toutes formes et d'une grande variété de tons (rosé, rouge, ocre), qui sont recherchés pour leur aspect authentique. Ces produits ont d'ailleurs été utilisés dans la restauration de monuments prestigieux comme la cathédrale de Perpignan, le château de Quéribus, le couvent des Jacobins à Toulouse ou encore la chapelle Saint-Michel de Bonaguil. Olivier ajoute : «On est capable de s'adapter à la demande du client et de faire des produits vraiment sur-mesure quelle que soit la quantité désirée. Depuis une dizaine d'années, avec la complicité de Jean-Yves Leveau, qui tient l'atelier des Loys à Villeréal, nous réalisons des carreaux émaillés au pochoir, au bleu cobalt, entièrement faits main.»

D'avril à octobre, vous pouvez découvrir la Tuilerie de Condat et son savoir-faire en prenant rendez-vous au 05.53.71.15.06.

Source La Dépêche du Midi

29/11/2018

Sacmi acquiert 100% d'Eurofilter

À compter du 1er août, Sacmi a acquis 100% du capital d’Eurofilter, l’un des principaux fournisseurs de services environnementaux aux industries de la céramique et d’autres secteurs.
Sacmi détient 20% de la société depuis 2015, l'un des leaders du marché avec plus de 2 500 systèmes installés. Eurofilter va continuer à se développer et à jouer un rôle clé dans les plans de développement du Groupe car ses solutions et services s’appliquent à plusieurs activités.

Fondée en 1968 en tant que société de services, Eurofilter, qui compte actuellement 60 employés, n'a cessé de grandir pour devenir un fournisseur de services environnementaux de premier plan. Ses produits vont des systèmes d'extraction des poussières aux solutions de traitement des eaux usées / de traitement, du captage / traitement des fumées à la récupération de chaleur.

Après des années de prospérité en tant qu '"entreprise locale", l'expérience internationale acquise par Eurofilter auprès d'importants acteurs de l'industrie de la céramique italienne (avec des installations allant des États-Unis au Mexique, de l'Asie à l'Amérique du Sud) s'est révélée un moteur essentiel du développement.

Source Ziegelindustrie International

28/11/2018

TERREAL/ Les travaux de l’espace culturel et social de Cabourg sont dans les temps

En mai 2018, les premiers coups de pelles ont été donnés sur le chantier du futur espace culturel et social de Cabourg. Six mois plus tard, les travaux sont dans les délais.

Le maire de Cabourg Tristan Duval, satisfait de constater que les travaux sont dans les délais.

Depuis quelques mois, les travaux du futur espace Culturel et Social de Cabourg (Calvados) ont débuté à proximité des écoles. « Le chantier est dans les délais » se réjouit le maire Tristan Duval.

Le gros oeuvre et la charpente sont terminés. Les deux bâtiments sont sortis de terre, l’un destiné au service culturel, le second deviendra pôle vie sociale. La pose des tuiles est en cours par la société locale Terreal, une volonté de la part de la municipalité de proposer un ensemble « qui s’intègre dans le paysage, dans un esprit bois et tuiles normandes » ajoute le maire de Cabourg.

Baptisé Gonzague Saint-Bris
L’aménagement paysager sera réalisé dans la continuité de ce qui a été entrepris au skate park : contemporain et qui vivra au rythme des saisons. Une allée passera entre les deux bâtiments afin de relier les écoles et le centre-ville, la rue d’Ennery à l’avenue Pierre Thieulle.

La livraison de ce nouvel espace baptisé Gonzague Saint-Bris devrait avoir lieu fin avril 2019. Les déménagements de la bibliothèque et du pôle vie sociale sont programmés en mai 2019. Le coût total de ce nouvel équipement est de 1 182 500 €.

Source Actu.fr

27/11/2018

En Vendée, Hoffmann Green Cement inaugure sa cimenterie sans clinker

Élaborer du ciment sans clinker, dans une usine sans four ni cheminée, telle est l’ambition d’Hoffmann Green Cement Technologies. L’entreprise, créée en 2017, inaugure le 22 novembre son usine pilote (50 000 tonnes par an) à Bournezeau (Vendée). Elle promet de produire du ciment rejetant entre 200 et 250 kg de CO2 par tonne, contre 900 pour le processus classique, qui passe par la chauffe de calcaire, à 1 450 °C, pour fabriquer le clinker, matière première du ciment. Une étape qui représente 40 % des émissions de CO2 de la production de ciment.

Le process de Hoffmann Green Cement se passe de clinker et de chauffe. "Nous utilisons comme matières premières des déchets et coproduits broyés, sans nouvelle chauffe : de l’argile issue du nettoyage des sables de carrières, des laitiers tirés de la production de la sidérurgie, des filaires calcaires et du désulfogypse, un rejet des centrales thermiques, explique le directeur du développement de l’entreprise, David Guglielmetti. Avec nos activateurs à froid, ces matières reforment des liaisons qui créent la résistance et la longévité du ciment." Trois brevets ont été déposés et Hoffmann Green Cement a l’ambition d’étendre sa toile aux colles, mortiers et enduits.

Le projet a nécessité 10 millions d’euros d’investissement. L’entreprise a déjà conclu des accords commerciaux avec Eiffage, Terreal et le fabricant de chaux et enduits Saint-Astier. Elle a effectué une levée de fonds en juillet, deux ans après avoir obtenu 1,5 million d’euros au titre du programme d’investissements d’avenir. "Tous les acteurs de la filière veulent se positionner sur la construction bas carbone", se félicite le président d’Hoffmann Green Cement Technologies, Julien Blanchard, qui compte commercialiser ses produits en janvier, après une phase de certification.

L’innovation
Un ciment obtenu sans fabrication de clinker, responsable de 40 % des émissions de CO2 de la production du ciment classique. Le process repose sur des activateurs qui créent à froid des liaisons chimiques assurant résistance et dureté à partir de déchets de l’industrie.

Source L'Usine Nouvelle

BREVET: COMPOSITION POUR MATÉRIAU DE CONSTRUCTION À BASE DE METAKAOLIN, PROCÉDÉ ASSOCIÉ DE FABRICATION DE CETTE COMPOSITION ET UTILISATION POUR LA PRODUCTION D'ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION

La présente invention concerne une composition de matériau de construction comprenant une matrice contenant de manière prédominante un composé de silicate d'aluminium, tel qu'un métakaolin, et une solution d'activation alcaline. La composition contient moins de 10% en poids. % de ciment ou de clinker et en ce que le métakaolin est un métakaolin obtenu par calcination éclair. La réaction entre les composants est effectuée à une température inférieure à 30 ° C. Le procédé de fabrication du matériau de construction comprend le mélange de la composition avec divers éléments tels que des granulats, des fibres végétales, de l'argile non cuite et des agents d'expansion. Il est particulièrement utile dans la production d'éléments de revêtement de sol, de mur ou de toiture, d'éléments de construction préfabriqués ou de modules isolants, adhésifs ou de produits d'étanchéité inorganiques.

Revendications:
22. Composition pour un matériau de construction comprenant une matrice contenant de manière prédominante un composé de silicate d'aluminium, tel qu'un métakaolin, et une solution d'activation alcaline, dans laquelle elle contient moins de 10% en poids. % de ciment ou de clinker, dans lequel le métakaolin est un métakaolin "flashé" obtenu par calcination éclair d'une argile en poudre à une température comprise entre 600 et 900 ° C pendant quelques secondes, suivie d'un refroidissement rapide, et dans lequel la solution d'activation alcaline comprend une source de silicate de sodium ou de potassium (selon la nomenclature du ciment contenant SiO2 et M2O) et une base alcaline, telle que NaOH et / ou KOH, (notée M2O selon la nomenclature du ciment, M pouvant représenter le sodium ou le potassium), les proportions relatives de la solution d'activation et de la matrice étant telles que la somme totale en moles SiO2 + M2O de la solution d'activation est comprise entre 3,5 et 5,5 mol / kg de matrice.
23. Composition selon la revendication 22, dans laquelle elle contient une proportion pondérale dans le ciment ou le clinker inférieure à 5%, de préférence inférieure à 1%.
24. Composition selon la revendication 22, dans laquelle la source de silicate de la solution d'activation a un rapport molaire SiO2 / M2O supérieur à 1,5, de préférence supérieur à 3.
25. Composition selon la revendication 22, dans laquelle la solution d'activation alcaline a un rapport molaire global SiO2 / M2O compris entre 0,8 et 2,5, de préférence entre 1,0 et 2,0, plus préférentiellement entre 1,20 et 1,80, plus préférentiellement entre 1,25 et 1,65.
26. Composition selon la revendication 23, dans laquelle la base alcaline de la solution d'activation alcaline est une solution aqueuse de soude NaOH.
27. Composition selon la revendication 22, dans laquelle la matrice comprend un (des) mélange (s) avec du métakaolin flashé, un métakaolin non flashé, un ou plusieurs matériaux minéraux pulvérulents (c'est-à-dire ayant une granulométrie avantageusement inférieure à 200 µm) choisi parmi le laitier de haut fourneau, les cendres volantes de classe F, déchets de fabrication de chamotte et / ou de métakaolin, de wollastonite, de poudre de terre cuite, proviennent notamment de déchets de fabrication de briques, de poudres minérales à activité puzzolanique, de poudre de verre recyclé, de calcin, de cendres volantes de classe C ou de chaux éteinte .
28. Composition selon la revendication 27, dans laquelle les concentrations en masse de matières en poudre dans ladite matrice, mélangées à au moins 20% de métakaolin sont les suivantes: inférieure ou égale à 80%, de préférence inférieure à 60% et plus préférentiellement inférieure à 50% pour les scories de haut fourneau, les cendres volantes de classe F, les déchets de fabrication de poudre de chamotte et / ou de métakaolin, de wollastonite et de terre cuite, inférieurs ou égaux à 40%, de préférence inférieurs à 25%, pour les poudres minérales à activité pouzzolanique, recyclées poudre de verre, calcin ou cendres volantes de la classe C, inférieurs ou égaux à 15%, de préférence inférieurs à 10%, de manière davantage préférée inférieurs ou égaux à 5% pour la chaux éteinte.
29. Composition selon la revendication 27, dans laquelle la matrice comprend du métakaolin flashé et du laitier de haut fourneau à une concentration massique en laitier inférieure ou égale à 30% du poids total de la matrice.
30. Composition selon la revendication 22, dans laquelle les proportions relatives de la solution d'activation et de la matrice sont telles que la somme totale en moles de SiO2 + M2O de la solution d'activation est comprise entre 4,5 et 5,5 mol / kg de matrice, de préférence entre 4,5 et 5,3. mol / kg de matrice.
31. Composition selon la revendication 22, dans laquelle elle contient un ou plusieurs adjuvants, tels qu'un superplastifiant, un agent hydrofuge, un agent de rétention d'eau ou un agent anti-retrait.
32. Composition selon la revendication 22, dans laquelle elle contient un ou plusieurs additifs minéraux en poudre, choisis parmi le kaolin, l'argile non cuite en poudre, l'oxyde de zinc, le plâtre, le ciment à haute teneur en aluminium, l'oxyde de titane, un liant à base d'ettringite, un fluorosilicate tel que l'hexafluorosilicate de sodium concentration de préférence inférieure à 20 parties en poids, plus préférentiellement entre 0,5 et 10 parties en poids, pour 100 parties en poids de la matrice.
33. Composition selon la revendication 32, dans laquelle l'argile en poudre non cuite comprend principalement de la kaolinite ou de la montmorillonite.
34. Procédé de production d'un matériau de construction comprenant le mélange de constituants de la composition selon la revendication 22 avec des granulats choisis parmi les charges, les poudres, le sable, les gravillons de gravier et / ou de fibres, et éventuellement les pigments.
35. Procédé de production d'un matériau de construction comprenant le mélange de la composition selon la revendication 22 avec de l'argile non cuite, de préférence dans des proportions pouvant aller jusqu'à 70% en poids, de manière davantage préférée jusqu'à 60% en poids du matériau, et une extrusion à froid ou moulage à froid dudit mélange.
36. Procédé de production d'un matériau de construction comprenant le mélange de la composition selon la revendication 22 avec des "granulats" ou des fibres végétales, tels que de la sciure de bois, des copeaux de bois et des fibres, de la paille, du foin, du lin, du liège ou de la perlite.
37. Procédé de production d'un matériau de construction expansé comprenant le mélange de la composition selon la revendication 22 avec un agent d'expansion ou moussant, tel que de la poudre d'aluminium.
38. Eléments de revêtement, en particulier revêtements pour sols, tels que tuiles, dalles, pierres ou arêtes, revêtements pour murs, tels que éléments de façade intérieurs ou extérieurs, plaques de parement, éléments de revêtement ou revêtements pour toits du type de tuiles, pour la fabrication de Modules de construction extrudés ou moulés, tels que des briques, ou pour la production de formes extrudées variées, comprenant la composition selon la revendication 22.
39. Matériaux composites, tels que des panneaux de construction du type à panneaux préfabriqués, de blocs préfabriqués tels que des linteaux de portes ou de fenêtres, des éléments de murs préfabriqués ou tout autre élément de construction préfabriqué, comprenant la composition de la revendication 22.
40. Modules d'isolation, tels que des cloisons de séparation ou des modules de construction isolants légers (d'une densité inférieure à 1,5 kg / L, de préférence inférieure à 1,2 kg / L, de manière davantage préférée inférieure à 1,0 kg / L, mieux encore inférieure à 0,7 kg / L) comprenant la composition de la revendication 22.
41. Procédé de production via une fabrication additive, telle que par le biais d'une imprimante 3D, d'éléments de construction, de bâtiments ou de maisons ou d'objets de décoration, consistant à fournir la composition de la revendication 22 et à appliquer ladite composition à ladite production.
42. Système à deux composants, d’une part les constituants sous forme solide et d’autre part les constituants sous forme liquide, ou les constituants sous forme de deux pâtes, pour la fabrication de mastic, colle ou mortier de scellement, comprenant la composition de la revendication 22.


Inventeur(s) HOFFMANN DAVID [FR] +
Demandeur(s) HOFFMANN JB TECH [FR] +
Numéro de demande US201615561875 20160325     
Numéro(s) de priorité: FR20150052615 20150327 ; WO2016FR50689 20160325

26/11/2018

Wienerberger va racheter plus d'un million de ses propres actions

Le conseil d'administration du plus grand fabricant de briques du monde, Wienerberger, a décidé de racheter ses propres actions. Le volume devrait correspondre à 1% du capital social.

De lundi 26 novembre 2018 au 31 janvier 2019, le conseil d'administration de Wienerberger, le plus grand groupe de briques au monde, a décidé de racheter jusqu'à 1 175 268 actions ordinaires au porteur à un prix compris entre 1 et 44,12 euros par action. Le volume correspond à 1% du capital social, a indiqué la société.

L'autorisation de racheter les actions ordinaires au porteur de la Société à un prix du marché via la Bourse de Vienne a eu lieu lors de l'assemblée générale annuelle de cette année, le 14 juin. Le rachat d’actions est réalisé par Exane BNP Paribas.

Source Industriemagazin

Wienerberger explore l'avenir de la construction

Accord de partenariat mondial avec l'australien Fastbrick Robotics Limited.
Le groupe Wienerberger travaille depuis plusieurs semaines avec Fastbrick Robotics Limited (FBR), société cotée à la bourse australienne. FBR est spécialisé dans le développement de robots de construction pour la maçonnerie. Le partenariat vise à développer, tester et produire des briques spécialement optimisées pour le robot de construction Hadrian X de Fastbrick. Celles-ci seront ensuite testées dans le cadre d'un projet pilote en Europe et, si elles aboutissent, introduites avec Hadrian X sur les marchés de Wienerberger.

Hadrian X est en cours de test
Le robot de construction Hadrian X a été développé pour les travaux extérieurs et utilise une technologie de stabilisation spéciale développée par Fastbrick (Dynamic Stabilization Technology - DST). Cela permet à Hadrian X de mesurer et d’équilibrer les mouvements causés par le vent, les vibrations ou les mouvements alternés en temps réel. De cette manière, il peut construire des bâtiments résidentiels entièrement automatisés avec la plus haute précision et qualité tout en optimisant l'utilisation des matériaux. L’assemblage du premier Hadrian X s’est achevé à l’été 2018. Actuellement, le premier appareil est en phase de test et de mise en service.

Avant tout, la première phase de la coopération à plusieurs niveaux implique un échange d’informations intensif entre les deux partenaires afin de développer des solutions de briques optimisées pour le robot de construction Hadrian X. De même, les modèles commerciaux possibles pour Wienerberger et Fastbrick dans des marchés sélectionnés seront analysés et un projet pilote préparé en Europe.

"Cette coopération constitue une étape supplémentaire dans notre stratégie consistant à offrir à nos clients des produits, des services et des solutions innovants", a déclaré Heimo Scheuch, PDG de Wienerberger. "Avec Fastbrick, nous souhaitons développer des solutions basées sur la technologie pionnière d'Hadrian X qui rendront l'espace de vie plus rapide et plus abordable."

Changement de sujet: rachat d'actions prévu
Wienerberger a récemment décidé du rachat d'environ 1% du capital. Sur la base de l'autorisation donnée lors de la 149e Assemblée générale ordinaire du 14 juin 2018 en vertu du § 65 alinéa 1 n ° 8 de la loi allemande sur les sociétés par actions et publiée le 14 juin 2018 via un système de diffusion d'informations à commande électronique, le Conseil de direction de l'AG a décidé 26,11. jusqu'au 31.1.2019 pour acquérir ses propres actions ordinaires au porteur au prix du marché via la bourse de Vienne.

Au total, 1 175 268 actions, soit 1% du capital, peuvent être rachetées à un prix compris entre 1 et 44,12 € par action. En outre, il a été décidé de recouvrer la totalité des actions acquises lors de ce rachat conformément à la résolution de l'assemblée des actionnaires du 14 juin 2018 suivant la réalisation du programme de rachat.

Source M News

25/11/2018

A Miami, jeux de losanges pour des commerces

GÉOMÉTRIQUE. C'est un atelier d'architecture français qui a été chargé de la réalisation de ce bâtiment de commerces, situé dans un quartier huppé de la ville de Miami (Floride, États-Unis). Découverte.
Un bâtiment neuf de commerces au sein d'un quartier spécialisé dans l'univers du luxe. C'est la mission à laquelle ont dû faire face les équipes de l'atelier d'architecture français Tolila + Gilliland. L'opération a eu lieu à Miami, dans le quartier Design district. Pour trouver les contours et les couleurs de ce nouveau bâtiment, la maîtrise d'œuvre est partie de "l'analyse des éléments contextuels comme l'architecture traditionnelle de Floride, l'histoire art déco de Miami, les couleurs des cabines de plage, les végétaux et les minéraux de la région", nous informe un dossier de presse. "Beaucoup de ces éléments sont liés au climat particulier local, chaud et humide."

Pour la façade, Tolila + Gilliland optent pour l'idée de "répéter un motif en losange", visant "à donner du relief à cette façade pour avoir une variation de sa perception suivant les heures de la journée et les ombres correspondantes".

Complexité géométrique et chromatique
"Nous cherchons des géométries pour quelques briques, puis finalement une seule brique en 3D qui permette par différentes combinaisons d'assemblage et de rotation d'arriver à une diversité importante de texture de la peau de façade. En ajoutant des couleurs différentes à cette brique losange, nous arrivons à traduire la complexité géométrique et chromatique de départ", peut-on lire dans un dossier de presse.

Un matériau naturel et texturé
"La structure du bâtiment en acier avec remplissage en maçonnerie permet un large choix de technique de façade. Nous pensons alors à la terre cuite émaillée, qui a l'avantage d'être un matériau naturel, texturé, vivant sous la lumière, et qui peut se recycler facilement", précisent les architectes.

Des boîtes agglomérées
"Le bâtiment abrite huit commerces différents, quatre au rez-de-chaussée et quatre à l'étage", détaillent les architectes. "La volumétrie générale se décompose en boites agglomérées qui permettent d'identifier indépendamment chacun des commerces, tout en gardant une unité d'ensemble. La volumétrie est pensée pour s'adapter aux différents parcours, depuis la place piétonne, par les escalators extérieurs et les escaliers intérieurs, jusqu'aux passerelles et terrasses du premier étage."

Un travail transdisciplinaire
"Les couleurs finales choisies sont également liées à la matière elle-même et aux possibilités de teinte du matériau par des pigments. Le projet final est le résultat perceptible, dans la structure de sa façade, d'un processus de conception itératif et transdisciplinaire."

Nouveau quartier du Design District
"Les objectifs architecturaux que nous nous sommes fixés sont de trois ordres :
- développer les différents usages des lieux, extérieurs et intérieurs, favoriser l'appropriation par les usagers, permettre à chacun "d'habiter" l'architecture à sa façon, anticiper des changements d'usage ou de destination ;
- Associer un travail géométrique rigoureux et économe à un travail d'ornementation évocateur, utiliser les motifs à plusieurs
échelles, offrir une dimension narrative possible, permettre différentes significations ;
- Mettre les matériaux au centre des choix architecturaux, convoquer les cinq sens, oser une sensualité de la matière, offrir une perception sensible."

70.000 pièces de briques de terre cuite
"Plus de 70.000 pièces de briques de terre cuite émaillées ont ainsi été posées à la main avec la participation des Compagnons", précisent les architectes.

Fiche technique:
Lieu : Paradise Plaza, Miami, Florida 33.137, USA
Programme : ensemble neuf de commerces en R+1
Client : Miami Design District Associates
Architecte de conception et suivi architectural : Tolila+Gilliland, 35 rue Vergniaud 75013 Paris
Équipe de maîtrise d'œuvre : SB architects (architecte local de chantier), Speirs+Major (éclairagiste)
Entreprises de construction : Coastal construction
Surface brute : 2.000 m²
Budget de construction : 4.000.000 US dollars

Source Batiactu

24/11/2018

Francis Lahaye, brickostampaphile

Ce collectionneur de briques estampillées expose toute la semaine une partie de sa collection au château de Genève à Moncoutant.

Francis Lahaye collectionne des briques estampillées depuis sa retraite (un an et demi). La collection de plus de 700 briques de ce Moncoutantais a démarré lors d’une simple promenade.
« J’ai trouvé une brique avec une estampille portant le nom de Touchard à Moncoutant », se souvient le brickostampaphile. « J’ai cherché à me documenter sur le site du patrimoine Poitou-Charentes où l’on dénombrait trente briqueteries artisanales en Deux-Sèvres aux XIXe et XXe siècles. Je me suis mis à chercher autour de chez nous. J’ai rapidement retrouvé la trace des briqueteries du Moncoutantais avec des noms connus (Touchard, Fradin, Billaud, Mottard) et bien d’autres encore. »
“ Eviter que ce patrimoine soit broyé en poussière ”

Francis en a ensuite parlé autour de lui et le bouche à oreille a payé. Les rencontres ont été riches, nombreuses et intéressantes, comme chez les frères Billeau à la Coulaisière de Pugny. « Ma profession m’avait permis de rencontrer de nombreux artisans du bâtiment. Mes anciens clients sont devenus mes fournisseurs. J’ai aussi rencontré quelques passionnés comme moi. »

Francis est un collectionneur et très soucieux du patrimoine et de la nature. Il aime transmettre aux générations un savoir, une culture. « Je me considère comme un collectionneur sauveteur, chargé d’éviter que tout ce patrimoine soit broyé en poussière. Car alors l’histoire du travail de nos aïeux serait finie. »
Sa collection est minutieusement rangée sur des étagères, chez lui. « Ces briques proviennent de 45 départements français et j’en ai récupéré aussi de l’étranger. » Il en a déjà exposé une partie dans les vitrines au village de Pescalis, au salon de Moncoutant, au château de Genève et à la Fête du pain à Gourgé. « J’aimerais qu’une collectivité s’y intéresse pour la montrer au public. J’ai d’ailleurs fait part de mon initiative par mail à toutes les communes du département. Sans réponse à ce jour. »
Renseignements : http://briquesdantan.blogspot.fr. Contact : 06.87.18.72.38.

Source La Nouvelle République

23/11/2018

Changement à la tête de Refratechnik Ceramics GmbH

À compter du 15 octobre 2018, Klaus-Martin Meier, directeur général de Refratechnik Ceramics depuis 2014, en a confié la gestion au Dr Christoph Beyer et au Dr Rainer Gaebel. En tant que nouveaux directeurs généraux de Refratechnik Ceramics GmbH, MM. Beyer et Gaebel sont également responsables du site de la société Refratechnik Hungária Kft., Sátoraljaújhely, en Hongrie.


Le Dr. Christoph Beyer apporte une expérience précieuse dans les domaines de la technologie de combustion et de la technologie à haute température dans la construction de fours industriels, qu'il a acquise au cours de ses 15 années chez Thyssen Krupp.


Dr Rainer Gaebel est également directeur général de Refratechnik Holding. Il soutiendra le Dr. Beyer grâce à la riche expérience du groupe Refratechnik dans ses tâches de direction.


La nouvelle direction a pour priorité de renforcer la position de Refratechnik Ceramics en tant que fournisseur mondial de systèmes réfractaires innovants grâce à des investissements novateurs et à une optimisation ciblée des processus.

Source Ziegelindustrie International

22/11/2018

Julien Blanchard : le Vendéen ambassadeur du "ciment" vert

Quand la recherche scientifique rencontre l’audace industrielle vendéenne, cela donne une pépite qui va révolutionner la construction. Cette révolution c’est celle des ciments bas-carbone, incarné par un jeune et motivé chef d’entreprise dont nous dressons le portrait aujourd’hui : Julien Blanchard.

Chef d’entreprise à 25 ans, il reprend les terres cuites Gillaizeau de Chaillé-sous-les-Ormeaux et promeut de nouveaux débouchés à l’argile vendéenne des bords de l’Yon sous la marque Argilus. En 2014, c’est la rencontre clé de l’ingénieur chimiste David Hoffmann débouchant sur le dépôt de brevets puis la naissance d’une nouvelle société productrice de ciment baptisée David Hoffmann Green Cement Technologies accompagnée de sa première usine de production désormais sortie de terre à Bournezeau.

Source RCF Radio

Tesla dévoile l'intérieur de Gigafactory 2 avec des images de production de tuiles solaires

Tesla augmente sa production de l'usine Gigafactory 2, où elle fabrique ses tuiles solaires et où Panasonic fabrique des panneaux solaires exclusifs pour la société.

A présent, ils publient de nouvelles images rares de l'intérieur de l'usine.

Gigafactory 2 est une installation de 1,2 million de pieds carrés située à Buffalo, dans l’État de New York.

Tesla a hérité de l'usine grâce à l'acquisition de SolarCity.

L’entreprise solaire a elle-même hérité de la mise en service d’un module de démarrage mis au point par le fabricant, qui visait à produire la nouvelle technologie de panneaux solaires qu’elle a développée.

Lorsque Tesla a acquis la société, les plans ont été modifiés. Ils ont conclu un autre accord de fabrication avec Panasonic afin d’accélérer la production de produits solaires à l’usine.

Ils ont appelé l’usine Gigafactory 2 parce qu’ils ont pour objectif de produire plus de 1 gigawatt de produits solaires à l’usine, ce qui se trouve également dans le cadre d’un contrat similaire à celui de Gigafactory 1, où Tesla et Panasonic fabriquent des batteries.

Panasonic a investi dans la production de cellules solaires chez Gigafactory 2 et Tesla a accepté d’acheter ces cellules pour y placer les tuiles solaires qu’elle fabrique elle-même sur place. Panasonic produit également séparément des modules solaires chez Gigafactory 2 pour l’activité de rénovation solaire de Tesla.

Ces derniers ont récemment augmenté leur production et nous avons récemment annoncé que Tesla Energy utilisait désormais principalement ses propres panneaux solaires «Tesla» fabriqués par Panasonic chez Gigafactory 2.

Tesla a maintenant confirmé qu'entre eux et Panasonic, ils employaient plus de 800 personnes dans l'usine et qu'ils envisageaient d'accroître considérablement les effectifs dans les mois à venir pour soutenir une rampe de production.

Tesla a ajouté que, en plus de la production de modules solaires, ils atteindraient la production en volume de tuiles solaires l'année prochaine.

Ils ont invité les médias locaux à visiter Gigafactory 2 et ont publié une tonne de nouvelles images, y compris des images rares de la production de tuiles de toit solaires.

Source Electrik par Frederic Lambert

21/11/2018

Fabriquer des briques à partir d'urine, c'est possible

Une équipe de chercheurs sud-africains a mis au point une technique pour fabriquer des brique à partir d'un mélange d'urine et de sable.

Suzanne Lambert, Dyllon Randall and Vukheta Mukhari, les créateurs de la première brique fabriquée à partir d'urine humaine.
Un jour, au lieu de partir bêtement dans les toilettes, votre urine pourra vous aider à construire votre maison: ce sera bien plus écologique et, rassurez-vous, ça ne sentira pas mauvais. Des briques fabriquées à partir d'urine humaine, voilà la dernière trouvaille de chercheurs sud-africains de l'Université du Cap travaillant sur des matériaux de construction durables et moins nuisibles pour l'environnement. Ces "bio-briques"pourraient utilement remplacer les habituelles briques en terre cuite ou béton, espèrent-ils.

En utilisant une technique inspirée de la formation naturelle des coquillages, ces chercheurs - deux étudiants et un professeur - ont réussi à "faire pousser" des prototypes de ces briques d'un nouveau genre. Cela a pris six à huit jours. Une étude de faisabilité avait été lancée l'an dernier, grâce à une bourse du Conseil de recherches sur l'eau, un organisme gouvernemental sud-africain, en utilisant au départ de l'urine synthétique, puis de l'urine humaine.

"J'ai toujours été curieux de savoir pourquoi nous n'utilisions pas l'urine comme cela", explique à l'AFP Dyllon Randall, le professeur qui a supervisé l'un des deux étudiants. "La réponse est simplement: oui, c'est possible", ajoute-t-il. "En fait, nous avons fabriqué la première bio-brique à partir d'urine véritable. Ce processus est étonnant parce qu'en gros nous avons juste fait pousser des briques à température ambiante", s'amuse-t-il.

Les chercheurs ont pu produire cette "bio-brique" au bout d'un an, en laboratoire. Mélangeant de l'urine, du sable et des bactéries, ils se sont servis d'un processus naturel - la précipitation microbienne de carbonate - pour fabriquer leur brique. La recherche en est encore à ses balbutiements. Pour parvenir à fabriquer une brique, il faut actuellement jusqu'à 30 litres d'urine. La matière première est récupérée grâce à un urinoir spécial réservé aux étudiants masculins de l'université.

Les trois premières briques ainsi réalisées à ce jour sont exposées. Des blocs gris d'apparence et de poids semblables à des briques habituelles. Le matériau ressemble en tous points à du calcaire. Suzanne Lambert, étudiante en génie civil membre de l'équipe de recherche, admire la manière dont ont été copiés des "processus naturels". "Ce procédé imite la façon dont le corail se forme et les processus naturels de production de ciment", observe-t-elle.

Pas d'émissions de CO2
Les briques habituelles sont fabriquées dans des fours où elles sont cuites à 1.400 °C un procédé qui provoque d'importantes émissions de dioxyde de carbone. Les "bio-briques", elles, sont "cultivées" dans du sable où sont semées des bactéries pour produire une enzyme appelée uréase. Celle-ci réagit avec l'urée présente dans l'urine pour produire un composé semblable à du ciment qui s'associe avec le sable. Le produit ainsi obtenu peut être moulé et séché à température ambiante, sans four ni émissions de gaz à effet de serre. "Nous utilisons l'urine, habituellement considérée comme un déchet, au sein d'un processus entièrement durable", souligne M. Randall.

Et pour ceux qui s'inquiéteraient d'avoir des murs qui sentent mauvais, l'odeur ammoniaquée qu'engendre l'urine humaine se dissipe en quelques jours de séchage des briques. La résistance du matériau peut être ajustée aux besoins spécifiques d'une construction, souligne Vukheta Mukhari, l'autre étudiant qui a participé à la recherche. Les "bio-briques" produites jusqu'à présent se révèlent "aussi solides que des briques couramment sur le marché". Des "bio-briques" sont déjà fabriquées aux États-Unis, mais à partir d'urine de synthèse. Celles produites en Afrique du Sud sont les premières à utiliser de l'urine humaine.

Le prix de ce matériau innovant se révélera déterminant pour savoir s'il pourra concurrencer les briques classiques. Mais aujourd'hui, il est trop tôt pour en avoir une idée. "Nous sommes très loin d'une véritable commercialisation", avertit M. Randall, en estimant que le procédé de fabrication peut être amélioré. "Actuellement nous avons besoin de 20 à 30 litres pour créer une brique de taille standard. Cela paraît effectivement beaucoup, mais l'urine est constituée d'eau à environ 90%", rappelle-t-il. "Nous cherchons comment réduire le volume d'urine nécessaire pour faire une brique et je suis sûr que d'ici quelques années nous aurons de bien meilleurs résultats."

Source Sciences et Avenir 

Solarwatt: Le module solaire intégré au toit Easyin remporte le German Design Award 2019

Le Conseil allemand du design décerne à Solarwatt le German Design Award 2019 pour son module solaire intégré dans le toit, Easyin. Le module verre-verre, qui remplace les tuiles de toit ordinaires, a été nommé gagnant du prix dans la catégorie «Excellent produit». La cérémonie de remise des prix aura lieu le 8 février 2019 dans le cadre du salon Ambiente à Francfort. Le German Design Award est attribué depuis 2012.

"En tant que fabricant haut de gamme, nous souhaitons proposer à nos clients plus que des produits techniquement sophistiqués, en termes de conception par exemple. De plus en plus de propriétaires se concentrent sur quelque chose de spécial et accordent une importance croissante à l'esthétique ", a déclaré Detlef Neuhaus, PDG de Solarwatt, ravi.

Prestation supplémentaire spéciale
Le module solaire intégré au toit Easyin a convaincu le jury non seulement par sa conception, mais aussi par sa valeur ajoutée particulière qui a joué un rôle dans la décision. Si vous envisagez de rénover une nouvelle maison ou une toiture, Easyin constitue une alternative économique à un système solaire sur toiture. Les modules sont montés directement sur les lattes de toit à la place de la toiture traditionnelle. Pour cette surface de toit, aucune tuile de toit ne doit être achetée. En outre, ses modules Solarwatt intégrés à la toiture sont non seulement esthétiques, mais également très durables et génèrent de manière fiable une énergie solaire propre pendant de nombreuses décennies, déclare M. Neuhaus.

Variante verre-verre très robuste
Les tuiles solaires de la taille d'un module solaire standard sont fabriquées depuis 2011 et, depuis 2017, dans la version éprouvée en verre et verre extrêmement robuste. En tant que toiture générant de l'énergie, elles complètent le portefeuille de produits des installateurs électriques et des couvreurs qui souhaitent répondre aux besoins spécifiques de leurs clients.

Deuxième prix d'affilée pour Solarwatt
Pour la deuxième fois, le conseil allemand de la conception attribue une solution au fournisseur de systèmes photovoltaïques de Dresde: le stockage de batteries Solarwatt My Reserve a déjà été récompensé par le prix allemand de l'innovation 2018 en juin (voir le site ee-news.ch du 8.6.2018 >>).

Source EE News

20/11/2018

En Ariège, le marathon judiciaire d’un fabricant de tuiles et de briques

Jean-Christophe Valdebouze, fabricant de tuiles et de briques en Ariège, tente depuis cinq ans d'obtenir le remboursement de ses factures exorbitantes par son fournisseur et gestionnaire de gaz, une ancienne filiale de Total. Récit d'un combat kafkaïen.

Jean-Christophe Valdebouze est un homme en colère. Ce patron de PME familiale s'oppose depuis de longues années à son gestionnaire de réseau de transport de gaz, TIGF et à son fournisseur de gaz, Tegaz, filiales de Total. Dirigeant d’une fabrique de tuiles et briques en terre cuite basée dans la petite ville de Saverdun, en Ariège, il a constaté avec effroi l’augmentation exponentielle de ses consommations entre 1994 et 2015. Ne pouvant plus payer ses factures, il a été obligé de placer son entreprise en redressement judiciaire en janvier 2015. Pour lui, la privatisation des infrastructures a eu des conséquences fâcheuses. Elle aurait provoqué un mauvais entretien de son gazoduc Capens-Pamiers et des problèmes de mesures de ses consommations, voire même des fuites ! Depuis cinq ans, il s’est lancé dans un marathon judiciaire qu’il espère bien gagner.

Les problèmes commencent avec la privatisation

Pour mieux comprendre ce conflit, il faut remonter aux années 1990. Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1993, François Mitterrand nomme le très libéral Edouard Balladur au poste de premier ministre. La France va alors connaître une grande vague de privatisations. Le 1er janvier 1994, la société nationale Elf Aquitaine est privatisée ainsi que sa filiale, la Société nationale de gaz du Sud-Ouest (GNSO). Rebaptisé GSO (Gaz du Sud-Ouest) elle devient une filiale du nouveau groupe TotalFinaElf. GSO ne deviendra propriétaire du gazoduc qu’en 2002.

Source Mediacités

Emmanuel DOUILLET, Directeur Commercial d’EDILIANS, le nouveau nom d’IMERYS Toiture

Emmanuel DOUILLET est nommé au poste de Directeur Commercial de la nouvelle société EDILIANS, anciennement IMERYS Toiture.
Emmanuel DOUILLET, 54 ans, bénéficie d’une solide expérience commerciale de près de 30 ans dans le secteur du bâtiment et plus particulièrement dans l’enveloppe du bâtiment :
• Isolation : Knauf Insulation, fabricant de matériaux d’isolation, Directeur des Ventes France Est.
• Accessoires de toiture : KLOBER, filiale de Monier, Directeur des ventes EUROPE de l’OUEST.
• Accessoires de toiture et murs : Président de la société COVEO.

Emmanuel DOUILLET a rejoint EDILIANS lors du rachat de sa société fin 2015. Depuis il occupait un poste orienté sur la stratégie des nouveaux marchés.
« La complémentarité de mon appétence pour le commerce et de mon expertise dans l’enveloppe du bâtiment rentre parfaitement dans la stratégie mise en place avec la nouvelle entité EDILIANS » souligne Emmanuel DOUILLET.

Au sein d’EDILIANS, il aura pour mission de soutenir les orientations stratégiques de la nouvelle entité dont l’un des axes majeurs repose sur la poursuite du développement d’offres globales au travers des solutions de toiture, façades et éco-habitat (solaire, isolation…).
Cette nomination illustre à la fois l’importance que la société a toujours attaché à l’ensemble de ses collaborateurs en fidélisant et favorisant la promotion interne et les valeurs portées par la nouvelle  entité EDILIANS ; l’édification de l’alliance des savoir-faire, des métiers et des hommes.

Source Edilians

19/11/2018

9ème édition des Terroirs de TERREAL

L’entreprise RBI à Verneuil-sur-Seine (78) reçoit le prix Technique pour la rénovation de 270 m2 de toiture d’un ancien corps de ferme


La 9ème cérémonie des « Terroirs de TERREAL » organisée par TERREAL, acteur incontournable du marché des tuiles de patrimoine en France, s’est tenue
le 8 novembre dernier à la Cité du Vin à Bordeaux. Véritable temps fort pour la sauvegarde de l’héritage architectural français, le concours a mis à l’honneur sept professionnels de la couverture et leurs réalisations.

Le jury a décerné un prix spécial à l’entreprise RBI pour la rénovation du toit de cet ancien corps de ferme à usage d’habitation construit au début du XXe siècle.

C’est l’un des ouvrages les plus techniques de l’édition 2018 du concours, avec notamment un travail remarquable de panachage composé de 5 couleurs disponibles sur la tuile Monument Historique Pompadour.

L’habillage des rives en ardoises ainsi que la mise en œuvre d’une gouttière cuivre permettent une parfaite intégration de l’ouvrage dans son environnement.

Autre point d’excellence technique souligné par le jury : la réalisation parfaite de deux noues ouvertes ainsi que les belles finitions sur le faîtage scellé avec crêtes et embarrures.

Les Terroirs de TERREAL, un concours pour mettre en valeur le patrimoine architectural français

Attribués par un jury de professionnels du Patrimoine, selon des critères de sélection portant sur la technicité, l’esthétique et le respect du patrimoine architectural local, les prix Terroirs de TERREAL s’inscrivent dans une volonté constante de valoriser les travaux de réhabilitation des toits patrimoniaux de nos régions et les professionnels qui les réalisent.

Le concours Terroirs de TERREAL s’inscrit dans la démarche du Groupe de développement de produits dédiés à la rénovation dans le respect des traditions architecturales de chaque région, tels que les gammes de tuiles Pommard (déclinaisons multiples), Bastide (Sud-Ouest et Périgord) ou encore Canalaverou (côte Atlantique). Il fait aussi écho à l’engagement RSE du Groupe qui consiste notamment à accompagner les communautés et les territoires à travers la protection de la ruralité et de l’identité de nos régions. Ainsi, avec ses tuiles de tradition et l’expertise des couvreurs, TERREAL contribue à la sauvegarde de la richesse de notre patrimoine.

TERREAL récompense sept professionnels de la couverture pour leurs travaux de préservation du patrimoine français: 

  • L’entreprise Dulery et Fils reçoit le prix Patrimoine Rural pour la rénovation d’une ancienne écurie en Haute-Vienne (87)
  • L’entreprise Brière Couverture reçoit le prix Patrimoine Historique pour la rénovation de la toiture du prieuré de l’ancienne Abbaye Sainte-Radegonde (44)
  • L’entreprise Jérôme Ragot récompensée du prix Maison Paysanne pour la rénovation de la toiture d’une ancienne seigneurie dans la Sarthe (72)
  • L’entreprise Renault Francis reçoit l’un des deux prix Demeure de Caractère pour la rénovation de la couverture d’une ferme du Lubéron (84)
  • L’entreprise Lesieur Routour Couverture reçoit l’un des deux prix Demeure de Caractère pour la rénovation de la couverture d’un ancien manoir Normand à Deauville (14)
  • L’entreprise Coutand reçoit le prix Coup de Cœur du Jury pour la rénovation de la chapelle Sainte-Marie à Réaumur en Vendée (85)
  • L’entreprise RBI à Verneuil-sur-Seine (78) reçoit le prix Technique pour la rénovation de 270 m2 de toiture d’un ancien corps de ferme


Source Wellcom

18/11/2018

Découvrir : la tuilerie artisanale Aupeix, entreprise du patrimoine vivant

Le savoir-faire des artisans limousins à l'honneur, du 24 au 28 octobre 2018, à Paris... La tuilerie artisanale Aupeix, de Saint-Hilaire-les-Places (87), va représenter le Limousin au Salon international du Patrimoine culturel.

Le Limousin comptait, autrefois, une centaine de tuileries…

A Saint-Hilaire-les-Places, dans le sud de la Haute-Vienne, il y en avait douze.
Il n’en reste que deux… Dont la tuilerie artisanale Aupeix.

Une tuilerie menacée de fermeture il y a quelques mois, lorsque Michel Aupeix a décidé de prendre sa retraite.

Depuis, il a trouvé un successeur : Laurent Debord, ingénieur en travaux publics, qui a choisi de se reconvertir.
Grâce au tutorat, il apprend le métier aux côtés de Michel Aupeix.

La tuilerie Aupeix produit essentiellement des tuiles plates et, comme il ne reste en France qu’une dizaines d’artisans à en fabriquer, le carnet de commandes de la petite entreprise haut-viennoise est plein.

Classée entreprise du patrimoine vivant, la tuilerie artisanale Aupeix sera présente, du 24 au 28 octobre 2018, au Salon international du Patrimoine culturel au Carrousel du Louvre, à Paris. 

Source France3 par Marie-France Tharaud

L'enfance de la ville

Ce week-end, 1700 enfants de maternelles et primaires du Xe arrondissement de Paris ont exposé leur ville imaginaire à partir de d'une tonne d'argile fournie par les membres de la Fédération française des tuiles et briques (FFTB).

Les écoliers regroupés, par quatre ou cinq, ont travaillé avec les enseignants et des architectes pour réaliser une parcelle de 40 x 40 cm par groupe. Plus de 400 parcelles ont ainsi été réalisées pour former une maquette géante de 13 x 4,50 m constituées de 30 000 petits éléments de terre crue ou cuite. « Cette ville rêvée exprime l’inventivité, l’énergie, la poésie, relève Isabelle Dorgeret, présidente de la FFTB. Il y a sûrement dans cette joyeuse assemblée, les futurs techniciens de nos usines, les architectes, maçons, ingénieurs, couvreurs qui construiront les villes et villages rêvés de demain. Et c’est peut-être ce projet qui aura éveillé cette envie. Cela apporte un sens supplémentaire à notre métier de fabricant de briques et de tuiles. La filière terre cuite est très fière d’être présente aujourd’hui. »

Source Les Cahiers Techniques du Bâtiment

17/11/2018

Aquitanis et 2PMa travaillent la terre crue

Biganos (Gironde) est un lieu de passage vers le bassin d'Arcachon. Aussi, la ville veut-elle se forger une nouvelle identité et renouer avec ses maisons en brique, à deux pas du port, mais en innovant grâce à des constructions en terre crue. C'est à Aquitanis, bailleur social et aménageur, que la Ville a confié en 2015 la ZAC de son centre-ville. Il s'est entouré de l'équipe de maîtrise d'œuvre urbaine et paysagère composée de Trouillot-Hermel, 2PM Architectures, Flavien Bezy Urbaniste, et le collectif ETC. La coconception du projet, ce que Bernard Blanc, son ancien directeur appelle « la compétence habitante », va de pair avec l'innovation technique.

Améliorer le bilan carbone. Une première cabane de réunion et d'ateliers, baptisée « Bigre », a été réalisée avec des [...]

Lire la suite sur Le Moniteur par Bertrand Escolin

16/11/2018

Tuilerie Blache: ils déplacent des pylônes à 63000 volts pour la survie d'une PME

L'entreprise RTE (Réseau de transport d'électricité) mène cette semaine des travaux au sein de la carrière exploitée par la tuilerie Blache, implantée à Loire-sur-Rhône : le déplacement de deux pylônes électriques de quelques mètres. L'objectif ? Pouvoir exploiter l'argile qui est en dessous.

La carrière de la tuilerie Blache, située au lieu-dit Le Bouchage à Givors, s'étend sur 2,5 hectares. 

Chaque année, entre 2500 et 3000 tonnes de terre sont extraites de la carrière pour la fabrication de tuiles. Et notamment des tuiles vernissées que l'entreprise utilise pour la rénovation de monuments historiques (l'Hôtel-Dieu de Lyon, par exemple).

Mathieu Maillet, dirigeant de la tuilerie Blache, explique : "L'emprise au sol des pylônes électriques nous empêche d'exploiter le sol dans un rayon de 10 mètres." Il a donc demandé, en septembre dernier, à RTE (Réseau de transport électrique) de déplacer ces deux pylônes. La tuilerie aura ainsi "une autonomie de terre de dix à quinze ans".

Frédéric Dohet, délégué régional RTE (ici avec Erwan Launay, adjoint au directeur du groupe de maintenance du réseau de Saint-Etienne, et Laurent Haug, chef de projet RTE), précise : "La relation entre notre entreprise et les propriétaires survolés est très réglementée. Nous sommes en droit de dire non, mais s'il y a un intérêt légitime, comme ici, nous validons."

Pour cette intervention, les 63000 volts ont évidemment été coupés, sans causer de coupure pour les usagers rhodaniens et ligériens.
Mardi matin, trois monteurs de la société Eiffage, ont œuvré sur les lignes à 18 mètres du sol. Ils ont "désarmé les câbles".
Une fois les câbles retirés, l'ancien pylône, mis en place dans les années 1950, a été démonté.
En parallèle, la base du nouveau pylône a été installée à 30 mètres de l'ancien.
Lorsque tout sera prêt, une grue viendra installer la tête du nouveau pylône.
Un premier pylône a déjà été installé. Celui-ci a été déplacé de 60 mètres. La procédure complète pour une structure dure deux semaines.
Les travaux devraient se terminer vendredi. Une fois l'installation remise en route, l'électricité transitera par le poste de Givors avant d'être acheminée chez les usagers.

Source Le Progrès





15/11/2018

Bâtiment : une confiance stable ( tuiles +0,4 briques -0,5 sur 9 mois )

L’enquête d’octobre menée dans l’industrie du bâtiment par l’INSEE traduit une certaine stabilité du climat des affaires.

L’indicateur demeure bien au-dessus de sa moyenne de longue période, tout comme l’opinion des entrepreneurs sur leur activité passée et à venir qui, dans les deux cas, se situe au même niveau que le mois précédent pour l’ensemble du bâtiment.
En revanche, leurs carnets de commandes sont jugés un peu moins garnis,même si,avec 7,1 mois de travail sur la base de leurs effectifs actuels,ils se situent également bien au-dessus de la moyenne de long terme (5,6 mois). Il est vrai que l’appareil de production est très sollicité (avec un taux d’utilisation de 90,4 %, à son plus haut depuis 10 ans) et que les difficultés de recrutement s’intensifient. Si l’activité constructive demeure dynamique, elle est toutefois appelée à se modérer dans les prochains mois,tout au moins dans le segment du logement.
En effet, les derniers chiffres de mises en chantier à fin août traduisent un repli des logements commencés de - 1,1% sur les trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents (données cs-cjo) et de - 5,2 % sur un an. On compte désormais 422 300 logements commencés en cumul sur douze mois, soit un chiffre qui reste en progression de+3%sur un an.
En revanche,les permis se replient plus nettement :avec 474 600 unités sur les douze derniers mois, ils reculent de - 5 % sur un an. Sur les trois derniers mois connus, ils diminuent de - 2,8 % par rapport aux trois mois précédents et de - 12 % sur un an.
Tous les types de logements sont concernés par cette baisse,hormis les logements en résidence (à usage spécifique ou vocation sociale :personnes âgées, handicapées,étudiants,tourisme…) qui,avec moins de 8%du total des logements,observent une nette progression. Du reste,la dernière enquête menée auprès des promoteurs par l’INSEE en octobre confirme cette dégradation avec une demande de logements qui apparaît nettement moins bien orientée. Les perspectives de mises en chantier s’assombrissent, de façon plus marquée s’agissant des logements destinés à la location que pour ceux destinés à la vente, les soldes d’opinion ayant quasiment rejoint leurs niveaux moyens de longue période dans les deux cas. Dans un contexte où les prix de vente restent tendus et où l’apport personnel des candidats à l’acquisition ainsi que l’évolution des moyens de financement se modèrent, le stock de logements invendus tend à augmenter selon l’enquête.

Un constat corroboré par les derniers chiffres du Crédit Logement qui précise qu’au troisième trimestre, en dépit de conditions de crédit toujours très attractives (taux d’intérêt sur le marché du neuf à 1,47 % contre 1,58 % en septembre 2017), la demande de crédits a faibli sous l’effet d’une hausse du coût des opérations immobilières et d’une dégradation des dispositifs de soutien publics. En revanche, la faiblesse des taux soutient le marché de l’immobilier d’entreprise où l’investissement public et privé alimente la dynamique constructive des locaux d’activité. Les mises en chantier affichent une hausse de + 8,6 % en cumul sur les douze derniers mois à 27 millions de m². Si les permis demeurent en hausse sur la même période (+0,7%),il convient toutefois de souligner le net repli constaté sur les trois derniers mois (- 11%),notamment dans le segment du commerce.

Source Lettre de conjoncture UNICEM Octobre 2018

14/11/2018

Séminaire en ligne de l'IFDD. Les matériaux de construction biosourcés. Jeudi 15 nov., 14h-15h30

Le secteur de la construction est particulièrement concerné par la consommation d’énergie, les impacts sur le climat et l’épuisement de ressources difficilement renouvelables. Face à ces défis, les matériaux biosourcés, longtemps relégués au rang de technologie du passé, sont à nouveau valorisés dans de nombreuses constructions innovantes.

Que sont les matériaux de construction biosourcés? Quelles sont leurs applications et leurs avantages? Quels sont les cadres réglementaires et normatifs appropriés? Quels sont des exemples de projets réussis, notamment en climat tropical? Ce sont quelques-unes des questions abordées dans ce séminaire.

Les experts-conférenciers sont:
• M. Bernard Boyeux, directeur, BioBuild Concept.
• Mme Hadjira Schmitt-Foudhil, chargée de mission Transition énergétique et bâtiments, ADEME Île de France.
• Mme Catherine Morel, directrice, Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de la Réunion.

Une période de questions et réponses suivra les présentations. Le séminaire sera enregistré et pourra être visualisé ultérieurement.

Ce séminaire en ligne est organisé par l'Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), en partenariat avec BioBuild Concept.  Il est coordonné par Eneris Consultants.

Source Mediaterre

La filière Terre Cuite toujours engagée auprès de la Fondation Abbé Pierre

La filière Terre Cuite toujours engagée auprès de la Fondation Abbé PierreDans le cadre du programme « Toits d’Abord » de la Fondation Abbé Pierre, la filière Terre Cuite a fourni gracieusement plus 40 000 tuiles et briques pour la construction de la Pension de famille Cœur d’Hérault. Inaugurée le 19 octobre à Lodève, la pension propose 24 studios pour des personnes isolées à faibles ressources et deux appartements pour des victimes de violences intrafamiliales.

Depuis 2014, la filière Terre Cuite agit aux côtés de la Fondation Abbé Pierre pour venir en aide aux plus démunis. Dans le cadre du programme « Toits d’Abord », elle fournit gracieusement les matériaux nécessaires à la construction de logements d’insertion pour des publics très précaires.

Ce programme, qui vise le développement d’une offre locative accessibles pour les personnes en précarité, a déjà permis à plus de 4 500 personnes (dont 1 9000 enfants) de vivre dans un logement durable et économe en énergie.

Le dernier projet en date ? La construction de la Pension de famille Cœur d’Hérault. Pour ce projet inauguré le 19 octobre à Lodève, la filière Terre Cuite a fourni plus de 40 000 tuiles et briques.

« Nous sommes très heureux de contribuer, par nos produits, à construire un espace solide, confortable, durable et beau pour tous. Nous sommes en effet attachés à cette formule entendue à la Fondation : « ce n’est pas parce que c’est du logement pour les pauvres, qu’il faut produire du pauvre logement ». La filière terre cuite est fière d’être à vos côtés et cette pension de famille qui nous rassemble aujourd’hui, donne un sens particulier à notre travail quotidien de fabricant de briques et tuiles », a déclaré Laurent Musy, Président de la FFTB lors de l’inauguration.

Des logements conviviaux
Construite et gérée par l’ADAGES, la pension de famille propose 24 studios d’environ 20 m2, 165 m2 de surfaces communes et un potager. Elle comporte aussi 2 appartements de 30 m2 pour des victimes de violences intrafamiliales.

Deux hôtes salariés, présents la journée, veillent à la gestion quotidienne, proposent des activités communes et contribuent à créer une ambiance « familiale ». Les habitants sont ainsi indépendants mais entourés
« car la convivialité et le vivre ensemble sont des moteurs pour retrouver confiance et estime de soi ».

Dans le cadre de son partenariat avec la Fondation Abbé Pierre, la FFTB s’apprête à soutenir un nouveau projet. Il s’agit d’un ensemble de 20 logements très sociaux à Montreuil (Seine-Saint-Denis), dans un contexte de Résorption de l’Habitat Insalubre en centre-ville pour FREHA, un bailleur social associatif appartenant au mouvement Emmaüs.

Source Batiweb