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01/09/2015

Les ventes de logements neufs repartent à la hausse au 2e trimestre

Le marché de l'immobilier se redresse d'après les dernières statistiques publiées par le ministère du Logement. 26 500 logements neufs ont été réservés, soit une hausse de 21, 8 % au deuxième trimestre 2014. Cette augmentation est davantage marquée sur le marché du collectif, que de l'individuel.
Faut-il voir au deuxième trimestre une reprise sur le marché de l'immobilier neuf ? Dans tous les cas, la tendance est à une nette amélioration comme l'avaient prédit plusieurs professionnels du secteur depuis quelques mois.
Ainsi, au deuxième trimestre le nombre de réservations à la vente atteint 26 500 unités, en hausse de 21,8 % par rapport au deuxième trimestre 2014. « Cette augmentation est davantage marquée dans le collectif (+ 23,4 %) que dans l’individuel (+ 6,0 %) », précise le ministère.
En revanche, le nombre de logements mis en vente est en légère baisse par rapport au deuxième trimestre 2014 (- 3,9%). « Mais avec 24 600 unités, il s’inscrit dans une tendance de légère reprise par rapport aux trois trimestres précédents », nuance toutefois le ministère.
D'autre part, l’encours de logements proposés à la vente continue de se résorber (- 8,8 %), représentant 97 500 logements.
Fortes réservations sur les appartements
Du côté des appartements, les réservations atteignent le plus haut niveau observé depuis 2011, avec 24 500 unités, soit +23,4 %. « Cette forte hausse des réservations est particulièrement marquée pour les studios (+ 36,8 %), cible privilégiée des investisseurs », indique le ministère.
Parallèlement, les mises en vente diminuent de 2,7 % par rapport au deuxième trimestre 2014 et représentent 22 600 logements. Ce recul des mises en ventes s’observe principalement pour les grandes surfaces (- 4,5 % pour les trois pièces, - 5 ,4 % pour les quatre pièces ou plus).
Au final, l’encours des appartements proposés à la vente diminue de 8,3 % et s’établit à 88 300 logements. Dans le même temps, les prix de vente sont en légère augmentation (+ 1,1 %) : ce trimestre, un appartement est vendu en moyenne 3 900 euros le mètre carré. Recul des ventes de maisons individuelles
Concernant le marché des maisons individuelles, les réservations sont également en hausse, pour atteindre les 2 000 unités. « Cependant, le rebond des réservations observé dans l’individuel reste bien moindre que celui dans le collectif : le niveau des ventes de maisons individuelles reste inférieur à ceux observés en 2012 ou 2013 », complète le ministère.
D'autant que les mises en vente poursuivent leur chute (-15,9 % par rapport au deuxième trimestre 2014) et s'élèvent désormais à 1 9000 logements. Le marché des grandes maisons, de plus de quatre pièces, est le plus touché.
Au final, l'encours baisse de 13,2 % et continue ainsi de se résorber, pour s'établir à 9 200 logements en fin de trimestre.
En revanche, le prix de vente moyen pour les maisons neuves « reste stable », selon l'étude du ministère.

Source Batiweb

31/08/2015

Pays de Bray- Sommery: projet de carrières du briquetier Bouyer-Leroux

À Sommery, c’est le projet de carrières du briquetier Bouyer-Leroux qui va agiter le bocage à la rentrée.

Le dossier est bien connu localement, puisque la PME coopérative du Maine-et-Loire explore le pays de Bray depuis de nombreuses années déjà, à la recherche du bon filon d’argile pour ses briques et des autorisations nécessaires.

Après le secteur d’Hodeng-Hodenger, celui de Sainte-Geneviève-en-Bray où elle a rencontré une vive opposition, c’est maintenant à Sommery qu’elle a jeté son dévolue.

Mais une nouvelle association, tout juste constituée, compte bien lui barrer la route, ce sera tout l’enjeu des prochains mois...

Source Paris Normandie

30/08/2015

CERIC : L’innovation en action

Pour la troisième année consécutive, CERIC fait partie de la communauté d’entreprises choisies par Bpifrance Excellence pour représenter les secteurs de croissance.
Bpifrance Excellence est un cercle select réservé à 2 000 PME Françaises connues et reconnues pour leur capacité en termes d'innovation.
C'est clairement un signe fort, un encouragement des pouvoirs publics et une reconnaissance de nos savoir-faire, des compétences et des capacités en termes d'innovation dans différents domaines tels que la Thermique, la Mécanique, l'Informatique Industrielle, sans oublier la Céramique, pilier et cœur de l'entreprise.

Dans le prolongement d’actions engagées les années précédentes :
• Un logiciel de Manufacturing Execution System DIAPASON PREMIUM,
• Une cellule mobile d’essais de séchage nouvelle génération,
• Un excavateur sur fosse de grande capacité,
• L’isolation de blocs en Terre Cuite SOLUMIX.

Dans le cadre de nouveaux programmes :
• Une centrale de distribution de combustibles solides,
• La déclinaison de la nouvelle gamme de mouleuses DEMETER sur des capacités inférieures, un franc succès sur le marché avec déjà 4 machines vendues.
• Une nouvelle conception du brise-mottes CERES. Ces programmes  permettent d’apporter des solutions différentes aux offres CERIC sur ses marchés.

Source CERIC

28/08/2015

Et si vous succombiez aux avantages de l'éco-construction ?

le 19 Août 2015 L’éco-construction permet d'aller toujours plus loin dans le respect de l’environnement et de la santé des individus.
Si investir dans l'éco-construction est plus lourd qu'une construction dite « classique », votre investissement est rapidement amorti par les économies d'énergie réalisées et les aides que vous pouvez obtenir.
Une éco-habitation ou habitation écologique respecte à la fois l’environnement et les principes du développement durable. Elle doit concilier l’économie, l’environnement et le social. Il s’agit d’atteindre le meilleur équilibre possible entre l’homme et son lieu de vie. Construire une éco-habitation implique de respecter le milieu écologique à chaque étape de la construction et de l’utilisation. Pour cela, on utilise des ressources peu transformées, locales et saines.
Plutôt qu’éco-construction, nous parlons de bio-construction, car avant tout, le bâtiment doit respecter les cycles naturels : respirer, transpirer, en accord avec les éléments que sont l’air, l’eau, la terre et le feu ». Rémi Florian co-gérant d’un centre d’études en habitat
Quels sont les enjeux d’une éco-construction
L'un des objectifs d'une éco-construction est de limiter au maximum la consommation d'énergie. Mais attention ! Une maison BBC ou Bâtiment Basse Consommation, comme une maison HQE ou Haute Qualité Environnementale, ne sont pas forcément éco-construites. Même si elles respectent la plupart des critères, une isolation par laine minérale ou un chauffage au fuel leur enlèvent la qualification d’éco-construction. Pour obtenir cette appellation, la maison doit consommer moins d’énergie sur l’année qu’elle n’en produit.
Une maison qui consomme jusqu' 80 % d'énergie en moins
Pour économiser les énergies, respecter la santé des occupants ainsi que l’environnement, des normes précises sont élaborées. Depuis la 1er janvier 2013, la Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) impose une architecture plus compacte, une analyse de l’orientation afin de profiter au maximum de la lumière naturelle et de l’ensoleillement, la présence d’espaces « tampons » au nord comme un garage ou un cellier ainsi qu’une isolation thermique efficace. En choisissant une éco-construction, on travaille sur le long terme et on valorise le patrimoine y compris dans le cas d’une revente. Mais on prévient également l’augmentation des factures en divisant au moins par deux la consommation d’énergie. Une éco-construction utilise des matériaux propres comme le bois et permet de faire baisser la consommation d’énergie jusqu’à 80 % tout en augmentant le confort de ses habitants.
Chiffre clés
Une habitation « éco-constuction » a une consommation inférieure ou égale à 50 kWh/m² et par an alors que la moyenne actuelle est d’environ 240 kWh/m².
Quels matériaux pour qu'une habitation soit écologique ? Pour qu'une habitation soit écologique, elle doit utiliser des matériaux les plus naturels et les moins transformés possible.
Le bois bat tous les records et permet toutes les audaces architecturales. Il est entièrement naturel et, à poids égal, se révèle 30 % plus résistant que l’acier ou six fois plus que le béton armé. Il s’adapte à tous les terrains, est ultra isolant et permet de 20 à 30 % d’économie d’énergie.

La brique, mélange de terre naturelle cuite à très haute température, apporte un confort thermique efficace toute l’année tout en isolant des bruits. Quant à la brique de terre crue, elle est très peu transformée et recyclable à l’infini.
Quant à la paille, c’est le moins cher et le plus économe en énergie. Très isolante, elle peut être enduite de terre, de chaux et recouverte de peinture naturelle. Mais on peut également citer le liège, le chanvre, le lin, les argiles ou encore les matériaux issus du recyclage qui sont tous considérés comme des écomatériaux.
Vous êtes intéressé ? Obtenez des aides
En choisissant l’éco-construction et selon les régions, il est possible de bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) et de crédit d’impôt. Une exonération de taxe foncière sur une durée de deux à sept ans peut également être octroyée et chaque conseil municipal peut autoriser un dépassement du Coefficient d’Occupation des Sols lorsque la performance énergétique est élevée.
Source Construire par Florian DCE

27/08/2015

La tuile métallique s’installe sur les habitats

La tuile métallique est présente sur les charpentes des maisons, au même titre que les autres versions plus connues comme la tuile de terre cuite. Son premier atout est sa résistance, tandis que son esthétisme s’est fortement amélioré ces dernières années.
Une tuile proche du modèle en terre cuite
C’est une tendance. Alors que la tuile en terre cuite aime aujourd’hui à varier son apparence pour revoir ses teintes et formes, les autres modèles de couverture, eux, se plaisent le plus souvent à imiter cette version de base, longtemps incontournable. La tuile métallique ne déroge pas à cette caractéristique. Présente sur toutes les toitures, y compris des constructions résidentielles, elle aime à s’offrir un style classique. Sa particularité est de se présenter sous forme de panneaux, à faire réaliser, le cas échéant, sur mesure. Chaque élément est fixé à la charpente pour obtenir le même effet que la toiture traditionnelle. Seule limite en revanche à sa pose, celle de la pente de toit. En effet, celle-ci doit être au minimum de 7° pour permettre son installation. Son poids est, lui, moins important, permettant de l’adapter aux toitures existantes, en recouvrement, ou sur des charpentes légères. Dans le même temps, elle dispose d’une durée de vie importante.
Les atouts de la tuile métallique
Moderne, ce matériau de recouvrement des toits neufs ou en rénovation présente d’autres qualités. Ses panneaux assurent notamment une pose rapide et régulière, tout en offrant une étanchéité sans défaut. Cette tuile est aussi très résistante, que ce soit au gel ou à la chaleur et à la grêle. Enfin, sa surface est autonettoyante, ne permettant pas aux mousses d’adhérer.
Ainsi, la tuile métallique se révèle aujourd’hui une solution de couverture très performante. Elle vient couvrir toutes les constructions, quelle que soit leur destination. Elle présente également un coût moins conséquent, appréciable dans le budget des travaux.

Source ETI

26/08/2015

TERREAL : Fabienne Pécheul prend la direction des ressources humaines du groupe Terreal.

Fabienne Pécheul, quarante-sept ans, titulaire d'un Cesa en ressources humaines de HEC, diplômée de l'IAE de Lyon-III et de la SAA de Turin, en Italie, a débuté, en 1992, chez Matra Nortel au sein du département finance.

Elle a ensuite été nommée secrétaire général chez Cirpack, puis au sein de Thomson Technicolor.

Elle prend ensuite la direction des ressources humaines international de Division dans le secteur de la chimie.

Depuis 2012, elle était directrice des ressources humaines France Espagne au sein de DS Smith Packaging.
Source LES ECHOS

25/08/2015

Wienerberger relève ses objectifs annuels, le titre bondit

Le titre Wienerberger avance de plus de 3% mardi 18 Août matin en Bourse, le numéro un mondial de la brique ayant relevé ses objectifs 2015 après avoir fait état de solides résultats au deuxième trimestre.
Le bénéfice net du groupe a bondi de près de 60% au deuxième trimestre, à 46,7 millions d'euros. Les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 43,5 millions.
Le groupe autrichien vise désormais pour l'exercice 2015 un bénéfice avant intérêt, impôts, dépréciations et amortissement (Ebitda) de 375 millions d'euros, contre 350 millions précédemment.
Outre son activité traditionnelle dans la brique, Wienerberger se tourne de plus en plus vers la fabrication de tuyaux spéciaux destinés à l'usage domestique ou industriel, dans le secteur pétrolier et gazier ou les usines de désalinisation, par exemple.
Le groupe est sorti l'an dernier d'un programme quinquennal de restructuration qui s'est traduit par la fermeture de 75 usines.
Wienerberger projette d'investir environ 140 millions d'euros dans des opérations de maintenance, de développement technologique et des acquisitions. Mais le président du directoireHeimo Scheuch, a précisé qu'aucun projet précis n'était d'actualité pour le moment.
Source www.capital.fr (Shadia Nasralla, Myriam Rivet pour le service français, édité par Benoît van Overstraeten)

24/08/2015

Conduit de Fumée Bouyer Leroux

Bouyer Leroux enrichit son offre BIO’BRIC d’une gamme de conduits de fumée
La marque bio’bric, qui réunit les briques de mur et les briques de cloison Bouyer Leroux, s’étoffe avec une nouvelle gamme de conduits de fumée en terre cuite.
Le conduit de fumée en terre cuite présente de nombreux avantages :
Une solution économique
Le conduit terre cuite permet de réaliser une économie de 20 à 30% (généralement constatée sur le prix fourni/posé) par rapport à un conduit métallique.
Une solution adaptée à la RT 2012
La porte de ramonage étanche et le bouchon haut pour les conduits en attente répondent aux impératifs d’étanchéité à l’air de la RT 2012.
Une mise en œuvre aisée En neuf, le conduit est monté par le maçon au fur et à mesure de l’élévation des murs.
Une solution sécurisante
Le conduit en terre cuite offre des résistances au feu de cheminée à 1000°C (G) et à des températures de fumées très élevées (T 600). Il n’est pas nécessaire de l’équiper d’un tubage pour fonctionner en parfaite sécurité.
Des performances durables
Anticorrosion et résistant aux acides (classe 3), il est garanti 30 ans.
Composés de boisseaux traditionnels ou isolés associés à des terminaisons adaptées aux architectures locales, les conduits de fumée bio’bric permettent de répondre à la loi sur l’air dont les dispositions sont applicables pour les permis de construire déposés depuis le 1er septembre 2006.
Cette loi sur l’air prévoit en effet que toutes les nouvelles maisons chauffées à l’électricité (convecteurs, panneaux rayonnants, radiateurs, pompes à chaleur, etc.) doivent être équipées à l’origine d’un conduit de fumée (souche en toiture + conduit) allant jusqu’à la pièce chauffée la plus basse. Ce conduit doit permettre l’installation de tous types d’appareils de chauffage fonctionnant au gaz, fioul et bois (inserts, poêles et chaudières).
La gamme bio’bric contribue à la construction de bâtiments véritablement éco-performants (qualité de l’air intérieur, inertie et résistance thermiques). Une maison construite en briques de terre cuite bio’bric est respectueuse de la santé de ses occupants.

Source Le Bricomag

23/08/2015

CERIC: Une organisation toujours plus réactive, au service de l’industrie de la Terre Cuite

Commercial « Les nouvelles conditions de marchés toujours plus concurrentielles ne nous per- mettent plus de fonctionner comme nous l’avons fait jusqu’à présent. Nous devons à la fois diversifier notre activité en termes géographique en pénétrant des marchés comme l’Asie et le continent Africain, tout en étant plus réactifs et plus souples.
Le pôle Business est la pierre angulaire de la (re)conquête de parts de marché pour CERIC. L’organisation doit donc intégrer les étapes préliminaires de prospection commerciale, les aspects techniques et marketing.  
La matrice organisationnelle du pôle Business est le reflet de la mise en œuvre de tous les moyens technico-économiques et des moyens humains délibérément tournés vers le développement organique externe. »
Philippe GÉRIN

Manutentions Automatisées
CERIC développe son expertise Manutention Wagons/Produits et a recruté 2 nouveaux talents. « Après 12 années dans le domaine de la manutention automatisée dans l’automobile, je suis heureux de pouvoir proposer avec Wil- fried des solutions adaptées à chacun de nos clients.
Pour des besoins classiques, nos standards dont la force est issue de son amélioration continue apportent à nos clients des solutions fiables pour le meilleur rapport qualité prix.
Concernant les applications spécifiques, la diversité de nos origines nous permet de pro- poser des solutions innovantes pour le monde de la Terre Cuite et validées par la forte expérience des équipes CERIC ! »
Pierre ALLARD et Wilfried DE BAERE

Service aux clients
« L’équipe du département Service aux Clients s’enrichit de nouvelles compétences et peut fonctionner en autonomie totale depuis la prospection commerciale jusqu’à la réalisation sur site en passant par le chif- frage de l’avant-projet.
Pour les clients, c’est l’assurance de pouvoir bénéficier de réponses rapides à leurs de- mandes de modernisation, de maintenance, d’expertise et de diagnostic. »
Eric DEBRAINE 

CERIC Technologies El Djazaïr
L’ouverture de CERIC Technologies El Djazaïr à Oran s’inscrit en Algérie dans le même esprit de service de proximité, voire personnalisé, que CERIC souhaite proposer à tous ses clients. Outre un stock de pièces, CERIC Technologies El Djazaïr propose les mêmes prestations pour l’Algérie que CERIC pour le reste du monde : expertises, formations, diagnostics et interventions sur site...

Service Opérations

Bernard PEUCH a 25 ans d’expérience dans la Terre Cuite, il assure la Direction des Opérations de CERIC. « Le goût de la satisfaction clients est notre ADN, et il n’y a rien de plus valorisant pour les équipes CERIC que de recevoir un témoignage de reconnaissance d’un industriel ;  l’un parce que l’on a réussi à réduire les délais de fabrication d’une pièce alors qu’il subissait une avarie, l’autre parce que l’on a su rapidement et efficacement intervenir pour l’aider à résoudre un problème de qualité sur sa ligne de production. Afin de mieux servir nos clients, nous favorisons les circuits courts de décision, ceci permet de tourner en permanence notre organisation vers les besoins de nos clients et de mobiliser nos meilleurs experts pour les traiter efficacement. »
Bernard PEUCH

Etudes :  « Les équipes dédiées aux études sont désormais réunies sous une même direction pour un meilleur fonctionnement. Cette Direction des Etudes regroupe ainsi les BE Ingénierie, Machines, Manutentions et EA2I (Electricité, Automatisme et Informa- tique Industrielle). Ces équipes poursuivent les projets de développement initiés l’année dernière, que sont entre autres les nouveaux brise-mottes de la gamme CERES, la décli- naison de mouleuses de la gamme DEMETER ainsi que la nouvelle version de la centrale de distribution de combustibles solides... »
Jean-François LABARRE

• Industriel : Matthieu LEMAIRE assure la di- rection du site de fabrication de Soissons : « J’accompagne le changement et la mo- bilisation industrielle de CERIC depuis mon arrivée récente avec un focus particulier sur le savoir-faire de nos équipes et celui de notre réseau de partenaires que l’on développe pour mieux servir nos clients et augmenter le niveau de prestation. Nos organisations s’adaptent vite et s’enri- chissent pour gagner en efficacité. Ces approches s’appuient sur 15 années d’expérience dans l’industrie de machines spéciales. »
Matthieu LEMAIRE



• Réalisations : Laurent TIFFREAU après plus de 20 années d’expérience chez CERIC assure la Direction des Réalisations. « Le regroupement en équipe resserrée des Services Achats, Montage et Mise en Route permet la mise en place de processus transverses simples, rapides et stricts, destinée à garantir rigueur et souplesse combinée à une réactivité exemplaire. Nous nous engageons à reproduire cet équilibre au quotidien pour assurer sans restriction la satisfaction de nos clients. »
Laurent TIFFREAU


Source CERIC


22/08/2015

AIN - La famille Chambaud : Une lignée de briquetiers et d’agriculteurs

Escapade estivale au Saix, le plus ancien des châteaux de Péronnas
Fermiers et tuiliers pendant près de cent ans, les Chambaud possèdent le château fort du Saix tout proche de la forêt de Seillon, une propriété privée et fermée aux visites. Les propriétaires nous ont laissés pousser les lourdes grilles du domaine…
Ma vie de château
Le Saix trône fièrement dans une clairière de la forêt de Seillon. Classé monument historique en 1987 et plus vieil édifice de ce genre à Péronnas, l’imposant château est dissimulé derrière des arbres et une ancienne tuilerie-briquetterie. Par-delà les épaisses murailles, vit la famille Chambaud. Une lignée de briquetiers et d’agriculteurs présents dans la commune depuis des générations. Pierre Chambaud, l’actuel propriétaire des lieux, a été maire de Péronnas entre 1970 et 1983 comme ses père, grand-père et arrière-grand-père avant lui, et conseiller général. « Je suis né ici, le château est debout depuis le XIe siècle. De multiples parties de l’édifice ont été détruites pendant la Révolution comme une tour de garde », raconte doucement Pierre Chambaud.
Un patchwork historique
Sur certains murs, on peut entrevoir les larges balafres qui entaillent encore certaines façades. Pour maintenir l’édifice debout, des briques ont été insérées ça et là au fil des siècles. Patchwork historique, le château de Saix n’a plus grand-chose à voir avec l’édifice moyenâgeux qu’il fut autrefois. Les siècles et les hommes ont eu vite fait de le changer et de le transformer. Une aile du XVIe , des rajouts du XIXe , le château a changé. L’ancien « ouvrage défensif », comme l’appellent les connaisseurs, est situé à la limite géologique de la Bresse et de la Dombes. Son emplacement géographique ne doit d’ailleurs rien au hasard et tient précisément de la topographie. Établis au beau milieu d’une région gorgée d’étangs, ceux-ci fournissaient aux habitants du château, une protection de choix contre les hordes de brigands qui sévissaient dans la région au Moyen-Âge.
Des fermiers-tuiliers
En 1840, François Chambaud arrive au Saix. Il est issu d’une famille de viticulteurs et marchands revermontois. Son fils, François-Eugène reprend le bail et acquiert le domaine en 1857. Dans les années 1850, outre les travaux de reconstruction, François-Eugène modernise, mécanise et développe la carronière du domaine. En 1867, la tuilerie de la famille Chambaud invente la tuile à emboîtement étanche et dépose un brevet. « Grâce aux bénéfices de sa tuilerie, François-Eugène a investi dans son exploitation agricole », explique-t-on lors d’une visite. À la fin du XXe siècle, les affaires sont difficiles et la carronière est revendue en 1983 par les Chambaud. Elle cessera définitivement son activité en 1986.
Source Le Progrès par Antoine Boitez

21/08/2015

Maisons individuelles : les ventes des constructeurs progressent de 21 %

Pour certains constructeurs de maisons individuelles la hausse dépasse même les 25 % de vente. 
Alors que l’activité du secteur était au plus bas depuis 1945, les ventes de maisons neuves repartent à la hausse ! Où chercher les raisons de cette progression ? Et durera-t-elle ? Éléments de réponse…
Une reprise des ventes de maisons qui va s’accélérant
Comme en témoignent les excellents chiffres recueillis par Markémétron, l’observatoire du secteur de la construction de maisons individuelles, le nombre des ventes de maisons neuves a enregistré une progression de 21 ,% par rapport au mois de juin 2014. Et si l’on en juge par les résultats engrangés par Maisons France Confort (MFC), cette tendance haussière prendrait même de la vitesse. En effet, d’une progression de 18,4 % (en nombre de ventes) et de 16,2 % (en valeur) au premier semestre, MFC est passée, au deuxième semestre, à une hausse de 26 % (en nombre de transactions) et de 25 % (en valeur).
Une hausse encouragée par des taux d’intérêt bas
L’évolution positive, qu’a connue le secteur de la construction de maisons individuelles, trouve son origine dans divers facteurs tels que :

  • des taux d’intérêt bancaires bas (les futurs propriétaires se hâtant d’acheter avant qu’ils ne remontent),
  • une amélioration du moral des Français,
  • une proportion de plus en plus grande d’acquéreurs aux revenus modestes (notamment dans des zones géographiques éloignées des agglomérations et par conséquent « meilleur marché »),
  • un renforcement de l’éco-prêt à taux zéro.

Bon à savoir
C’est dans la région PACA (et plus particulièrement au bord de la Méditerranée) que la hausse des ventes de maisons neuves est la plus forte. Et si l’Île-de-France se situe dans la moyenne, en queue de peloton, on retrouve le Grand Ouest, la Bretagne et la région du Mans.
Une amélioration qui risque toutefois d’être de courte durée…
Si l’on en peut que se féliciter ce ces bons résultats, il semble toutefois prématuré de crier victoire. En effet, de nombreux obstacles risquent fort de venir freiner - voire de stopper - cette remontée des ventes de maisons neuves. Les constructeurs vont notamment devoir composer avec :

  • des taux d’intérêt qui remontent,
  • un délai toujours plus long entre la vente et de démarrage du chantier (les banques mettant de plus en plus de temps à accorder un financement),
  • une réduction des effectifs notariaux (résultant en un engorgement dans le traitement des dossiers).

Les points clés à retenir
Les ventes de maisons neuves ont progressé de 21 % par rapport à juin 2014.
La baisse des taux d’intérêt compte pour beaucoup dans cette évolution positive.
C’est en PACA que la progression en termes de logements neufs est la plus forte.
L’inertie induite par les délais pour obtenir un financement ou un acte notarié d’acquisition risque toutefois de venir freiner cette évolution.
Source Se Loger par Xavier Beaunieux

20/08/2015

‘Bellus’: l'ardoise céramique aux multiples superlatifs de Koramic

Une silhouette élancée – un faible poids – des couleurs inaltérables
Avec Bellus, Wienerberger présentera à Batibouw l'ardoise céramique la plus légère et la plus fine disponible pour l'instant sur le marché: le produit Koramic idéal pour remplacer d'anciennes ardoises et tuiles. Mais ces ardoises céramiques offrent également une plus-value indéniable en nouvelle construction. Grâce à leur ligne contemporaine élancée et aux accessoires assortis, les toits revêtus d'ardoises céramiques Bellus arborent un look extrêmement épuré et contemporain. En outre, Bellus satisfait aux exigences strictes de l'écolabel natureplus. Wienerberger est d'ailleurs le seul producteur en Belgique à s'être vu décerner ce certificat environnemental pour des matériaux de couverture.
Légère, idéale en rénovation
Grâce à sa légèreté, l'ardoise céramique Bellus s'avère idéale en rénovation. En effet, pas besoin de renforcer la structure du toit si vous souhaitez remplacer d'anciennes tuiles ou ardoises.
Contemporaine
La forme de Bellus se prête parfaitement à la nouvelle construction contemporaine ou en rénovation. Grâce au pureau fin et à la largeur adaptée de la faîtière, le toit parachevé avec les ardoises céramiques Bellus de Koramic semble simplement se prolonger. Les accessoires céramiques garantissent une finition et des détails sobres, qui renforcent l'architecture contemporaine.
Efficace
La faîtière est disponible en deux angles d'ouverture, appropriés pour des pentes de toit de 27° à 50°.
Inaltérable
L'ardoise céramique Bellus est inaltérable grâce au processus d'engobage par lequel une fine couche d'engobe mate est fixée par cuisson dans l'argile. Ce qui se traduit par un résultat esthétiquement beaucoup plus durable qu'une finition par coating.
Economique
Bellus a été dotée d'un talon d'accrochage continu. De telle sorte que toutes les ardoises céramiques ne doivent pas être fixées, ce qui garantit une pose aisée et plus rapide.
Ecologique
L'ardoise céramique Bellus est produite localement à l'aide de matières premières naturelles locales et recyclables. Les transports restent donc limités à un minimum. Bellus obtient dès lors d'excellents scores au niveau de l'analyse du cycle de vie. Comme le confirme l'écolabel extrêmement strict natureplus.

Source Wienerberger

19/08/2015

5e édition de CERAMIC Network : signature d'une convention internationale

Ceramic network s'est déroulé les 18 et 19 juin 2015. Plus de 200 entreprises internationales se retrouvent à Limoges à l'occasion de cet événement majeur de la filière céramique.
Signature d'un convention de partenariat technologique entre la région russe de Kalouga et le Limousin.
Ils sont venus du monde entier à Ester Technopole : Suisse, Allemagne, Grande-Bretagne, Grèce, Algérie, Syrie ou Libye. Pendant deux jours des donneurs d'ordre internationaux et les principaux fournisseurs de la filière céramique se rencontrent à l'occasion de ce forum d'affaires.
La 5ème édition de Ceramic Network, organisé par le pôle européen de la céramique, a débuté ce matin à Limoges. Près de 200 entreprises sont attendues cette année.
Leur objectif : créer des partenariats économiques et développer des projets industriels dans des domaines aussi variés que l'automobile, l'aéronautique ou le bâtiment. Une convention de partenariat technologique a été signée ce matin, jeudi 18 juin 2015, entre la région russe de Kalouga, région jumelée avec le Limousin.
Source France 3 par Marine Guigné

18/08/2015

La Capeb renouvelle son partenariat avec Monier

La Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (Capeb) a annoncé le renouvellement de son partenariat avec Monier, industriel œuvrant dans les solutions de toiture. Cet accord s'inscrit dans la lignée de leur alliance nouée en 2012 et centrée sur la sensibilisation et la formation des artisans. « L'idée étant ici de les former en matière d'efficacité énergétique, explique un communiqué.
Cette collaboration permet de mettre en place des formations à l'attention des entreprises concernées par la couverture, susceptible d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments. Chaperonnés par Monier, les bénéficiaires de ce module se verront dispenser un apprentissage adapté à la typologie de leur entreprise artisanale.
Cette reconduction d'alliance visera également à promouvoir la qualification RGE-Eco Artisan, l'offre Eco Rénovation ainsi que les modules de formation FEE Bat et plus particulièrement le module Rénove.
Pour mémoire, la mention « RGE » (Reconnu Garant de l'Environnement) permet aux professionnels de s'être reconnu pour leurs compétences. Elle s'associe aux engagements de l'Eco-Artisan (relatifs à l'évaluation, la rénovation thermique et la qualité du logement).
La FEE (Formation aux Économies d'Énergie) Bat Rénove est, quant à elle, un stage de 3 jours ouvert depuis août 2014. « Elle peut servir de préparation aux évaluations Eco Artisan et RGE, explique la Capeb. « Afin de poursuivre l'amélioration de l'accompagnement des artisans, Monier et la Capeb travailleront à la mise à disposition d'une assistance de chantier pour les entreprises artisanales. Ils mettront également en œuvre des actions en faveur de la prévention des risques professionnels, en collaboration avec l'Institut de Recherche et d'Innovation sur la Santé et la Sécurité au Travail (IRIS-ST) ».

Source Forum chantiers

17/08/2015

Terreal: la tuile a fait le bonheur de Roumazières

Terreal compte aujourd’hui 2700 salariés dans le monde. 450 d’entre eux sont employés dans la cité tuilière de la Charente. Une saga qui a débuté en 1907 avec une famille incontournable.
«L’argile, ce n’est jamais qu’un biscuit.» Jean-Luc Maury-Laribière, lui, a croqué dedans à pleines dents.
A 72ans, le patron de Silc(1) à Angoulême est un merveilleux témoin des glorieuses années de Terreal à Roumazières-Loubert. C’est son père, Michel, et lui-même qui ont hissé TBF en tête des tuileries à l’échelle mondiale.
Parce qu’avant Terreal, il y a eu TBF. Comme Tuilerie briqueterie française. «Une grande dame, une grande famille», résume Jean-Luc Maury-Laribière qui ne veut pas verser dans la nostalgie.
Cette entreprise, c’était un héritage de son grand-père, Pierre. Michel l’a remise sur les rails. Jean-Luc, ingénieur chimiste, est venu l’épauler à partir de1969. «Au début des années70, on a inventé une nouvelle technique de fabrication des tuiles.»
En1975, ils décident de créer une usine entièrement automatisée. Osé. «L’investissement représentait deux années de chiffre d’affaires et quatre fois nos fonds propres.»
Les banques étaient alors moins frileuses et le jeu en valait la chandelle. «On pouvait sortir des tuiles de meilleure qualité avec un avantage sur le prix de revient.»
En 1978, les Maury-Laribière doublent la mise. Dans une concurrence stimulante avec les autres tuileries du secteur, une deuxième usine sort de terre. «En moins de dix ans, on a multiplié notre production par quatre. On a construit cinq usines.»
«Je pouvais leur demander la lune»
Ce boom des années 70, Jean-Michel Dufaud, le maire de Roumazières, s’en souvient aussi. Elevé à la culture TBF, il est entré en1972 au service du personnel. Et y a été bercé par les innovations à tout va.
L’entreprise développe les accessoires, lance les tuiles grand format, travaille sur les couleurs, met en place une technologie spécialisée sur les moules… Et engage une politique d’exportation vers la Malaisie, les pays du Sud-Est asiatique, les États-Unis aussi. «Pour avoir une soupape quand il y avait, en France, une baisse d’activité», explique Jean-Luc Maury-Laribière.
«Tous les ans, on faisait plus 20%. Les gars, je pouvais leur demander la lune, ils savaient la trouver», sourit-il encore, saluant notamment le travail de Jean Labarussias, son adjoint, qui avait débuté avec son père. «On n’aurait probablement pas fait tout ce qu’on a fait s’il n’avait pas été là.»
En plus d’être «toujours à l’avant-garde sur les plans technique et commercial», la famille Maury-Laribière développe un véritable esprit d’équipe au sein de l’entreprise. «J’ai essayé d’entretenir l’état d’esprit de mon père, un humanisme vrai», confie Jean-Luc Maury-Laribière. Dans ses usines, jamais de grève. «On n’avait pas de service qualité puisque tout le monde y était sensible, à la qualité.»
Et les associations fleurissent: foot, pêche, vélo… «Sur 500salariés, environ 300 étaient dans une association, note Jean-Michel Dufaud. Il y avait un esprit de corps qui réglait énormément de choses. C’est pour ça qu’on était un peu différent des autres.» L’argile, ce biscuit, a aussi profité à la commune entière. «Roumazières est née avec la tuile, remarque le maire. Dans les années 70, beaucoup de Portugais sont arrivés. En 1990, il y avait près de 1000 employés dans les tuileries. Aujourd’hui, il y en a presque moitié moins. Mais ça reste un poumon», indique Jean-Michel Dufaud.
Son challenge: développer le tissu industriel dans la commune. Parce qu’il le sait bien: «Aujourd’hui, on ne peut plus compter que sur les tuiles pour que notre ville vive bien.»
Un nouveau président à la tête du groupe
Trois semaines de congés annuels imposées au mois d’août. Des mesures de chômage partiel récurrentes... Les années fastes deTBF sont loin derrière Terreal qui emploie aujourd’hui près de 450 salariés à Roumazières-Loubert.
Et les syndicats s’inquiètent. P-DG dugroupe depuis2000, HervéGastinel vient d’être évincé par le conseil d’administration et les actionnaires que sont ING Bank, Park Square Capital et Goldman Sachs Group. Au 1er juillet, Laurent Musy a été nommé président.
Pour Jean-Michel Dufaud, le maire de Roumazières, retraité de Terreal depuis 2008, trois éléments expliquent la situation dans laquelle se trouve l’entreprise aujourd’hui: L’outil de travail s’est usé et on a tardé à prendre la mesure des investissements à réaliser, les produits n’ont pas évolué et le marché s’est cassé la gueule.» Il ajoute: «On a un peu tué l’envie. À Roumazières, l’envie, tout le monde l’avait.»
(1) Séjours internationaux linguistiques et culturels
Source La Charente Libre

16/08/2015

CERIC RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014

Le mot de la direction:

Une conjoncture temporairement défavorable

L’industrie de la Terre Cuite a été frappée en 2014 par un certain nombre d’évènements économiques défavorables : dévaluation du rouble russe (même s’il a depuis fortement rebondi) ; chute du prix du baril de pétrole ; report de la reprise en Europe (sauf cas très particuliers) ; instabilité politique dans certaines régions du globe.

Dans notre niche où les investissements en de nouvelles unités de production se font souvent par cycles, CERIC a suivi la voie de la diversifi cation :
- diversification géographique, par l’accroissement de notre couverture mondiale vers de nouveaux territoires ;
- diversification produits, avec une forte promotion des produits creux de nouvelle génération ; appuyée par l’investissement, en collaboration avec Air Liquide, dans une unité pilote « SOLUMIX » (nouveau silico-calcaire microporeux extrêmement prometteur en matière d’isolation thermique et de protection incendie) ;
- extension de l’offre Service, avec entre autres la filiale algérienne CTED entièrement dédiée à un meilleur service clients.

La Terre Cuite doit défendre son positionnement mondial 
Les discussions en attestent lors des nombreuses tables rondes – comme celles organisées par ECTS – European Ceramics Technology Suppliers – dans certains pays émergents : notre industrie doit se défendre de menaces telles que l’avancée de certains produits de substitution, le poids de la tradition constructive qui ralentit le développement de produits Terre Cuite à plus forte valeur ajoutée, mais aussi la présence de technologies de production Terre Cuite largement obsolètes et taxées d’anti-écologiques.
Sans parler d’un accès au capital rendu de plus en plus diffi cile par une succession de crises et de renforcements des critères de solvabilité des banques.

Or la Terre Cuite reste sans aucun doute le matériau durable par excellence, le matériau plébiscité pour la qualité de vie. Les besoins et les opportunités restent gigantesques. 
Pensons donc à ce qu’il faut faire AUJOURD’HUI et ENSEMBLE pour répondre à ces enjeux. 

La vision de CERIC 
Nous allons très certainement vers une consolidation de notre industrie de l’ingénierie et des équipements pour la Terre Cuite : seule une taille critique mondiale permet d’alimenter l’innovation et de promouvoir les technologies nouvelles. CERIC s’y pré- pare en augmentant ses capitaux propres.
Une nouvelle organisation plus réactive voit le jour en 2015, et pour l’accompagner, une nouvelle identité visuelle a été développée.

Ce numéro de Regards vous en dévoile les grandes lignes.
Je remercie enfi n Patrick HÉBRARD pour une vie professionnelle entièrement consacrée à CERIC et à ses clients. Il ne me cède la Présidence du Comité de Direction que pour prendre celle de notre Comité de Surveillance. Son éclairage d’expert reste donc entier.

Accompagné de PLÉIADE INVESTISSEMENT, CERIC s’engage plus que jamais. 

Jean-Jacques WAGNER

Source CERIC 

14/08/2015

MAROC: Une grande étude en perspective sur les matériaux de construction

Le ministère de l’Habitat envisage de mener une étude sur les industries des matériaux de construction pour le développement du secteur. Une étude qui permettra notamment de déterminer les ratios techniques pour chaque type de logements, d’identifier les besoins réels en ces matériaux et l’impact de l’évolution des prix sur le coût du logement.

Cette étude a pour objet de fournir aux responsables du secteur des informations et des données analytiques jugées nécessaires à toute future stratégie de développement de l’habitat et de la construction. Selon le ministère, les besoins en logements ont atteint, au Maroc comme dans de nombreux pays émergents, un niveau très élevé, en raison de la convergence de plusieurs facteurs : la croissance démographique, la prolifération des bidonvilles, le nombre d’immeubles vétustes et menaçant ruine, notamment. Ainsi, l’objectif du programme du gouvernement (2012-2016), relatif au secteur de l’habitat, est de résorber près de la moitié du déficit en logement sous toutes ses formes en le réduisant de 840.000 unités à 400.000 unités.
Le but étant, en outre, d’augmenter et de diversifier l’offre afin d’assurer une adéquation entre l’offre et la demande et permettre au citoyen l’accès à un logement décent. Toutefois, pour accompagner le programme gouvernemental de l’Habitat et pour répondre aux besoins croissants en logements, il est nécessaire de mesurer les quantités des différents matériaux entrant dans la composition d’un logement donné, de déterminer les ratios techniques des principaux matériaux de construction (ciment, sable, graviers...) pour chaque type de logements (appartement, maison marocaine, villa...) et pour chaque standing d’habitat (haut standing, moyen standing, économique ou social, habitat à faible valeur immobilière totale – VIT). Il est aussi indispensable d’identifier les besoins réels en matériaux de construction et de déterminer la part des prix des matériaux de construction et l’impact de l’évolution de ces prix sur le coût global de la construction du logement. «Ainsi, la limite de l’information sur ces données justifie la réalisation de l’étude relative aux matériaux de construction : calcul des ratios techniques et estimation des besoins qui pourra offrir ces différentes informations très utiles et nécessaires pour toute planification, programmation ou élaboration de stratégies d’intervention dans le secteur de l’habitat et de la construction», indique le ministère.
Huit mois pour mener l'étude
À cet effet, un appel d’offres vient d’être lancé pour recruter un expert chargé de mener cette étude sur une période de 8 mois. Selon le ministère, le secteur des industries des matériaux de construction joue un rôle primordial en tant qu’acteur et moteur de l’économie nationale.
Il tire pleinement profit de l'essor que connaît le secteur du bâtiment et des travaux publics notamment à travers la politique des grands chantiers lancés par l'État dans les domaines de l’habitat, notamment le logement social, du tourisme ainsi que la réalisation des projets d’infrastructure d’envergure.
Les derniers chiffres (2012) montrent que les industries des matériaux de construction occupent une place particulière dans l'industrie marocaine, avec plus de 691 établissements (9% des établissements industriels), employant 6% de l'effectif total et drainant 11% des investissements. Elles représentent un chiffre d’affaires de 33,7 milliards de DH, soit 8% de la production industrielle.
De même, ce secteur couvre environ 90% des besoins du pays en ciment, marbre, briques rouges, céramique, béton prêt à l'emploi, plâtre et autres granulats de construction. D’après le département de l’Habitat, le secteur des industries des matériaux de construction a connu généralement une évolution croissante ces dernières années, notamment la consommation du ciment, un des principaux inputs de ce secteur qui a avoisiné les 14,06 millions de tonnes en 2014 contre 7,47 millions en 2000. «Toutefois, le secteur connait une stagnation ou une régression pendant la période 2012-2014.
En effet, la consommation du ciment, l’indicateur le plus fiable du secteur, a enregistré des reculs en passant de 16,13 millions de tonnes en 2011 à 15,87 millions en 2012, puis à 14,86 millions l’année suivante pour atteindre 14,06 millions en 2014», détaille le ministère. De même, les prix de certains matériaux tels que le ciment, le sable, le fer à béton et ceux fabriqués avec ces intrants ont augmenté à cause des taxes introduites par les lois de Finances 2012 et 2013.
Source : www.lematin.ma

13/08/2015

Banks picked for IPO of construction blocks maker Xella-sources

Owners Goldman Sachs and PAI Partners are bringing forward a planned stock market listing of their building materials business Xella and have picked banks to arrange the potential 2.5 billion euro ($2.8 billion) deal, two people familiar with the matter said.
The owners have hired Deutsche Bank, Goldman Sachs and BNP Paribas to organise the flotation, which is expected to take place as early as the fourth quarter of this year, the sources said on Tuesday.
Much like other private-equity investors encouraged by buoyant equities markets to list their assets, Xella's owners have decided that a 2015 IPO may reap a better result than a 2016 deal, which they had originally planned, they added.
Xella is targeting earnings before interest, taxes, depreciation, and amortisation (EBITDA) of roughly 300 million euros ($337 million) in 2016 and it may be valued at 8-9 times this figure, the sources said.
French buyout group PAI, Goldman Sachs, BNP and Deutsche Bank declined to comment.
Building materials brands like Ytong, Hebel and Silka account for roughly two thirds of the business of the Duisburg, Germany, based group. Roughly 20 percent of its sales come from higher-margin lime and limestone businesses, which accounts for a third of the group's earnings.
Peers such as Austria's Wienerberger and Germany's Braas Monier trade at roughly 6 times their expected core earnings. ($1 = 0.8916 euros) (Reporting by Arno Schuetze and Alexander Huebner; Editing by Ludwig Burger).

Source Reuters

12/08/2015

IMERYS toiture: Une maison labellisée Bepos Effinergie attend ses premiers occupants

(Video) Une maison labellisée Bepos Effinergie attend ses premiers occupantsA Bourg-lès-Valence, une maison labellisée Bepos Effinergie du groupe Villa Soleil combine plusieurs atouts. Cette maison évolutive à vocation sociale a été pensée et aménagée de façon à respecter l'environnement et être économe, tout cela dans un esprit Feng Shui. Explications avec Laurent Beaugiraud, président du groupe Villa Soleil.
Habiter une maison Bepos Effinergie, bientôt un rêve accessible à tous ? Le groupe Villa Soleil vient en tout cas de se positionner sur ce créneau en proposant la Maison Vision, qui a reçu le 1er prix des « Grands paris du logements », organisé par l'UCI-FFB Île-de-France en décembre dernier, dans la catégorie « Maison individuelle en milieu urbain ou péri-urbain.
Ce prix a été décerné à cette maison pour ses pièces « qui obéissent aux règles du Feng shui. Elle a aussi une vocation sociale puisque son concepteur propose une acquisition au bout de 15 ans, après une période de location et en s’appuyant sur le dispositif du Prêt Locatif social », rappelle l'UCI-FFB Île-de-France sur son site.
En effet, la réalisation de cette maison 100 % française est un projet qui a pour vocation d'offrir aux particuliers un logement social, évolutif, labellisé Bepos Effinergie avec des équipements performants.
« Nous avons réalisé une conception bioclimatique étudiée qui nous a permis d'optimiser la construction avant le démarrage du chantier. A cela s'ajoutent des équipements performants en termes d'économie d'énergie tels qu'une isolation renforcée, un chauffage gaz naturel à condensation, une production d'eau chaude sanitaire par une chaudière gaz avec un ballon-tampon isolé et bien évidemment une production locale d'énergie photovoltaïque orientés plein sud », détaille Laurent Beaugiraud, président du groupe Villa Soleil. 35 m2 de tuiles photovoltaïques
L'énergie sera en effet produite par 35 m2 de tuiles photovoltaïques Imerys Toiture, avec la possibilité de la stocker dans la journée sur des batteries. Ainsi, la batterie alimentera la zone choisie ce qui compensera la consommation énergétique quotidienne, selon le principe de l'autoconsommation. Ce procédé permettra d'économiser jusqu'à 40 % d'énergie puisque l'électricité sera directement consommée par le locataire.
« La conception de la maison étant 100 % française, le choix D'Imerys Toiture s'est naturellement imposé à nous. La toiture en pente a été choisie pour son esthétique contemporaine, notamment soulignée par la couleur et la forme des tuiles ainsi que par la passe de toit en bas de pente très longues. Les tuiles et les tuiles photovoltaïques étant toutes deux fabriquées par Imerys toiture, cela nous permettait de garantir une parfaite intégration et un aspect épuré pour la toiture », explique Laurent Beaugiraud.
Entre harmonie et avant-gardisme, cette maison est en passe de devenir le logement du futur car ele est compatible avec la RT 2020 grâce à son étiquette énergétique négative (-135KWhEP/ m2 /an).
Elle devait accueillir ses premiers occupants à l'automne 2015.

Source Batiweb

10/08/2015

TEREAL: 5 000 m2 de terre cuite enherbée à la citadelle d’Amiens

La citadelle d’Amiens sert de rampe de lancement à une invention conjointe de l’agence d’architecture Renzo Piano et de l’industriel de la terre cuite Terreal. Sur 1500 m2 de toiture et 3500 m2 de place, le revêtement Diabolo laisse pousser le gazon entre ses joints.

La terre cuite réconcilie le végétal et le minéral à la citadelle d’Amiens, futur site de l’université de Picardie à compter du printemps 2016, après une opération qui mobilise environ 80 millions d’euros HT sur 17 hectares. Invention conjointe de l’agence d’architecture Renzo Piano et de l’industriel Terreal, Diabolo occupera 3500 m2 sur la place d’armes, et 1500 en toiture de l’ancienne caserne. Cosignataires de l’invention aux côtés de leur employeur, Paul Vincent, associé de Renzo Piano Workshop, et Philippe Malé, responsable du pôle produits de l’industriel, ont développé pour ce projet l’innovation brevetée dans le monde entier.
Appréciation technique expérimentale
Dans les joints d’1,75 cm qui séparent les lattes de 5,75 cm de large, l’herbe ne pousse pas par hasard : l’appréciation technique expérimentale, décrochée par le groupement Screg-Colas avec leur cotraitant Jarbeau, décrit les strates qui tiennent la plate-forme, depuis le fond de forme jusqu’aux panneaux de terre cuite d’1,25 m de long, en passant par le mélange terre pierre, puis la terre végétale, et jusqu’au koleria, la variété de gazon qui a remporté la compétition, parmi quatre concurrentes… Familier des projets de Renzo Piano, l’agronome Claude Guinaudeau a accompagné les essais. Les poseurs de Jarbeau ont ajouté leur propre innovation, pour gagner en productivité : avec cinq rouleaux dont l’écartement reproduit celui des lattes de terre cuite, une machine à bras assure l’ultime compactage après le semis.

Avant l’installation d’un prototype sur le chantier d’Amiens, les premières simulations se sont déroulées à Revel (Haute-Garonne), à côté de l’usine de Terreal spécialisée dans les bardages. Pour adapter le dessin de Paul Vincent aux exigences mécaniques et à une tolérance de dimensionnement limitée à 0,5 mm pour 1,25 m, l’industriel a joué sur deux tableaux : la finesse de la chamotte qui dégraisse les argiles et l’homogénéité de la cuisson. « Ce dernier facteur conditionne le retrait, en phase de séchage, et donc le dimensionnement du diabolo, qui supporte une tolérance beaucoup plus faible que nos produits de bardage », explique Philippe Malé. Les essais ont également porté sur le système de fixation qui constitue le cœur de l’invention : une agrafe auto-calée et auto-stabilisée en polyamide 6. L’industriel est allé jusqu’à intégrer la logistique dans le process, afin de positionner le produit dans le bon sens, lors du déchargement des palettes.
Outre ses qualités techniques et esthétiques, la perméabilité et la capacité de filtration des sols
couverts de Diabolo amènent l’innovation à contribuer à une gestion écologique des eaux pluviales : via un forage dirigé situé en aval de la place d’armes et de la caserne, AIA Ingénierie, chargé des aménagements extérieurs au sein de la maîtrise d’œuvre, a convaincu le maître d’ouvrage d’alimenter les noues qui occuperont le fossé, autour de la citadelle. La prise en main de l’innovation repose aussi sur le plan de gestion que formalisent ensemble la maîtrise d’œuvre et Amiens Métropole, maître d’ouvrage : le déneigement ne souffrira pas le sel, mais Diabolo supporte les tondeuses standard.
La transformation de l’essai d’Amiens a déjà commencé sur un autre projet universitaire prestigieux : toujours accompagné par AIA et Terreal, Renzo Piano prévoit un nouvel espace public couvert de diabolos, à l’Ecole nationale supérieure de Cachan, sur le plateau de Saclay. Au-delà de ces premières références, l’industriel mise sur le modèle de cahier des clauses techniques particulières, dont la rédaction associe Pierre Kerien, chargé des aménagements extérieurs chez AIA Ingénierie.
Source Le Moniteur par Laurent Miguet

09/08/2015

CERIC augmente ses capitaux propres de 7,6 M€

CERIC, spécialiste français de l’ingénierie des matériaux de construction en Terre Cuite, a augmenté ses capitaux propres de 7,6 M€ en juin 2015, par émission d’actions et conversion d’obligations convertibles souscrites par Pléiade Investissement et Sopromec.
Cette opération permet à CERIC de poursuivre son développement commercial au grand export, ses investissements en R&D et innovation produits, et de prendre l’initiative en termes de partenariats et de croissance externe dans ses métiers.
Patrick Hébrard, jusqu’ici Président, prendra la présidence du Comité de Surveillance mi-juillet, et à ce titre demeurera très présent, notamment dans les relations avec les grands clients.
Jean-Jacques Wagner, via sa société Indalo International jusqu’ici Directeur Général, devient Président de CERIC.

Source  CERIC

08/08/2015

LA GRÈVE-SUR-MIGNON: Plongée dans le Marais industriel à la briqueterie

La briqueterie abrite le seul four Hoffmann de la région et une exposition intéressante.
À une trentaine de kilomètres de La Rochelle, ce petit village du Marais poitevin dispose d'un trésor industriel. Une briqueterie, ces fabriques à l'intérieur desquelles étaient produites les briques et les tuiles.
Le bâtiment a été réhabilité et abrite le seul four Hoffmann de la région. Ce haut-lieu du patrimoine industriel local propose une muséographie qui livre les secrets de la fabrication des tuiles et briques telles qu'elles se cuisaient dans le Marais jusque dans les années 1960. Le site se propose d'accueillir les visiteurs à l'occasion d'un pique-nique ou d'une pause vélo. Le site abrite également un espace éco-habitat et éco-rénovation.
Ouverture tous les jours du 1er juillet au 31 août. Du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 18 h 30, et les week-ends, de 10 à 18 heures. Entrée : 2,50 € pour les adultes, 1,50 € pour les enfants de 10 à 18 ans, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans.

Source Sud Ouest

07/08/2015

Algérie: La tuile terre cuite fut le fleuron de la vallée de la Soummam

La fabrication des tuiles rouges en voie de disparition
Les deux berges de l’Oued Soummam, plus grand cours d’eau de la région, constituent un espace non seulement de végétation dense mais aussi de zones humides et sèches donnant naissance à une terre composée de matières organiques et minérales.
La tourbe. Cette terre qui devient noire une fois asséchée provient de la fossilisation de débris végétaux et qui est à l’origine de fabrication artisanale de matériaux de construction bien utilisés dans la région, la brique pleine et la tuile rouge. Cette dernière, néanmoins celle fabriquée dans la vallée de la Soummam, possède une forme géométrique comme une caractéristique unique très répandue en Kabylie et sur beaucoup de zones d’habitation du bassin Méditerranéen.
Avec ses multiples dimensions qui peuvent varier de 15 à 40 centimètres et sa forme semi cylindrique marqua durant des décennies le patrimoine architectural kabyle jusqu’à lui donner le nom de «tuiles kabyles». Les maisonnettes anciennes de nos villages en toiture de tuiles rouges forment une carte postale et des paysages panoramiques des montagnes. Cet outil de maçonnerie fabriqué de façon artisanale, quoiqu’il n’est plus ce qu’il était jadis, continue à résister contre vent et marré en tenant tête à divers matériaux de construction les plus modernes. Pour s'en rendre compte, il suffit de passer à travers les localités de la vallée et sur les bordures des routes, où l’on constate des pilles de briques et de tuiles rouges fraîches exposées pour la vente.
Mohand, le dernier des fabricants
Rares sont les personnes qui connaissent les usines de fabrication de ces tuiles en dehors des familles propriétaires de ces petites fabriques artisanales, voire rudimentaires, car ne répondant à aucun critère réglementaire et n’utilisant que des moyens de bord pour la production. Un héritage de père en fils et une activité pratiquée souvent dans l’ombre, loin des feux de la rampe vit ses derniers moments après des années d’or et une époque florissante.
Une randonnée du côté d’Amizour et le long de la route nationale n°75 accompagné de Samia Kherraz, élue à l’APC locale, nous a menés à un point d’exposition de ces tuiles sur la rive droite du cours de l’Oued. Arrivés sur le lieu ciblé, le décor est désolant. L’endroit est complètement déserté par le propriétaire laissant seuls ses produits exposés sous la protection du ciel. Changement de direction puisque les points de vente ont été repérés au préalable, pour se retrouver cette fois sur le chemin menant vers la ville d’El Kseur pour s’arrêter devant une bonne pile de briques pleines et de tuiles rouges bien entassées sur l’accotement.
A côté, une petite baraque de fortune construite avec des débris de bois et de branches d’arbres qui sert d’abris au vendeur qui est aussi gérant d’un four artisanal de production de tuiles et briques. Mana Mohand, 34 ans et habitant le village El Hamma, après les brèves présentations, trouva le plaisir de parler de son activité, plutôt de son métier qu’il a épousé depuis plus d’une décennie. «Je suis le gérant, l’ouvrier et le vendeur de tuiles rouges et de briques pleines et cela depuis plus de 10 années, c’est juste à la retraite de mon père grabataire, car cette activité est une affaire de famille et comme tu vois, je suis seul à attendre à longueur de la journée un prétendant acheteur dans cette baraque, été comme hiver», dira-t-il. Le propriétaire témoigne que pour faire marcher une telle activité, il faut au moins trois ouvriers, mais se désole que les jeunes ne s’y intéressent pas, car il s’agit d’un travail pénible demandant beaucoup d’efforts physiques.
La fabrication en elle-même se fait en trois étapes, selon notre interlocuteur. Il faut d’abord effectuer l’extraction de la terre, la nettoyer de ses débris et l’assécher pour qu’elle soit prête à l’utilisation. Et c’est à partir de là que les choses «sérieuses» commencent en passant d’une étape de froid à une étape de chaleur extrême. «Fabriquer une tuile consiste d’abord à extraire cette terre saturée d’eau, la sécher puis lui faire subir deux processus avant d’arriver à terme», expliquera notre interlocuteur.
Le fabricant de ces tuiles explique qu’il faut bien travailler la patte d’argile mélangée à l’eau, pour la faire passer au moulage afin de lui donner les formes et les dimensions de tuiles et de briques à fabriquer. Jusque-là, la couleur du produit est noire, elle ne pourra se transformer en rouge brique qu’après la fin de la phase de cuissage. «Pour faire cuir nos tuiles ou briques, nous devons d’abord assurer une fabrication importante. Il suffit de construire un four de cuisson avec la même terre utilisée à la fabrication. Notre combustible est le bois et là, nous subissons la galère de ramasser la quantité de bois nécessaire pour cuir nos produits durant plusieurs heures», soulignera-t-il.
En passant de l’étape sombre et froide à l’autre claire et torride, Mohand arrive à produire quelques 1 500 petites briques et 100 tuiles semi cylindriques, et c’est cette haute température qui avoisine les 800 degrés qui donne la couleur rouge et définitive à ces matériaux. À vrai dire, la simplicité de fabrication fait en sorte que ce travail, purement manuel, demande des efforts à fournir. Toutefois, la tâche ne peut être accomplie si l’on n’arrive pas à faire écouler la marchandise pour assurer le revenu et faire face aux dépenses familiales, étant donné que cette activité consomme la plupart du temps et ne tolère aucun répit.
Il y a quelques années, une dizaine de ces fabriques existent sur le territoire de la seule commune d’Amizour. Cela sans compter celles implantées à travers les localités de la vallée. «Il y a cinq ans, nous étions 8 fabricants des tuiles rouges dans notre commune et cela avait créé une certaine concurrence mais aussi de l’entraide et solidarité entre nous, en passant d’une fabrique à une autre pour porter aide à extraire la terre, remplir les fours ou piler au bord de la route les milliers de tuiles pour la vente», nous racontera ce gérant. Beaucoup de jeunes, surtout ceux issus des familles propriétaires de ces fours, ont exercé ce genre de travail avec une certaine expérience et un savoir faire dans la vie artisanale. Mais cela n’a pas marché à tous les coups et en faveur de l’activité qui commence à perdre de la main d’œuvre, surtout parmi la tranche juvénile que l’expérience leur fait savoir qu’il s’agit d’un métier dur, malgré sa rentabilité. «Je peux vous étonner par cette amer réalité que je suis le seul fabricant qui reste sur ce territoire et je continue à accomplir mon travail uniquement par respect à cette activité qui constitue l’un des biens que nos ancêtres nous ont légués», dira Mohand qui regrette que ce métier pourrait disparaître à jamais. Le topo est certainement le même un peu partout dans le pays, car, à en croire les dires de notre interlocuteurs, ces tuiles rouges cylindriques et ces petits cubes de briques font partie des produits rares sur le marché pour que des entreprises de construction et des particuliers font plusieurs kilomètres à la ronde, à leurs recherche. «Je reçois des acheteurs de plusieurs wilayas et la plus grande affaire qui m’a donné un vrai souffle à exercer encore ce métier est le marché que j’ai conclu avec le ministère de la Culture à qui j’ai vendu une quantité considérable de tuiles et briques pour la réinstauration de Dar Soltane de la Casbah», déclarera-t-il. La demande qui dépasse l’offre est conséquente d’une faible main d’œuvre mais surtout de l’absence de toute volonté à l’effet de réglementer cette activité en voie de disparition. Et, aussi, à moderniser les outils de travail pour rendre attractif le métier et assurer une fabrication de qualité sans porter atteinte à l’environnement.
«Je suis le gérant, l’ouvrier et le vendeur…»
Vendre ses milliers de briques et de tuiles sur la bordure de la route fait partie du quotidien de l’unique fabriquant de tuiles kabyles à Amizour. Comme le gardien du temple, il songe d'ores et déjà à tout abandonner si les choses restent telles qu’elles sont. Car pour Mohand, aucune considération n’est réservée à cette activité qui finira par se clochardiser, alors qu’elle fait partie d’un patrimoine millénaire par donner sa touche à des civilisations dans le domaine de l’architecture et de l’habitat.
Un réel état de fait confirmé par un responsable du domaine de l’agriculture que cette activité n’est pas reconnue et non réglementée. «Elle est exercée presque clandestinement et loin de tout contrôle avec des conséquences fâcheuses dues aux extractions à outrance de la terre argileuse sur les bords de l’Oued, à l’origine des débordements des cours sur les terres agricoles», soulignera notre interlocuteur.
Une réglementation qui ne pourra faire que le bonheur des rares fabricants de ces tuiles afin qu’ils puissent exercer dans la légalité, mais cela doit être accompagné aussi de moyens logistiques et financiers au profit de ces petits artisans qui pourraient répondre aux besoins du domaine de la construction d’ailleurs le plus actifs.
«Nous demandons que cette activité soit considérée comme les autres métiers artisanaux afin que nous puissions travailler dans la légalité et dans des conditions de sécurité et de productivité, et cela ne pourra que faire revenir beaucoup de jeunes vers ce métier capable aussi de créer de l’emploi et donc d’absorber le chômage», ajoutera Mohand. Ces produits rouges de fabrication artisanale sont de nos jours demandés pour le décor et aussi pour la toiture des hangars industriels de par leur nature isothermique.
Outre l’intérêt culturel de ce travail artisanal combien millénaire, la réglementation de cette activité et sa préservation pourraient lui donner une opportunité à vivre encore de beaux jours et pourquoi pas à renforcer l’artisanat qui est un levier industriel, économique et touristique de chaque région. Une activité artisanale qui disparaît, c’est une partie de l’histoire locale qui s’en va.
Source www.depechedekabylie.com par Nadir Touati

06/08/2015

MONOMUR: A Bois-Guillaume, la résidence « Les Centaurées » sort de terre

Bois-Guillaume. La résidence de vingt-deux logements est en construction. Elle reflète la volonté de la Ville d’intégrer les logements aidés sur l’ensemble de son territoire et de favoriser la mixité sociale.
Situés sur une ancienne friche de la direction départementale de l’équipement de 2 971 m², entre la rue du Commandant-Dubois et le chemin de Clères, quatre bâtiments s’élèvent petit à petit et formeront la résidence « Les Centaurées ».
Cette opération, menée par le bailleur social Logéal et confiée au cabinet CBA architecture, de Rouen, vise à construire vingt-deux logements locatifs aidés sur 1 636 m² de surface de plancher, dont 476 m² affectés à cinq logements Plai (prêt locatif aidé d’intégration).
Implanté dans un quartier de résidences individuelles, ce projet reflète le refus de la Ville - qui faisait partie, de 2011 à 2013, des 218 communes de France ne respectant pas le quota de 25 % de logements sociaux - de concentrer les logements locatifs, mais préfère intégrer les logements aidés sur l’ensemble du territoire et favoriser ainsi la mixité sociale.
Ouverture sur un îlot de verdure
Réalisée dans le cadre de la politique de développement durable de la municipalité, la résidence « Les Centaurées » s’intègre dans l’environnement et épouse la topographie des lieux qui présentent un dénivelé important.
Terrasses végétalisées, loggias, balcons et jardins privatifs ouvriront sur un îlot de verdure, prolongement de la trame végétale existante.
Les bâtiments, au profil de maisons individuelles accolées ou superposées, sont réalisés en brique Monomur (brique creuse en terre cuite) et répondent aux normes en vigueur de bâtiment basse consommation (BBC).
Commencé en juin 2014, le chantier a été interrompu suite à des problèmes liés à des canalisations de gaz. Les travaux de fondation ont repris en décembre 2014 et à ce jour, une grande partie du gros œuvre du bâtiment du chemin de Clères est réalisée. La fin de chantier initialement prévue pour décembre 2015 est reportée au premier trimestre 2016.

Source Paris Normandie