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14/03/2014

Une place à se construire dans les matériaux

Marlène Lecerf est directeur général du groupe Duclos, spécialisé dans les matériaux du bâtiment : « Un métier où il faut savoir s’imposer tous les jours... »
On la verrait plutôt dans la mode ou le luxe. Peut-être aussi dans la « com », attachée de presse par exemple. La mise élégante, distinguée, souriante, affable, Marlène Lecerf est ce genre de femmes que l'on ne s'attend pas du tout à trouver derrière le bureau de directeur d'une entreprise de négoce de matériaux de construction.
« Ce n'est pas très glamour, c'est vrai, mais c'est vraiment très sympa ! », assure-t-elle. Et si Marlène est aussi définitive, c'est parce que, précisément, elle a commencé sa carrière dans des entreprises de luxe. « J'ai trouvé le milieu très surfait, superficiel, sans intérêt... »
Marlène Lecerf est, depuis sept ans, directeur général du groupe Duclos à Saujon, un groupe qui emploie 120 personnes (dont 80 % d'hommes) dans huit enseignes de matériaux de construction Big Mat (sept en Charente-Maritime et une en Gironde), BCE (Béton contrôle de l'Estuaire) et BCA (Bois charpente assemblées). Elle est responsable magasins, de la procédure et du développement. Des journées de douze heures (1).
La tuile, pas la dentelle
« Après mes études - qui n'avaient rien à voir avec le bâtiment - et après ces quelques mois dans l'industrie du luxe, j'ai eu l'opportunité de travailler comme commerciale dans une entreprise de tuiles. J'étais basée à Toulouse pour cette société charentaise, TBF, et c'est là que j'ai découvert ce secteur généralement dévolu aux hommes. »
Et c'est là précisément que Marlène a dû se mesurer au monde masculin et se montrer à la hauteur. On fait dans la tuile, pas dans la dentelle. Avec le client, on cause charpente, hourdis, résistance des matériaux, béton armé. Bien d'autres à sa place auraient baissé les bras et le regard. Elle, au contraire, les hommes, elle les a regardés droit dans les yeux.
Peu habitué à rencontrer une frêle et jolie femme sur les chantiers, l'homme du bâtiment aurait tendance à faire rouler les muscles de ses bras poilus et lui faire comprendre que sa place serait mieux au pied du fourneau plutôt qu'à celui de la cheminée, sur le toit de tuiles que l'on est en train de construire. « C'est vrai qu'au début, il y en a qui étaient un peu surpris de me voir monter à l'échelle et leur expliquer ce qui n'allait pas sur leur chantier. »
« Toujours prouver... »
Après des années de métier, Marlène est plutôt bien acceptée par le métier. « Quand vous êtes reconnue pour votre professionnalisme, c'est formidable, un vrai bonheur... » Cela dit, le regard d'une femme sur la qualité d'un parpaing ou d'une tuile canal - au moins dans un premier temps - engendre le doute. « Si une femme dit : “Ce mur est blanc”, il faut qu'elle le prouve, alors que si un homme dit la même chose, c'est une évidence. » Et cela arrive à chaque fois ou presque avec un nouveau client.
« Je ne fais pas de politique mais je pense que c'est la même chose quand une femme veut s'imposer en politique. Il faut toujours prouver. Prouver que l'on est compétente, prouver que l'on peut faire aussi bien qu'un homme. .. »
Un peu de douceur
Et puis, une femme apporte un peu de douceur dans ce monde de parpaings , de briques, de poutres, de sacs de plâtre et de ciment. Peut-être plus qu'un homme ne saurait l'être, Marlène est attentive au détail, à l'ordre, à la propreté dans l'entreprise. « C'est vrai que, de ce côté-là, je suis très exigeante... »
Le regret que pourrait avoir la directrice générale, c'est qu'il n'y a pas davantage de femmes dans le métier. « Ma fille aînée, qui termine ses études, a bien envie de se lancer. J'en suis ravie ! »
(1) En janvier, elle est devenue présidente du club d'entreprises du Pays royannais. Elle est également vice-présidente locale du club d'entrepreneurs Germe.

Source Sud Ouest

Maçonnerie : la clé de voûte de la RT !

Bloc béton, béton cellulaire, brique de structure ou encore monomur… Aucun matériau, aucune technologie ne s’impose d’emblée pour répondre aux exigences de la RT. Seule certitude : la qualité de l’enveloppe reste primordiale dans une optique BBC. Inventaire.
 
Ce que dit la RT 2012
Point d’étape vers le Bepos (bâtiment à énergie positive) et désormais applicable à toutes les constructions neuves depuis le 1er janvier 2013, la réglementation impose une consommation moyenne d’énergie primaire de50 kWhep/m².an. Ce seuil est modulé selon la zone climatique*. Dans le nord de la France, les nouveaux bâtiments peuvent consommer jusqu’à 65 kWhep/m².an (zone H1b), contre 40 kWh/m²/an (zone H3) sur le pourtour méditerranéen. À la différence des précédentes réglementations, le législateur n’impose presque pas de valeurs minimales Bbio… pourtant l’innovation majeure de la RT 2012 !
* Huit zones climatiques notées de H1a à H3
 
En rénovation…
Grande sacrifiée de la RT 2012, la rénovation énergétique représente pourtant la part la plus stratégique et la plus complexe de l’efficacité énergétique des quelque 30 millions de bâtiments existants. Actuellement, en France, les logements consomment en moyenne 240 kWhep/m².an. Ce qui correspond au niveau E de l’étiquette énergie fournie dans le cadre du diagnostic de performance énergétique (DPE). Pour remédier aux défaillances thermiques, c’est souvent tout un bouquet de travaux qu’il faut entreprendre. Exemple : isolation des murs + changement de la chaudière. Le logiciel Eqtor* de l’Anah permet d’avoir une première approche des économies d’énergie susceptibles d’être obtenues après travaux.
* Pour en savoir plus sur le logiciel Eqtor II, cliquez ici

Le périmètre des matériaux
Malgré un ralentissement depuis 2009, le monomur retrouve les faveurs des professionnels avec les premiers retours d’expérience des maisons BBC. Couplé à une isolation répartie, ses performances sont supérieures aux exigences de la RT 2012. Avantage aussi sur le plan sanitaire : il n’émet pas de COV et évite le développement de moisissures. Si les bétons banchés comme le prémur ou mur à coffrage intégré (MCI) permettent de réaliser des produits difficiles à couler sur place, ils ne répondent pas forcément d’emblée à la RT ! Reste que le prémur à isolation intégrée lève ce frein. Il est impératif de privilégier l’emploi de matériaux intérieurs à forte inertie thermique favorisant le confort d’été en évitant les effets de surchauffe.
À l’instar de la brique en terre cuite, des solutions de coffres de volet roulant, caissons et linteaux monoblocs (sous DTA du CSTB) offrent une bonne performance thermique et une parfaite étanchéité à l’air. S’il a très longtemps souffert d’une mauvaise image sur le plan environnemental*, le bloc béton de granulat légerprésente une résistance thermique réglementaire (R de 0,5 à 2 m².K/W avec un bloc de 20 cm) deux à dix fois meilleure qu’un bloc de granulats courants. Avec une isolation thermique rapportée ou intégrée (10 cm en moyenne), le bloc béton isolé permet d’ajuster la réponse thermique aux besoins. Enfin, la dernière génération de blocs en béton cellulaire permet de concevoir des murs porteurs BBC, voire passifs… sans isolants rapportés.
* Voir l’étude « Qualité environnementale du bâtiment » (2009) du cabinet Tribu Énergie et de la société Écobilan
 
Les critères minimaux
La RT 2012 impose au maître d’ouvrage de fournir les attestations relatives à la performance énergétique du bâtiment lors du dépôt du permis de construire (PC) et en fin de chantier. Autre impératif : l’étude thermique(calcul Bbio, Cep, Tic…) réalisée par un BET – à partir de la méthode de calcul Th BCE 2012 – avant la consultation des entreprises. L’ensemble des déperditions thermiques ne doit pas dépasser les 0,28 W/m².K. Et 0,6 W/m².K pour les liaisons planchers-murs extérieurs. La R du mur doit être supérieure ou égale à 3,5 m².K/W ; tandis que la perméabilité à l’air des parois (hors plancher bas) doit être sous les 0,6 m3/h/m² en maison individuelle ; et inférieure à 1 m3/h/m² en collectif. Les principaux postes de fuite* sont les menuiseries (41 %), le passage des équipements électriques (38 %), les trappes (12 %), les tuyauteries (12 %) et la structure (2 %).
* Source : FFB/Direction des affaires techniques
 
Une mise en œuvre réussie
En matière de gros œuvre, trois grands principes doivent être pris en compte pour respecter le plafond des 50 kW/m²/an de consommations d’énergie en tertiaire et résidentiel : la qualité de l’isolation thermique, la suppression des ponts thermiques et le recours à des produits présentant une étanchéité à l’air efficace. Réalisée lors du dépôt du PC, l’étude thermique peut prévoir de recourir aux rupteurs de pont thermique (contraintes particulières en zones sismiques), à l’ITE ou à une isolation répartie. Les déperditions thermiques se concentrent essentiellement aux jonctions dalle/façade, mur porteur/façade et dalle/balcon. Jugée parfois anxiogène, l’étanchéité à l’air est une nouvelle mission incombant au maître d’œuvre. Si elle peut se négocier en maison individuelle, elle n’est pas incluse dans les appels d’offre en raison d’une politique du moins disant ! Il est judicieux de réaliser un test intermédiaire dès la mise hors d’eau/hors d’air du bâtiment. Un tiers qualifié en établit la mesure finale.
 
Quelques astuces
À performances thermiques équivalentes, préférez un système certifié ! Par exemple, le boc béton NF Th qui valide ses propriétés thermiques sur la base des règles Th U. N’oubliez pas de chiffrer les frais d’études techniques pour que ces travaux de préparation en amont du chantier soient véritablement reconnus et justement rémunérés. Enfin, avec les labels de la RT 2012 (labels HPE, THPE, Effinergie+* et Bepos), de nouvelles exigences de moyens sont introduites tels le contrôle visuel des connections des bouches d’aération, le traitement plus contraignant des réseaux hydrauliques ou l’obligation de formation des intervenants. Stéphane Vigliandi
* Depuis janvier 2014, les coefficients Bbio max et Cep max doivent être inférieurs de 20 % aux valeurs de référence de la RT 2012

Source ZEPROS

13/03/2014

Terre cuite Longoton de Moeding pour la Cité Rouge de Gennevilliers

A l'issue d'une réhabilitation en site occupé, trois des neuf bâtiments de la Cité Rouge de Gennevilliers (92) bénéficient désormais de performances énergétiques au niveau du label THPE. 4 700 m2 de bardeaux double peau de 40 mm d'épaisseur en terre cuite (Longoton, de Moeding) sur ossature métallique (système Alphaton) participent à l'amélioration thermique de l'enveloppe de ces bâtiments. Esthétique, la nouvelle façade ventilée protège l'isolation, et renforce le confort d'été.

Maîtrise d'ouvrage : Immobilière 3F ; maîtrise d'oeuvre : Monce et Nordemann Architectes Urbanistes ; entreprises : Isore Bâtiment, Léon Grosse ; coût des travaux de bardage : 4,4 M d'euro ; livraison : décembre 2014

Source Batijournal

12/03/2014

Une nouvelle gouvernance pour Terreal

Suite à sa restructuration financière, menée à l'été 2013, le spécialiste de la terre cuite Terreal a mis en place une nouvelle gouvernance autour de son président-directeur général, Hervé Gastinel, en fonction depuis 12 ans. Le nouveau conseil d'administration est composé de six membres. Précisions.

Le spécialiste de la terre cuite pour l'enveloppe du bâtiment, Terreal, avait annoncé un accord de restructuration financière au mois de juillet 2013, permettant une réduction de la dette et la mise en place d'un nouvel actionnariat. Une étape qui avait "permis de se redonner des marges de manœuvre et de valider la stratégie", explique le groupe, qui a également procédé à une modification de sa gouvernance "pour une meilleure performance opérationnelle".
Un conseil d'administration et un comité de direction
Depuis la fin du mois janvier 2014, Terreal a donc établi un nouveau conseil d'administration, chargé de valider toutes les décisions stratégiques et les comptes de la société, composé de "véritables experts du monde industriel et de la construction", précise le communiqué. Ce conseil est une structure légère comprenant trois personnes indépendantes, sans rôle exécutif, et trois censeurs dont le rôle consiste à représenter les investisseurs et assister les administrateurs dans l'élaboration de la stratégie de développement. Gilles Auffret (ex-Solvay) a été nommé à la présidence de ce conseil d'administration, qui comprend également Bertrand Dumazy (directeur général de Materis Paints), Patrick Mathieu (p-dg d'Armacell), Elvira Kruger (ING Bank), Joanna Hislop (Park Square Capital) et Moritz Jobke (Goldman Sachs group).
La gouvernance s'appuiera également sur un comité de direction, présidé par le p-dg Hervé Gastinel, dont la mission est celle, plus opérationnelle, du pilotage. Cette instance est composée de François Amzulesco (directeur des opérations internationales, de l'innovation et des projets industriels), Patrick Destang (directeur des opérations France), Stéphane Fayol (directeur RRH) et Georges le Donge (directeur financier). Une nouvelle organisation qui "résulte d'une volonté d'instaurer une gouvernance pérenne et collégiale avec des administrateurs ayant une solide connaissance du marché et de l'industrie et qui sauront s'inscrire dans la continuité de la stratégie conduite par Hervé Gastinel", explique Terreal.
Le groupe entend développer sa vision "Terreal 2020" de croissance pour les années à venir. Il souhaite "conforter sa position de précurseur en matière de bâtiments durables", à l'image de la réalisation de maisons individuelles labellisées Bepos Effinergie pour le logement social. L'entreprise prévoit de poursuivre sa politique d'innovation en élargissant ses gammes (matériaux de construction, décoration). Terreal, cédé par Saint-Gobain à un groupement d'investisseurs en 2003, emploie aujourd'hui 2.700 personnes (dont 1.600 en France) sur 25 sites industriels en Europe (France, Italie, Espagne), en Asie (Indonésie et Malaisie) et aux Etats-Unis. L'entreprise a généré un chiffre d'affaires d'environ 400 M€ en 2013.

Source Batiactu

11/03/2014

Wienerberger: Citi s'en tient à l'achat.

Citi a maintenu la semaine passée
sa recommandation d'achat sur le spécialiste autrichien de la brique Wienerberger, estimant que la perspective d'une reprise économique validait son opinion positive sur le titre. Son objectif de cours passe de 13,5 à 16,5 euros.
Le broker évoque une 'meilleure visibilité' sur le redressement de l'activité du groupe après des résultats annuels 2013 ressortis légèrement supérieurs aux attentes. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) s'est ainsi établi en progression de 9% à 267 millions d'euros, contre un consensus de 260 millions.
'Au vu du niveau d'activité déprimé dans la construction l'an dernier, nous pensons que le groupe est bien positionné d'un point de vue opérationnel pour profiter d'une amélioration de la tendance en Europe', résume l'analyste.
Les informations et analyses diffusées par Cercle Finance ne constituent qu'une aide à la décision pour les investisseurs. La responsabilité de Cercle Finance ne peut être retenue directement ou indirectement suite à l'utilisation des informations et analyses par les lecteurs. Il est recommandé à toute personne non avertie de consulter un conseiller professionnel avant tout investissement. Ces informations indicatives ne constituent en aucune manière une incitation à vendre ou une sollicitation à acheter.
Source Cercle Finance/ L'Express

Monier réinvente la tuile canal

L’industriel lance sur le marché une nouvelle tuile mécanique d’aspect canal. Un produit régional, esthétique, sans coupe et bénéficiant d’un jeu d’assemblage longitudinal inégalé.
Après trois ans de recherches et développement, les équipes de Monier ont mis au point une nouvelle tuile mécanique d’aspect canal reproduisant avec esthétisme les toits traditionnels du Sud Ouest. Cette tuile « 12 au m2 » bénéficie d’un jeu d’assemblage longitudinal de 4 cm, le plus grand de sa catégorie.
« Cette caractéristique est essentielle pour les couvreurs, confie Patrick Lussagnet, expert en couverture chez Monier. Elle leur permet de s’adapter à toutes les configurations de toiture, limite considérablement les coupes (plus de coupes à partir de 3,10 m de rampant, et optimise le nombre de tuiles au m2 (12). »
La nouvelle tuile a été développée en étroite collaboration avec des couvreurs régionaux. Elle a passé avec succès les tests au vent, pluie, grêle du « Wind Tunnel » une soufflerie expérimentale unique en son genre installée au centre R&D allemand de Monier.
Une quinzaine de chantiers tests ont été réalisés avant son lancement officiel. Baptisée Fériane, elle marque ainsi son territoire. Le nom est renforcé graphiquement par le symbole d’une tête de taureau.
2,6 millions d’investissement à Roumazières
Pas de doute possible, Fériane est bien estampillée Sud-Ouest. C’est donc légitimement que l’usine charentaise de Roumazières (16) a été choisie pour la fabriquer. Une bonne nouvelle pour les 185 salariés du site.
« Roumazières a bénéficié d’un investissement de 2,6 millions d’euros pour la production de cette nouvelle tuile. C’est un soulagement pour les employés confrontés à un marché en crise donc à des baisses de production, confie Franck Pouzet, directeur communication Europe et Asie. Nous souffrons plus que nos concurrents notamment sur le marché du neuf car nous sommes bien placés. »
L’usine qui tournait à plein régime jusqu’en 2008 ne produit plus actuellement qu’à 60% de ses capacités. Le lancement de Fériane vise aussi à prendre de nouvelles parts de marché. « Nous sommes déjà bien placés dans le Sud-Ouest avec la GR13. Mais le modèle a 50 ans, il est vieillissant. Nous souhaitons redonner du souffle au marché avec l’esthétisme et la facilité de pose de Fériane. »
Une petite « canibalisation » est attendue avec la Galéane 12 sortie il y a 6 ans. « Nous pensons toutefois que le développement de Fériane compensera largement les pertes sur la Galéane 12, » estime Franck Pouzet. D’autant que la nouvelle tuile mécanique aspect canal devrait se positionner aussi bien sur le marché du neuf que sur celui de la rénovation.
Source : batirama.com par Céline Jappé

10/03/2014

Matériaux de construction : 2014 démarre plutôt bien

Si 2013 ne s’est pas terminée trop mal, l’année 2014 commence pour sa part plutôt bien en raison de l’absence de rigueur hivernale, annonce l’Unicem dans sa lettre de conjoncture publiée lundi 3 mars.
Les livraisons de granulats ont enregistré une hausse de + 2,7 % par rapport au mois de décembre et de + 11 % par rapport à janvier 2013 (données cvs-cjo). Sur les trois derniers mois connus (novembre à janvier), la production se stabilise (+ 0,2 %) à son niveau du trimestre précédent mais marque un rebond de + 4,5 % au regard du même trimestre de l’an passé. Du côté du BPE, même bonne surprise avec une activité en progression de +10,5 % par rapport à janvier 2013.
Si toutes les données pour le marché des matériaux ne sont pas encore connues, il apparaît que cette embellie est partagée par d’autres segments, comme le ciment et les tuiles et briques.
"L’absence de rigueurs hivernales en ce début d’année, comparée à un début 2013 marqué par quelques intempéries a contribué à doper un peu artificiellement les chiffres de production du mois de janvier", estime l'Unicem.
L'Indicateur matériaux de l'Unicem confirme un repli de l’ordre de 2 % pour l’année 2013 (données provisoires), les écarts entre matériaux demeurant importants (de - 8 % environ pour les briques et produits en béton à + 1,8 % pour les granulats).
Les producteurs de matériaux minéraux de construction comptent sur la politique du logement mise en place par le gouvernement censée relancer la construction (renforcement de la loi SRU, mise en place des mesures d’urgence du Plan d’Investissement pour le Logement - PIL -, adoption de la loi ALUR et de l’ordonnance sur le logement intermédiaire pour inciter au retour des investisseurs institutionnels - construction de 60 000 logements intermédiaires par an attendue -, entrée en vigueur des propositions “Objectifs 500 000” dès le mois de mars : simplification des normes, mobilisation du foncier, parcours résidentiels...). Mais les résultats "se font attendre", conclut l'Unicem.
Source LE MONITEUR.FR

Wienerberger relance la brique monomur

Acteur de la terre cuite, avec ses briques de structure, de parement et les tuiles, Wienerberger se développe en innovant sur son cœur de métier.

Blocs porteurs ou blocs de coffrage ?
Le groupe autrichien qui réalise un CA de 2,5 milliards d’€ en Europe (30 pays, 230 sites industriels et 13 500 employés) cible aujourd’hui son cœur de métier avec des extensions de gammes en toiture (dont le sarking) et en maçonnerie.
« Depuis 2004, le groupe a terminé de croître avec des acquisitions externes et doit donc raisonner en termes de solutions globales » indique Francis Lagier, qui dirige Wienerberger SAS (11 sites industriels, 900 collaborateurs en France pour un CA de 186 M€).
Malgré une conjoncture difficile pour l’ensemble de la filière terre cuite (- 8 % pour la brique en 2013 vs 2012, - 3 % pour les tuiles et -7 % pour les briques de parements), la profession ne cesse d’améliorer ses produits sur le plan technique et/ou esthétique.
Technologie Dryfix
Le fabricant a ainsi cherché des solutions innovantes (on se souvient de la maçonnerie roulée pour les briques de structure) et a mis au point la technologie Dryfix* en 2012, afin de réduire les temps de mise en œuvre de ses produits de l’ordre de 20 %.
En travaillant sur le nombre des alvéoles des briques, l’industriel a également amélioré leurs performances thermiques conformes à la RT 2012. La brique de structure s’est d’ailleurs imposée dans la construction de maisons individuelles puisqu’elle représente déjà 43 % des parts de marché en 2012 contre 31 % en 2009. Les blocs béton et le bois (10 %) se partagent les 57 % restants.
Chez Wienerberger, elle se décline en trois types de gammes pour la maison individuelle avec la GF R20 en entrée de gamme (en concurrence avec les blocs béton), Homebric (milieu de gamme) et Climamurs (haut de gamme).
Le renouveau du monomur
C’est notament sur ce produit de maçonnerie que le groupe investit ses efforts de R&D. Mis au point en Autriche, ce nouveau monomur Porotherm démarre sa commercialisation en France. Il se présente sous la forme d’une brique rectifiée avec des alvéoles élargies recevant de la laine de roche.
Destiné aux maisons individuelles haut de gamme, il ne nécessite aucun doublage d’isolant supplémentaire grâce à ses bonnes performances thermiques (R de 3,85 m2.K/W pour la brique en 30 cm d’épaisseur à 5,44 m2.K/W pour 42 cm d’épaisseur).
Poids léger et performance thermique
A noter également son poids léger (par rapport au monomur terre cuite classique) puisqu’il ne pèse que 12,1 kg pour l’épaisseur 30 cm ( et 17 kg pour l’épaisseur 42,5 cm). En cas de succès rapide, le produit pourrait d’ailleurs être fabriqué dans les usines françaises dès 2015.
Selon Francis Lagier, il ne devrait pas excéder 4 à 5 % du marché de la maison individuelle (alors que le monomur terre cuite avait atteint 8 à 9 % de ce marché avant la nouvelle réglementation thermique).
Par ailleurs, ce produit fait encore l’objet de recherches quant à son remplissage et l’industriel réfléchit à d’autres pistes d’isolants (chanvre, fibres de bois…). Notons également un nouveau rouleau à cerces hélicoïdales dédié à la pose de cette brique afin de garantir une dépose régulière du mortier sur les briques… et sans effort.
Aléonard veut séduire les prescripteurs
Si la toiture offre de bonnes perspectives de chiffre d’affaires en 2014 (avec le lancement d’une solution en sarking pour la rénovation et d’une offre de tuiles plates Saint–Vincent 12 mm en format 16 x 27 cm de la tuilerie Aléonard), l’activité façade souffre de la perte de vitesse de la brique de parement.
Le fabricant transfère actuellement une partie de sa production (Terca) en un seul et même lieu à Fines, pour un investissement de 1,5 million d’euros. Il travaille sur les coloris en proposant des teintes modernes, gris, brun, noir…
L’industriel parie également sur ses bardeaux alvéolés double peau et simple peau (marque Argeton). Argelite, bardarge simple peau a même obtenu un avis technique, y compris en zone sismique, pour une pose sur supports verticaux en maçonnerie ou sur ossature bois ou métallique. Un matériau de parement, léger (31 kg /m2) qui devrait également séduire la prescription.
*la technologie Dryfix propose d’encoller les briques avec un double cordon horizontal de mousse polyuréthanne (sous avis technique), un produit distribué par une cartouche et actionné par un pistolet, facile à nettoyer.
Source : batirama.com par Fabienne Leroy

09/03/2014

Renforcement des équipes CERIC Technologies

Afin de faire face à sa croissance, CERIC a, ces 6 derniers mois, recruté de nombreux talents, en voici quelques uns :
  • Des salariés de l’ancien groupe CERIC : Karsten BIERMANN, Directeur Administratif et Financier et Bernard PEUCH, Directeur Ingénierie,
  • Des commerciaux : des responsables de zones dont Philipp HÄNDLE pour l’Asie, des agents (Asie, Amérique du Sud),
  • De jeunes professionnels au niveau des services Achats, Fabrication, Automatismes et Supervision…

08/03/2014

35 emplois de plus en 2013 sur la Technopole Ester de Limoges

Le bilan de l'année 2013 publié aujourd'hui montre 21 implantations sur Ester, soit 2 de plus qu'en 2012, une progression mesurée en période de crise.
Le nombre d'étudiants sur le site d'Ester est lui en légère régression, 829 contre 894 en 2012. Une baisse due en partie au fait que les entreprises prennent moins de stagiaires sur le parc. Les effectifs de l'ENSCI sont stables avec 200 étudiants, ceux de l'ENSIL sont en hausse avec 513 étudiants, soit 28 de plus qu'en 2012.
Ester fêtait ses 20 ans d'existence en 2013, la Technopole concentre aujourd'hui 1965 emplois et 174 raisons sociales.
Source France 3 par Martial Codet-Boisse

07/03/2014

SIGNY, la tuile avec un système photovoltaïque intégré

Signy® est une tuile plate de grand format au nez raffiné.
Ces tuiles se posent en lignes droites ou alternées afin de varier les jeux de lignes dans les surfaces de toiture. En plus de l’aspect esthétique, les concepteurs de cette tuile ont accordé un soin particulier au développement technique des emboîtements de tête et latéraux. Signy® se décline en rouge naturel, rustique et double black mat.
En tant que fournisseur de solutions totales pour les toitures (tuiles, composantes de systèmes de toiture, isolation et systèmes solaires), Monier développe depuis longtemps des systèmes photovoltaïques qui, en fonction des souhaits des maîtres d’ouvrage, peuvent être semi-intégrés ou entièrement intégrés.
Avec le système photovoltaïque entièrement intégré que Monier a développé pour les toitures recouvertes de tuiles Signy®, le producteur assortit le design de ses capteurs solaire à un modèle de tuile spécifique. Et comme cette tuile se distingue par son design, les panneaux solaires ne peuvent en aucun cas rompre l’harmonie.
Monier offre aux constructeurs et rénovateurs particuliers Belges un petit encouragement financier. Pour 80 m2 de tuiles terre cuite, ils recevront un remboursement de 150€. En combinaison avec les panneaux d’isolation Clima comfort plus, le remboursement sera doublé, soit 300€. Il suffit pour cela de vous rendre au stand Monier sur BATIVOUW, d’y demander un chèque toiture que vous ferez signer par un collaborateur de la firme. Sur présentation de ce chèque, le fabricant vous remboursera avant le 31 janvier 2015.

Source L'Avenir

06/03/2014

Cloisons acoustiques : des produits adaptés à une réglementation plus stricte

Aujourd’hui, l’utilisation de systèmes acoustiques performants est incontournable dans les bâtiments d’habitation neufs, une attestation de prise en compte de la réglementation acoustique étant exigée à la maîtrise d’ouvrage en fin de chantier.
Dans un contexte de forte demande en matière de confort acoustique et face à une réglementation plus stricte, l’offre de produits et systèmes de cloisons répondant à cette problématique se renforce.
« L’isolation acoustique est un domaine complexe. La notion de performance dépend non seulement des produits individuellement, mais également des systèmes utilisés » précise Louis Lucas, directeur marketing et stratégie chez Siniat. Et les cloisons acoustiques jouent un rôle clé dans ce domaine.
Sur le marché global des cloisons, dominé par les systèmes de plaques de plâtre sur ossature métallique (70 % de part de marché devant les autres matériaux, carreaux de terre cuite, plaques de gypse, etc.), le segment des produits acoustiques est en progression, autant en tertiaire et ERP que dans le résidentiel. La plupart des industriels proposent d'ailleurs des produits ou des gammes dédiés au cloisonnement acoustique, tels Knauf (KA 13 Phonik, KA 25 Phonik +), Placo (Placo Phonique, Duo’Tech), Siniat (Prégymétal S), Bouyer Leroux (Cloison bio’bric, Isophon), Terreal (Placphon), Fermacell, Isolava (Sound protect), etc. Plusieurs raisons à ce développement : des études sur le ressenti des usagers et une forte demande (60 % des habitants se disent incommodés par le bruit dans leur logement), la Nouvelle réglementation acoustique (NRA) pour les bâtiments d’habitation, ou encore l’obligation pour les maîtres d’ouvrage, en fin de chantier, de justifier des performances acoustiques des systèmes mis en œuvre.
Une réglementation plus exigeante
Concernant les bâtiments autres que d’habitation, trois arrêtés du 25 avril 2003 fixent des exigences acoustiques spécifiques pour les établissements d’enseignement, de santé et les hôtels. La NRA définit quant à elle, depuis le 1er janvier 2000, les performances acoustiques minimales à respecter dans les bâtiments d’habitation neufs. Si elle n’exige aucun niveau réglementaire entre les pièces d’un même logement, elle impose contre les bruits aériens entre logements une isolation phonique minimale de 53 dB, contre les bruits aériens extérieurs une isolation de 30 dB (jusqu’à 45 dB selon l’environnement) et un niveau maximal de bruits d’impact de 58 dB.
Pourtant, selon l’Ortec (Observatoire de la réglementation technique dans la construction), en 2008, 50 % des logements neufs contrôlés en acoustique présentaient au moins une non-conformité. Notamment, 26 % étaient non conformes vis-à-vis des bruits aériens intérieurs, 25 % vis-à-vis des bruits de choc perçus en logements, 33 % sur le traitement acoustique des parties communes.
Afin de limiter la récurrence de ces non-conformités, une attestation de prise en compte de cette réglementation acoustique est, depuis le 1er janvier 2013, exigée au maître d’ouvrage à l’achèvement des travaux. L’arrêté du 27 novembre 2012 en précise les modalités de réalisation. « Les bureaux d’études acoustiques sont de plus en plus sollicités. Pour répondre aux besoins d'optimisation des énergies et de confort de vie, la performance acoustique suivra peut-être le même chemin que la performance thermique, de plus en plus réglementée », déclare Louis lucas.
La qualité de mise en œuvre essentielle
Si la performance des produits et systèmes choisis est prépondérante, la qualité de la mise en œuvre est également déterminante. Pour conserver son efficacité globale, une paroi doit présenter sur toute sa surface un bon indice d’affaiblissement acoustique. Notons qu’en cloison de logement, un indice d’affaiblissement acoustique RA minimal de 40 à 42 dB est préconisé, et qu’à partir de 50 dB, l’isolation est considérée comme excellente.
Mais un petit défaut localisé peut réduire totalement l’efficacité acoustique d'une paroi, comme par exemple la pose de deux prises électriques de chaque côté du mur en regard l’une de l’autre. Par ailleurs, certaines parois dites « rayonnantes », en briques de terre cuite ou carreaux de plâtre, ont tendance à propager les transmissions parasites des parois sur lesquelles elles s’appuient. Pour pallier ces inconvénients, il convient de les désolidariser sur toute leur périphérie par des bandes résilientes.
Les effets d'une mise en œuvre incorrecte pouvant être étonnants et inattendus en matière d'acoustique, il est primordial de veiller à son adéquation et à sa précision, afin d’éviter anomalies et imperfections difficiles à corriger a posteriori.
La loi masse-ressort-masse
Le meilleur affaiblissement acoustique pour une cloison est obtenu par un système composite masse-ressort-masse : deux parements rigides (réfléchissants) séparés par un isolant souple (absorbant). Plus l’isolant est épais, plus l’affaiblissement est grand. Une telle cloison de 10 cm d’épaisseur offre la même efficacité acoustique qu’un mur en béton de 20 cm, et une efficacité bien supérieure en 20 cm d’épaisseur avec ses parements doublés. Pour renforcer l’efficacité acoustique d’un mur simple (donc non composite), il faut éviter de poser un doublage rigide mince léger, mais au contraire privilégier l'ajout d'un système composite, constitué d'un isolant souple le plus épais possible et d'un parement étanche, collé ou monté sur ossature indépendante.
Source Le Moniteur par Maya Pic

Algérie/ Djelfa : 226 postes de travail créés par la nouvelle briqueterie

Une nouvelle briqueterie en zone de Maelba, à l’est de la ville de Djelfa, vient d’être mise en service en présence du wali, Abdelkader Djellaoui, accompagné des cadres de la wilaya, du maire de la ville et du directeur de la zone d’activité.
Cette briqueterie, qui est dirigée par Mme Aïcha Abdelhafidh, a créé 226 postes de travail permanents et une centaine en indirect. Elle produira 140 000 tonnes de briques.
Elle vient renforcer la briqueterie existante. Au cours de la collation offerte à l’occasion, le wali a demandé à l’investisseur de faire part de ses besoins en matière de formation professionnelle du personnel. Il a été notamment question de la relance de l’activité de la taille de la pierre de l’Atlas.

Source Liberté Algérie par  Jelloul Ould Kheira

05/03/2014

Salon BATIBOUW: Le goût des Belges pour la brique ne s’est jamais démenti...

Dans le Palais 5 du Heysel, qui accueille le Salon de la construction et rénovation Batibouw, on trouve plusieurs entreprises belges ou internationales qui sont à la pointe de la commercialisation et de la création de briques. Une brique qui est au cœur des constructions modernes; une brique plus forte que le béton et que le bois. Elle est partout, omniprésente et depuis peu extrêmement variée car les techniques de fabrications ont changé et que les ingénieurs répondent aux demandes exprimées par les architectes d’abord et les clients privés ensuite.
La brique s’imposa lentement
La brique n’est pas neuve. elle fut utilisée dès la période gothique pour la construction des églises et des châteaux. Mais la pierre fut très longtemps plus en vogue pour des questions de résistance aux assauts des hommes et des boulets, et de stabilité dans le temps. La main-d’œuvre ne coûtant rien, la pierre était souvent meilleur marché et plus facile à trouver que la terre qu’il fallait encore cuire. Il n’empêche que des exemples très anciens de châteaux de briques perdurent, comme celui de Marienburg à Malbork. Cela nous situe non loin de Gdansk en Pologne (il s’agit de trois châteaux accolés au fil du temps, à la requête des chevaliers de l’Ordre teutonique). Plus près de nous, signalons Rambures dans la Somme et Beersel au sud de Bruxelles.
Dans le même ordre d’esprit, les églises fortifiées de la Thiérache, au sud de notre frontière avec la France, utilisaient toujours les briques pour défendre les villageois. La brique s’imposa quand les châteaux devinrent des résidences de villégiature, comme à Rumbeke, près de Waregem. Dans les villes, les maisons étaient construites en bois. Cela dura jusqu’au XVIe siècle inclus et dans nos régions on parle de "briques espagnoles" pour caractériser les modèles les plus anciens comme autour de la Grand-Place de Bruxelles ou au Sablon. Le bois coûtait simplement moins cher; mais qu’est-ce qu’il brûlait bien ! A partir des XVIIe et XVIIIe siècles la brique s’imposa partout car l’industrie s’en mêla et que les fours se multiplièrent.
Le goût des Belges pour la brique
Rien n’a changé depuis, sauf la taille des entreprises. Le goût des Belges pour la brique ne s’est jamais démenti, à tel point que tout le monde connaît l’expression que nous ne citerons donc pas et que nous entendîmes vingt fois sur notre matinée à Batibouw. Nous avons discuté de tout ce qui regarde les briques avec Sabine Merlevede et Ralph Van Hoomissen. Ils travaillent pour le groupe Wiernerberger, dont un des sièges belges se trouve à Courtrai.
Selon Sabine Merlevede : "la préoccupation première des gens c’est de trouver des économies d’énergies. Nous pouvons aider à cette recherche car nous développons des produits que nous nommons "Ecobriques". Ce sont des briques de 6,5 cm plutôt que de 10 cm d’épaisseur. Moins larges, elles permettent de doubler l’isolant et la maison devient de la sorte un modèle de basse-énergie. Ces écobriques sont fabriquées en Belgique. Nous avons neuf carrières dans le royaume qui suffisent à nous pourvoir en matériaux". "Elles sont à Wanlin, Beerse, Lanaken, Halbeke, Cortemarck, Westmael, Zonnebeke et Rumst", renchérit Ralph Van Hoomissen qui ajoute que le groupe emploie 1200 personnes en Belgique.
"Les Flamands plus ouverts"
Pour Ralph Van Hoomissen : "la brique reste à la mode". "Les jeunes couples qui construisent aiment ces matériaux même s’il y a une tendance pour l’usage du crépi. La brique est chaleureuse. Mais elle n’est plus homogène en tons et formes". "Même les tuiles sont utilisées maintenant pour dépasser la zone faîtière et pour servir de bardage", signale Sabine Merlevede, "car les tuiles prennent, elles aussi, d’autres formes et peuvent s’adapter aux murs verticaux. Ces tuiles présentent des coloris différents comme le noir de vigne, le vert de lichen ou le rouge de mars".
"Il en est de même avec les briques dont on peut recréer une apparence d’ancienneté", signale Ralph Van Hoomissen. "Et on peut jouer également sur des apparences diverses, des couleurs très variées ou des textures différentes. Les Flamands sont plus ouverts de ce côté-là. En Wallonie, les règles urbanistiques sont plus sévères pour respecter mieux la tradition locale des villages. Au-delà de ceci, il ne faut pas oublier les techniques nouvelles de rejointoyage. Les traditions anciennes, comme la chaux, peuvent être d’application mais on trouve désormais des mortier-colle très efficaces".
Et nos hôtes de bien insister que ce qui se construit en briques est fait pour durer. "Nous travaillons pour les cent ans à venir, au moins", dirent-ils presque en chœur.

MAROC / Construction : seules 26 normes sur les 1 024 en vigueur sont obligatoires !

Les normes obligatoires concernent les carreaux de revêtement, la menuiserie des portes et des fenêtres, la robinetterie et les produits sanitaires, l'étanchéité des bâtiments... Le projet de code de la construction interdira l’usage de matériaux de construction non couverts par la normalisation.
Maroc Habitat Construction.
La normalisation dans l’habitat pourrait connaître un nouvel essor au cours des prochains mois. Le projet de code de la construction, actuellement en voie de finalisation au niveau du ministère de l’habitat, renforce en effet la place des normes dans la construction. Un grand apport du futur cadre consiste à interdire purement et simplement l’usage de matériaux non couverts par la normalisation. Des peines d’emprisonnement et des amendes conséquentes sont même prévues pour les contrevenants en la matière. L’idée est également de créer un centre scientifique et technique de la construction qui sera chargé de mener des études et des recherches en matière de techniques de construction, ce qui devrait profiter à la production de normes.
Actuellement, 70 normes touchant le secteur de l’habitat sont produites en moyenne annuelle au Maroc. «Cette cadence peut varier selon la demande des professionnels et la complexité des normes à adopter mais de manière générale, cette cadence est suffisante pour répondre aux besoins actuels», estime-t-on auprès du ministère de l’habitat. En tout, 1 024 normes ont cours actuellement dans le secteur de l’habitat. Elles touchent 13 domaines variés comprenant les matériaux de finition, divers équipements (plomberie, menuiserie des portes et des fenêtres, la robinetterie…) ou encore les matériaux d’étanchéité et d’isolation (thermique et acoustique).
Sur tous ces champs, on est donc en droit de penser que les professionnels utilisent des produits fiables et de qualité du fait de la normalisation. Reste que dans ce total, seulement 26 normes sont obligatoires et elles concernent les carreaux de revêtement, la menuiserie des portes et des fenêtres, la robinetterie et les produits sanitaires, le vitrage et la miroiterie, et l’étanchéité des bâtiments. L’application des normes restantes se fait sur une base volontaire. La question se pose dès lors de savoir quelle est l’utilité de produire des normes dont l’application ne s’impose pas aux opérateurs ? La prise en compte de ces normes n’est pas à vrai dire complètement volontaire, «l’administration peut les préconiser dans les cahiers des charges des marchés publics», note-t-on au ministère de l’habitat.
N’empêche que le département de tutelle compte bien susciter une plus grande adhésion volontaire des opérateurs. Pour y parvenir, il s’agit de promouvoir la valeur de la normalisation auprès des acteurs concernés, entre autres par la formation d’experts en normalisation dans le domaine de la construction. Une autre priorité consiste en la communication sur les valeurs et les bénéfices de la normalisation auprès des utilisateurs.
Les professionnels appelés à s’impliquer davantage
A un autre niveau, l’idée est d’impliquer davantage les professionnels dans le processus national de normalisation en les encourageant à exprimer leurs besoins en normes, ceci sachant que toutes les normes marocaines peuvent être réexaminées à la demande de toute partie concernée ou suite à l’évolution de la norme de base. Les professionnels sont également appelés à s’impliquer dans les réunions des commissions techniques de normalisation qui les concernent. A ce titre, il faut savoir que les normes marocaines dans le domaine de l’habitat sont élaborées par treize commissions techniques de normalisation présidées par le département de tutelle. Ces commissions sont composées des représentants des administrations, de la profession, des utilisateurs concernés par le produit à normaliser, des laboratoires et des établissements de formation.
La procédure d’élaboration classique d’une norme débute par l’identification du besoin. Par la suite, le projet de norme qui en découle est examiné lors des réunions des commissions techniques de normalisation. A partir de là, le projet est adapté puis adopté. S’ensuit le lancement des projets de normes en enquête publique sur une durée de 1 à 3 mois pour consultation auprès des professionnels et des institutionnels du secteur. L’enquête publique est ensuite dépouillée suite à quoi la norme est homologuée par l’Institut marocain de normalisation (IMANOR). Enfin, la norme est publiée dans le catalogue des normes marocaines.
Source: La Vie écopar Réda Harmak

04/03/2014

Tuilerie de Chagny: L‘usine de méthanisation enverra le méthane dans le réseau GRT gaz

Au printemps 2015, le biogaz produit par l’usine de méthanisation de Chagny sera injecté dans le réseau GRT gaz. C’est la première fois que ce sera fait en France.
Il aura fallu deux années de discussion pour arriver à cette signature de contrat. Depuis hier, officiellement, le Smet Nord Est 71 pourra injecter son biométhane dans le réseau à haute pression de GRT gaz. Ce sera au printemps prochain quand l’usine de méthanisation commencera à fonctionner. « Nous espérons pouvoir lancer une filière d’énergie verte en France grâce à cela », indique Pierre Blouet, directeur régional GRT gaz Rhône Méditerranée.
À Chagny, ce sera la première expérimentation de ce type en France. D’ici 2020, l’entreprise espère pouvoir s’approvisionner à hauteur de 1 % en énergie verte.
Le biogaz produit à Chagny est de première génération (avec des déchets ménagers). Celui de seconde génération se fait avec la biomasse forestière. La troisième piste est le power to gaz. « On produit du gaz avec l’hydrolyse de l’eau, puis une méthanisation à partir de l’hydrogène », poursuit-il. Trois pistes qui vont permettre d’atteindre l’objectif final de remplir entièrement les canalisations avec des énergies vertes d’ici 2050.
Le client est à côté
Ecocea, l’usine de méthanisation, apportera donc sa pierre à l’édifice. Chaque année, ce sont 28 GWh de gaz qui seront injectés dans le réseau, soit l’équivalent de la consommation de 3 000 foyers. Ce gaz servira surtout à alimenter l’usine de tuiles Terreal voisine. Pour le Smet, l’usine de méthanisation va permettre de diminuer de 40 % la quantité de déchets stockés (les objectifs des lois grenelle étaient de 15 %).
Concernant la signature d’un contrat avec GRT gaz, cela lui permet d’être garanti sur le prix d’achat du gaz notamment.

Source Le Journal de Saône et Loire

De l'innovation et des offres plus lisibles pour Wienerberger

Pour répondre à un marché tendu par la crise, le leader de la terre cuite Wienerberger mise sur la structuration de ses offres et l'innovation pour gagner des parts de marché sur l'ensemble de ses offres mur, façade et toiture, tant en neuf qu'en rénovation.

Nous ne connaîtrons que ceux de l'ensemble de la filière, mais Francis Lagier, président de Wienerberger France l'assure, les chiffres internes "sont très proches" : en 2013, les marchés ont reculé de -8% pour les briques de structure (maison individuelle), -3% pour les tuiles (rénovation) et -7% pour les briques apparentes. Et pour répondre à ce contexte tendu, le groupe mise sur l'innovation et sur une meilleure lisibilité de ses offres, dont "technique, compétitivité et esthétisme" sont mises en valeur.

Côté innovation, une nouvelle génération de Monomur voit le jour. Brique terre cuite à isolation renforcée, remplie de laine de roche, CLIMAmur (Porotherm) vise le marché de la maison individuelle haut de gamme. Cette solution d'isolation intégrée porteuse et auto-isolante, offre de nombreuses qualités, tant du point de vue de la performance thermique et de l'acoustique, que de celui de la qualité de l'air intérieur. Une nouveauté qui arrive également après les deux autres innovations du groupe que sont le Dryfix® et la Maçonnerie Roulée ® améliorant le quotidien des maçons.
Selon Wienerberger, plus de 40% des maisons individuelles (MI) se réalisent aujourd'hui en briques terre cuite, contre environ 25% il y a 5 ans. Pour Francis Lagier, le marché peut encore progresser, soutenu par la compétitivité de ces solutions très efficaces thermiquement. Et pour gagner des parts de marché, le groupe apporte désormais une réponse segmentée en fonction des cibles pour lesquelles elles sont destinées, avec une offre "HomeBrick" pour la MI et l'offre CITIbric pour le collectif (voir illustration).
Solution globale en rénovation et offres "à façon" pour conquérir de nouvelles parts de marché Sur sa gamme Toiture (Koramic et Aléonard), la concurrence de la toiture terrasse et du bac acier – particulièrement sur le collectif - leur demande "d'être plus créatifs pour maintenir la part de marché des tuiles", explique Francis Lagier. Et de venir ainsi notamment s'attaquer au marché de l'enduit, en mettant en avant les qualités thermique, technique et esthétique de la terre cuite en bardage que cela soit en briques de parement, comme l'Argelite, ou en tuiles. En façade, le secteur de la brique de parement (Terca) a été divisé par deux en cinq ans, ce qui a amené le groupe à rationaliser ses capacités de production sur son site de Flines (un million d'euros d'investissement). Mais c'est surtout pour mieux offrir de la personnalisation à ses clients, une production "à façon", demandée par les prescripteurs. Une orientation que le groupe a également prise pour ses tuiles Aléonard, essentiellement utilisées en rénovation du patrimoine, en s'adressant, avec la Saint-Vincent, au marché des maisons individuelles haut de gamme.
Face à un marché du neuf déprimé, Wienerberger se déclare ainsi "serein" grâce à la multiplicité de ses offres. En rénovation d'ailleurs, là encore, c'est par l'innovation qu'il entend "concrétiser un développement certain", avec Sarking (Koramic), solution d'ITE lancée en 2013 associant isolant et tuile, pour laquelle est prévue une vaste campagne de communication. Avec ce produit, déclare Francis Lagier, "nous raisonnons sur une solution globale, concentrée sur notre cœur de métier".
Pour le président de Wienerberger en France, l'avenir se voit ainsi "rouge", couleur terre cuite.

Source Batiactu

03/03/2014

Wienerberger 2013: Les pertes nettes se sont établies à 7,8 millions d'euros

Le groupe autrichien Wienerberger, numéro un mondial de la brique, est resté dans le rouge en 2013 mais a nettement réduit ses pertes, a annoncé le groupe jeudi dans un communiqué.
Les pertes nettes se sont établies à 7,8 millions d'euros, contre 40,5 millions en 2012.
Dans le même temps, le chiffre d'affaires a progressé de 13% à 2,7 milliards d'euros et le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a augmenté de 9% à 266,5 millions, laissant le groupe se réjouir d'une année "couronnée de succès".
"En plus de notre évolution positive malgré un environnement difficile, nous avons atteint tous nos ambitieux objectifs opérationnels et financiers", a déclaré le PDG de Wienerberger, Heimo Scheuch, cité dans le communiqué, alors que son groupe a lancé en 2012 un plan de restructuration qui doit bientôt toucher à sa fin.
Les chiffres publiés sont légèrement au-dessus des prévisions des analystes.
Le fabricant de tuyaux en plastique Pipelife, acquis en 2012, a été l'un des contributeurs principaux de la bonne activité de Wienerberger, ce secteur doublant presque son chiffre d'affaires pour atteindre 1 milliard d'euros.
De nombreux marchés n'ont pas encore retrouvé leur niveau d'avant la crise, a souligné le groupe, évoquant la Pologne, la République tchèque, la Hongrie ou encore les Pays-Bas et la France. Le marché européen a de surcroît connu des conditions météorologiques défavorables au secteur dans la première moitié de l'année, avec un hiver long et des inondations.
L'évolution en Amérique du Nord est cependant nettement plus encourageante, avec une reprise de la construction de logements neufs.
Wienerberger se montre optimiste pour 2014. "Nous avons pour objectif d'améliorer nettement le chiffre d'affaires et le résultat brut d'exploitation et de renouer avec les bénéfices", a déclaré M. Scheuch.
Le groupe attend une stabilisation de la légère croissance de la construction en Europe et une tendance toujours positive en Amérique du Nord. Il vise un Ebitda d'environ 300 millions d'euros.
Vers 08H05 GMT à la Bourse de Vienne, le titre Wienerberger prenait 0,71% à 13,96 euros, dans un indice vedette ATX en léger recul (-0,08%).

Source Romandie News

Algérie:un plan de modernisation pour le CTC (Contrôle technique de la construction)

L'Organisme national du Contrôle technique de la construction (CTC) vient de se doter d'un plan visant la modernisation et le renforcement de son système de contrôle et assurer ainsi une meilleure sécurité du bâti, a indiqué mardi à Alger un responsable du secteur de l'Habitat.
"Nous avons lancé ce plan pour moderniser le groupe afin d'étendre ses missions et lui permettre ainsi de contrôler pratiquement l'ensemble du secteur du bâtiment", a souligné Saïd Arab, Président du directoire de la SGP "étude et engineering" (GENEST) dont relève le CTC.
Ce plan permettra au CTC d'assurer un meilleur accompagnement du maître d'ouvrage durant toutes les phases de concrétisation des projets soit du choix du terrain à la réception provisoire, a expliqué ce responsable en marge d'une journée technique sur le diagnostic et l'expertise du bâti.
Pour le secrétaire général du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Ali Boularès, le CTC doit se mettre aux standards internationaux à travers de nouveaux mécanismes de modernisation ajoutant que plusieurs actions ont été engagées afin d'améliorer le contrôle technique des constructions.
M. Boularès a affirmé que le CTC bénéficiera d'un renforcement de ses missions de contrôle, de ses moyens techniques comme il sera doté d'agences locales et de moyens "hautement performants répondants aux standards internationaux".
Il sera procédé, dans ce cadre, selon le même responsable, à la création de laboratoires itinérants, la mise en place d'équipes spécialisées dans le diagnostic et de laboratoires de contrôle de matériaux de constructions locaux et importés.
"Toutes ces actions doivent s'inscrire dans une perspective d'ensemble englobant les dispositifs qui encadrent et organisent le développement et la gestion du cadre urbain afin de les conformer aux exigences de la sécurité", a-t-il soutenu.

Source: Maghreb émergent

02/03/2014

CERIC Technologie se développe dans le service thermique

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Travaux de rénovation/amélioration

Des commandes significatives – IMERYS France, WIENERBERGER UK et SARANSK en Russie choisissent le savoir-faire et la qualité CERIC
En France, CERIC a réalisé des travaux de rénovation auprès de ses clients historiques : IMERYS Saint Germer et IMERYS Wardrecques. Sur ce dernier site, des travaux de modifications de l’aéraulique du four et du process ont été réalisés dans le but d’augmenter la récupération du four vers le séchoir. Ces modifications ont permis de baisser de manière significative la consommation énergétique globale de l’ensemble du process séchage/cuisson. Ce sont plus de 40 mètres de gaines qui ont été ajoutées, certains points de raccordement s’élevant à plus de 8 mètres de haut. Cette intervention s’inscrivait dans une démarche « économies d’énergies » initiée par le client et visant à récupérer l’air issu de l’extraction sous wagon et à augmenter le débit d’air qui alimente le séchoir.
Le service thermique de CERIC a également signé plusieurs commandes significatives chez WIENERBERGER UK dont notamment :

  • news1Une commande sur un site près de Manchester portant sur l’amélioration du process de cuisson sur un four traditionnel allemand par l’ajout de brassage CERIC à l’avant feu. Ces travaux permettent d’optimiser l’homogénéité de cuisson et d’améliorer la qualité des produits.
  • Une commande, menée en collaboration étroite avec le client, relative à la modernisation et la mise en conformité d’un équipement de four de plus de 20 ans dans une tuilerie. L’équipement de chauffe répond désormais aux dernières normes en vigueur : 746-2 version 2010.
En collaboration avec son partenaire Russe SALVENA, CERIC a équipé la société SARANSK (République de Mordovie) d’un broyeur à cylindre PELERIN® 5RR6 bi-poulies pour moderniser son unité CERIC existante. Les machines PELERIN® sont réputées pour leur qualité de fabrication, leur robustesse, leur fiabilité et leur maintenance aisée et peu coûteuse. PELERIN® est une marque reconnue sur le marché russe/CEI, de nombreux équipements du distributeur métallique au groupe d’étirage jusqu’aux broyeurs et mouilleurs-mélangeurs donnent toute satisfaction à leurs utilisateurs.

01/03/2014

Une future solution d'isolation 100% Française

Une future solution d’isolation 100 % française

Les solutions d’isolation de demain se préparent dès aujourd’hui. Pour répondre aux futurs enjeux, les entreprises travaillent désormais sur les nouveaux matériaux qui viendront équiper les bâtis. Cela concerne aussi l’isolation. Un produit français est notamment en cours de test, présentant une structure microporeuse pour une intégration directe aux matériaux de structure.

Un matériau d’isolation microporeux en cours de développement

Le made in France a le vent en poupe, y compris sur les matériaux du bâtiment. Les entreprises de l’Hexagone sont aujourd’hui nombreuses à préparer les solutions de construction de demain. L’isolation, qui compte parmi les produits essentiels, offre notamment une marge d’innovation importante avec un double enjeu : allier la valeur naturelle et recyclable de chaque produit à une donnée de performance.
C’est le pari relevé par la société Solumix qui développe actuellement un nouvel isolant naturel pour les habitats. Celui-ci, issu d’un mélange de silice, de calcium, de magnésium et d’eau, peut se présenter sous une forme autoporteuse ou permettre le remplissage des briques pour obtenir un matériau d’isolation performant intégré à la structure. Il est également adapté à une utilisation sur le bois ou le béton.

Des performances thermiques de premier ordre

Actuellement en cours de test, les créateurs de cette nouvelle solution envisagent son intégration aux matériaux de construction dès 2015.
Si ses qualités phoniques n’ont à ce jour pas été testées, les résultats thermiques se révèlent, pour leur part, de premier plan avec un R>5 en association avec la brique creuse. En outre, ce produit est ininflammable, avec une résistance au feu pouvant atteindre 1 000°C, sans émanation de gaz toxique ou de fumée.
Enfin, son origine naturelle autorise son recyclage en fin de vie. Cette nouvelle solution d’isolation est prévue pour une utilisation tant sur les maisons neuves que lors de travaux de rénovation sur des immeubles anciens afin d’améliorer leurs performances.