Jeudi 3 octobre 2015, à La Roche-Maurice, entourés de leur famille, d'amis et de collaborateurs, Camille et Jacques Thébault ont fêté leur départ à la retraite.
Au fil des années, la société grandit. À côté du site historique de Plouédern, deux autres unités de production voient le jour : d'abord à Mauron (Morbihan), en 1982, puis à Verneuil-sur-Avre (Eure), en 1992.
Source Le Télégramme de Brest
Créée en 1956 par leur père, leur entreprise de béton est aujourd'hui entre les mains du groupe Bouyer-Leroux.
Robert Thébault, et ce n'est pas une blague, a créé son entreprise de béton le 1e r avril 1956, rue Hervé-de-Guébriant, avant de déménager à Saint-Éloi, devenant ainsi l'un des premiers occupants de la zone économique.
46 ans dans l'entreprise
Au fil des années, la société grandit. À côté du site historique de Plouédern, deux autres unités de production voient le jour : d'abord à Mauron (Morbihan), en 1982, puis à Verneuil-sur-Avre (Eure), en 1992.
Évidemment, les effectifs suivent cette évolution. La SA Thébault, ce sont maintenant 140 salariés, dont 90 basés à Saint-Éloi. « Aujourd'hui, nous sommes la 30e entreprise française dans notre spécialité », assure Jacques Thébault.
Devenu P-DG, ce dernier avait pris les rênes du groupe avec son frère Camille au poste de directeur général.
Âgés de 69 ans et 63 ans ? dont, respectivement, 46 et 39 années passées dans l'entreprise ?, les deux dirigeants cherchaient depuis 2008 à passer la main.
Mais la crise est passée par là.
Épaules solides
Après plusieurs touches infructueuses, la SA Thébault est contactée, en 2014, par le groupe Bouyer-Leroux, leader français des produits en terre cuite. Avec ses 750 salariés et ses neuf usines, l'acheteur paraît avoir les épaules solides. « C'est quelque chose de rassurant pour nos employés. Nous pouvons, je crois, passer le relais de manière sereine. Bouyer-Leroux est un groupe puissant qui a moyen de développer l'activité. Il nous rachète parce qu'on a un savoir-faire qui les intéresse et que notre production leur offre un complément de métier », conclut Jacques Thébault.
Source Le Télégramme de Brest
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