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02/04/2020

Autriche : "Il faut un plan de sortie de la crise Corona" selon le patron de Wienerberger

"L'UE n'existe plus", explique Heimo Scheuch, patron de Wienerberger, lors d'une vidéoconférence organisée par le "Börsianer". 
Je pense qu'il a raison, où est l'UE dans la crise de Corona? Après tout, nous ne pouvons pas tout résoudre dans les États-nations. Plus d'Europe serait bien pour moi. Le chef de la plus grande entreprise de briques au monde souhaite que le gouvernement autrichien ait un plan de sortie clair pour relancer l'économie.

«Nous fermons des pays et des économies entiers, ce qui signifie que nous les abandonnons, y compris l'économie autrichienne. Cela a des effets négatifs sur le marché financier, qui est actuellement totalement autonome. »

Heimo Scheuch  pense que les personnes en bonne santé et qui souhaitent travailler devraient être autorisées à travailler.

"Sinon, nous aurons non seulement des centaines de milliers de chômeurs en Autriche, mais certainement plus d'un million."

Il faut "sortir de l'alarmisme et faire un pas vers la normalité". 
Je pense aussi qu'une certaine vie de tous les jours est bonne pour nous tous et je salue son courage d'exprimer son opinion.

Source Boersianer

Covid-19: 13 usines à l’arrêt et de nombreuses questions pour Edilians

Edilians, ex Imerys Toiture, a stoppé l’activité de ses usines, au lendemain de l’annonce de la fermeture des négoces. Malgré la réouverture partielle des points de vente, Edilians s’interroge sur la tactique à adopter.

Difficile de définir une stratégie industrielle devant tant d’incertitude ! Edilians, nouveau nom d’Imerys Toiture depuis octobre 2018*, fort d’un chiffre d’affaires d’un peu plus de 310 millions d’euros en 2019 réalisés par 1100 personnes peine à définir une tactique de crise à moyen terme.

Le spécialiste de la terre cuite gère en effet 14 sites industriels dont 1 au Portugal, tous dédiés aux matériaux de couverture en terre cuite, à l’exception de deux sites. L’un Profimo à Saint-Etienne, est consacré au traitement des métaux, et l’autre, à Villefranche-sur-Saône, est spécialisé dans le solaire et tuiles photovoltaïques.

De l’aveu du directeur marketing et communication, le groupe qui a fermé ses usines, navigue en eaux troubles. « Nous voulions continuer de faire tourner les usines car les conditions de travail sont gérables sur nos sites. Mais l’effet psychologique du covid a été dévastateur au niveau des équipes » admet Olivier Lafore.


Olivier Lafore, directeur marketing et communication de Edilians

L’arrêt des négoces, un second coup de massue pour le groupe

« Le second coup de massue est arrivé avec la décision subite des sociétés de négoce de fermer l’ensemble de leurs agences, plongeant leurs fournisseurs dans l’incertitude totale » poursuit Olivier Lafore.

Suite aux discussions entre la Fédération du négoce en bois et matériaux (FNBM) et le gouvernement, certains points de vente ont accepté de rééouvrir, la semaine dernière. « Selon la fédération du négoce, on est passé de 15 % à 45 % d’ouverture chez leurs adhérents aujourd’hui » rappelle Olivier Lafore.

Le groupe Edilians a donc dû rappeler certains salariés sur les parcs afin de charger les camions destinés aux négociants. « Nos caristes ont été équipés de masques, de gel hydro-alcoolique et ont suivi les consignes de distanciation » souligne Olivier Lafore

Mais il semble difficile d’adapter aujourd’hui la voilure du navire quand la panique complète règne aujourd’hui chez les couvreurs. « Ils ne sont plus très nombreux sur les chantiers car ils sont très inquiets et surtout en colère de devoir endosser une responsabilité en cas de contamination de leurs équipes… » reprend le directeur. Rappelons que le guide de bonnes pratiques de l’OPPBTP était toujours en attente de publication ce mercredi après une semaine d’attente...

Faut-il faire repartir les usines ?

C’est donc un coup dur pour l’industriel qui venait, en ce début d’année, de réaliser deux très bons mois, au niveau des commandes et ventes de tuiles terre cuite. Or, 13 des 14 usines sont arrêtées aujourd’hui. Et la question se pose toujours de savoir, pour le groupe, s’il est possible de les faire repartir ou pas

« Il nous faut plusieurs jours pour mettre à l’arrêt une ligne de production et autant pour la redémarrer ! La montée en puissance des fours est très longue, et il faut croiser les productions et suivre tout ce qui est à l’intérieur du four, sachant que les technologies sont différentes, selon les usines. » insiste Olivier Lafore.

D’où de nombreuses interrogations sur l’opportunité de la réouverture des sites du groupe industriel. Le gouvernement français imposera-t-il au mois d’avril un confinement total, et donc, l’arrêt de toute activité industrielle, comme en Italie ? « Si c’est le cas, ce ne serait pas la peine de faire redémarrer les usines en Avril, pour les arrêter 15 jours plus tard… » poursuit le directeur marketing et communication.

Renforcer le lien social avec les salariés

Quoiqu’il en soit, et même si l’échéance précise est difficile à définir, le groupe devra faire repartir ses usines. « Il faudra ensuite renforcer le lien social entre les salariés qui se sont retrouvés isolés. De manière concomitante, les équipes devront mettre en œuvre les axes de travail de notre président arrivé le 9 mars dans le groupe » analyse Oliver Lafore.

En effet, le groupe va s’engager cette année sur un nouvel axe de travail défini par le président fraîchement nommé, Pascal Casanova (ex PDG d’Alkern). Rappelons que l’ancien président, M. Jonnard a fait valoir ses droits à la retraite en début d’année.

« Ensuite, il va falloir prioriser nos actions, notamment de communication et de marketing, car un grand nombre de salons et manifestations ont été annulés et/ou reportés sur la même période, en fin d’année » rappelle le responsable marketing.

En effet, tous les salons et manifestations professionnelles qui devaient se tenir au printemps sont reportés en fin d’année. Parfois, les dates se chevauchent et les exposants devront jongler avec leurs équipes pour pouvoir assurer une présence… ou pas.

Magré tout, le groupe parie sur ses dernières innovations, en matière de tuiles solaires. L’axe de l’éco-habitat et de l’environnement demeure important pour Edilians qui a présenté récemment un écran de sous-toiture garanti 30 ans (au lieu de 10 ans), l’Aero Top 30, dont la structure respirante est hautement permeable à la vapeur d’eau.

Edilians venait de lancer un écran de sous-toiture garanti 30 ans (au lieu de 10 ans), l’Aero Top 30, dont la structure respirante est hautement permeable à la vapeur d’eau.

*après cession de l’entreprise au fonds d’investissement Lone Star

01/04/2020

Une start-up écossaise veut transformer les déchets de construction en briques

Fabriqués à partir de matériaux comme la boue, l'argile et le béton, nous utilisons des briques depuis des milliers d'années.
Leur production peut cependant avoir un impact environnemental important.
Maintenant, un certain nombre d'entreprises cherchent à développer des façons intéressantes de produire des briques.

Des maisons aux bibliothèques en passant par les musées et les hôpitaux, et tout le reste, les briques font partie intégrante de l'environnement bâti d'aujourd'hui. Fabriqués à partir de matériaux comme la boue, l'argile et le béton, nous les utilisons depuis des milliers d'années.

Mais leur production a un impact environnemental important qui a conduit certains à réfléchir de manière créative sur la meilleure façon de fabriquer ces blocs de construction fondamentaux.

Processus «énergivore»
Selon la Brick Development Association (BDA), le cycle de vie typique d'une brique d'argile est de 150 ans. Une fois leur utilisation principale terminée, de nombreuses briques peuvent être réutilisées et réutilisées de différentes manières.

Il y a cependant des défis, surtout en ce qui concerne la production. Le rapport de développement durable de la BDA pour 2019 décrit la fabrication de briques comme un «processus énergivore» qui «implique la cuisson de briques d'argile à plus de 1000 ° C».

Un autre matériau qui peut être formé en briques - ou blocs - est le béton. Il est fabriqué en combinant l'eau, un matériau comme le sable ou le gravier concassé - connu sous le nom d'agrégat - et le ciment. Selon un rapport de Chatham House publié en 2018, plus de 4 milliards de tonnes de ciment sont produites chaque année, ce qui représente environ 8% des émissions mondiales de dioxyde de carbone.

Alors que les briques sont clairement cruciales pour l'industrie de la construction et les bâtiments dans lesquels nous vivons et travaillons, il y a maintenant une évolution vers de nouvelles techniques de fabrication qui pourraient réduire leur impact sur l'environnement.

Briques faites de déchets
Au cours des dernières années, plusieurs sociétés ont développé des méthodes de production de briques intéressantes. Par exemple, bioMASON, basé aux États-Unis, dit qu'il utilise des «micro-organismes pour cultiver du ciment», tandis qu'en Écosse, une start-up souhaite exploiter le pouvoir du recyclage pour produire des briques.

Issu de recherches menées à l'Université Heriot-Watt d'Edimbourg, le K-Briq de Kenoteq est une brique non cuite produite à 90% de déchets de construction et de démolition. Il est actuellement fabriqué à Hamilton Waste & Recycling, une entreprise de gestion des déchets à Musselburgh, à la périphérie d'Édimbourg.

Selon l'université, le K-Briq produit un dixième des émissions de dioxyde de carbone d'une brique traditionnelle et utilise également moins d'un dixième de l'énergie dans sa production.

"Nous utilisons les déchets inertes - cela signifie qu'ils ne changeront pas avec le temps", a déclaré à CNBC Gabriela Medero, professeur à la School of Energy, Geoscience, Infrastructure and Society de Heriot-Watt.

"Nous devons changer"
Medero, qui est le directeur technique de Kenoteq, a ajouté que le matériau utilisé dans le K-briq pourrait être une combinaison de choses telles que du gravier, des plaques de plâtre et des briques.

Cet été, le K-Briq devrait être utilisé dans l'installation Serpentine Pavilion à Londres - une prestigieuse commission d'architecture qui présente un design innovant - tandis que Medero a déclaré que la société cherchait à augmenter sa production à 3 millions de briques par an.

S'agissant de trouver des solutions plus durables et d'utiliser différents matériaux et processus dans les années à venir, Medero a expliqué qu'un tel changement était «la seule voie à suivre. La façon dont nous faisons (les choses) en tant que secteur de la construction… n'est pas durable à long terme. »

«C’est l’exploitation des ressources naturelles, c’est les… volumes massifs de déchets, ainsi que les volumes massifs d’émissions de carbone», a-t-elle ajouté. "Nous devons changer."

Source CNBC

31/03/2020

Bretagne. Coronavirus. Bâtiment : « Des chantiers prioritaires pourraient reprendre »

Priorité au confinement. C’est en résumé le message de la Fédération bretonne du bâtiment, qui n’envisage pas de reprise massive des chantiers avant la mi-avril. Mais qui réfléchit à relancer des chantiers prioritaires.

Hugues Vanel, président de la Fédération du bâtiment en Bretagne et chef d’entreprise à Montgermont. « Nous travaillons à la rédaction d’une liste prioritaire des gros chantiers qui pourraient reprendre rapidement. »

Quelle est la situation du BTP depuis le confinement ?

90 % des entreprises sont à l’arrêt et cela concerne entre 50 000 et 60 000 salariés en Bretagne, sur environ 100 000. Seuls continuent de travailler, à la marge, des artisans indépendants et des entrepreneurs qui interviennent, quand ils le peuvent, chez des particuliers. Ces indépendants ont la capacité d’acheter des fournitures auprès des enseignes, qui sont fermées au public mais conservent malgré tout une activité pour les pros, en mode dégradé.

Comment garantir la sécurité des salariés sur les chantiers ?

La fédération nationale du BTP a rédigé un guide des bonnes pratiques, en cours de validation dans les ministères, qui détaille les mesures de protection à prévoir sur les chantiers, comme le port de masques pour les compagnons qui se côtoient, le respect des distances sanitaires ou l’interdiction de partager le même véhicule pour se rendre sur les chantiers. Des mesures indispensables, même si c’est compliqué à organiser et onéreux. Nous attendons la livraison de 500 000 masques au plan national pour équiper nos salariés. Ils ont été commandés par l’État, notamment auprès de la Chine.

Quand les chantiers pourront-ils reprendre ?

La priorité aujourd’hui est de respecter le confinement. Le gouvernement vient d’annoncer un prolongement jusqu’au 15 avril. Dans ces conditions, difficile d’imaginer une reprise massive des chantiers avant cette date, même si nos entreprises et les compagnons sont impatients de reprendre le travail. En revanche, nous envisageons d’établir une liste des gros chantiers prioritaires qui pourraient reprendre sans tarder. Je pense par exemple à la rénovation de la piste de l’aéroport de Rennes Saint-Jacques, un site en plein air.

Source Ouest France

30/03/2020

Les fabricants de briques anglais fermeront pendant le confinement lié au coronavirus

Annonce faite par BDA dont les membres produisent 80% des briques d'argile du Royaume-Uni

Les plus grands fabricants de briques du Royaume-Uni ferment leurs installations dans le cadre du confinement lié au coronavirus. Ils disent qu'il y a des millions de briques déjà produites et en stock.

La Brick Development Association (BDA) a confirmé que les fabricants du pays répondent aux instructions de Boris Johnson selon lesquelles seuls les services essentiels doivent rester ouverts en suspendant leurs installations de fabrication.

Les fabricants membres de la BDA produisent chaque année 80% des briques terre cuite utilisées dans l'environnement bâti du Royaume-Uni.

Alors que des mesures barrières, y compris l'utilisation d'équipements de protection individuelle et de protocoles appropriés de distanciation sociale et professionnelle, étaient déjà en place, la fabrication de briques en terre cuite ne pouvait pas être considérée comme un service essentiel, a indiqué l'association.

La BDA a déclaré avoir été informée que les entreprises commençaient à arrêter la production et elle s'attend à ce que les livraisons ralentissent puis cessent.

Keith Aldis, directeur général de la BDA, a déclaré: "Avec environ 400 millions de briques actuellement en stock au Royaume-Uni, l'industrie a la capacité de recommencer à approvisionner le marché dès que les restrictions de quarantaine seront assouplies."

La nouvelle survient alors que le nombre d'entreprises fermant leurs sites continue d'augmenter, malgré les conseils du gouvernement selon lesquels la construction peut se poursuivre.

Sir Robert McAlpine et Persimmon sont parmi les dernières entreprises à fermer leurs sites. Multiplex a été la première entreprise de niveau 1 à confirmer l'arrêt de ses travaux le 24 Mars après-midi.

Les gens continuent de se présenter au travail sur les chantiers malgré des préoccupations pour leur sécurité et les proches des travailleurs demandent leur fermeture. Ils demandent également de l'aide à ceux qui ont maintenant des difficultés financières.

De nombreux travailleurs et leurs familles ont contacté le journal Building, tandis que d'autres se sont tournés vers les médias sociaux pour partager leurs craintes et leurs préoccupations, tant du point de vue sanitaire que financier.

Source Building&Co par Jordan Marshal 

Allemagne: les fabricants de matériaux de toiture face à la crise du Covid 19


Les fabricants de matériaux de toiture sont tout aussi touchés par le virus corona que les couvreurs. Chez DDH, les entrepreneurs expriment les mesures qu'ils prennent pour assurer les chaînes d'approvisionnement.


Groupe BMI:
«Chez Braas, Icopal, Vedag et Wolfin, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour protéger nos collègues et nos clients afin que nous puissions maintenir le magasin en marche. Nos mesures de sécurité incluent également le fait que nous n'organisons plus de sessions de formation client et évitons largement les visites et réunions personnelles. Mais avec ces mesures de précaution et bien d'autres encore très étendues, nous sommes toujours en mesure de produire, d'accepter des commandes et de livrer des marchandises. Nos entrepôts sont remplis ainsi que les carnets de commandes des couvreurs. Bien sûr, nous sommes toujours personnellement disponibles pour tous les clients. Dans la plupart des cas, pas sur place, mais certainement par téléphone. Nos techniciens en conseil applicatif sont toujours disponibles de cette manière avec leurs services de conseil et de calcul! Ce n'est là qu'une petite partie des mesures de sécurité très importantes que nous avons prises pour maintenir notre capacité à agir et à délivrer pendant l'épidémie de coronavirus.

Nous continuons actuellement à produire sans restrictions et nos travaux d'acceptation de commandes et de logistique sans aucun problème ".

Bernard Gualdi, Groupe BMI, responsable de la communication


Creaton: reste accessible


La vie publique était sévèrement restreinte afin de contenir le virus corona le plus rapidement possible. Creaton GmbH a également pris des mesures pour empêcher une nouvelle propagation. La santé et le bien-être des employés ainsi que des clients et partenaires sont prioritaires. Malgré la situation difficile, l'entreprise continue de faire des affaires afin de rester un partenaire fiable pour ses clients.

La majorité des employés de l'administration (marketing, gestion des produits et des quantités, personnel, contrôle, etc.) travaillent au bureau à domicile, l'accessibilité par téléphone et email est assurée. Les ventes sur le terrain et le service interne sont toujours là pour tous les clients comme d'habitude et sont basés sur leurs souhaits, que les conversations personnelles ou les conférences Skype soient la bonne chose dans la situation actuelle. Les règles d'hygiène familières sont observées lors des réunions personnelles. Les poignées de main sont évitées, une distance minimale d'environ 2 mètres est maintenue et les réunions se tiennent à l'extérieur ou dans de grandes salles si possible. Tous les événements clients généraux, formations ou visites d'usine ont été annulés jusqu'à nouvel ordre. La production se poursuit sur les sites Creaton. Le contact avec les chauffeurs routiers lors de l'enlèvement des marchandises dans les cours de chargement est réduit au minimum nécessaire et se déroule dans le strict respect des règles d'hygiène. Selon la situation actuelle, le commerce des matériaux de construction n'est pas affecté par les fermetures à grande échelle. Cela signifie que les produits Creaton peuvent être commandés et récupérés chez le revendeur comme d'habitude. Grâce à ces mesures, Creaton souhaite continuer d'être là pour ses clients et assurer la capacité de livraison de ses produits de toiture inclinée attrayants. L'entreprise se tient au courant via les canaux numériques (site Internet, Facebook, Instagram).

Source DDH

29/03/2020

KELLER: L’INGÉNIERIE DE LA TERRE CUITE

Expert mondial des solutions clés en main, équipements et services pour l’industrie des matériaux de construction et d’équipements de manutention, de solutions d’automatisation et d’instruments de mesure pour différentes industries.



Keller conçoit, fabrique et installe des usines clés en main ainsi que des équipements de process innovants pour l’industrie des matériaux de construction, ainsi que des solutions spéciales en logistique et manutention.

Elle propose une offre clés en main : conception et installation d’usines complètes de fabrication de tuiles et briques en terre cuite, équipements de séchage et de cuisson, robotique et manutention ; des équipements de process (conception et installation d’une large gamme d’équipements pour la préparation et le moulage de l’argile), des services (analyse des matières premières, rénovation, formation, maintenance, support sur site), des équipements de manutention, de mesures industrielles et des technologies d’automatisation.

Source Legris Industries

27/03/2020

Wienerberger-Blegique: Choisir des matériaux de gros oeuvre ? Les 5 étapes à suivre

Choisir des matériaux de gros œuvre n’est pas chose aisée. Et pourtant, c’est important, car vos briques et vos tuiles déterminent en grande partie le look de votre habitation. Pas envie de faire le tour des showrooms ?
Le showroom de Wienerberger à Courtrai ou à Londerzeel est the place to be. Vous y trouverez tous les matériaux de construction pour le gros œuvre de votre maison.

Choisir des matériaux de gros oeuvre ? Les 5 étapes à suivreChoisir des matériaux de gros oeuvre ? Les 5 étapes à suivreChoisir des matériaux de gros oeuvre ?

1. CHOISISSEZ
Dans quel style souhaitez-vous construire ? Chez Wienerberger, vous avez le choix entre plus de 600 briques de parement, tuiles et pavés en terre cuite. Dans l’assortiment de Terca et Desimpel, vous trouverez la bonne brique de parement pour chaque style. Vous avez aussi le choix parmi une vaste gamme de tuiles en terre cuite de Koramic et de pavés en terre cuite faciles à entretenir pour votre allée ou votre terrasse. Le tout disponible dans une grande variété de formats et de couleurs.

2. APPRENEZ

Celui qui veut construire a tout intérêt à bien s’informer au préalable. Dans le showroom, de grandes maquettes présentent les produits en situation posée. Parcourez les modèles et découvrez-en plus sur les techniques de maçonnerie, les structures de toit et l’isolation. Vous cherchez plus d’informations sur les solutions de rénovation ? Laissez-vous inspirer par les différentes maquettes installées dans le coin rénovation.

3. COMBINEZ
Vous voulez avoir une image complète du futur look de votre habitation ? Wienerberger dispose de présentoirs spéciaux sur lesquels vous pouvez poser divers éléments de gros œuvre, des briques de parement aux tuiles, en passant par le mortier de jointoiement. Vous voyez ainsi tous les matériaux les uns à côté des autres, ce qui vous permet d’avoir une image réaliste de votre projet. Allez-vous opter pour un ensemble harmonieux ou voulez-vous justement un contraste de couleur pour une touche de peps ? Remplacez quelques éléments jusqu’à obtenir l’effet souhaité.

4. TESTEZ
Vous hésitez encore ? Rendez-vous dans le vaste département ‘échantillons’. Vous y trouverez des échantillons de la gamme complète de briques de parement, tuiles et pavés en terre cuite. Emportez vos matériaux de construction préférés chez vous et réfléchissez à tête reposée.

5. DEMANDEZ CONSEIL

Qu’il s’agisse de la réglementation PEB, d’habitations basse énergie, de bâtiments Quasi Zéro Énergie (Q-ZEN), de prix ou d’adresses de référence, les spécialistes de Wienerberger vous procurent documentation et conseils techniques. Ensemble, vous vous mettez en quête de la solution qui répond parfaitement à vos souhaits. Vous cherchez des adresses de référence pour voir votre brique ou votre tuile préférée en situation réelle ?
Découvrez des adresses de référence dans votre région sur www.maisonsinspirantes.be et faites le plein d’inspiration pour votre projet.

Tout sous un même toit
Grâce à une collaboration unique avec une série de fabricants de matériaux de construction, Wienerberger a littéralement tout ce qu’il faut pour votre gros œuvre : tuiles, pavés en terre cuite, blocs pour murs intérieurs, briques de parement, et bien plus encore. Vous y trouverez aussi du mortier de jointoiement de Seifert dans différentes couleurs, un large choix de profilés de fenêtre de Reynaers Aluminium et Deceuninck, une vaste gamme de systèmes de toiture de Velux et des matériaux isolants de qualité d’Isover, Rockwool et Recticel. Bref, tous les produits de gros œuvre dans un seul et même showroom. Laissez-vous inspirer et informer !

Visitez aussi le showroom virtuel sur www.wienerberger.be/fr/showrooms.

Source Le Soir

26/03/2020

ERLUS AG présente ses trois nouveautés

ERLUS AG, société allemande spécialisée en matériaux de couverture et de conduits de cheminée, présentera lors de la 10ème édition du Forum International Bois Construction, les 14,15 et 16 avril, ses trois nouveautés. Sont ainsi attendus un nouveau modèle de tuile, un extracteur d’air en aluminium, et une porte de ramonage pour les conduits de fumée.
Les 14,15 et 16 avril se tiendra la 10ème édition du Forum International Bois Construction au Grand Palais de Paris. A cette occasion, ERLUS AG, dévoilera ses trois nouveautés :

La tuile Level RS d’ERLUS AG

La gamme d’ERLUS s’agrandit avec son nouveau modèle, la tuile level RS, au pureau moyen de 38,5 centimètres. Elle est adaptée aux toitures à très faibles pentes. Grâce à son triple emboîtement, la tuile est protégée des intempéries et permet l’évacuation de l’eau à la surface. Ce modèle est également composé d’un crantage, au niveau de l’emboîtement bas, qui permet une résistance plus optimale au vent.
La tuile Level RS sera disponible dès l’automne 2020.


ALU, le nouvel extracteur d’air

Un nouvel extracteur d’air est désormais disponible dans la gamme des systèmes d’accessoires ALU ERLUS.  Avec son diamètre de 150 mm, ALU possède un passage d’air et un couvercle aux flux plus élevés. Livré monté, cet extracteur s’adapte à toutes les pièces (la cuisine, les pièces à vivre…) ainsi qu’aux extracteurs de vapeur.


La porte de ramonage pour conduits de fumée

Côté cheminée, ERLUS AG propose une porte de ramonage pour les conduits de fumée. Elle s’adapte aux couleurs ainsi qu’aux formes des salons et s’insère dans le cadré monté auparavant sur le pied de cheminée.Ces nouvelles portes de ramonage sont disponibles pour les conduits de fumée premium LAF, d’un diamètre de 16,18 et 20 centimètres.

Également présente, la tuile E58 SL-D fera son apparition lors du Forum International Construction Bois. Cette tuile en terre cuite se fond dans la masse. Ainsi ses bords de coupe et les possibles dégradations sur chantier  ne nécessitent plus d’être retravaillés.


Source Batiweb

25/03/2020

Le blanc arrive sur les toits avec de nouvelles tuiles en terre cuite La Escandella

Bristile a introduit une nouvelle gamme de tuiles en terre cuite qui s'harmonise bien avec la tendance minimaliste actuelle de l'architecture. Les nouvelles tuiles en terre cuite La Escandella Ghost White représentent une innovation dans les tuiles car elles complètent à peu près n'importe quel style de maison, du côtier et contemporain au traditionnel.

«Nous avons vu notre juste part de toits en métal blanc», explique Kim Chadwick, directrice de l'Australian Trend Forecast, «mais voir une tuile blanche émerger aussi élégante et sophistiquée que La Escandella est une chose nouvelle et passionnante. Et je pense qu'il aura une énorme popularité compte tenu des tendances actuelles. »

Alors que les couleurs des tuiles terre cuite restent toujours très demandées, les Australiens envisagent également les toitures noires, grises et blanches, explique Chadwick. Le noir et le gris sont également de plus en plus utilisés dans les espaces intérieurs tels que les cuisines et les salles de bains, tandis que les extérieurs gris foncé deviennent plus populaires que jamais. Ces couleurs inhabituelles ont été répertoriées dans le top 5 des tendances de la rédactrice en chef de Home Beautiful, Katrina O’Brien, qui a dominé les 50 Beautiful Rooms 2019 du magazine.

La palette de couleurs et de matériaux doit être soigneusement prise en compte lorsqu'un toit blanc repose sur une façade gris foncé. On pourrait l'équilibrer avec un pavage en pierre légère, des murs de soutènement et des éléments d'aménagement paysager, suggère Chadwick, mais les tuiles blanches brillent vraiment sur une maison blanc sur blanc.

"Il y a une vraie tendance dans le logement contemporain pour la même couleur à utiliser partout, et le blanc sur blanc est très fort", dit-elle. "Une palette monochromatique permet aux éléments architecturaux d'une maison de parler d'eux-mêmes."

Les maisons de style Hamptons - résidences luxueuses, symétriques à deux étages influencées par la côte et présentant principalement des couleurs blanches ou claires - fonctionneront bien avec les tuiles La Escandella.

La tuile de terre cuite La Escandella en blanc fantôme est disponible en deux gammes: le profil Planum plat et élégant et le profil Innova modernisé, qui convient à la plupart des styles de logement.

«Les deux gammes peuvent être appliquées à un toit dont l'inclinaison ne dépasse pas 15 degrés, ce qui les rend idéales pour les maisons de style contemporain», explique Paul Byrne, responsable de la marque et des communications - Briques et toitures Brickworks Building Products.

Les tuiles de terre cuite La Escandella ont également de solides références vertes. «Les tuiles en terre cuite réfléchissent plus de chaleur loin de votre maison, ce qui réduit les besoins de refroidissement», explique Byrne. «Avec Ghost White, le niveau de réflectivité solaire est encore meilleur.»

L'installation de ces tuiles aidera donc les Australiens à garder leur maison à une température confortable et à réduire leurs factures d'énergie. Les tuiles en terre cuite sont également efficaces pour réduire le bruit dans la maison, réduisant le bruit d'environ 25 décibels par rapport aux matériaux de toiture tels que le métal.

Chadwick prévoit que la tuile blanche sera d'abord adoptée dans les États plus chauds de l'Australie, tels que le Queensland et l'Australie occidentale. Cependant, il y a beaucoup de possibilités à Sydney et à Melbourne.

"Cela commencera par des maisons conçues de manière architecturale et trouvera très rapidement son chemin vers un marché plus courant", a-t-elle ajouté.

Les tuiles La Escandella ont également une garantie de produit de 100 ans et sont garanties de ne pas se décolorer.

Source Architectureanddesign

24/03/2020

Allemagne: Une entreprise de briques de taille moyenne acquiert l'ancienne entité de façades de Creaton

Le fabricant de briques de façade Tonality de Weroth a un nouveau propriétaire: avec effet au 5 mars, la briqueterie Leipfinger-Bader (Vatersdorf) a acquis un total de 100% des actions de la société, qui jusqu'à la fin de 2017 était encore sur le marché de Creaton AG. Avec l'achat de Tonality GmbH, une entreprise exportatrice, l'entreprise familiale du sud de l'Allemagne vise une expansion stratégique de ses domaines d'activité - et en même temps élargit sa gamme de produits en céramique pour les propriétés résidentielles, commerciales et industrielles.

Depuis 1999, des produits céramiques spécialisés sont fabriqués dans la commune de Weroth à Westerwald. Avec le rachat de l'usine par Creaton AG en 2004, la production s'est concentrée de plus en plus sur des solutions de briques de haute qualité pour les façades ventilées de type bardeaux (VHF). A cet effet, l'usine a été spécialement agrandie pour devenir le "Centre de Compétence pour les Produits Céramiques Premium" et présentée comme la nouvelle "Business Unit Façade" du célèbre fabricant de tuiles. En décembre 2017, Creaton s'est séparé de ce secteur d'activité pour des raisons stratégiques et l'a vendu en tant que Tonality GmbH nouvellement fondée à deux investisseurs privés. Avec effet au 5 mars, le fabricant de briques bavarois Leipfinger-Bader a désormais acquis 100% des actions de Tonality GmbH.

L'acquisition promet des avantages sur le marché et ouvre des opportunités de synergies: les deux sociétés sont considérées comme des fournisseurs premium dans leurs segments respectifs. Tonality se concentre sur la production de façades de briques décoratives et résistantes dans une grande variété de couleurs et de formes. Les carreaux de façade sont fabriqués selon le processus de frittage. Seules les argiles de première classe sont utilisées pour cela. Après une préparation appropriée, le mélange d'argile est soumis à une pression beaucoup plus importante pendant le pressage qu'avec des produits comparables. En plus d'une gamme large et individuelle de carreaux de façade, l'entreprise produit également des éléments en céramique pour la protection de la vie privée et du soleil. Une particularité de la gamme de produits est constituée par des systèmes de fixation mécaniques invisibles, qui permettent également des idées de conception inhabituelles telles que des courbes et permettent le mélange de différentes hauteurs de format sans aucun problème.

"Avec ces conditions préalables, nous pouvons offrir à nos clients des solutions complètes en céramique innovantes et orientées vers le design pour les propriétés résidentielles, commerciales et industrielles à l'avenir. Avec les façades en briques fabriquées individuellement et donc utilisables de manière flexible, des bâtiments expressifs peuvent être créés qui répondent aux plus hautes exigences en termes d'esthétique, de sécurité incendie, de durabilité et de maniabilité », explique le chef d'entreprise Thomas Bader.

Indépendance et sécurité
Avec l'acquisition de Tonality, Leipfinger-Bader continue constamment sur la voie du développement dynamique de l'entreprise. «Les produits de brique Tonality sont principalement vendus à l'étranger et nous donnent accès aux marchés internationaux. Cela nous permet de mieux compenser les fluctuations de l'industrie allemande de la construction. Dans le même temps, cependant, nous entrons dans un domaine d'activité dans lequel nous pouvons sensiblement contribuer et étendre nos compétences de base classiques de la céramique et de la maçonnerie », explique Thomas Bader. En outre, ils sont également convaincus du développement de produits à Weroth et attendent des approches hautement innovantes. En retour, l'acquisition crée une sécurité stratégique pour Tonality et son personnel. Dans ce contexte, les quelque 35 employés de Weroth seront également entièrement repris.

À propos des briqueteries Leipfinger-Bader
La briqueterie bavaroise Leipfinger-Bader est l'un des principaux fabricants de briques familiales en Allemagne depuis environ 150 ans. L'entreprise possède trois usines à Vatersdorf et Puttenhausen (Basse-Bavière) et à Schönlind (Haut-Palatinat) et, avec un total d'environ 200 employés, produit des briques de support à haute température et insonorisées ainsi que des solutions spéciales en argile cuite. Le fabricant de briques de taille moyenne et ses représentants ont reçu de nombreuses récompenses ces dernières années pour leur engagement écologique.

Source WW-Kurier

23/03/2020

Continuité de l'activité : ce que comprend l'accord entre le BTP et l'Etat

Un accord pour la reprise des chantiers a été trouvé samedi 21 mars entre les fédérations professionnelles du BTP et le gouvernement pour assurer la continuité de l'activité. Voici les points à retenir.

Après la polémique jeudi 19 mars, le cessez-le-feu vendredi 20, l'accord, samedi 21. Le gouvernement et les fédérations du BTP (FFB, FNTP, Capeb) sont parvenus à un accord pour favoriser la reprise des chantiers, arrêtés ou fortement impactés par la crise sanitaire et ses mesures de confinement.

Le communiqué diffusé tente dans un premier temps d'éteindre l'incendie provoqué par les propos de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud sur LCI :

"Les entreprises du bâtiment et des travaux publics sont essentielles à la vie économique du pays et à son fonctionnement" écrit le gouvernement qui dit "mesurer les difficultés que peuvent rencontrer ces professions dans la mise en place des gestes barrières, mais aussi dans leur capacité à s’approvisionner en matériaux et matériels (voir encadré) et à mobiliser le personnel nécessaire", qui ont conduit au ralentissement, voire à l’arrêt, de nombreux chantiers dans le pays depuis le début de la semaine.

Saint-Gobain va rouvrir ses enseignes de négoce

Le groupe Saint-Gobain va rouvrir certaines de ses enseignes à partir de lundi, selon les informations d'Europe 1.

Dès lundi matin, 40% des enseignes du groupe Saint Gobain, comme Point P, ou encore Cédéo, rouvriront leurs portes dès 8 heures.

Tous les achats se feront par le système du Drive, il faudra donc passer commande en ligne et aller récupérer les matériaux en magasin.

Du côté des salariés, une distanciation d'au moins un mètre devra être respectée et des masques devraient également être distribués.

D'autres enseignes destinées au professionnels du bâtiment pourraient également rouvrir leurs portes la semaine prochaine.

Le communiqué pose ensuite les principes de l'accord, destiner à renforcer, "dans les tout prochains jours, la continuité de l’activité du secteur et la poursuite des chantiers".

Protection des salariés

"Priorité absolue (...) au cœur de toutes les préoccupations", la sécurité du travail sur les chantiers "doit être assurée à travers des procédures adaptées, notamment pour respecter les gestes barrières et maintenir les distances entre salariés", rappelle le gouvernement.

Pour préciser l’ensemble des mesures et des procédures applicables et accompagner les professionnels du secteur, les organisations professionnelles diffuseront dans les prochains jours un guide de bonnes pratiques, préalablement validé par les ministères du Travail et  des Solidarités et de la Santé.

Réalisé en lien avec les professionnels intervenant sur les chantiers et avec l’appui des experts de l’OPPBTP, il donnera, pour toutes les entreprises de toutes tailles, une série de recommandations pour assurer des conditions sanitaires satisfaisantes sur les chantiers et poursuivre les activités.

Dans le cas de chantiers très complexes, un délai pourra être nécessaire afin de définir des procédures adaptées. De même, une attention particulière sera portée au cas des chantiers au domicile des particuliers lorsque ceux-ci sont présents.

Priorisation des grands chantiers de TP

Dans le cas des chantiers de travaux publics, comme par exemple les infrastructures de transport ou les travaux de voirie, les grands maîtres d’ouvrage au niveau national et les préfets au niveau local coordonneront et prioriseront les chantiers à poursuivre ou à relancer.

Sécurisation de la santé financière des entreprises

Les mesures d’urgence prévues par le gouvernement, notamment l’assouplissement de certaines procédures, la mise en place de mesures d’activité partielle ou encore le recours au fonds de solidarité en cours de mise en place, "s’appliqueront de manière rapide sur tout le territoire national, en particulier en termes de délais de réponse et de versements aux entreprises, compte-tenu de leurs difficultés de trésorerie et sur la base de justificatifs simples", promet le gouvernement.

Pacte de "non-agression"

Enfin, le gouvernement invite les donneurs d’ordre et entreprises "à ne pas rechercher la responsabilité contractuelle des entreprises, de leurs sous-traitants ou fournisseurs qui, lorsque les conditions d’exécution ne permettaient plus de garantir la santé et la sécurité de leurs salariés, ont dû suspendre leur activité".

Source Le Moniteur par Adrien Pouthier

22/03/2020

Pour réduire les émissions de CO2 de l'industrie, les pompes à chaleur montent en température

Selon l’AIE, le captage de CO2 est indispensable pour décarboner l’industrie mais reste trop cher
« La donne change pour la récupération de chaleur fatale dans l’industrie », lance Gilles David, PDG d’Enertime

Pour réduire les émissions de CO2 de l'industrie, les pompes à chaleur montent en température
En poussant la température à la sortie du condenseur à plus de 80 °C, voire 100 °C, les pompes à chaleur haute température permettent de valoriser des gisements de chaleur fatale inexploités dans l’industrie, tout en réduisant les émissions de CO2.

Une pompe à chaleur (PAC) valorise d’autant plus un gisement de chaleur fatale qu’elle rehausse le niveau thermique. Le fluide frigorigène, qui circule en boucle entre l’évaporateur (source froide) et le condenseur (source chaude), gagne plusieurs dizaines de degrés sous l’action d’un compresseur mécanique – ou thermique dans une PAC gaz à absorption. Cette plus-value énergétique peut ensuite être mise à profit pour alimenter un réseau de chaleur, le chauffage d’un bâtiment, voire un processus industriel. Pour ce dernier usage cependant, le champ opérationnel de la PAC était restreint avant 2010, la température maximale à la sortie du condenseur se limitant à 70 °C. C’est suffisant pour sécher du malt, par exemple, mais guère plus… Les limites ont été repoussées chaque année depuis : les PAC dites à haute température (HT) approchent, atteignent voire dépassent 90 °C.

Cette évolution ouvre de nouvelles perspectives, car « elle coïncide avec les besoins des industriels », plaide Jean-Marie Fourmigué, chef de projet en R & D sur l’efficacité énergétique dans l’industrie chez EDF. Lors d’une présentation à Paris, en octobre, à l’initiative de l’Alliance industrielle pour la compétitivité et l’efficacité énergétique (Allice), cet ingénieur et docteur en physique prenait l’exemple d’un producteur de boissons, en Suisse. À la sortie des groupes frigorifiques dans les chambres froides, l’énergie calorique à 37 °C est transformée par une PAC en eau chaude à 95 °C, servant à la désinfection des récipients. Les émissions de CO2 ont été réduites de 40 %, grâce à une économie de combustible de 26 000 litres par an.

C’est un cas édifiant de réintroduction de chaleur fatale dans le process. Mais la PAC HT peut améliorer l’efficacité énergétique des installations de la production de chaleur, par exemple en relevant la température du retour d’eau dans une chaudière. Une PAC est d’autant plus efficace, donc rentable, que son coefficient de performance (COP) est élevé. Cet indicateur exprime le rapport entre l’énergie thermique produite et l’énergie électrique consommée par le compresseur. « Moyennant un COP de 4, une PAC remplace 1 MWh de gaz par 250 kWh d’électricité, évalue Jean-Marie Fourmigué. Même si l’électricité est deux fois plus chère que le gaz pour les industriels, l’amortissement est réalisé en quatre à cinq ans. De plus, l’électricité en France, d’origine essentiellement nucléaire et hydraulique, contient quatre fois moins de CO2.» Un terrain favorable pour la PAC.

De nombreux débouchés
«La température idéale de la source se situe entre 40 et 80 °C, estime Jean-Marie Fourmigué. Il s’agit des rejets liquides ou gazeux provenant des groupes frigorifiques, des buées de sécheurs ou des eaux de refroidissement. » Ces gammes de température s’observent dans l’agroalimentaire, la papeterie et certaines industries chimiques. Après l’augmentation de température produite par la PAC, les débouchés potentiels aux alentours de 80-90 °C sont nombreux : séchage d’aliments ou du papier-carton, pasteurisation, préchauffage ou chauffage de moules dans la plasturgie, nettoyage à l’eau chaude des équipements… Les aciéries, verreries et sites où la production est très exothermique n’ont en revanche aucun intérêt à choisir une PAC : les effluents à plus de 150 °C sont directement exploitables à l’aide d’un échangeur.

Les progrès de la PAC HT doivent aux recherches menées sur les fluides frigorigènes et l’utilisation de nouveaux compresseurs. Le fluide frigorigène idéal possède la température critique la plus élevée possible, une excellente enthalpie et satisfait dans le même temps les réglementations protégeant l’environnement. À cause de leur impact dévastateur sur la couche d’ozone, les chlorofluorocarbones (CFC) ont été bannis depuis la signature du protocole de Montréal, en 1985. Leurs successeurs, les HCFC et HFC (hydrofluorocarbones), sont quant à eux de puissants gaz à effet de serre, dont le développement a été freiné. Les pays signataires de l’accord de Kigali, en 2016, qui a amendé le protocole de Montréal, se sont engagés à réduire de 80 % la production et l’utilisation des HFC ces trente prochaines années.

L’avenir immédiat appartient désormais aux hydrofluoro-oléfines (HFO). « Ces fluides de quatrième génération possèdent un potentiel de réchauffement global (PRG) minime et leur potentiel de déplétion ozonique (PDO) est nul », précise Ismael Zaïd, ingénieur grands comptes chez EDF, qui a travaillé à partir de 2007 en partenariat avec Johnson Controls, Carrier – deux des plus grands fournisseurs – et le frigoriste Clauger. Dans la famille des HFO, le R1234ze, ou tétrafluoropropylène, est le composé de synthèse le plus répandu aujourd’hui. Son léger potentiel d’inflammabilité – classé A2L selon la norme EN378 – impose toutefois un local ventilé. Les HFO sont des fluides à basse pression (20-30 bars) capables d’exploiter le vaste gisement de températures autour de 80-95 °C. Mais ils sont limités à 100 °C. Pour aller au-delà, les constructeurs se sont tournés vers le classique ammoniac, dont la température critique atteint 131 °C.

C’est la mise au point de compresseurs à haute pression (70-80 bars) pour les industries chimiques et pétrochimiques notamment, qui a permis de développer l’usage dans les PAC HT de cette molécule naturelle aux multiples avantages. L’ammoniac est peu coûteux, se négociant 3 euros le kilo, contre 40 euros pour le R1234ze. Par ailleurs, son enthalpie est deux fois plus grande, ce qui signifie que « pour une même puissance thermique, le compresseur doit entraîner un seul volume d’ammoniac contre deux volumes de fluide HFO, détaille Jean-Jacques Lebatard, le responsable du développement commercial des PAC de Johnson Controls. L’ammoniac est certes toxique, mais n’entre pas dans le cadre de l’ICPE [installation classée pour la protection de l’environnement, ndlr] tant que la PAC n’en contient pas plus de 150 kg. Et même avec cela, on produit déjà plus de 2 MW. » L’arrivée de compresseurs à 130-160 bars a enfin ouvert les portes aux PAC à base de CO2, dont les températures en sortie avoisinent 110-120 °C.

Un lourd investissement
L’offre de PAC à très haute température (THT), à plus de 100 °C, provient de PME et de start-up. Les multinationales Johnson Controls et Carrier, suivies par GEA, Friotherm et quelques autres, se concentrent sur les PAC HT. Les PAC THT représentent une solution intéressante pour certaines applications, comme la distillation ou la stérilisation. « Mais le marché français, bureaux d’études compris, méconnaît cette offre », regrette Pascal Drevet, le président de Tenova et importateur de l’allemand Combitherm et de l’autrichien Ochsner. Toutefois, dans leur majorité, ces PAC THT sont soit des prototypes, soit conçues sur mesure. Ou elles emploient du R245fa, un fluide HFC dont la disparition est programmée. De plus, les décideurs hésitent à intégrer une PAC dont le fournisseur n’est pas aussi bien implanté que les géants du secteur. « C’est le principal frein, relève Ismael Zaïd. Trop peu de fournisseurs de PAC sont du calibre de Johnson Controls, Carrier, GEA et autres, qui fabriquent des machines en série, disponibles sur catalogue. »

Le déploiement des PAC HT est encore freiné par leur coût. Un modèle de Johnson Controls d’une puissance de 1,71 MW vaut 470 000 euros. Sans compter l’étude et la mise en œuvre, complexe si la distance entre la source et le puits de chaleur est grande. Au total, selon Jean-Marie Fourmigué, il faut compter près de 500 000 euros pour 1 MW thermique produit. Un industriel est souvent plus enclin à investir un tel budget dans la modernisation de son outil de production. Des incitations financières existent cependant : subventions publiques, Fonds chaleur ou certificats d’économies d’énergie. Sans oublier les certificats d’économies d’énergie, dont l’augmentation de la prime pourrait accélérer l’essor des PAC HT.

Source Industrie Techno

Coronavirus: l’Italie ferme toutes les entreprises non essentielles

Alors que l’Italie a connu une triste journée, marquée par le décès de près de 800 personnes infectées par le Covid-19 (un record), Giuseppe Conte, le Premier ministre italien s’est adressé à la population.

Il a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche l’arrêt de « toute activité de production » qui ne serait pas indispensable pour garantir l’approvisionnement de biens essentiels à la population. Les supermarchés restent ouverts, tout comme les banques et les pharmacies.

« On vit la pire crise de l’après-guerre. L’Italie arrête toute activité non nécessaire. On n’a pas d’alternatives » a notamment déclaré le Premier ministre italien qui a rappelé qu’il n’y avait pas d’autres alternatives. « On ralentit le moteur, on ne l’arrête pas. » « Rester à la maison est un tout petit sacrifice par rapport à celui des médecins, infirmières, forces de l’ordre, caissières de supermarchés, pharmaciens, protection civile. »

Source Le Soir

21/03/2020

Usines dans le bâtiment : fermera-fermera pas

Dans un contexte tendu et incertain, difficile d'être sûr de prendre la bonne décision. Dans le Bâtiment, les industriels se posent tous la question : faut-il faire tourner les sites de production ? La réponse varie d'un fabricant à l'autre, avec néanmoins une volonté commune de ne pas mettre en péril la santé des collaborateurs.

Rares sont les industriels du Bâtiment à vouloir prendre la parole sur un sujet aussi délicat que le fonctionnement des usines qui impliquent le travail de leurs ouvriers.

Four de l'usine Wienerberger de Betschdorf

C'est donc par les biais de leurs réseaux sociaux que ces derniers s'expriment. Maîtrise des discours oblige, mais aussi maîtrise du timing et de la réactivité en cas de changements d'orientations. L'heure est à l'ajustement. Beissier, spécialiste des enduits, que nous avions interrogé mardi 17 mars en début d'après-midi, nous indiquait que l'usine du groupe à La Chapelle La Reine (77) tournait encore, deux heures après, Alexa Leclerc, responsable marketing Beissier, nous confirmait "l'arrêt du site pour prendre soin de la santé des collaborateurs". "On s'adapte au jour le jour", nous confiait-elle. A situation inédite, l'heure est aux choix. Pas toujours simple de s'y retrouver, mais aussi de faire face à ses salariés et aux process et aux protocoles à mettre en place, même si l'industrie se prépare régulièrement à différents scénarios.

De son côté, Mapei a annoncé et actualisé sur son compte LinkedIn le 20 mars prendre aussi des dispositions de sécurité : "Les enlèvements par nos clients sont autorisés en respectant des conditions strictes (commande le Jour J avant 12h pour enlèvement à J+1, créneau horaire à préciser et à respecter, respect des gestes barrières et des consignes de sécurité) de façon à limiter le temps d'attente", permettant ainsi à ses 3 sites français de fonctionner. De même, chez Wienerberger, expert de la terre cuite, "chaque site a pris des mesures radicales dans le but de protéger les salariés et les partenaires en renforçant drastiquement les mesures d'hygiènes. Les usines continuent à fabriquer et nous sommes en mesure d'assurer la livraison de nos produits jusqu'à nouvel ordre".

 Le 17 mars, le groupe Saint-Gobain indiquait : "Dans nos différents pays d'implantation, des plans de continuité d'activité ont été préparés pour tous les sites critiques qui le nécessitent. Le travail à distance et des équipes de travail distinctes et sans contact les unes avec les autres ont été mis en place". Et le PDG de l'entreprise, Pierre-André Chalendar, de rassurer sur son LinkedIn : "Saint-Gobain a de grands projets pour l'avenir. La situation du Groupe est robuste".

Source Batiactu par Céline Galoffre,

Power to Gas : de l’hydrogène injecté sur le réseau gazier par Jupiter 1000

Le budget annoncé de Jupiter 1000 est de 30 millions d’euros, 40% de ce montant étant financé par GRTgaz, 30% par ses partenaires et 30% par des financements publics. Ici, le site en octobre 2019. 

À Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), le démonstrateur Jupiter 1000 a injecté le 20 février de l’hydrogène pour la première fois sur le réseau gazier. Une étape importante pour ce projet de « Power to Gas ».

Rappels sur le « Power to Gas » et le projet Jupiter 1000

Le « Power to Gas » consiste à transformer de l’électricité en hydrogène par électrolyse de l’eau (en utilisant l’électricité pour casser des molécules d’eau en hydrogène et en oxygène). Cela permet entre autres de valoriser les surplus de production électrique émanant d’installations renouvelables intermittentes et d’offrir ainsi une solution de flexibilité au réseau.

L’hydrogène produit peut « ensuite être combiné, par un processus de méthanation, à du dioxyde de carbone pour obtenir du méthane de synthèse dont les propriétés sont identiques à celles du gaz naturel », souligne GRTgaz. Ce procédé « permet de recycler du CO2, préalablement capté au sein des fumées industrielles ou d’un site de production de biométhane », complète le gestionnaire de réseau qui pilote le projet Jupiter 1000.

Le projet Jupiter 1000 réunit 9 partenaires : le Port de Marseille Fos qui accueille le démonstrateur, la CNR qui fournit de l’électricité produite à partir d’installations renouvelables, McPhy qui a construit les électrolyseurs pour générer l’hydrogène (1 MW de puissance avec 2 technologies d’électrolyse testées : alcaline et P.E.M.(1)), Leroux & Lotz qui doit capter du CO2 dans des fumées industrielles pour le fournir à l’installation de méthanation, Khimod qui réalise les réacteurs échangeurs de méthanation avec le CEA et les gestionnaires de réseaux gaziers GRTgaz et Teréga mais aussi d’électricité RTE.

Sur le site de Fos-sur-Mer, la production d’hydrogène a commencé en novembre 2019 et la première injection d’hydrogène dans le réseau gazier a été réalisée le 20 février 2020. Il est prévu de mettre en service la brique de méthanation de Jupiter 1 000 « au 2e semestre 2020 ». À sa mise en service complète, le site aura vocation à produire « jusqu’à 25 Nm3/h de méthane de synthèse ou 200 Nm3/h d’hydrogène, soit une moyenne de 5 GWh d’énergie sur 3 ans ».

Source Connaissancesdelenergie.org

20/03/2020

Ceramika Podkarpachka choisit le nouveau coupeur automatique de Cosmec

Le système de haute technologie mais simple à utiliser permet aux clients de diversifier leurs gammes de produits avec des changements minimes à leurs gammes existantes

Dans le cadre d'un plan de reconversion industrielle visant à transformer l'usine existante de la production de tuiles et de pavés en briques de maçonnerie porteuses, Ceramika Podkarpachka (Pologne) a installé la dernière version du coupeur automatique développé par Cosmec.

Conçu pour répondre aux besoins de flexibilité dans le processus de production de briques et de tuiles, le nouveau coupeur est idéal pour tout type de produit, qu'il s'agisse de briques ou de tuiles, mais réalise son potentiel le plus efficacement avec la découpe en ligne de blocs de maçonnerie.

La flexibilité opérationnelle de la machine permet de produire à la fois des blocs et des briques (y compris des produits avec des bords chanfreinés) sur la même ligne, minimisant ainsi les investissements dans l'automatisation.

Source Ceramic World Web

19/03/2020

Information Wienerberger France à ses clients:

Wienerberger France:

Chères clientes, chers clients.
Votre santé ainsi que celle de nos collaborateurs est notre priorité absolue.
Face à la situation d'urgence liée à l'épidémie de Coronavirus en France, chaque site a pris des mesures radicales dans le but de protéger nos salariés et nos partenaires en renforçant drastiquement les mesures d’hygiènes.
Nos usines continuent à fabriquer et nous sommes en mesure d’assurer la livraison de nos produits jusqu’à nouvel ordre.
Vos contacts habituels restent joignables à tout moment pour vous soutenir durant cette période difficile que nous traversons ensemble.

Nous vous tiendrons informés.
Soyons tous unis et courage à toutes et tous dans cette période difficile !
Prenez soin de vous et à bientôt !

Votre équipe Wienerberger

Source LinkedIn

Monier: Information importante COVID-19

Compte tenu du contexte de pandémie et des mesures gouvernementales, la toute première priorité du groupe BMI est d’assurer la santé de nos collaborateurs, nos fournisseurs et nos clients.

En conséquence, BMI a pris la décision de fermer l’ensemble de ses sites industriels et de ses dépôts BMI France (Monier, Siplast et Comptoir de l’Etanchéité). Cette fermeture sera effective entre ce jour et vendredi 20 mars.

L’arrêt de ces sites sera maintenu en phase avec les mesures gouvernementales pour une reprise prévue au 1er avril 2020.

Afin de soutenir ses clients encore en activité, un service minimum de logistique sera assuré jusqu’à la fin de la semaine avec un niveau renforcé de sécurité sanitaire.

En Affrètement : Derniers chargements ce jeudi 19 mars pour dernières livraisons clients ce vendredi 20 mars

En Enlèvement : Derniers rendez-vous pour enlèvement ce vendredi 20 mars

C’est une décision difficile pour tout BMI France, mais elle est absolument nécessaire dans le contexte actuel. BMI vous informera de l’évolution de la situation et restera mobilisé pour préparer la reprise dans les meilleures conditions et avec le même niveau d’engagement.

#PrenezSoinDeVous

Source Monier

L'usine Monier de Roumazières à l'honneur sur TF1!

Au sein de l'usine BMI Monier implantée à Roumazières, cité de l’argile et temple de l’industrie tuilière depuis le XIXe siècle, les caméras de TF1 ont suivi Bernadette, « mémoire vivante du patrimoine ouvrier ». Elle y détaille les étapes de fabrication de la tuile, du moulage au démoulage.

☛ Visionnez la vidéo en replay http://bit.ly/2xAn0I

BMI Monier est le seul fabricant en France à avoir la double compétence tuile terre cuite et tuile béton. Monier développe également une gamme de composants comprenant écrans de sous-toiture, closoirs souples ventilés, aération,  … et les solutions d’Isolation de Toiture par l’Extérieur (Sarking).

Sur le site de Roumazières, d’une superficie de plus de 35 000 m², les équipes fabriquent 10 profils de tuiles en terre cuite :


  • Franche-Comté : Tuile grand moule faible galbe à double emboîtement, et double recouvrement
  • Losangée : Tuile grand moule faible galbe, simple emboîtement, et simple recouvrement
  • Marseille : Tuile grand moule faible galbe, triple emboîtement, et double recouvrement
  • Régence : Tuile petit moule à pureau plat, double emboîtement, et double recouvrement
  • Chartreuse : Tuile petit moule, double emboîtement, et  double recouvrement
  • Plate de Pays : Tuile plate
  • Fériane : Tuile grand moule fort galbe d’aspect canal, simple emboîtement et double recouvrement
  • Gallo-Romane : Tuile grand moule double emboîtement et double recouvrement.
  • Système Stop : Tuile canal à visser autobloquant
  • Canal 40 : Tuile Canal

Vous avez un projet de construction ou de réfection de votre toiture ? Le Support Technique se tient à votre disposition pour vous répondre dans les plus brefs délais.

Source Monier

18/03/2020

TERREAL s’engage pour la mixité

Dans le cadre de ses actions RSE, TERREAL soutient l’association Elles Bougent.

Convaincus que la mixité et la diversité sont de véritables facteurs de réussite et de performance, TERREAL multiplie ses actions et favorise les rencontres sur ces enjeux depuis plusieurs années (Carrefour des Carrières aux féminin – FETE, soirée spéciale mixité de la ville de Suresnes…). Plus récemment, TERREAL a rejoint l’association Elle Bougent dont la principale ambition est de renforcer la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques.

A travers ce partenariat avec Elles Bougent, notre ambition est double :

Nous investir activement dans la promotion des métiers de l’industrie auprès des femmes en permettant à nos collaboratrices d’endosser le rôle de marraines et ainsi témoigner de leur expérience,
Développer la féminisation de nos recrutements et faciliter l’accès des femmes à des filières professionnelles encore aujourd’hui peu féminisées… En somme, trouver nos talents de demain !
Durant le mois de février, plusieurs de nos marraines (Laure Dupuy-Naulet, Fanny Tricou, Lou Persy, Nathalie Arnaudie, Julie Thivolle, Anne-Sophie Manuel et Marine Bruzi) ont participé au Forum Réseaux & Carrières au Féminin organisé à Paris le 6 février ainsi qu’à la première édition du Forum Réseaux & Carrières au Féminin organisée à Toulouse le 25 février.

Ces forums sont à destinations des étudiantes et jeunes diplômées. Au programme, des conférences, des ateliers, des sessions de coaching autour du CV, le tout avec un seul objectif : faire découvrir des métiers dits techniques et les encourager à se lancer dans l’industrie !

D’autres évènements en région sont déjà prévus tout au long de cette année 2020 !

Source Terreal

17/03/2020

Les tuiles solaires Tesla arrivent en Europe

En 2016, le patron du groupe californien annonçait la venue prochaine de ses premières tuiles photovoltaïques en Europe et en Chine. Depuis, le lancement était différé d'année en année. Sa troisième version étant au point, testée et approuvée outre-Atlantique, Elon Musk a tweeté : « elle sera commercialisée courant 2020 sur le marché européen ». Info vraie ou énième coup de com' ? On sera bientôt fixé.

D'ores et déjà, il est possible de réserver sa toiture Solar Roof sur le portail français de la marque. Les quatre styles de couverture nous sont présentés, ainsi que la nouvelle batterie domestique Powerwall d'une capacité utile de 13,5 kWh. Une brève vidéo d'un test de qualité, filmé à 1.000 images/seconde, montre la résistance à l'impact des tuiles Tesla par rapport à une tuile plate traditionnelle et à ce qui semble être une ardoise. Toutefois, les informations techniques manquent de densité. Elles sont pour l'heure circonscrites aux garanties et spécifications des produits, selon des classifications uniquement en usage aux États-Unis. Les équivalences étrangères sont « en cours de développement ». Difficile, donc, de savoir si les 25 ans de garantie de longévité et de performance annoncés sur tesla.com se trouvent en conformité avec les normes de l'Union européenne.


La résistance aux impacts des Solar Roof (à gauche) serait supérieure aux tuiles traditionnelles.

Quel sera le prix des tuiles solaires Tesla ?
Côté budget, le fabricant donne un prix estimatif de sa batterie domestique, curieusement assorti d'une TVA de 20 % : 8.240 €, équipements auxiliaires inclus. Une pose par un professionnel RGE (RGE pour reconnu garant de l'environnement) étant assujettie à une TVA de 5,5 %, le montant descend en dessous de 7.000 €. Pour évaluer le coût d'installation des tuiles Solar Roof, on doit remplir un questionnaire en ligne. Cependant, Elon Musk aurait avancé un prix posé revu à la baisse : 33.950 $, après déduction des aides fédérales, pour une toiture standard américaine de 200 m2 (cf. Le Figaro.fr). Soit, environ 30.450 € au cours actuel ou 150,75 €/m2. Si cet ordre de prix était maintenu, il serait équivalent au coût moyen posé des panneaux photovoltaïques et très inférieur à celui des tuiles PV concurrentes : 470 €/m2 environ pour l'Invisible Solar de Dyaqua ou 600 €/m2 pour l'Alpha Solaire d'Édilians, par exemple.

Source Futura-sciences par Michel Berkowicz

16/03/2020

Le conseil d’administration d’Edilians a nommé Pascal Casanova Président d’Edilians.

Ingénieur de formation, Pascal Casanova, 52 ans, bénéficie de plus de 25 années d’expérience dans l’industrie de la construction aussi bien dans des fonctions de Recherche et Développement que de Direction Générale.

Diplômé de l’Ecole Polytechnique (X87) et titulaire d’un doctorat de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, Pascal Casanova a débuté par une expérience terrain en 1995. Il a poursuivi une carrière internationale au Royaume-Uni et en Allemagne comme Directeur de la R&D et de la Performance industrielle de l’activité Lafarge Roofing (devenue Monier puis BMI), puis Directeur Général de l’activité Composants de Toitures (2005 – 2008). Par la suite, Directeur de la R&D du groupe Lafarge, il a mis l’accent sur les solutions à bas carbone, l’efficacité énergétique et l’économie de la construction. En 2012, à la tête des activités de Lafarge en France, il a mis en œuvre les synergies métiers à travers un ambitieux programme de transformation. En 2015, il rejoint le Comité de Direction du groupe Lafarge Holcim, alors au cœur d’une fusion internationale, où il a été en charge de l’Amérique Latine puis de l’Amérique du Nord.
Plus récemment, il s’est recentré sur la France en prenant la Direction du groupe Alkern en 2019. Dans cette ETI de 1100 personnes spécialisée dans l’industrie de la préfabrication en béton, l’activité a été dynamisée grâce à une stratégie de performance, d’innovation et de croissance externe.

Pascal Casanova, Président d’Edilians déclare : « C’est avec une grande fierté que je prends aujourd’hui la Direction d’Edilians. C’est une belle entreprise industrielle, aux collaborateurs engagés et de qualité, leader sur son marché et ancrée au cœur des territoires avec son siège en Rhône-Alpes. Je crois fondamentalement au respect de chacune et de chacun, à la performance, à l’innovation ainsi qu’au rôle sociétal et à la responsabilité environnementale de l’entreprise. Je souhaite qu’ensemble nous mettions la toiture en terre cuite au cœur de l’éco-habitat.»

Le Groupe tient à remercier Pierre Jonnard pour ses 15 années au service de l’entreprise, en particulier pour son soutien dans les 18 derniers mois. Pierre Jonnard a souhaité prendre du recul pour mener à bien des projets personnels et a fait valoir ses droits à la retraite.

Source André Sudrie

15/03/2020

UK: Ibstock investit dans l'usine Aldridge

Le briquetier anglais Ibstock investira dans le réaménagement de son usine à Aldridge.

Ibstock a réalisé un bénéfice avant impôts de 82 millions de livres sterling en 2019

Son usine Atlas à Stubbers Green Road deviendra un site de pointe produisant 80 millions de briques d'argile par an.

Ibstock a vu ses ventes augmenter en 2019, mais les bénéfices avant impôts ont diminué.

Le groupe, qui possède également un site à Cannock, a vu son chiffre d'affaires augmenter de 5% à 409 millions de livres sterling, le bénéfice en baisse de 12% de 93 millions à 82 millions de livres sterling.

Le premier fabricant de briques terre cuite et de produits en béton a connu une croissance dans les deux divisions.

Il a déclaré que la baisse des bénéfices reflétait des gains exceptionnels sur la cession de biens excédentaires au cours de l'exercice précédent

Il a déclaré que 2019 avait connu une performance commerciale résiliente dans un contexte d'incertitude politique et économique et avait réduit l'activité de logements neufs au deuxième semestre 2019.

Les volumes de production ont profité de la nouvelle briqueterie Eclipse dans le Leicestershire, et le programme de maintenance, qui a progressé comme prévu, a permis à Ibstock de reconstituer ses stocks au cours de l'année à partir de niveaux historiquement bas.

Le chef de la direction, Joe Hudson, a déclaré que 2019 avait été une année de progrès pour Ibstock

«Nous avons bien progressé par rapport à nos priorités stratégiques, notamment des mesures visant à améliorer les volumes de production et la qualité, le renforcement de notre équipe de direction et l'expansion de notre activité béton, grâce à l'acquisition de Longley Concrete.

«Notre forte génération de trésorerie nous a permis d'investir dans l'entreprise et de verser un dividende supplémentaire à nos actionnaires tout en restant dans la partie inférieure de notre fourchette de référence. Nous annonçons aujourd'hui un nouvel investissement dans un nouvel état de la situation. art 80 millions par an de fabrique de briques d'argile pour redévelopper notre site de l'Atlas, dans les West Midlands.

"Les fondamentaux au Royaume-Uni restent solides, avec un déficit structurel du logement, des taux d'intérêt bas, un taux d'emploi élevé et les avantages du programme d'aide à l'achat du gouvernement qui sous-tendent tous le marché. Cependant, l'incertitude politique qui a provoqué des conditions de marché plus modérées dans le le deuxième semestre de 2019 a signifié un démarrage plus lent jusqu'en 2020. Nous prévoyons que les niveaux d'activité s'amélioreront au cours de l'année et, par conséquent, nous attendons à obtenir un résultat stable pour l'année. "


Source expressandstar par John Corser

14/03/2020

Brésil - L'UFSC teste un modèle sans précédent de tuiles solaires

Le produit a déjà été approuvé par Inmetro et devrait être commercialisé dans six mois

Le laboratoire solaire de l'Université fédérale de Santa Catarina (UFSC) teste un modèle de tuiles en béton avec des plaques photovoltaïques fixées à la structure. Lorsqu'elles sont installées côte à côte, ils forment une couverture capable d'absorber le rayonnement solaire et de le convertir en énergie électrique pour une utilisation dans les maisons.

Développé par une entreprise qui fabrique des toitures pour la construction civile, l'article devrait être disponible sur le marché dans six mois. Jusque-là, sa durabilité et son efficacité énergétique seront testées par l'équipe de l'UFSC, dirigée par le professeur Ricardo Rüther, docteur en systèmes photovoltaïques.

Les résultats devraient être publiés dans les trois mois. Chaque tuile a une puissance de 9,16 W (Watts) et mesure 36,5 cm X 47,5 cm. Lorsqu'elle est installée dans une maison, l'énergie produite par l'installation peut alimenter l'ensemble de la propriété pendant un mois.

Les tuiles n'ont toujours pas de valeur marchande définie, mais bien qu'elles coûtent un peu plus cher que les traditionnelles, le professeur estime qu'elles permettent des économies importantes par rapport à l'investissement requis pour l'installation de panneaux photovoltaïques conventionnels. Le rendement financier se produit entre trois et quatre ans.

Source NSC Total par Felipe Reis