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07/06/2020

SeLoger note un engouement pour la maison individuelle

Pour SeLoger, qui a réalisé deux vagues de sondage sur le moral immobilier des Français, pendant et après le confinement, loin de s'écrouler, le marché immobilier devrait retrouver son niveau d'avant crise dans l'année. Le marché de la construction de maisons individuelles, en particulier, donne des signes "très positifs", avec la présence d'espaces extérieurs devenu "critère essentiel".
Même si l'année 2020 est partie pour être une année blanche, du fait de l'arrêt quasi-total de l'instruction des demandes de permis et des chantiers pendant le confinement, le volume des constructions de maisons individuelles d'avant la crise devrait être atteint au premier trimestre 2021, d'après l'analyse de SeLoger, qui privilégie un scénario "en U".

Ce scénario présente une chute rapide, suivie d'une reprise modérément rapide, et un retour à la normale, "sans rattrapage de la baisse néanmoins", précise Marjorie Monnier, responsable du marché maisons individuelles du groupe. Il a été préféré à deux autres courbes, celle en V, avec reprise intense permettant de rattraper la baisse, et celle en L, où la reprise ne permet même pas d'atteindre le niveau d'avant crise. Quant à l'ampleur de la chute, SeLoger l'estime entre -13% et -20%, visible dès le mois de juin et très marquée jusqu'à l'automne.

Des particuliers très confiants

Le site internet a procédé à deux vagues d'enquêtes, dans le cadre de l'observatoire du moral immobilier des Français. Les résultats montrent "une grande confiance" dans la réalisation de leur projet par les personnes interrogées. Début avril, 66% se disaient en effet confiants, 76% ne pensaient pas réduire le budget consacré à leur projet, et enfin, le pourcentage de personnes pensant abandonner leur projet se montait à… 0%.

La vague menée après la fin du confinement, mi-mai, montre "une confiance encore renforcée" des particuliers. Ils sont désormais près de 80% à croire en l'aboutissement de leur projet. Et 83% confirment leur budget. Autre indicateur d'un marché qui est loin de s'être effondré : les visites sur les sites du groupe, SeLoger et Logic-Immo, ont enregistré des "records historiques" de fréquentation, d'après Marjorie Monnier.

Explosion des recherches de maisons

La deuxième vague de l'enquête fait également apparaître une modification dans les souhaits des acheteurs. 46% des personnes cherchant un bien se disent vigilantes à l'accès internet et à la fibre ; 31% seraient prêtes à faire un compromis sur la localisation ; 21%ont revu à la hausse la superficie du logement recherché ; et 19% relativisent le besoin d'accès aux transports en commun. Enfin, la présence de surfaces extérieures a pris une plus grande place pour les potentiels acheteurs : si 58% y voyaient déjà un critère essentiel avant la crise, pour 21% des interrogés c'en est devenu un suite au confinement. Et 12% considèrent que c'est "encore plus important qu'avant". Qu'ils achètent une maison ou un appartement, "24 % des Français veilleront à ce que leur logement dispose d'une pièce isolée dans laquelle ils pourront télétravailler", précise par ailleurs SeLoger.

S'agit-il d'une nouvelle tendance ou d'une réaction éphémère à la situation si particulière de ce printemps ? Quoiqu'il en soit, pour SeLoger, "tous ces critères font apparaitre la maison individuelle comme la réponse idéale". "Et cela se vérifie sur nos sites", explique Marjorie Monnier : 54% des recherches sont liées à une maison, "un bond de 20% par rapport au mois de mars". Par ailleurs, les sites du groupe dédiés à la construction de maison individuelle ont été les premiers à retrouver les niveaux de fréquentation habituels, et ont même connu des records.

Source Batiactu par Basile Delacorne

Développements dans le recyclage des briques terre cuite et de la maçonnerie en briques (Partie 2)

La brique de terre cuite est un matériau de construction avec une longue tradition. La poursuite du développement de ses propriétés produit fait l'objet d'un large éventail d'efforts. Pour confirmer la durabilité du matériau de construction, l'accent est désormais mis sur sa recyclabilité en tant que nouveau problème. En collaboration avec l'industrie des briques en terre cuite et des tuiles de couverture, IAB Weimar et IZF Essen ont travaillé sur plusieurs aspects de la recherche connexe. La partie 2 concerne l'utilisation de la brique d'argile comme matière première de substitution.

 Fraction 2/4 mm de matériaux recyclés sélectionnés utilisés comme matière première de remplacement de gauche à droite: pavés en terre cuite (B), briques perforées verticalement ( K), gravats de bâtiments riches en briques (R), gravats de maçonnerie (V)

4 Focus 2: Les briques comme matière première de substitution
L'accent était mis ici sur l'utilisation de briques cassées à grains fins provenant de la démolition de bâtiments en tant que composants de matières premières pour la production de nouvelles briques. Comme dérivé des études décrites dans la littérature [6], [7], [8], la granulométrie de la farine de brique utilisée comme matière première secondaire ne doit pas dépasser 200 µm. La teneur totale en soufre doit rester inférieure à 0,5% en masse. D'autres exigences sont liées aux composants calcaires, qui sont limitées par les recommandations suivantes:

  • Perte au feu <3% en masse
  • Teneur en carbonate de calcium <10% en masse et
  • Teneur en mortier et béton <20% en masse


Contrairement à ces exigences, dans les études décrites ici, des variantes à grains plus grossiers ont été utilisées comme matière première de remplacement pour tester si une utilisation directe des sables de brique est possible sans fragmentation supplémentaire. De plus, outre les briques non mélangées provenant de la démolition, les recyclats de diverses entreprises de recyclage ont également fait l'objet des études. Ceux-ci contenaient un contenu considérable de composants minéraux autres que la brique et ne répondaient pas toujours aux exigences susmentionnées.

4.1 Matériel et méthodes
Les recyclats proviennent de différentes sources. Les variétés de briques usagées non mélangées, qui peuvent être classées dans certaines qualités, ont été sélectivement retirées sous forme de décombres des structures de bâtiment qui étaient préparées pour la démolition ou en cours de démolition. De plus, des gravats de briques non mélangées, constitués principalement de briques de clinker et de tuiles, ont été fournis par une entreprise de recyclage. L'autre matériel utilisé provenait de différentes sources. Les nouveaux décombres de briques ont été disponibles grâce au projet de recherche «Recyclage des briques remplies» (»15).

Les produits recyclés achetés ont d'abord été dimensionnés en fractions plus petites et plus grandes que 4 mm. Les fractions <4 mm ont été caractérisées en détail pour les propriétés importantes pour le recyclage comme matière première secondaire. La teneur en soufre total a été déterminée avec un analyseur soufre-carbone, la teneur en CaO au moyen d'une analyse par fluorescence X et la teneur en carbonate au moyen d'une analyse thermique différentielle. La composition matérielle des recyclats a été analysée en comptant les particules par couleur au microscope numérique. Des tests préliminaires ont montré qu'avec cette méthode, il était possible de faire la différence entre les particules de brique et le mortier et de donner une granulométrie de 250 µm en fonction de la couleur. Au-dessus de cette limite, la teneur en briques augmente légèrement avec l'augmentation de la taille des particules (»16). Comme décrit ci-dessus, cela est dû à la fragmentation plus facile des mortiers et des enduits par rapport à celle des briques. Pour le comptage de la teneur en briques, de tous les échantillons, la fraction de 1/2 mm a été sélectionnée. La composition des recyclats issus du démantèlement et de la démolition a montré de fortes fluctuations. La teneur en briques variait de 100% dans le cas de briques non mélangées à une teneur en briques d'env. 20% dans les décombres de maçonnerie.
La teneur en briques variait de 100% dans le cas de briques non mélangées à une teneur en briques d'env. 20% dans les décombres de maçonnerie. Les nouvelles briques avaient une teneur moyenne en briques de 80%. D'autres composants contenus dans les mélanges étaient dans le cas du mortier recyclé utilisé, l'enduit, le béton et certains composants non identifiables. Dans le cas des nouvelles briques, des restes de mortier, d'enduit et de laine minérale étaient présents comme composants mineurs.

Dans le cas des recyclats, les échantillons qui contenaient une faible teneur en briques et une teneur élevée en particules résiduelles, présentaient des valeurs plus élevées pour les paramètres analysés que les briques non mélangées (»tableau 2). Les paramètres de qualité recommandés n'étaient que partiellement respectés par ces recyclats. Pour les nouvelles briques de support, presque tous les paramètres ont été dépassés.

À partir des 18 échantillons de recyclage disponibles à l'origine, les échantillons C, D, H, R, T et V ont été sélectionnés car ils représentaient une large gamme de matériaux recyclés. Ils ont été ajoutés aux trois corps utilisés comme matériaux de base:

  • tuile de toiture sans chaux (DZ)
  • brique de parement contenant de la pyrite (VMZ) et
  • brique perforée verticalement à haute teneur en carbonate (HLZ)


Les quantités ajoutées ont atteint un maximum de 10% en masse pour le corps de tuile de toiture tandis que jusqu'à 25% en masse ont été ajoutés à l'argile de brique de support. Les propriétés sélectionnées des matériaux de base sont résumées dans »Tableau 3.

La distribution granulométrique des matériaux de départ a une importance cruciale pour la production de briques. Il influence la quantité d'eau de mélange requise, le comportement de retrait, les propriétés de séchage et le comportement de cuisson. Le contenu des fractions 2 µm, 2–20 µm et> 20 µm sert de référence pour l'évaluation. Ici, il existe des différences importantes entre les recyclats et les corps (»tableau 4).

Pour déterminer les effets sur les propriétés du produit, des recyclats ont été ajoutés aux corps, les quantités ajoutées étant orientées vers les exigences à satisfaire par le produit spécifique. Dans le cas des carreaux de toiture, un maximum de 10% en masse a été remplacé par les recyclats. En revanche, dans les corps en briques de parement et perforés verticalement, jusqu'à 25% en masse ont été remplacés. À partir des lots, des éprouvettes cylindriques d'un diamètre de 33 mm ont été produites dans une extrudeuse de laboratoire, puis cuites dans un four à moufle chauffé au gaz conformément aux courbes de cuisson utilisées dans les usines de production respectives (»17).

Avant d'être cuits, les échantillons ont été testés pour vérifier leur retrait à sec et leur résistance à la flexion. Pour les échantillons cuits, la densité, l'absorption d'eau, le retrait de cuisson et la résistance à la flexion ont été déterminés. L'aspect des spécimens cuits a été évalué, en particulier en ce qui concerne la présence de morceaux de chaux et d'efflorescence. Des tests sur des éluats avec un rapport eau-solide de 10 à 1 ont été effectués pour évaluer les propriétés liées à l'environnement.

4.2 Résultats
Dans le cas des recyclats utilisés pour la substitution, il est possible de différencier les variétés non mélangées récupérées des tuiles de toiture et celles contenant des impuretés minérales. Avec l'ajout de tuiles de toiture concassées non mélangées à l'argile de tuile à toiture, déjà à 3% en masse, une baisse de la résistance et une augmentation de l'absorption d'eau ont été observées. La brique de parement et les argiles de brique perforées verticalement étaient plus robustes (»18, 19). Jusqu'à une substitution de 10% en masse, aucune diminution de résistance n'a pu être observée. L'absorption d'eau n'a pas changé ou diminué. Le corps est devenu plus dense.

Avec l'ajout de variétés à constituants mineurs, la teneur substituée n'était pas suffisante en tant qu'index car de cette manière, il n'était pas possible de prendre explicitement en compte les impuretés. La somme de la quantité substituée et des impuretés introduites en conséquence est utilisée comme variable auxiliaire. Avec une substitution de 10% en masse avec une teneur en impuretés de 20% en masse, cet indice s'élève à (10 + 10 x 20/100)% en masse = 12% en masse. Il en résulte des dépendances plausibles entre cet indice et les propriétés des spécimens cuits. À la même quantité substituée, le substitut avec plus d'impuretés entraîne une baisse de résistance plus forte que celui avec une faible teneur en impuretés (»18). Avec cette approche formelle, il n'est pas possible de prendre en compte l'influence du type d'impuretés sur les propriétés (»20).

Une autre caractéristique de qualité importante est l'aspect visuel des produits cuits. Dans le cas de la tuile en terre cuite, un système peut être identifié. Des substituts ne contenant pas ou seulement une faible teneur en impuretés peuvent être ajoutés en quantités allant jusqu'à 3% en masse, sans aucune altération de l'apparence visuelle »(Tableau 5). La brique D déjà concassée, qui contient 13,3% en masse d'impuretés, conduit dans le cas d'une substitution de 3% à des «morceaux de chaux» dans une mesure limitée. Si 10% du corps de tuile de toiture est remplacé par des recyclats, une altération de l'apparence visuelle est établie pour tous les substituts. Dans le cas des autres produits, pratiquement aucune tendance n'a pu être identifiée. L'altération de l'apparence n'augmente pas toujours avec la quantité ajoutée. Dans trois cas, même certaines améliorations entraînent des quantités ajoutées plus élevées.

Dans le cadre des analyses des éluats, le comportement de lixiviation des échantillons avec une addition de 10% de matériaux RC a été testé. Les valeurs concernant les métaux lourds et les sels solubles dans l'eau peuvent être classées comme inoffensives, bien que la taille des particules dans la préparation de l'échantillon ait été choisie pour être beaucoup plus fine que celle spécifiée dans les réglementations d'essai applicables. En conséquence, la surface disponible pour l'élution est beaucoup plus grande que celle de la taille des particules requise dans les normes pertinentes.

4.3 Recommandations
D'après les résultats présentés, on peut conclure que les organismes de production de briques peuvent être remplacés dans une certaine mesure. L'étendue de la substitution dépend à la fois du produit et des propriétés des substituts. Il ne faut pas ajouter plus de 3% en masse de tuiles de toiture non mélangées écrasées à l'argile pour tuiles de toiture afin de ne pas nuire à la qualité des produits. En revanche, pour la production de briques de support, une substitution jusqu'à au moins 10% en masse, même avec une forte teneur en impuretés, semble possible.

Les résultats présentés doivent être explorés plus avant avec des tests sur l'influence des impuretés et la taille des particules. Dans les tests systématiques, les effets du type et du pourcentage des impuretés sur la qualité de la brique doivent être déterminés, pour rendre l'indice défini ici plus utile. Tous les substituts dans les tests décrits étaient des sables avec des tailles de particules jusqu'à 4 mm. Ils étaient très grossiers par rapport aux corps. Selon les références bibliographiques, le broyage des substituts conduit à des résultats nettement améliorés. L'augmentation de la résistance à la compression se situe entre 10 et 30%, lorsque les matériaux additifs avec une taille de particule originale de 90% sous-dimensionnée de 0,5 mm sont broyés à une taille de particule x90 de 0,15 mm [9]. Ce potentiel d'amélioration des propriétés et, le cas échéant, des quotas de substitution plus élevés devraient faire l'objet d'études futures.

Remerciements
Les résultats sont basés sur des travaux de recherche (AiF-ZIM, AiF-IGF, EuroNorm) financés par le ministère fédéral allemand des Affaires économiques et de l'Énergie. Nous remercions les sponsors du projet pour leur soutien financier. Nous remercions également les partenaires industriels impliqués pour leur soutien aux projets de recherche tels que Ziegel-Kontor Ulm GmbH Thermopor, Deutsche Poroton GmbH, Mein Ziegelhaus GmbH & Co. KG, Deutsche Rockwool GmbH & Co. KG, Wienerberger AG, Schlagmann Poroton GmbH & Co. KG. Nous remercions le Brick Research Institute Essen Regd pour la bonne coopération professionnelle.

Source Ziegelindustrie International

06/06/2020

Technologie de pompe à chaleur pour les processus industriels dans la plage de températures élevées

À l'usine de Wienerberger à Uttendorf, en Autriche, la nouvelle pompe à chaleur à haute température chauffe une partie du séchoir à tunnel 

Wienerberger Österreich GmbH exploite un total de huit sites de production en Autriche pour la fabrication de briques et de tuiles. En décembre 2019, l'une des premières pompes à chaleur haute température dans un environnement industriel européen a été mise en service sur le site d'Uttendorf en Haute-Autriche.

Utilisation de la chaleur fatale au moyen de pompes à chaleur
Jusqu'à présent, la chaleur dégagée par les processus industriels a été principalement rejetée inutilisée dans l'environnement. Dans le cadre du projet européen DryFiciency, cette technologie spécifique de pompe à chaleur a été développée au cours des trois dernières années sous la direction de l'Institut autrichien de technologie (AIT) et un démonstrateur a été intégré au processus de séchage.

Le projet de développement DryFiciency pose un jalon dans le sens de la décarbonisation dans l'industrie de la brique et est un excellent exemple de la façon dont les innovations issues de la recherche peuvent être rapidement commercialisées. DryFiciency montre que la technologie des pompes à chaleur peut également être utilisée pour les processus industriels dans la plage de températures élevées.

L'objectif global du projet DryFiciency est de développer des solutions techniquement et économiquement viables pour réduire la demande d'énergie primaire et les émissions de CO2 en récupérant l'énergie des flux de chaleur résiduelle.

Projet de démonstration pour séchoirs à tunnel

À l'usine d'Uttendorf, la nouvelle pompe à chaleur chauffe une partie du séchoir à tunnel. Au cours des quatre premières semaines suivant la mise en service, il a été possible de fonctionner dans toutes les plages de températures envisagées, jusqu'à la température maximale visée de 160 ° C.

Dans le cadre du projet DryFiciency, deux systèmes industriels de pompes à chaleur à haute température pour l'utilisation de la chaleur perdue sont en cours de développement. Ils ont le potentiel d'économiser jusqu'à 80% de la consommation d'énergie et des émissions de CO2 correspondantes dans les processus de séchage industriels et ainsi de réduire considérablement les coûts de production.

Perspective
Une deuxième pompe à chaleur haute température du projet DryFiciency est utilisée par le partenaire du consortium Agrana. Par rapport à la pompe à chaleur Wienerberger, qui fonctionne avec des compresseurs à piston, la pompe à chaleur d'Agrana est mise en œuvre avec des compresseurs à vis. Cette configuration est plus efficace lorsqu'une large plage de fonctionnement est couverte. Il offre également des avantages en termes de comportement au démarrage et d'approbation en raison de la charge de réfrigérant inférieure par circuit.

Une deuxième pompe à chaleur à compression à haute température entrera en service sur un autre site de Wienerberger au cours des deux prochaines années et sera ensuite mesurée pendant environ deux ans.

L'Institut autrichien de technologie publie en permanence les résultats techniques (http://dry-f.eu/).

Wienerberger Österreich GmbH
www.wienerberger.at
Institut autrichien de technologie
www.ait.ac.at

Source Ziegelindustrie International

05/06/2020

Chine : croissance positive du secteur des matériaux de construction en avril

Le secteur chinois des matériaux de construction a connu une augmentation positive en avril, se remettant de la contraction du premier trimestre, alors que le pays s'efforce de contenir l'épidémie de COVID-19 et fait avancer la reprise du travail.

La production de la valeur ajoutée du secteur a augmenté de 4,4% en glissement annuel en avril, selon les données du ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information.

Les principaux matériaux de construction ont enregistré une croissance, la production de ciment affichant une croissance de 3,8% sur un an.

Les bénéfices du secteur ont progressé de 11,1% par rapport à l'année précédente, pour atteindre 42,8 milliards de yuans (environ 6 milliards de dollars) sur cette période.

Source French.xinhuanet.com 

04/06/2020

COVID-19 : REPRISE DE L’ACTIVITÉ

Chaque semaine, l’UNICEM mesure la reprise de l’activité via une enquête auprès des entreprises adhérentes.

Les résultats de la première enquête, qui traite de la période entre le 7 et le 12 mai, indiquent que :


  • Près de 90 % des sites produisant des matériaux de construction sont désormais ouverts en France
  • 64 % des entreprises ont leurs sites ouverts à 100 %
  • Le niveau d’activité moyen est de 59 %
  • Le principal frein à la reprise est la faiblesse de la demande

03/06/2020

Italie: une briqueterie mise en demeure suite au dépassement des seuils d'émission de benzène.

La région des Abruzzes met en garde une entreprise de briques d'Alanno après que la présence de benzène a été constatée au-dessus des seuils fixés par la réglementation parmi les émissions du four de cuisson.

L'entreprise dispose de 30 jours pour apporter des modifications au processus de production et aux systèmes de réduction des émissions atmosphériques.

Citant le rapport relatif de l'Agence régionale pour la protection de l'environnement (Arta), qui déclare que "l'activité d'échantillonnage effectuée a mis en évidence la présence du polluant" benzène "ci-dessus dans les émissions du four à briques des seuils fixés ", le Département du Territoire Environnemental de la Région a averti l'entreprise de veiller à ce qu'elle fournisse une série de prescriptions, notamment le respect des seuils de benzène fixés par les lois du secteur et la réalisation d'autocontrôles des émissions .

Source rete8

02/06/2020

Belgique - Wienerberger, fervent adepte de la construction circulaire

Sur un chantier à Courtrai, le fabricant autrichien de tuiles et de briques de parement récupère ses matériaux sur de très vieilles constructions pour les réutiliser sur des nouvelles.

Sur le chantier de la Tuighuisstraat, à Courtrai, les ouvriers ont enlevé une à une les tuiles et les briques des maisons à démolir pour les réutiliser. 

Tout le monde, de nos jours, a déjà entendu parler de construction circulaire. Visant à limiter la consommation de matières premières, à abaisser les émissions de CO2 et à réduire l’impact environnemental ainsi que la quantité de déchets dans un secteur dont on sait qu’il est particulièrement énergivore en la matière, elle consiste notamment à récupérer les matériaux de vieilles constructions pour les réutiliser dans des nouvelles.

C’est dans ce domaine que Wienerberger a décidé depuis peu de prendre le taureau par les cornes. Le fabricant autrichien de tuiles et de briques en terre cuite s’applique depuis plusieurs mois à la rénovation de la Tuighuisstraat située dans un quartier populaire de Courtrai. Le chantier prévoit la démolition de 18 maisons unifamiliales dont l’état, particulièrement vétuste et dégradé, ne laisse aucune place à la rénovation. Elles seront remplacées par 31 nouvelles unités résidentielles, à savoir des maisons mais aussi des appartements.

01/06/2020

PROJET TITAN : TERREAL REÇOIT UNE SUBVENTION DE 1,3 MILLION D’EUROS DE LA RÉGION NOUVELLE-AQUITAINE POUR RÉDUIRE LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE DE SON SITE DE ROUMAZIÈRES

Soucieux de développer ses activités tout en limitant son impact environnemental, TERREAL s’est engagé à réduire émissions de gaz à effet de serre. Le Groupe vient ainsi de nouer un partenariat de grande envergure avec la Région Nouvelle-Aquitaine.

Nommé « TITAN » et subventionné à hauteur de 1,3 million d’euros, ce projet vise à réduire la consommation énergétique de ses sites basés en Nouvelle-Aquitaine (Roumazières, Montpon-Ménésterol et Chasseneuil-sur-Bonnieure) de 10,5%, soit une diminution d’émissions de CO2 de 4500 T/an. La mise en œuvre de ce projet permettra, à terme, une réduction d’énergie équivalente à la consommation de près de 3 800 logements.

TERREAL aborde les grands enjeux du réchauffement climatique et de la protection de l’environnement avec la plus haute exigence. Le Groupe se donne les moyens d’atteindre ses objectifs en investissant 6,4 millions d’euros pour la phase 2020 du projet TITAN.

TITAN, un projet d’envergure environnementale !

Dans sa stratégie de croissance sur le secteur de la couverture et de modernisation de ses usines, TERREAL lance le projet titanesque TITAN de transformation de son équipement industriel en 2 phases.

Phase 2020

– Transfert de la gamme de tuiles ZEN d’un four rouleaux à un four tunnel. Ce changement de four va diviser par plus de 3 la consommation énergétique pour cette gamme.

– Une équipe projet dédiée conduit ce projet depuis Décembre 2018 et est restée mobilisée durant la période de confinement dans le plus grand respect des mesures sanitaires pour maintenir les délais de réalisation et finaliser le transfert de la gamme ZEN pour fin 2020.

– Un travail en partenariat avec une dizaine de fabricants d’équipements

Phase 2021 à 2025


L’équipe projet travaille d’ores et déjà sur les prochaines étapes du plan de réduction des consommations énergétiques sur les axes suivants :

– Réduction des consommations des fours des sites TERREAL en Nouvelle Aquitaine.

– Récupération et valorisation de la chaleur fatale.

– Optimisation des séchoirs.

Un comité de pilotage se réunira annuellement afin de suivre l’avancement du contrat de partenariat.

« Ce projet est stratégique pour TERREAL. Une réduction de 10,5% des émissions de gaz à effet de serre pour notre site, c’est un véritable enjeu ! Et malgré le contexte sanitaire et économique dans lequel nous sommes, il faut le poursuivre avec l’ambition de délivrer dans les délais initialement prévus. Aujourd’hui, 23 robots ont déjà été réceptionnés ainsi que 95% des éléments restants pour la construction des autres machines. Le projet avance donc dans les temps. » déclare Lionel Da Silva, Responsable Technique et Matières Premières PTC et Chef de projet TITAN chez TERREAL.


A propos de TERREAL

Inspiré par plus de 150 ans de savoir-faire dans les matériaux de construction en terre cuite, TERREAL crée des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment. A travers 4 activités (couverture, solaire, structure, façade et décoration), 21 sites de production dans le monde dont 16 en France, plus de 2200 collaborateurs et 412 millions d’euros de chiffre d’affaires (CA consolidé avec 100% de GSE Intégration), TERREAL contribue à l’amélioration de l’habitat en accompagnant ses clients dans la création de projets, porteurs de bien-être pour les hommes et de respect pour l’environnement. En révélant au quotidien toute la beauté de la terre cuite dans chaque réalisation, TERREAL fait rejaillir son énergie au service de ses partenaires et de leur imagination.
Plus d’informations : www.terreal.com

Source Pressonline

31/05/2020

Braas, Icopal, Vedag et Wolfin (Groupe BMI) annulent leur participation à BAU 2021

Le groupe BMI souhaite également renoncer à participer à BAU 2021 - en d'autres termes, le salon leader mondial de l'architecture, des matériaux et des systèmes se déroulera sans Braas, Icopal, Vedag et Wolfin Bautechnik.

"Ce n'était pas une décision facile à prendre pour nous", souligne Ulrich Siepe, directeur général. «BAU a toujours fait partie intégrante de notre planification annuelle. Mais les défis imprévus posés par la pandémie corona ne permettent actuellement aucune autre décision. »

Pas de décision fondamentale
Le Groupe BMI venait de décider d'un nouveau concept de stand d'exposition qui devait être utilisé pour la première fois à BAU en janvier. Le leader du marché des systèmes de toiture a souhaité se présenter au public spécialisé sur plus de 900 m². "La première doit maintenant être reportée d'un an avant d'être utilisée à Dach + Holz 2022", a déclaré M. Siepe, ajoutant que la décision d'annuler la participation à BAU n'est pas une décision fondamentale. "Les salons ont absolument leur droit d'exister et font partie intégrante de notre mix marketing. Néanmoins, la participation doit être vérifiée à nouveau avant chaque salon, en tenant compte de tous les paramètres actuels", explique le directeur général des quatre sociétés.


Stand du Groupe BMI au Dach + Holz 2020 (Photo © baulinks / AO)
En 2021, le groupe devrait désormais se concentrer sur l'accompagnement individuel des partenaires du marché, ajoute Ulrich Siepe. "Avec notre équipe de vente unie, qui s'occupe des marques Braas, Icopal, Vedag et Wolfin, nous offrons aux clients un support encore meilleur et plus personnalisé sur site - nous nous concentrerons davantage sur cela dans les prochains mois et développerons ce service."

Source Baulinks

30/05/2020

La biomasse pour la production durable de briques

En utilisant l'exemple d'une briqueterie, le projet «BioBrick» montre comment la chaleur du procédé et les résidus des usines de biomasse peuvent être utilisés pour la production industrielle de briques.
Dans le projet, un gazéificateur à bois fournit la chaleur du procédé (500 à 1000 ° C). Les résidus carbonés du gazéifieur sont utilisés comme matériau porogène dans la brique. Cette utilisation en cascade réduit les coûts d'élimination, améliore les propriétés du produit de la brique, économise les combustibles fossiles et augmente la rentabilité du procédé. Le consortium du projet est composé de fabricants et d'utilisateurs d'installations. Fraunhofer UMSICHT est responsable de la coordination du projet et de la recherche d'accompagnement.

Dans quelles conditions générales l'exploitant d'une briqueterie passerait-il aux énergies renouvelables? Cette question a occupé les chercheurs de Fraunhofer UMSICHT et a motivé le projet «BioBrick». L'arrière-plan du projet est de promouvoir l'utilisation de la biomasse dans l'industrie, en particulier dans le domaine de l'approvisionnement en chaleur de procédé, afin de déplacer les combustibles fossiles et d'économiser sur les émissions de CO2. Le projet a deux axes principaux:

Focus 1: Approvisionnement énergétique via la biomasse
Dans le premier domaine d'intervention, un concept est en cours d'élaboration avec le fabricant de l'usine et la briqueterie pour l'intégration de la technologie de gazéification du bois et d'une centrale thermique et électrique combinée dans l'approvisionnement en énergie du site. Actuellement, le four tunnel pour la production de briques est chauffé au gaz naturel. Afin de réduire la demande de gaz naturel, un gazéificateur à bois est intégré pour produire du gaz de synthèse.

Dans le premier scénario, il est utilisé pour faire fonctionner une unité de cogénération, dont la chaleur résiduelle sera utilisée pour chauffer les bâtiments du site et produire de l'électricité pour la production. En tant qu'option innovante, il est étudié si le flux de gaz d'échappement chauds de l'unité de cogénération (en amont de l'échangeur de chaleur) peut être utilisé directement comme chaleur de processus pour chauffer le four tunnel.

Dans le deuxième scénario, le gaz de synthèse du gazéificateur à bois est utilisé directement pour la production via des brûleurs à gaz modifiés.

Focus 2: Utilisation matérielle des résidus de gazéification
Le deuxième objectif du projet commun est l'utilisation de matériaux des résidus de gazéification comme matériau porogène dans les briques. L'accent est mis sur le développement de recettes avantageuses et la question de savoir comment les résidus de gazéification peuvent être introduits de manière optimale dans la brique et y être distribués.

Les différentes possibilités sont testées et évaluées selon des procédures de test. Dans le cas des briques, l'accent est mis sur la résistance, la stabilité dimensionnelle et les propriétés d'isolation thermique. Les variations de la teneur en cendres, de la composition des cendres et de la teneur en carbone du substrat initial sont étudiées.

Après les tests préliminaires dans l'usine pilote, le coke de gazéification est livré à l'usine de briques et introduit dans le processus de production en lots de tests définis. La qualité des briques finies est testée par un laboratoire externe indépendant.

Consortium de projet
Fraunhofer UMSICHT sur le site de Sulzbach-Rosenberg est responsable de la coordination du projet ainsi que de la conception de l'approvisionnement énergétique et de l'intégration dans le site. La société Burkhardt GmbH et la briqueterie Ernst GmbH & Co. KG étudient principalement l'intégration matérielle des résidus de gazéification.

Succursale de Sulzbach-Rosenberg
Institut Fraunhofer pour les technologies de l'environnement, de la sécurité et de l'énergie UMSICHT
www.umsicht-suro.fraunhofer.de

Source Ziegelindustrie International

29/05/2020

TÉNORD HUGUENOT, la seule tuile petit moule certifiée NF Faible Pente

Leader français de la tuile terre cuite, EDILIANS dispose déjà d’une large gamme de tuiles fortement et faiblement galbées aptes à être utilisées sur des couvertures Faible Pente. Aujourd’hui, le spécialiste de l’enveloppe du bâtiment complète son offre et présente la TÉNORD Huguenot, la première tuile petit moule certifiée NF Faible Pente..

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Source Edilians

TÉNORD HUGUENOT, la seule tuile petit moule certifiée NF Faible Pente

Leader français de la tuile terre cuite, EDILIANS dispose déjà d’une large gamme de tuiles fortement et faiblement galbées aptes à être utilisées sur des couvertures Faible Pente. Aujourd’hui, le spécialiste de l’enveloppe du bâtiment complète son offre et présente la TÉNORD Huguenot, la première tuile petit moule certifiée NF Faible Pente.


L'unique modèle petit moule du marché certifié NF FP

Dernière née de la gamme des tuiles petits moules à relief d’EDILIANS, la TÉNORD Huguenot est une tuile à emboîtement produite dans le site de Wardrecques au cœur de l’Audomarois, dans les Hauts de France.


Caractéristique des toitures de la région Nord, elle est la première et la seule tuile petit moule du marché à bénéficier de la certification NF Faible Pente et s’ajoute à plus de 18 modèles déjà certifiés d’EDILIANS. Sans aucune modification des pureaux de pose, la TÉNORD Huguenot peut être mise en œuvre jusqu’à 19% de pente ce qui autorise son installation sur des toitures plus plates, un atout pour répondre aux exigences des projets architecturaux plus contemporains.


Une esthétique traditionnelle

Grâce à un procédé de fabrication innovant sur moule en plâtre, la TÉNORD Huguenot offre un aspect de surface parfaitement lisse et une haute qualité de finition. Avec son nez fin, son cornet étroit et ses demi-lunes, son design respecte les codes traditionnels des toitures du Nord.


S’inscrivant résolument dans le patrimoine historique de sa région, la TÉNORD Huguenot se décline dans une palette de 4 teintes brillantes (Flammé Rustique, Rouge, Anthracite, Terre d’Amarante) qui apportent une touche de modernité.


Un jeu double et une pose simple

Aux performances techniques élevées, la tuile TÉNORD Huguenot possède un double jeu de pose inédit de 20 mm longitudinal, au niveau du pureau, et de 4 mm latéral. Cette qualité de conception garantit une flexibilité de pose optimale ainsi qu’une simplicité d’installation en rénovation comme en neuf. En construction, son pureau maximum de 270 mm fait de la TÉNORD Huguenot la plus économique des tuiles du Nord (jusqu’à 18,7 tuiles au m2).


Dotée d’un système de double emboîtement et recouvrement au service d’une étanchéité irréprochable, la tuile TÉNORD Huguenot peut être associée aux autres solutions pour la toiture et l’éco-habitat d’EDILIANS, telles que les accessoires (rive, plain plan, faîtage) et les écrans de sous-toiture.

Source André Sudrie

28/05/2020

« DE LA TERRE AU SOLEIL » : LE NOUVEAU RAPPORT RSE DE TERREAL MET EN LUMIÈRE SON ENGAGEMENT PROFOND ET SES INITIATIVES INNOVANTES EN FAVEUR D’UN HABITAT DURABLE, RESPECTUEUX DES HOMMES ET DE LEUR ENVIRONNEMENT

« De la Terre au Soleil » : le nouveau rapport RSE de TERREAL met en lumière son engagement profond et ses initiatives innovantes en faveur d’un habitat durable, respectueux des hommes et de leur environnement

L’intégration des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux au sein des activités de TERREAL est la marque d’un engagement profond. En effet, sa démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) intègre le principe d’amélioration continue, et contribue à établir une vision de la performance économique et humaine respectueuse de l’environnement et solidaire avec les territoires. Aussi le titre de son nouveau rapport RSE, « de la Terre au Soleil », n’est pas un hasard. Tout en restant ancré dans les traditions liées à la terre cuite, TERREAL a pris un tournant majeur avec un développement fort du solaire pour affirmer son engagement dans la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Avec ce rapport RSE riche en infographies, TERREAL explicite la pertinence de ses réalisations et de ses objectifs, de ses succès mais aussi de certaines difficultés, dans un contexte de transformations environnementales, économiques, industrielles et socioculturelles.

La RSE est plus qu’un concept pour le secteur de l’habitat qui est en constante mutation : elle constitue un levier de performance puissant que TERREAL a su saisir pour écrire son futur et garantir la pérennité de ses activités. Pour atteindre ses objectifs, le Groupe a en effet définit une stratégie RSE forte, articulée autour de 4 engagements principaux :

  • agir pour l’environnement ;
  • accompagner localement;
  • développer des relations et des conditions de travail responsables ;
  • soutenir l’innovation durable.

En visant un horizon à très court terme et en y consacrant des investissements immédiats, TERREAL s’emploie à construire, promouvoir et généraliser une démarche collaborative et opérationnelle d’ici à 2021.

Il s’appuie pour cela sur une organisation dédiée, intégrant des comités de pilotage, des groupes de travail et des référents pour chacun des objectifs fixés. TERREAL a également réalisé en 2019 un Code de Conduite qui est aujourd’hui appliqué à l’ensemble du Groupe et a été diffusé à toutes ses parties prenantes.

En route vers le bas carbone !

Mener une démarche concrète de développement durable est un pilier stratégique de TERREAL qui cherche au quotidien à éviter, réduire et compenser les impacts de ses activités grâce à différentes initiatives, dont l’application d’une feuille de route bas carbone.

Conscient de son rôle dans la conservation des ressources et de la biodiversité, TERREAL engage des actions d’économies afin de limiter ses prélèvements d’argile et de sable. L’entreprise se mobilise pour concevoir des projets de carrière les moins impactants possible, pour revitaliser les milieux et enrichir la biodiversité pendant et après exploitation. Ses carrières font aussi l’objet d’initiatives complémentaires visant à approfondir sa connaissance de la biodiversité et à conduire, le cas échéant, des actions de compensations.

La culture du mécénat inscrite dans l’ADN de TERREAL

La présence de TERREAL à l’échelle des territoires implique une relation de confiance et un dialogue constant avec tous les acteurs locaux : collaborateurs, clients, utilisateurs finaux, associations, collectivités locales et institutions.

TERREAL met en place des actions pour la formation et la création d’emplois en zone rurale, le soutien aux initiatives culturelles et sociales, ainsi que la préservation du patrimoine avec pour exemple en 2019 l’opération emblématique de mécénat du château de La Salvetat-Saint-Gilles ou l’annuel Concours des Terroirs de TERREAL.

Garantir la santé et la sécurité de tous les collaborateurs : une priorité absolue !

Attachés à la transmission et au partage de valeurs communes, TERREAL place l’humain au cœur de ses préoccupations. Ses collaborateurs constituent en effet sa première richesse et TERREAL agit au quotidien pour leur garantir un environnement de travail adapté et sain.

Ainsi, le travail en hauteur, les interventions sur machine et la circulation piéton-engin ont fait l’objet de nombreuses initiatives pour réduire ces risques potentiellement grave.

En 2019, TERREAL a même lancé son Challenge Sécurité interusines. Il permet ainsi à ses collaborateurs d’être acteur de leur sécurité et d’identifier toutes les situations dangereuses pour les traiter immédiatement et éviter les accidents. La prévention a franchi un cap supplémentaire avec 4 fois plus de remontées terrain identifiées dont 83 % déjà traitées.

Une innovation au service de ses clients et au développement de l’habitat durable avec le solaire

Le bâtiment représente aujourd’hui environ 40 % des consommations totales d’énergie en France et près de 20 % des émissions de CO2. Face à ce constat, TERREAL s’est donné pour mission de contribuer au développement d’un habitat sain et durable. Entretenir des relations durables, transparentes et éthiques avec toutes ses parties prenantes, écouter et accompagner ses clients lui permet de continuer à avancer et à anticiper les attentes et les changements de la société. Déjà au cœur de la stratégie d’innovation de TERREAL, l’objectif pour 2021 est que 100% de ses produits soient couverts par une démarche d’éco-conception.

L’innovation responsable de TERREAL repose sur 3 grands axes :

  • contribuer à accroître l’efficacité énergétique et à réduire l’impact carbone des maisons,
  • permettre de préserver l’identité et le caractère patrimonial de nos régions,
  • donner la possibilité à ses clients de travailler en sécurité et de préserver leur santé.

Lancé en janvier 2020, le programme « Demain, Tous Solaire » de TERREAL s’inscrit pleinement dans cette stratégie d’innovation. Avec ce programme, le Groupe s’inscrit davantage dans les grandes mutations du bâtiment pour construire l’habitat du futur au travers de solutions de toitures solaires intelligentes, permettre la production hyperlocalisée d’énergie verte et accompagne ses clients historiques dans le virage énergétique.

A propos de TERREAL

Inspiré par plus de 150 ans de savoir-faire dans les matériaux de construction en terre cuite, TERREAL crée des solutions innovantes pour l’enveloppe du bâtiment. A travers 4 activités (solaire, couverture, structure, façade et décoration), 21 sites de production dans le monde dont 15 en France, plus de 2200 collaborateurs et 412 millions d’euros de chiffre d’affaires (consolidé avec 100% de GSE Intégration), TERREAL contribue à l’amélioration de l’habitat en accompagnant ses clients dans la création de projets, porteurs de bien-être pour les hommes et de respect pour l’environnement. En révélant au quotidien toute la beauté de la terre cuite dans chaque réalisation, TERREAL fait rejaillir son énergie au service de ses partenaires et de leur imagination.
Plus d’informations : www.terreal.com

Source Pressonline

27/05/2020

À la poursuite du ciment vert

Un étrange objet en forme de sous-marin s’est échoué au pied des cheminées de la cimenterie LafargeHolcim de Belmont-d’Azergues (Rhône). Avec ses 23 partenaires (industriels, écoles, fédérations professionnelles…) du projet Fastcarb, le géant des matériaux de construction teste des solutions pour réduire l’empreinte carbone du béton. Le sécheur à lit fluidisé installé dans cette cimenterie située au nord de Lyon reproduit en accéléré l’effet puits de carbone des bétons vieillissants. Il teste l’absorption du CO2 de process par la pâte de ciment hydratée des granulats de béton recyclé.

"Il s’agit d’améliorer la qualité des granulats par le colmatage de la porosité et de diminuer l’impact CO2 du béton dans les structures", résume Raoul de Parisot, le président de Fastcarb. Ce projet de recherche, prévu pour durer jusqu’en 2021, n’est que l’une des briques mises en œuvre par les acteurs de la filière pour aller vers des ciments et des bétons plus verts.

Changement de recette

Fabriquer du ciment, c’est "faire l’inverse de ce que fait la nature, qui produit du carbonate de calcium en associant le calcium au CO2. L’industrie cimentière, en cuisant du calcaire et de l’argile ensemble, dissocie le CO2 du calcium. Pour qu’il y ait combustion, il faut brûler un produit organique", explique Laurent Izoret, le directeur délégué des produits et applications de l’Association technique de l’industrie des liants hydrauliques. Résultat, le secteur émet environ 7 % des gaz à effet de serre mondiaux et un peu moins de 3 % des émissions françaises. Pour réduire cette empreinte, deux leviers sont actionnés : modifier la composition des ciments (la décarbonatation du calcaire représentant 60 % des émissions) et recourir à des combustibles de substitution (40 %).

Outre la carbonatation accélérée du projet Fastcarb, la recette du ciment peut être modifiée en choisissant des ingrédients plus « verts ». Le ciment Portland, la référence de base, résulte de la cuisson d’un mélange de 80 % de calcaire (contenant 44 % de carbone) et de 20 % d’argile. Broyé et préchauffé, le cru (mélange de calcaire et d’argile) est cuit à 1 450 °C dans un four rotatif. Ce procédé émet 850 kg de CO2 par tonne, un chiffre que la profession entend faire chuter à 130 kg en 2050.

Depuis une trentaine d’années, des ciments sont développés à base de laitiers de hauts-fourneaux, de pouzzolane, de cendres volantes, de fumée de silice ou de schiste calciné, avec un même objectif : abaisser la part du clinker (produit de la cuisson des constituants du ciment à la sortie du four, avant broyage). "Une plus faible teneur en clinker, une consommation d’énergie en baisse pour la calcination par rapport au clinker et le fait que le calcaire n’a pas besoin d’être chauffé devraient contribuer à réduire les coûts de production", estiment les promoteurs du projet de recherche suisse LC3, qui associe 50 % de clinker avec un mélange de calcaire et de métakaolin. À condition que les normes autorisent l’utilisation de ces nouveaux ciments. Le processus de normalisation du CEM-II/­C-M et du CEM-VI (contenant respectivement moins de 64 % et moins de 50 % de clinker), reste bloqué, quand bien même la norme est prête depuis quatre ans.

Dans les méandres européens

"Dans le cadre de la réglementation européenne des produits de la construction, le mandat constitue la demande de normalisation de la Commission européenne auprès du Comité européen de normalisation (CEN), décrypte Xavier Guillot, le responsable ­certification produits et veille normative chez LafargeHolcim. Or, depuis la mi-2019, la Commission s’interroge sur la légalité de la procédure de révision du mandat, dont l’objectif est d’introduire les nouveaux types de ciment. Toute révision de la norme des ciments courants s’en trouve bloquée. De technique, le sujet est devenu juridique. Mais le problème est plus profond encore, car la plupart des normes harmonisées récemment révisées, techniquement robustes, sont non applicables car pas citées au “Journal officiel de l’Union européenne”, par manque de conformité, selon la Com­mission. Le document technique devrait bientôt partir à l’enquête CEN. Si les pays votent positivement, on pourrait avoir un nouveau document normatif".

Parallèlement, chaque cimentier développe sa stratégie pour verdir ses gammes. En France, Ciments Calcia, filiale du groupe allemand HeidelbergCement, a classé ses ciments vendus en sac par usage, pour sensibiliser les professionnels du bâtiment. Certains affichent une empreinte carbone jusqu’à 40 % inférieure à celle d’un ciment Portland. Vicat vise la neutralité carbone sur sa chaîne de production d’ici à 2050. En France, l’entreprise émettait 657 kg de CO2 par tonne de ciment en 1990, contre 557 kg en 2019, et table sur 540 kg d’ici à 2030. À l’échelle mondiale, le groupe revendique un taux de substitution des combustibles fossiles de 26 % et souhaite monter à 40 % en 2030. En France, ce taux dépasse 50 % et devrait être de 100 % d’ici à cinq ans.

Pour réutiliser le CO2 et la chaleur fatale de ses cimenteries, Vicat participe également au projet CimentAlgue, porté par l’Ademe, sur la production industrielle de ­microalgues. Il développe enfin des bétons « biosourcés » et s’implique dans le projet européen OxyFuel, qui teste l’introduction d’oxygène pur dans le four de cuisson du clinker. "De cette façon, les gaz d’échappement sont très purs en CO2, ce qui en facilite le captage. L’objectif est de capter 100 % des émissions carbone d’une cimenterie de manière rentable", précise Heidelberg­Cement, partenaire du projet.

Hoffmann, des cimenteries sans cheminée ni clinker
À Bournezeau (Vendée), Hoffmann Green Cement a choisi le retour vers le futur : le ciment à froid, comme dans l’Antiquité. Pour décarboner le matériau manufacturé le plus utilisé (150 tonnes produites par seconde dans le monde), il fabrique du ciment sans clinker (composant du ciment issu de la calcination du calcaire et des aluminosilicates, dont l’argile) dans des cimenteries sans cheminées. Pour cela, la start-up utilise des coproduits qui ne mobilisent ni carrière d’extraction ni cuisson à haute température. Les laitiers de hauts-fourneaux sont issus de l’industrie métallurgique, les argiles flashées des boues d’argile et les gypses des déblais de chantier.

Hoffmann annonce travailler sur d’autres possibilités. "Dans le cadre des nouvelles réglementations, les industriels vont être incités à valoriser leurs coproduits, se réjouit le président du directoire, Julien Blanchard. Nous créons notre recette avec différents composants, puis elle passe dans un mélangeur où nous ajoutons des activateurs et des suractivateurs, fruits de notre technologie brevetée." La réaction est alcaline et crée des liaisons covalentes entre les composants de la pâte.

Selon sa fiche de déclaration environnementale et sanitaire, le H-UKR, l’une des trois références d’Hoffmann, n’est pas du ciment mais un "liant minéral à base de laitier suractivé". Ce qui lui permet d’être vendu sur le marché malgré les normes régissant la composition du ciment. À 188 kg de CO2 par tonne, contre 850 kg pour un CEM-I, son bilan carbone est divisé par cinq par rapport à un Portland classique. Les 25 premières tonnes de H-UKR ont été livrées à la fin 2018. En 2019, la PME a tenu son objectif de production et de vente de 1 000 tonnes de ciment. En 2024, elle vise une capacité de 550 000 tonnes par an, 3 % de parts de marché en France et 120 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Julien Blanchard estime que "la réglementation environnementale 2020 contraindra l’ensemble des acteurs de la construction à bâtir plus vert". Grâce aux 74 millions d’euros levés en Bourse en octobre 2019, Hoffmann Green Cement (qui tire son nom de celui de son directeur scientifique, David Hoffmann) va ouvrir deux usines d’une capacité de 250 000 tonnes chacune, pour un investissement total de 25 millions d’euros. La première au second semestre 2022 à proximité immédiate de l’usine vendéenne actuelle, la seconde en Ile-de-France au premier semestre 2023.

Source L'Usine Nouvelle

26/05/2020

Les briques en terre cuite britanniques à présent disponibles

Alors que les briquetiers britanniques augmentent leur production de manière sûre, ordonnée (et protégée par Covid-19), il y a maintenant beaucoup de briques en terre cuite britanniques disponibles.

Près de 480 millions de briques sont actuellement en stock dans les 56 briqueteries disséminées au Royaume-Uni et dans les cnombreux stocks de distributeurs.

La Brick Development Association a publié un avis sur son site Web conseillant aux acheteurs potentiels de se connecter directement avec les briquetiers eux-mêmes s'ils ont du mal à se procurer des briques en terre cuite.

Beaucoup de briques britanniques maintenant disponibles

Cela fait suite à la déclaration de Build UK selon laquelle certains de leurs membres avaient des difficultés à se procurer des briques, parmi de nombreux autres produits de construction.

Keith Aldis, directeur général de la Brick Development Association, a déclaré: «Nous sommes impatients de voir que tous les utilisateurs de briques en terre cuite dans l'espace de construction au Royaume-Uni, des architectes et prescripteurs aux entrepreneurs de niveau 1 et aux petits constructeurs, ont accès à des briques en terre cuite de qualité exceptionnelle fabriquées au Royaume-Uni. à un prix et une quantité qu'ils peuvent se permettre.

«Nos membres continuent d'augmenter leur production et, en conséquence, avec des stocks actuels de 480 millions de briques environ (environ 3 mois d'approvisionnement), il y a beaucoup de briques de terre cuite de disponibles.»

Source SpecificationOnLine

Béton pliable et sans ciment pour mieux résister aux catastrophes naturelles

Des scientifiques de l'Université de technologie de Swinburne à Melbourne, en Australie, ont développé un nouveau type de béton qui peut se plier sous charge, ce qui en fait potentiellement un matériau de construction idéal dans les zones sujettes aux tremblements de terre. Au lieu de la substance traditionnelle appelée ciment Portland, le nouveau type de béton sera fabriqué à partir des déchets industriels tels que les cendres volantes - un sous-produit des centrales électriques au charbon - et la fibre synthétique.
Cependant, l'utilisation de cendres pour le béton est une astuce plutôt ancienne. Même les ingénieurs romains antiques ont mélangé des cendres volcaniques et de la chaux vive pour créer leur propre matériau de construction unique. C'est l'une des raisons pour lesquelles certaines de leurs structures ont survécu jusqu'à nos jours. En examinant comment ces bâtiments construits il y a des siècles sont toujours debout, les scientifiques ont réussi à développer de nouveaux bétons flexibles en utilisant leurs résultats.
Le béton flexible ou pliable n'est pas non plus un nouveau concept. Il a été développé pour la première fois au début des années 90. Cependant, auparavant, le problème a toujours été de le produire à des prix abordables.
L'équipe a affirmé que leur développement permet l'utilisation de matériaux distribués dans le monde pour créer du béton. De plus, le processus de production de ce type de béton est plus respectueux de l'environnement. Selon les explications, il n'est pas nécessaire de chauffer le calcaire pour former ce béton. Cela réduit le besoin d'énergie de 36% et émet jusqu'à 76% de dioxyde de carbone en moins par rapport au béton pliable classique en ciment.
Ils disent que le nouveau béton a obtenu un résultat beaucoup plus robuste que le béton normal. Il est environ 400 fois plus flexible que le béton normal, tout en ayant une résistance similaire. Behzad Nematollahi, qui a joué un rôle important dans la production de béton pliable, a déclaré que ce béton devrait être utilisé dans des endroits où des tremblements de terre se produisent fréquemment, réduisant ainsi l'effet destructeur du tremblement de terre.
De plus, l'utilisation de fibres de polymère courtes dans le béton lui permet de résister à de multiples fissures de la taille d'un cheveu lorsqu'il est soumis à une pression ou à une flexion immense et ne se brise pas en morceaux. La construction faite de ce matériau sera beaucoup plus susceptible de subir des dommages causés par des catastrophes naturelles telles que des tremblements de terre, des ouragans et des projectiles qu'ils pourraient faire tomber.
La recherche sur le nouveau type de béton a été publiée dans la revue Construction and Building Materials.





25/05/2020

Une start-up écossaise crée une brique révolutionnaire à base de déchets de construction

Une start-up appelée Kenoteq a lancé une brique de construction durable qui génère moins de 10 pour cent des émissions de carbone libérées lors de la fabrication de briques ordinaires. Créé par le professeur Gabriela Medero de l'Université Heriot-Watt d'Edimbourg, la K-Briq est composé à 90% de déchets de construction.

Originaire du Brésil, Medero est issu du génie civil et spécialisé dans les géomatériaux. «Il y a plus de 10 ans, j'ai commencé à chercher comment nous pourrions réutiliser les matériaux de construction, car tant de déchets étaient produits. A-t-il été possible de recycler ces matériaux et de les réutiliser dans une approche plus circulaire? C'était la force motrice pour moi de créer quelque chose de mieux », a déclaré Medero à Forbes.

Selon Medero, la K-Briq ressemble à une brique ordinaire, pèse le même poids et se comporte comme une brique d'argile, mais offre des propriétés d'isolation plus efficaces. Cependant, contrairement à une brique d'argile, la K-Briq n'est pas cuit, ce qui élimine la nécessité de générer des températures de plus de 1 300 ° C dans un four spécialisé. «L'empreinte carbone et la demande d'énergie de ce seul fait est fou. Il n'y a pas de chauffage impliqué », explique Medero.

Étant donné que les déchets trouvés sur les différents sites de construction ou de démolition varient, la K-Briq ne peut pas être fabriqué sur place. Au lieu de cela, les matériaux source proviennent de points de collecte tels que les centres de recyclage et une recette stricte est suivie.

L'élément le plus important de la composition du K-Briq est sans doute l'agent liant qui permet aux briques, aux plaques de plâtre, au béton, au gravier et au sable brisés de former un nouveau bloc de construction viable. Cependant, c'est également la clé pour transformer cette invention en une entreprise potentielle et en tant que telle, c'est un secret bien gardé.

«Nos conseillers juridiques en brevets m'ont donné très soigneusement pour instruction de ne divulguer aucune information à ce sujet, ce que je n'avais jamais connu auparavant en tant qu'universitaire», explique Medero.

La K-Briq ressemble à une brique ordinaire, pèse à peu près le même et se comporte comme une brique d'argile

Afin de respecter les réglementations pour une utilisation dans des situations porteuses et une résistance au feu, le K-Briq a dû passer de nombreuses normes de construction. «Nous effectuons des tests de durabilité depuis de nombreuses années. Nous avons simulé les circonstances les plus extrêmes en les faisant bouillir et en les congelant à plusieurs reprises et en créant les conditions les plus difficiles sur des périodes de temps variables », explique Medero.

En plus d'économiser de l'énergie dans le processus de fabrication en n'utilisant aucune chaleur, Kenoteq réduit les émissions de carbone en produisant les briques localement en Écosse, éliminant ainsi la nécessité d'importer quoi que ce soit de n'importe où ailleurs en Europe. Les briques utilisées dans les bâtiments en Écosse proviennent souvent de Belgique, d'Espagne, du Portugal ou d'Ukraine.

Si Kenoteq s'imposait comme une entreprise internationale, cette configuration actuelle changerait très probablement. La technique de fabrication pourrait même potentiellement faire l'objet d'une licence, mais Medero dit qu'elle s'inquiétera de cela plus tard. Kenoteq produit actuellement ses briques à Hamilton's Waste and Recycling à Édimbourg.

Le pavillon Serpentine 2020 dans les jardins de Kensington à Londres devait être construit à l'aide des K-Briq, mais Kenoteq a été informé que le plan est actuellement de reporter le projet, compte tenu de tout ce qui se passe avec la pandémie de coronavirus COVID-19.

«L'ouverture était prévue pour début juin, mais cela va être retardé. Nous ne savons pas encore combien de temps parce que nous ne savons pas quand les choses vont rouvrir », explique Medero. "Si nous pouvons cesser d'utiliser des matières premières et des produits chimiques et utiliser à la place des déchets recyclés provenant de la construction et de la démolition, alors cela changera la donne."

Source Forbes

24/05/2020

Autrefois, une briqueterie à Tartifume

En 1854, Au lieu-dit « Tartifume » aux Gués de Veigné, une briqueterie a été fondée par monsieur Pichonnière. À son décès, une entreprise familiale, Hardouin, prend le relais.

D’anciens Vindiniens ont fabriqué des briques portant cette dénomination. En 1930, elle est devenue la briquetterie mécanique de Tartifume. Puis, en 1950 elle a pris le nom de « Produits réfractaires et céramiques de Tartifume » des établissements Pichonnière de Veigné. Jean Guéraud se souvient « qu’à cette époque, c’était la seule entreprise à caractère industriel qui existait à Veigné, hormis le Ripault, situé à la limite de Monts et de Veigné ». Cet historien a connu l’approvisionnement en matière première de cette entreprise, à l’aide de tombereaux et chevaux, venant de carrières situées à Veigné, à Chambray (La Madeleine), à Esvres (Nantilly).

Ensuite, la matière première est venue de la Haute-Vienne, mais les chevaux allaient à la gare de Montbazon, pour l’acheminer à Tartifume. Cette briqueterie fabriquait des produits pour l’industrie, adaptés pour les chaudières de la marine et aux foyers des locomotives. En 1945, son chiffre d’affaires s’élevait à 4.200.000 F au second semestre. En 1947, le personnel était constitué d’une quarantaine de personnes, dont un contremaître, un modeleur, deux camionneurs, trois terrassiers, trois carriers et des ouvriers, contrôlant des fours et des presses.

Compte tenu des évolution techniques, elle a dû cesser ses activités. Ses ouvriers ont trouvé du travail chez Sourdillon, qui venait d’ouvrir. Elle a été démolie en 1992 et a été remplacée par un site pavillonnaire, dont l’une des rues porte le nom « d’allée de la Briqueterie ».

Source La Nouvelle République

23/05/2020

Rairies Montrieux: Une nouvelle palette colorée de parements terre cuite pour ITE

Le briquetier français Rairies Montrieux présente un nouveau nuancier de 80 teintes de parement en terre cuite émaillée pour l’isolation thermique par l’extérieur.

Spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction en terre cuite – notamment les carreaux, plaquettes de parement et briques pour l’habillage de façades – et labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, Rairies Montrieux lance cette large palette de 80 teintes de parement afin de répondre aux exigences architecturales des projets d’isolation thermique par l’extérieur (ITE).


Faible absorption solaire
Déclinées des plus claires aux plus foncées, les teintes sont élaborées avec des pigments spécifiques qui réfléchissent le rayonnement infrarouge, afin d’obtenir sur les façades des coefficients d’absorption solaire inférieurs à 0,70. Quel que soit le type de pose, en vêture ou vétage de panneaux préfabriqués ou en pose collée sur panneaux de bardage ventilée, la mise en œuvre est simplifiée pour les professionnels de la façade et de l’isolation.


Adapté à divers systèmes ITE
Ces plaquettes de terre cuite émaillée sont compatibles avec les systèmes ITE des principaux fabricants, selon chaque liste de teintes référencées (Starsystem Ceramic de Baumit, Thermolook EMI de PRB, Pariso PSEM de Parexlanko, Revitherm EP de Seigneurie, Webertherm XM de Weber, Armaterm de Zolpan). Tout en répondant aux normes thermiques, acoustiques et environnementales, elles conservent leurs qualités originelles de solidité et d’esthétique.

Toutes les gammes sont disponibles sur commande et exposées dans les deux showrooms du fabricant, situés au Viaduc des Arts à Paris (75), et sur son site de production des Rairies (49).

Source Le Moniteur des Artisans par Maya Pic 

22/05/2020

Wienerberger: bénéfices et chiffre d'affaires dépassent attentes au Q1

Wienerberger a annoncé premier des résultats trimestriels qui ont a dépassé les attentes des analystes ce Jeudi et un chiffre d'affaires qui a surpassé aux prévisions.

La société a affiché un bénéfice par action de €0,38 pour un chiffre d'affaires de €793,3M. Les analystes sondés par Investing.com anticipaient un BPA de €0,14 pour un CA de €782,23M. Ceci est à comparer à un BPA de €0,23 et à un chiffre d'affaires de €776,8M au cours de la même période l'année précédente La société a annoncé un BPA de €0,39 pour un chiffre d'affaires de €810,1M au trimestre précédent.

Depuis le début de l'année, les actions Wienerberger sont en baisse de 32%, sous la performance du STOXX 600 qui est en baisse de 21% depuis le début de l'année.

Wienerberger suit d'autres sociétés du secteur Biens d'équipement qui ont publié leurs résultats ce mois-ci.

Le 30 avril, Andritz Ag a annoncé pour le premier trimestre un BPA de €0,32 pour un chiffre d'affaires de €1,51B, à comparer à une prévision de BPA de €0,42 pour un CA de €1,51B.

Les résultats de Palfinger ont manqué les attentes du consensus le 30 avril, avec pour le premier trimestre un BPA de €0,48 pour un chiffre d'affaires de €393,1M. Les analystes sondés par Investing.com s'attendaient à un BPA de €0,72 pour un chiffre d'affaires de €393M

Source Investing

21/05/2020

Ténord Huguenot, tuile pour toits à faible pente certifiée NF FP

Edilians développe sa gamme de tuiles certifiées. La dernière-née est spécialement conçue pour les pentes peu importantes. Elle bénéficie également de la certification NF FP, une première pour ce type de produit.

Une tuile petit moule signée Edilians

Chaque région possède ses propres particularités en matière de couverture des constructions. C’est le cas dans le nord de la France avec des tuiles peu galbées qui doivent s’adapter à de faibles pentes. Pour répondre à la demande et intégrer des projets architecturaux originaux, Edilians commercialise sa nouvelle gamme, la Ténord Huguenot.

Cette tuile petit moule à relief est la première à bénéficier de la certification NF FP. Elle autorise son installation sur des toitures présentant une pente jusqu’à 19 %. Elle dispose d’un double jeu de pose longitudinal de 2 cm.


Un aspect lisse traditionnel

Ténord Huguenot est fabriquée sur moule en plâtre. Elle présente un aspect en surface totalement lisse. Cette tuile est disponible en quatre teintes (flammé rustique, rouge, anthracite, terre d’amarante). Ce large choix vient répondre à tous les projets. Son système à double emboitement simplifie sa mise en œuvre. Il assure également une parfaite étanchéité.

Cette tuile en terre cuite pour toit à faible pente participe à l’architecture moderne des constructions. Sa forme faiblement galbée répond précisément au style régional, tout en proposant une touche contemporaine.

Source ETI Construction

20/05/2020

Bois, pierre, terre cuite... Pourquoi les promoteurs se tournent vers les matériaux de construction naturels

Les matériaux de construction naturels sont de plus en plus plébiscités par les acteurs du bâtiment pour leurs vertus écologiques, économiques mais aussi esthétiques.
Emblèmes de la construction de masse et des ensembles HLM, le béton et l’acier, longtemps privilégiés par les promoteurs pour leur excellent rapport qualité-prix, laissent peu à peu leur place aux matériaux de construction naturels.

Plus écologiques, plus durables et esthétiques, le bois, la pierre ou la terre cuite présentent de nombreux avantages pour l’homme, son habitat et son environnement.

LA TERRE CUITE, AUTHENTIQUE ET MODERNE

En plus d’offrir de belles perspectives en matière d’économie d’énergie, la terre cuite apporte une touche d’authenticité à tous les projets de construction.
En plus d’offrir de belles perspectives en matière d’économie d’énergie, la terre cuite apporte une touche d’authenticité à tous les projets de construction. Pexels

Des briques aux tuiles en passant par les cloisons, la terre cuite présente de nombreux intérêts pour les nouvelles constructions qui se veulent plus respectueuses de l’environnement.

Sa capacité d’isolation naturelle permet une régulation automatique de la température, été comme hiver. À l’intérieur, le taux d’humidité dans la maison reste constant et l’atmosphère saine.

En plus d’offrir de belles perspectives en matière d’économie d’énergie, la terre cuite apporte une touche d’authenticité à tous les projets de construction.

Polyvalente, multicolore et durable, la terre cuite s’adapte à tous les styles, en intérieur comme en extérieur.

LA PIERRE, ESTHÉTIQUE ET IMMUABLE

Utilisée depuis des siècles dans la construction, la pierre se marie harmonieusement à des matériaux aussi bien traditionnels que contemporains.
Utilisée depuis des siècles dans la construction, la pierre se marie harmonieusement à des matériaux aussi bien traditionnels que contemporains. Gregoire Cretinon / Verrecchia

En architecture, l’utilisation de la pierre s’inscrit dans les principes de construction durable.

Extraites de carrières souvent proches des chantiers, les pierres de taille sont livrées prêtes à l’emploi. Elles ne génèrent donc que peu de déchets sur les chantiers.

Solide et incombustible, elle offre un équilibre hygrométrique qui participe au confort intérieur des habitants.

Utilisée depuis des siècles dans la construction, la pierre se marie harmonieusement à des matériaux aussi bien traditionnels que contemporains, permettant ainsi aux architectes d’exprimer toute leur créativité.

LE BOIS, CHARPENTE DU FOYER MODERNE

Il s’agit encore d’un marché de niche mais le bois se développe considérablement : + 20 % de logements collectifs en bois depuis 2016, + 9 % pour les extensions surélévations (30 % de part de marché) et près de 1,15 million de mètres carrés de bâtiments tertiaires livrés chaque année (10 % de parts de marché).

Léger, isolant, esthétique, ce matériau de construction constitue une solution d’avenir pour les acteurs du bâtiment.

Capable de s’adapter à toutes envies ou projets architecturaux, le bois reste un matériau naturellement isolant et très performant thermiquement.

Il isole 6 fois plus que la brique, 12 fois plus que le béton, 350 fois plus que l’acier. Autre avantage : le chantier d’une construction en bois est sec et propre.

Résultat : une maison construite en six mois contre environ dix-huit en moyenne en maçonnerie. Ce qui permet des économies importantes de loyers et d’emprunts.

Source Nice Matin




19/05/2020

Les candidatures aux Wienerberger Brick Award 2020 sont ouvertes !

Le concours bisannuel d'architecture récompense depuis 2004 des exemples remarquables de réalisation en terre cuite, modernes et innovantes.

Source Wienerberger