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18/08/2023

Roumanie/ CONSTRUCTPLUS : financement pour la production de matériaux de construction

Les entreprises productrices de matériaux de construction peuvent bénéficier d’aides d’État allant jusqu’à 50 millions d’euros dans le cadre du programme national pluriannuel 2023-2026 CONSTRUCTPLUS, en vertu de l’OUG n° 68/2023, en vigueur depuis le 7 juillet 2023.

Le montant total du régime d’aides d’État non-remboursables institué par la nouvelle réglementation est de 596 millions d’euros, dont 149 millions d’euros (équivalent en Lei) sont alloués pour 2023.

Montant de l’aide d’état

Le montant maximal de l’aide d’État accordée dans le cadre de ce régime est de 50 millions d’euros, sans toutefois pouvoir dépasser 75% de la valeur de l’investissement ni l’intensité maximale prévue dans la Carte des aides à finalité régionale autorisée par la Commission Européenne par la Décision C (2021) 9750 du 20/12/2021 et approuvée par l’Arrêté du Gouvernement n° 311/2022.

Le bénéficiaire de l’aide d’État régionale doit fournir, à partir de ses ressources propres, une contribution financière d’au moins 25% des coûts éligibles[1] totaux du projet d’investissement, sous une forme qui ne fait l’objet d’aucune autre aide publique, en respectant les règles relatives à l’intensité de l’aide d’État prévues à l’Annexe n° 2 de l’OUG n° 68/2023.

Le montant de l’aide d’État peut être augmenté de 5 à 10% si l’investissement est localisé en milieu rural ou dans l’un des dix derniers départements en termes de PIB par habitant.

Investissements financés – conditions

Les investissements réalisés dans le cadre du programme CONSTRUCTPLUS doivent respecter les conditions cumulatives suivantes :

  • Il doit s’agir d’investissements initiaux ou d’investissements en faveur d’une nouvelle activité économique :
  • Pour les PME, l’aide d’État est accordée pour la réalisation d’un investissement initial dans toutes les régions de Roumanie, à l’exception de la ville de Bucarest et des localités du département d’Ilfov qui ne sont pas énumérées à l’Annexe n° 2 de l’OUG n° 68/2023 ;
  • Pour les grandes entreprises, l’aide d’État est accordée : (a) pour la réalisation d’un investissement initial dans toutes les régions de Roumanie, à l’exception de la ville de Bucarest et du département d’Ilfov et (b) pour la réalisation d’un investissement initial pour une nouvelle activité économique dans les localités du département d’Ilfov prévues à l’Annexe n° 2 ;
  • Ils doivent démontrer leur efficacité économique par rapport aux objectifs du régime d’aide d’État et leur viabilité pendant la période de mise en œuvre de l’investissement, soit 5 ans à compter de sa finalisation pour les grandes entreprises et 3 ans pour les PME ;
  • Ils doivent satisfaire aux indicateurs quantitatifs et qualitatifs qui seront établis dans le Guide du demandeur, qui sera approuvé par l’Arrêté du Gouvernement dans les 60 jours suivants l’entrée en vigueur de la présente ordonnance d’urgence ;
  • Ils doivent être réalisés dans les secteurs d’activité éligibles mentionnés à l’Annexe 1 de l’OUG.

Entreprises éligibles

Les entreprises actives peuvent bénéficier de l’aide d’État dans le cadre du régime si elles satisfont cumulativement, à la date d’enregistrement de la demande de financement, aux critères d’éligibilités suivants :

  • S’engager à réaliser un investissement initial en Roumanie, dans l’un des domaines NACE prévus à l’Annexe n° 1 de l’OUG n° 68/2023 ;
  • Ne pas être considérées comme des entreprises en difficulté ;
  • Ne pas être en cours de procédure d’exécution forcée, d’insolvabilité, de faillite, de restructuration judiciaire, de dissolution, de fermeture opérationnelle, de liquidation ou de suspension temporaire d’activité, à moins d’avoir des plans de restructuration et de rééchelonnement des paiements ;
  • Ne pas faire l’objet de décisions de récupération d’une aide d’État ou, si de telles décisions ont été prises, que celles-ci aient été exécutées et l’aide récupérée, y compris les intérêts, conformément aux dispositions légales en vigueur ;
  • N’avoir pas effectué de transfert vers l’unité où l’investissement initial pour lequel l’aide est demandée doit avoir lieu au cours des 2 années précédant l’enregistrement de la demande de financement et, au moment de l’enregistrement de la demande, s’engager à ne pas le faire pendant une période allant jusqu’à 2 ans après la finalisation de l’investissement initial pour lequel l’aide est demandée ;
  • Ne pas avoir de dettes fiscales ni d’autres créances budgétaires administratives gérées par l’organe fiscal central ;
  • Avoir un résultat net positif pour au moins l’un des trois derniers exercices financiers clos ;
  • Avoir des capitaux propres positifs lors du dernier exercice financier clos ;
  • Avoir un capital social souscrit versé conformément à la loi d’au moins 100 000 lei ;
  • Ne pas appartenir à des actionnaires/associés qui détiennent ou ont détenu, au cours des 2 années précédant la date de l’enregistrement de la demande de financement, une autre entreprise enregistrée conformément aux dispositions de la Loi n° 31/1990, qui exerce ou a exercé l’activité pour laquelle un financement est demandé.

Les entreprises nouvellement créées sont également considérées comme éligibles, si elles exercent leurs activités dans les domaines NACE mentionnés à l’annexe n° 1 de l’OUG n° 68/2023 et, si elles (1) ont un capital social souscrit versé conformément à la loi d’au moins 100 000 lei et (2) n’appartiennent pas à des actionnaires/associés qui détiennent ou ont détenu, au cours des 2 années précédant la date de l’enregistrement de la demande de financement, une autre entreprise enregistrée conformément aux dispositions de la Loi n° 31/1990, qui exerce ou a exercé l’activité pour laquelle un financement est demandé.

Données relatives à la mise en œuvre du programme

Le versement effectif de l’aide d’État est réalisé par remboursement des dépenses engagées par le bénéficiaire dans un délai de 60 jours ouvrables à compter de la date à laquelle la demande de paiement de l’aide est considérée comme complète.

La dernière demande de paiement adressée au ministère de l’Économie, de l’Entreprenariat et du Tourisme ne devra pas dépasser la date de 31 décembre 2028.

Il est estimé qu’au total 30 entreprises bénéficieront de l’aide d’État dans le cadre de ce régime.

Des accords de financement peuvent être émis en vertu du présent régime jusqu’au 31 décembre 2026, conformément à la législation en matière d’aide d’État et à la Carte des aides à finalité régionale pour la Roumanie, dans la limite du budget annuel alloué au régime.

Le paiement de l’aide d’État est effectué pendant la période 2024-2029, sur la base des accords de financement émis, dans la limite du budget alloué au régime.

[1] Les dépenses éligibles comprennent, entre autres, les coûts hors TVA liés à la réalisation ou à l’acquisition, selon le cas, d’actifs corporels et incorporels qui sont exploités exclusivement par l’entreprise bénéficiaire de l’aide d’État ; de plus, dans certaines conditions, les coûts liés à la location d’actifs corporels peuvent également être éligibles. Pour les grandes entreprises, les coûts des actifs incorporels ne sont éligibles que jusqu’à un plafond de 50% des coûts totaux éligibles de l’investissement initial, tandis que pour les PME, les coûts des actifs incorporels sont éligibles à 100%.

Source LePetitJounal

La chapelle de Pargny-sur-Saulx, terre sainte de la tuile

Dans la chapelle Sainte-Thérèse, le Musée de la tuile à Pargny-sur-Saulx, retrace l’histoire de cette pièce en terre ou béton que l’on retrouve sur la plupart des toits. Une spécialité locale symbolisée par l’importante activité des tuileries quelques années plus tôt.

En 2024, cela fera vingt ans que le Musée de la tuile a pris ses quartiers dans la chapelle Sainte-Thérèse, à Pargny-sur-Saulx. Tout un symbole en sachant que l’édifice a été construit à base de terre cuite.

La commune du Triangle, située dans le sud de la Marne, est une terre historique de la tuile depuis des lustres : « On y dénombrait 16 ateliers de fabrication en 1861. Il y a eu les guerres ensuite, mais trois tuileries étaient toujours opérationnelles en 1945 », retrace Gérard Olivier, membre de l’association des Amis de la Tuile, en charge notamment des visites au public.

Naissance

Les trois entreprises en question sont Huguenot, Simonnet et Gilardoni, créées respectivement en 1811, 1817 et 1835. A l’intérieur du musée, une carte permet de les resituer dans le paysage local. Car aujourd’hui, seule l’entité Huguenot perdure, sous le nom Edilians (après avoir été Imetal puis Imerys). Elle appartient à un fonds américain et emploie une centaine de personnes. C’est dans cette dernière que notre guide a travaillé, de 1969 à 2007, terminant sa carrière comme responsable des ventes en Haute-Marne, en Meuse et dans l’Aube. « Quand je suis arrivé, on produisait environ 100 000 tonnes de tuiles à l’année. Quand je suis parti, nous étions à 1 100 000 tonnes. » Le genre d’anecdote que Gérard Olivier glisse volontiers au cours des visites guidées du musée.

Musée où les clins d’œil envers Gilardoni sont nombreux. « Avant au Bois du Roi, il n’y avait rien. Gilardoni a tout construit : une usine, des habitations, une coopérative… Ce sont les ouvriers qui ont édifié en 1931 la chapelle Sainte-Thérèse durant leur temps libre. Il y avait les petits commerces, c’était comme une ville dans la ville de Pargny-sur-Saulx », parcourt Gérard Olivier. La tuilerie ferme ses portes en 1986, onze ans après celle définitive de Simonnet qu’elle avait tenté de redresser. Imetal (Huguenot) reprend alors les biens de la première nommée. « En 1994, dans l’ancienne entrée de Gilardoni, une exposition de tuiles était organisée avec la collection de Bernard Parisse. » C’est la naissance des Amis de la Tuile.

Visite

Dix ans plus tard, l’association installe son musée dans la chapelle Sainte-Thérèse (qui demeure un lieu cultuel). Le moindre recoin de l’édifice est exploité. « On commence la visite par des tuiles gallo-romaines, datant du Ier ou du IIe siècle, découvertes après des fouilles archéologiques. » Gérard Olivier détaille l’histoire, la fabrication, les utilisations des différents types de tuiles exposées : à emboîtement, canal, plate, tegule, émaillée, biberschwanz, tubulaire, violon, boulet… Le temps de vingt minutes, le bâtiment se transforme en salle de cinéma avec la diffusion d’un film dédié à la tuile. Avant de repartir de plus belle pour voir les frontons, faitières, chéneaux, pavés, entre deux pièces incroyables comme une partie du clocher de l’église de Buhl. « Hormis un lot de tuiles de lauze, toutes nos pièces proviennent de dons ou de découvertes », souligne le passionné.

Ces dernières semaines, le musée a accueilli des visiteurs de Reims, Châlons, des marcheurs de la Meuse, une confrérie de la Marne, et prochainement un groupe de véhicules anciens de Vitry-le-François. Pour le grand public, il faudra patienter jusqu’au dimanche 27 août.

Source JHM par Louis Vanthournout



17/08/2023

Fimec/Alfi fait le dos rond, entre commandes reportées, licenciements et nouveaux débouchés

Spécialisée dans la fabrication de lignes automatisées, l’entreprise du Pin-en-Mauges a licencié sept salariés, selon nos informations. Plombée par des commandes en berne, elle espère des jours meilleurs.

Des clients le pied sur le frein, des problèmes d’approvisionnement

Directeur de l’ingénierie du groupe Alfi Technologies, et directeur du site Alfi Fimec, Francis Bonlieu espère que le rebond viendra d’autres marchés.

Le verdict est tombé à la fin du mois de juin : sept salariés d’Alfi Technologies, au Pin-en-Mauges, au nord-est de Beaupréau, ont été licenciés pour motif économique par le fabricant de lignes automatisées, selon nos informations. Un peu moins de 10 % des effectifs du site, qui emploie aujourd’hui 80 personnes*. Une première coupe de cette importance dans les effectifs depuis la reprise de ce qui était alors la Fimec, en février 2010, par Yann Jaubert, président d’Alfi.

Pas une surprise, pour l’un des salariés, qui préfère rester anonyme: "Ça semble justifié. J’avais du mal à voir la pérennité de l’entreprise."

Source Le Courrier de l'Ouest par Alexandre BLAISE

16/08/2023

Keller: Les briques joueront un rôle clé dans les futures activités de construction

Keller HCW est l'un des fournisseurs de l'industrie de la brique et de la tuile avec une longue tradition. Le fondateur de l'entreprise, Carl Keller, a donné une impulsion à la mécanisation dans l'industrie de la brique en 1894 avec le développement du premier transbordeur à fourches. L'entreprise, qui fait partie du Groupe Legris Industries depuis 2006, est active dans le monde entier. Andrea Pasquali est à la tête de Keller HCW depuis un peu plus d'un an. Il n'est pas étranger à l'industrie et à l'équipe éditoriale du ZI. Nous lui avons parlé pour la dernière fois en 2015, alors qu'il était encore directeur général de la division Préparation et façonnage de l'argile (CPS) Rieter Morando. Depuis lors, il s'est passé beaucoup de choses. De bonnes raisons de passer chez Keller HCW à Laggenbeck. Dans l'interview, Andrea Pasquali explique la situation actuelle et pourquoi, selon lui, la brique aura un avenir dans le secteur de la construction.

M. Pasquali, vous avez commencé votre travail en tant que directeur général de Keller HCW en janvier 2022. Quelles étaient alors vos attentes, quelques semaines avant le début de la guerre en Ukraine ?

Andrea Pasquali : Ayant occupé le poste de Chief Operational Officer depuis juin 2020, j'ai entamé ma nouvelle mission de CEO de la Division Keller en janvier 2022 avec beaucoup d'enthousiasme et de détermination. J'avais hâte d'aborder et de démontrer la capacité de Keller à couvrir le marché avec des solutions techniques ciblées grâce à un carnet de commandes cohérent après les impacts de la pandémie de Corona. Le déclenchement du conflit en Ukraine a apporté de nouveaux défis. Les plus notables d'entre eux sont les perturbations bien connues de la chaîne d'approvisionnement mondiale et l'évolution des coûts de l'énergie. Cependant, grâce à l'expérience de l'équipe ainsi qu'à notre engagement et notre réactivité, nous avons pu relever ces défis en étroite collaboration avec nos clients.

Avez-vous été directement touché par la hausse des prix de l'énergie ou parce que vos clients ont été touchés ?

AP : Nous avons été touchés des deux côtés, définitivement. Plus particulièrement, l'impact majeur s'est fait du côté des clients : nous avons vraiment ressenti l'urgence d'aider et d'accompagner nos clients avec des solutions adaptées concernant la disponibilité et les coûts du carburant. De notre côté, nous avons immédiatement cherché des plans de réaction rapide pour sécuriser notre production sans savoir s'il y aurait eu une disponibilité suffisante. Nous avons également pris toutes les mesures disponibles pour réduire et minimiser l'impact de notre consommation d'énergie interne.

Vous avez donc augmenté l'efficacité énergétique de votre propre entreprise ?

AP : Oui, certainement. Nous y sommes parvenus grâce à différentes mesures. Nous avons mis en place un comité interne dédié à l'énergie pour analyser les pratiques actuelles et mettre en œuvre les meilleures pratiques pour minimiser la consommation d'énergie. Les résultats auxquels nous sommes parvenus sont satisfaisants. Cependant, nous ne considérons pas ces efforts comme une activité ponctuelle, mais plutôt comme un processus continu. L'efficacité énergétique fait partie de nos objectifs stratégiques.

Faisant partie du Groupe Legris Industries, notre actionnaire, nous poursuivons un vaste programme de responsabilité sociétale au sein de l'entreprise. Cela touche différentes directions, notamment les sujets environnementaux, mais va aussi au-delà. Nous avons également lancé et mettons en œuvre des projets dans des domaines tels que l'innovation, la sécurité, le développement professionnel et la gouvernance, pour n'en nommer que quelques-uns.

Depuis vos débuts chez Morando il y a plus de 20 ans, vous travaillez dans l'ingénierie mécanique et la construction de machines pour l'industrie de la brique et de la tuile. Qu'est-ce qui vous a poussé à choisir ce domaine et à y rester ?

AP : Après avoir obtenu un diplôme en génie mécanique et obtenu une maîtrise aux États-Unis, je débutais ma carrière professionnelle en tant que concepteur en dynamique des fluides computationnelle dans l'industrie aérospatiale. Cependant, ma volonté de rechercher de nouvelles expériences et mon intérêt pour combiner l'ingénierie avec la gestion de projet et la production industrielle m'ont finalement amené à Morando. Là, j'ai développé mon intérêt pour l'industrie de l'argile lourde. Franchement, l'ingénierie et la fabrication d'équipements qui transforment l'argile en produits durables et durables d'une certaine beauté esthétique et performance m'ont captivé. Et j'en suis toujours passionnée à ce jour. De plus, diriger la division Keller m'offre l'opportunité d'être un contributeur clé à la mise en place de bâtiments durables pour de meilleures conditions de vie et de travail. C'est quelque chose qui correspond définitivement à mes objectifs.

Au final, mon parcours professionnel ces 20 dernières années a été une évolution constante passant du poste d'ingénieur à la responsabilité technique et industrielle à la direction générale d'abord chez Morando, puis en reprenant Rieter Morando à Constance et enfin en rejoignant Keller. Je reconnais que je suis dans le domaine depuis longtemps. Pourtant, il y avait une dynamique claire dans mon évolution.

Quelle est la situation actuelle chez Keller ?

AP : Keller peut compter sur un carnet de commandes solide. Aujourd'hui, la durabilité, l'automatisation et l'extrême polyvalence permettant le développement de nouveaux produits pour nos clients sont les principaux moteurs de nos parcours de travail. Ils inspirent notre modèle d'approvisionnements technologiques sûrs, gérés numériquement et flexibles. À l'heure actuelle, les activités prédominantes se concentrent toutes sur les économies d'énergie et la réduction des émissions de CO2. Grâce à l'expertise et à la structure de notre équipe d'ingénierie des procédés, Keller est bien préparé à ces défis et réagira dans ce domaine dès ses premières commandes. Comme je le disais, cela rejoint aussi notre démarche actionnariale de sensibilité aux enjeux environnementaux, mais pas seulement. Depuis 30 ans, Groupe Legris Industries est à la pointe des enjeux de responsabilité sociale des entreprises. Dans le domaine des machines, Keller se concentre sur le développement continu de conceptions basées sur des modules standardisés éprouvés. Ainsi, nous offrons une fiabilité maximale dans des solutions techniquement adaptées, également dans des domaines d'application annexes. Des exemples récents en sont les solutions pour les systèmes de murs préfabriqués ou les blocs de béton en bois pressé.

Comment évolue la demande nationale et internationale dans l'industrie de la terre cuite ?

AP : Franchement, il y a aujourd'hui de nombreux signaux dans le secteur de la terre cuite, tant au niveau national qu'international, indiquant que de nouveaux investissements sont envisagés de manière beaucoup plus prudente en raison de l'incertitude sur le marché. Surtout en Europe, la croissance rapide des taux d'intérêt des prêts hypothécaires ralentit les activités de construction de logements. C'est notamment le cas des maisons individuelles et jumelées. Pourtant, vu les retours que je reçois du marché, nos clients de la terre cuite regardent sérieusement plus loin que la situation actuelle. Il ne fait aucun doute que les produits en terre cuite continueront de faire partie des activités de construction futures.

L'industrie de la terre cuite semble donc optimiste ?

AP : Eh bien, je ne considère pas vraiment leur optimisme. Je vois que tout le monde est définitivement orienté vers la mise sur le marché de nouveaux produits pour mieux exploiter les tendances et les demandes du marché. Exactement comme nous le faisons, nos clients développent sérieusement des produits, démontrant qu'il est possible de construire des maisons de manière durable avec des produits en  terre cuite. Je suis convaincu du succès de cette stratégie. Sur d'autres continents, il existe toujours une demande pour des solutions plus automatiques. La situation actuelle est, bien sûr, impactée par l'effort économique général.

Quel est l'impact de la guerre en Ukraine sur le développement commercial de Keller ?

AP : Après l'impact précédent de la pandémie de corona, la guerre en Ukraine a certainement provoqué une incertitude supplémentaire. Comme mentionné précédemment, le meilleur exemple sont les changements dans l'approvisionnement en gaz, jusqu'à présent le combustible prédominant utilisé dans la production de briques. Cela a suscité un plus grand intérêt pour les technologies de carburant de remplacement. Pour nous, en tant que fabricants d'installations, cela a posé et pose le défi de rechercher de nouvelles solutions technologiques mettant en œuvre des carburants alternatifs. À cet égard, la guerre est une opportunité. Par caractère j'essaie toujours de chercher des opportunités même dans des situations difficiles. Bien sûr, pour le bien de tous, il aurait été bien mieux si nous avions la possibilité d'aborder cette transition énergétique de manière plus durable.

Y a-t-il eu d'autres changements pour Keller en raison de la guerre d'Ukraine ?

AP : Oui, il y en avait plusieurs. Nous avions une filiale en Russie que nous avons été obligés de geler en raison des restrictions. Le pays a été dans le passé un marché important avec plusieurs installations. Nous avons compensé cette perte en concentrant nos activités de vente sur de nouveaux pays et sur d'autres pays. La plupart du temps, nous jouions avec succès en Angleterre. Désormais, notre stratégie est d'offrir des solutions adaptées au marché aux besoins technologiques spécifiques en termes d'automatisation et également aux capacités d'investissement des différents marchés. Cela fait partie du plan de Keller visant à diversifier tous les domaines d'activité. Aujourd'hui, nous nous concentrons principalement sur la terre cuite. Mais Keller est plus que de la terre cuite. L'entreprise est structurée en différentes unités d'affaires. Chacun bénéficie des expériences de base que nous avons acquises dans les tuiles et briques nous permettant de couvrir d'autres secteurs. Par exemple, des systèmes de mesure de thermomètres infrarouges de notre unité commerciale ITS, ou des solutions automatisées pour des processus de solides en vrac hautement efficaces qui sont couverts par l'unité commerciale IAS, ainsi que d'autres marchés secondaires pour la manutention et l'automatisation qui sont couverts par notre unité commerciale IMS . Sans oublier notre service après-vente pour accompagner au mieux les clients de toutes nos business units.

Les travailleurs qualifiés et les employés se font de plus en plus rares, du moins en Allemagne. Quelle est la situation chez Keller concernant le personnel et le personnel subalterne ?

AP : Heureusement, chez Keller, nous avons un programme de formation connu et reconnu au niveau régional. Pour cette raison, nous sommes confrontés à moins de problèmes de formation et de développement du personnel junior par rapport à d'autres dans des secteurs industriels similaires. Pour garder les talents prometteurs dans l'entreprise, nous offrons également la possibilité de combiner travail et études. Néanmoins, la pénurie de travailleurs qualifiés est un problème réel. Nous enregistrons une augmentation significative du temps nécessaire pour pourvoir les postes vacants pour lesquels nous recherchons des candidats expérimentés. Bien sûr, cela a un impact sur la charge de travail des différents départements.

Avez-vous des plans pour améliorer votre situation ?

AP: Ce que nous pouvons faire, c'est donner la priorité à la mise en œuvre d'une culture d'entreprise attrayante montrant Keller comme un employeur exceptionnel dans la région et également mettre en place les bonnes mesures pour améliorer les efforts de main-d'œuvre dans l'entreprise et garder les gens motivés à rejoindre et à rester avec nous. Cela comprend le marketing sur le lieu de travail et des mesures offrant des opportunités à nos employés pour les soutenir dans leur vie quotidienne, professionnellement et personnellement aussi.

De mon point de vue, trouver de nouveaux collègues compétents est l'un des défis de l'avenir. Non seulement en termes de RH, mais aussi en développant des processus plus efficaces pour l'intégration de nouveaux employés et de nouveaux collègues. La rotation de l'équipe, je suppose, sera un sujet d'importance croissante. Les membres des jeunes générations semblent moins sensibles à la passion de rester et de se développer au sein de l'entreprise. Par conséquent, en plus du plan que j'ai mentionné sur la culture d'entreprise, nous devons également être prêts à intégrer les nouveaux arrivants et à leur fournir de nouvelles compétences de la manière la plus rapide et la plus efficace. La seule façon que je vois est de travailler sur nos processus, d'être structurés, d'être systématiques, d'éviter le transfert de connaissances en travaillant par expérience et d'avoir plutôt un protocole clair accompagnant le développement. Cela implique d'être attentif à l'attitude créative que les nouveaux arrivants peuvent apporter à une entreprise selon un protocole prédéfini. Notre devise chez Keller est "Créer des solutions". Nous essayons vraiment de le suivre. Mais bien sûr, des processus et des structures sont nécessaires pour maîtriser l'efficacité, pour éviter les erreurs.

Selon vous, quelle voie d'approvisionnement en chaleur de four vert prévaudra ? Cuisson à l'hydrogène ou à l'électricité ou une troisième option ? Keller entreprend-il des recherches dans ce sens ?

AP : Il y a plusieurs mesures sur lesquelles nous devons nous pencher aujourd'hui. La transition énergétique mondiale et le défi associé des technologies futures pour parvenir à des procédés de combustion neutres en carbone doivent être couverts de manière globale. Il n'y a pas qu'une seule mesure suffisante. En supposant la disponibilité économique de l'électricité et de l'hydrogène produits de manière régénérative, nous étudions en permanence la faisabilité technologique en tenant compte de quatre aspects essentiels : la disponibilité, les caractéristiques des produits finaux, les performances de l'installation en cas d'installations existantes et leur emplacement. Ces quatre paramètres guident notre choix et nos recommandations. Bien sûr, les produits céramiques avec des températures de cuisson plus basses peuvent être fabriqués de manière économique avec un système de chauffage électrique. La combustion de l'hydrogène montre et donne de très bons résultats pour atteindre des températures de cuisson élevées. Cependant, la disponibilité de l'hydrogène dépendra ou dépendra probablement du site, du moins dans un avenir proche. Revenir à l'électricité : Si l'on considère des capacités de production supérieures à 400 tonnes par jour, une demande spécifique en énergie très élevée est requise. Dans ce cas, le chauffage purement électrique entraîne des coûts d'investissement élevés dans l'infrastructure électrique correspondante et il faut vérifier la cohérence du retour sur investissement correspondant.

La solution finale personnalisable, de mon point de vue, doit toujours prendre en compte ces quatre aspects principaux. À l'heure actuelle, l'industrie ne se concentre pas sur une solution idéale unique. Les entreprises utilisent des systèmes individuels. Les solutions techniques hybrides sont le bon moyen d'atteindre l'objectif. Combiner les avantages des différents systèmes individuels pour former des symbioses intelligentes et spécifiques au projet sera la solution pour les producteurs à court et moyen terme.

L'efficacité énergétique et les mesures correspondantes en tiennent-elles compte ?

AP : Oui, absolument, l'efficacité énergétique en est une grande partie. Keller mène des recherches dans divers domaines. Les premières tentatives d'électrification des processus de Keller remontent à 2016, alors que le sujet n'attirait pas encore beaucoup l'attention dans le secteur de l'argile lourde.

Nous devons toujours anticiper les besoins du marché d'une part et considérer l'évolution de l'infrastructure pour servir le marché d'autre part. Le succès est le résultat de la bonne combinaison de ces deux facteurs.

Concernant l'hydrogène, par exemple, nous participons depuis 2021 à un projet de recherche regroupant cinq partenaires en Rhénanie du Nord-Westphalie. Les premiers tests pilotes ont été très concluants.

Nous voyons également un potentiel autour des gaz de pyrolyse. Il existe des projets concrets et des demandes de clients sur ces sujets. Dans les zones où du biogaz ou de grandes quantités de déchets à gazéifier sont disponibles, l'utilisation de ces gaz pour la combustion des fours peut avoir un sens. Keller propose également des solutions pour cela. Cependant, toute nouvelle solution de chauffage des fours et de combustibles neutres en carbone doit être précédée d'une augmentation de l'efficacité énergétique. Dans notre domaine, chaque kilowattheure économisé contribue de manière correspondante et inhérente à l'atteinte de la neutralité carbone et il reste un énorme potentiel à activer. Pour cela, nous disposons de nombreuses solutions techniques allant des systèmes de circulation, des masses réduites sur les wagons du four tunnel, la dernière génération de brûleurs à gaz pur, des systèmes d'étanchéité pour le soubassement, jusqu'à la récupération d'énergie. Nous proposons des solutions concrètes à tous ces sujets et accompagnons nos clients dans l'optimisation de ces processus.

Dans quelle mesure vos clients sont-ils intéressés par les solutions d'efficacité ?

AP : L'intérêt est grand et croissant. Nous essayons d'accompagner nos clients avec des audits spécifiques et de soumettre des propositions d'optimisation calibrées aux besoins spécifiques. C'est notre approche principale pour évaluer l'état actuel, les faisabilités techniques, le potentiel de retour sur investissement pour nos clients et ensemble pour mettre en œuvre des solutions appropriées.

Les ressources en argile font également partie du problème. La feuille de route 2050 de l'Association fédérale de l'industrie allemande de la brique et de la tuile stipule l'utilisation d'argile sans chaux. Alternativement, et pour préserver les ressources primaires, des ressources secondaires sont en cours de discussion. A quoi Keller se prépare-t-il ?

AP : Nous devons considérer que les émissions de dioxyde de carbone liées aux matières premières proviennent de la combustion des composants organiques de l'argile et de la désacidification des carbonates, notamment les carbonates de carbone et de magnésium présents dans la matière première. En prenant votre exemple d'utilisation de matériaux sans chaux, nous pouvons soutenir et soutenons de manière significative le développement de nouveaux mélanges et procédés d'exploitation. Notre laboratoire d'application dispose de toute l'expertise et des instruments nécessaires pour accompagner le développement de différentes formulations et l'optimisation ultérieure de l'usine. Cela vaut également pour la réutilisation partielle de matériaux recyclés.

En regardant vers l'avenir, dans 30 ans, parallèlement au recyclage des briques existantes, nous continuerons à fabriquer à 100 % des briques à partir de matières premières. Certainement avec des performances avancées et probablement de nouvelles caractéristiques, produites selon différentes technologies et selon des méthodes sensées et optimisées en énergie. Mais j'en suis convaincu : l'argile lourde sera toujours l'élément clé de l'activité de construction à l'avenir.

Source ZiegelIndustrie International


14/08/2023

Briqueterie : Rairies Montrieux annonce la couleur au village des athlètes

Les parements en terre cuite émaillée fabriqués en Anjou par cette entreprise du patrimoine vivant habillent sept bâtiments du village olympique.

L’argile extraite à proximité de l’usine est broyée, puis étirée avant d’être transformée en briques.

Rose, bleu, vert, blanc ou terre naturelle… La palette de couleurs des parements en terre cuite émaillée de l'îlot D (Les Quinconces) du village olympique ne doit rien au hasard. Elle a été imaginée avec soin par l'architecte-urbaniste Anne Mie Depuydt (Uaps), coordinatrice de ce vaste projet de plus de 48 000 m² porté par Icade, la Caisse des dépôts et CDC Habitat, où œuvrent aussi les agences ECDM, Brenac & Gonzalez & Associés, Atelier Pascal Gontier, NP2F et Post-Office Architectes. « Avec le plasticien Philippe Fangeau, nous avons défini cette palette inspirée du tableau “Evidence” du grand peintre américain Philip Guston, raconte l'architecte belge. Ce ne sont pas des couleurs du nuancier RAL [utilisé dans l'industrie et la construction, NDLR] et, pour parvenir aux teintes exactes d'émail voulues, j'ai contacté Rairies Montrieux dont les équipes ont été d'une aide précieuse. » En octobre 2020, Anne Mie Depuydt s'est donc rendue aux Rairies, une petite commune située près d'Angers (Maine-et-Loire), pour visiter l'usine familiale et préciser sa demande. « Nous avons l'habitude de travailler directement avec les architectes, explique Rémy Montrieux, le P-DG de la briqueterie. Avec notre service R & D, nous avons élaboré ces teintes, mais également des types de plaquettes très spécifiques que nous n'avions pas au catalogue. » Car, outre la couleur, les architectes ont souhaité des formes bien particulières, en triangle, ondulées et convexes, pour rythmer les façades. En moins d'un mois, l'entreprise a réalisé des prototypes et a fait usiner par une société voisine les filières en acier nécessaires à la production.

500 000 plaquettes à produire. Pour ce chantier exceptionnel qui comprend l'habillage de 5 400 m2 de façades, quelque 500 000 plaquettes devront être façonnées suivant un procédé ancestral. L'argile crue, extraite à proximité dans l'une des trois carrières de l'entreprise, est broyée, étirée, séchée et cuite durant environ trente-six heures entre 800 et 1 200 °C. Une fois refroidies, les plaquettes passent à l'émaillage avec l'application de deux couches suivie d'une dernière cuisson de vingt-quatre heures.

Suffisamment étalée dans le temps, cette production spécifique - qui représente un chiffre d'affaires de 400 000 euros - n'a pas nécessité de renfort particulier en main-d'œuvre, d'autant plus que la PMI, en forte croissance, a vu ses effectifs passer de 77 salariés en 2020 à 120 en 2023. Des périodes fastes comme celle d'aujourd'hui, elle n'en a pas toujours connu et a même déposé le bilan en 2015. La briqueterie réalisait alors 4 M€ de chiffre d'affaires, essentiellement avec des carreaux en terre cuite. « Nous nous sommes alors tournés vers les produits de façades, portés par l'essor de l'ITE. Dans le même temps, les produits traditionnels cuits dans nos fours à bois sont redevenus tendance », raconte Rémy Montrieux.

A la tête de l'entreprise familiale depuis plus de cinquante ans, le dirigeant a préparé l'avenir en réalisant d'importants investissements ces dernières années, comme un nouveau four à gaz, plus économe en énergie, et un robot d'empaquetage. D'autres projets sont dans les cartons comme la construction d'une extension pour l'usine. Ils se-ront conduits par Paul-Vincent Diquéro, récemment nommé directeur général, et quatre autres cadres appelés à reprendre ce fleuron du patrimoine industriel, Rémy Montrieux ayant repoussé toutes les offres de reprise.

Source Le Moniteur par Jean-Philippe Defawe

13/08/2023

Bongioanni Macchine: nouveau directeur de zone de vente Dr Compagni Dario

Bongioanni Macchine Spa accueille Dr. Compagni Dario en tant que nouveau directeur de zone de vente. 

Né à Padoue, il est diplômé en génie mécanique et en économie des universités de Rome et de Padoue. Il a commencé sa longue carrière chez Endeco S.p.A., une société d’ingénierie italienne qui construit des installations complètes, d’abord en tant qu’ingénieur de projet, puis en tant que chef de projet. 

Il a ensuite poursuivi sa carrière en tant que directeur des ventes chez Bedeschi S.p.A. 

Depuis 2018, il est Directeur Commercial USA et Apac pour Breton S.p.A., obtenant d’excellents résultats en termes de développement/croissance et des résultats économiques prestigieux. 

Aujourd’hui Bongioanni Macchine est fière de l’avoir dans son groupe pour construire ensemble un projet à long terme de croissance et de développement, et est sûre qu’avec sa présence et son expertise Bongioanni pourra atteindre son objectif et bien d’autres. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que Bongioanni le remercie et lui souhaite plein succès dans sa nouvelle carrière.

Source LinkedIn

12/08/2023

Dernier fabricant de l'Orne, Laurent Fontaine crée des briques à L'Hôme-Chamondot

Depuis plus de quatre générations, la briqueterie des Chauffetières confectionne des briques à l'Hôme-Chamondot (Orne). Rencontre.

Laurent Fontaine et sa femme Nathalie Fontaine sont les derniers briquetiers de l'Orne.

« J’ai toujours été à la briqueterie. J’ai été imprégné dans l’argile », confie Laurent Fontaine. À 55 ans, il est propriétaire de la dernière briqueterie de l’Orne à L’Hôme-Chamondot (Orne).

Depuis le XVIIIe siècle, ce matériel fabriqué à la briqueterie des Chauffetières a été utilisé au château de Carrouges ou sur plusieurs structures du Haras-du-Pin.

Si l’art artisanal de modeler de l’argile a peu à peu disparu, l’entreprise continue de fournir plus de 30 000 briques chaque année avec des pierres percheronnes.

Un savoir-faire qui se perd

Avec l’arrivée des machines, les entreprises réalisant des briques ont été remplacées par des « usines à briques ».

Cela serait vraiment dommage que notre métier disparaisse. On fabrique des briques comme à l’époque et on n’en fait pas à outrance.

À titre de comparaison, la production annuelle de la briqueterie des Chauffetières équivaut à une journée en usine.

« Chaque brique est unique. On peut laisser notre imagination prendre le dessus sur nos créations. On a différents moules, c’est quelque chose d’important pour nos clients », assure Nathalie Fontaine, l’épouse du propriétaire.

Les briques sont entreposées dans des bâtiments datant du 18e siècle.

Dans les bâtiments, l’argile rouge fabriquée manuellement ou avec des machines datant de plusieurs siècles est disposée sur des centaines d’étagères. « J’ai créé une association pour faire visiter la briqueterie aux curieux. C’est un métier qui passionne les visiteurs et qui permet de donner envie aux jeunes de se lancer dans la profession », affirme-t-elle.

Les briques sont étalés les unes entre les autres dans le bâtiment.

Un métier de passion

Avoir les mains dans l’argile, c’est le quotidien du dernier briquetier de l’Orne. « Je suis devenu passionné par le métier de mon père. C’est une profession difficile et modeste. La personne qui souhaite devenir riche en fabriquant des briques peut vite oublier », s’exclame en rigolant le propriétaire. 

Laurent Fontaine ne travaille qu’à partir du mois d’avril jusqu’au mois de novembre : « les briques sont constituées d’eau, elles peuvent geler durant l’hiver. » Le reste de l’année, Laurent Fontaine occupe une autre activité.

Auparavant, l’argile était récupérée dans une carrière à la pioche, puis transportée à l’aide de wagonnets attachés à des chevaux.

Plus de 70 mètres cubes d'argile sont récupérées.

Depuis sa création, l’entreprise familiale ne s’est arrêtée que deux fois, lors des précédentes guerres mondiales.

Une transmission familiale

La famille Fontaine façonne des briques près de la maison familiale depuis plus de quatre générations. « On n’a jamais eu de coupures dans la famille et on s’est toujours transmis notre savoir-faire », explique-t-il. Avant d’ajouter : « j’aurais pu faire un autre métier, mais j’ai décidé de continuer dans la voie de mon père. » 

Comment est fabriquée une brique ?

Une brique est fabriquée à partir d’argile récupérée dans une carrière proche de la briqueterie. Plus de 70 m² de matières premières sont récupérés pour la production annuelle. Pour créer une brique lisse, l’argile est passée entre différentes machines (distributeur, mélangeur, broyeur) pour pouvoir former un produit de qualité. Jusqu’à la prochaine fournée, la brique repose dans un bâtiment pour pouvoir se conserver plus longtemps. Pour la cuisson, plus de dix mille briques sont superposées dans un four à 1000°C, allumé jour et nuit, pendant plus de cinq jours. Afin de garder une chaleur constante, du bois est rajouté toutes les quatre minutes dans le four. Tout au long de sa création, une brique peut être manipulée jusqu’à plus de dix fois.

Mon arrière-grand-père fabriquait déjà des briques.

Mais en n’ayant aucune perspective de reprise dans sa famille, difficile pour le briquetier de prédire l’avenir : « c’est complexe pour moi de casser cette transmission. Je ne vois pas ça à quelqu’un d’autre, car il faut être passionné et garder notre méthode de travail. Après, j’ai encore quelques années devant moi ! »

Les briques sont façonnés à partir de moules en bois.

Ne pouvant fournir de grosses commandes, la briqueterie des Chauffetières souhaite garder son authenticité en publiant très peu de publicité : « les gens nous connaissent et la majorité des artisans qui ont besoin de briques font appel à nous. On n’a pas besoin d’avoir affaire à de grosses entreprises, car tout se porte bien pour le moment », conclut-il.

Source Le Perche par Sacha Dubesset

11/08/2023

Découvrez un musée sur la tuile et la terre cuite: Musee de la tuile Pargny-sur-Saulx

Découvrez un musée sur la tuile et la terre cuite Dimanche 17 septembre, 14h00 Musee de la tuile Entrée libre.

Depuis 1994, l’association « LES AMIS DE LA TUILE », qui rassemble quelques passionnés de la tuile et collectionneurs, a pour but de rassembler et conserver tous les éléments en terre cuite ayant servi à orner ou décorer la maison et ainsi les exposer.

Plus de 1800 pièces, toutes données, ont été récoltées depuis la création de cette association. Entrez dans la chapelle des Tuiliers et découvrez les pièces uniques d’un patrimoine méconnu.

Le musée de la tuile est installé dans la chapelle Sainte Thérèse, dite chapelle des tuiliers, érigée en 1931 entièrement en terre cuite. Les collections, consacrées à l’histoire et à la fabrication de la tuile, comportent des tuiles plates et canal et d’autres que l’on doit à l’ingéniosité des tuiliers du XIXème : tuile violon, tuile losangique, tuile boulet, tuile isolante…

Dates et horaires de début et de fin (année – mois – jour – heure) :

  • 2023-09-17T14:00:00+02:00 – 2023-09-17T18:00:00+02:00
  • 2023-09-17T14:00:00+02:00 – 2023-09-17T18:00:00+02:00

Händle reprend l'ensemble du portefeuille de produits et de services de ZSM Maschinen & Metallbau GmbH

Händle GmbH Maschinen und Anlagenbau, basée à Mühlacker, reprend l'activité de ZSM Maschinen & Metallbau GmbH le 1er août 2023. ZSM à Brunnenthal, en Haute-Autriche, ferme ses portes et transmet tout le savoir-faire ainsi que tous les dessins et documents à Händle. Cela comprend également les gabarits pertinents pour la production de doseurs ainsi que la reprise de certaines pièces de rechange ZSM.

"Nous sommes ravis de la transmission constructive et coopérative de l'entreprise et sommes heureux de continuer à fournir des machines, des pièces de rechange et des services aux clients de ZSM", explique Thomas Bauer, directeur général de Händle GmbH. „Avec une disponibilité de service mondiale et un service client personnalisé, la livraison rapide de pièces de rechange et d'usure, le service à distance, la maintenance préventive et la révision des machines d'occasion, nous voulons gagner la confiance des clients ZSM et les aider à assurer le succès de leur production.“ La gamme de services Händle est complétée par une ligne d'assistance qui permet un contact direct avec l'équipe de service 24 heures sur 24.

L'approvisionnement est garanti

Händle est une entreprise de taille moyenne qui s'est développée avec beaucoup de succès et tournée vers l'avenir au cours de ses plus de 150 ans d'histoire. En tant que partie indépendante d'un groupe d'entreprises actif à l'échelle mondiale, Händle fournit des machines et des systèmes pour diverses industries de matériaux de construction dans plus de 100 pays à travers le monde. Grâce aux nouvelles technologies, Händle aide également ses clients à réduire leur empreinte carbone.

„Avec Händle, nous pouvons présenter un successeur qui partage pleinement nos normes de qualité élevées. Nous étions également particulièrement soucieux d'assurer le stockage futur des pièces de rechange et la production d'une large gamme de machines et de composants afin qu'il n'y ait pas de goulot d'étranglement d'approvisionnement pour nos clients », déclare Siegfried Zachbauer, actionnaire de ZSM, expliquant les raisons de la remise à Händle. Pendant 21 ans, ZSM a fabriqué des machines de traitement pour l'industrie de la brique et de la céramique ainsi que pour les travaux de gravier et de sable.

Source Ziegelindustrie International

09/08/2023

Découvrez les dessous de la Canal…

Nouvelle Canal à Talons

TERREAL a le plaisir de vous présenter la nouvelle tuile de courant Languedocienne à talons qui fait peau neuve. Discrète et indispensable, la tuile de courant permet de concevoir et de pérenniser les toitures traditionnelles en tuiles canal.

De la nouveauté se cache sous vos tuiles Canal:

  •  Accroche - 1 cm de  hauteur d'accroche de tenons
  •  Stabilité - 10,5 cm d'écartement des tenons et une largeur d’assise plane
  •  Robustesse - tuile pressée
  • 4 Teintes - coloration sur les 2 faces 
  • Compatible avec toutes les Canal Terreal (couvert)

08/08/2023

Swisspor choisie pour promouvoir la transition énergétique

L'aeefribourg/freiburg a décidé de mettre en avant l'entreprise châteloise pour ses bons résultats en matière de consommation d'énergie.

La section fribourgeoise de l'aeesuisse, l'organisation de l'économie des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, souhaite promouvoir la consommation responsable au sein des entreprises du canton. Pour se faire, elle a choisi la société châteloise Swisspor, active dans l'isolation des bâtiments.

Quand le but est de rendre une nouvelle construction la moins énergivore possible, il vaut mieux être exemplaire en la matière. Chez Swisspor, c'est sur le toit que cela commence, avec environ 840'000 mètres carrés de panneaux solaires, ce qui couvre environ la moitié de la consommation de l'entreprise en électricité. 

Se passer des énergies fossiles

Swisspor crée une halle de production en 2010 dans le chef-lieu veveysan. En 2017, une seconde est inaugurée à quelques centaines de mètres de la première. Voilà donc 13 ans que la firme tente de réduire son impact sur l'environnement. "Avec nos différentes installations, on pourrait chauffer le bâtiment sans énergies fossiles, uniquement avec l'électricité." se réjouit Jacques Esseiva, directeur technique de l'entreprise. "Si on compare avec des concurrents qu'on connait bien, on consomme environ quatre fois moins."

Et le spécialiste de l'isolation des bâtiments ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, notamment grâce au recyclage. L'entreprise possède déjà des produits 100% recyclés. "On pourrait presque ne pas consommer d'énergies fossiles. Mais entre notre consommation de l'électricité et le transport de nos produits, on aura tout de même une empreinte carbone, c'est évident." confie Jacques Esseiva.

Créée en 1971 par les frères Alpstaeg du côté de Zoug, Swisspor fait office de bonne élève concernant l'écologie, un principe à tenir lorsque le slogan  de l'entreprise s'intitule "Saving Energy".

Source Frapp

Allemagne/Thuringe: L'industrie de la terre cuite s'installe dans la crise - un autre fabricant signale le chômage partiel

 La crise de la construction touche les fabricants de matériaux de construction : le producteur de briques Wienerberger avec des usines enThuringe à Bollstedt et Eisenberg a déjà envoyé ses employés au chômage partiel. Maintenant, Creaton emboîte le pas à Grossengottern et Höngeda. Mais cela ne devrait pas s'arrêter là.

Des chariots élévateurs chargent des tuiles sur un camion à l'usine Creaton de Grossengottern.

Les fours sont à l'arrêt, les ateliers sont presque vides : la crise de l'industrie de la terre cuite du Thuringe s'étend. Après Wienerberger, Creaton est une autre entreprise qui a annoncé le chômage partiel. L'entreprise a annoncé qu'un total de 150 employés dans les deux usines de Creaton à Höngeda et Grossengottern (toutes deux dans le district d'Unstrut-Hainich) ont été touchés. Au total, 230 employés y travaillent. Selon une porte-parole, Creaton veut garder tous les employés. La production peut être relancée à tout moment, par exemple en raison de commandes de la société mère Terreal ou d'une demande croissante.

Baisse de la demande due à l'effondrement de la construction de logements

La direction de Creaton justifie cette décision par la chute de la construction d'appartements et de maisons, qui à son tour peut être attribuée à la forte inflation et à la forte augmentation des taux d'intérêt. De plus, les constructeurs de maisons sont déstabilisés par la loi controversée sur le chauffage, que le Bundestag doit encore voter.

Ce n'est que le week-end dernier qu'on a appris que le fabricant de briques Wienerberger avait temporairement arrêté la production en raison d'un manque de demande et envoyé ses employés au chômage partiel. Il existe des sites Wienerberger en Thuringe à Bollstedt (district Unstrut-Hainich) et Eisenberg (district Saale-Holzland). 

Source:  MDR / Thüringer Allgemeine

06/08/2023

Jérôme Degueurce devient le nouveau président du groupe Cleia, une société française d’ingénierie

Depuis le 1er juillet, Jérôme Degueurce est devenu le nouveau président du groupe Cleia, société française d’ingénierie réalisant des lignes process ou inter-process sur mesure. 

Il succède ainsi à Philippe Penillard.

C’est officiel. Depuis début juillet, la présidence du groupe Cleia a changé de visage. Succédant à Philippe Penillard, c’est désormais Jérôme Degueurce qui assure la présidence de la société dont le siège est basé à Nolay, à l’entrée de la commune le long de la route départementale 973. 

Cleia est une société française d’ingénierie réalisant des lignes process ou inter-process sur mesure, capable, entre autres, de « fournir des usines clés en main et complètes », note le nouveau dirigeant.

Un nouveau président déjà impliqué dans le groupe

Déjà directeur général délégué du groupe depuis 2010, Jérôme Degueurce, 47 ans, a repris le flambeau le 1er  juillet exactement. « Il s’agit d’une transition douce », confie l’homme diplômé en 2000 de l’Université de technologie de Belfort Montbéliard.

Source Le Bien Public par Charlotte Deley

05/08/2023

Des ingénieurs créent un matériau de construction à base de champignon

Dans l’optique de réduire l’impact du secteur de la construction sur l’environnement, de architectes britanniques ont créé un matériau modulaire à base de champignon renouvelable et biodégradable.

Ces blocs modulaires biodégradables se révèlent légers et résistants au feu, et constituent également de bons isolants

Un avant-goût du Symbiocène

En biologie, le mot « symbiose » est utilisé pour décrire l’association biologique, durable et réciproquement profitable, entre deux organismes. Si nous sommes actuellement dans l’Anthropocène, ou âge des humains, cette ère pourrait laisser place au Symbiocène, où nous vivrons à nouveau en harmonie avec la nature, et où notre empreinte carbone sera réduite au minimum.

Le cabinet PLP Architecture, basé à Londres, s’est engagé dans cette voie en adoptant la « symbiotecture », un concept axé sur la biodégradabilité de tous les matériaux et l’utilisation d’énergies renouvelables non polluantes.

Ses membres ont passé les derniers mois à étudier les capacités structurelles et le potentiel architectural des biocomposites à base de mycélium. Comparable à une racine, cette structure se compose d’un réseau de filaments souterrains appelés hyphes, permettant l’absorption des nutriments et de l’eau ainsi que la communication chez les champignons.

L’approche repose sur l’impression en 3D d’un coffrage en bois rempli d’un substrat additionné de mycélium. Au fur et à mesure que le mycélium colonise le substrat, il crée une forme dense mais façonnable. Une fois ce dernier suffisament développé, une exposition à des températures intenses permet de rendre le biocomposite inerte.

Des blocs modulaires de toutes formes

Pouvant prendre différentes formes, les blocs modulaires obtenus peuvent être assemblés pour créer un vaste éventail d’élements (cloisons, sièges, jardinières, tables…). Renouvelables et biodégradables, ils peuvent être cultivés et récoltés avec un impact minimal sur l’environnement, se révèlent légers et résistants au feu, et constituent de bons isolants.

Prévoyant de continuer à affiner la recette de ses biocomposites, PLP Architecture n’entend pas limiter leur utilisation aux grandes entreprises du bâtiment. Elle envisage également de proposer un kit « DIY » permettant aux particuliers de créer leurs propres blocs de mycélium.

On estime que les bâtiments génèrent actuellement 40 % des émissions annuelles mondiales de dioxyde de carbone, dont 13 % sont imputables aux matériaux de construction.

Source DailyGeekShow

Monier : Comment poser Wakaflex® pour le traitement des tuiles plates ?

Découvrez les conseils de mise en œuvre des experts Monier pour le traitement des tuiles plates (type Plate de Pays®). 

Pose à noquet.



Source Batiweb

03/08/2023

Reconstruire les premiers toits en tuiles connus du plateau de Loess chinois

Les tuiles constituent une innovation architecturale humaine clé. Aujourd'hui, les carreaux en céramique, pierre, béton ou autres matériaux sont couramment utilisés dans le monde entier1. L'invention et l'adoption des toits en tuiles sont importantes car elles ont considérablement amélioré la durabilité à long terme, l'étanchéité, la résistance au vent et les coûts d'entretien de la toiture2. Cela a eu des effets coévolutifs de grande envergure sur d'autres changements dans les matériaux, la forme et la structure des habitations humaines et d'autres bâtiments (par exemple, l'utilisation généralisée de briques et de structures porteuses3). En abordant les origines des tuiles et leurs techniques de construction associées, il est possible d'obtenir des informations clés sur les histoires architecturales et sociales.

Cependant, l'origine des tuiles, en particulier des tuiles composites, qui consistent en des tuiles de couverture et de pan, pour créer une structure « au-dessus et au-dessous » n'a pas encore été établie de manière satisfaisante. Les détails des premières techniques de toiture en tuiles et les changements architecturaux associés ne sont toujours pas clairs. De même, le milieu social qui a conduit au passage aux toitures en tuiles mérite d'être étudié. Enfin, la technologie des carreaux composites est-elle apparue à plusieurs endroits ou s'est-elle propagée à partir d'un seul lieu ou d'une seule région ? La recherche à ce jour a été limitée par la nature généralement fragmentaire des toits et donc des tuiles dans les archives archéologiques. En outre, la recherche à ce jour n'a pas réussi à examiner la signification sociale du système de tuiles composites. Sur la base des preuves limitées disponibles, les chercheurs précédents ont supposé que les premières tuiles étaient en céramique (le plus souvent une argile cuite, appelée dans la littérature " terre cuite ») et ont été utilisés pour la première fois à la fin du troisième millénaire avant notre ère. Dans l'ouest de l'Eurasie, ces tuiles sont généralement rectilignes sans caractéristiques d'emboîtement. Ils ont été utilisés pour les toits des soi-disant «maisons de couloir» dans les colonies de la Grèce continentale (~ 2650–2200 avant notre ère)4,5,6. Dans l'est de l'Eurasie, des tuiles d'argile d'une période similaire (période de Longshan,  ~ 2400–1800 avant notre ère) ont été trouvées dans six sites au moins sur le plateau de Loess en Chine (annexe SI, S5). Ces tuiles semblent avoir été utilisées exclusivement pour les grands ensembles immobiliers7,8. Il convient de noter que les composants imbriqués trouvés dans le système de tuiles composites de l'est de l'Eurasie ne se produisent pas dans les contextes de l'ouest de l'Eurasie pendant encore mille ans9 (Fig. 1A, annexe SI, tableau S4).

Ces découvertes archéologiques suggèrent que les premières tuiles de toit en Eurasie orientale et occidentale pourraient appartenir à des traditions techniques différentes mais à peu près contemporaines. Dans les deux cas, des bâtiments insolites ont été équipés de telles toitures dans le cadre de sociétés locales complexes et évolutives. En Chine, par exemple, les bâtiments aux toits de tuiles sont situés au centre de grandes agglomérations qui conservent également des témoignages de diverses activités de production artisanale et de commerce à longue distance (par exemple, le site de Shimao qui contient des constructions en pierre et dans lequel des objets exotiques en jade et des outils en os ont été récupérés, en plus de la production de bronze10). Les toits en tuiles composites semblent être un indicateur important de l'importance croissante accordée aux méthodes de construction standardisées, car l'installation d'un toit en tuiles nécessite que des centaines d'éléments se chevauchent correctement et s'emboîtent parfaitement afin de garantir la stabilité et l'étanchéité du toit.

Dans une étude récente, Song et al. a présenté un examen complet des tuiles du plateau de Loess à l'époque de Longshan qui, bien qu'il fournisse des connaissances essentielles sur les premières tuiles d'argile en Chine, est principalement basé sur des collections de tuiles provenant d'enquêtes archéologiques sur le terrain. Les conclusions présentées comportent donc plusieurs hypothèses sur les méthodes de couverture en tuiles composites8. Cependant, nous avons encore peu d'idées sur le niveau de standardisation de la production de tuiles en terre cuite et de quelle manière les premières tuiles composites, en grand nombre et avec de lourdes charges, auraient été fabriquées, transportées et finalement placées pour construire des toits. Cette compréhension limitée est principalement due au fait que : (a) les échantillons de tuiles d'un seul site archéologique sont souvent petits et la plupart des tuiles proviennent d'enquêtes sur le terrain sans contextes archéologiques clairs, (b) les toits se sont souvent effondrés rapidement après l'abandon du bâtiment et les tuiles sont rarement trouvé in situ, et (c) les travaux antérieurs sur les tuiles survivantes ont été principalement descriptifs. 
La découverte récente d'un grand nombre et d'une grande variété de tuiles en terre cuite dans un contexte unique lors des fouilles du site de Qiaocun, qui s'est depuis avéré être l'un des premiers sites sur lesquels un grand nombre de tuiles a été récupéré, offre l'occasion d'examiner les premières méthodes de production de tuiles et de couverture en détail. Bien que la plupart des tuiles de Qiaocun soient également des fragments, une combinaison de modélisation 3D et de simulation informatique a permis la reconstruction des tuiles et du toit qu'elles formaient. De plus, une attention particulière aux documents historiques et une réévaluation des preuves archéologiques des périodes ultérieures ont permis une reconstruction élaborée des techniques de toiture en tuiles composites et de leurs motivations sociales/environnementales. Cet article constate que ces tuiles de toit extraites du site de Qiaocun sur le plateau de Loess, datant du début de la période Longshan (~ 2400-2200 avant notre ère) sont les premières tuiles composites à ce jour dans le monde (annexe SI, tableau S1).


02/08/2023

Quel est le prix d’une toiture au m² actuellement ?

La toiture est un des éléments les plus importants d’une maison, mais combien en coûte l’installation ?

La toiture joue un rôle crucial tant pour l’esthétisme que pour la sûreté d’une maison. Qu’il s’agisse de construire un nouvel habitat ou de rénover une toiture existante, il est essentiel de considérer les coûts associés à ce projet. L’un des aspects clés à estimer est le prix d’une toiture au mètre carré (m²). Cependant, il convient de noter que le prix d’une toiture peut augmenter ou baisser considérablement selon plusieurs facteurs. 

Les toitures en terre cuite

La toiture en tuiles en terre cuite est un choix populaire dans de nombreuses régions.

Elle est appréciée pour son esthétique attrayante et sa durabilité. 

Les tuiles en terre cuite existent dans une multitude de styles, tels que les tuiles plates ou les tuiles à emboîtement. Le prix moyen de l’installation d’une toiture en tuiles en terre cuite se situe généralement entre 50 et 100 euros par m², en fonction du type de tuile choisi et de la région.

Les toitures en ardoise

L’ardoise est un matériau haut de gamme utilisé pour les toitures. Elle propose une apparence élégante et une très bonne résistance aux intempéries. 

L’installation d’une toiture en ardoise peut être plus complexe en raison du poids de ce matériau. En conséquence, le coût d’installation d’une toiture en ardoise est généralement plus élevé, avec un prix moyen compris entre 70 et 150 euros par m².

Les toitures en tôles d’acier 

Les tôles d’acier sont souvent utilisées pour les toitures industrielles et agricoles, mais elles peuvent également être utilisées pour les maisons résidentielles. Elles offrent une bonne durabilité et sont relativement abordables. 

Le prix moyen de l’installation d’une toiture en tôles d’acier se situe généralement entre 30 et 80 euros par m².

Les toitures en bardeaux de bois

Les bardeaux de bois sont fréquemment utilisés pour donner un aspect rustique et naturel à une toiture. Ils sont fabriqués à partir de cèdre ou de sapin et sont disponibles dans une gamme de couleurs et de finitions. Le prix moyen de l’installation d’une toiture de ce type varie entre 50 et 100 euros par m².

Les toitures en bardeaux d’asphalte

Les bardeaux d’asphalte sont l’option la plus répandue pour les toitures résidentielles en raison de leur coût raisonnable et de la facilité de leur installation.

Ils sont disponibles dans un large spectre de couleurs et de styles pour s’adapter à différentes architectures. Le prix moyen de l’installation d’une toiture en bardeaux d’asphalte se situe généralement entre 20 et 40 euros par m².

Les toitures en membranes d’étanchéité

Les membranes d’étanchéité sont souvent utilisées pour les toitures plates ou bien à faible pente. Elles sont conçues à partir de matériaux tels que le PVC ou encore le caoutchouc EPDM. Le coût d’installation d’une toiture en membrane d’étanchéité varie en fonction de la taille de la surface à couvrir et du type de membrane choisi. 

Habituellement, le prix moyen se situe entre 40 et 80 euros par m², pose comprise.

Les toitures en chaume

La toiture en chaume est traditionnellement utilisée dans les régions rurales et côtières. Elle offre une esthétique des plus atypiques. Cependant, elle nécessite un entretien régulier et son installation peut être plus complexe. Le prix moyen de l’installation d’une toiture en chaume varie entre 60 et 120 euros par m².

Les toitures en zinc 

Les toitures en zinc sont de plus en plus prisées et appréciées, notamment en raison de leur apparence moderne et de leur durabilité. Le zinc est résistant à la corrosion et ne requiert pas beaucoup d’entretien. Le prix moyen de l’installation d’une toiture en zinc se situe généralement entre 70 et 120 euros par m².

Il est important de noter que les prix mentionnés ci-dessus sont indicatifs et peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs : 

  • La qualité du matériau, 
  • La complexité de l’installation,
  • La région géographique
  • Les coûts de main-d’œuvre locaux. 

Par conséquent, il est recommandé de faire appel à divers entrepreneurs spécialisés pour comparer les devis et obtenir une estimation précise du montant auquel s’élèverait votre projet spécifique.

Finalement, le choix du type de toiture dépend de plusieurs paramètres, tels que l’esthétique voulue, la durabilité, le budget et les conditions climatiques locales. 

Source CTendance par Amandin QG

31/07/2023

La gamme solaire de toiture la plus complète du marché est signée EDILIANS

Dans un contexte de crise énergétique, EDILIANS facilite la production d’énergie solaire avec sa gamme complète spéciale toiture.

Face aux hausses des factures énergétiques et à la montée en puissance des nouvelles énergies renouvelables, produire de l’énergie solaire par la toiture n’a jamais été autant d’actualité.

Partenaire historique des professionnels de la rénovation et de la construction, EDILIANS a développé un ensemble de solutions intégrées ou surimposées au bâti, pratiques à mettre en œuvre, et pouvant s’adapter à tous les projets et à tous les budgets.

Des panneaux photovoltaïques aux tuiles solaires en passant par des tuiles terre cuite solaires, avec EDILIANS les professionnels ont toutes les cartes en main pour proposer une réponse sur-mesure à leurs clients.

Panneau photovoltaïque EASY ROOF ACCESS : efficacité prouvée

Intégré en toiture, le panneau photovoltaïque EASY ROOF ACCESS se compose de deux éléments : le système de montage EASY ROOF EVOLUTION et le panneau photovoltaïque M120 de LUXOR. Il présente des atouts de taille pour les pros : 

  • résistance aux UV, à la rouille, à la grêle, à la neige et au vent.
  • haute fiabilité et parfaite étanchéité.
  • excellent rapport qualité/prix.
  • pose rapide et entretien facile d'entretien.
  • 100 % recyclable avec 0 déchet de sa production jusqu'à sa fin de vie.

Tuiles en terre cuite solaires : accords gagnants

Les tuiles solaires allient le savoir-faire de la terre cuite d'EDILIANS au meilleur de la technologie photovoltaïque. C'est l'alliance parfaite entre la qualité des argiles, l'esthétisme des toitures modernes et la performance énergétique :

  • intégration parfaite et discrète, pour une identité architecturale préservée.
  • simplicité et rapidité de pose : même forme et mêmes caractéristiques de mise en œuvre que leurs équivalents traditionnels en terre cuite.
  • étanchéité parfaite.
  • solution évolutive : les tuiles en terre cuite solaire s'adaptent facilement aux toitures existantes.
  • longévité et fiabilité d'un matériau durable garanti 30 ans.

Tuile Solaire Max : une performance optimale

Imputrescible, anti-corrosion et résistante aux intempéries, la Tuile Solaire Max a une durée de vie inégalée et une imperméabilité sans failles. Universelle, grâce à son châssis unique, il s’agit de la première tuile solaire en intégration compatible avec l’ensemble des produits de couverture du marché (tuiles terre cuite, béton, ardoises, de tous modèles, de tous fabricants). Facile à poser, elle est aussi la plus sûre du marché.

Tuiles en terre cuite photovoltaïques ALPHA SOLAIRE et RHÔNA SOLAIRE : c’est beau l’autonomie en énergie !

Leur point fort ? Elles marient les propriétés intrinsèques des argiles de Ste Foy avec un système moderne de cellules photovoltaïques à haut rendement, pour une intégration parfaite dans les toitures modernes. Leur très haute performance énergétique permet une autoconsommation solaire immédiate… et pour longtemps avec une longévité garantie 30 ans !

Tuile en terre cuite solaire HP 10 Solaire : brillante !

Bénéficiant des propriétés des argiles de Beauvais, son étanchéité est garantie 30 ans. Produite en France, elle est pensée pour les pros : rapide à poser grâce aux raccords électriques simplifiés Plug&Play, son installation est identique à la tuile terre cuite HP10 Huguenot. Pour une installation modulable et évolutive en toute simplicité. 

Source Batiweb

 



30/07/2023

Rairies Montrieux: découvrez l'atelier filières

Découvrez l'atelier filières, qui permet de donner vie à vos projets, à travers des formes inédites !

Arnaud S., notre responsable filières vous présente la complexité de ce processus qui permet de donner vie aux formes.

Source LinkedIn

29/07/2023

Leier a ouvert une nouvelle usine en Roumanie

L'entreprise de béton et de matériaux de construction du Burgenland Leier a inauguré l'une de ses plus grandes usines à ce jour en Roumanie. L'entreprise a rénové le site de Iasi ces dernières années afin de s'orienter plus à l'est.

La société Leier compte au total plus de 40 usines, la plupart en Europe de l'Est. L'usine nouvellement ouverte en Roumanie est la plus à l'est. Des briques et des éléments préfabriqués en béton doivent être livrés dans la région depuis Iasi à l'avenir.

"Marché stratégiquement important de la Roumanie"

Les briques et les éléments préfabriqués en béton produits dans l'usine seront livrés en Moldavie dans le nord-est de la Roumanie, ainsi qu'à Bucarest et en Ukraine. Selon le directeur général Thomas Ebner, les produits seraient utilisés dans la construction de tout, des maisons unifamiliales aux complexes d'appartements à plusieurs étages.

Le site de Iasi appartient à la société Leier depuis 2018. La société a repris la plus grande usine de briques du pays au fabricant roumain Brikston. Une usine à béton est maintenant nouvelle, pour laquelle la structure d'un bâtiment d'usine existant a été fondamentalement renouvelée. L'entreprise a investi environ 60 millions d'euros dans la conversion.

200 employés

L'usine de Iasi est négociée depuis 40 ans et il y a quatre ans, il était possible de l'acheter via un fonds. La Roumanie est un marché important pour l'avenir, il s'agissait donc d'une étape stratégique importante, déclare le fondateur de l'entreprise, Michael Leier. Environ 200 employés travaillent à Iasi. Ils doivent produire jusqu'à 700 000 palettes de briques et d'éléments préfabriqués en béton par an.

Source Burgenland.orf


28/07/2023

Cleia prépare la transition vers l'hydrogène avec Hydetop

Le laboratoire 4C de Cleia avance dans la transition vers l'hydrogène (H2) dans le cadre du projet collaboratif Hydetop.

 Ce projet financé par l'ADEME et cofina
ncé par GRDF, GRTgaz ne serait pas possible sans le soutien et la collaboration inestimables des partenaires de la société CLEIA : le CTMNC Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction et le laboratoire CORIA du CNRS.

Le projet Hydetop symbolise l'engagement renouvelé de Cleia en faveur de l'innovation et de la durabilité. Grâce à l'exploitation de l'hydrogène, une source d'énergie propre et durable, Cleia oeuvre à la création de solutions plus respectueuses de l'environnement dans l'industrie.

Suivez Cleia pour rester informés des dernières avancées de cette transition passionnante. Ensemble, pour un avenir plus vert !

Source LindkeIn