Près de 1,3 tonne d’explosifs : voilà l’étonnant butin mis au jour ce mardi dans la matinée par des ouvriers de la briqueterie Terca.
n périmètre relativement restreint, et suffisamment éloigné des premières habitations – environ 1 000 mètres – pour qu’il n’y ait pas besoin d’évacuer les riverains. L’opération de déminage s’est donc déroulée dans la plus grande discrétion, passant presque inaperçue, même pour certains salariés de l’entreprise installée sur le boulevard des Alliés : « Je n’ai vu qu’un camion entrer, en début d’après-midi, puis sortir », assure une
employée du secteur expédition. Avertie en fin de matinée, une équipe du service de déminage du Pas-de-Calais, basé près d’Arras, est intervenue pour neutraliser les bombes. L’opération a duré un peu plus de deux heures, et une partie des engins extraits du sol a été acheminée, suivant la procédure habituelle, jusqu’à Vimy : c’est là qu’ils seront stockés en attendant d’être détruits.
C’est en creusant dans l’argile, matériau extrait de la carrière pour la fabrication de briques, qu’ils sont tombés sur les engins explosifs : onze bombes américaines, datant de la Seconde Guerre mondiale, et pesant chacune 250 livres, soit 113 kilos.
La découverte s’est faite sur u
n périmètre relativement restreint, et suffisamment éloigné des premières habitations – environ 1 000 mètres – pour qu’il n’y ait pas besoin d’évacuer les riverains. L’opération de déminage s’est donc déroulée dans la plus grande discrétion, passant presque inaperçue, même pour certains salariés de l’entreprise installée sur le boulevard des Alliés : « Je n’ai vu qu’un camion entrer, en début d’après-midi, puis sortir », assure une
employée du secteur expédition. Avertie en fin de matinée, une équipe du service de déminage du Pas-de-Calais, basé près d’Arras, est intervenue pour neutraliser les bombes. L’opération a duré un peu plus de deux heures, et une partie des engins extraits du sol a été acheminée, suivant la procédure habituelle, jusqu’à Vimy : c’est là qu’ils seront stockés en attendant d’être détruits.
Ces onze bombes viennent s’ajouter à cinq autres, déjà découvertes au même endroit avant l’été. Reste la question de leur objectif : si l’on est sûr qu’il s’agit de munitions larguées depuis un avion, on ignore quelle était la cible du pilote.
Source La Voix du Nord par NATHALIE LABREIGNE
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