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17/01/2023

Le CAC40 a redistribué l’an dernier 80 milliards d’euros à ses actionnaires, un record

Les grandes entreprises réunies au sein du CAC40, principal indice boursier français, ont versé 56 milliards d’euros en dividendes en 2022, un montant record selon l’étude d’une lettre financière. S’y ajoutent des rachats d’actions pour un montant de 24 milliards, proche du record historique.

Source La Croix par Alain Guillemoles


CAC 40 : des profits sans lendemain ?
Inégalités, climat : pistes pour bâtir l’entreprise du monde d’après
 

Oxfam France et le BASIC (Bureau d’Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne) publient une nouvelle étude inédite sur le partage de la richesse au sein des entreprises du CAC40 depuis 2009.

Le rapport « CAC40 : des profits sans lendemain ? » montre comment depuis 10 ans, la richesse générée par les entreprises du CAC40 n’a pas été équitablement répartie entre leurs parties prenantes (PDG, salariés, actionnaires, etc) et n’a pas été suffisamment investie dans la transition écologique.

La crise du Covid-19 a mis en lumière les failles de notre modèle économique actuel, qui crée des inégalités et expose les plus vulnérables. L’Etat se retrouve aujourd’hui au chevet des entreprises, y compris les plus grandes d’entre elles : les sociétés du CAC40.

Depuis la crise de 2008, les entreprises du CAC40 ont pourtant créé beaucoup de richesse. Mais cette richesse a en premier lieu profité aux actionnaires, plutôt qu’à la revalorisation des bas salaires et au financement de la transition écologique.

  • Entre 2009 et 2018, les versements aux actionnaires du CAC 40 ont augmenté de 70%, la rémunération des PDG du CAC 40 de 60%, alors que le salaire moyen au sein de ces entreprises n’a augmenté que de 20% et le SMIC de 12% sur la même période.
  • En 2018, l’écart moyen entre la rémunération des PDG du CAC 40 et le salaire moyen était de 110, en augmentation de 30% depuis 2009.
  • Fin 2019, les femmes ne représentaient en moyenne que 20% des équipes dirigeantes du CAC40, alors qu’elles constituent la moitié des salariés. 5 entreprises ne comptaient aucune femme dans leurs instances dirigeantes.
  • CAC40 : l’urgence de la transition écologique
  • Notre dernier rapport « CAC40 : des profits sans lendemain ? » montre que si la part des bénéfices versés aux actionnaires en 2018 avait été encadrée à 30%, cela aurait permis de couvrir 98% des besoins en investissement dans la transition écologique des entreprises du CAC40.

Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de tirer des leçons de la crise et d’amorcer une véritable transformation de l’économie, vers un modèle plus juste et plus durable. L’urgence sociale et climatique est bel et bien là.

Bâtir l’entreprise du monde d’après
Les inégalités qui prospèrent au sein des entreprises du CAC40 ne sont pas une fatalité. Des solutions concrètes et durables existent pour changer la donne.

Notre rapport « CAC40 : des profits sans lendemain ? » présente des pistes réalistes et demande au gouvernement de prendre rapidement des mesures ambitieuses en direction des grandes entreprises :

  • Plafonner la part de bénéfices allant aux actionnaires, pour financer la transition écologique, sociale et climatique.
  • Limiter les écarts de salaire et revaloriser les métiers à prédominance féminine.
  • Rendre obligatoire la transition écologique des entreprises en respect de l’Accord de Paris.
  • Renforcer la représentation et les pouvoirs des salariés dans les conseils d’administration.

16/01/2023

RETRAITES: Première journée de mobilisation le 19 janvier

RDV dans la rue le 19 janvier, dans les cortèges intersyndicaux organisés partout en France. 

​La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.  

Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.  




Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale.



Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arc-bouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.  

Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle.

Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.  

Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.   Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.  


Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.  

Communiqué de presse des organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, Solidaires et FSU du 10 janvier 2023.

15/01/2023

72 000€ pour la rénovation de la tuilerie briqueterie et céramique de Râches

Le site de l’ancienne tuilerie de Râches est la propriété de la Tuilerie Briqueterie et Céramique de Râches, et son histoire est étroitement lié à celle de l’histoire familiale et personnelle de son gérant actuel.

La grande cheminée nécessite une intervention urgente pour la préserver. Les cerclages sont, en grande partie, tombés et environ 1.5 m² de maçonnerie au sommet s’est abattu lors de la tempête en février 2020.

Pour que ce site industriel puisse connaître une nouvelle vie, il faut commencer par son étendard qu’est sa cheminée. Il est donc prévu :

  • le renouvellement de tous les cerclages (dont peinture) ;
  • le rejointoiement du fût de la cheminée ;
  • le remplacement des briques manquantes ;
  • la dépose d’une dalle de béton au sommet de la cheminée pour stabiliser l’ensemble ;
  • l’installation d’un nouveau paratonnerre.

Ces travaux seront réalisés par une société spécialisée dans la rénovation des cheminées.

Dans un second temps, le bâtiment mitoyen sera remis en état pour préserver l’ancien séchoir de marque Keller construit au départ pour le séchage des tuiles.

Après la cheminée, d’autres travaux seront nécessaires pour préserver ce lieu historique:

  • mise aux normes de sécurité pour les visites ;
  • entretien des bâtiments ;
  • agencement d’un local pour en faire un lieu retraçant les activités industrielles et artisanales passées de Râches et de ses environs.

Des ateliers d’artistes pourront compléter la rénovation du site.

Et ainsi dans le cadre de la Mission Patrimoine, qui œuvre pour la sauvegarde du patrimoine en péril, cette structure va bénéficier d’une dotation de 72 000 euros, une somme qui s’ajoute aux aides publiques.

Les travaux ont déjà débutés depuis la rentrée 2022, elle se termine durant l’hiver 2023.

Source FG Reportages

14/01/2023

Les tuiles solaires en terre cuite inventées par Dyaqua vont équiper la ville de Pompéi

La tuile solaire offre une possibilité d'équiper les bâtiments historiques de panneaux solaires sans dénaturer la beauté des sites. Pompéi ainsi que de nombreuses villes européennes se modernisent.

Invisible Solar est une nouvelle technologie qui prend l'apparence de n'importe quel matériau de construction Invisible Solar est une nouvelle technologie qui prend l'apparence de n'importe quel matériau de construction. 

Les monuments historiques sont souvent des bâtiments très énergivores. Cela est dû évidemment à leur ancienneté, mais également aux conditions drastiques établies par les architectes de ces bâtiments pour conserver ces patrimoines. Dans le souci de les rendre plus écologiques, installer des panneaux solaires dessus est plus contraignant que sur les bâtiments modernes. C’est pourquoi des solutions commencent à se profiler pour équiper ces bâtiments de panneaux solaires. Le site archéologique de Pompéi et la ville d’Evora au Portugal ont opté pour une nouvelle forme de dispositifs solaires. Les tuiles solaires, qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux tuiles classiques, vont transformer les contraintes architecturales en atout, tout en préservant le caractère historique de ces endroits. Découverte.

Pompéi, un joyau historique

En 79 apr. J.-C., la ville de Pompéi et celle d’Herculanum ont été englouties par une éruption du Vésuve. Ce site archéologique préservé est l’objet de toutes les attentions des autorités italiennes. Sur l’un des bâtiments, la Maison de Cérès, des panneaux solaires ont été installés avec la particularité d’être invisibles, car ils se cachent dans des tuiles semblables à de la tuile rouge. Gabriel Zuchtriegel, directeur du parc archéologique de Pompéi explique à leur sujet : « Elles ressemblent exactement aux tuiles en terre cuite utilisées par les Romains, mais elles produisent l’électricité dont nous avons besoin pour éclairer les fresques ». Inscrire le site de Pompéi dans une démarche de développement durable pour réaliser des économies d’énergie est l’objectif de la direction du parc. Choisir les tuiles solaires, c’est aussi éviter les câbles électriques qui dénaturent le site et économiser des millions d’euros selon le directeur.

Les tuiles solaires de Pompéi, qu’est-ce que c’est ?

Les tuiles installées sur les toits de Pompéi proviennent de l’entreprise familiale Dyaqua. Des tuiles solaires inventées et brevetées qui s’imposent progressivement comme une alternative aux panneaux solaires. Elles sont destinées aussi bien pour les bâtiments historiques que pour les particuliers vivants dans le périmètre du monument par exemple. Ces tuiles solaires ont été inventées par Giovanni Battista, dirigeant de l’entreprise, qui avait pour spécialité le plastique et l’électricité. Il cherchait à résoudre le problème de l’esthétique des projecteurs électriques qui gâchent la vue.

Il a alors imaginé des tuiles solaires qui pourraient permettre de produire de l’électricité et d’éclairer les bâtiments. Les tuiles photovoltaïques Dyaqua sont fabriquées à partir d’un composé polymère qui laisse passer les rayons du soleil. Ensuite, les cellules sont intégrées à la main puis recouvertes d’une couche de composé polymère. Mme Quagliato, gérante de l’entreprise familiale, explique que leur système breveté peut aussi prendre l’aspect de la pierre, de la brique, du bois ou du béton et peut donc être utilisé sur un mur ou sur les sols.

Des tuiles solaires dans toute l’Europe

En Italie, les tuiles Dyaqua équipent déjà la ville antique de Pompéi et, en 2023, elles s’exporteront vers Split en Croatie, Evora au Portugal ou encore Alkmaar aux Pays-Bas. Toutes destinées à couvrir des bâtiments publics en conservant leur architecture. La ville d’Evora est recouverte de toits rouges que l’on peut apercevoir depuis les hauteurs. Pour la municipalité, installer des panneaux solaires classiques de couleur noirs aurait dénaturé la beauté de la ville. C’est vers les tuiles solaires italiennes que les autorités se sont tournées avec l’idée de conserver la beauté des toits, tout en les rendant plus écologiques et économiques. Les tuiles solaires sont probablement l’avenir de l’utilisation de cette énergie renouvelable. Plus d’informations : dyaqua.it

Source NeoZone par Nathalie Kleczinski



13/01/2023

Gwilen invente un matériau de construction à base de sédiments marins

50 millions de mètres cubes de ces dépôts sont dragués chaque année dans les ports français pour éviter leur envasement. Une matière première abondante, qui peut avoir un rôle à jouer dans la nécessaire décarbonation du secteur du bâtiment.

Yann Santerre a grandi au bord de l’estuaire de la Vilaine, le plus grand des fleuves bretons. Comme tant d’autres riverains, il a pu constater que la construction d’un barrage dans les années 1970 avait accentué l’envasement naturel du fleuve, nécessitant un dragage régulier de dizaines de milliers de mètres cubes de sédiments marins.

Ce phénomène inévitable nécessite un travail régulier de la part des autorités portuaires qui extraient chaque année en France, selon l’organisme Sedilab, 50 millions de mètres cubes de ces boues constituées d’argile, de sable, de sel, de résidus d’algues et de coquillage – un volume supérieur à celui béton prêt à l’emploi produit annuellement sur le territoire ! Un matériau abondant, donc, et peu valorisé. Sedilab indique ainsi que 90 % de ces sédiments sont ensuite relargués en mer, une opération appelée « clapage ». « Il y a eu des essais de valorisation dans les travaux publics, se rappelle Yann Santerre, où les sédiments étaient utilisés comme sous-couches dans la construction de routes. Mais ce n’était pas compétitif avec les matériaux de carrière. »

Au sortir de l’adolescence, le jeune homme quitte les bords de la Vilaine pour décrocher un diplôme d’architecte et un autre d’ingénieur en génie civil, à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, puis travaille en France et en Allemagne. Effrayé par le coût environnemental des matières utilisées durant les chantiers, il cherche, comme beaucoup d’autres, des alternatives à la terre cuite et au ciment. C’est alors qu’il se souvient des sédiments de son cher fleuve breton. Persuadé qu’il tient une solution, il rentre en 2017 dans sa péninsule natale pour tenter de transformer les dépôts marins en matériau de construction.

L’envasement naturel de la Vilaine, nécessite un dragage régulier de dizaines de milliers de mètres cubes de sédiments marins. 

Un procédé peu énergivore

Pour ses premiers essais, Yann Santerre est accompagné par le technopôle Brest Iroise, puis par les incubateurs d’une école d’ingénieur, l’ENSTA Bretagne, et du Centre scientifique et technique du bâtiment. Les résultats sont prometteurs, et, en compagnie d’un autre associé également architecte et ingénieur, Mathieu Cabannes, il fonde en 2020 la société Gwilen – le nom breton du fleuve la Vilaine.

Le processus mis en place par la société est simple : elle a passé un partenariat avec plusieurs petits ports – pour qui le clapage des sédiments en mer est souvent trop cher – qui assèchent les dépôts récupérés lors du dragage, en effectuant, si nécessaire, un traitement dépolluant. « Nous valorisons ensuite l’ensemble, indique Yann Santerre. Pour les gestionnaires portuaires, nous sommes une alternative à la décharge. »

Dans leur modeste atelier brestois, les équipes de Gwilen ont mis au point un procédé permettant de transformer ces sédiments en un matériau minéral, dont l’aspect et les caractéristiques mécaniques se rapprochent d’une terre cuite. L’opération, pour laquelle un brevet est en cours d’étude, est gardée secrète, mais Yann Santerre révèle que le processus s’inspire d’un mouvement naturel, la diagenèse, par lequel les sédiments se transforment peu à peu en roche. La start-up a ainsi trouvé le moyen d’accélérer une mutation qui s’inscrit d’ordinaire à l’échelle du temps géologique, et ce « sans cuisson à haute température et sans ajout de résine ni de ciment », affirme son fondateur.

Quatre fois moins polluant que la terre cuite

Cette opération s’avère ainsi bien moins énergivore que la fabrication de la terre cuite ou du ciment, qui nécessite une cuisson à plusieurs centaines de degrés. « Nous avons réalisé une analyse de cycle de vie en 2021, déclare Yann Santerre, et notre matériau émet, à la fabrication, quatre moins de CO2 que la terre cuite et douze fois moins que le ciment. »

Pour débuter, Gwilen vise le marché du design et de l’aménagement intérieur. Elle fabrique notamment des carreaux pour des poses murales intérieures, disponibles dans trois formats et vingt-et-une teintes, qui équipent déjà le comptoir d’une boulangerie, d’une boutique et la crédence d’un espace de co-working à Paris. Les pigments, tous d’origine naturelle, sont mélangés au matériau dès sa fabrication, lui donnant une certaine profondeur de couleur. Les carreaux de la start-up ne nécessitent pas de précaution particulière pour leur pose.

Parallèlement, l’entreprise fabrique également des meubles, comme des plateaux de table, et peut également s’engager sur des objets sur-mesure à la demande. Pour le moment, ses produits ne sont disponibles à la vente que sur son site internet, et bientôt dans une boutique d’ameublement bretonne. Elle a lancé la commercialisation de ses produits à l’été 2022 et compte parmi ses clients plusieurs cabinets d’architecte.

Une première usine en 2025

Pour ses carreaux, Gwilen annonce d’ores et déjà des prix compétitifs par rapport à des équivalents artisanaux. Mais pas question de se comparer, pour le moment, aux carrelages disponibles en grande distribution. Un rapport de force qui pourrait changer avec la future industrialisation ? « Pour la production de terre cuite, 30 % du coût provient de la cuisson, assure Yann Santerre. De même, notre ressource est bien moins chère à l’extraction. »

Les volumes produits par la start-up de six employés restent pour le moment modestes, de l’ordre de quelques dizaines de tonnes par an. Jusqu’à présent, elle s’est développée sur les fonds propres de ses fondateurs, par la dette bancaire et grâce à l’aide de la région Bretagne et de Brest Métropole. Elle a pu également bénéficier de récompenses dans divers concours où elle a été lauréate, comme le prix de la Fabrique Aviva ou le concours Cleantech Open France.

Après avoir fait connaître son matériau et ses carreaux d’intérieur via divers salons du design, la start-up veut accélérer. Elle est en train d’effectuer une levée de fonds d’1,5 million d’euros pour bâtir, à l’horizon 2025, son premier pilote industriel à Brest. « L’usine sera dédiée à la production d’un matériau à base de sédiments marins, destiné à se substituer à des matériaux de chantiers, indique Yann Santerre. Nous visons ainsi des éléments de façade, le carrelage et les pavés de sol, ainsi que des blocs de cloisonnement. » Coïncidence, 2025 marquera également la date du durcissement de la réglementation encadrant le rejet des sédiments en mer. De quoi pousser les gestionnaires de port à trouver de nouveaux débouchés pour les sédiments marins.

Source Les Echos Planète par Pierre Fortin

12/01/2023

Autriche: le briquetier Eder investit dans ses sites de Peuerbach et Weibern

Dans les briqueteries d'Eder, des investissements ont été réalisés cette année dans des mesures d'optimisation sur les deux sites de Peuerbach et de Weibern. De cette façon, les exigences toujours croissantes de la production de briques peuvent être satisfaites.

Outre l'optimisation continue de la qualité, la demande croissante crée également un besoin d'investissement. Au cours du dernier mois, par exemple, la 100 000e palette de briques est sortie de la chaîne de production.

« Les précommandes de briques de remplissage pour la saison prochaine sont plus que satisfaisantes. De nombreux clients ont reconnu les avantages et apprécient l'isolation phonique et thermique optimisée ainsi que le gain d'espace grâce à des épaisseurs de paroi réduites », explique la société Eder.

Pour les experts en matériaux de construction d'Eder, il est important d'optimiser davantage les conditions de production de ces matériaux de construction de haute qualité. Le patron de l'entreprise, Walter Eder, voit les deux sites de production comme de véritables moteurs : « Il y a une concurrence positive qui libère beaucoup de créativité. Et les résultats peuvent être mis en œuvre rapidement aussi bien à Peuerbach qu'à Weibern.

Les stocks de la briqueterie d'Eder sont bien approvisionnés pour le début de la construction au printemps.

L'accent particulier des investissements de cette année a été l'amélioration de l'approvisionnement en matières premières pour la production. Une équipe de serruriers et d'ingénieurs en mécanique internes a conçu et construit un nouveau chargeur qui sera utilisé aux deux endroits à l'avenir.

« Nous attachons une grande importance au traitement soigneux de la matière première. C'est en fin de compte la condition préalable à la qualité de produit souhaitée », souligne le gérant Walter Eder.

Attention à la matière première...

... commence par une extraction minutieuse, qui n'a lieu que par beau temps et pour une durée limitée. Le matériau est ensuite temporairement stocké avant d'être introduit dans la production via les nouveaux systèmes de chargement. "C'est pourquoi il était si important de prendre de nouvelles mesures d'amélioration ici", déclare Eder. Sur le site de Weibern, tout l'espace extérieur des locaux de l'entreprise a également été repensé. De plus, le parc de véhicules du personnel de terrain a été converti à l'e-mobilité. La société Eder réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 60 millions d'euros. Environ 250 employés travaillent sur les sites de Peuerbach, Weibern, Kallham, Schärding, Aurolzmünster et Mining.

Source MeinBezirk

11/01/2023

Creaton convertit ses usines de Wertingen et Roggden vers une production plus durable

Comme Creaton GmbH l'a annoncé dans un communiqué de presse fin septembre, le fournisseur de toits en pente a récemment effectué d'importants travaux de rénovation dans les usines de Wertingen et de Roggden, augmentant ainsi l'efficacité et la qualité de la production. Dans le même temps, la consommation d'énergie et l'utilisation des ressources ont été considérablement réduites. Selon l'entreprise, cela suit le principe d'amélioration continue de la réduction de la consommation de gaz et des émissions de CO2 sur la voie d'une plus grande durabilité.

Moins de consommation, meilleure qualité

Selon l'annonce de l'entreprise, deux nouveaux groupes de brûleurs ont été installés à Roggden dans les groupes de brûleurs 5 et 9 afin d'améliorer encore la qualité des produits des tuiles plates qui y sont produites. Avec les nouveaux groupes de brûleurs, l'énergie pourrait être introduite dans le four de manière plus ciblée, ce qui se traduirait par un profil de température plus uniforme dans la section transversale du four.

Une autre mesure a été l'intégration d'un échangeur de chaleur pour réduire la température des fumées. Cela réduira la consommation de gaz dans le séchoir d'environ 4 GWh par an, ce qui équivaut à peu près à la consommation de gaz de 150 maisons unifamiliales. De plus, l'entreprise réduira les émissions de CO2 d'environ 700 tonnes par an.

En juin 2022, l'entreprise avait achevé sa première version de sa feuille de route CO2 spécialement développée pour atteindre l'objectif d'une réduction durable et ciblée des émissions de CO2 de 30 % en 2030.

Creaton prépare l'avenir

"Les investissements servent à préparer les usines pour l'avenir", déclare Jürgen Hartmann, responsable de la production au sein de la direction de Creaton. "En même temps, ils sont un signal clair pour le développement de nos sites et renforcent ainsi toute la région." L'objectif affiché de l'entreprise, dit-il, est de mettre la performance économique et humaine du groupe en harmonie avec l'environnement et la société. Par conséquent, Creaton GmbH mène plusieurs initiatives avec des partenaires externes depuis plusieurs années pour promouvoir l'efficacité énergétique, la substitution des sources d'énergie existantes ainsi que le changement de CO2.

Source ZiegelIndustrie International

10/01/2023

Est-ce que Wienerberger s'endette trop?

Howard Marks l'a bien dit lorsqu'il a dit que, plutôt que de s'inquiéter de la volatilité du cours des actions, "la possibilité d'une perte permanente est le risque dont je m'inquiète... et que chaque investisseur pratique que je connais s'inquiète". Il semble donc que l'argent intelligent sait que la dette - qui est généralement impliquée dans les faillites - est un facteur très important lorsque vous évaluez le risque d'une entreprise. Il est important de noter que Wienerberger AG (VIE:WIE) est endetté. Mais la question la plus importante est : quel risque cela crée-t-il de la dette ?

Quand la dette est-elle un problème ?

La dette et les autres passifs deviennent risqués pour une entreprise lorsqu'elle ne peut pas facilement remplir ces obligations, soit avec des flux de trésorerie disponibles, soit en levant des capitaux à un prix attractif. En fin de compte, si l'entreprise ne peut pas remplir ses obligations légales de remboursement de la dette, les actionnaires pourraient repartir sans rien. Bien que ce ne soit pas trop courant, nous voyons souvent des entreprises endettées diluer en permanence leurs actionnaires parce que les prêteurs les forcent à lever des capitaux à un prix dérisoire. Bien sûr, la dette peut être un outil important dans les entreprises, en particulier les entreprises à forte intensité de capital. La première chose à faire lorsque l'on considère le montant de la dette d'une entreprise est d'examiner ensemble sa trésorerie et sa dette.

Quelle est la dette nette de Wienerberger ?

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, Wienerberger avait 1,45 milliard d'euros de dette, en septembre 2022, ce qui est à peu près le même que l'année précédente. Vous pouvez cliquer sur le graphique pour plus de détails. Cependant, il disposait également de 272,2 millions d'euros de liquidités, et sa dette nette est donc de 1,18 milliard d'euros.

Quelle est la santé du bilan de Wienerberger ?

Nous pouvons voir dans le bilan le plus récent que Wienerberger avait des passifs de 1,20 milliard d'euros venant à échéance dans un an, et des passifs de 1,56 milliard d'euros dus au-delà. En revanche, elle disposait de 272,2 M€ de trésorerie et de 705,3 M€ de créances à moins d'un an. Ainsi, ses passifs l'emportent sur la somme de sa trésorerie et de ses créances (à court terme) de 1,79 milliard d'euros.

C'est une montagne de levier par rapport à sa capitalisation boursière de 2,46 milliards d'euros. Cela suggère que les actionnaires seraient fortement dilués si la société avait besoin de consolider son bilan rapidement.

Nous mesurons l'endettement d'une entreprise par rapport à sa capacité bénéficiaire en examinant sa dette nette divisée par son bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) et en calculant la facilité avec laquelle son bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) couvre ses intérêts charge (couverture des intérêts). Ainsi, nous considérons la dette par rapport aux bénéfices avec et sans les charges d'amortissement et de dépréciation.

Wienerberger a un faible ratio d'endettement net sur EBITDA de seulement 1,2. Et son EBIT couvre facilement ses charges d'intérêts, soit 18,1 fois la taille. Nous sommes donc assez détendus quant à son utilisation super conservatrice de la dette. En plus de cela, Wienerberger a augmenté son EBIT de 98% au cours des douze derniers mois, et cette croissance facilitera la gestion de sa dette. Lors de l'analyse des niveaux d'endettement, le bilan est le point de départ évident. Mais ce sont les bénéfices futurs, plus que tout, qui détermineront la capacité de Wienerberger à maintenir un bilan sain à l'avenir. Donc, si vous êtes concentré sur l'avenir, vous pouvez consulter ce rapport gratuit montrant les prévisions de bénéfices des analystes.

Enfin, une entreprise a besoin de flux de trésorerie disponibles pour rembourser ses dettes ; les bénéfices comptables ne suffisent pas. Nous devons donc clairement examiner si cet EBIT génère un flux de trésorerie disponible correspondant. Au cours des trois dernières années, Wienerberger a enregistré un flux de trésorerie disponible représentant 64 % de son EBIT, ce qui est dans la normale, étant donné que le flux de trésorerie disponible exclut les intérêts et les impôts. Ce flux de trésorerie disponible place l'entreprise en bonne position pour rembourser sa dette, lorsque approprié.

Notre point de vue

La bonne nouvelle est que la capacité démontrée de Wienerberger à couvrir ses charges d'intérêts avec son EBIT. Mais à vrai dire, nous pensons que son niveau de passif total sape un peu cette impression. Compte tenu de toutes ces données, il nous semble que Wienerberger adopte une approche assez sensible de la dette. Cela signifie qu'ils prennent un peu plus de risques, dans l'espoir d'augmenter le rendement des actionnaires. Lors de l'analyse des niveaux d'endettement, le bilan est le point de départ évident. Mais en fin de compte, chaque entreprise peut contenir des risques qui existent en dehors du bilan. Sachez que Wienerberger montre 2 signes avant-coureurs dans notre analyse d'investissement, et 1 d'entre eux ne nous convient pas trop...

Source SimplyWallStreet


09/01/2023

Biogaz/Syngaz: Naoden vient d’être placée en redressement judiciaire

Le développement des microcentrales biogaz de Naoden coupé dans son élan.

La société nantaise Naoden, conceptrice de minicentrales de production de biogaz, vient d’être placée en redressement judiciaire. Mauvaise nouvelle, à l’heure où l’on parle décarbonation.

Créée en 2015, la société Naoden, à Nantes, qui installe des minicentrales de biogaz, a été placée en redressement judiciaire. Les offres de reprise seront closes le 16.

En cette époque où la décarbonation est une voie d’avenir, la société nantaise Naoden est coupée dans son élan. Créée en 2015, elle conçoit, fabrique et commercialise des solutions énergétiques innovantes qui produisent de l’électricité et de la chaleur à partir de déchets bois. Des minicentrales de bio gaz à destination des industriels et des collectivités.

Elle a démarré fort, avec une levée de fonds de 3 millions d’euros, un prix de l’innovation pour son projet Imperium, sur le site des Côteaux Nantais, un marché de 1,4 million...

Source Ouest France par Yasmine Tigoé

08/01/2023

Italie: Senec présente ses tuiles photovoltaïques

Les tuiles photovoltaïques Senec donnent la possibilité de produire de l'énergie photovoltaïque même à ceux qui vivent dans des zones soumises à des restrictions paysagères et à ceux qui veulent éliminer l'impact esthétique des panneaux photovoltaïques sur les toits.

En effet, il n'est pas rare que l'installation de panneaux solaires monocristallins sur les toits de bâtiments présentant un intérêt historique et culturel particulier soit empêchée par des règles qui réglementent l'impact architectural ou paysager ou, tout simplement, par la volonté de ne pas altérer leur esthétique d'origine. .

Senec a donc pensé à un produit capable de produire de l'énergie photovoltaïque tout en conservant en tous points l'aspect des tuiles classiques installées sur les toitures. Il s'agit de Senec.Tile, des tuiles photovoltaïques qui, s'intégrant parfaitement à la structure, peuvent être installées sur des bâtiments soumis à des contraintes paysagères ou architecturales et par ceux qui ont jusqu'ici exclu le photovoltaïque pour des raisons esthétiques.

Disponibles en trois formats et dans les teintes terre cuite et gris anthracite, les tuiles photovoltaïques Senec.Tile garantissent les mêmes performances de couverture et d'étanchéité que les tuiles traditionnelles. Dans Senec.Tile, la grille des cellules photovoltaïques est imperceptible à l'œil et la structure verre-verre garantit une haute protection et une grande résistance à la chaleur.

Source EnergiaMercato

07/01/2023

UK: Carmody Groarke a développé une brique bas carbone

Historiquement, la production de briques était géographiquement et esthétiquement liée au lieu. Une brique serait probablement cuite dans un four à proximité du chantier de construction, en utilisant des argiles locales avec des variations évidentes entre chaque ville et ville. Cependant, comme pour la plupart des matériaux de construction, la production de l'humble brique est devenue plus mécanisée et l'approvisionnement de plus en plus mondialisé. Bien qu'elles soient souvent présentées comme un choix «vernaculaire», les briques utilisées dans la construction contemporaine auront souvent été transportées à des centaines, voire des milliers de kilomètres.

Bien que les pratiques varient, l'impact environnemental de ce matériau de construction quotidien ne doit pas être sous-estimé. Les briques sont généralement fabriquées avec des matériaux vierges finis extraits du sol et cuits à haute température. Dans le meilleur des cas, les fabricants utilisent de l'électricité renouvelable ou expérimentent l'hydrogène pour alimenter les fours. Cependant, chaque année, la grande majorité des 1 500 milliards de briques produites dans le monde sont cuites dans des fours à charbon inefficaces qui contribuent à environ 20 % des émissions mondiales de « carbone noir ». De plus, la demande de production de matériaux bon marché alimente des pratiques de travail hautement contraires à l'éthique.

Nous devons développer une nouvelle langue vernaculaire durable, associant des matériaux moins onéreux pour l'environnement à des détails plus indulgents

Alors que notre industrie commence à reconnaître pleinement sa responsabilité envers l'environnement, nous sommes obligés de remettre en question nos choix de spécifications et de rechercher des matériaux ayant un impact environnemental moindre. Cela nous a donné l'occasion de nous réengager dans la pratique de la construction et des bâtiments locaux.

Depuis 2019, Carmody Groarke travaille avec une équipe d'architectes, de spécialistes des matériaux, d'avocats et de régulateurs pour développer une brique à faible émission de carbone à utiliser sur la nouvelle aile du Design Museum Gent en Belgique. Le Gent Waste Brick est fabriqué à partir de 63 % de déchets municipaux locaux recyclés avec de la chaux hydraulique (NHL 3.5) agissant comme liant principal. Contrairement aux briques conventionnelles, celles-ci sont durcies plutôt que cuites et gagnent en résistance grâce à la carbonatation avec du CO2 atmosphérique. Ceci, associé à l'utilisation de composites recyclés, donne une brique qui contient un tiers du carbone incorporé d'une brique d'argile belge typique, mesurée sur un cycle de vie de 60 ans.

La brique démontre la possibilité d'une construction hyper localisée. Les déchets municipaux recyclés proviennent d'un rayon de 7 km autour du projet et, pendant la construction, les briques seront fabriquées selon un processus de production simple et propre sur une friche industrielle à la périphérie de la ville. Comme le principe de production ne dépend pas d'un mélange ou d'une recette particulière, cette technique pourrait facilement être reproduite dans d'autres contextes urbains.

La science derrière cette innovation n'est pas entièrement nouvelle. Chimiquement, il est similaire à un bloc de silicate de calcium. Cela dit, en utilisant des granulats recyclés (silicates), nous avons détourné les déchets de la décharge et réduit la demande sur les ressources finies extractives. Nous avons également ciblé les agrégats de déchets aux qualités pouzzolaniques inhérentes, qui améliorent la résistance de la brique sans introduction de matériaux cimentaires. Et en séchant les briques à l'air, plutôt qu'en les autoclavant (comme c'est généralement le cas avec les blocs de silicate de calcium), nous avons réduit les besoins en carbone dans la production.

Nous nous sommes appuyés sur une équipe d'experts engagés et sympathiques pour mener à bien ce projet. Nous sommes également redevables à un client courageux. Les premiers prototypes ont été développés par Local Works Studio basé à Sussex, dont l'équipe est composée d'experts en chaux et en construction localisée à faible émission de carbone. Au fur et à mesure que le projet évoluait, nous avons travaillé avec BC Materials, basé à Bruxelles, un expert en construction innovante en terre, dont les connaissances sur le terrain étaient inestimables pour établir des flux de déchets viables et certifier la brique à utiliser.

Le cadre réglementaire actuel s'adapte mal à l'innovation. Il est de nature prescriptive, presque toujours réactif et souvent contradictoire. Et tandis que les réglementations en matière de construction changent et s'adaptent, de nombreuses normes britanniques et européennes n'ont pas été mises à jour de manière significative depuis des décennies. En conséquence, il n'y avait pas de norme européenne appropriée pour accueillir la brique de déchets de Gent.

En deux ans, une trentaine de « recettes » différentes ont été prototypées et testées. Les tests comprenaient des tests rapides de résistance à la compression, avec des résultats immédiats et visibles, et des tests de gel-dégel plus onéreux sur un cycle de 28 jours. La phase finale de la certification consistait à travailler en collaboration avec l'Union belge pour l'agrément technique dans la construction (BUTGB), qui certifierait finalement la brique à utiliser. Ensemble, nous sommes parvenus à un accord sur un calendrier de tests sur mesure qui, sans une seule norme prescriptive, démontrerait la conformité à travers diverses métriques et lui donnerait l'assurance que la brique était adaptée à son objectif.

Un avenir plus doux ?

Il existe un statu quo autour de nos attitudes envers les matériaux et les détails qui est enraciné dans le design du XXe siècle et un contingent d'exigences modernes d'efficacité. La facilité logistique et les normes réglementaires ont établi une pratique de construction où les matériaux sont rendus rapides et durs à sec. Pourtant, alors que les problèmes liés à la demande énergétique et à la dégradation de l'environnement deviennent de plus en plus pressants, le réchauffement climatique et l'épuisement des ressources nous obligent à reconsidérer la résolution matérielle de notre environnement bâti.

Au fur et à mesure que nous développions la brique, nous développions simultanément les détails du bâtiment. L'adoption d'un parapet « exagéré » et d'un appui de fenêtre « expressif » a eu un impact direct et significatif sur les mesures de performance nécessaires de la brique - quelque chose que la conception du 20e siècle nous a appris à oublier. Nous devons développer une nouvelle langue vernaculaire durable et adopter une pratique de construction «plus douce» dans laquelle des matériaux moins onéreux pour l'environnement sont associés à des détails plus indulgents.

Lorsque cela est combiné à un bouleversement des normes de construction, nous pouvons devenir les maîtres d'une pratique beaucoup plus allégée où les spécifications des matériaux sont bien ajustées pour être adaptées à l'objectif et non surconçues. Cela permettra la pratique d'une architecture durable qui se libère des clichés écologiques naïfs et des spécifications greenwashed, évoluant vers une maturité technique et une approche sensée à long terme des défis à venir.

Source ArchitectsJoàurnal


06/01/2023

Italie: NORMABLOK PIU' di Fornaci Laterizi Danesi, la nouvelle frontière de l'isolation thermique

Fornaci Laterizi Danesi - une entreprise qui opère dans la production et la commercialisation de briques - a participé avec un stand dans la zone organisée par Confindustria Ceramica au sein de SAIE 2022, sur la Piazza della Ceramica e del Brick. Voici l'interview d'Emanuele Serventi, qui présente les produits phares de l'entreprise, la ligne NORMABLOK PIU'.

Les blocs avec isolation intégrée idéaux pour les murs porteurs en zones sismiques

Fornaci Laterizi Danesi a présenté sa ligne NORMABLOK PIU' à Saie 2022, le véritable fleuron de l'entreprise. Comme l'explique Emanuele Serventi, "ce sont des blocs avec isolation intégrée, idéaux pour la construction de murs porteurs en zones sismiques et de murs de remplissage, avec une ligne dédiée à la correction des ponts thermiques.

Pour la reconstruction des territoires ayant subi des événements sismiques, un rôle important est joué par NORMABLOK PIU', indispensable pour créer la structure porteuse derrière laquelle la maçonnerie sera construite.

NORMABLOK PIU' S40 HP, quant à lui, est la ligne dédiée aux murs de remplissage, un bloc très performant qui, avec une épaisseur de 40 cm, permet d'atteindre une transmittance de 0,40 Wm2K. Le bloc est certifié et permet de créer des murs sûrs même en cas d'incendie. Il est très utile pour la construction d'immeubles de grande hauteur, comme les tours, et pour éviter la propagation d'éventuels incendies en façade, au bénéfice d'une construction pérenne, fiable et silencieusement habitable pour tous".

Source Ingenio par Emanuele Serventi


05/01/2023

Canada: Des matériaux de construction à base de champignons développés au Manitoba

La professeure d'architecture Mercedes Garcia-Holguera tient une brique faite de mycélium et de lin, un matériau de construction organique que son équipe teste pour une utilisation potentielle dans la construction de maisons dans des communautés isolées du Manitoba.

Une équipe de recherche de l'Université du Manitoba tente de lutter contre la crise du logement dans le nord de la province, en développant de nouveaux matériaux fabriqués non pas à partir d'acier ou de béton, mais de champignons.

L'assistant de recherche de premier cycle Dominico Obmerga IV passe une bonne partie de ses heures de travail à mélanger des colonies de champignons fibreux appelés mycélium avec de la sciure de bois provenant d'un magasin local.

La concoction ressemble à de la noix de coco grillée. Elle est pressée dans un moule, où les champignons mangeront la sciure de bois au fil du temps. Le tout est placé sur une étagère pour durcir avant d'être cuit.

Ce qui sort du four n'est pas un gâteau, mais des blocs de construction faits de mycélium. Les chercheurs espèrent ainsi qu'ils pourront changer l'avenir de la construction.

L'assistant de recherche de premier cycle Dominico Obmerga IV expérimente des mélanges de mycélium et de matériel végétal.

Cela créera un réseau très dense qui agit à bien des égards comme un ciment, déclare la responsable du projet et professeure adjointe d'architecture, Mercedes Garcia-Holguera, en brandissant une brique hexagonale texturée qui ressemble un peu à du béton mélangé à de la paille.

L'équipe expérimente une gamme de substrats pour nourrir le mycélium, du lin au chanvre.

Le Manitoba est une province agricole, rappelle Mercedes Garcia-Holguera. Cela nous permet d'utiliser une partie des déchets agricoles comme matière première.

« Nous pensons que les biomatériaux peuvent être une solution très importante pour résoudre la crise du logement dans les communautés éloignées et isolées. »

Une citation de  Mercedes Garcia-Holguera, professeure adjointe d'architecture

Test pour un hiver manitobain

Les premiers tests pour voir si les matériaux développés résistent à l’hiver manitobain ont été réalisés à l’Université du Manitoba et à Churchill. Ils sont pour l’instant couronnés de succès.

L'équipe travaille à partir d'un petit hangar dans un garage du campus. Selon la chargée du projet, dans les communautés isolées, n'importe quels grange ou hangar feraient probablement office d'espace de travail. Cela devrait aider à rendre le processus réalisable dans ces régions.

L'équipe expérimente également le champignon qui sert à faire le thé kombucha. Les chercheurs cultivent les champignons puis les sèchent en cellulose bactérienne qui pourrait être utilisée comme panneau intérieur.

La recherche est encore expérimentale, mais le rêve de l’équipe est d'avoir un impact important sur les personnes vivant dans des régions éloignées, ainsi que sur l'environnement.

Nous pensons qu'il y a beaucoup de potentiel pour aborder le logement et l'indépendance matérielle des communautés nordiques et isolées, confie Mercedes Garcia-Holguera.

Cependant, elle souligne qu’il faudra de nombreuses années avant que les matériaux de construction à base de champignons soient réellement utilisés.

Il est également probable que les matériaux devront être remplacés sur une base annuelle ou même saisonnière.

[Si] notre objectif final est de construire des bâtiments qui dureront des centaines d'années, bien sûr, ces matériaux pourraient ne pas être votre meilleur pari, nuance-t-elle.

Source Radio-Canada avec les informations d'Emily Brass

04/01/2023

Belgique: Un marché des matériaux incertain et volatil en 2023

Les prix de certains matériaux de construction affichent tantôt une hausse tantôt une baisse. Quelles sont les tendances actuelles et les prévisions pour 2023?

Les prix des matériaux de construction grimpent depuis de nombreux mois, faisant grincer des dents entrepreneurs, architectes et même assureurs. De fait, l’indice Abex, qui est calculé sur leur base et qui sert lui-même au calcul du montant des primes d’assurances-incendie, a progressé de près de 11% entre novembre 2021 et novembre 2022. "Nous avons constaté que les entrepreneurs délivraient des devis encore plus élevés cette année qu’en 2021", reconnaît le président de l’Abex, Alain Coppe. "Les trois principaux secteurs où les prix ont grimpé au premier semestre sont le bois, l’acier et les isolants", détaille-t-il. "L’ensemble des matériaux est plus cher aujourd’hui qu’avant la crise sanitaire et surtout la crise énergétique", appuie Jean-Pierre Liebaert, directeur du service d’études d'Embuild, l'association belge de la construction. Il précise: "Ce sont surtout les matériaux nécessitant un temps de cuisson ou du transport qui sont les plus impactés par les augmentations de prix ces derniers mois (ciment, tuiles, etc., NDLR). »

"Les trois principaux secteurs où les prix ont grimpé au premier semestre sont le bois, l’acier et les isolants."

Alain Coppe, président de l’Abex

Accalmie sur le bois et les métaux

Mais le soufflé semble désormais partiellement retomber. De fait, la tendance généralisée à la hausse n’est plus depuis quelques semaines. Embuild observe des baisses de prix, notamment pour le bois, les métaux et les produits chimiques. "Une série de matériaux, essentiellement les métaux et le bois, ont connu un recul à partir de mai, avec une baisse moyenne de 8%. Le ralentissement économique et les marchés internationaux pèsent sur la demande mondiale, ce qui fait baisser le prix de certains matériaux", explique Jean-Pierre Liebaert.

Les prix des métaux et du bois ont reculé de 8% depuis le mois de mai, selon Embuild.

"Les bois de charpente, c’est-à-dire les bois de construction, ont diminué", confirme Jean-Marie Godefroid, gérant de Bois Emoi. "Cela nous permet d’être plus concurrentiels face aux autres techniques de construction (béton...) qui continuent d’augmenter", se réjouit l’entrepreneur, qui cite le sapin comme étant l’essence de bois ayant le plus baissé ces dernières semaines.

Le recul de prix ne concerne toutefois que le bois de charpente. Les bois pour la menuiserie (chêne, hêtre et les bois régionaux comme le cèdre ou le mélèze) restent plus chers ou plus difficiles à trouver.

Le ciment et les tuiles en forte hausse

Les autres matériaux ont connu une évolution haussière au cours de la même période, avec une hausse moyenne de 6%, chiffre la Embuild. Les plus énergivores sont les plus concernés par les hausses de prix, notamment la terre cuite ou encore le ciment.

"Les disponibilités et les prix se compliquent pour les matériaux en terre cuite, comme les tuiles."

Jean-Marie Godefroid, gérant de Bois Emoi

"Les disponibilités et les prix se compliquent pour les matériaux en terre cuite, comme les tuiles", prévient le gérant de Bois Emoi. En plus de ces deux contraintes, une troisième s’ajoute pour les entrepreneurs qui rénovent ou construisent des toitures en tuiles: "Les fournisseurs nous préviennent déjà que certains matériaux en terre cuite ne seront plus commandables par quantité minimum, mais par toiture complète. On ne pourra donc plus réparer une toiture dont une série de tuiles s’est envolée lors d’une tempête", s’inquiète Jean-Marie Godefroid.

Côté châssis, si les prix du bois, du PVC et de l’aluminium ont augmenté ces deux dernières années, le secteur est désormais confronté à la hausse des prix du vitrage depuis la fin de l’été. "Leur prix a augmenté de plus de 20% depuis le mois de septembre", chiffre Gauthier Courtin, directeur commercial d’Abihome, qui voit également les délais s’allonger dans ce secteur.

"Le prix des vitrages a augmenté de plus de 20% depuis le mois de septembre."

Gauthier Courtin, directeur commercial d’Abihome

Volatilité et incertitude en 2023

Gaultier Courtin anticipe pour 2023 des prix toujours haussiers pour le vitrage. "Et l'on s’attend à des prix plus élevés d'environ 10% pour l’aluminium et d’environ 5 ou 6% pour le PVC", précise le spécialiste.

Jean-Marie Godefroid, de son côté, ne sait pas à quoi s’attendre après deux années de hausses de prix: "On ne maîtrise absolument plus les coûts, on ne sait pas vers quoi on va." L’architecte Fabrizio Trobbiani décrit un climat d’incertitude pour le secteur. "Même quand les prix descendent, nous sommes devenus méfiants. La situation n’est pas stable et il faudra certainement encore attendre avant qu’elle le devienne."

Pour Embuild, il faut distinguer les produits dont les prix sont liés aux matières premières et ceux dont les prix sont liés à l’énergie. "On ne s’attend pas, suite au ralentissement de l’économie mondiale, à une forte reprise durant le 1er semestre de 2023. Dès lors, on aura probablement une poursuite des baisses pour les matériaux liés aux matières premières, comme le bois et les métaux. Toutefois, pour ceux liés aux prix de l’énergie, les perspectives sont plus difficiles à donner, dans la mesure où cela dépendra de l’évolution des prix du gaz et de l’électricité, qui sont très volatils, et de leur impact sur les contrats énergétiques des producteurs de matériaux", détaille Jean-Pierre Liebaert. 

Des prix plus stables pour les photovoltaïques

Les prix des panneaux photovoltaïques ont, eux aussi, grimpé sans cesse ces deux dernières années. "Les tarifs des composants (silicium, métaux...), ainsi que les coûts de transport restaient élevés. Cela, conjugué à une demande de plus en plus forte et une augmentation des capacités des fabricants qui tardait à venir, a mené à une augmentation des prix des photovoltaïques de plus de 30% depuis 2019", détaille Benoît Fosseprez, directeur de Green Energy. "Mais aujourd’hui, les tarifs des composants refluent et les fabricants ont davantage de capacités", selon le spécialiste. Le secteur entrevoit une stabilisation des prix pour les mois à venir. "Nous préférons rester prudents et ne pas envisager de baisse des prix, mais plutôt de la stabilité pour 2023", soutient Alexis Vander Putten, CEO d’Energreen.

Source L'Echo par Mathilde Ridole

03/01/2023

Allemagne: Wienerberger reprend la briqueterie Steinheim d'Otto Bergmann

Le 3 janvier 2023, Wienerberger GmbH en Allemagne reprendra la briqueterie de Steinheim d'Otto Bergmann GmbH en Rhénanie du Nord-Westphalie. 

Selon l'annonce, les briques "Poroton" seront fabriquées à Steinheim à l'avenir. L'entreprise a annoncé que les 35 employés, dont beaucoup travaillent pour Otto Bergmann depuis de nombreuses années, seront repris.

Le site de Steinheim est d'une grande importance pour Wienerberger en raison de sa tradition et de sa forte concentration régionale sur les marchés clés de la Rhénanie du Nord-Westphalie et de la Basse-Saxe.

Depuis la construction de l'usine de Steinheim il y a 25 ans, les produits en briques creuses sont fabriqués dans la briqueterie. Les solides racines régionales de l'entreprise et la gamme de produits de haute qualité sur le site renforcent Wienerberger à long terme. En intégrant la briqueterie de Steinheim dans le réseau d'usines, Wienerberger se rapproche encore plus de ses clients et augmente sa pénétration du marché dans les zones centrales des deux Länder.

Le site Kalletal d'Otto Bergmann ne fait pas partie de l'acquisition.

Source BaustoffMarkt

02/01/2023

Edilians: Place à la couleur au nouvel espace social commun de Rennes grâce aux tuiles émaillées

Leader français de la tuile terre cuite, EDILIANS crée des solutions toitures innovantes au cœur de l’éco-habitat. 

Porté par la volonté commune du Département d’Ille-et-Vilaine, de la ville de Rennes et de la Caisse d’Allocations Familiales, le nouvel Espace Social Commun (ESC) finit de voir le jour au nord de Rennes, dans le quartier de Maurepas. Celui-ci vise à centraliser dans un lieu unique un ensemble de services publics destinés à soutenir les habitants et à faciliter leurs démarches administratives.

Lauréate du concours lancé par le département, l’agence d’architecture Beal & Blanckaert a souhaité conférer à ce nouvel établissement une échelle humaine. L’objectif est double : marquer le quartier de Maurepas d’une nouvelle institution majeure, tout en reflétant l’ambition publique initiale, synonyme d’accueil et d’accompagnement. Un pari réussi grâce à une décomposition de l’ensemble en quatre grandes maisons, rythmées en toiture et en façade par des tuiles émaillées Stretto Huguenot d’Edilians.

Un projet complexe fidèle à la diversité architecturale du quartier

Pour Beal & Blanckaert, l’enjeu majeur était de « donner une échelle humaine à cette réalisation afin d’éviter l’effet d’un établissement trop imposant » dans un quartier emblématique du renouvellement urbain rennais. D’où l’idée de « décomposer le programme en plusieurs maisons pour lui donner un caractère résidentiel tout en unifiant le tout à l’aide d’un matériau que nous souhaitions vibrant » explique Antoine Beal.

Répartis sur une parcelle de 2.000 m2, les quatre pavillons de 2 à 5 étages, symbolisant la pluralité des services de l’ESC Simone IFF, se composent d’une structure poteau- poutre béton avec des façades à ossature bois revêtues de tuiles terre cuite. Au-delà de répondre à l’une des exigences du cahier des charges du département qui souhaitait une construction bas-carbone, le choix de l’architecte d’intégrer de la tuile en bardage et en toiture permet de jouer sur une colorimétrie bâtiment par bâtiment et ainsi de « concilier en même temps unité et diversité ».

La Stretto Huguenot émaillée pour créer une matérialité chatoyante

Ayant déjà expérimenté la tuile terre cuite en bardage, c’est tout naturellement que l’agence Beal & Blanckaert s’est intéressée une nouvelle fois à ce matériau. Par sa grande dimension (265 x 370 mm) et sa compatibilité de mise en œuvre sur tous les types de toiture y compris en faible pente (environ 75% à l’ESC Rennes), ainsi qu’en bardage, la tuile Stretto Huguenot s’est imposée. « Mais plus encore ce sont la large palette de teintes personnalisables ainsi que la qualité des émaux développés par Edilians qui ont définitivement séduit aussi bien l’architecte que le maître d’ouvrage », souligne Eric Lebeau, Directeur National de la Prescription.

En effet, pour différencier les maisons, chacune possède une tonalité légèrement différente. Cette variation chromatique, réalisée de façon aléatoire à l’aide d’un logiciel spécifique paramétré de manière fine par les architectes, s’exprime au travers de 13 coloris parmi lesquels 3 nuances de verts, 4 rouges, 3 bleus. Afin d’éviter une uniformité totale en toiture et de respecter les contraintes budgétaires du chantier, à cela s’ajoute une déclinaison de 3 blancs à raison de :

- 20% de tuiles émaillées monocuisson, en Blanc Platine, fabriquées dans l’usine Edilians de St Germer de Fly, - et 80% de tuiles double cuisson de la gamme Ultra dans une variation de blanc chaud et froid.

 Placées principalement en couverture, ces tuiles émaillées blanches présentent un avantage certain en termes de luminosité et de pouvoir réfléchissant en ayant un impact positif global sur le confort et l’efficacité énergétique du bâtiment.

Assurant une continuité d’une façade à l’autre, cet effet de pixellisation, qui part d’une teinte très foncée au sol pour se dégrader progressivement vers les blancs, offre ainsi cette matérialité chatoyante à l’échelle du piéton voulue par l’architecte.

Une gestion maîtrisée de l'énergie grâce à une centrale photovoltaïque Solaire Max

Pour contribuer à atteindre l’objectif de performance énergétique de -30% attendu par l’ESC Rennes, 100 tuiles Solaires Max 16 cellules ont été installées directement sur les liteaux d’un pan de toiture de l’un des pavillons. En coloris rouge, elles s’intègrent en toute discrétion aux tuiles Stretto Huguenot et permettent une production énergétique optimale à raison de 59 Wc par tuile, soit près de 6000 Wc. De quoi contribuer à rendre l’espace social plus autonome en énergie !

Une prouesse technique de l'étude à la mise en œuvre

Si l’ESC Rennes constituait un véritable défi au niveau esthétique quant au choix des couleurs, il l’était également d’un point de vue dimensionnel. Raison pour laquelle, afin d’éviter toute mauvaise surprise sur le chantier, un important travail d’approche technique et de calepinage a été réalisé très en amont par l’agence Beal & Blanckaert et sa cheffe de projet Hélène Verniers, en fonction de la spécificité de chacune des façades. En étroite collaboration, l’architecte, l’entreprise de pose Loire Atlantique Toiture et Eric Martinat, Directeur Développement Produits d’Edilians, ont ainsi étudié :

- l’implantation précise des tuiles en façades afin de faciliter leur mise en œuvre et de minimiser le travail de coupe en jouant sur les tuiles et demi-tuiles, - l’habillage de la façon la plus discrète possible autour des menuiseries, - le traitement des points singuliers pour répondre notamment à la demande de l’architecte en ce qui concerne l’écoulement des eaux pluviales.  

Une fois achevé cet accompagnement personnalisé, la mise en œuvre des 2.700 m2 de tuiles émaillées Stretto Huguenot dont 1.100 m2 en façade s’est effectuée sans encombre grâce au plan de calepinage minutieusement préparé par l’architecte imprimé en très grand format. Ainsi, pour chaque façade, Loire Atlantique Toiture a trié les tuiles par coloris puis, rangée par rangée dans le bon ordre, avant de les poser à joints croisés, avec un pureau de plus ou moins 14 cm. Quant aux tuiles Solaire Max, même si leur installation constituait une première pour l’entreprise « cela s’est très bien passé. La pose est très simple, de même que le raccordement électrique Plug & Play. C’est presque un jeu d’enfant finalement ! Et ce d’autant plus que nous avions bénéficié au préalable d’une formation technique d’Edilians sur le site pour nous expliquer le fonctionnement », détaille Romain Rouaud qui a repris l’entreprise familiale depuis 5 ans.

Le résultat est à la hauteur des enjeux : « l’entreprise Loire Atlantique Toiture a vraiment effectué un travail impeccable. Une mise en œuvre aussi soignée d’un produit noble tel que la tuile, c’est véritablement de l’art » déclare Eric Martinat, enthousiaste. Une composition artistique tant dans la palette de coloris que dans la qualité de finition qui interpellent les habitants du quartier de Maurepas qui confient « trouver cela vraiment très beau ».

Source A Sudrie

01/01/2023

USA : Glen-Gery lance la première couleur de brique de l'année avec la série Pitt Café

Glen-Gery, l'un des plus anciens fabricants de briques d'Amérique du Nord et une entreprise nord-américaine de Brickworks, a annoncé le lancement de sa première couleur de brique de l'année pour 2023 avec sa série Pitt Café, s'inspirant des années 2023 des tendances de couleur et de design inspirées par la nature qui incarnent la chaleur, le confort et la texture.

La série comprend quatre nouvelles couleurs, s'inspirant des tendances de couleur et de design inspirées par la nature de 2023

Glen-Gery lance la couleur de brique inaugurale de l'année avec la série Pitt Café, qui comprend quatre nouvelles couleurs, s'inspirant des tendances de couleur et de design inspirées par la nature de 2023.

"La nouvelle année sera caractérisée par des tons de terre chauds ; des textures et des finitions percutantes mais authentiques ; et des touches de couleur rougissantes", a déclaré Denise Smith, directrice du marketing chez Glen-Gery. "En tant que marque de premier plan, Glen-Gery surveille et évalue constamment les tendances actuelles et à venir, c'est pourquoi nous sommes ravis de lancer notre toute première couleur de brique de l'année qui applique les tendances que nous voyons de la mode et de la décoration intérieure. à un nouveau médium de construction."

Disponible dès maintenant à l'achat, la série Pitt Café comprend quatre couleurs qui sont nouvelles pour Glen-Gery, allant des blancs crémeux aux tons de terre et aux teintes brun-gris. Ils comprennent:

"Les propriétaires peuvent apporter l'arôme de leur café préféré dans leur propre maison, invoquant une sensation d'hygge, de chaleur et de confort", a déclaré Smith. "La série propose un menu de briques douces aux tons neutres brassées pour ressembler aux boissons réconfortantes préférées du monde."

Utilisée pour les applications intérieures et extérieures, la brique est un produit de construction populaire en raison de sa capacité unique à équilibrer forme et fonction. En tant que matériau de construction, les propriétaires bénéficient de sa polyvalence, de son intemporalité et de son caractère ainsi que de sa durabilité, de sa durabilité et de ses qualités de faible entretien.

La prochaine série Pitt Café rejoindra les plus de 600 produits de brique et de pierre offerts par Glen-Gery afin d'offrir aux architectes, aux constructeurs et aux propriétaires des possibilités de conception infinies tout en restant avant-gardistes. Pour voir la collection complète, visitez www.glengery.com/2023-coty.

Source PRNewswire

31/12/2022

Italie: FBM présente ses blocs de briques thermo-isolants et tuiles performantes à Saie 2022

FBM a participé avec son propre stand à l'intérieur de la Piazza della Ceramica e del Laterizio organisé par Confindustria Ceramica à Saie 2022. Voici l'interview de Gianni Meneghini, vice-président et délégué commercial de FBM, où il présente les produits phares de l'entreprise.

"Avec FBM, l'utilisateur final, à la fois l'entreprise et le détaillant, peut avoir un interlocuteur unique pour toute la gamme de briques, de la toiture aux fondations" - déclare Gianni Meneghini, vice-président et délégué commercial de FBM.

« Jusqu'en 2006, la brique avait eu un marché exubérant, ce qui ne permettait pas de laisser de place à la recherche et au développement du matériau. Avec la diminution progressive des quantités demandées, il a fallu essayer d'adapter ou en tout cas de rendre plus performantes toutes les performances des briques. Nous avons donc investi davantage dans les blocs de briques, en créant également des isolants thermiques avec l'insertion d'EPS et dans des tuiles performantes, améliorant les performances de toute la gamme.»


La société FBM et ses propositions pour le marché du bâtiment. Gianni Meneghini

Source Ingenio


30/12/2022

Eco-Tech Ceram : Transformer la chaleur perdue en énergie propre

La société française Eco-Tech Ceram a développé et breveté Eco-Stock®, une solution durable et économique qui accompagne la transition énergétique en réduisant la consommation d'énergie et l'empreinte carbone de l'industrie.

Aujourd'hui, plus d'un tiers de l'énergie consommée dans l'industrie est perdue sous forme de chaleur, ce qui équivaut à 2450 Mt de CO2 émises chaque année dans le monde. Dans le contexte géopolitique actuel de flambée des prix des énergies fossiles et de changement climatique, la valorisation de la chaleur perdue devient une priorité absolue. Pour répondre à cet enjeu environnemental majeur, la société française Eco-Tech Ceram a développé une solution innovante, durable et économique qui accompagne la transition énergétique en réduisant la consommation énergétique et l'empreinte carbone de l'industrie tout en améliorant sa compétitivité. Baptisé Eco-Stock®, c'est un système breveté qui transforme intelligemment la chaleur perdue en énergie décarbonée.

Eco-Stock® est un système révolutionnaire de stockage de chaleur à haute température (jusqu'à 1 000°C) qui permet de compenser l'intermittence et la variabilité des dépôts, des sources et de la consommation d'énergie. Il s'agit d'un système éco-conçu de stockage de chaleur rechargeable conteneurisé capable de capter, stocker et restituer l'énergie décarbonée de manière plus économique qu'en brûlant des énergies fossiles (gaz naturel, fioul...) tout en maîtrisant la durée, la puissance, la température et la vitesse de le flux d'énergie. Cette solution innovante délivre une énergie à très haute valeur ajoutée (taux de rentabilité interne élevé), permettant aux entreprises de se développer de manière durable et rentable.

Des avantages réels, mesurables et finançables

Eco-Stock® est une solution modulaire mobile qui s'adapte à tout site industriel. Il convient à un large éventail d'applications, y compris l'électrification thermique et le stockage d'électricité de masse. Produit multi-primé (trois fois lauréat du Concours Mondial de l'Innovation et lauréat du Trophée de l'Innovation ArcelorMittal), Eco-Stock® capte, stocke et valorise la chaleur perdue à haute température (supérieure à 300°C) des fumées générées par les fours industriels des industries de la céramique, de l'argile lourde, du verre, de la chimie ou de la métallurgie, en les redistribuant quand et où cela est nécessaire.

Les avantages réels sont faciles à quantifier : jusqu'à 20 % d'économies d'énergie ; une augmentation de 10 % de la productivité ; 1 000 tonnes d'émissions de CO2 évitées chaque année.

L'équipe pluridisciplinaire de techniciens et d'ingénieurs d'Eco-Tech Ceram apporte à ses clients une solution technique et financière clé en main, une prestation complète allant des études techniques et financières à la conception, la fabrication, l'installation, le suivi et le service après-vente. De plus, le système Eco-Stock® peut être adopté à coût nul, évitant un temps de retour sur investissement jugé trop long au départ. Pour pallier ce problème, Eco-Tech Ceram a créé la société ETC Invest, qui investit pour le compte du client en achetant l'infrastructure à Eco-Tech Ceram puis en louant l'usine et/ou en vendant de la chaleur décarbonée à l'ensemble du système industriel.

La collaboration avec Wienerberger France

L'une des premières entreprises de l'industrie de la céramique et de la brique à conclure un partenariat avec Eco-Tech Ceram a été Wienerberger, qui a choisi d'installer Eco-Stock® dans son usine de production de tuiles à Pontigny, en France. Ici, le système sera utilisé pour récupérer et stocker la chaleur résiduelle générée par les six fours intermittents. Cette chaleur sera ensuite redirigée vers les séchoirs intermittents, qui n'auront plus besoin de gaz pour fonctionner. Cela réduira les émissions de CO2 de l'usine de plus de 450 tonnes par an. Le projet s'inscrit parfaitement dans la stratégie environnementale de Wienerberger, qui consiste à réduire les émissions de CO2 de 15 % d'ici 2023, de 40 % d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

« Nous sommes très fiers de lancer le projet Eco-Stock® sur notre site de Pontigny en collaboration avec Eco-TechCeram », a déclaré Frédéric Didier, Directeur Général de Wienerberger France. "L'installation de cette solution innovante marque une nouvelle étape vers la décarbonation totale de notre installation, en ligne avec les objectifs ESG de notre groupe."

"A l'heure où les crises climatique et énergétique s'intensifient, nous sommes ravis d'avoir été choisis par Wienerberger pour l'accompagner dans sa transition vers le zéro carbone", a déclaré Antoine Meffre, président-fondateur d'Eco-Tech Ceram. "Grâce aux solutions entièrement financées par notre société ETC Invest, le site de Pontigny bénéficiera d'une énergie propre sans aucun investissement préalable."

Source CeramicWorldWeb

29/12/2022

Allemagne- le tuilier Nelskamp condamné à l'arrêt de sa production

Les prix élevés de l'énergie ne pèsent pas seulement sur les consommateurs. En conséquence, certaines entreprises ont dû réduire leur production. Maintenant, ils attendent la limitation des cours du gaz et font toujours face à un avenir incertain.

Chaque jour, environ 100 000 tuiles sortent de la chaîne de fabrication de la tuilerie de Nelskamp près de Magdebourg. Les halls du plus grand site du fabricant sont remplis du bruit d'innombrables machines - le vrombissement mécanique des chaînes de montage, accompagné du sifflement et du grincement rythmiques des bras robotiques. Tout est en mouvement, découpé, pressé et séché avant que les tuiles ne soient cuites dans le four tunnel à environ 1100 degrés.

Quiconque se tient ici - transpirant à près de 45 degrés, à côté de wagons pesant des tonnes sur lesquels sont empilées des centaines de briques d'argile - peut difficilement imaginer que tout s'est arrêté ici il y a quelques semaines. Les fours sont froids et les couloirs silencieux.

Source Frankfurter Allgemeine par Piera Tomasella