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24/05/2020

Autrefois, une briqueterie à Tartifume

En 1854, Au lieu-dit « Tartifume » aux Gués de Veigné, une briqueterie a été fondée par monsieur Pichonnière. À son décès, une entreprise familiale, Hardouin, prend le relais.

D’anciens Vindiniens ont fabriqué des briques portant cette dénomination. En 1930, elle est devenue la briquetterie mécanique de Tartifume. Puis, en 1950 elle a pris le nom de « Produits réfractaires et céramiques de Tartifume » des établissements Pichonnière de Veigné. Jean Guéraud se souvient « qu’à cette époque, c’était la seule entreprise à caractère industriel qui existait à Veigné, hormis le Ripault, situé à la limite de Monts et de Veigné ». Cet historien a connu l’approvisionnement en matière première de cette entreprise, à l’aide de tombereaux et chevaux, venant de carrières situées à Veigné, à Chambray (La Madeleine), à Esvres (Nantilly).

Ensuite, la matière première est venue de la Haute-Vienne, mais les chevaux allaient à la gare de Montbazon, pour l’acheminer à Tartifume. Cette briqueterie fabriquait des produits pour l’industrie, adaptés pour les chaudières de la marine et aux foyers des locomotives. En 1945, son chiffre d’affaires s’élevait à 4.200.000 F au second semestre. En 1947, le personnel était constitué d’une quarantaine de personnes, dont un contremaître, un modeleur, deux camionneurs, trois terrassiers, trois carriers et des ouvriers, contrôlant des fours et des presses.

Compte tenu des évolution techniques, elle a dû cesser ses activités. Ses ouvriers ont trouvé du travail chez Sourdillon, qui venait d’ouvrir. Elle a été démolie en 1992 et a été remplacée par un site pavillonnaire, dont l’une des rues porte le nom « d’allée de la Briqueterie ».

Source La Nouvelle République

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