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19/01/2015

ESPAGNE: Uralita finalise la vente de sa branche tuiles à Braas Monier pour 26,5 millions d'euros

Le groupe de matériaux de construction espagnol URALITA a conclu la vente de ses activités de tuiles en Espagne et au Portugal à Braas Monier pour 26,5 millions d'euros.

"Cette opération aura un impact comptable négatif de 16,9 millions d'euros sur le résultat brut du groupe" vient d'annoncer la Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV).
Parallèlement à cette opération, Uralita a étendu le financement de son besoin en trésorerie et lignes de garanties  avec les institutions financières espagnoles. Celles-ci viendront à maturation en 2017. Uralita assure que cette mesure permettra à l'entreprise de gérer correctement ses besoins de trésorerie à court et moyen terme.
L'entreprise Monier Braas était déjà le partenaire de Uralita dans sa branche tuiles. Uralita était l'actionnaire principal de Tejas Cobert, marque avec laquelle elle opérait avec Braas Monier qui, après l'accord devient propriétaire de toutes les activités opérationnelles.
La transaction a été annoncée en Octobre de l'année dernière. Uralita reste propriétaire de certains biens immobiliers liés à la production.
Uralita a perdu 33,6 millions d'euros au premier semestre de 2014, 70% de plus que les pertes de la même période un an plus tôt, principalement en raison de l'effet des accords de refinancement d'Avril 2013.

Source Lainformacion.com

5façades n° 112 est paru

Au sommaire de ce numéro, deux reportages : le premier sur le nouveau bâtiment regroupant les services de l'IGN et de Météo France à Saint-Mandé (94), conçu par Patrick Mauger, lequel a opté pour une façade à cadre bois et l'apport en lumière naturelle. Le second reportage proposé présente trois halles et un bâtiment de liaison qui, à leur caractère industriel, associent qualité environnementale et architecturale sous la maîtrise d'oeuvre Goudchaux Architecte et Associés.
Le décryptage chantier est celui du bâtiment abritant la médiathèque et les archives municipales de Pontivy (56), une construction qui, sous une apparente simplicité, affiche une conception intelligente où la technique discrète s'efface au profit des qualités esthétiques et d'usage.
La rubrique ITE se penche sur le nettoyage et la dépollution par photocatalyse.
Qu'en est-il de la couverture ? La tuile terre cuite, sans renier son caractère ancestral, s'affranchit d'un champ d'application seulement traditionnel grâce à l'offre de produits pour des constructions contemporaines.
Le chapitre technique est, lui, consacré aux solutions de suppression des ponts thermiques, particulièrement au droit des planchers bas et parois enterrées pour relever le niveau de performance globale des systèmes d'ITE.
Et le dossier ? Le bois dans la construction y est à l'honneur en structure, enveloppe, et répond à toutes les problématiques : durabilité, isolation, caractéristiques environnementales, confort d'usage et esthétique... Huit pages de votre magazine pour un tour d'horizon des innovations autour de ce matériau et ses multiples options. Retrouvez aussi notre sélection d'actualités et de solutions produits.

Source Batijournal

18/01/2015

PLEIADE INVESTISSEMENT : Des entrepreneurs qui financent des entrepreneurs

Pléiade Investissement est un « actionnaire amical » sur le mode d’un « actionnaire familial ».
Tous les actionnaires de Pléiade Investissement ont soutenu ou développé individuellement une entreprise qu’ils ont créée ou dont ils ont hérité.
A travers Pléiade Investissement, qui cumule aujourd’hui 90 millions d’euros d’actifs, ils réinvestissent une partie de leur patrimoine et partagent leur expérience avec d’autres entrepreneurs.
Pléiade Investissement investit au côté d’entrepreneurs qui veulent développer leur entreprise, acheter une entreprise qu’ils dirigent, diversifier leur patrimoine, ou vendre une entreprise qu’ils continueront de diriger.

Source Pléiade Investissement

PLEIADE INVESTISSEMENTS : Le cercle des entrepreneurs

Materials Technologies est spécialiste de l’ingénierie béton et des systèmes de manutention automatisée. Pléiade Investissement accompagne, depuis décembre 2010, la reprise de ce groupe. ADLER Technologies, FIMEC Technologies sont 2 sociétés de MATERIALS Technologies


Ceric Technologies a repris les actifs de Ceric SA, groupe leader dans l’ingénierie d’usines de briques et tuiles en terre cuite. Pléiade Investissement a aidé le management à préparer son plan de reprise en mars 2010, et l’accompagne dans le redéploiement industriel et commercial de l’entreprise.


17/01/2015

Aux USA, les mises en chantier ralentissent

Selon les chiffres publiés le 16 décembre dernier par le département du Commerce, les mises en chantier de logements et le nombre d'attributions de permis de construire ont baissé au mois de novembre aux Etats-Unis.

Dans le détail, les mises en chantier ont reculé de -1,6% à 1,028 M au mois de novembre contre 1,045 M au mois d'octobre. Un résultat légèrement en deçà des estimations des économistes qui prévoyaient un chiffre de 1,04 M. Le logement individuel enregistre une baisse de -5,4% à 677 000 tandis que les permis de construire se replient de -5,2% à 1,035 M. Ces deux baisses interviennent après deux mois de forte hausse.

Source Construction Cayola

16/01/2015

ALGERIE- Importations des matériaux de construction sur 11 mois : Hausse de la facture

Les importations des principaux matériaux de construction (ciments, bois et fer) ont atteint 2,95 milliards de dollars (mds usd) sur les 11 premiers mois de 2014, contre 2,79 mds usd à la même période de 2013, en hausse de 5,73%, a appris hier l'APS auprès des Douanes.

Quant aux quantités importées de ces matériaux de construction, elles sont passées à 9,41 millions de tonnes entre janvier et fin novembre 2014, contre 8,15 millions de tonnes durant la même période de 2013, en augmentation de 15,5%, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes (Cnis). Le coût des importations des ciments (ciments de type portland, alumineux, hydrauliques... ) a atteint près de 483 millions usd (contre 373,2 millions à la même période de 2013), en hausse de 23,4%. Les quantités du ciment importé ont connu une augmentation de plus de 28%, passant de 4,15 millions de tonnes à 5,32 millions de tonnes pour la même période de comparaison. Cette hausse est due, notamment, au lancement de différents chantiers dans le secteur du BTPH, dont les nouveaux programmes du logement. Le Cnis a aussi relevé une augmentation en valeur et en quantité des importations du bois, et une baisse de celles du fer et de l'acier durant les onze premiers mois de 2014. En effet, les importations du bois ont totalisé 771,51 millions usd (contre 657,85 millions usd), en hausse de près de 17,3%, relève le Cnis qui précise que les quantités importées ont également augmenté de 9,5% pour atteindre 1,385 million de tonnes. Malgré un recul de 3,4%, la facture des importations du fer et de l'acier reste la plus importante des matériaux de construction importés durant les 11 premiers mois de 2014, puisqu'elle en représente 57,6% avec un montant de 1,7 milliard usd, contre 1,76 milliard usd à la même période en 2013. Les quantités importées de ces deux produits ont connu une légère baisse totalisant 2,706 millions de tonnes sur les 11 premiers mois de 2014 contre près de 2,74 millions de tonnes, soit une baisse de 1,17% durant la période de comparaison.
Quelles mesures pour freiner cette hausse continue ?
Pour endiguer cette hausse effrénée d'importation des matériaux de construction, des actions ont été engagées visant à renforcer la production nationale et à orienter les entreprises de construction vers les produits fabriqués localement. C'est ainsi qu'ont été lancées des opérations de réalisation de nouvelles cimenteries et d'extension de celles existantes afin de combler un déficit de plus de trois millions de tonnes/an dans un marché en pleine expansion.
Estimée à 18 millions de tonnes/an, la production nationale de ciment est dominée par le secteur public, notamment par le Groupe industriel des ciments d'Algérie (GICA) qui produit plus de 11,5 millions de tonnes par an (environ 65% de la production totale), le reste étant assuré par le secteur privé. Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes/an à l'horizon 2016, et de 29 millions de tonnes en 2018. Alors que cette nette augmentation d'importation des matériaux de construction intervient dans une conjoncture de forte baisse des cours mondiaux de pétrole, les pouvoirs publics ont, récemment, exigé des entreprises de construction d'utiliser les produits locaux. À cet effet, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a adressé récemment une circulaire aux différents responsables du secteur, visant essentiellement à promouvoir la production nationale et à réduire la facture d'importation des matériaux de construction qui sont déjà produits en Algérie. "La réduction des importations et la promotion des produits d'origine algérienne par l'application de la règle de la prévalence à la production locale devraient être observées par les maîtres d'ouvrage délégués dans le cadre de la passation d'exécution des marchés publics conformément aux différentes instructions déjà données en ce sens", note la circulaire. La circulaire du ministère fait le constat que "des entreprises de réalisation, attributaires de projets de logement et d'équipements publics, continuent à utiliser des produits d'importation sans que les maîtres d'ouvrage fassent valoir des articles et des marchés exigeant l'utilisation des produits de fabrication nationale, dès lors que le niveau de la qualité des exigences normatifs sont respectés".
Dans le cadre de la mise en application de cette circulaire, les maîtres d'ouvrage publics et les gestionnaires de projets, financés totalement ou partiellement par l'État, sont appelés à "contrôler systématiquement les produits de fabrication locale entrant dans les différents corps d'état de la construction, et ce conformément aux dispositions contractuelles des marchés", selon le texte. En 2013 et par rapport à l'année précédente, les importations de l'Algérie des matériaux de construction avaient reculé de près de 2%, totalisant une facture de 2,98 milliards usd, malgré une hausse de plus de 20% des quantités qui ont atteint 8,66 millions de tonnes.

Source El Moudjahid

15/01/2015

MAISONS FRANCE CONFORT JOUE LA CROISSANCE EXTERNE

Maisons France Confort, la plus ancienne société française de construction de maisons individuelles, vient d'annoncer l'acquisition de Maisons Partout et d'Ytem Aménagement.
Le groupe Maisons France Confort a vu le jour en 1919, ce qui fait de lui le plus ancien constructeur de maisons individuelles en France. L'entreprise compte 1416 collaborateurs, et elle est implantée dans 20 régions, avec plus de 340 points de ventes et une cinquantaine de maisons témoins sur le territoire.
Le groupe cherche à poursuivre sa progression, mais il semblerait que cette stratégie passe désormais par de la croissance externe. En effet, Maisons France Confort vient de se renforcer dans les régions Rhône-Alpes, Auvergne, Midi-Pyrénées et Limousin, par l'acquisition totale de Maisons Partout, et de 60% du capital d'Ytem Aménagement.
Renforcement géographique
Maisons Partout est un petit acteur de terrain bien implanté dans le Massif Central, en particulier dans les départements du Cantal, de la Corrèze et du Lot, où elle construit et commercialise environ 80 maisons par an. Outre le fait de lui permettre d'accroître sa couverture géographique, Maisons France Confort a également choisi cette cible en raison de sa rentabilité. Car, avec seulement 12 salariés, Maisons Partout réalise un chiffre d'affaires de 8 millions d'euros, et affiche une rentabilité opérationnelle de 9%.
Ytem Aménagement est une société d'aménagement foncier située en Rhône-Alpes, où elle commercialise par an une cinquantaine de lots de parcelles viabilisées pour la construction de maisons individuelles. L'expertise d'Ytem en la matière va permettre à Maisons France Confort de se diversifier, de proposer des maisons clés en main et va soutenir l'activité du groupe dans la région.

Source Société.com par Guilhem Baier

14/01/2015

Terreal Chagny : l’usine Ecocéa inaugurée

L’unité de tri-méthanisation-compostage ecocéa de Chagny, a été inaugurée ce matin devant un grand nombre d’élus locaux. Dominique Juillot, le président du Smet71 a coupé le ruban de l’usine en compagnie de Marie Mugier, la directrice générale de Tiru (groupe EDF), groupement d’entreprises chargé de l’exploitation de l’entreprise. Aux côtés également des élus des différentes communautés de communes adhérentes au Smet 71, mais aussi du préfet, du sous-préfet, du président du conseil général, sans oublier le maire de Chagny.
L’usine, après quelques mois de montée en puissance, devrait accueillir 73.000 tonnes de déchets (venant des ¾ du département). Déchets retraités et transformés en gaz qui sera injecté sur le réseau GRT Gaz (une première en France), qui acheminera ce gaz dans la société voisine Terreal , et en compost qui servira aux agriculteurs.
L’investissement total est de 40 millions d’euros, dont plus de 35 millions sont autofinancés par le syndicat. La Région, le Département et l’Ademe ont également participé au financement.
Le premier camion déversera son contenu de déchets ménagers le 21 janvier.

Source Le Journal de Saône et Loire

Logement : toujours pas d’amélioration en vue

Le Service de l’observation et des statistiques du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a publié les chiffres des mises en chantiers et des permis de construire pour le mois de novembre 2014. Bilan : le secteur du logement est toujours en attente de bonnes résolutions pour l’année 2015.
D’après les chiffres communiqués par le ministère de l’Ecologie et repris par le quotidien économique Les Echos, les mises en chantiers ont subi une nouvelle dégradation à la fin du mois de novembre 2014 et ont atteint les 299 199 unités sur un an. Les évolutions varient selon les types de logements : ainsi, les logements dits individuels ont vu en novembre leurs mises en chantiers diminuer de presque 14%, à 23 598 unités. Les logements individuels groupés accusent pour leur part une dégringolade de 23,7% sur trois mois, à 9 077 unités.
Quant aux logements collectifs, qui permettaient au secteur de la construction de profiter d’une bouffée d’air, ils enregistrent pour la première fois un ralentissement de leurs mises en chantiers mais atteignent tout de même une hausse de 6,4%, ce qui représente un cumul de 41 387 unités de septembre à novembre 2014. Enfin, la catégorie des logements en résidences a légèrement progressé de 1,9% sur la même période, soit 7 050 unités.
Géographiquement, le ministère de l’Ecologie confirme que la crise du logement concerne toutes les régions françaises, l’Aquitaine étant la seule à faire exception puisqu’affichant à la fin novembre une augmentation de 3% sur les 12 derniers mois. L’Ile-de-France continue à reculer (-2,2%) pendant que Rhône-Alpes s’effondre (-15,7%). Et niveau permis de construire, la situation ne se porte guère mieux : à la fin novembre, ces derniers ont diminué de presque 12%, soit un cumul de 92 643 logements. Une dégradation qui affecte l’ensemble des catégories énumérées plus haut, sauf les résidences : au final, la baisse est d’environ 12% sur un an, ce qui représente un total de 381 701 unités.
Source constructioncayola.com

13/01/2015

Belgique : la briqueterie de Ploegsteert et CERATEC fermées le 15 Décembre jour de grève nationale

Le lundi 15 Décembre  était jour de grève nationale en Belgique, décrétée par le front commun syndical pour protester contre les mesures d’austérité du gouvernement.
Les manifestants visent l’indexation des salaires, l’âge de la pension ou les crédits-temps de fin de carrière. De grosses perturbations ont été ressenties le lundi 15 matin un peu partout dans l’entité de Comines-Warneton (B), principalement dans le zoning cominois et à hauteur de la briqueterie de Ploegsteert : plus aucune voiture ne pouvait passer en direction de Frelinghien.
Le front commun syndical a installé plusieurs barrages, tenus par plus de cent grévistes. Par exemple la rue du Touquet au Bizet a été fermée à la circulation dès 4 h jusqu’aux alentours de 14 h. Toutes les voitures venant de la voie rapide et du Touquet ont été obligées de faire demi-tour.

La plupart des grévistes sont issus de la briqueterie de Ploegsteert et de CERATEC, deux entreprises fermées.

Source Nordeclair

12/01/2015

PATRICK DESTANG QUITTE TERREAL POUR DEVENIR PRÉSIDENT DU GROUPE FRANS BONHOMME

Frans Bonhomme, spécialiste français de la distribution des canalisations et raccords plastiques, annonce que Dominique Masson quittera prochainement la société. Cette décision, prise d’un commun accord entre Dominique Masson et le Conseil d’administration, prendra effet le 9 mars 2015.
Patrick Destang, sera nommé Président et prendra la direction du Groupe à cette date. Précédemment, Patrick Destang a travaillé 14 ans chez Terreal, qu’il a rejoint en qualité de Directeur Commercial & Marketing avant d’être nommé Directeur des Opérations France en 2010. Il a débuté sa carrière en 1990 au sein de la branche Isolation du Groupe Saint-Gobain (Ecophon, Isover) en Suède, en France puis en Angleterre. Il a également travaillé au Boston Consulting Group (BCG) à Londres et contribué à la création d’une start-up dans le milieu de la construction (eu-supply.com).

Source L'ADN

Gournay-en-Bray : Le projet de nouvelle usine de Bouyer Leroux continue d’avancer

Bien que silencieux, le dossier de la briqueterie de l’entreprise Bouyer-Leroux continue d’avancer, l’entreprise n’ayant absolument pas abandonné l’idée de s’installer dans le pays de Bray avec à la clé 50 à 80 emplois non délocalisables : « Chacun doit y mettre du sien, il faut que ce projet aboutisse ! »
Source Paris Normandie

11/01/2015

Cellule de séchage mobile dernière génération de CERIC TECHNOLOGIES

CERIC TECHNOLOGIES met au service des industriels de la Terre Cuite une cellule d’essai de séchage mobile dernière génération.
CERIC développe son leadership en termes de maîtrise des procédés en se dotant d’une capacité de reproduire toutes les conditions de séchage des séchoirs industriels et faire des essais sur l’ensemble des produits Terre Cuite.
Ces essais directement sur site de production permettent à CERIC de sécuriser pour chaque projet les solutions de séchage les plus performantes.
CERIC propose également des prestations pour accompagner les industriels dans le cadre de développement de nouveaux produits, formulation de matières premières ou amélioration continue des performances.

Source CERIC Facebook

10/01/2015

ALGERIE: Safcer s’ouvre à l’exportation

Unique en Afrique, la Société algérienne de fabrication des carreaux céramiques et produits rouges (Safcer) est en service depuis septembre 2013.

Créée en 1987, la Société algérienne de fabrication des carreaux céramiques et produits rouges (Safcer) se positionne aujourd’hui comme un des fleurons de la branche. La diversification et le développement de son activité sont les leitmotivs de la société qui entend s’imposer en leader sur le marché.
En 1987, le défunt Abdelkader Seklouli, plus connu sous le surnom de hadj Kaddour Maza, avait décidé de se lancer dans l’industrie des matériaux de construction, son métier de base. L’idée était de répondre aux besoins du marché et de renforcer davantage la production nationale.
En 1990, Safcer se lance dans la production du revêtement mural (faïence). Après étude du marché, l’entreprise s’attaque, trois ans plus tard, à la dalle de sol et en fabrique dès 1996. Il convient de préciser que le groupe de Sétif est la première entreprise algérienne à fabriquer des carreaux de la dimension 43x43 cm. Très bien accueilli par le marché, le produit a été par la suite exporté avec succès vers la France et la Mauritanie.
Il faut préciser que toutes ces idées ont été concrétisées par une équipe de cadres algériens qui a acquis les connaissances et le savoir-faire, auprès d’experts algériens et de partenaires étrangers. Safcer fait de l’investissement tous azimuts son principal credo. Les complexes réalisés ou en cours de réalisation le démontrent. L’entreprise, dont le siège social est basé à Sétif, emploie actuellement 800 personnes dont 10% de cadres et dispose de 3 complexes dont l’un est implanté à Didouche Mourad (Constantine).
Le leader algérien produit des carreaux de revêtement pour le sol, des carreaux en grés, en porcelaine, des briques et hourdis. En terme de volume, il fabrique quotidiennement 5000 m² de revêtement de sol (pâte rouge), et entre 8000 et 12 000 m² en porcelaine. L’usine briques et hourdis de Constantine en produit annuellement 210 000 tonnes.
Fonctionnant dans bon nombre de domaines selon les standards internationaux, Safcer est certifiée ISO 9001 en 2003 et est conforme à ISO 14001 et OHSAS, démontrant le niveau de performance environnementale atteint par l’entreprise. Celle-ci maîtrise l’impact de ses activités sur la protection de l’environnement. Pour être une référence dans le métier de céramiste, un gigantesque plan de développement stratégique a été lancé, ces dernières années.
Pour permettre à son entreprise d’être le leader en Algérie, la direction du groupe a mobilisé un investissement de 6 milliards de dinars (60 millions d’euros), pour la réalisation du complexe de porcelaine, doté d’une technologie de pointe n’ayant rien à envier aux complexes des pays les plus développés.
Unique en Afrique, le complexe est en service depuis septembre 2013 et produit des carreaux de 30x30 jusqu’a 60x1,20 m ainsi que leurs plinthes. Mieux encore, l’usine en question travaille à la carte. C’est-à-dire, qu’elle est en mesure de répondre à toutes les demandes et exigences du client. Voyant toujours grand, Safcer inaugurera en juin 2015, à Didouche Mourad, l’une des plus importantes briqueteries du continent.
Cet investissement d’un coût global de 2 milliards de dinars (20 millions d’euros) devant générer plus de 150 nouveaux postes de travail, produira annuellement 420 000 tonnes de briques et hourdis. Avec ce nouveau complexe, Safcer, qui ambitionne de diversifier ses produits rouges en terre cuite, sera à moyen terme en mesure de mettre sur le marché 630 000 tonnes de briques et hourdis, la plus importante production nationale, pour ne pas dire continentale, fabriquée par un seul opérateur économique.
Source El Watan par Kamel Beniaiche

09/01/2015

ALGERIE “Les coupes budgétaires ne toucheront pas le logement”

Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, était l’invité du Forum d’“El Moudjahid” le 27/12/2014.

Au Forum d’El Moudjahid, hier, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a rassuré de nouveau les souscripteurs AADL sur la date de la convocation pour les ordres de versement comme prévu initialement.
“Le secteur de l’habitat ne sera pas touché par les coupes budgétaires décidées par le gouvernement”, a déclaré Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, lors de son passage, hier, au Forum d’El Moudjahid. Se montrant très rassurant vis-à-vis des inquiétudes exprimées çà et là, le ministre a insisté : “C’est un engagement du président de la République, de son Premier ministre et de moi-même en ma qualité de membre du gouvernement.”
Et pour étayer ses propos, M. Tebboune procédera à un bilan quasi exhaustif de ce qui a été inscrit et réalisé pour le quinquennat en cours qui donne lieu à 1,26 million de logements terminés pour arriver à 97% du taux de réalisation sur les logements inscrits. Pour ce qui est des perspectives, le ministre s’est montré optimiste : “Tout ce qui est en marche ne s’arrêtera pas. Tout ce qui a été entamé doit être terminé, et cela concerne les stades, les routes, les logements, etc. Les retenues concernent des grands projets qui étaient prévus dans le futur comme un très grand réseau de métro et de tramway qui peuvent attendre.” “La crainte n’a pas lieu d’être, pour la simple raison que le secteur de l’habitat enregistre, déjà, un retour sur investissement avec 71 000 logements mis en vente par l’OPGI comme c’est le cas pour le LPP dont le souscripteur paye en intégralité et l’AADL à hauteur de 52%. Pour ce qui est de l’interdiction de l’importation des matériaux de construction, il faut savoir que c’est déjà prévu pour les entreprises étrangères qui réalisent les logements, mais nous serons plus regardants dans le futur à cause de cette crise qui remet les choses dans leur contexte, car c’est un crime économique que d’importer des matériaux que nous sommes tout à fait capables de réaliser ici.”
Pour le ciment, M. Tebboune a rappelé que l’Algérie produisait 18 millions de tonnes annuellement et en importe 3 millions et demi que le pays sera en mesure de rattraper dès la réception des 5 cimenteries en cours de réalisation (livrées en 2016). “Le bâtiment algérien est intégré à hauteur de 70% et nous avons l’ambition d’arriver jusqu’à 80%. L’intervention des devises lourdes est à peine de 11%, donnant lieu à une partie importante pour ce qui est de l’intégration du logement avec les matériaux de construction locaux.”
AADL2 : 360 000 ordres de versement délivrés et l’opération continue
À la question de savoir si la date butoir du 31 décembre est irréversible pour les souscripteurs AADL2, le ministre répondra par la négative, et explique : “Il nous faut donner des échéanciers, car on ne peut s’éterniser sur une opération aux dépens des autres. Mais il existe des circonstances qui nous amènent à être plus ou moins flexibles avec les citoyens. Raison pour laquelle la date du 31 décembre peut être extensible, mais pas éternellement.” En d’autres termes, les souscripteurs qui ont déjà déposé leur dossier à l’AADL (accepté) sans recevoir la convocation pour l’ordre de versement n’ont pas lieu de s’inquiéter car l’opération n’est pas encore finie. 360 000 ordres de versement ont déjà été remis et il en reste jusqu’à 400 000. Le ministre, qui a encore une fois rappelé que le couple n’a droit qu’à un seul logement, a précisé qu’en cas de décès de l’un d’eux, le logement revient à la personne qui reste (5 000 cas). Comme il a abordé le cas des retraités qui avaient déposé les dossiers bien avant leur sortie.
Cette catégorie a droit au logement pour peu qu’elle puisse le payer cash. M. Tebboune a également annoncé que “les citoyens qui ont bénéficié de l’aide de l’État inférieure à 300 000 DA sont éligibles et peuvent demander des logements. C’est le cas aussi pour des héritages familiaux qui ne sont pas de grande envergure”. À propos des logements LPP, le ministre a précisé que “4 500 dossiers AADL ont été transférés au LPP” et qu’“il existe une proposition émanant de son département pour qu’à l’avenir, le choix ne puisse plus changer même s’il y a augmentation de salaire”.
1,6 million de logements tous types confondus à réaliser durant le prochain quinquennat 2015-2019
Le gouvernement poursuivra la réalisation de programmes de logements publics sociaux, de logements urbains promotionnels, d'habitat rural aidé, de location-vente et de logements promotionnels publics. “Il sera réalisé de 1,6 million de logements tous types confondus durant le prochain quinquennat 2015-2019”, a indiqué l’orateur en avertissant que “le fichier national interviendra à chaque fois pour éliminer les indus demandeurs”. M. Tebboune s’est montré aussi très ferme promettant des sanctions à l’encontre de ceux qui osent mettre des annonces pour vendre des logements AADL qu’ils n’ont même pas encore reçus.
Le ministre abordera, par ailleurs, l’urbanisme en annonçant la révision de la loi, comme il parlera des permis de construire. “Les délais de délivrance des permis sont de l’ordre de 20 jours. Au-delà, l’intéressé pourra s’adresser au ministère qui lui délivrera l’autorisation requise.” Et d’avertir : “Nous sommes en phase de régularisation du passif, notamment pour ce qui est des terrains remis par les DEC, mais il existe certains cas irrecevables. Suite à quoi, il arrivera un moment où l’État devra agir car il existe une circulaire qui fixe une échéance”, a-t-il indiqué, précisant que les services compétents procéderont à la fermeture des magasins de ceux qui ne terminent pas les constructions de la bâtisse en question comme il sera interdit aux notaires d’effectuer des contrats de location. Le ministre, qui a rappelé, à l’occasion, que “le logement nécessite une stratégie multidimensionnelle”, a longuement insisté sur le logement rural en le qualifiant de renaissance de l’État”. Et d’expliquer : “Cela répond à un objectif moral car les zones rurales ont de tout temps souffert et méritent tous les égards.”
Pas moins de 900 000 logements ont été inscrits lors du quinquennat passé et la même cadence se poursuivra pour le prochain. Et d’appeler au “rééquilibrage dans l’aménagement du territoire”. “En 2014 pas moins de 65% de la population vit dans les grandes villes et seulement 35% dans les zones rurales et 85% des 65% sont basés sur 15% de la bande Nord”, a-t-il révélé pour expliquer la pertinence d’absorber l’exode. “Nous avons procédé au recensement des besoins au niveau des 1 541 communes, qui a donné à un besoin réel de 720 000 unités. Il nous reste 450 000 à satisfaire avec une échéance jusqu’au 2018.”
L’éradication des bidonvilles interviendra en 2015, selon les affirmations du ministre, ce qui permettra la récupération du foncier au profit, entre autres, de l’AADL.

Source Liberté Algérie

08/01/2015

Tous debout contre la haine


Boom du logement au Royaume-Uni: les stocks de briques à un niveau historiquement bas!

Alors que les prises de contrôle par des fonds des briquetiers Anglais se multiplient, le nombre de briques au Royaume-Uni a chuté à son plus bas niveau.
Selon la fédération nationale de la construction ( FMB) la raison de la pénurie de briques tient au fait que les briquetiers ont mis sous cocon ou fermé un certain nombre de leur lignes de production durant la récession.
Martin Warner, directeur général de Michelmersh Briques, a déclaré: «Chaque brique que nous pouvons fabriquer est vendue tout de suite. Je vois les stocks de briques au plus bas de ce que l'on a pu connaître de mémoire d'hommes au Royaume-Uni. »
Les stocks des briques de construction ont chuté à 323 millions de pièces à la fin de Octobre 2014, en baisse de près d'un tiers par rapport aux 500 millions de pièces en 2012, après que des pics  de plus de 1 milliard aient été enregistrés en 2009, selon les rapports mensuels du ministère pour l'innovation et les compétences industrielles, et de l'office national de la statistique.

La forte demande des constructeurs de maisons a vu les briquetiers se précipiter pour redémarrer leurs installations. Wienerberger, le plus grand fabricant de briques de l'Europe, rétablit deux usines mises en sommeil qui produiront 200 millions de briques par an supplémentaires.
"Cette augmentation de capacité démontre notre engagement absolu à veiller à ce que suffisamment de nouveaux logements soient construits pour répondre aux exigences du marché», a déclaré Harald Schwarzmayr, directeur général de Wienerberger. Les usines, basé à Hartlebury, Worcs, et Ewhurst à Surrey, devraient permettre de créer 120 emplois.
Les prix des briques ont augmenté de 8.8% à fin Septembre 2014 par rapport à Septembre 2013. Cela fait suite à une période de quatre ans à partir de 2009, pendant laquelle les prix apnt augmenté en moyenne de 2% par an.
Le secteur de la brique au Royaume-Uni a connu une vague d'offres de rachat récemment.
CRH, le groupe Irlandais de matériaux de construction, a déclaré le 15 Décembre, qu'il avait accepté de vendre son activité Ibstock Briques, 115 ans, plus trois autres divisions, pour 528 millions d'euros au fond d'investissement américain Bain Capital. Ibstock, l'un des trois plus grands briquetiers du Royaume-Uni, ses origines remontent à 1899 et emploie un peu moins de 2000 personnes au Royaume-Uni. CRH, dirigé par Albert Manifold, s'attendait à vendre la totalité de ses activités briques terre cuite, après avoir missionné la banque d'investissement JPMorgan pour diriger le processus.
Heidelberg Cement a annoncé le 24 Décembre, avoir vendu son activité de fabrication de briques HANSON pour un prix d'achat de 1.15 milliard d'euros au fond d'investissements LONE STAR.
Source Telegraph par John Ficenec

07/01/2015

Imerys : conclut avec succès une émission obligataire de 500 M€ à 10 ans ainsi qu’un abondement de 100 M€ de sa souche à échéance novembre 2020

Imerys conclut avec succès une émission obligataire de 500 millions d'euros à 10 ans ainsi qu'un abondement de 100 millions d'euros de la souche à échéance novembre 2020
Imerys annonce avoir placé avec succès une émission obligataire d'un montant de 500 millions d'euros, à échéance décembre 2024, assortie d'un coupon annuel de 2,0 % ainsi qu'un abondement de la souche obligataire à échéance novembre 2020 à 2,5 %, pour 100 millions d'euros.
Ces deux offres, effectuées dans le cadre du programme Euro Medium Term Note d'Imerys, ont été très bien accueillies par une base diversifiée d'investisseurs puisqu'elles ont globalement été sursouscrites 2,5 fois.
Ces émissions obligataires permettront à Imerys d'anticiper le financement de l'acquisition des principales activités de S&B, annoncée le 5 novembre dernier et de répondre à ses besoins généraux de financement, y compris le remboursement d'emprunts existants, tout en bénéficiant de conditions de marché très favorables.
La date de règlement est prévue le 10 décembre 2014, date à compter de laquelle les obligations seront admises aux négociations sur le marché réglementé de la Bourse de Luxembourg.
BNP Paribas, CM-CIC, Commerzbank, NATIXIS, RBC CM et SG CIB ont agi en qualité de teneurs de livres associés pour cette opération.
Leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, avec un chiffre d'affaires de 3,7 milliards d'euros en 2013 et 15 800 collaborateurs, Imerys valorise une gamme unique de minéraux pour apporter des fonctionnalités (résistance thermique ou mécanique, conductivité, pouvoir couvrant, effet barrière, etc.), essentielles aux produits et procédés de production de ses clients.
Composants minéraux, additifs fonctionnels, aides aux procédés ou produits finis, les solutions d'Imerys contribuent à la qualité d'un très grand nombre d'applications dans les biens de consommation, l'équipement industriel ou la construction. Conjuguant expertise, créativité et une écoute attentive de leurs clients, les équipes internationales du Groupe identifient en permanence de nouvelles applications et mettent au point des solutions à forte valeur ajoutée dans le respect d'une démarche déterminée de développement responsable. Ces atouts permettent à Imerys de se développer selon un modèle économique solide et profitable.
Des informations plus complètes sur Imerys peuvent être obtenues sur son site Internet (www.imerys.com), rubrique Information Réglementée, notamment dans son Document de Référence déposé auprès de l'Autorité des marchés financiers le 20 mars 2014 sous le numéro D.14-0173 (également disponible sur le site Internet de l'Autorité des marchés financiers, www.amf-france.org). Imerys attire l'attention des investisseurs sur le chapitre 4 "Facteurs de risques et Contrôle Interne" du Document de Référence.

Source ZoneBourse

06/01/2015

Matériaux de construction : les ventes s'enfoncent dans le rouge en 2014

Depuis l’été, l’activité n’a cessé de se dégrader dans le secteur des matériaux minéraux de construction. Avant un rebond en 2015 ?
La filière des industries de carrières et de matériaux minéraux de construction fait grise mine. Après un premier trimestre pourtant encourageant, l’activité n’a cessé de se détériorer (voir ci-dessous). Dans sa dernière note de conjoncture publiée le 22 décembre, l’Unicem* souligne que les résultats du mois de novembre ont « confirmé [une] forte dégradation ».
Du jamais vu depuis… quinze ans !
Dans le secteur des granulats, la production s’est encore contractée pour le cinquième mois consécutif : -13,5 % comparée à novembre 2013 et -5,4 % par rapport à octobre 2014. Selon l’Unicem, ce segment affiche « ses plus faibles volumes jamais atteints depuis plus de quinze ans ».
Concernant les livraisons de béton prêt à l’emploi (BPE), les chiffres ne sont guère plus reluisants. L’activité a reculé de -11,1 % par rapport à novembre 2013 et de -2,8 % par rapport à octobre. En cumul sur onze mois, le BPE comme les granulats ont vu leur activité perdre quasiment un point en un mois.
Sur l’ensemble de l’année 2014, en raison d’une activité « sans doute fortement négative » en décembre, ces deux secteurs devraient afficher une baisse de l’ordre de -5 à -6 %. Les autres marchés ne sont pas mieux lotis. Avec des livraisons en repli compris entre -3,2 % pour les tuiles et -5,5 % pour les briques.
Vers une éclaircie en 2015 ?
D’après les dernières estimations de la Fédération française du bâtiment (FFB), la mise en place du Plan logement de Manuel Valls pourrait néanmoins « commencer à produire quelques effets courant 2015 ». Avec un peu moins de 303 700 mises en chantier de logements neufs (individuels et collectifs), mais aussi un effet levier sur le marché de l’entretien-rénovation.
En revanche, le tableau resterait très sombre sur le marché des travaux publics (-5 % attendus sur 2014). Selon les récents calculs de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), la filière serait victime d’un nouvelle érosion de son activité l’an prochain compris entre -5 % et -11 %. Principale cause ? La baisse des dotations de l’Etat (environ 3,7 milliards d’euros) et son impact attendu sur l’ajustement des dépenses des collectivités locales. Pour l’Unicem, les perspectives 2015 devraient donc se traduire par une meilleure tenue des ventes en BPE, mais une poursuite de la dégradation pour les granulats. SV
* Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction

Source Zepros

05/01/2015

Le cimentier allemand Heidelberg Cement vend sa filiale Hanson Building Products au fonds Lone Star.

Partis dans une course à la taille, les cimentiers poursuivent leur mutation. Après l'annonce de la fusion de Lafarge avec Holcim, HeidelbergCement, numéro quatre mondial du ciment derrière Lafarge, Holcim et Cemex, accélère sa politique de recentrage en vendant pour 1,4 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) au fonds d'investissement américain Lone Star une partie de ses activités non cimentières. Il s'agit de sa filiale de matériaux de construction Hanson Building Products (tuiles, briques et canalisations), présente au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Canada. HeidelbergCement ne conserve que les activités situées dans l'ouest du Canada.
Le périmètre géographique cédé représente 4.621 emplois, 107 usines et a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 1,1 milliard de dollars (900 millions d'euros) pour un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 90 millions de dollars, a précisé mercredi Heidelberg Cement dans un communiqué. Pour mémoire, le cimentier allemand (qui emploie 51.000 personnes dans 40 pays) avait racheté le groupe britannique Hanson Plc en 2007 pour 8 milliards de livres sterling, créant ainsi le numéro deux mondial des matériaux de construction. Mais sa politique agressive d'acquisition l'avait mis en difficulté quand la crise mondiale a éclaté à peine un an plus tard. Le groupe, lourdement endetté, a entamé un mouvement de cession qui lui permet non seulement de se recentrer sur le ciment mais aussi de se désendetter. Le produit de cession (qui inclut 100 millions d'euros payés par Lone Star en 2016 si le résultat 2015 de la société atteint un certain niveau) sera affecté au désendettement.
Nouvelle marge de manoeuvre financière
Mais cette nouvelle marge de manoeuvre financière signifie aussi que les actifs cimentiers mis en vente par Lafarge et Holcim dans le cadre de leur fusion pourraient présenter une opportunité de renforcement. Avant de finalement céder Hanson Building à Lone Star, le cimentier comptait introduire sa filiale en Bourse et cette dernière avait déposé en septembre un dossier auprès des régulateurs américains. La raison du renoncement à cette opération n'a pas été explicitée mais les marchés ne sont pas favorables pour le secteur… C'est d'ailleurs pour cela que les matériaux de construction intéressent Lone Star : la période est propice aux rachats à bon compte dans ce secteur touché par la crise, même si le prix auquel il a acquis Hanson Building Products est jugé par les analystes supérieur aux attentes. Le fonds a entrepris de constituer un groupe de matériaux de construction et, avant Hanson, il avait déjà racheté l'an dernier la partie américaine du pôle plâtre de Lafarge, pour une valeur d'entreprise de 700 millions de dollars. A l'époque, pour Lafarge, la logique était la même que pour HeidelbergCement aujourd'hui : céder les activités et matériaux périphériques, pour se concentrer sur le ciment proprement dit. Pour le plus grand bonheur de Lone Star qui, lui, compte bien que son groupe en constitution prendra de la valeur au fur et à mesure que le secteur de la construction se redresse. Il ne dévie pas de sa stratégie, et pour cause : le redressement du BTP se poursuit lentement en Amérique du Nord et s'est amorcé au Royaume-Uni.
Source Les Echos par Myriam Chauvot

04/01/2015

Briqueteries de grande capacité : La briqueterie Branis, un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite

Depuis début mars la briqueterie Branis à Biskra livrée par CERIC Technologies a atteint son nominal en moins de 3 mois. Au-delà d’être probablement la plus productive d’Algérie, elle est sans aucun doute celle qui a fait l’objet de la plus grande audace technologique. CERIC Technologies et la famille Hoggui ont conjointement choisi de se lancer dans l’innovation.

Ainsi, Branis inaugure le nouveau séchoir rapide CERIC APR (à pas réduits) : pour une longueur hors tout de 111 m seulement et une largeur de claies de 6,5 m, il dispose de 78 balancelles totalisant pas moins de 468 claies. Ce nouveau séchoir grande capacité offre les avantages d’un encombrement réduit, d’une grande fiabilité du fait de sa simplicité de conception et de fonctionnement, ainsi qu’un séchage optimisé, les systèmes de ventilations et d’apports énergétiques ayant été redésignés. Avec ses 44 928 produits de capacité, le temps de séchage reste à 3 heures par produit, la qualité des produits est excellente. Une performance qui est le fruit des investissements de CERIC en recherche et développement : pas moins de 3% du chiffre d’affaire annuel.
La briqueterie Branis est équipée du nouveau groupe d’étirage Demeter 730. Entièrement repensé, ce nouveau groupe d’étirage PELERIN® est une nouvelle machine à part entière. La nouvelle conception concerne les variateurs de vitesses, les réducteurs, les arbres et hélices, les ensembles tournants, les grilles et la position de la chambre à vide. Tout a été mis en œuvre pour atteindre une capacité de plus de 80 t/h Une filière de huit sorties en briques de 10x20x30 permet d’atteindre dans l’usine de Branis plus de 14 000 briques /heure à la cadence nominale.
La briqueterie Branis est l’usine de tous les superlatifs avec une fosse à terres d’une capacité de 9 000 m3, un excavateur translatant sur deux poutres de 17 m de portée manutentionnant plus de 100 t/h d’argile, un four de 164 m de long pour 8,2 m de largeur intérieure canal, deux lignes d’empilage, trois lignes de paquettisation.
CERIC Technologies réussi dans l’innovation tout en s’engageant contractuellement sur les performances. C’est cet engagement dans l’esprit « CERIC » toujours orienté exploitant qui a permis cette réalisation hors normes. CERIC Technologies, comme à son habitude depuis plus de 50 ans, montre qu’elle reste la locomotive technologique de la profession.
Branis, marquera un tournant dans la vision des industriels de la Terre Cuite.

Source CERIC FACEBOOK

03/01/2015

La filière des matériaux de construction craint un début d’année 2015 dramatique

La conjoncture s’est fortement dégradée en 2014 dans les matériaux de construction. C’est le constat dressé par l’Unicem, syndicat professionnel de la filière minérale, qui s’alarme des points bas historiques atteints par le secteur et réclame des mesures d’urgence.
3 400 entreprises regroupant 65 000 salariés. Et un niveau d’activité inférieur de 20% à celui de 2007. La filière des industries de carrières et de matériaux minéraux de construction tire la sonnette d’alarme. L’Unicem, la fédération professionnelle qui regroupe les trois quarts des entreprises de la filière minérale, a présenté ce 27 novembre des statistiques inquiétantes. Les deux principales activités de la filière (près de 90% du chiffre d’affaires à elles deux), le béton prêt à l’emploi et les granulats, devraient connaître chacune un recul de 6% en 2014, estime l’Unicem.
SEULEMENT 300 000 LOGEMENTS CONSTRUITS
"2014 s’avère une année difficile. Après un très bon premier trimestre, grâce à l’hiver doux et à l’approche des élections municipales, l’activité s’est brutalement ralentie puis a décroché cet été", déplore Didier Riou, président de l’Unicem. En cause, principalement, la faiblesse de la construction de logements : "On va terminer l’année à 300 000 logements construits, le plus bas niveau jamais atteint relativement à la population." Les travaux publics sont aussi à l’arrêt et le marché des granulats devrait plonger à son plus bas niveau depuis 15 ans.
POINT DE RUPTURE Le secteur du BTP n’a toujours pas repris des couleurs depuis la crise de 2008. L’Unicem estime que la baisse devrait se poursuivre en 2015, avec -3 % pour le béton prêt à l’emploi et -5 % pour les granulats. "Le début d’année 2015 va être dramatique, les entreprises sont à un point de rupture", prévient Didier Riou. Le président de l’Unicem demande au gouvernement des "mesures d’urgence", comme la défiscalisation des investissements des collectivités locales et l’accélération des travaux d’entretien des routes, des réseaux d’eau, etc. Et de prévenir : l’alternative est du chômage de masse.
Source L'Usine Nouvelle par Manuel Moragues

02/01/2015

ALGERIE- Taghaste : une briqueterie algérienne à la pointe de la technologie

Située à 100 km au sud‐est d’Annaba (Algérie), la briqueterie de Taghaste, à Zouk‐Haras, est aujourd’hui à la pointe de la technologie.
Son propriétaire, un in­­dustriel de la filière laitière et en­trepreneur en génie civil, a confié à Ceric technologies la réalisation d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses avec 8 et 12 trous. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Rachetée à l’état algérien en mars 2007 par cet industriel algérien, l’usine originale, construite par un équipementier chinois, était arrêtée depuis longtemps. Le nouvel acquéreur n’a pas hésité à tout raser à l’exception de la structure du bâtiment, de ses poteaux et de sa charpente. Le bardage et la couverture ont été refaits à neuf. L’enveloppe terminée, il ne manquait plus qu’à construire une ligne moderne et performante conçue pour produire 160 000 tonnes de briques creuses par an : des briques 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j.
Préparation et façonnage
Ceric a sélectionné des solutions de préparation et façonnage de sa gamme Pelerin, particulièrement adaptées au type d’argile traitée par la briqueterie Taghaste. Ayant bénéficié de récents développements pour optimiser leur performance, ces équipements robustes, fiables et à la maintenance aisée, permettent un démarrage rapide de la production en s’appuyant sur un fort retour d’expérience. L’usine dispose d’une large réserve d’argile (25 000 m3) constituée en stockpile à l’arrière du bâtiment de production. La ligne de préparation est équipée d’un distributeur à bande métallique, d’un concasseur, d’un désagrégateur, d’un broyeur à cylindres Pelerin 6R11 et d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM12‐35. À la fin de l’étape de préparation, le mélange est envoyé vers un stock à terre d’un volume foisonné de 1 640 m3. L’atelier de préparation de la terre est aussi doté d’un circuit additionnel de chamotte, composé d’un distributeur à bande métallique, d’un broyeur à marteaux et d’un crible. Ce circuit permet d’avoir un produit parfaitement sec, dur et à la granulométrie maîtrisée qui lui confère un fort pouvoir dégraissant.
La cave à terre est équipée, fait rare sur le marché algérien, d’un excavateur hydraulique latéral Pelerin, d’une capacité de reprise de 55 tonnes/heure en moyenne. Comparés aux modèles mécaniques, qui associent câbles et vis sans fin, les excavateurs hydrauliques offrent une course de l’élinde plus précise, plus fluide et sans à‐coups. Lien efficace et fiable entre la préparation et la fabrication, l’excavateur assure une connexion automatisée entre ces deux étapes et élimine toute intervention externe en rendant inutile l’intervention d’un chargeur.
Le mélange est ensuite acheminé vers la ligne de fabrication composée d’un mouilleur mélangeur Pelerin MM10‐35 et deux broyeurs à cylindres Pelerin 6R11. L’extrusion des briques se fait par un groupe d’étirage d’une capacité moyenne de production de 28 t/h. Extrudées, les briques sont ensuite entraînées vers un coupeur multifils avant d’être mises au pas pour être chargées dans le séchoir. Grâce à son système de demi-coupe, il permet de fabriquer des briques que les maçons pourront sectionner au marteau pour finir leurs murs.
Séchage et cuisson Le séchoir rapide, reconnu comme étant le plus répandu à travers le monde, permet d’avoir un séchage homogène des produits tout en maintenant une consommation d’énergie réduite. Simple de fonctionnement, fiable et au coût d’entretien extrêmement faible, il constitue une solution pour le séchage des briques creuses. Il répond particulièrement aux besoins de Taghaste en permettant un séchage rapide en 4 heures et une production de 28 tonnes/h en moyenne. Le bilan énergétique de ce séchoir est performant en comparaison des autres types de séchoir classiques. Équipé d’un brûleur principal et d’un brûleur secondaire, il utilise principalement la récupération du four pour un bilan énergétique global optimal. Les produits sont évacués du séchoir et acheminés vers la ligne d’empilage automatique. Ils sont empilés sur les wagons manutentionnés vers le four. Outre ses avantages de fabrication et de montage, le four Casing présente de nombreuses caractéristiques qui en font la référence mondiale des fours tunnels. Son étanchéité garantit une homogénéité de température et une efficacité thermique sans égale sur le marché. D’une longueur optimisée de 117 m et d’une largeur de canal utile légèrement supérieure à 6 mètres, le four de Taghaste est également équipé de brûleurs jets latéraux et de brûleurs fleurets conçus et fabriqués par Ceric. La cuisson est réalisée aux alentours de 920°C, la température de cuisson optimale pour ce type de briques.
Dépilées à la sortie du four par un dépileur automatique équipé de trois pinces, les briques sont déposées sur une ligne de palettisation avec cerclage vertical et horizontal.
L’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité
Moderne, entièrement automatisée, l’usine de Taghaste est pilotée par le dernier software de Ceric Technologies : Diapason. Celui-ci permet de piloter l’usine dans son ensemble : contrôles et réglages des paramètres de séchage et de cuisson, contrôle et suivi des données de production (qualité, quantité, con­sommations, rendements, etc.). Diapason est un nouvel outil de gestion intégré qui s’adapte aux outils de gestion existants et permet une utilisation simple et performante grâce à une ergonomie qui le rend très accessible.
Développée pour répondre à des exigences de productivité et de qualité élevées, l’usine sera dotée dans un avenir proche d’un service qualité. En réalisant ce projet, Ceric démontre sa capacité à conduire des projets internationaux clés en main et à proposer des solutions parfaitement adaptées aux besoins de ses clients. Ce partenariat de qualité assure une efficience suffisamment élevée pour garantir un retour sur investissement rapide et assurer à ses clients une position forte sur leur marché. Elle vient compléter les nombreuses références d’usines réalisées par Ceric dans le monde.

Source L'Industrie Céramique et Verrière

31/12/2014

AUSTRALIA: Boral and CSR allowed to merge clay brick businesses

BORAL and CSR have been given a surprise green light by the competition watchdog to merge their clay brick businesses.
The Australian Competition & Consumer Commission was expected to reject the merger.
But yesterday the ACCC decided to allow the merger after being convinced by Boral that without it it would shut down or sell its bricks business.
Earlier this year, the ACCC said it was sceptical of Boral’s stance that it would abandon brickmaking in Australia in an interim report on its review of the merger deal that will create an entity with a combined revenue of $230 million.
Boral chief executive Mike Kane described the decision as a “welcome surprise”. He said he and CSR chief executive Rob Sindel had delivered a number of presentations to the commission.
“I did one presentation myself after the findings came out and it was, I would say, a very frank exchange — I’m being as polite as I can,” Mr Kane said.
“I was quite unhappy with the interim result that came out an
d I made it very clear it was not ­consistent with what I knew the facts to be.
“ We had a fair hearing and we hit it out.”
Mr Kane said the joint venture deal was a “last-ditch effort” to save the industry in Australia. “This will give us a business that will have the ability to earn the cost of capital.” Under the merger transaction, Boral will own 40 per cent of the merged vehicle while CSR will hold a 60 per cent stake.
The venture is expected to ­result in a wave of redundancies.
Both companies will downsize their number of brick manufacturing facilities from 12 locations in Queensland, NSW, Victoria and South Australia. Yesterday, Mr Kane declined to say how many jobs would be lost or identify the facilities to be closed.
Boral and CSR have estimated the venture will deliver between $7m and $10m of savings each year with jobs in sales, administration, marketing across both companies expected to go. Both CSR and Boral were driven to merge their brick businesses in the wake of a raft of new products being used to build homes including concrete panels and timber claddings.
Mr Sindel said the venture was about retaining manufacturing in Australia and keeping clay bricks a choice for consumers. “It will strengthen opportunities for employees and ensure that customers benefit from a strong supplier in the highly competitive cladding market in Australia,” he said.
ACCC chairman Rod Sims said after a full investigation the commission found there was enough evidence to support Boral’s claims it would exit brick manufacturing on the east coast.
Source THE AUSTRALIAN

Mur’Max, pour accroître les performances thermiques

La brique augmente ses performances isolantes dans une nouvelle gamme signée Bio’Bric. Présenté en plusieurs épaisseurs à assembler sur le chantier et intégrant un isolant, ce matériau est adapté aux constructions d’habitation visant des performances à énergie positive ou passive.
Une action 2 en 1 pour la nouvelle brique Bio’Bric
Les murs s’offrent de nouvelles épaisseurs et, avec elles, des performances revues à la hausse. C’est le cas avec Mur’Max de Bio’Bric. Ce nouveau matériau se compose de trois épaisseurs à assembler sur le chantier : deux briques de terre cuite avec, en leur centre, un panneau isolant. L’ensemble présente une épaisseur de 42,5 cm.
La première qualité de cette installation est de contribuer à supprimer les ponts thermiques, notamment au niveau des abouts de chantier. L’autre performance vient de son niveau d’isolation thermique. En effet, Mur’Max présente un R de 7 m².K/W. Cela permet d’assurer une faible consommation énergétique du bâti et donc de réaliser des économies.
Cette solution est notamment adaptée pour les constructions d’habitations passives ou même à énergie positive.
Des performances durables dans le temps
Cette nouvelle solution de construction se révèle insensible à l’humidité, malgré la présence de l’isolant, garantissant de fait sa durabilité. Pris en sandwich, il ne peut bouger, permettant de préserver la qualité d’isolation de la construction dans le temps.
Aucune déperdition thermique n’est également ajoutée lors des passages de gaines. Celui-ci se fait en effet dans la maçonnerie, évitant de couper l’isolant et donc de diminuer la performance isolante de la structure.
Ainsi, ce nouveau mur présente de nombreux atouts, s’inscrivant parmi les équipements les plus performants. Une solution supplémentaire pour offrir désormais un réel choix de matériaux, y compris pour la réalisation d’immeubles aux performances toujours plus élevées.

Source ETI construction

30/12/2014

A Chagny, Terreal va produire ses tuiles à partir de biométhane

Le gaz produit à partir de déchets ménagers couvrira un tiers des besoins de l’usine.
Dès le deuxième trimestre 2015, l’un des deux sites de production de Terreal à Chagny (Saône-et-Loire) sera alimenté par le biométhane issu du traitement des déchets ménagers. L’industriel de la terre cuite a officialisé cette annonce ce 13 novembre à l’occasion de la cinquième édition de l’opération «Terre et Communes», qui regroupe les collectivités hébergeant ses usines.
Le projet est ancien puisque l’emplacement de ce site de Chagny 2, construit en 2007 pour un montant de 85 M€, a été choisi pour sa proximité avec la future unité de tri-méthanisation-compostage, baptisée Ecocea. Porté par le Syndicat mixte d’études et de traitement des déchets ménagers du nord-est de la Saône-et-Loire (SMET 71), associé à Tiru et OWS pour la valorisation énergétique des déchets, Ecocea a mobilisé 40 millions d’euros d’investissement pour près de deux ans de travaux (Eiffage Construction et Olivier Le Gallée, maîtrise d’œuvre). La construction des derniers bâtiments est annoncée pour la fin d’année 2014, et les premières livraisons de gaz pour le mois de mai 2015. Le projet permettra, après élimination des impuretés, la production d’environ 3 millions de mètres cubes de biométhane. Soit un tiers des besoins de l’usine Terreal.
Un engagement d’achat sur quinze ans
Si l’industriel n’a pas contribué au financement d’Ecocea, il a assuré sa viabilité économique en s’engageant à acheter le biométhane pendant quinze ans à un cours prédéfini, correspondant au double du prix de marché actuel du gaz naturel. «Il s’agit pour nous d’un projet carbone, qui pourra être amorti plus rapidement si les cours du gaz ou des quotas de CO2 évoluent, mais qui correspond avant tout à une volonté d’améliorer le bilan écologique des matériaux, indique François Amzulesco, directeur de l’innovation chez Terreal. L’usine de Chagny 2 possède un outil industriel de pointe qui permet de présenter une empreinte carbone déjà réduite, à 9 kg de CO2/m² sur le cycle de vie de la tuile, mais nous avions l’objectif d’aller plus loin encore.» La concrétisation de ce premier projet donne déjà des idées à la direction de Terreal qui réfléchit déjà à s’associer à d’autres unités de production de biométhane à partir d’ordures ménagères ou de déchets agricoles.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

29/12/2014

Tuiles : la gamme Zen de Terreal

Le nuancier de la gamme Zen de Terreal a été défini de façon à répondre aux désirs des architectes qui imaginent des toitures en harmonie avec leur temps.
Dédiées aux constructions haut de gamme qui privilégient le naturel et la neutralité écologique de la terre cuite, les trois couleurs de la gamme (Noir Graphite, Gris Anthracite et Brun Moka) vibrent différemment au fil des jours et des saisons selon la luminosité ambiante pour créer des toitures à caractère unique.
De plus, le Gris Anthracite présente la particularité de s'harmoniser avec les accessoires de la gamme Décoration de Terreal tels que l'appui de fenêtre, le chaperon de mur ou la dernière nouveauté, le Carré Gris.

Les premières teintes de cette gamme sont dédiées à la tuile Romane Evolution. Reconnue pour son élégance, la pureté de ses lignes ainsi que son galbe doux et élancé, cette tuile est très présente sur le Grand Ouest de la France. Elle est fabriquée depuis plus d'un demi-siècle.

Source Batijournal

28/12/2014

Partenariat CERIC Technologies et TECAUMA : la qualité de service avant tout !

Fortes d’une longue expérience commune au service des industriels de la terre cuite, les sociétés CERIC Technologies et TECAUMA agissent en partenariat pour garantir la meilleure qualité de service à leurs clients.
Cette collaboration s’illustre particulièrement bien sur les projets de briqueteries clefs en main telles quelles sont régulièrement installées par CERIC Technologies notamment au Maghreb.
Située a 100 km au sud-est d’Annaba (Algérie),la briqueterie de Taghaste à ZoukHaras dispose d’une ligne capable de produire 160 000 tonnes/an de briques creuses 8 trous (10x20x30 cm) et des briques 12 trous (15x20x30 cm), soit 490 t/j. Une ligne clé-en-main montée dans un délai de 14 mois.
Cette briqueterie a été équipée, en 2013, d’un séchoir rapide bien adapté aux procédés de séchage et d’un four CASING garantissant une qualité de cuisson parfaite.
Cette unité dispose également d’une nouvelle génération de paquettiseur TECAUMA permettant de réaliser des paquets carrés cerclés horizontalement et verticalement avec des trous au centre pour le passage des fourches de chariot élévateur. La dimension de ces paquets permet d’optimiser les chargements sur les camions.

Source Ceric Technologies

27/12/2014

BigMat arrive en Slovaquie

Après la Belgique, l’Espagne, l’Italie et la Tchéquie, la coopérative de négociants indépendants poursuit son essor hors de France. À la rentrée, les dirigeants de BigMat International ont officialisé à Bratislava l’adhésion de BigMat Slovaquie (8 agences et 12 M€ de CA cumulé).
Sa présidente, Claude Coutant, a tenu à rappeler que « BigMat Slovaquie détient l’exclusivité de la marque BigMat dans ce pays ; et les adhérents slovaques seront maîtres de leur développement et du rythme qu’ils vont donner ». Selon la coopérative, « l’arrivée de la Slovaquie au sein du groupe […] témoigne des ambitieux projets de développement dans l’Est de l’Europe ».
L’an dernier, le chiffre d’affaires de BigMat International, qui recense désormais 830 points de vente en Europe, s’est élevé à 2,2 Md€.

Source ZEPros