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22/10/2015

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la brique toulousaine sans jamais oser le demander

Que savez-vous de la brique toulousaine, de son origine, de sa couleur, de sa fabrication encore aujourd'hui ? Réponses en vidéo.

Rose le matin, rouge à midi, pourpre le soir, la brique a donné à Toulouse son surnom de ville rose et un peu son identité. Mais saviez-vous que jusqu'aux années 1870 la brique toulousaine était cachée par des enduits ?
Comment la brique est-elle encore fabriquée ? Saviez-vous par exemple que c'est la présence d'oxyde de fer dans l'argile qui lui donne sa couleur. La briquetterie Capelle, installée à Grépiac en Haute-Garonne, nous a ouvert ses portes.
EN VIDEO / le reportage de Stéphane Compan et Frédéric Desse :
Source France 3 par Fabrice Valery

21/10/2015

Ons-en-Bray: L'entreprise Imerys a débuté l'exploitation de sa carrière d'argile

C'était en 2000 : l'achat d'un terrain aux abords de la RN 31 à Ons-en-Bray. Il y a eu des négociations, des concertations entre les habitants, le maire et François Dupety.
La terre du pays de Bray attire de plus en plus. Les sociétés sont nombreuses à vouloir extraire la précieuse argile. Des carrières fleurissent selon les zones. Pour pouvoir exploiter celle d’Ons-en-Bray, la société Imérys Toitures, productrices de tuiles en terre cuite a mis 15 ans. En 2000, le terrain est acheté à un particulier. S’en suivent des concertations avec les habitants et des réponses aux inquiétudes.

  Quel impact ?
Imerys Toiture est arrivée dans les années 1980 à Saint-Germer-de-Fly. Pour créer ses tuiles, elle utilise de l’argile rouge.
« Nous possédons plusieurs carrières. Notre objectif c’est d’avoir assez de carrières pour permettre la pérennité au site », souligne François Dupety, directeur de l’entreprise. « Avant d’obtenir celle d’Ons-en-Bray, il nous restait 5 ans de réserve autorisée. Aujourd’hui nous en avons 18 ans, sachant qu’il faut 30 ans de réserve pour être en sécurité ». L’arrivée d’une carrière dans une commune tracasse. Quel impact pour l’environnement ? Qu’elles seront les gênes sonores ou visuelles ? Une partie de la carrière était classée en Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, faunistique et Floristique, (ZNIEFF). Imerys a donc souhaité modifier le plan d’occupation des sols.
« Nous avons voté contre la première fois. Nous voulions des garanties, protéger les riverains », explique France Vermeulen, maire d’Ons-en-bray. « On a déjà eu des carrières, il y avait même un projet de décharge. On a lutté contre, il faut rester vigilant ».
“Prendre son temps pour avoir des possibilités”
Finalement, en 2013, Imerys Toiture obtient l’autorisation d’exploiter l’argile pour 20 ans. Cet été, les extractions ont débuté. « Nous avons retiré 40 000 tonnes. On recommencera l’année prochaine ». L’argile rouge nécessaire à la fabrication des tuiles est présente dans les sous-sols du pays de Bray. « On en trouvera toujours, la boutonnière est une source d’argile », conclut François Dupety.
Source L'éclaireur / La Dépêche par louiseleclerc

20/10/2015

Les Carrelages de Saint-Samson, entre tradition et modernité

Saint-Samson-la-Poterie. Saint-Samson-la-Poterie, le 24 septembre. Thomas Alglave (à gauche) et son frère Guillaume sont les deux gérants de la fabrique. Ils avouent avoir eu «le coup de foudre» quand ils l’ont visitée pour la première fois. Thomas Alglave (à gauche) et son frère, Guillaume ont repris, en 2008, l’usine de carrelage à l’ancienne. Des fours datant de 1836 sortent les traditionnelles tomettes comme les modernes carreaux émaillés.

Le Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles et la Cheneaudière, un hôtel-restaurant-spa 4 étoiles en Alsace, ont - au moins - un point commun : ce sont des carrelages de Saint-Samson-la-Poterie qu’y foulent leurs visiteurs.
Des carreaux chargés d’une histoire qui remonte à 1836, année de la création dans ce village, entre Picardie et Normandie, de la Manufacture de terres réfractaires, par la famille Briard. L’Oise est alors le premier exportateur de produits de terre cuite, brique et carrelage. A l’époque, la qualité des creusets réfractaires de la Manufacture asseoit sa réputation dans les industries verrière et métallurgique. Elle deviendra même le fournisseur officiel de la Monnaie de Paris.
En ce début du XXIe siècle, l’argile du pays de Bray continue à porter l’empreinte de ce savoir-faire exceptionnel grâce à deux frères passionnés.
Rien ne prédestinait pourtant Guillaume et Thomas Alglave, alors respectivement âgés de 34 et 25 ans, à reprendre les commandes de l’usine de carrelage à l’ancienne, fin 2008. L’aîné est collaborateur d’architecte. Son cadet, encore étudiant, se destine à une carrière d’avocat en droit des affaires européen. Passionnés de patrimoine, comme leur père (NDLR : Gilles Alglave est le président de l’association des Maisons paysannes de l’Oise), les deux frères éprouvent un véritable choc quand ils visitent pour la première fois l’usine. « Ça a été un coup de foudre partagé », confirme Thomas Alglave. Presque deux ans plus tard, leur détermination à préserver les murs et l’âme du lieu et à assurer la pérennité économique de la fabrique de carrelages convainc le propriétaire, prêt pour une retraite méritée, à leur transmettre les rênes.
Repères

  • 1836. Année de création de la Manufacture de terres réfractaires, à Saint-Samson-la-Poterie. Elle a compté jusqu’à 60 salariés au début du XXe siècle. Trois générations de Briard se succéderont à la tête de l’entreprise jusqu’en 1967. La production n’aura connu que trois années d’interruption, de 1972 à 1975. 2008. Année du rachat par Guillaume et Thomas Alglave.
  • 3 000 m². La superficie de l’usine.
  • Deux mois et demi. La durée du cycle de fabrication d’un carreau, de la carrière d’argile au produit fini.
  • 2 gérants, 2 salariés.
  • Entre 15 000 et 20 000 m² de carreaux fabriqués par an, disponibles en une centaine de références.
  • 60 €. C’est le prix au mètre carré, en moyenne, de la tomette en terre cuite. Il faut compter entre 150 et 200 € le m² pour les carreaux de terre cuite émaillée. Les frères Alglave revendiquent de « faire du luxe accessible ».
  • 5 %. Le taux d’exportation vers les DOM-TOM, les Etats-Unis, l’Espagne l’Allemagne et la Grande-Bretagne.

Aujourd’hui, avec leurs deux salariés, Guillaume et Thomas Alglave continuent de répéter, jour après jour, les mêmes gestes que les ouvriers du XIXe siècle : du concassage du bloc d’argile sorti de la carrière au défournement des cinquante tonnes de galettes préalablement moulées et séchées. « La seule différence, c’est qu’on ne se casse plus le dos grâce aux transpalettes ! », relativise, dans un sourire, Thomas Alglave.
Tous les carreaux sont pressés et moulés à la main, pièce par pièce. « On ne fait jamais le même, confirme le chef d’entreprise. Le fait que le produit ne soit pas standardisé permet de s’adapter à la demande des clients pour la forme et l’aspect du produit : carré ou hexagonal (NDLR : la fameuse tomette), de couleur homogène ou avec des veines d’argile...»
A Saint-Samson, la vente est directe du producteur au consommateur. Entrepreneurs du bâtiment, architectes, décorateurs, institutions et particuliers composent une clientèle amatrice de ce matériau noble que l’entreprise entend rendre « tendance » et « design ». Le développement de la gamme des carreaux de terre cuite émaillée, nouveau produit de l’année 2015 permettant toutes les fantaisies de couleurs, participe à cette volonté d’inscrire le carreau traditionnel de Saint-Samson dans la modernité.
Source Le Parisien  par Corinne Fourcin

La Terre Cuite doit défendre son positionnement mondial

 
Les discussions en attestent lors des nombreuses tables rondes – comme celles organisées par ECTS – European Ceramics Technology Suppliers – dans certains pays émergents : notre industrie doit se défendre de menaces telles que l’avancée de certains produits de substitution, le poids de la tradition constructive qui ralentit le développement de produits Terre Cuite à plus forte valeur ajoutée, mais aussi la présence de technologies de production Terre Cuite largement obsolètes et taxées d’anti-écologiques. Sans parler d’un accès au capital rendu de plus en plus difficile par une succession de crises et de renforcements des critères de solvabilité des banques.
Or la Terre Cuite reste sans aucun doute le matériau durable par excellence, le matériau plébiscité pour la qualité de vie. Les besoins et les opportunités restent gigantesques. Pensons donc à ce qu’il faut faire AUJOURD’HUI et ENSEMBLE pour répondre à ces enjeux.
 
 Une conjoncture temporairement défavorable
L’industrie de la Terre Cuite a été frappée en 2014 et 2015 par un certain nombre d’évènements économiques défavorables : dévaluation du rouble russe; chute du prix du baril de pétrole ; report de la reprise en Europe; instabilité politique dans certaines régions du globe.
 
La vision de CERIC
Nous allons très certainement vers une consolidation de notre industrie de l’ingénierie et des équipements pour la Terre Cuite : seule une taille critique mondiale permet d’alimenter l’innovation et de promouvoir les technologies nouvelles.
CERIC s’y prépare en augmentant ses capitaux propres de 7.6 M€.
Cette opération permet de poursuivre le développement commercial international, les investissements en R&D et de prendre l’initiative en terme de partenariats et croissance externe dans ses métiers.
Rencontrons nous à Ceramitec 2015
Hall B2- Stand 113/216

19/10/2015

Des tuiles et des briques offertes pour des logements sociaux d'insertion

La Fédération française des tuiles et briques (FFTB) a fait don de matériaux de construction à l'association Solidarités Nouvelles pour le Logement Essonne, dans le cadre du programme "Toits d'abord". Plusieurs habitations ont pu être construites ou réhabilitées.
Ça n'est pas une tuile pour l'association Solidarités Nouvelles pour le Logement Essonne, bien au contraire : elle a été choisie par la FFTB pour recevoir une aide en nature, à savoir des matériaux de construction issus de la filière terre cuite. Ceci afin d'offrir des murs et des toits à des logements sociaux d'insertion. Hervé Pétard, le secrétaire général de la fédération, explique : "La participation au programme Toits d'Abord de la Fondation Abbé Pierre a immédiatement mobilisé notre filière".
Deux opérations ont ainsi été aidées en Essonne : la construction de cinq logements à Lardy qui ont été inaugurés à la fin du mois de septembre, et la réhabilitation d'un bâtiment à Auvers-Saint-Georges, permettant la création de sept logements, et qui devrait être achevé au début de 2016. Une troisième opération a été soutenue, cette fois pour l'Association de Développement d'Animation et de Gestion d'Etablissements Spécialisés, à Lodève (Hérault), où un bâtiment sera inauguré au deuxième semestre de l'année prochaine.
En tout, plus de 40.000 tuiles et briques ont été données afin de réaliser ces opérations d'insertion. "Notre participation est modeste au vu de tout ce qu'il reste à faire, mais nous sommes fiers de contribuer, à notre échelle, à la création de logements pour les personnes les plus démunies", a commenté Hervé Pétard.

Source Batiactu

18/10/2015

CERIC Technologies change d’identité visuelle

CERIC Technologies change d’identité visuelle et continue de porter les valeurs qui constituent son ADN et celles de la marque CERIC : flexibilité, adaptabilité, innovation technologique et service aux clients.

Regardez le nouveau film ! https://youtu.be/R6g_gwB_Zqc

Source facebook

CERAMITEC 2015

Ceramitec est le plus grand salon international des machines, des équipements, procédés et matières premières pour la céramique et la métallurgie des poudres. Il est considéré comme la principale foire commerciale pour les décideurs de l'industrie de la céramique et contient donc une forte proportion de visiteurs de l'étranger. Ceramitec a une largeur de gamme qui permet un aperçu complet de l'état de céramique technologies. L'accent sera mis sur les domaines de la technique de la céramique et la métallurgie des poudres. De nombreuses conférences et tables rondes complètent l'exposition.
Ceramitec aura lieu en 4 jours du Mardi 20 Octobre au Vendredi 23 Octobre à Munich.

Source Foireinfos.fr

17/10/2015

Les anciennes tuileries Perrusson à St-Léger-sur-Dheune

Jean Marie Perrusson a été le fondateur des tuileries et des céramiques . Il a repris les activités familiales procédant des terres qui recelaient de l'argile réfractaire.
La tuileriePerrusson est devenue au début du vingtième siècle Perrusson et Desfontaine suite au mariage de sa fille , ce dernier est devenu son associé et son gendre. Ils ne sont pas contenté de fabriquer des tuiles , mais tout un panel d'objets tels que des divers poteries , des éléments de décorations , des gargouilles, des statues , des balustres du dallage pour sol et plafond etc ...
En 1862 , la première usine des tuileries mécaniques Perrsusson est construite à Ecuisses puis celle de Saint Léger sur Dheune en 1866 , cette dernière a été en activité jusqu'en 1958.

Après avoir vu tous les vestiges des tuileries Perrusson et Desfontaine , les visiteurs ont eu la chance de deguster des gaufres faites maison et tartinées de confitures issues de la fabrication de la famille Augagneur.
Les tuileries Perrusson et Desfontaines ont durant des années fait vivre des centaines de familles de la région.
Exerçant le métier de confituriers , Laurence et Xavier profite des journées du patrimoine pour faire d'une pierre deux coup en expliquant le procédé qu'ils utilisent pour la fabrication de leurs succulentes confitures.
Dans toutes les pièces de la maison l'on peut admirer les vestiges qu'il reste de l'époque de la tuilerie .
Les céramiques Perrusson se trouvent vraiment partout du sol au plafond.
Le jour de la visite de la maison en 2000, la famille Augagneur a eu un coup de coeur, ils ont tout de suite signé pour l'acquérir. Jean Marie Perrusson a été le fondateur des tuileries et des céramiques . Il a repris les activités familiales procédant des terres qui recelaient de l'argile réfractaire.
La tuileriePerrusson est devenue au début du vingtième siècle Perrusson et Desfontaine suite au mariage de sa fille , ce dernier est devenu son associé et son gendre. Ils ne sont pas contenté de fabriquer des tuiles , mais tout un panel d'objets tels que des divers poteries , des éléments de décorations , des gargouilles, des statues , des balustres du dallage pour sol et plafond etc ...
En 1862 , la première usine des tuileries mécaniques Perrsusson est construite à Ecuisses puis celle de Saint Léger sur Dheune en 1866 , cette dernière a été en activité jusqu'en 1958.
après avoir vu tous les vestiges des tuileries Perrusson et Desfontaine , les visiteurs ont eu la chance de deguster des gaufres faites maison et tartinées de confitures issues de la fabrication de la famille Augagneur.
Chaque année, Laurence et Xavier Augagneur ouvrent les portes de leur demeure ( les anciens locaux des tuileries Perrusson).
Source Le Journal de Saône et Loire par Rose-Marie JOSSART

16/10/2015

Algérie:baisse de la facture des importations des matériaux de construction sur les 8 premiers mois de 2015

La facture d'importation des matériaux de construction s'est établie à 1,7 milliard de dollars (md usd) sur les huit premiers mois de 2015, contre 2,38 mds usd à la même période de 2014, en baisse de 28,66%, a appris mercredi l'APS auprès des Douanes algériennes.
Mais les quantités importées ont légèrement reculé en s'établissant à 7,29 millions de tonnes contre 7,47 millions de tonnes (-3,8%), soit une baisse de moindre ampleur par rapport à celle du montant.
La baisse du montant des importations en valeur a continué à toucher l'ensemble de la composante des importations de ces matériaux: Ciments, bois, produits en céramique, fer et acier, note encore la même source.
Ainsi, la facture des importations des ciments (portland, alumineux, hydraulique...) a atteint 326,36 millions usd contre 394,87 millions usd (-17,35%) en dépit d'une hausse des quantités importées, note le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
En effet, les quantités des ciments importées ont enregistré une augmentation de 3,6% pour totaliser 4,461 millions de tonnes contre 4,306 millions de tonnes.
Les importations du bois ont reculé en valeur et en quantités: La facture est passée à 431,1 millions usd (937.269 tonnes) contre 595,45 millions usd (1,05 millions de tonnes), soit des baisses de -27,60% en valeur et de 10,71% en volume.
Les importations de fer et d'acier ont enregistré également un important recul en se chiffrant à 911,13 millions usd contre près de 1,34 milliard usd (-31,90%).
Les quantités importées ont chuté de 10,27% passant à 1,86 million de tonnes contre 2,073 millions de tonnes.
La baisse de la facture du fer et de l'acier s'explique essentiellement par une chute des prix mondiaux de ces produits puisque ce secteur enregistre une surabondance de l'offre mondiale couplée à une baisse de la demande chinoise.
Concernant les importations des produits en céramique (briques, dalles, carreaux et autres articles similaires), elles ont connu une baisse plus prononcée en valeur (-41,78%) pour atteindre 33,76 millions usd (36.128 tonnes) contre plus de 58 millions usd (40.018 tonnes).
En somme, cette tendance baissière de la facture des importations des matériaux de construction, entamée depuis le début de l'année 2015 s'explique, essentiellement, par la baisse des cours mondiaux de ces produits ainsi que par le fait que les pouvoirs publics encouragent l'utilisation des matériaux de construction fabriqués localement afin d'encourager la production nationale et de freiner l'accroissement des importations.

Source Maghrebemergent

15/10/2015

C Normand: la tuilerie de Bavent, le chic normand qui s'exporte

Pour son cinquième numéro, C Normand vous emmène cette semaine à Bavent, dans le Calvados, découvrir l'entreprise Terreal. Depuis 2008, elle a choisi de se tourner vers l'export: à l'étranger la tuile made in Normandy est synonyme de haut-de-gamme.
Cette semaine, Pierre-Marie Puaud vous emmène découvrir la tuilerie de Bavent
L'économie, la rédaction de France 3 Basse-Normandie en parle tous les jours dans vos éditions régionales. Elle participe du dynamisme d'une région. Notre nouveau rendez-vous, C Normand, vous propose de découvrir chaque lundi une entreprise bas-normande, son histoire, son activité et son savoir-faire.
Cette semaine, Pierre-Marie Puaud vous emmène à Bavent, petit village du Calvados qui a donné son nom à une tuile. La tuile de Bavent est aujourd'hui vendue dans le monde entier, en Chine, en Russie, en Australie et surtout en Grande-Bretagne où elle incarne un certain chic à la française. C'est en 2008, alors que la crise frappe de plein fouet, que le groupe Terreal propriétaire de l'usine située dans le Calvados décide de se miser vers l'exportation. Cette année, elle représente près de 20% du chiffre d'affaire du site.
50 000 tonnes de tuiles sortent chaque année des fours de l'usine de Bavent. Ces tuiles sont fabriquées à partir d'argile prélevée dans la Manche, près de Carentan, et à Bavent. Tout est ensuite question de dosage, de cuisson et de refroidissement. Cette recette relève du secret industriel. "Aujourd'hui, Terreal Bavent est unique, et ce serait très difficile de le copier ailleurs en se disant: je me lance dans ce métier, ce n'est absolument pas aussi simple que ça", affirme Jean-Luc Regnier, directeur du pôle Tuiles-Nord.
Un numéro de C Normand préparé par Pierre-Marie Puaud, Carole Lefrançois, Aurélie Schiller et Karine Lepainteur
Intervenants:
- Jean-Luc Regnier, directeur du pôle Tuiles-Nord
- Jean-Denis Gariel, responsable de l'exploitation des carrières
- Nadio Faccioni, opérateur de production
Source C Normand

14/10/2015

SA Thébault. La famille passe la main à Bouyer Leroux

Jeudi 3 octobre 2015, à La Roche-Maurice, entourés de leur famille, d'amis et de collaborateurs, Camille et Jacques Thébault ont fêté leur départ à la retraite.

Créée en 1956 par leur père, leur entreprise de béton est aujourd'hui entre les mains du groupe Bouyer-Leroux.
Robert Thébault, et ce n'est pas une blague, a créé son entreprise de béton le 1e r avril 1956, rue Hervé-de-Guébriant, avant de déménager à Saint-Éloi, devenant ainsi l'un des premiers occupants de la zone économique.
46 ans dans l'entreprise 

Au fil des années, la société grandit. À côté du site historique de Plouédern, deux autres unités de production voient le jour : d'abord à Mauron (Morbihan), en 1982, puis à Verneuil-sur-Avre (Eure), en 1992.
Évidemment, les effectifs suivent cette évolution. La SA Thébault, ce sont maintenant 140 salariés, dont 90 basés à Saint-Éloi. « Aujourd'hui, nous sommes la 30e entreprise française dans notre spécialité », assure Jacques Thébault.
Devenu P-DG, ce dernier avait pris les rênes du groupe avec son frère Camille au poste de directeur général.
Âgés de 69 ans et 63 ans ? dont, respectivement, 46 et 39 années passées dans l'entreprise ?, les deux dirigeants cherchaient depuis 2008 à passer la main.
Mais la crise est passée par là.
Épaules solides
Après plusieurs touches infructueuses, la SA Thébault est contactée, en 2014, par le groupe Bouyer-Leroux, leader français des produits en terre cuite. Avec ses 750 salariés et ses neuf usines, l'acheteur paraît avoir les épaules solides. « C'est quelque chose de rassurant pour nos employés. Nous pouvons, je crois, passer le relais de manière sereine. Bouyer-Leroux est un groupe puissant qui a moyen de développer l'activité. Il nous rachète parce qu'on a un savoir-faire qui les intéresse et que notre production leur offre un complément de métier », conclut Jacques Thébault.

Source Le Télégramme de Brest 

Bouyer Leroux: nomination de Philippe Mazet à la tête de Thébault

Une semaine après la finalisation de la vente de la société Thébault au numéro un des matériaux de construction de terre cuite, le groupe Bouyer-Leroux, le nouveau directeur de l’entreprise, basée à Plouédern, est officiellement connu. Il s’agit de Philippe Mazet, 55 ans. Chez Robert-Thébault (136 salariés dont 80 au siège, 25 à Verneuil et 30 à Mauron), cet ingénier de formation a pour mission d’accompagner la reprise de croissance après plusieurs années difficiles, liées, notamment, au ralentissement du marché du bâtiment.

Source Le Télégramme

13/10/2015

Retrouvez CERIC sur le salon ceramitec 2015 du 20 au 23 Octobre à Munich Hall B2, stand 113/216

Wienerberger opte pour une stratégie plus orientée vers le client

A l’occasion des ses 20 ans de présence en France, le fabricant de tuiles et acteur des briques terre cuite Wienerberger impulse une nouvelle démarche orientée client afin d’assurer un meilleur service ainsi qu’une meilleure réactivité, une réponse également aux nouvelles habitudes de travail des professionnels. Un nouveau site internet et une refonte globale des supports papier en sont les principales nouveautés.
L’histoire Wienerberger France a commencé en 1995, avec l’acquisition du Groupe Sturm, fabricant de briques de structure. Depuis, Wienerberger a élargi son domaine de compétence pour devenir l’un des leaders de la production de tuiles et la production de briques de parement.
Pour célébrer ses 20 années dans l’Hexagone, le groupe Wienerberger a décidé de marquer le coup en proposant de nouvelles solutions à ses clients. Les nouvelles méthodes de travail des artisans (tablettes et Smartphones sur les chantiers) furent en partie le fil conducteur de la nouvelle approche du groupe autrichien. La stratégie digitale ainsi développée pour l’occasion s’appuie sur une multitude de moyens : réseaux sociaux, sites web dédiés, application digitale ou encore échange de données EDI ou BIM.

Une nouvelle vitrine digitale
Au cœur de cette stratégie digitale, Wienerberger lance un nouveau site internet, aboutissement de plus d’un an de travail. Didactique, facilitant l’accès à la bonne information, le nouveau site internet propose deux entrées possibles, une approche par typologie d’utilisateurs (architectes et BE, Constructeurs et Promoteurs, Professionnels du bâtiment, Particuliers) et une autre par besoins.
La nouvelle vitrine digitale du groupe est un véritable outil pour accompagner l’internaute dans ses recherches. Articles de fond, référence chantier, entrée produit simplifiée, nouveaux outils et navigation intuitive sont quelques-uns des fers de lance de ce nouveau site. Notons également la présence d’un moteur de recherche particulièrement performant.

Exit les catalogues encyclopédiques
Wienerberger propose désormais de nouvelles éditions de ses catalogues en "Box", personnalisés et segmentés par activité qui regroupent les éditions spécifiques pour chaque métier, personnalisées en fonction des centres d’intérêts des interlocuteurs.
Les guides de choix sont une première entrée pour aider à la réflexion du client, les catalogues techniques ou supports par destination permettront ensuite de détailler la solution la plus appropriée. Les fiches produits complètent le dispositif en apportant les informations techniques les plus pointues pour une mise en œuvre dans les règles de l’art.
Les supports dédiés à la toiture font également la part belle aux visuels, pour une meilleure représentation et un meilleur rendu de l’esthétique régionale des tuiles Koramic.

L’architecte au centre de la réflexion
Pour compléter une offre déjà riche dédiée à l’architecture, Wienerberger bouleverse le monde de la tuile en lançant la première ardoise céramique du marché. Prénommée BELLUS, la dernière-née du groupe Wienerberger est une « véritable innovation de rupture » comme le rappelle Jean-Marc Claudel, Directeur commercial et marketing de Wienerberger.
Sous brevet Wienerberger, cette solution unique, inclassable, est un pari audacieux qui conjugue l’esthétique de l’ardoise aux atouts de la terre cuite. Plus rapide à poser, plus résistante, et complétée de tous les accessoires de finition, l’ardoise céramique BELLUS ne fait que 4mm d’épaisseur au nez. Développée pour une pose à joint croisés (28 au m2), avec un format de 32 x 25,5 cm, la nouvelle ardoise céramique BELLUS est également garantie 30 ans.
Source Batiweb par B.P

12/10/2015

Schüco recrute le DG de Monier pour prendre la tête de sa filiale française

Schüco recrute le DG de Monier pour prendre la tête de sa filiale française INDUSTRIE/NÉGOCE Le 8 octobre, le spécialiste allemand des menuiseries aluminium et PVC Schüco a annoncé la nomination de Jacques Llados en tant que directeur général de sa filiale française.

Pour prendre la suite de Guy Vicente, le patron depuis quatorze ans qui quittera ses fonctions le 1er décembre prochain, le spécialiste des menuiseries aluminium et PVC Schüco France a nommé Jacques Llados au poste de directeur général.
A 50 ans, il était directeur général de Monier France depuis deux ans. Il a passé 25 années dans l’univers du bâtiment et de la construction, chez Tarkett, Thermor-Pacific, Velux, Tixit et BDR Thermea. Il est par ailleurs membre du conseil d’administration de la Fédération Francaise des Tuiles et Briques, du Centre Technique de Matériaux Naturels de Construction, de la Fédération de l’Industrie du Béton, du Centre d’Etudes et de Recherche de l’Industrie du Béton, et du Club de l’Amélioration de l’Habitat et du Réseau des Maisons de l’Architecture.
Sa nouvelle mission à la tête de Schüco France « est de développer l’entreprise sur son métier de base et sur le secteur du résidentiel », décrit un communiqué.
Source LE MONITEUR.FR

11/10/2015

Solumix conçoit une poudre isolante multi-usage

Fondée sur un brevet d’Air liquide, la poudre isolante multi-usage de Solumix a été mise au point dans les usines de l’industriel, en partenariat avec le laboratoire SPCTS de Limoges (Haute-Vienne). Sa formulation et son process, qui s’apparentent à la synthèse hydrothermale, phénomène observé lors de la cristallisation naturelle des minéraux, sont à l’origine de sa structure isolante autoporteuse, de sa forte adhérence à la brique et de sa résistance à la compression. "Solumix est léger, ininflammable et respirant.
L’opportunité
Solumix répond à la réglementation thermique RT 2012. Ne dégageant ni fumée ni gaz toxique, il résiste au feu, en accord avec les normes Euroclasses 2013.
Des débouchés sont possibles dans de multiples applications, notamment pour de nouvelles solutions de construction tout en un comme élément porteur isolant et de décoration", précise le cogérant Richard Gaignon.
Après deux ans de développement, il a créé en novembre 2013 avec Christophe Chaput, ingénieur céramiste comme lui, son entreprise au Palais-sur-Vienne (Haute-Vienne). Ils ont recruté en janvier un jeune diplômé de l’École nationale supérieure de céramique industrielle, chargé de la R&D, puis un ingénieur confirmé. Une levée de fonds de 600 000 euros doit permettre d’installer une ligne pilote en mai. Sont entrés au capital Aliad, un fonds d’investissement d’Air liquide, Grand Sud Ouest, filiale du Crédit agricole, Céric Technologies et le holding Orion Industrie des deux associés, qui détiennent 20% du capital. "Nous allons fabriquer des produits de démonstration en utilisant le bois, le métal et la brique. Une fois les certifications obtenues, nous vendrons la poudre aux fabricants de matériaux de construction qui l’intégreront à leur ligne de production, et nous fabriquerons aussi des produits façonnés avec des formes spéciales." L’ambition de Solumix dans cinq ans : 20 millions d’euros de chiffre d’affaires et un effectif de 15 à 20 salariés.
Source L'Usine Nouvelle par Corinne Mérigaud

10/10/2015

Wienerberger extends partnership with Habitat for Humanity

Wienerberger group, the world's largest producer of bricks, announced a three-year extension of its partnership with Habitat for Humanity International, an international housing charity. Wienerberger will support Habitat's home reconstruction and environmental sustainability projects in Bulgaria, Romania, Hungary, Poland and US. The new three-year partnership agreement calls for Wienerberger to construct or renovate 200 homes. Wienerberger will also work with Habitat to increase awareness of housing problems and advocate for better policies in Central and Eastern Europe.
Goal: to support construction of housing for people in need
"As one of the world's largest suppliers of building material and infrastructure solutions, we want to use our products and expertise to create the greatest possible benefits for society. Therefore we have set ourselves the goal of supporting the construction of housing for socially disadvantaged people. Over the last three years, working along with Habitat for Humanity, we have started making real progress by building homes for people in need, " said Heimo Scheuch, Chief Executive Office, Wienerberger.
Partnership started 2012 with projects in Romania and Bulgaria
Initially, Wienerberger supported Habitat housing projects in Romania and Bulgaria providing financial support, bricks, roof tiles, technical expertise and staff volunteers. Almost 130 families received a new home or had their houses renovated. The company also built with Habitat a new hospice and school in Romania helping more than 1, 360 people. In total, more than 2, 000 adults and children in need were helped.
Commitment grew in the last three years and additionally included initiatives in Poland, UK and the US
The partnership grew to include assistance for Habitat initiatives in Poland, United Kingdom and United States. Habitat Poland received financial contribution as well as pipes and fittings for the eco house in Marszewo. In US, the company donated energy efficient bricks for Habitat Holston in Kingsport, Tennessee. In UK, gifts-in-kind included tiles and paving stones for the front and back of 23 houses. In October 2013, two teams of Wienerberger employees helped build new homes in Bulgaria.
Tondach and Pipelife part of aid program
Wienerberger has also broadened its commitment through inclusion of its Tondach and Pipelife subsidiary companies for roof and pipe products.
Significant contribution to help reduce poverty housing
"This is a mutually beneficial partnership for both Wienerberger and Habitat, " said Greg Foster, area vice president for Habitat for Humanity in Europe, Middle East and Africa. "We need partners like Wienerberger whose significant contribution has helped reduce poverty housing. They have also helped us address key housing issues in countries where the need is so great."

Source Construction & Maintenance

09/10/2015

ALGERIE: Le nouveau code des investissements conforme à la nouvelle politique économique

ALGER- Le nouveau code des investissements épouse la nouvelle politique économique du pays tout en permettant une stabilité du cadre juridique régissant l’investissement, tandis qu’un avant-projet de loi d’orientation sur la PME est au niveau interministériel, a indiqué le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, dans un entretien accordé à l'APS.
"Le prochain code des investissements est un texte de seconde génération qui épouse la nouvelle politique économique du pays et qui permettra une stabilité, une transparence et une lisibilité du cadre juridique régissant l’investissement", souligne le ministre.
La révision de ce code tire ses axes du Plan d’action du gouvernement, du Pacte économique et social conclu avec les partenaires sociaux, et de la circulaire du Premier ministre du 7 août 2013 portant sur la relance de l’investissement et l’amélioration de l’environnement de l’entreprise et de l’investissement, explique-t-il.
Selon le ministre, le nouveau code s’appuie sur trois axes fondamentaux:
l’ajustement du cadre de régulation de l’IDE, la mise en adéquation entre le système d’incitations et la politique économique et la révision du dispositif institutionnel.
Le système d’incitations est reconstruit autour de deux orientations que sont la modulation des avantages en fonction de la politique économique du pays et la simplification et l’accélération des procédures.
Le projet de loi, poursuit-il, vise ainsi la mise en place d’une nouvelle architecture du système d’incitations avec trois niveaux différenciés.
Le premier niveau relève des dispositions communes s’adressant à tous les investissements localisés en dehors des Hauts Plateaux et du Sud pour leur accorder un minimum commun d’avantages.
Le second palier concerne des dispositions spéciales à caractère sectoriel prévoyant des avantages additionnels propres (législations sectorielles) aux investissements réalisés dans les activités entrant dans le cadre du secteur concerné ou dans les zones de développement.
Le dernier niveau regroupe les avantages susceptibles d’être accordés, par voie de convention, aux projets présentant un intérêt pour l’économie nationale.
Concernant les organes chargés de l’investissement, notamment l’ANDI et le Conseil national de l'investissement (CNI), le ministre avance qu'ils font l’objet d’un réaménagement de leurs attributions: "L’idée est d’ériger l’ANDI en pôle spécialisé d’aide à l’investissement et d’accompagnement de l’entreprise".
Outre le code des investissements, M. Bouchouareb évoque aussi l'approbation récente d'une nouvelle loi sur la normalisation, tandis qu'un avant-projet de loi d’orientation sur la PME est au niveau interministériel pour enrichissement.
Questionné sur la règle 51/49%, le ministre souligne que non seulement cette règle n'est pas remise en cause mais qu'il trouve "réducteur de contracter un texte aussi important et structurant pour le futur de l’investissement à la seule règle du 51/49%".
"La règle 51/49% a été instaurée au moment où le prix du brut décrochait et avec pour objectif unique de limiter les sorties de devises. Aujourd’hui, nous vivons une situation identique mais avec une vision plus claire.
Nous avons estimé qu’il était opportun, dans le cadre de la nouvelle politique industrielle, de faire de cette mesure un levier d’attractivité de l’investissement étranger utile. Notre marché est une force dans la région que l’on doit utiliser à notre profit", répond-il encore.
A la question de savoir quelle est sa vision pour l'industrie, le ministre observe tout d'abord que "repeupler une industrie qui a été désertée pendant plusieurs décennies ne se décrète pas et ne se réalise pas en deux semestres" en évoquant "une mutation systémique qui s’opère".
Dans la phase actuelle, explique-t-il, les efforts se concentrent sur la construction de filières où l’Algérie doit être naturellement présente, précisant que depuis une année, il a été inauguré une série de pôles:
sidérurgie et métallurgie, automobile et mécanique, électronique et électrique, matériaux de construction, textiles et confection, carrières et mines, pharmacie.
"Le développement de ces filières va nous permettre de passer du stade de simple fournisseur d’hydrocarbures bruts à celui de producteur et d'exportateur de biens transformés", avance le ministre.
Dans cette optique, il a été identifié 14 filières stratégiques couvrant un large spectre au sommet duquel se trouvent les filières motrices dont l'énergie y compris les énergies renouvelables, les industries chimiques et pétrochimiques, le phosphate et les engrais ainsi que le numérique.
Il s'agit aussi de filières structurantes comme la sidérurgie, qui devraient permettre, à la fois, de capter une forte valeur ajoutée et de fournir les autres industries et secteurs d'activités économiques en produits finis et semi-finis.
"L'année dernière, nous avons travaillé sur les leviers qui permettront l'émergence de ce nouvel modèle de développement. Pour ce faire, des décisions ont été prises et des mesures urgentes défendues et obtenues en attendant d'autres réformes d'ordre structurel qui prennent un peu plus de temps", selon ses explications.
Parmi les mesures immédiates de 2015, M. Bouchouareb cite des avantages spécifiques à l'industrie en attendant l'élaboration d'un régime fiscal et douanier préférentiel pour les activités industrielles émergentes.
Il cite comme exemple traduisant cette vision, le projet du complexe sidérurgique de Bellara (Jijel), qui devrait atteindre dans deux ans une production de 4 millions de tonnes, le complexe turc de Tosyali à pour Oran 3 millions de tonnes/an et le complexe d'El-Hadjar (Annaba) dont le plan d'investissement sera bientôt lancé.
Questionné sur le projet du gisement de fer de Ghar Djebilet (Tindouf), le ministre relève qu'il constitue une priorité du gouvernement du fait que c'est projet structurant en termes de création d’emplois, de sécurisation des approvisionnements internes et des possibilités d’exportation.
A ce propos, il fait savoir que l'Algérie est en discussions "très avancées" avec un partenaire étranger parmi les leaders mondiaux.
Par ailleurs, il indique que tout le secteur minier et le groupe industriel public Manadjim El Djazair (Manal) avec ses filiales sont mobilisés et ont démarré dans des programmes de relance et de partenariats tous azimuts ajoutant que l'ensemble des mines fermées à l'échelle du pays seront rouvertes.
M. Bouchouareb cite aussi les actions envisagées comme l'étude exploratoire qui permettra de définir le véritable potentiel minier dans le sud du pays pour une éventuelle valorisation, ainsi que le lancement prochain de trois grandes plates-formes pour la valorisation du phosphate à Tébessa, Souk-Ahras et Skikda.
La mise en valeur du manganèse de Bechar figure aussi parmi les projets prévus par le ministère de l'Industrie qui a décidé de valoriser toutes les ressources naturelles du pays pour couvrir les besoins de l'industrie nationale et pour l'exportation, selon M. Bouchouareb qui insiste sur la nécessité de cesser l'exportation à l'état brut des minerais.
Abordant les projets de la filière véhicules, le ministre indique que des discussions sont à un stade "très avancé" avec les constructeurs Peugeot, Iveco et Fiat, et précise que la Chine s’intéresse aussi à la construction automobile en Algérie.
Pour le ministre, "notre rôle est de fixer le cap et d’élever le niveau d’exigence".

Source APS.DZ

08/10/2015

Chine : baisse de la production de matériaux de construction

La production de matériaux de construction en Chine a baissé durant les huit premiers mois de l'année 2015 à cause de la faible demande du marché immobilier, a déclaré le plus haut planificateur économique chinois dans un communiqué publié sur son site Internet.
De janvier à août, la production de ciment a baissé de 5% en glissement annuel pour atteindre 15,05 milliards de tonnes, alors que la production de verre plat a chuté de 8% , selon la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR).
En août, la production de ciment a connu une baisse de 4,2% en base annuelle, et celle du verre plat a chuté de 12,1%, contre une baisse de 3,8% enregistrée en juillet.
Les prix du ciment et du verre plat ont baissé en août. Par rapport au mois dernier, le prix d'usine du ciment a diminué de 3,5%, et le prix du verre plat a baissé de 0,4%. En glissement annuel, le prix du ciment a baissé de 13,5%, et celui du verre plat a baissé de 7%.
Le marché immobilier chinois, consommateur principal de ciment et de verre plat, a connu un ralentissement en 2014 à cause de la baisse des demandes et du surplus de logements invendus.

Source French Xihuanet

07/10/2015

Les constructeurs de maisons individuelles retrouvent le sourire

Réconfortés par une embellie de leurs ventes après quatre ans de marasme, les constructeurs de maisons individuelles redoutent désormais la disparition de l'APL accession.
Quand le batiment va, tout va. Et de fait, ça va un peu mieux pour la construction de maisons en France, après quatre ans de difficultés. Sur les douze derniers mois, les ventes de maisons individuelles ont progressé de 6% comparé aux 12 mois antérieurs, selon les chiffres publiés mardi par l'Union des maisons françaises (UMF).
«Après quatre années de marasme continu, l'embellie sur la commercialisation des maisons en secteur diffus se confirme», et cette baisse continue «semble enrayée», s'est félicité l'organisation lors d'une conférence de presse conjointe avec le Crédit foncier et le groupe De Particulier à Particulier (PAP).
«Nous revenons de loin, la maison a bigrement souffert», a souligné Patrick Vandromme, président de l'UMF et PDG du leader du secteur Maisons France Confort : «Ces ventes devraient se traduire par des ouvertures de chantiers d'ici huit à neuf mois.» De fait, les ménages qui accèdent à la propriété (ou primo-accédants) modestes, semblent être de retour, comme l'atteste un prix moyen des opérations en diminution.
Les constructeurs de maisons individuelles voient là une conséquence directe de la «reconfiguration positive» d'une aide de l'État, le Prêt à taux zéro (PTZ), dont les critères d'octroi ont été assouplis depuis octobre 2014, «couplée à des taux d'intérêts historiquement bas». Pour l'UMF, «il est important de ne pas casser cette dynamique et même de la renforcer avec de nouvelles mesures».
La veille, parmi 21 mesures rendues publiques à l'issue d'un comité interministériel aux ruralités, le gouvernement a annoncé l'extension, à l'ensemble des communes de la zone C (les plus rurales, NDLR), du dispositif PTZ «rural», réservé à l'achat de logements anciens à réhabiliter, sous conditions de travaux.
Pour Dominique Duperret le secrétaire général de l'UMF, «il faudrait», dans l'immobilier neuf,«encore améliorer le PTZ pour le rendre plus solvabilisateur, par un relèvement du montant du prêt et un allongement du différé d'amortissement» (le délai de remboursement).
Un effet couperet
Mais les constructeurs de maisons s'inquiètent d'une éventuelle disparition de l'APL accession, un dispositif qui aide les ménages modestes à devenir propriétaires, pour l'heure en sursis. En mai, un rapport parlementaire a préconisé d'abroger, dans le prochain projet de loi de finances qui sera présenté le 30 septembre en conseil des ministres, l'article 93 du budget 2015, qui prévoyait de restreindre fortement l'APL accession à compter du 1er janvier 2016.
Cette aide, qui bénéficie actuellement à 500.000 ménages - soit 30.000 nouveaux par an - pour un coût annuel de 900 millions d'euros, n'irait qu'aux seuls ménages ayant vu leurs revenus chuter de plus de 30% par rapport au moment de la signature du prêt immobilier.
Pour les ménages primo-accédants, souvent modestes, qui empruntent 130.000 euros sur trente ans, l'APL accession représente une aide de 150 euros, à soustraire d'une mensualité de remboursement de crédit allant de 620 à 650 euros, a précisé Benoit Catel, directeur général délégué du Crédit foncier : «C'est simple, si l'APL accession n'est plus là, nous ne ferons pas le prêt, cela aura un effet couperet. Personne n'acceptera de financer, si le client ne peut pas payer.»
En 2013, environ un ménage primo-accédant sur quatre est devenu propriétaire grâce à l'aide apportée par le PAS (Prêt à l'accession sociale) et/ou le PTZ+, selon une étude du Crédit foncier publiée en mai 2014. Pour l'Union des maisons françaises, «la vraie question est de savoir si l'embellie actuelle est le signal d'un redressement pérenne sur une période de quinze ans à l'identique de la période 1993/2007». L'UMF en doute, du fait d'une tendance des taux qui sera «plutôt à la hausse» et du «maintien sur une longue période des contraintes budgétaires de l'Etat».
Source Le Revenu par P. Huguen

06/10/2015

WIENERBERGER - Flines-lez-Râches : onze bombes américaines de la Seconde Guerre mondiale retrouvées à la Briqueterie Terca

Près de 1,3 tonne d’explosifs : voilà l’étonnant butin mis au jour ce mardi dans la matinée par des ouvriers de la briqueterie Terca.

C’est en creusant dans l’argile, matériau extrait de la carrière pour la fabrication de briques, qu’ils sont tombés sur les engins explosifs : onze bombes américaines, datant de la Seconde Guerre mondiale, et pesant chacune 250 livres, soit 113 kilos.
La découverte s’est faite sur u
n périmètre relativement restreint, et suffisamment éloigné des premières habitations – environ 1 000 mètres – pour qu’il n’y ait pas besoin d’évacuer les riverains. L’opération de déminage s’est donc déroulée dans la plus grande discrétion, passant presque inaperçue, même pour certains salariés de l’entreprise installée sur le boulevard des Alliés : « Je n’ai vu qu’un camion entrer, en début d’après-midi, puis sortir », assure une
employée du secteur expédition. Avertie en fin de matinée, une équipe du service de déminage du Pas-de-Calais, basé près d’Arras, est intervenue pour neutraliser les bombes. L’opération a duré un peu plus de deux heures, et une partie des engins extraits du sol a été acheminée, suivant la procédure habituelle, jusqu’à Vimy : c’est là qu’ils seront stockés en attendant d’être détruits.
Ces onze bombes viennent s’ajouter à cinq autres, déjà découvertes au même endroit avant l’été. Reste la question de leur objectif : si l’on est sûr qu’il s’agit de munitions larguées depuis un avion, on ignore quelle était la cible du pilote.
Source La Voix du Nord par NATHALIE LABREIGNE

05/10/2015

MONIER - Les tuiles "Made in Ardennes" séduisent aussi à l'étranger

C’est l’une des tuileries les plus modernes de France. La fabrique Monier, implantée près de Signy-L’abbaye dans les Ardennes, est peu connue dans notre région. Pourtant, 80 000 tuiles sortent des lignes de productions chaque jour, toutes faites d’argile ardennaise.

Le groupe Monier est le 3eme fabriquant de tuiles françaises, grâce à une usine moderne, conçue pour fabriquer 2 millions de mètres carré de tuiles par an, soit 40 millions d'unités. On y est d'ailleurs fier d'avoir le plus grand four d'Europe, qui mesure pas moins de 200 m de long.
Mais la tuile ardennaise, faite d'argile, séduit aussi des clients au-delà du département. Les clients de la fabrique Monier sont implantés pour 20 à 30 % au Benelux, les 70 % restant se situant dans l'est et le Nord de la France. Quelques containers sont mêmes expédiés en Chine pour de riches clients friands du Made in France ardennais.
Source France 3 par Céline Lang

Monier Holdings to place around 3 mln Braas Monier shares

Braas Monier Building Group Sa * Monier Holdings to place around 3 mln Braas Monier shares -Goldman Further company coverage

Source Reuters

04/10/2015

CERIC : L’innovation en action


Pour la troisième année consécutive, CERIC fait partie de la communauté d’entreprises choisies par Bpifrance Excellence pour représenter les secteurs de croissance.
Bpifrance Excellence est un cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation.
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et une reconnaissance de nos savoir-faire, des compétences et des capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique, la Mécanique, l'Informatique Industrielle, sans oublier la Céramique, pilier et cœur de l'entreprise.

Dans le prolongement d’actions engagées les années précédentes :
• Un logiciel de Manufacturing Execution System DIAPASON PREMIUM,
• Une cellule mobile d’essais de séchage nouvelle génération,
• Un excavateur sur fosse de grande capacité,
• L’isolation de blocs en Terre Cuite SOLUMIX.

Dans le cadre de nouveaux programmes :
• Une centrale de distribution de combustibles solides,
• La déclinaison de la nouvelle gamme de mouleuses DEMETER sur des capacités inférieures, un franc succès sur le marché avec déjà 4 machines vendues.
• Une nouvelle conception du brise-mottes CERES. Ces programmes  permettent d’apporter des solutions différentes aux offres CERIC sur ses marchés.

Source CERIC

03/10/2015

Tuiles en série

La petite entreprise de couverture va très mal, René vient de se fâcher avec son frère Marcel, pour une idiote histoire matérielle. En effet, Ils sont en train de refaire la toiture d’une maison en ville avec un étage, rien de difficile pour eux, mais le moteur de leur unique monte-charge mobile n’a pas voulu démarrer ce matin. René plein de bonne volonté s’est mis en tête de le démonter, puis ne trouvant rien d’anormal, de le remonter. Lorsque serrant la dernière vis du capot, il se retrouva avec un écrou et un petit ressort en plus, il n’eut pas le temps de se gratter la tête, geste qui montrait chez lui un grand embarras, son ainé constatant les dégâts plus vite que lui partit dans une de ses colères mémorables contre lui. Il prit le camion rageusement pour aller chercher poulie, cordes, palette et madriers et pouvoir ainsi continuer le chantier, laissant un René irrémédiablement vexé de s’être fait allumé de la sorte.
Les deux frères en sont là, à la pause de midi, mangeant en chiens de faïence, chacun de son coté sur le tas de sable tout prêt de la maison, ruminant leurs frustrations respectives. Les frères ont, hélas, hérité de leur père, le conflit les transforme comme à chaque fois en taiseux, le silence règne, épais et froid, juste rythmé par les mastications des deux couvreurs, et leurs allers-retours au cubi de merlot, mais ce n’est pas suffisant à rétablir le contact entre eux, le challenge est bien pour les deux renfrognés de ne pas parler le premier, le faire comme du temps du patriarche serait un signe de défaite irrémédiable à la face à l’autre, pour ces deux têtes de lard.
Sans rien dire, Marcel se lève, monte à l’échelle pour installer la poulie sur le pignon du toit en un système complexe de haubans et de madriers. René, lui, place la benne du camion juste à l’aplomb du toit, à moitié remplie des tuiles neuves, qu’il leur faudra monter, afin qu’elles remplacent les vieilles qui iront elles, dans la benne, les deux frères les triant après pour récupérer ce qu’il sera possible. Marcel, mutique, teste le système, qui fonctionne, la palette tombe pile dans le camion et la corde pour la tirer juste derrière sur le trottoir.
Il remonte donc sur le toit, tandis que René commence à charger les tuiles neuves sur le plateau mobile, une fois fini, René redescend de la benne pour tirer sur la corde et hisser les tuiles à la hauteur de son frère sur le toit. Marcel pendant ce temps a déjà stocké là-haut au bord du vide sur les voliges découvertes, le premier tas à de vieilles tiges de botte à descendre.
Il décharge les neuves puis pose les usagées sur la palette qui oscille dans le vide. Marcel devrait demander à son frère le top pour redescendre, mais la rancune est là, tenace, il ne le fait pas. René, en bas, ruminant la soufflante du matin, se promet de ne pas héler son frère pour lui demander s’il peut redescendre la palette, plutôt crever se dit-il.
Marcel continue de charger donc, René sent bien que ça commence à lui tirer sur les bras mais il pourrirait sur place plutôt que d’émettre un son.
 A bout de forces, il passe la corde en une boucle autour de son bras, la sueur perlant sur son front boudeur. Sur son toit, consciencieusement, Marcel entasse toujours les tuiles sans s’arrêter, marmonnant sur son ….de frère.
René a beau s’échiner à tenir la corde stable, étouffant des jurons, il n’y parvient que difficilement, ses pieds se détachent même du sol, de temps à autre.
Puis fatalement le poids de la palette finit par dépasser largement celui de René, la force de ses muscles n’y peut plus rien, la palette se met à descendre.
Marcel, voyant la poulie tourner, esquisse un sourire vengeur, comme si c’était un début à sa future victoire.
René, décolle alors sans un cri, la corde l’étire par son bras attaché, idiot, il regarde le sol s’éloigner, il se gratterait bien la tête, mais la palette descendante ne lui en laisse pas le loisir, elle le percute à l’épaule puis lui laboure le côté droit, et continue sa descente pour aller s’écraser dans le camion. Marcel se retourne surpris par le bruit, les yeux hallucinés par l’apparition soudaine de son frère tel un diable désarticulé remplaçant la palette, il émet un cri, René braille aussi mais de douleur, ses doigts viennent de s’encastrer dans la poulie.
En bas, sous le choc du crash, les tuiles s’éparpillent en un nuage ocre, soulageant instantanément la palette, qui presque vide, redevient alors plus légère que René, elle repart instantanément vers le ciel. René ne saisit pas lorsque la corde mollit d’un coup et se retend pour le renvoyer vers le sol, attiré par la gravité. La palette le croise à nouveau, en remontant cette fois, lui tapant dans le pied et labourant tout son côté gauche.
René s’écrase au sol tel la pomme de Newton, à peine ralenti par la collision, mais laissant sa cheville gauche en compote.
Marcel à peine remis de sa stupeur, se jette du toit sur la corde pour tenter quelque chose, au moment où il l’empoigne, s’arrachant la peau de ses mains calleuses au passage, la palette vient se fracasser sur lui et la poulie, qui n’oublie pas de lui broyer les doigts comme ceux de son frère auparavant. Bêtement accroché aux restes de la palette explosée, Marcel est à cet instant plus lourd que son frère gisant inconscient sur le trottoir en bas, mais toujours lié à la corde, ce qui fait redécoller René en lui démettant l’épaule au passage.
A mi-hauteur, les deux frères se rencontrent enfin, en une étreinte accidentelle qui a plus à voir avec un télescopage bovin qu’à la grâce de ces acrobates involontaires.
Marcel, sous la sécheresse de ce nouveau choc, lâche enfin cette maudite corde, et s’accroche à son frère en un réflexe stupide comme pour le -ou se- protéger, ce qui oriente leur chute en une sorte de mouvement pendulaire du système de levage tout entier.
Grâce lui, les deux corps s’écrasent miraculeusement sur le tas de sable, en aplatissant les gamelles du midi et le cubi de vin, mais évitant le camion. L’installation en haut du toit oscille et tremble un moment, subissant la somme des différentes chorégraphies aériennes des deux frères, elle cède tout à coup au plaisir de voler. Les madriers s’arrachent du toit, et chutent à leur tour, pile-poil sur la cabine du camion, dont le pare-brise explose et le toit se déforme, le plus lourd des madriers vient se planter à la verticale sur le tableau de bord, en plein sur la commande de la benne, qui obéissante, s‘élève lentement. Son contenu commence à verser vers le sol. Marcel, le visage ensanglanté, ne voit plus rien, mais reconnait le bruit caractéristique du vérin unique. Il comprend mais il a juste le temps de se coucher sur son frère, les bras sur sa tête, terrorisé, qu’une avalanche de 100 mètres carrés de tuiles importées d’Espagne vient se briser à ses pieds, lui couvrant un peu brutalement le bas des jambes, en un fracas assourdissant de vaisselle cassée multiplié à l’infini.
Puis le silence revient, tel un calme de champ de bataille, le nuage de poussière se dissipe, les voisins accourus y découvrent une curieuse bête à deux têtes de boxeurs ressemblant vaguement à Marcel et René, accouchant sur un tas de sable d’un monstrueux tas de terre cuite, qu’un camion cabossé hérissé de poutrelles, semble tenter d’avaler, tout cela dans un léger parfum de vin sablé. Les pompiers arrivent assez rapidement, ils ne trainent pas pour emporter les deux victimes inanimées vers le bloc opératoire et de longs mois de convalescence.
Les gendarmes, entre deux fous-rires, mettront très longtemps à écrire un procès-verbal cohérent, et constateront que le monte-charge manquait simplement d’essence, l’écrou et le ressort étaient sur le trottoir certainement depuis une éternité, l’expert de l’assurance eut aussi beaucoup de mal à comprendre, mais il fit prendre en charge l’ardoise conséquente en brodant un roman à sa direction, prenant pitié du drôle de sort des artisans, plongés eux, dans un mutisme définitif.
Ils ne se parlèrent jamais plus, se reprochant pour toujours, silencieusement, l’un l’autre, de ne pas s’être parlé à temps.
Source Mediapart Le Blog JOSEPH G

02/10/2015

Ibstock builds IPO hopes on UK brick shortage

Ibstock has unveiled intentions for a £1bn stock market listing less than one year after it was taken private in a £414m deal

One of the country’s largest and oldest brick makers has unveiled plans for a £1bn stock market flotation, valuing it at twice the price it was bought for less than a year ago. Ibstock said it intends to raise £100m through the listing, which will go towards refinancing the debt that private equity firm Bain put in place to seal a £414m takeover last December.
The US buyout group paid £295m in cash to buy the brick maker from CRH, the FTSE 100 building materials group, which has since refocused its business towards cement with a €6.5bn takeover of Tarmac Lafarge.
Around 25pc of Ibstock’s shares, held by Bain and members of the company’s senior management team, will be sold in the listing, meaning a swift windfall for the private equity firm.
Ibstock has a 40pc share of Britain’s clay brick market and is a major player in the northeast and midwest of America through its Glen-Gery subsidiary. "With UK brick demand now exceeding current manufacturing capacity, a significant opportunity has been created for a UK manufacturer to expand capacity," said Wayne Sheppard, chief executive.
The prices of clay bricks increased by 6.7pc in the 12 months to July 2015 as demand significantly outstripped supply.
A £1bn flotation is a significant turning point for Ibstock which in 2008 and 2009 suffered a 40pc slump in volumes which led it to mothball a plant and put 35pc of its workforce on reduced pay to avoid hundreds of redundancies.
However, the group has since capitalised on the housing market’s revival.
The combination of structural demand growth, supply-side constraints and government support have enabled Ibstock to establish strong momentum within its business, with a significant acceleration in revenue and adjusted EBITDA growth achieved in the last two years.
Wayne Sheppard, chief executive of Ibstock
Ibstock has pointed to its rapid earnings growth over the past three years as justification for its £1bn price-tag. Profits have swelled from £29m in 2012 to £87m in 2015, while revenues have jumped from £278m to £395m over the same period.
Since 2013 UK house builders have had to source more expensive bricks from the Continent as demand at home has risen, while supplies have fallen.
The company recently won planning permission for a new factory in Leicester which will boost production by 100 million bricks a year.
Ibstock Brick, named after the Leicestershire town where the company was founded115-years-ago, started life as a coal mining company, using quarrying clay to make bricks. Over the following 30 years, it exited coal mining to focus exclusively and brick manufacturing.
Separately, Equiniti, the financial outsourcing group which handled the controversial privatisation of the Royal Mail, is also planning a £1bn stock listing this week.
Private equity firm Advent has hired Barclays, Goldman Sachs, Credit Suisse and Liberum for the flotation, said Sky News which first reported the plans.

Source The Telegraph

01/10/2015

"Le marché des matériaux de construction reste sur des rythmes de baisse", Unicem

INTERVIEW. Les chiffres de la production de granulats et du béton prêt à l'emploi sont mitigés. Carole Deneuve, chef du service économique et statistique de l'Unicem nous décrypte la note conjoncturelle du second semestre publiée ce lundi 28 septembre.
Batiactu : Après des chiffres négatifs en juillet dernier, quelle leçon à retenir de la nouvelle conjoncture du second semestre ?
Carole Deneuve : A fin août 2015, et sur les huit premiers mois de l'année, les livraisons de granulats affichaient un recul de près de -11 % sur un an, celles de béton prêt à l'emploi de -8 % (Ndlr : d'après les données cvs-cjo, provisoires). Certes, le rythme de repli de l'activité s'est ralenti par rapport au début de l'année, mais la tendance amorcée en ce début de second semestre 2015 reste sur des rythmes de baisse encore marqués et la modération attendue n'est pas au rendez-vous.
Au vu des dernières enquêtes et indicateurs disponibles, cette modération sensible n'interviendrait pas avant la toute fin d'année 2015. De fait, la persistance de rythme baissiers plus forts que prévus conduit à revoir à la baisse la perspective d'activité pour l'année 2015, à -9 % pour les granulats (Ndlr : contre -7% initialement prévu) et à -7 % pour le béton prêt à l'emploi (Ndlr : contre -5%).
"L'accession à la propriété reste bridée par la frilosité des ménages"
Batiactu : Comment expliquez-vous cette situation de conjoncture ?
Carole Deneuve : Un redressement était attendu dans le segment du logement avec un léger redémarrage des mises en chantier sur la seconde partie de l'année. Les ventes dans le segment du collectif neuf ont certes décollé grâce en grande partie au succès du dispositif Pinel permettant de réduire les stocks existants de même que celles des constructeurs de maisons individuelles. Toutefois, le délai de mise en chantier étant de 200 jours, les effets sur le terrain se font encore attendre. Les indicateurs de confiance des promoteurs se raffermissent mais certains freins demeurent dans le bâtiment…
C'est pourquoi l'accession à la propriété reste bridée par la frilosité des ménages à investir notamment en raison du niveau du chômage toujours élevé et le secteur du non résidentiel est à la peine. Au final, les mises en chantier de logements continuaient de reculer à fin août 2015 de même que les permis, des éléments qui n'augurent pas de rebond de la construction avant le début de l'hiver. Ces tendances affectent directement l'activité du BPE.
Quant au granulat, il reste lourdement impacté par la très faible activité du secteur des travaux publics. Ce dernier souffre depuis plus de deux ans de la conjonction de nombreux facteurs négatifs qui ont pesé sur le segment de la commande publique, cette dernière n'ayant pas joué son rôle contra-cyclique à la différence des autres phases de crise économique : cycle électoral plus marqué que d'habitude, baisse des dotations budgétaires, réforme territoriale, manque de lisibilité dans les financements, révision des compétences, retard des contrats Plan Etat Régions et suppression de l'écotaxe… Bref des facteurs "pro-cycliques" qui ont contribué à figer les investissements des collectivités locales, et à accentuer le creux du cycle.
Batiactu : Comment voyez-vous l'activité des matériaux de construction en 2016 ? La FFB espère une reprise d'ici à la fin de l'année, qu'en-est-il pour vous à l'Unicem ?
Carole Deneuve : A la différence des autres secteurs d'activité, le BTP et a fortiori le secteur des matériaux de construction, n'a pas bénéficié des facteurs de soutien de la croissance (Ndlr : aux effets finalement plus limités qu'attendus) que sont la baisse des prix du pétrole, la dépréciation de l'euro et le faible niveau des taux longs. Ce secteur est ainsi resté en marge du mouvement de reprise. Même si ces facteurs devraient persister en 2016, ils ne devraient impacter, encore une fois, que très faiblement l'activité de nos secteurs qui restera avant tout conditionnée par l'évolution de l'investissement public et de l'investissement privé en construction des entreprises et en logements des ménages.
Certes, les mises en chantier dans le segment résidentiel devraient amorcer un raffermissement d'ici la fin de l'année 2015 pour se consolider en 2016 mais le segment du non-résidentiel dans son ensemble pourrait rester baissier l'an prochain. Ce réveil partiel de l'activité constructive permettrait d'envisager une légère hausse des productions de BPE en 2016, de l'ordre de +1 %.
Quant aux granulats, leur production demeure largement dépendante de l'activité des travaux publics qui devrait rester, encore en 2016, peu dynamique. La baisse des dotations de l'Etat, la réforme territoriale, les échéances électorales... devraient encore peser sur les investissements des collectivités locales, et ce, en dépit d'un certain nombre de mesures des plans de soutien (Ndlr : plan autoroutier, FCTVA...). Le repli de l'activité serait néanmoins plus modéré qu'en 2015, ce qui limiterait la contraction de la production de granulats autour de -1% l'an prochain.
C'est pourquoi l'Unicem rappelle donc aux pouvoirs publics que la commande publique se doit d'être un levier de croissance et d'emplois, incitant les acteurs économiques à une transition vers un modèle d'économie plus circulaire. En effet, une nouvelle baisse de la commande publique serait fatale aux entreprises de la filière.
Source Batiactu par Sébastien Chabas