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07/12/2016

Construction neuve : une progression qui se confirme !

Fin septembre, alors que le dernier bilan du ministère du Logement confirmait la reprise d’activité du secteur de la construction, Emmanuelle Cosse jouait la carte de la prudence, arguant que les résultats annoncés étaient « toujours nettement inférieurs à ceux de 2011-2012 ». Or, bien que l’année ne soit pas encore terminée, les derniers chiffres relatifs à la construction de logements à fin octobre témoignent d’une nouvelle progression.
Décidément, 2016 sera bel et bien l’année de la reprise pour le secteur de la construction ! Dans son dernier rapport, le ministère du Logement fait en effet état d’une nouvelle augmentation du nombre d’autorisations délivrées (+7,5% entre août et octobre par rapport au trimestre précédent).
Le nombre de logements autorisés à la construction connaît ainsi une belle envolée, à 442 500 unités sur un an (+14,8%). Dans le détail, les logements collectifs constituent la part la plus importante de ce bilan, représentant 236 900 autorisations, loin devant les individuels purs (123 800) et groupés (47 400). Les mises en chantier au beau fixe malgré un léger recul
Du côté des mises en chantier, en revanche, le ministère se veut moins optimiste, avançant une baisse « de 0,9% ces trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents ». En comparaison, « elles étaient en forte augmentation sur la période mai à juillet 2016 (+ 4,7%) ». Ce constat est toutefois à nuancer, les mises en chantier ayant progressé de 9,2% entre août et octobre 2016 par rapport à la même période un an plus tôt.
45 100 logements collectifs ont été commencés durant ces trois derniers moins, contre 27 700 pour les individuels purs et 8 600 du côté des groupés. Les logements en résidences, quant à eux, représentent 5 400 unités commencées entre août et octobre 2016. Sur les douze derniers mois, le ministère dénombre 376 800 mises en chantier, soit une progression de +10,4% par rapport à l’année précédente.
Nombre de logements cumulés sur douze mois (en milliers de logements). Capture d’écran ministère du Logement/Sources : SOeS, Sit@del2. Un délai moyen d’ouverture synonyme de dynamisme
Autre signe de ce dynamisme retrouvé, le délai moyen d’ouverture de chantier est particulièrement court. En effet, il « se situe à 4,8 mois, légèrement inférieur à sa moyenne de longue période (5,2 mois) », selon le ministère du Logement. Même constat du côté du collectif, où il faut compter 8,1 mois en moyenne pour ouvrir un chantier, soit « un niveau bien inférieur à sa moyenne de longue période (10,7 mois) » d’après le rapport.
Autant de chiffres qui devraient ravir Emmanuelle Cosse, même si l’objectif d’atteindre le niveau de 2011-2012 n’a pas encore été atteint.

Source Batiweb

06/12/2016

Un bardage émaillé vert signé TERREAL pour texturer et illuminer la façade d’une résidence étudiante à Newcastle

Le cabinet Simpson Haugh Architects de Manchester a fait appel à TERREAL pour habiller la résidence étudiante Hill Court de Newcatsle. Le spécialiste de la terre cuite a ainsi développé un bardage coloré sur mesure. Le bâtiment de 16 200 m² offre un véritable spectacle de reflets et de couleurs grâce à une subtile stratégie de forme, d’orientation et de positionnement des éléments de terre cuite.
Présentation du projet
La collaboration de Simpson Haugh Architects et de TERREAL a donné naissance à un bâtiment mouvant et créatif pour accueillir les étudiants d’Hill Court en Angleterre.
Le bardage en terre-cuite joue sur les reliefs afin de créer une dynamique et capter la lumière. Animée grâce à un jeu d’alternance de formes des bardages, la façade donne l’impression d’être en mouvement.
Afin de retranscrire le projet imaginé par le cabinet, les équipes du laboratoire de Recherche & Développement de TERREAL ont adapté le bardage Piterak® Slim dans une couleur originale : un vert émaillé teinté jaune.
Un matériau résistant et esthétique Les architectes ont sélectionné le bardage émaillé Piterak® Slim de TERREAL pour couvrir les 3 800 m² de façade de la résidence étudiante. Durable, esthétique et personnalisable, le Piterak® Slim répondait à toutes les exigences du cahier des charges.
Le Piterak® Slim est un bardage de grande dimension à joints horizontaux à recouvrement. Il se pose à l’aide d’agrafes fixées sur des profilés verticaux. Il s’adapte à tous les projets.
« Robuste, résistante, esthétique… Comme bon nombre de mes confrères, j’apprécie particulièrement la terre cuite pour ces qualités naturelles et intrinsèques. C’est un matériau sans mauvaise surprise qui permet d’obtenir un résultat esthétique facilement. » Jonathan Mallinson, architecte de la résidence étudiante Hill Court.

Source Wellcom 

05/12/2016

Vendée. Bouyer-Leroux a le feu vert pour sa carrière de bri

La briqueterie Boyer-Leroux (1) de Saint-Martin-des-Fontaines bataille depuis 10 ans pour exploiter une nouvelle carrière d’argile : du bri de marais, à Moreilles en zone humide.
Les recours de deux associations environnementales rejetés par le tribunal administratif, la briqueterie de Saint-Martin-des-Fontaines a commencé à prélever de l’argile sur le site de la Malinière à Moreilles.
Ce projet date d’ « il y a une dizaine d’années » en prévision de l’épuisement de la carrière de la Poste à Moreilles.L’exploitation avait été autorisée par la préfecture de Vendée en avril 2014, la Coordination pour la défense du Marais poitevin et la Ligue pour la protection des oiseaux ont demandé l’annulation de l’arrêté.
Ils veulent « défendre la conservation des prairies » explique Philippe Hernandez, directeur industriel de Bouyer-Leroux. Le site de 46 ha, en zone humide, est classé Natura 2000,Le site de la Malinière a été choisi par la Scop Bouyer-Leroux pour son bri de marais, « une vase hyper riche », qu’on ne trouve qu’en zone humide. Cette argile d’origine marine entre dans la composition des tuiles et des briques, en faible quantité, « entre 10 et 20 % ».
Que vont faire la LPO et la Coordination ? « Aucune décision n’a pour le moment été prise », indique un salarié de la LPO.
(1) La briqueterie de Saint-Martin-des-Fontaines avec son site de la Séguinière (49), est le leader régional de la brique d’argile. Il couvre commercialement la moitié du territoire français.
Source Ouest France par Michèle Besson

04/12/2016

Braas Monier to raise capital, pay special dividend in bid to fend off takeover

German roof tile maker Braas Monier (BMSA.DE) announced a capital increase and a special dividend on Tuesday as it seeks to fend off a hostile takeover offer by U.S. group Standard Industries [GAFCO.UL].
Family-owned Standard Industries has offered 25 euros per share in cash for Braas, valuing the group at $2.1 billion including debt.
Braas opposes the offer, saying it undervalues the company, and has called on shareholders to reject the bid.
Braas said on Tuesday it would issue 3.9 million new shares to its shareholders before Dec. 23, when Standard Industries' offer runs out, which will make it more expensive for the U.S. group to take over Braas.
In addition, Braas promised to pay shareholders who hold onto their stock, rather than selling it to Standard Industries, an additional dividend of 0.57 euros per share early next year.
Both measures together effectively raise the bid price to 28.13 euros per share from 25 euros per share, Braas said.
Shares in Braas Monier were 6.5 percent higher at 27.25 euros by 0929 GMT, their highest level in about 11 months.
Source Reuters

LIMOUX- Heurs et malheurs de l'entreprise Fiorio

En raison de sa présence dans le paysage architectural de notre ville, l'histoire de cette importante entreprise du bâtiment limouxine nous semble mériter d'être retracée. La première mention qui en est faite est celle d'un Louis Fiorio, entrepreneur à Grenoble en 1868, dont le fils Segondino (1879-1950) épouse, à Limoux, la fille du propriétaire d'une petite briqueterie. En 1919, S. Fiorio crée la briqueterie-tuilerie de la route de Pieusse et se lance dans des constructions importantes, comme à Carcassonne le théâtre Jean-Alary et «l'ancienne mairie», avec les techniques les plus récentes de l'époque. À sa mort, ses deux fils Georges et Henri, tous deux ingénieurs, qui ont mis au point des procédés de préfabrication reconnus, s'impliquent dans cette branche, construisant, outre l'aérodrome de Salvaza, 3 000 logements à Toulouse-Le Mirail, 1 500 appartements à Pau, de nombreuses écoles, des collèges comme celui de Limoux…

En 1965, l'entreprise comprend trois usines de fabrication dans le Sud-Ouest et emploie 850 personnes, dont 200 à la Tuilerie limouxine. Elle livre alors une villa en quatre mois et six logements par jour. Ce succès l'amène, afin d'élargir ses débouchés, à s'associer l'année suivante à des sociétés plus grandes qu'elle. Or, ces dernières ont leurs propres procédés, beaucoup plus utilisés que ceux de Fiorio, si bien que les accords conclus par les Limouxins vont bientôt constituer un marché de dupes.
Paradoxalement, c'est un succès qui va entraîner la chute de la société. Lauréat du concours Chalandon, Fiorio réalise 3 500 maisons de ce type, qui constituent une partie du quartier Saint-Jacques. Mais le prix très bas qui a été imposé à l'architecte explique des malfaçons ouvrant la voie à de coûteux procès dont est victime le constructeur. Selon Henri Fiorio, les difficultés commencèrent en 1974, l'obligeant à vendre la Tuilerie en 1979 puis, l'année suivante, à déposer le bilan, synonyme de la disparition, à terme, d'une entreprise qui avait constitué l'un des plus beaux fleurons de l'industrie audoise.
Marquié (C.), « Les industries de la vallée de l'Aude », mairie de Limoux, 2016.

Source La Dépêche du Midi

03/12/2016

Le symbole de l’industrie de Saint-Romain-des-Îles abattu

Créée par la famille Genairon, la tuilerie de Saint-Romain-des-Îles était la plus importante du secteur, qui en comptait trois au bord de Saône, le long des Chanillons. 50 personnes y travaillaient, sur les 100 habitants que Saint-Romain comptait. M. Genairon avait même fait construire une série d’habitations pour ses ouvriers. Après plusieurs incendies, la tuilerie a fermé ses portes en 1968.
La démolition se fait, dans un premier temps, brique par brique, tout à la main et au marteau.
La cheminée était fendue dans sa longueur, peut-être à cause de la foudre.
Les ouvriers attendent d’arriver à une hauteur suffisante pour faire tomber l’édifice à l’aide d’un engin sans endommager les maisons voisines.
Depuis lundi, une agitation inhabituelle est perceptible autour de la grande cheminée de la tuilerie Genairon, dernier symbole de la vie industrielle de Saint-Romain-des-Îles. Les affronts du temps (orage, tempête) ont rendu l’édifice fragile et dangereux ; la réparation s’avérant trop aléatoire et onéreuse, la décision de la démolition a été prise. Le propriétaire actuel, M. Plasse, a été averti de la décision de la municipalité et les établissements Remuet, de Corcelles, ont été chargés de la démolition. Après que les maisons voisines ont été protégées, depuis une nacelle, les démolisseurs démontent à la main les tours de briques et les jettent à terre.
Un grand vide dans le patrimoine de Saint-Romain, qui comptait trois sites où l’on fabriquait des tuiles.
Source Le Progrès 

02/12/2016

La brique à bancher se réinvente avec Wienerberger

Le fabricant modifie sa gamme en proposant une nouvelle brique à bancher. Celle-ci s’adapte à tous les types de construction dédiés aux habitats individuels, collectifs ou tertiaires. Elle offre aussi d’importantes performances thermiques.
La brique à bancher, pour la réalisation d’acrotères
Wienerberger Porotherm contribue à améliorer la qualité des constructions. Le fabricant vient de commercialiser son nouveau produit, la brique à bancher 20. Celle-ci est conçue en terre cuite. Elle permet la réalisation d’acrotères en béton armé, y compris dans les zones sismiques.
Ce matériau se caractérise aussi par ses qualités thermiques. Il offre à l’immeuble ainsi construit un confort élevé, limitant les ponts thermiques. Il autorise également la mise en place d’un isolant de 20 mm d’épaisseur entre les cloisons externes. Sa maçonnerie à joint continu vient, elle, améliorer l’étanchéité à l’air et offrir une qualité acoustique plus conséquente.
Une brique de grand format
Cette nouvelle brique à bancher signée Wienerberger Porotherm présente un format de 500 x 200 x 299 mm. Sur le chantier, elle peut être employée en élément de banche, d’un coût modéré par rapport aux autres techniques. Elle répond ainsi à tous les besoins de construction, en contribuant à en augmenter la qualité thermique.
Elle est utilisable pour de multiples réalisations, en garantissant leur solidité. C’est le cas avec la mise en œuvre des murs séparatifs et des acrotères, mais aussi des soubassements ou des clôtures. Wienerberger Porotherm est ainsi de toutes les constructions pour un immeuble présentant de qualités variées, qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un bâtiment collectif ou tertiaire.

Source ETI construction

01/12/2016

De nouvelles utilisations pour la tuile terre cuite

Pour la troisième édition du concours La tuileterrecuite Architendance, les fabricants de tuile terre cuite de la FFTB (Fédération française des tuiles et briques) ont lancé un challenge de taille aux architectures : « mettre en avant la tuile de façon inattendue et originale en couverture ou façade ». Au final, sur les 81 dossiers envoyés, 7 ont été désignés lauréats par un jury de spécialistes. Tour d’horizon des projets les plus innovants et ambitieux.

« Les projets récompensés cette année ont un trait commun : ce qui a séduit l’ensemble du jury, c’est l’affirmation d’un geste architectural fort, engagé et qui soit en même temps un gage d’intégration dans un site et donc histoire », indiquait Dominique Tessier, président du jury, à l’occasion de la cérémonie de remise de prix du concours La tuileterrecuite Architendance.
« Cette édition 2016 illustre l’engagement des architectes français à réinventer les usages de la tuile et à tirer partie de toutes les possibilités offertes par la toiture en pente. Les lauréats ont su réinventer cette forme pour tirer partie de tous ses avantages », renchérissait Pierre Jonnard, Président de la FFTB.
Au total, 7 architectes ont été récompensés leurs visions respectives autour du lien : entre paysage et sensibilité d’un lieu, entre présent et passé, ou encore entre les individus. « La terre cuite n’a pas fini de créer des lieux porteurs du bien vivre chez soi et du mieux vivre ensemble », commente Pierre Jonnard.
Des maisons individuelles originales…
Dans la catégorie maison individuelle, c’est Jaouen Pitois, architecte au sein du Laboratoire architectures et paysage, qui a obtenu le premier prix ainsi que le prix des étudiants pour sa « maison dans la pente ». Saluée pour son intégration parfaite à la topographie montagnarde, elle dispose d’une toiture à double pente en tuile anthracite.
En seconde position, SML (Clémence Eliard et Marc Sirvin) et Laurent Malraux se sont également illustrés en proposant une extension pixellisée de tuiles émaillées pour une maison individuelle à Viroflay (78). « Pour cette nouvelle partie de la maison, nous avons imaginé cette peau, comme une réinterprétation de la toiture traditionnelle », indiquent les architectes. Sur ce projet, rien n’a été laissé au hasard : le dessin formé par les tuiles a même été longuement préparé afin que les ouvertures s’y intègrent harmonieusement.
…aux logements collectifs…

Pour les logements collectifs, c’est Augustin Faucheur qui est parvenu à se distinguer de ses concurrents en proposant la création de 20 logements intermédiaires H&E dans le Val d’Oise. « Notre volonté était de créer un ensemble contemporain facile à vivre qui s’intègre parfaitement dans cette zone pavillonnaire peu dense et assez végétale », explique le lauréat. Dans ce sens, l’architecte a utilisé des briques claires pour habiller les façades des bâtiments et des tuiles plates de teinte sombre pour souligner leur modernité.
L’Agence Taillandier architectes associés a, de son côté, remporté le deuxième prix grâce à ses Villas Florentine (Haute-Garonne), qui combinent maisons individuelles et appartements. « Le tissu urbain environnant est constitué de maisons individuelles ayant une toiture tuile traditionnelle à deux pentes. Le programme Villas Florentine réinterprète cette volumétrie pour l’inscrire dans un projet plus contemporain », raconte l’architecte Pierre-Louis Taillandier.
…en passant par le tertiaire
Pour la troisième catégorie, « tertiaire », l’Agence architecture Philippe Prost a su retenir l’attention du jury en proposant de créer un Centre d’interprétation de l’habitat et du paysage minier dans le Pas-de-Calais. « Conserver l’histoire d’un lieu, c’est aussi savoir le transformer : ainsi, afin de s’intégrer à la cité, ce bâtiment neuf s’inspire et réinterprète la typologie de ces bâtiments du quotidien. Les murs de refend se retrouvent sous la forme de failles vitrées continues du sol au plafond et la tuile vernissée a été choisir comme matériau pour rappeler la brique omniprésente localement, tout en se différenciant par la couleur et les reflets de l’émail », explique Philippe Prost, architecte.
Son confrère, Patrick Mauger, a quant à lui reçu le deuxième prix pour l’extension et la restructuration des locaux de recherche de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (44). Ainsi, le bâtiment se dote de façades constituées par des bandeaux horizontaux recouverts de quelques 25 000 tuiles entrecoupées de perforations. « Ce projet offre aux usagers un lieu de vie qui prolonge l’immersion dans la nature tout en apportant des solutions en terme de développement durable grâce au choix de matériaux bio-sourcés et éco-responsables », détaille l’architecte.
Enfin, BQ+A été récompensé du Grand prix spécial du jury pour sa maison de santé à Vézelay (Yonne). Un programme de grande qualité que Pierre Jonnard n’a pas hésité à qualifier de « leçon d’architecture ».
Source Cyberarchi par Clément Guillaume

30/11/2016

Chantiers de l’innovation LCA-FFB : Storelio de TERREAL remporte la médaille d’argent

Le 24 novembre 2016, les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB) ont récompensé TERREAL de la médaille d’argent des Chantiers de l’innovation 2017 - catégorie « équipements » - pour sa dernière innovation : Storelio.
Connectée au système photovoltaïque Solterre de TERREAL, cette solution intégrée comprend l’ensemble des systèmes nécessaires à la gestion du stockage d’énergie solaire. Lancé en novembre 2016, Storelio anticipe les réglementations environnementales à venir en favorisant l’autoconsommation.
TERREAL s’est associé avec le constructeur Maisons Cercle Entreprise pour réaliser un chantier pilote sur une maison neuve de 120 m² à Paray-le-Monial (71) en août 2016.
Le taux d’autoproduction attendu a été confirmé durant les premiers quatre mois de fonctionnement de l’installation photovoltaïque Solterre et du système de stockage Storelio. Le système de monitoring à distance permet de connaître le bilan électrique de la maison pendant toutes les saisons.

Source Terreal

INNOVATION : Storelio de TERREAL, le premier système de stockage d’énergie solaire « tout-en-un » pour la maison en France

Cette solution permet de stocker l'excédant de production de la journée pour le restituer plus tard...

Les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment (LCA-FFB) ont récompensé TERREAL de la médaille d’argent des Chantiers de l’innovation 2017 - catégorie « équipements » - pour sa dernière innovation : Storelio. Connectée au système photovoltaïque Solterre de TERREAL, cette solution intégrée comprend l’ensemble des systèmes nécessaires à la gestion du stockage d’énergie solaire. Lancé en novembre 2016, Storelio anticipe les réglementations environnementales à venir en favorisant l’autoconsommation.
Une solution imaginée pour les constructeurs…
Storelio est une solution de stockage d’énergie solaire « tout-en- un » idéale pour des maisons à haute performance environnementale et énergétique. En complément d’une installation photovoltaïque, elle comprend tous les systèmes nécessaires à la gestion du stockage et de l’autoconsommation (batterie et composants).
Storelio stocke dans sa batterie l’excédent de production solaire produite dans la journée. Quand la production d’électricité du système n’est pas suffisante ou inexistante du fait de la météo (par exemple le soir et la nuit), cet excédent peut être utilisé pour alimenter le foyer.
L’installation de Storelio est particulièrement facilitée pour l’électricien. C’est un coffret mural compact dont tous les composants sont pré-raccordés et pré-programmés en usine. Il ne suffit plus que de le connecter aux panneaux photovoltaïques Solterre comme un simple onduleur.
…au bénéfice des utilisateurs
Storelio est à usage quotidien et permet de consommer le soir l'énergie solaire stockée dans la journée. L’objectif est de permettre aux habitants producteurs d’énergies renouvelables de consommer 100% de ce qu’ils produisent pour déduire leurs charges. Storelio couvre en moyenne 50% des besoins en électricité d’un foyer de quatre personnes.
La solution Storelio dispose d’un outil de monitoring intelligent très simple à utilise. Un système connecté accessible à distance (smartphone, tablette ou ordinateur) permet aux particuliers de suivre la consommation et la production électrique. Cela peut les encourager à faire des économies d'énergie quand ils constatent par exemple la consommation de leurs équipements ménagers.
Totalement silencieux, c’est aussi le système le plus compact du marché (53*28*60 cm). Il s’intègre ainsi de façon optimale dans la maison.
Un chantier pilote exemplaire
TERREAL s’est associé avec le constructeur Maisons Cercle Entreprise pour réaliser un chantier pilote sur une maison neuve de 120 m² à Paray-le-Monial (71) en août 2016.
Le taux d’autoproduction attendu a été confirmé durant les premiers quatre mois de fonctionnement de l’installation photovoltaïque Solterre et du système de stockage Storelio. Le système de monitoring à distance permet de connaître le bilan électrique de la maison pendant toutes les saisons.

Source Creusot Infos

29/11/2016

MONIER- NOUVELLE TUILE MAIZIÈRES : 150€ DE CHÈQUES CADEAUX À GAGNER !

La nouvelle tuile Maizières® est désormais disponible ! Découvrez-la vite et remportez 150€ de chèques cadeaux en étant les premiers à la tester sur vos prochains chantiers.

GAGNEZ 150 € DE CHÈQUES CADEAUX
A l'occasion de la sortie de sa nouvelle tuile Maizières®, Monier fait gagner des chèques cadeaux d'une valeur de 150€ aux 40 premiers chantiers réalisés en tuile Maizières, coloris Rouge Vieilli ou Anthracite Mat.
Pour participer, renvoyez votre bulletin de participation accompagné de la facture justificative :
Par e-mail : monier.marketing.fr@monier.com
Par courrier : MONIER - Service marketing - Opération MAIZIERES - 23-25 avenue du Dr Lannelongue - 75014 PARIS
MAIZIÈRES® : LA QUALITÉ MONIER AU MEILLEUR PRIX
Pour cette nouvelle tuile Terre Cuite, Monier a misé sur l'optimisation et la performance. Une optimisation avant tout technologique puisque la tuile bénéficie d'un pureau variable de 7 cm pour garantir un bon confort de pose et sa forme géométrique assure une bonne ventilation en bas de pente. Maizières® dispose également de la meilleure étanchéité de sa catégorie et est adaptée aux faibles pentes.
Résultat : une tuile polyvalente pour tous vos projets, au meilleur prix !
DÉTAILS DE L’OFFRE

Offre valable du 1er novembre 2016 au 31 mars 2017 inclus, réservée aux Constructeurs de Maisons individuelles, entreprises de poses et promoteurs. Pour bénéficier de cette offre, vous devez impérativement commander et être facturé avant le 31 mars 2017. Le coupon-réponse dûment complété, accompagné de la facture justificative (facture distributeur ou ordre de commande) devra impérativement être envoyé avant le 30 avril 2017 au service marketing par email monier.marketing.fr@monier.com, ou courrier à l’adresse suivante : Service marketing, opération MAIZIERES, 23-25 avenue du Dr Lannelongue 75014 PARIS (cachet de la poste faisant foi). Cette offre est valable uniquement sur les tuiles Maizières® Rouge vieilli et Maizières® Anthracite mat et dans la limite des stocks disponibles. Une seule participation par société et un seul lot par maison. Montant du gain remis en chèques cadeaux Tir Groupé uniquement. 150 € pour les 15 premières maisons de la Direction régionale Nord, 150 € pour les 25 premières maisons de la Direction régionale Est et 150 € pour les 3 premières maisons de la Direction régionale Ouest. (cachet de la poste faisant foi). Si plusieurs dossiers sont reçus en même temps pour le dernier lot disponible, le choix se fera selon la date de facture la plus récente. Monier France se réserve le droit de proroger, modifier ou annuler le déroulement de l’offre et ce sans préavis.

Source MONIER

28/11/2016

IMERYS BLAJAN - La direction de la tuilerie condamnée

Le conseil des prud'hommes de Saint Gaudens avait été saisi par onze salariés de l'usine Imerys TC qui contestaient le motif économique de leur licenciement. Il a rendu son jugement le 18 novembre.
Le conseil des prud'hommes a donné raison aux salariés, estimant que les difficultés économiques invoquées n'étaient pas réelles au niveau du groupe et qu'elles doivent être étrangères à la volonté de réaliser des économies.
Le tribunal a relevé le désengagement d'Imerys sur le site de Blajan en termes d'investissements rendant l'activité déficitaire, tout en notant qu'une activité de production de matière première destinée au site de Léguevin, est toujours maintenue.
«Un licenciement sans cause réelle et sérieuse»
Au regard de la taille du groupe, le tribunal estime que «l'offre de reclassement proposée aux salariés revêt un caractère limité. Pour lui, le licenciement est «sans cause réelle et sérieuse».
Quant aux quatre autres salariés auxquels, Imérys a signifié le licenciement, l'inspection du travail a refusé l'autorisation de licenciement pour motif économique.
Ces décisions peuvent faire l'objet de recours de la part de la direction du groupe Imerys.
Source La Dépêche du Midi par H.G.

IMERYS TOITURE, LEADER FRANÇAIS DE LA TUILE TERRE CUITE ET SPÉCIALISTE DE SOLUTIONS POUR TOITS ET FAÇADE DÉVELOPPE LE NOUVEAU COLORIS GRIS QUARTZ POUR SA GAMME DE TUILE GRAND MOULE À PUREAU PLAT HP 10 HUGUENOT.

Un coloris raffiné et sobre, empreint de modernité
Avec cette teinte noble qui allie modernité et quintessence, IMERYS Toiture présente un nouveau regard sur la tuile terre cuite HP10 HUGUENOT à pureau plat, fabriquée en France sur le site de St-Germer-de-Fly, dans le département de l’Oise. Grande tuile à pureau plat, la tuile HP 10 HUGUENOT bénéficie d’un nez très fin et d’un aspect “ peau lisse “ grâce à la qualité et à la finesse des argiles du Beauvaisis. Discrète et pure, elle enjolivera les toitures des maisons à la recherche de modernité.
Une gamme adaptée et adoptée
Aujourd’hui, son coloris cendré unique et sa technologie révolutionnaire ont déjà été adoptés par beaucoup de propriétaires d’Ile-de-France et du Grand Est. Elle s’accorde parfaitement aux architectures actuelles, voire futuristes. La HP10 HUGUENOT est parfaitement compatible avec des tuiles solaires. Elle peut être également posées en bardage, opération facilitée par ses deux trous de pré-perçage. Pour pousser l’esthétisme à son paroxysme, IMERYS Toiture propose l’ajout de leds dans la tuile afin de sublimer les toitures des maisons les plus stylisées, pour des façades toujours plus personnalisées et créatives.

Source Imerys toiture

27/11/2016

Charente : production réduite à l'usine Terreal de Roumazières-Loubert

L'usine Terreal à Roumazières en Charente, leader européen de la tuile en terre cuite réduit son activité pour six semaines. Les salariés touchent 70 % de leur salaire brut. Ce n'est pas la première fois que l'entreprise recourt au chômage partiel ce qui inquiète les salariés.
L'usine de Roumazières-Loubert en Charente emploie 400 salariés mais en 10 ans,elle a vu sa production diminuer de moitié. Elle reste cependant la plus importante du groupe en France dans le secteur de la fabrication de la tuile. Après cette période de réduction d'activité, la production va reprendre le 2 janvier 2017 au rythme normal.
Source France 3 par Christine Hinckel reportage de Bruno Pillet, Cécile Landais et Carine Grivet

26/11/2016

SENEGAL/ LOUGA : UNE PRESSE À BRIQUES OFFERTE PAR NAMUR POUR LE PAVAGE DES RUES

Une unité de presse à briques, blocs et pavés a été remise à la ville de Louga en marge des Rencontres internationales francophones Abdou Diouf (RIFAD), par la province de Namur (Belgique) avec laquelle elle est jumelée, annonce un communiqué reçu à l’APS.
Cette unité a été réceptionnée par le gouverneur de Louga, Alioune Badara Mbengue, des mains de Philippe Cantraine, délégué de Wallonie Bruxelles à Dakar, en présence du président de l’Association "Solidarité Internationale ATS-Belgique", Gérald Geroges.
Elle favorisera, selon ce communiqué, "la mise en œuvre localement d’une nouvelle filière d’activités de construction associant la formation de main d’œuvre, la gestion, l’amélioration et la construction d’infrastructures locales’’.
Elle présente également l’opportunité pour ‘’la formation non seulement de personnes jusque-là vulnérables et sans activités rémunératrices mais aussi le renforcement des capacités professionnelles d’artisans du secteur en termes de compétitivité, de qualité des produits, etc’’.
"Elle élargit aussi ‘’les compétences du Centre de formation aux métiers de Louga (CEFAM) qui voit ainsi se renforcer sa gamme" de formations, ses spécificités, son attractivité régionale et sa notoriété’’, et étend les activités de la Chambre de métiers’’.
Selon le communiqué, le matériel de production permet l’emploi d’une main-d’œuvre peu qualifiée et l’entretien aisé par des artisans locaux peu outillés.
"Chaque presse créera six emplois directs dans le secteur de la briqueterie et plus encore de manière indirecte dans le secteur de la construction, lit-on dans cette note qui ajoute que ‘’l’utilisation des matériaux locaux (latérite) permet par la même occasion de protéger l’environnement.’’.
Source APS Senegal

25/11/2016

Ressources minérales en France : 379 millions de tonnes utilisées chaque année

Une nouvelle carte de France des ressources minérales a été présentée lors du congrès de la SIM (Société de l'industrie minérale) qui s’est tenu à Grenoble les 12, 13 et 14 octobre.
Les deux précédentes éditions du congrès de la SIM (Société de l'industrie minérale) ont présenté en 2014 la carte des carrières de France (4000 carrières actives), puis en 2015 la carte par finalité des minéraux industriels ( 500 carrières en production).
La dernière carte montre la répartition de plus de 500 carrières de roches ornementales et de construction. Le document à l'échelle 1/1 500 000 téléchargeable sur le portail Minéralinfo (www.mineralinfo.fr) est commercialisé par les Editions du BRGM dans un format poster. La carte est le fruit d'un travail de collecte de données piloté par le BRGM (www.brgm.fr) en partenariat avec le Syndicat national des roches ornementales et de construction (SNROC - www.snroc.fr) et le Centre technique des matériaux naturels de construction (CTMNC - www.ctmnc.fr). Elle a bénéficié du soutien du Ministère de l'environnement (www.developpement-durable.gouv.fr) et de la Société de l'industrie minérale (www.lasim.org).
Les carrières de granulats représentent plus de 3000 exploitations actives. Les besoins en matériaux de construction pour le logement et les infrastructures représentent une consommation de 6 tonnes de granulats/an par habitant. En 2011, ces besoins ont été couverts par la production de 379 millions de tonnes provenant essentiellement de roches massives concassées, basaltes ou calcaires notamment. La part des matériaux recyclés augmente puisque 6,6 % des granulats sont issus du recyclage dont la part a doublé en 20 ans.
150 tonnes dans une maison, 150 kg dans une voiture
Les minéraux industriels sont des roches telles que les argiles, la silice, le kaolin, le quartz, le talc, le mica, le feldspath, l'andalousite et le sel. Ces minéraux jouent un rôle indispensable dans de nombreux secteurs : plastiques, papiers, peintures, céramiques, l'automobile, la cosmétique et la pharmacie, la métallurgie, l'agroalimentaire ou l'environnement. Une maison peut en contenir jusqu'à 150 tonnes, une voiture jusqu'à 150 kg.
La diversité du patrimoine géologique de l'hexagone est visible dans le patrimoine bâti dont les matériaux s'adaptent étroitement à la ressource locale : argile, granite, calcaire, etc. L'industrie des roches ornementales et de construction représente une importante filière d'activité avec plus de 500 carrières qui donnent chaque année 550 000 m3 de blocs pour 98 % de pierres calcaires ou granitiques.
Les pierres calcaires et grès sont majoritairement destinés au bâtiment, premier débouché des produits finis en pierre naturelle avec un chiffre d'affaires d'environ 150 millions d'euros. Le funéraire, qui représente 128 millions d'euros de chiffre d'affaires, consomme surtout des granits.
Techniques innovantes pour recycler les bétons
Dans le cadre du projet ANR (Agence Nationale de la Recherche) Cofrage, le BRGM a ouvert de nouvelles voies vers un recyclage intégral des bétons issus du BTP.
L'efficacité de deux technologies innovantes de traitement des bétons avant concassage, sans dégradation des qualités des matériaux de base, a été testée avec succès. La fragmentation électro-hydraulique consiste en l'application d'impulsions électriques de fortes tensions au travers des blocs de béton immergés dans l'eau. Une seconde technique d'endommagement est basée sur l'utilisation de micro-ondes qui induisent un échauffement des phases minérales des bétons. En fonction de l'état d'endommagement, les blocs de bétons sont ensuite soumis à un concassage classique visant à libérer les granulats de la pâte de ciment durcie.
Source Enviscipe par Michel Deprost

24/11/2016

MAROC - Innovation: La responsabilité environnementale de Menara Holding exposée à la COP22

Loin des négociations pour le climat, la COP22 se veut également un espace d’échange et de partage d’expertise. Nombreuses sont les sociétés marocaines à exposer à l’espace innovation de la Zone Verte.
Cet espace a été construit afin de mettre en relief les actions innovantes des entreprises. Menara Holding n’a pas manqué à l’appel. Mohamed Zahid, président-directeur général de cette entité, expose avec fierté les nombreuses actions menées par son entreprise en faveur du climat. «Nous sommes un Groupe citoyen ; cette citoyenneté passe par des actions sociales, mais aussi par des actions d’ordre environnemental», explique-t-il. L’engagement de M. Zahid et ses 1.650 collaborateurs pour l’environnement date depuis de plus de 10 ans.
Les équipes de l’entreprise se sont fixé comme priorité le respect des ressources rares. Pour produire plus et polluer moins, le patron de Menara Holding a choisi d’investir dans le développement durable, et ce en installant des équipements coûteux et à fort impact écologique. Ceci se traduit par la rationalisation d’usage d’eau. L’entreprise est passée d’une consommation d’eau de 400 m3/heure à moins de 40 m3 aujourd’hui. «L’eau usée passe par un clarificateur puis est réutilisée à 95%», apprend-on de M. Zahidi. Menara Holding expose sur son stand une innovation. L’entreprise a travaillé récemment à la récupération des boues argileuses mêlées à l’eau pour en faire des briques en argile cru. De par cette action, les déchets de béton ne sont plus jetés mais revalorisés dans le circuit de production.
L’entreprise réduit, à cet effet, significativement ses déchets, se situant même en dessous des normes internationales qui limitent le seuil inférieur des déchets préfabriqués à 2%. Par ailleurs, Menara Holding a créé des stations de lavage pour les malaxeurs. L’eau utilisée est récupérée afin d’être redéployée dans les stations de production. Notons que la politique de respect de l’environnement engagée par Menara Holding s’accompagne d’un tri sélectif systématique. L’entreprise a conclu, dans ce sens, des contrats avec des entreprises spécialisées agréées. De même un site pilote a été mis en place pour organiser le tri des déchets, notamment en termes des huiles usées, des pneumatiques, des batteries et déchets de métal.

Source Aujourd'hui.MA  par Kawtar Tali

23/11/2016

TERREAL - SAINT PAPOUL: La déviation à 1 M€ devient un fardeau

Les sourires de novembre 2010 sont bien loin. Région, Département et municipalité de Saint-Papoul participaient alors à l'inauguration d'une déviation d'1,3 km pour relier les RD 103 et 126, et épargner au centre du village le passage des poids lourds ralliant la carrière d'argile. Une véritable Arlésienne qui prenait corps après 20 ans d'atermoiements. Six ans plus tard, la réalisation, chiffrée à 363 000 €, prend des airs de cadeau empoisonné, en tout cas pour la commune. En janvier 2016, la cour administrative d'appel de Marseille condamnait solidairement la commune et le Département à verser 80 000 € à un couple propriétaire d'une maison achetée en 2004, devenue en 2010 point de passage de la déviation.

Un formidable imbroglio
140 camions par jour du lundi au vendredi de 6 h à 22 h, un bruit supérieur à la valeur limite de 60 décibels, des dépôts de terre rouge provoqués par le passage des 35 t : voilà les éléments qui avaient mené l'instance à donner gain de cause au couple sur la perte de valeur vénale et des troubles de jouissance.
Fin octobre, la déviation a fait son retour devant la justice. Avec un autre jugement de la cour marseillaise et une mauvaise nouvelle de plus pour la municipalité. C'est un formidable imbroglio qu'a dû démêler la juridiction, sur la base d'une décision du juge des référés du tribunal administratif de Montpellier, en juillet 2015. Le juge avait alors rejeté la requête de la commune, qui demandait la condamnation solidaire de la SAS René Gaxieu, chargée de la mission de maîtrise d'œuvre, de la SAS Guintoli, chargée des travaux de terrassement, et du Département, soutien technique et financier, à lui verser une provision de 1,17 M€ au motif des désordres constatés sur cette fameuse déviation. Un quatuor auquel est venue s'ajouter en appel, initié par la mairie, la société HDI Gerling Industrie Versicherung, assureur des travaux, guère désireux de payer les dommages si la justice devait les reconnaître.
1,13M€ de travaux de reprise
Dans les multiples mémoires en défense déposés par les parties, une même volonté : qu'une éventuelle faute reconnue soit portée au «crédit» d'un autre acteur. Une attente plus que comblée. La cour a en effet rejeté la requête de la commune. Une ordonnance rendue sans que ne soient certes contestés le «délitement du revêtement», des «désordres de nature à rendre l'ouvrage impropre à sa destination», une nature des sols «insuffisamment prise en compte» ainsi que la «négligence» des entreprises impliquées. Et de citer le rapport d'expertise évaluant à 1,13 M€ les travaux de reprise. Mais, et c'est là la vérité de la justice administrative, l'instance a considéré que la commune aurait dû rester sur les dommages visibles à réception de l'ouvrage, et non en vertu de la responsabilité décennale. Et a aussi conclu que les travaux de reprise, largement supérieurs au coût initial, conféreraient une plus-value à l'ouvrage qui ne correspondrait plus à celui originellement commandé. Un point qui a, entre autres, mené au rejet de la requête. Laissant la commune seule avec le fardeau de cette déviation autrefois tant désirée.
Source La Dépêche du Midi par A. Ca.

Ibstock plc’s (IBST) Buy Rating Reiterated at Deutsche Bank AG

Ibstock plc logoDeutsche Bank AG reaffirmed their buy rating on shares of Ibstock plc (LON:IBST) in a report released on Thursday morning.
Several other research firms also recently issued reports on IBST. Numis Securities Ltd reduced their price objective on Ibstock plc from GBX 235 ($2.91) to GBX 195 ($2.42) and set an add rating on the stock in a report on Tuesday, September 13th. Jefferies Group reaffirmed a buy rating and set a GBX 190 ($2.35) price objective on shares of Ibstock plc in a report on Tuesday, November 1st. Peel Hunt assumed coverage on Ibstock plc in a research note on Tuesday, October 18th. They issued an add rating and a GBX 175 ($2.17) price target on the stock. Barclays PLC reissued an overweight rating and issued a GBX 185 ($2.29) price target on shares of Ibstock plc in a research note on Wednesday, September 21st. Finally, JPMorgan Chase & Co. reissued an overweight rating and issued a GBX 170 ($2.11) price target on shares of Ibstock plc in a research note on Monday, August 8th. Two investment analysts have rated the stock with a hold rating and five have issued a buy rating to the company’s stock. The company has an average rating of Buy and an average price target of GBX 183.50 ($2.27).
Analyst Recommendations for Ibstock plc (LON:IBST)
Ibstock plc (LON:IBST) opened at 175.50 on Thursday. Ibstock plc has a 12-month low of GBX 113.20 and a 12-month high of GBX 227.20. The stock has a 50 day moving average price of GBX 164.90 and a 200-day moving average price of GBX 170.99. The stock’s market capitalization is GBX 712.37 million.

Source The CERBAT GEM

22/11/2016

La tuile terre cuite pour habiller les toits

Déjà bien implantée sur les toitures des constructions françaises, la tuile en terre cuite s’adapte désormais à toutes les spécificités régionales. Elle permet ainsi à toutes les couvertures de profiter de ses atouts et de sa durabilité.
Une tuile pour chaque région
La couverture est un élément primordial de la construction. Malgré la multiplicité des matériaux, l’un d’eux est plus particulièrement utilisé : la tuile en terre cuite. Naturelle, elle habille la majorité des toitures. Désormais, elle propose une déclinaison pour chaque région. L’offre mise au point par Erlus s’applique ainsi à répondre à toutes les spécificités, en variant les formes et les teintes.
Plusieurs modèles sont disponibles pour s’adapter à chaque lieu. Tous possèdent, en revanche, les mêmes qualités, comprenant une longue durée de vie et une excellente résistance aux intempéries. Par exemple, la gamme Erlus intègre des tuiles plates idéales pour les régions de Bourgogne, d’Île-de-France et de Picardie. Le modèle Reform SL est, lui, d’une forme classique. En même temps, il s’adapte facilement aux architectures contemporaines.
Des tuiles en terre cuite pour les travaux de rénovation
Le même processus de fabrication est appliqué pour répondre aux spécificités des régions méridionales. Ainsi, la tuile canal trouve sa variante parmi la gamme signée Erlus. Ses couleurs reprennent les nuances de cette zone géographique grâce à un procédé venant reproduire les particularités des tuiles originales.
Une autre offre est réservée aux chantiers en rénovation. Pour répondre à cette nouvelle demande, Erlus a développé son modèle E58S. Cette tuile panne est adaptée aux petites surfaces. Elle se décline en douze coloris, du rouge mat au noir diamant, afin de s’installer sur toutes les toitures.

Source ETI Construction

Brampton Brick Reports Results for the Third Quarter Ended September 30, 2016

BRAMPTON, ONTARIO- (All amounts are stated in thousands of Canadian dollars, except per share amounts.)
Brampton Brick Limited (TSX:BBL.A) today reported a net income of $4,636, or $0.42 per Class A Subordinate Voting share and Class B Multiple Voting share, outstanding for the three month period ended September 30, 2016 compared to a net income of $4,324 or $0.39 per share, for the same period in 2015. The aggregate weighted average number of Class A Subordinate Voting shares and Class B Multiple Voting shares outstanding was 10,947,254 for the third quarter of each of 2016 and 2015, respectively.
DISCUSSION OF OPERATIONS Three months ended September 30, 2016
Revenues increased to $43,811 in the third quarter of 2016 from $40,465 for the corresponding quarter of 2015 due to higher shipments in both the Masonry Products and Landscape Products business segments. The pace of residential construction and the strength in the housing market during the first half of the year continued through the third quarter of 2016 and supported the growth in shipments of both the Masonry Products and Landscape Products business segments over the corresponding quarter in 2015.
Cost of sales for the third quarter ended September 30, 2016 increased to $31,683, from $28,788 for the corresponding period in 2015, primarily due to an increase in the volume of shipments. However, lower production volumes during the current quarter and the direct impact on per unit fixed manufacturing costs, as well as the timing of equipment modifications at the Farmersburg clay brick plant, increased cost of sales incurred during the quarter ended September 30, 2016 compared to the corresponding period in 2015.
Selling expenses for the third quarter of 2016 of $2,837 were consistent with expenses of $2,776, for the corresponding quarter of 2015.
General and administrative expenses increased to $2,142 for the third quarter ended September 30, 2016, from $1,849 for the corresponding period in 2015 due to a general increase in personnel-related expenses.
The loss on disposal of property, plant and equipment of $147 for the third quarter of 2016 relates to miscellaneous plant equipment replaced, primarily at the Brampton clay brick plant, in order to increase long-term operational efficiencies and reduce production costs. This compares to a gain on sale of assets of $14 in 2015.
Other expense decreased to $18 compared to $379 for the corresponding prior period due to comparatively lower fluctuations in the U.S. dollar currency exchange rates impacting operations during the third quarter of 2016. Other expense includes the net gains and losses on the translation of foreign currency transactions, converted into the functional currency using exchange rates prevailing at the dates of the transactions.
Operating income increased to $6,984 for the quarter ended September 30, 2016, from $6,687 for the same quarter of 2015.
Finance expense for the three months ended September 30, 2016 was $346, compared to $785 for the corresponding quarter in 2015. Excluding the change in the fair value of the interest rate swap which amounted to an unrealized gain of $50 (2015 - unrealized loss of $346), net interest expense for the current quarter decreased to $396 compared to $439 in the third quarter of 2015 on lower debt balances. The decrease in outstanding debt balances was due to scheduled repayments amounting to $2,500 and $1,500 made in the second half of 2015 and in the current quarter of 2016, respectively. Provision for income taxes totaled $2,002 for the third quarter of 2016 compared to $1,578 for the same period in 2015. The increase was due to the improvement in operating results from the Canadian operations in the third quarter of 2016 compared to the same period in 2015. The income tax provision in both periods relates to the pre-tax income of the Company's Canadian operations. The Company has not recorded a deferred tax asset with respect to the potential deferred tax benefit pertaining to losses incurred by its U.S. operations.

Source MarketWire

21/11/2016

Nouveau Site Aléonard : la vitrine responsive d’un savoir-faire séculaire authentique

Entreprise séculaire datant de 1872 revendiquant une haute expertise dans la fabrication tuiles terre cuite, Aléonard, reconnue Entreprise du Patrimoine Vivant, ouvre une vitrine responsive 2.0.

D’un design simple et épuré aux couleurs et dans l’esprit de la marque, le site Aléonard prône l’accès à l’information en proposant, dès sa page d’accueil, la découverte de son univers grâce à 5 entrées :
• Fondation pour découvrir ou redécouvrir l’histoire d’Aléonard.
• Tradition pour tout comprendre de ce savoir-faire industriel unique.
• Réalisations avec la mise en avant des bâtiments les plus marquants.
• Collection pour inspirer par les nombreuses possibilités des gammes de tuiles Monuments Historiques, Patrimoine, Émaillées...
• Distinctions qui met à l’honneur les réalisations et leur lauréat, distingués au concours international des trophées Aléonard depuis sa création voici 12 ans.
Bien entendu, les internautes visiteurs peuvent également consulter l’ensemble des documentations Aléonard et entrer rapidement en contact grâce à un formulaire pour compléter leur demande d’information. Pour Arnaud Mounier-Duchamp, Chargé de mission marketing et digitale Wienerberger SAS : « L’objectif de cette nouvelle vitrine digitale est de prolonger et de partager, avec le plus grand nombre, cette passion pour l’univers des tuiles en terre cuite Aléonard et l’excellence des réalisations. »

Source N Schilling

Australia: Monier presents next generation roofing innovations

Monier Roofing has introduced a series of new product innovations to their roofing range to mark the launch of their revitalised brand. The new innovations include a revolutionary lightweight roofing material, a broader terracotta tile offering, and an advanced colour-lock coating technology.
Designed to provide architects, designers, builders and homeowners throughout Australia with a broader range of high performance roofing materials, the new product line-up comes with unique finishes, enhanced installation options and next generation technology.
Elemental Series
Drew Spiden, General Manager of CSR Monier describes the Elemental Series as the hero of Monier’s new line-up. Originally developed for the aerospace industry, this lightweight yet exceptionally strong roofing material is manufactured from an advanced fibre-reinforced engineered composite. Five times lighter than concrete tiles with the ability to withstand up to 300kg of weight, the Elemental Series offers a variety of performance features including rust resistance, a UV colour fast coating system and strong resilience against dent and impact damage.
Key features of Monier’s Elemental Series also include ability to withstand Australia’s climate extremes; choice of sizes and colours; customisation options to meet specific project requirements; large Ultra Panels and Square Panel options complementing modern Australian roofs, and achieving pitches as low as 10 degrees; and innovative click ‘n’ fit system allowing easy installation using existing tools and trades.
Terracotta range
Monier draws on over 100 years of experience producing terracotta roof tiles to introduce four new colours to their terracotta range. An extension of the beautiful styles already available in Monier’s terracotta collection, the new products have been added to meet the demand from customers for more colour and design options for their roof.
Monier partnered with colour and design expert, Kathy Demos to develop the new additions, which include a metallic finish on two of the new profiles, Mars and Comet. Monier has also introduced a ‘Look Book’ tool to enable customers to visualise their own design.
Monier’s terracotta roof tiles offer a host of performance features including rust and salt spray resistance; insulation properties; impressive colour performance with a 50-year colour guarantee; and ability to withstand Australia’s varied weather conditions. The terracotta tile is slow to heat up in hot conditions, allowing warm air to escape through the roof space, and is also impervious to the effects of frost and ice.
C-LOC
An advanced colour lock coating for concrete tiles, C-LOC is a second generation coating innovation that significantly outperforms metal roofing products and other concrete roof tile coatings in preserving colour for longer against sun exposure and damaging weather conditions. The coating technology has been independently tested to withstand the harsh Australian weather conditions.
C-LOC coating technology offers gloss retention, which is eight times more effective than COLORBOND steel and five times more effective than concrete tiles with a solvent based coating, helping preserve the colour of concrete tiles for longer.
Monier’s concrete tile range already includes performance features such as rust and corrosion resistance and C-LOC will further increase the tile’s lifecycle through enhanced colour performance, providing a durable product that delivers long term for the homeowner. The 100 per cent water based coating also makes it an environment-friendly choice.
Spiden explains that a typical roof can make up to 30 per cent of the visual impact of a home; a fading roof, therefore, impacts the overall appearance of the property. However, the C-LOC technology helps homeowners keep their homes looking better for longer.
The new product releases underline Monier’s commitment to raising the standards of roofing solutions in the Australian market.

Source Architecture & Design

20/11/2016

9 chantiers remarquables du patrimoine

La remise des prix du concours « Architecture & Patrimoine » de Maisons Paysannes de France vient de se dérouler au Salon International du Patrimoine Culturel. Cette 31ème édition récompense 4 prix dans la catégorie Bâti ancien, 2 prix attribués dans la catégorie Bâti contemporain et 3 coups de cœur : de magnifiques réalisations portées par des passionnés.
Les 9 chantiers sont à découvrir ici…
Soutenu par la Fondation du patrimoine, le ministère de la Culture et de la Communication, le Groupe Terreal et l’Agence Patrice Besse, ce concours annuel couronne les travaux de réhabilitation et/ou d’extension effectués dans les règles de l’art c’est-à-dire en respectant l’architecture originelle, les savoir-faire locaux, en utilisant les matériaux éco-responsables et de proximité. Il récompense également les constructions contemporaines harmonieusement intégrées à leur environnement bâti et paysager.
Le jury est composé d’experts, d’architectes, d’universitaires, de membres de la Fondation du patrimoine, du groupe Terreal, de l’agence Patrice Besse et des services des Patrimoines de l’Etat.

Source Batijournal

19/11/2016

Afghanistan: les ouvriers de la brique esclaves à vie

En Afghanistan, certains sont milliardaires alors que d’autres ne pourront jamais sortir de la pauvreté, à l’image de ceux qui travaillent dans les briqueteries. Du lever du jour au coucher du soleil, Dil Agha travaille dans un four à briques à la périphérie de Kaboul, la capitale afghane. Pourtant, il restera endetté jusqu'à la fin de sa vie. Il ne pourra jamais rembourser au propriétaire du four le prêt de quelques milliers de dollars que celui-ci lui accordé pour une urgence familiale. Des dettes que ses enfants devront assumer même après à sa mort.

Le sort de la famille de Dil Agha âgé de 23 ans est le même que celui des membres de centaines de familles afghanes qui vivent dans conditions incroyablement difficiles. Ne pouvant jamais échapper à leurs dettes, ils restent pauvres pendant des générations, fournissant à leurs patrons une main-d’œuvre constante à moindre coût. La Commission afghane indépendante des droits de la personne (AIHRC) n’hésitent pas à les définir comme les «esclaves du 21e siècle».

Rafiullah Baidar, le porte-parole de l'AIHRC, l’affirme aux journalistes d’Associated Press: «Ils sont comme des prisonniers, mais cette situation est une violation complète de leurs droits humains» les plus élémentaires, comme l’accès à l'éducation ou aux soins de santé et à des conditions de travail décentes. Car peu éduqués, peu formés et mal soignés, ils ne peuvent pratiquement jamais échapper à leurs conditions.
Pourtant, au cours des quinze dernières années, l'Afghanistan, pour combattre l’insurrection talibane et reconstruire le pays après des décennies de conflit, a reçu plusieurs milliards de dollars d'aides des Etats-Unis. Et plus de 70 pays se sont réunis à Bruxelles en octobre et se sont engagés à donner treize milliards d'euros pour couvrir les besoins de financement du pays durant les quatre prochaines années. En contrepartie des fonds accordés, l'Afghanistan doit mettre en œuvre un certain nombre de réformes politiques, économiques et sociales.

Neuf photos de Rahmat Gul datées d’octobre 2016 illustrent ce propos.
Alors que les fours à briques
rapportent à leurs propriétaires des millions de dollars par an, la loi ne fait rien pour améliorer la situation de personnes surendettées. Et le gouvernement ne veut pas intervenir par peur de se mettre à dos les riches prêteurs. Aucune solution n’est cherchée, aucune proposition n’est faite pour améliorer leur sort. Le vide juridique permet aux propriétaires de continuer cette pratique sans être inquiétés.
La plupart des travailleurs dans les briqueteries

viennent des villages pauvres de la province orientale de Nangarhar (à l’Est). Près de 80% des enfants des briquetiers travaillent aussi. Certains d’entre eux ont à peine 5 ans, alors que la loi interdit aux enfants de moins de 14 ans de travailler. La plupart d’entre eux n’ont aucune protection médicale, pourtant certains souffrent des maladies respiratoires, d’une croissance osseuse altérée et d’arthrite.
Mais comme le déclare l’Organisation internationale du travail (OIT),
interdire le travail des enfants dans les briqueteries s’avère très difficile, car «cela ne ferait que détériorer les conditions de vie des personnes concernées en reléguant ces pratiques dans la clandestinité». Les parents sont dépendants du revenu de leurs enfants pour pouvoir rembourser la dette qui les maintient dans la servitude.
Le propriétaire du four vient aussi de la région de Nangarhar.

Il a prêté de l’argent à tous ceux qui en avaient besoin puis a offert des emplois pendant la saison chaude (avril à octobre) afin que ses employés puissent rembourser leurs prêts. Mais le salaire dépend de la productivité. Il ne dépasse pas 15 à 23 dollars par jour.
Quand les briquetiers retournent dans leurs villages en hiver,
leur patron leur fait des avances sur salaires afin qu'ils puissent acheter suffisamment de nourriture et se chauffer pendant les mois d'hiver. Mais résultat, quand ils reviennent travailler au printemps, ils doivent encore plus d’argent.
En réalité, la situation est encore plus complexe.
Le terrain occupé par les 442 briqueteries de Kaboul est détenu par les oligarques et les anciens chefs de guerre afghans. Et ils se moquent de respecter les lois. A Deh Sabz, au nord-est de Kaboul, les 350 fours du district produisent en moyenne 700.000 briques par mois, soit 245 millions de briques pour les six mois que dure la saison. Avant cuisson, les briques coûtent 7,5 dollars les 1.000, mais une fois cuites, elles valent 48 dollars les 1.000. Un immense profit pour les seigneurs de la guerre.

Le seul organisme de réglementation
à s’occuper des fours des briqueteries est l'Agence nationale de protection de l’environnement et cet organisme s’occupe donc logiquement… de protéger l'environnement et seulement cela. Si les fours ont été déplacés hors de la ville pour lutter contre la pollution de l’air, pour Dil Agha, c’est le cadet de ses soucis.
Il y a quatre ans,
Dil et ses frères ont emprunté 6.100 dollars pour pouvoir payer un traitement médical à leur grand-mère et à une de leur sœur qui s’était cassé la jambe. Ils n’ont pour l’instant réussi à rembourser que 1.500 dollars. «Mon petit-fils n'a pas d'avenir. Quand il sera grand, il sera obligé de faire des briques pour m’aider à rembourser… Si je n’étais pas endetté, je pourrais l’envoyer à l'école et son avenir ne serait pas déjà gâché», précise la grand-mère.
Alifa a 65 ans.
Elle travaille dans un four de Deh Sabz pour aider son mari Gul Asgher et son fils de 28 ans Anwarullah qui doit rembourser un prêt de 1000 dollars. Elle a sept autres enfants et 12 petits-enfants. «Nous
n'avons rien. Nous avons tant de problèmes au milieu de cette boue et cette poussière», dit-elle. Nader, un ancien officier de l’armée afghane, devrait toucher une retraite de militaire. Mais en Afghanistan, un des pays les plus corrompus au monde, il faut payer un bakchich pour la toucher.
Source Geopolis par Laurent Filippi

KELLER: L’Iran est et reste passionnant

« L’Iran est et reste passionnant », voici comment résume le collaborateur KELLER Renzo Ronchetti ses impressions de la Confair 2016 à Téhéran. Le directeur commercial régional de Morando-Rieter s'est rendu en Iran et a répondu aux questions de clients intéressés sur le stand du partenaire commercial de KELLER Sepahan Machine Torabi.

« Le stand a connu une haute fréquentation tout au long du salon, il existe un grand intérêt pour nos solutions relatives à l’industrie de la terre cuite," poursuit M. Ronchetti. « Si le développement positif du pays s'instaure, nous aurons certainement une ou plusieurs commandes dans un proche avenir. Notre projet actuel est une excellente référence et me réjouis d’ores et déjà des nouveaux défis sur ce marché si grand et si passionnant. »

Source Keller

18/11/2016

EXPOSITION, Terre de Paris, de la matière au matériau, Jusqu'au 8 janvier 2017, au Pavillon de l'Arsenal

A première vue, ces briques entreposées sur des palettes en bois ont l’air banales. Erreur : elles sont très spéciales. Et c’est pour cela qu’elles trônent dans le Pavillon de l’Arsenal, à Paris, qui présente jusqu’au 8 janvier une «exposition-exploration» autour du potentiel des «terres de Paris et de sa région» comme matériau de construction. Ces pavés beiges et granuleux sont la première série de briques extrudées en terre crue francilienne. Elles ont été produites cet été par la briqueterie d’Allonne, à moins de 70 km de Paris, à partir de terres excavées sur un chantier immobilier à Quincy-sous-Sénart (Essonne). Quelque 15 m3 de matière argileuse a priori inexploitable (car la réglementation considère les déblais souterrains comme des déchets) ont permis de fabriquer près de 8 000 briques. «Ce matériau est plein de vertus», s’enthousiasme l’architecte Paul-Emmanuel Loiret, commissaire scientifique de l’exposition avec son confrère et associé Serge Joly.
«Intellectuel»
La terre crue affiche un très faible bilan carbone, quatre fois inférieur à celui du béton, grâce à
l’utilisation de déblais locaux, peu transformés, sans additifs (chaux ou ciment) et non cuits (peu de consommation d’énergie). Biodégradable et recyclable à l’infini, elle est «100% saine» et sans COV, ces composés organiques volatiles émis par les vernis ou plastiques qui polluent l’air intérieur. Elle permet de réguler l’humidité et la température au sein des édifices. «Et les maçons nous disent que quand ils travaillent en terre, ils trouvent cela valorisant. L’intérêt est aussi intellectuel et social», ajoute Loiret. Qui rappelle qu’une grande partie du centre de Lyon est construite en terre crue, comme un tiers de l’habitat humain dans le monde. «Ceci dit, ce n’est pas un matériau isolant et il n’a pas les mêmes caractéristiques mécaniques que le béton. On ne peut pas construire au-delà de quatre ou cinq étages. La terre n’a pas vocation à remplacer le bois, le béton ou l’acier, mais à se marier à eux.» Dans l’idée de redécouvrir les vertus de ce matériau ancestral, il n’est point question de retour en arrière. Au contraire, recherches et innovations se multiplient. L’expo présente des échantillons extraits du sous-sol parisien et des exemples de ce qu’on peut en faire : enduits, briques, matériaux de remplissage, pisé (béton d’argile compacté)… Elle montre aussi que de plus en plus d’architectes réalisent des projets en terre, en cherchant à ne pas y ajouter de ciment ni de chaux. La maison-manifeste de l’Autrichien Martin Rauch a été construite, des fondations au toit, avec de la terre excavée sur place. Le Chinois Wang Shu, prix Pritzker 2012, l’a employée dans le bâtiment d’un campus, à Hangzhou. L’agence Joly & Loiret l’a fait pour la maison du Parc naturel régional du Gâtinais, à Milly-la-Forêt (Essonne), en 2013. Et a proposé une tour de 40 mètres à l’enveloppe en terre, sorte de totem tellurique, sur le site de la gare Masséna, à Paris, pour l’appel à projet «Réinventer Paris». Elle a été recalée.
Pharaonique
Mais Joly et Loiret en sont convaincus : le grand retour de la construction en terre en France n’est
qu’une question de temps. «Les professionnels s’y intéressent. Si la volonté politique est au rendez-vous, on va y arriver. Le potentiel est énorme», estime Joly. Tout l’enjeu est de mettre en place la réglementation adéquate et de construire une filière, avec une économie tenant la route. Ce qui serait réaliste car, Joly l’assure, les constructions mixtes béton / terre «ne seraient pas plus chères que d’autres». D’autant que stocker la terre, comme on le fait aujourd’hui dans des carrières ou sur d’anciens terrains agricoles, prend une place folle et coûte «jusqu’à 500 euros la tonne». A l’horizon 2030, les volumes cumulés de terres inertes extraites en Ile-de-France tourneront autour de 400 millions. Pharaonique, «deux fois la hauteur de la tour Eiffel, illustre Serge Joly. Sachant qu’on peut construire un logement avec environ 100 tonnes de terre, on pourrait en bâtir un million en réutilisant ne serait-ce qu’un quart de ces volumes». Jolie équation.
Source Libération par Coralie Schaub

17/11/2016

Le groupe Bouyer Leroux, sponsor de Jean Le Cam sur le Vendée Globe 2016

Le Groupe Bouyer Leroux a conclu un partenariat avec le skipper Jean Le Cam dans le cadre de son projet participatif et collaboratif « Yes we cam ».
Le N°1 français des matériaux de construction en terre cuite l’accompagne sur son 60 pieds « Finistère – Mer Vent – Ensemble pour l’innovation » sur le Vendée Globe dont le départ a été donné aux Sables d’Olonne le dimanche 6 novembre 2016.
Le Groupe Bouyer Leroux est présent à travers sa marque phare bio’bric et ses filiales Thébault, SPPF, FLO et son réseau d’installateurs WIZEO fermetures.
Suivez la course de Jean Le Cam sur son site et le site de bio'bric.

Source Bouyer Leroux