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21/11/2013

L’ouvrier côte-d’orien brûlé chez Terreal à Chagny va mieux

L’ouvrier de Terreal (fabrique de tuile, située rue Léon-Saccard à Chagny), un Côte-d’Orien de 55 ans, qui a été brûlé le mercredi 13 novembre dernier va mieux (lire notre édition du 14 novembre). 
L’employé héliporté le jour même au CHU de Lyon (centre des grands brûlés) souffre de brûlures au deuxième degré profond au niveau du bras droit et au visage (en bas de la joue et à l’oreille).
 Il n’a pas subi d’opération mais des soins spécifiques lui sont apportés au quotidien. Ce week-end, il était toujours hospitalisé et ses collègues de travail attendent avec impatience son rétablissement et son retour au sein de l’entreprise chagnotine. « Cet accident les a profondément marqués et ils s’inquiètent beaucoup pour lui », précise-t-on à la direction de l’entreprise d’autant que cet accident s’est produit devant près de dix témoins dont un employé sapeur-pompier volontaire qui lui a porté les premiers secours.
La victime travaille depuis près de 20 ans chez Terreal. Et ce mercredi, le Côte-d’Orien soudait une pièce. Par malchance, un gratton à 1 100 degrés a atterri sur une bombe de dégrippant. Celui-ci est passé au travers de la bombe qui a été perforée et du gaz s’en est échappé.
L’employé ne s’en est pas aperçu. Le gaz s’est enflammé et les vêtements de l’ouvrier ont pris feu.

Les bonnes idées écolos d'une maison labellisée BBC

Première maison labellisée BBC Effinergie en Saône-et-Loire, cette bioclimatique, économe en énergie, est la vitrine de multiples solutions écologiques.
Les bonnes idées écolos d'une maison labellisée BBC
La maison est constituée de deux volumes ouvrant sur la piscine. À gauche, la suite parentale. Un cube revêtu d'un bardage de bois, dont la toiture est végétalisée. Au centre, la maison sur deux niveaux : un espace jour en rez-de-jardin et trois chambres à l'étage.
Maison Magazine est allé à la rencontre des propritétaires de la première maison labellisée BBC Effinergie en Saône-et-Loire. "Depuis l'enfance, j'avais toujours vécu dans des maisons anciennes, raconte Marguerite. Elles étaient superbes, en pierre, mais les factures de chauffage étaient monstrueuses... Et même avec des doubles fenêtres, j'avais tout le temps l'impression d'avoir froid."
La maison est constituée de deux volumes ouvrant sur la piscine. À gauche, la suite parentale. Un cube revêtu d'un bardage de bois, dont la toiture est végétalisée. Au centre, la maison sur deux niveaux : un espace jour en rez-de-jardin et trois chambres à l'étage. "Aujourd'hui, pour rien au monde, je ne retournerais dans l'ancien. Et ce n'est pas parce que nous avons construit notre maison que je dis ça..." Marguerite et Moiz sont à la tête d'une petite entreprise de construction, rachetée dans le Mâconnais il y a quelques années et ne signant plus que des maisons BBC.
La cuisine est orientée à l'est pour profiter du soleil à l'heure du petit déjeuner. La maîtresse de maison la voulait indépendante, prenant le contre-pied de la tendance actuelle. Deux ans plus tard, son avis est moins tranché : l'idéal serait une cuisine séparée du salon par une cloison coulissante. "En fait, celle-ci a servi de laboratoire. Auparavant, l'entreprise construisait des maisons "normalement" performantes et, par conviction, nous avons voulu expérimenter pour nous-mêmes la direction que nous souhaitions donner à notre activité."Orientée au sud-ouest, la maison bénéficie d'une vue dégagée sur les champs et, à l'horizon, sur la Roche de Solutré.
Première maison labellisée BBC Effinergie en Saône-et-Loire, cette bioclimatique, économe en énergie, est la vitrine de multiples solutions écologiques. Plus compacte qu'il n'y paraît, elle est constituée de deux volumes en L au bord d'une piscine. Le volume central est un bâti classique en briques alvéolaires surmonté d'un toit de tuiles et flanqué d'une aile cubique à toiture végétalisée. La maison dispose de nombreuses ouvertures au sud, comme toute bioclimatique qui se respecte, ainsi que d'une casquette et de brise-soleil pour limiter la surchauffe en été. Au nord, des espaces tampons : rangements, buanderie, garage...
La piscine est chauffée par la pompe à chaleur. Elle est traitée par électrolyse au sel, la solution la plus économique en eau. Le bassin est sécurisé par un volet entraîné par deux batteries de 12 volts alimentées par des cellules photovoltaïques. Un véritable catalogue de solutions durables Le chauffage est assuré par une PAC air/eau alimentant un sol basse température au rez-de-chaussée. Un poêle à bois vient en appoint, mais il est rarement mis à contribution autrement que pour le plaisir, car la maison est très bien isolée et bénéficie d'une grande inertie. L'habitation étant étanche, la ventilation est obligatoire et passe par une VMC double flux associée en sortie à un puits canadien, histoire de gagner quelques degrés gratuits supplémentaires.
Rien ne manque dans cette vitrine de solutions écologiques. Ni la pergola sur la façade sud avec plante à feuilles caduques pour faire de l'ombre en été, tout en laissant passer lumière et chaleur en hiver. Ni la récupération des eaux pluviales dans une cuve de 4 000 litres pour alimenter les sanitaires et l'arrosage du jardin. Tous les bois utilisés sont du pin Douglas non traité, en provenance du département voisin, le Rhône. À l'intérieur, les robinetteries et les WC sont équipés de réducteurs de débit d'eau. Enfin, l'objectif étant de tendre vers la passivité, 27 m2 de tuiles photovoltaïques (Imerys) ont été installés sur la toiture. Production annuelle estimée : 2 970 kWh.


Fiche technique de la maison

  • Surface habitable : 210m2.
  • Prix au m2 : 1 300€ env. (chauffage et labellisation compris).
  • Principe constructif : briques alvéolaires (Wienerberger).
  • Isolation intérieure : Polyplac.
  • Panneaux laine de bois (24 cm) pour les rampants. Menuiseries : aluminium bicolore (K.Line).
  • Chauffage et ECS : PAC air/eau (DaikinAltherma).
  • Plancher chauffant basse température au rez-de-chaussée et radiateurs à l'étage. Appoint poêle à bois (Tulikivi).
  • Ventilation : VMC double flux (Aldes) couplée à un puits canadien.
  • Bilan énergie : 258 € (chauffage) + 135 € (ECS).
  • Constructeur : Val de Saône Bâtiment, tél. : 03 85 37 13 05. www.valdesaone-batiment.fr


Source Coté Maison par Georges-François Rey

20/11/2013

Les temps sont durs pour VM Matériaux

Le distributeur de matériaux de construction VM Matériaux a publié ses résultats pour le troisième trimestre de 2013 : pénalisé par la chute des mises en chantier de logements individuels, le groupe a vu son activité décliner de 6,7 %.

VM Matériaux continue de souffrir : toujours fortement impacté par la baisse de l'activité, le groupe a vu ses ventes diminuer au troisième trimestre de l'année. Il a annoncé un recul de son chiffre d'affaires de -6,7 %, soit 153,6 M€ entre juillet et septembre. Sur l'ensemble des neuf premiers mois de 2013, l'activité s'est contractée de -4,1 %, à 492 M€. "Les activités du groupe subissent toujours le repli des mises en chantier des logements individuels", précise un communiqué. Le nombre de démarrage de chantiers aurait, pour sa part, chuté de -9,2 % en un an. Le négoce de matériaux a marqué un repli de -5,5 % et l'activité béton de -4,9 % avec un mois de septembre particulièrement difficile, tandis que la menuiserie industrielle a progressé de 2,4 %, avec "des prises de commandes soutenues sur ce 3e trimestre, notamment sur le PVC".

Maintien des efforts dans un marché incertain
Les efforts de rentabilisation entamés par le groupe depuis 2012, qui se sont traduits par une économie de 8 M€, vont donc se poursuivre, notamment par un "travail d'adaptation" et un "programme de cessions d'actifs non stratégiques". VM Matériaux pourrait ainsi vendre des actifs immobiliers afin de continuer son désendettement, la dette étant passé de près de 157 M€ à moins de 136 M€ en douze mois. Malheureusement, les perspectives du marché restent incertaines pour le groupe qui entend maintenir sa "politique de gestion rigoureuse (…) en développant son organisation et ses actions commerciales afin de reprendre des parts de marché dans ses différentes activités", explique le communiqué.
Le groupe familial VM Matériaux, plus que centenaire, est aujourd'hui présent dans 27 départements du Grand Ouest français, et 5 départements d'outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, Saint-Martin), ainsi qu'au Canada et en Chine. Il compte 121 points de vente de négoce de matériaux (dont 24 outre-mer), 10 usines de fabrication de menuiseries extérieures, 4 pour la production de structures bois (charpentes, ossatures), 25 centrales de béton prêt à l'emploi et 5 usines de fabrication de produits béton. VM Matériaux, qui emploie plus de 1.500 salariés, a généré, en 2012, un chiffre d'affaires de 690 M€ (-2,5 %). Annuellement, l'entreprise écoule 46.000 tonnes d'enduits de façade, 2 millions de m² de carrelages et 1,8 million de m² de tuiles. 

Source France BTP

19/11/2013

Tuilerie de Blajan. Imerys doit s'engager

Le compte n’y est pas. C’est ce que disent les conclusions du tribunal de grande instance de Toulouse saisi par le personnel de la tuilerie de Blajan à propos du plan social proposé par la société Imérys. Imerys terre cuite a arrêté la production de la tuile à Blajan.
L’audience reportée une première fois a eu lieu le 26 septembre dernier. Le 31 octobre, l’instance juridique a décidé la réouverture des débats le 28 novembre.
Le tribunal veut s’assurer que la société tiendra ses engagements sur la revitalisation du site. Dans un plan social il y a toujours des mesures qui sont conformes au plan.
Mais le plan doit être proportionné aux résultats de la société.
Il indique clairement que dans le cadre de l’implantation de la société Cofrelitte, une usine de fabrication de coffrets de volets roulants, il souhaite avoir le plan d’ensemble avec des propositions concrètes envers les salariés annoncées dans le plan.
Si Imerys terre cuite ne tient pas ses engagements, le plan sera annulé faute de moyens suffisants. Au-delà de la décision juridique, le principal est que chaque salarié ait un emploi sur le bassin d’emploi du Comminges. Le juge impose à la société de dépenser les sommes annoncées et de pourvoir réellement au but de plan, à savoir le reclassement et non le pôle emploi.

Source La Dépêche du Midi

Les Scop, un terreau fertile de solidarité et de créativité

Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux. Cette Scop spécialisée dans les briques en terre cuite a pu financer ses innovations, notamment en matière de réduction des déchets, grâce à ses réserves obligatoires.
Loin de cultiver la frilosité, les sociétés coopératives et participatives fourmillent au contraire d'initiatives. Les réserves financières rendues obligatoires par leur statut leur permettent bien des audaces. Surtout dans les périodes de crise...
« Quand une entreprise s'inscrit dans une démarche prospective, le statut de Scop constitue un accélérateur et mon problème est plutôt de freiner mes équipes. » Pour Jacques de Heere, PDG d'Acome, un fabricant de câbles pour les infrastructures télécoms et ferroviaires, l'automobile et le bâtiment, la société coopérative et participative (Scop) présente bien des atouts en matière d'innovation, car « elle est naturellement tournée vers le moyen et le long terme ».
....
Toutes les idées des salariés sont donc les bienvenues.
« Les salariés dans une Scop sont très proactifs », renchérit Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux, dans le Maine-et-Loire, un petit groupe spécialisé dans les briques en terre cuite, qui a doublé de taille le mois dernier en reprenant Imerys Structure et emploie désormais 740 personnes.
Cette libération des énergies favorisée par le statut de Scop, les salariés de SET, en Haute-Savoie, la décrivent bien. Cette PME créée en 1975 et spécialisée dans les machines d'assemblage de composants électroniques a été ballottée ces dernières années entre divers repreneurs étrangers. Le dernier, américano-suédois, en difficulté financière après de multiples erreurs de gestion, a reporté une bonne partie de ses dettes sur sa filiale française, entraînant le redressement judiciaire de SET en avril 2012. Les salariés ont monté un projet de reprise en Scop qui a finalement emporté l'adhésion du tribunal de commerce d'Annecy, en décembre dernier.
....
Source La Tribune par Odile Esposito

18/11/2013

TERREAL sublime la Cité du Cinéma avec un coloris unique de son revêtement extérieur PiterakSlim®

Le célèbre pôle cinématographique porté par le réalisateur Luc Besson s’est installé à Saint-Denis (93) en lieu et place d’une ancienne centrale thermique depuis fin 2012.
Comme pour tout décor de cinéma remarquable, les architectes Reichen et Robert & Associés ont créé un « univers architectural » en réponse aux ambitions du cinéaste français et ont pour cela sélectionné les produits de TERREAL Façade, n°1 de la façade rapportée en terre cuite en France.
Le bardage PiterakSlim®, dans le coloris Ebène foncé développé sur mesure, confère à ce projet d’envergure un esprit à la fois industriel et contemporain.

La Cité du Cinéma : un projet typiquement Art Déco
Inaugurée en septembre 2012, la Cité du Cinéma est un projet d’échelle européenne unique en France.
Ce pôle cinématographique regroupe notamment la prestigieuse école Louis-Lumière, le siège d’EuropaCorp (société de production de Luc Besson), des plateaux de tournage, des fabricants de décors et des salles de post-production.
Pour mettre en scène cette ancienne centrale EDF, le cabinet d’architectes Reichen et Robert & Associés a souhaité concevoir des bâtiments à la hauteur des ambitions du cinéaste et a choisi TERREAL Façade pour l’application de son bardage PiterakSlim® avec une couleur Ebène foncé développée sur mesure pour ce projet d’envergure.

En 2006, EuropaCorp conclut l’acquisition de plus de 6,5 hectares de terre auprès d’EDF. Anciennement occupé par des transformateurs électriques, le terrain est également composé de trois centrales désaffectées. C’est sur la base de ce patrimoine industriel Art Déco que les architectes du cabinet Reichen et Robert & Associés ont repensé la structure des bâtiments existants pour donner vie au projet de Luc Besson.
En réhabilitant l’ancienne centrale thermique datant de 1933 et en y ajoutant de nouveaux immeubles en harmonie avec l’esprit industriel, la Cité du Cinéma est ainsi devenue un modèle d’architecture contemporaine.

Le PiterakSlim® Ebène foncé : un coloris sur-mesure pour la technopole du cinéma 
Pour conserver toute l’authenticité du bâtiment, les architectes ont choisi de mettre en avant la terre cuite. Outre son intemporalité, ce matériau est aussi reconnu comme étant une matière première 100 % écologique et naturelle.TERREAL, pionnier dans l’art de l’enveloppe en terre cuite depuis plus de 20 ans, a été retenu pour la mise en œuvre d’un bardage personnalisé : le PiterakSlim® coloris Ebène foncé. Le PiterakSlim® est un bardage en terre cuite de grande dimension (jusqu’à 152 cm de long) et à joints horizontaux à recouvrement.
Il dispose d’un excellent ratio format/performances car malgré sa faible épaisseur (3 cm), il est particulièrement résistant au vent (jusqu’à 2359 Pa) et aux chocs (jusqu’à Q4 en pose standard).
Décliné ici dans une finition lisse, il a nécessité le développement d’un 12ème coloris pour répondre à l’exigence des architectes.
L’Ebène foncé vient ainsi parfaitement trancher avec les teintes orangées du reste du bâtiment. Moderne, authentique et écologique, c’est donc tout naturellement que la terre cuite de TERREAL vient s’intégrer dans ce projet architectural.
Capable de se marier avec un vaste univers de matières, elle a permis de fédérer dans un esprit à la fois industriel et nouveau, les différentes autres composantes de ce lieu, connu sous le nom de « Hollywood-sur-Seine », que sont le verre, l’acier, le béton et l’enduit.

Source Welcom

17/11/2013

“Ceric is back” – on the German market too!

Ceric’s strength lies not just in its ability to engineer turnkey plants, but also in supporting these units in their further development in line with customer requirements. That is Ceric’s commitment to the production plant does not end with its handover: the French plant engineering company has the personnel and technological resources to adapt production lines or plants to meet new needs, to modernize these or to integrate new technologies. Modernization or modification of production lines generally entails lower cost than a newbuild, but calls for comprehensive expertise and know-how, which the Ceric engineers certainly have. Accordingly, Ceric can also meet the needs of the German market and its customers, who are known for their high standards and reputed to constantly challenge the innovative capacity of their suppliers. At Ceric, the focus is on the customer. Cooperation with the German company Gima, an expert on ceramic building materials, is a good example of how Ceric supports a production plant during its entire lifecycle.

Girnghuber GmbH, the company better known as Gima and based in Lower Bavaria in Southern Germany, has a long tradition in the production of heavy clay building materials. At the facility in Marklkofen, which has been owned by the Girnghuber family since 1903, around 250 employees produce a wide range of clay brick products. Ceric Technologies is very well acquainted with this production unit, as it has already supplied three Hydro-Casing kilns there. Gima contracted Ceric Technologies to increase the number of kiln cars for the Hydro-Casing brick-firing kilns built in 1999. 

At the end of 2012, a total of 25 additional cars were completed. This contract was associated with several challenges:
› an extremely tight schedule for completion
› completion of the work without adversely affecting the production operation
› use of a new car lining developed by Ceric to optimize the energy efficiency of the cars
The engineers and technicians of the Heat Treatment department at Ceric have demonstrated under the direction of Alexandre Brief exemplary organization and control. Not only have all contractual obligations agreed with the customer been met, all safety regulations have been complied with too. Cooperation with the Gima production team was excellent.
Car structure
Chassis
The complete realization and preassembly of the chassis at the Ceric workshops enabled smooth final assembly on site. The chassis were delivered in two parts to prevent any danger of deformation during road transport. The side plates of the cars consist of two parts to compensate for the mechanical stresses between the upper and lower sections. These stresses are caused by the temperature gradient to which the car is exposed as a result of the repeated temperature increases and decreases.
Lining
The Research and Development department at Ceric Technologies has developed a new lining in which the traditionally used fibres are replaced with Cerilite L01, an insulation material on the basis of an extremely lightweight, refractory material. For this new lining, the latest ceramic processes are employed and lightweight, resistant and insulating materials used as soon as possible, which were developed together with Burton, a company specializing in the development and production of refractory materials. Cerilite L01 is a material produced on granulate basis, which can withstand temperatures of 1 400° C and introduced into the cars in bulk solid form. Key characteristics of this innovative alternative to what are currently described as “green” ceramic fibres are:
› Energy saving: Cerilite L01 combines increased porosity and low weight, therefore contributing to the desired energy saving and low heat transfer
› Improved insulation thanks to the low thermal conductivity of Cerilite L01
› Lightweight and fast installation/handling thanks to the low weight and bulk solids form (big bag), even in confined spaces, a faster installation time as well as simplified repairs, as the product can be simply vacuumed up and reused
› No health risks: it does not contain any ceramic or silica fibres so that the initial use and future maintenance work are completely without risk
A new design of the chassis reinforcements enables the direct installation of the insulating part of the lining on plates with a flat base. Accordingly, no compact concrete is necessary, which has a negative effect on the energy balance. The new insulation reduces the average loss along the length of the car by 13 to 15% at a temperature of 1 050° C. This energy saving increases with the temperature.

TECAUMA: DISPOSITIF DE RECTIFICATION DE LA HAUTEUR DE BLOCS BETON ET L'INSTALLATION DE PRODUCTION DE BLOCS BETON EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF

La présente invention concerne un dispositif de rectification de la hauteur de blocs béton (3) reposant sur un plateau support (4) qui sert à leur production et qui est porté par des moyens de convoyage (5) selon une direction de transport, lesquels blocs béton (3) sont positionnés sur leur plateau support (4) selon au moins une rangée et espacés les uns des autres sur cette rangée. Conformément à l'invention, ce dispositif de rectification comporte : - des moyens (15) permettant la prise en charge du plateau (4) pour le mettre en appui contre un dispositif de mise en référence (16), - des moyens pour resserrer lesdits blocs de ladite rangée de blocs les uns contre les autres, et - des moyens (18) pour rectifier la face supérieure des blocs (3), lesquels moyens (18) consistent en au moins une meule circulaire (27) montée sur un chariot (28) mobile selon une direction (B) perpendiculaire à ladite direction de transport.
Signet FR 2964897 (A1) - DISPOSITIF DE RECTIFICATION DE LA HAUTEUR DE BLOCS BETON ET L'INSTALLATION DE PRODUCTION DE BLOCS BETON EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF
Date de pub : 2012-03-23
Inventeur(s) : BREILLAC PHILIPPE [FR] +
Demandeur(s) : S N TECH ET AUTOMATISMES DE MANUTENTION TECAUMA [FR] +
Classification : - internationale: B24B7/00; B28B11/08 - européenne: N° de demande : FR20100057464 20100917 N°(s) de priorité : FR20100057464 20100917

Source Espacenet

16/11/2013

Algérie: le français Lafarge lance un laboratoire de recherche sur les matériaux de construction

Le groupe français Lafarge s’apprête à lancer un laboratoire de recherche sur les matériaux de construction en Algérie, rapporte le quotidien algérien El Moujahid le 3 novembre, citant un responsable de l’entreprise.
«Après ceux de France, de Chine et d’Inde, Lafarge inaugurera, le 18 novembre 2013, à Rouiba son quatrième laboratoire au monde dédié à la recherche dans le domaine de la construction», a déclaré le directeur général de Lafarge Algérie, Luc Callebat, cité par le journal. Selon lui, «la mise en place de ce laboratoire a notamment pour objectif d’adapter les produits du groupe aux besoins et aux spécificités de l’Algérie».
M. Callebat précise également que ce nouveau laboratoire vise à «répondre aux soucis des professionnels de la construction dans les meilleurs délais, avec la meilleure qualité et au moindre coût», indiquant que des solutions techniques innovantes en matière d’efficacité énergétique seront développées dans ce laboratoire.
Le directeur général de la filiale algérienne de Lafarge a, par ailleurs, indiqué que son entreprise a déjà produit plus de 8 millions de tonnes de ciment destinés exclusivement au marché local.

Source Agenceecofin

15/11/2013

La brique terre-cuite plus isolante que le béton ?

La brique terre-cuite plus isolante que le béton ?La terre cuite serait la solution la plus performante tant au plan énergétique qu’économique, selon une étude comparative des systèmes à isolation rapportée par l’intérieur et l’extérieur, commandée par la FFTB (Fédération Française des Tuiles & Briques).
Les solutions terre cuite facilitent la conception et la réalisation de bâtiments répondant parfaitement aux exigences de la RT 2012. Les briques offrent une forte résistance thermique au-delà de 1,4 m2.K/W pour les briques de 20 cm d’épaisseur et, associées à des planelles de terre cuite, permettent de s’affranchir de la pose de rupteurs de pont thermique.
Côté étanchéité à l’air, des essais conjoints avec la FFB ont montré que des briques enduites sur une face offraient une excellente étanchéité à l’air et qu’il était ainsi inutile de remplir les joints verticaux ou d’enduire la face intérieure des briques avant la pose de l’isolant.
Les FDES insuffisantes ?
Une analyse technico-économique a porté sur deux systèmes constructifs distincts (béton banché et isolation extérieure d’une part, brique et isolation intérieure d’autre part). Cette simulation conduite sur deux bâtiments d’habitation collective (R+3 et R+4) a conclu aux résultats suivants : « la brique et l’ITI permettent de réaliser une économie de 6,5% d’énergie de chauffage et jusqu’à 28% sur le coût de la construction », écrit la FFTB.
Au delà du respect des exigences de la RT, se pose désormais la question de plus en plus récurrente de l’éco-construction et du choix des composants d’un bâtiment. « Les FDES ne recensent que les qualités intrinsèques des produits mais n’intègrent pas les qualités induites, en d’autres termes, elles ne tiennent pas compte des services rendus (économies d’énergie induites) », selon la FFTB.
Une analyse QEB (Qualité Environnementale des Bâtiments) permettrait de porter un jugement de valeur, en sommant les FDES des composants du bâtiment et les performances thermiques de celui-ci.

Source Batiweb

14/11/2013

Samse : ouvertures en séries au mois d’octobre

Le groupe Samse, spécialisé dans la distribution de matériaux de construction pour le bâtiment, étend son réseau multi-enseignes avec quatre nouveaux points de vente au mois d’octobre. Dans le Grand Lyon, à Saint-Priest (69), le groupe ouvre une agence spécialisée dans l’isolation, l’étanchéité à l’air, les plaques de plâtre et le plafond.
L’offre y est entièrement dédiée aux professionnels. L’Entrepôt du bricolage ouvre également un nouveau magasin de 7 000 m² dans la banlieue parisienne, à Mennecy (91). L’enseigne Plattard a quant à elle déménagé son agence sur un site de quatre hectares à Châtillon sur Chalaronne (01).
Elle renforce ainsi ses activités bois, outils et matériels du bâtiment, avec une exposition de produits d’aménagement extérieur en complément. L’agence Samse d’Aubenas (07) emménage également dans de nouveaux locaux, sur un site de 20 000 m². Les professionnels et les particuliers pourront bénéficier des expositions de carrelage, sanitaire, menuiserie, dalles et pavés.

Source Zepros

13/11/2013

Terreal : un ouvrier brûlé au bras et au visage

Un accident du travail s’est produit ce mardi matin au sein de l’entreprise Terreal (fabrique de tuiles), située rue Léon-Saccard à Chagny où un employé a été brûlé au bras et sur une partie du visage.
Selon nos informations, l’employé aurait fait une erreur en manipulant deux produits qui en contact l’un avec l’autre, se seraient enflammés.
L’ouvrier a été pris en charge par les pompiers de Chalon et une équipe du Smur pour être évacué sur l’hôpital William-Morey. Si ses jours ne sont pas en danger, la gravité des brûlures de cet homme aurait nécessité son transfert sur Lyon.
Source Le Journal de Saône et Loire par C. Zahra

Les Français plébiscitent les matériaux de construction en terre cuite

Les matériaux terre cuite séduisent de plus en plus les Français. Ces derniers n'hésitent pas à le faire savoir lors d'une récente enquête sur l'image des matériaux terre cuite menée récemment par l'Ifop1 à la demande de la Fédération Française des Tuiles & Briques (FFTB).
La brique terre cuite a la cote !
Depuis l'application de la RT2012, plus de 40% de maisons individuelles sont en briques. Du côté des bâtiments d'habitation collective (jusqu'à R+5), le même phénomène est observé : là encore les qualités isolantes de la brique et le traitement des ponts thermiques séduisent les maitres d'ouvrage puisque près d'1 logement sur 4 est désormais réalisé en briques terre cuite !
Interrogés pour un observatoire mis en place dans le cadre d'un suivi de l'application de la RT 2012, 36% des constructeurs qui ont choisi la brique de terre cuite, l'ont fait pour des raisons thermiques, la brique est le partenaire privilégié pour répondre aux nouvelles exigences.
Résultat : les solutions briques terre cuite ont progressé de 23% entre la RT2005 et la RT 2012.
Et les Français d'acquiescer la position des constructeurs puisque d'après les résultats de l'étude Ifop, près de la moitié des personnes interrogées estiment que la brique terre cuite est un très bon isolant et près de 60% considèrent qu'elle est durable et résistante.
1 Etude menée dans le cadre de l'OMCAWI, enquête multi-clients de l'Ifop, réalisée chaque semaine en ligne et auto-administrée, auprès d'un échantillon national représentatif de 1000 individus âgés de 18 ans et plus (634 propriétaires et 308 locataires)
La tuile terre cuite, incontournable des toitures françaises
Aujourd'hui 70% de toutes les maisons individuelles françaises sont recouvertes en tuiles terre cuite qui représentent 57 millions de m2 de toitures neuves ou rénovées.
Respectueuses de l'environnement, très résistantes mais aussi contemporaines et authentiques, les tuiles terre cuite n'ont rien à envier aux autres matériaux. Elles font partie intégrante de l'identité régionale ; chaque région ayant sa « personnalité de toiture », construite à la fois à partir de son histoire, de son climat et de ses ressources en argile. La France peut ainsi se vanter de détenir une diversité de toits unique au monde avec pas moins de 150 modèles et de plus de 200 coloris !
L'étude Ifop illustre bien l'attirance des Français pour ce matériau. Considérée comme un matériau durable et résistant par 61% d'entre eux, la tuile est aussi jugée esthétique et chaleureuse par près de la moitié des sondés ! Coût, efficacité, durabilité, esthétisme... la tuile terre cuite ne possède que des avantages !

Source News Press

12/11/2013

La construction neuve ne parvient pas à se relever

Si le mois de septembre affichait des chiffres timides, mais en hausse, la construction neuve de logements chute sur le troisième trimestre 2013, selon les données du ministère de l'Ecologie publiées le mardi 29 Octobre.    
La reprise du secteur de la construction neuve ne sera pas pour le troisième trimestre 2013. Selon les derniers chiffres du ministère de l'Ecologie publiés ce mardi, le nombre de mises en chantier atteint péniblement 76.000 logements, soit une baisse de 0,6 % par rapport au troisième trimestre de 2012.
Ce sont les logements en résidence qui sont le plus impactés (- 30,3 %), de même que les logements individuels purs (- 2,2 %). De leur côté, les mises en chantier de logements collectifs affichent une hausse de 2,9 %, tout comme les logements individuels groupés (+ 6,7 %), tandis que la construction de logements individuels stagne.
Sur douze mois (octobre 2012 à septembre 2013), le nombre de logements mis en chantier s'établit à 341.800 unités, soit un recul de 11,1 % par rapport aux douze mois précédents. Dans le détail, 161.900 logements individuels et 160.500 logements collectifs ont été mis en chantier, soit des diminutions respectives de 9,4 % et 11,6 % par rapport aux douze mois précédents. Toujours sur les douze derniers mois, 19.400 logements en résidence ont été lancés, soit un fléchissement de 19,7 % par rapport aux mêmes douze mois précédents.
Les autorisations reculent
Concernant la situation des autorisations, elle est similaire aux mises en chantier. Ainsi, au 3ème trimestre, ce sont 100.000 logements qui ont été autorisés en France, soit une diminution de 27,9 % par rapport au troisième trimestre de 2012. Et tous les secteurs sont affectés par cette baisse : - 40,1 % pour les logements en résidence, - 25,5 % pour les logements collectifs, - 28,4 % pour les logements individuels. Pour ces derniers, la baisse est plus importante pour les logements individuels groupés (- 37,1 %) que pour les logements individuels purs (- 24,0 %).
Sur douze mois glissants, 447.000 logements ont été autorisés, soit une chute de 16 % par rapport aux douze mois précédents. Sur cette même période, la construction neuve, qui représente près de 87 % de l'offre de logements, plonge de 16,2 % par rapport aux douze mois précédents. Et une fois encore, tous les segments sont touchés : - 27,0 % pour les logements en résidence, - 21,1 % pour les logements collectifs, - 8,4 % pour les logements individuels. La diminution est un peu plus prononcée pour les logements individuels groupés (- 11,1 %) que pour les logements individuels purs (- 7,1 %).

Source Batiactu

11/11/2013

Adler Technologies lance la presse A660

Adler Technologies vient de lancer une nouvelle presse polyvalente A660 qui offre une productivité accrue et une précision maîtrisée des produits traditionnels ou légers.

Grâce à sa conception et à l’intégration de technologies exclusives, cette nouvelle presse offre des caractéristiques dimensionnelles précises et régulières (de 0 à 0,5 mm pour la hauteur), et une consommation maîtrisée des matières premières (un contrôle continu du poids des blocs en sortie de presse permet d’optimiser celle-ci).

Deux grands axes de recherche ont notamment guidé Adler Technologies, pour apporter de véritables améliorations sur la vibration, l’homogénéité du béton et la gestion des hauteurs :

-Un nouveau système de vibration, le Moviadler qui permet de contrôler, à toutes les phases du cycle, les conditions de la vibration. Facile à utiliser, la force et la fréquence de la vibration sont gérées par l’automatisme de la presse. Il autorise ainsi une accélération des cycles de production de 30% ! L’industriel pourra ainsi obtenir à performances équivalentes, une diminution de 5 à 10% du pourcentage du ciment dans le béton.

-Une précision exceptionnelle de la hauteur, avec un nouveau système de répartition du béton dans les moules : Adler Technologies a fait appel à la mécatronique (innovation dans le secteur des presses) pour mettre au point un nouveau système (demande de brevet en cours) de remplissage. Couplé à celui de la vibration, il soulagera l’industriel dans son travail grâce à une précision dimensionnelle de 0 à 0,5 mm inédite ! Celle-ci permettra de limiter, voire de libérer la préfabrication de l’étape longue et coûteuse de rectification. Le montage collé des blocs deviendra enfin aisé et immédiat. Enfin, l’A660 est équipée, pour la première fois dans le monde des presses à béton, d’un système de contrôle continu du poids des blocs en sortie de presse : la consommation du béton est ainsi optimisée tout en maîtrisant résistances thermiques et mécaniques des blocs.
Deux lois de calcul de corrélations sont implémentées dans l’automate. Un paramétrage des mouvements de l’agitateur modifie les vitesses lors du remplissage des moules, évitant ainsi la ségrégation. Son fonctionnement peut être également limité grâce à une vitesse d’avance de la grille différente de sa vitesse de recul.
La fiabilité au service des produits légers
L’influence du Grenelle Environnement, les prescriptions architecturales et techniques nouvelles, la saine gestion des matières premières, tout comme les impératifs de rentabilité, introduisent de profonds changements dans le monde de la construction. La fabrication de produits minéraux légers ou éco matériaux est délicate à réaliser. Elle implique beaucoup d’attention de la part des préfabricants. L’A660 permet notamment la réalisation de blocs avec complexion PSE, grâce à une insertion latérale de l’isolant par un robot exclusif, pour des épaisseurs de 30 à 36 cm.
La presse A660 en bref :
- Une capacité de compression des produits, assurant homogénéité du matériau et performances mécaniques constantes ;
- Une productivité remarquable stricto sensu avec un TRS global > 92% ;
- Opportunité nouvelle pour les préfabricants : elle permet de réaliser des blocs légers à hautes performances thermiques, grâce au premier système d’insertion latérale d’isolant (robot exclusif), de grande qualité et répondant aux exigences des RT 2012 et RT 2020 ;
- Une optimisation des coûts d’exploitation grâce à une réduction de 25% de la consommation énergétique ;
- Pérennité de l’équipement : 24 mois de garantie pour la table de vibration.
Source France BTP par Ch. Raynaud

10/11/2013

Legris Industries, une famille unie dans la tempête

Cette entreprise industrielle rennaise réalise les ¾ de ses activités à l’international, son actionnariat familial très stable lui a permis de traverser des tempêtes puis de se redresser.
Si l’équipe de management de Legris Industries est installée au centre de Rennes, les activités du groupe ont depuis longtemps franchi les frontières bretonnes. 70% des ventes sont réalisés hors de France. Fabricant d’équipements pour les centres de logistique, de lignes de production pour l’agroalimentaire et d’usines clés en mains pour la fabrication de matériaux de construction, Legris Industries réalise 227 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012, avec 14 sites industriels répartis dans le monde et 25 implantations commerciales.
Les actionnaires familiaux détiennent plus des trois-quarts du capital de Legris Industries.
Né en 1848 en région parisienne, l’entreprise transférée à Rennes dans les années 1970, reste la propriété de la famille Legris imprégnée d’une réelle culture internationale très ouverte. C’est pourquoi les Legris ont depuis des lustres su s’entourer de cadres dirigeants et ne pas confier les manettes de l’entreprise uniquement à la famille. C’est d’ailleurs le cas actuellement puisqu’Erwan Taton ne fait pas partie du cercle des Legris. « Erwan taton comprend les valeurs de notre groupe familial ainsi que sa culture », témoigne Pierre-Yves Legris président du conseil de surveillance où les membres de la famille Legris sont présents. Aîné des enfants de Pierre Legris qui a dirigé le groupe pendant près de deux générations, Pierre-Yves a piloté au quotidien les affaires de l’industriel jusqu’en 2009. Cet actionnariat familial a varié au fil des ans. « Notre niveau de capitalisation au sein de Legris a oscillé entre 20 et 70 % au cours des dernières années », témoigne Pierre-Yves Legris. Mais il est aujourd’hui renforcé. Les Legris ont pendant 20 ans côté en bourse une partie majoritaire du capital de l’entreprise avant de racheter la plupart des titres en 2004. « Cette situation nous permet une expression claire des attentes des actionnaires et donc une visibilité pour les dirigeants du groupe ». Pour les managers, c’est aussi un gage de sécurité. Les décisions sont prises rapidement et la famille reste unie, même dans la tempête.
Il y a quatre ans, Legris Industries a du se séparer de la plupart des activités de Keyria, sa division de fabrication de matériaux de construction marquée par le ralentissement mondial. La famille a fait front et épongé les dettes. « Dans la bourrasque il n’y a pas eu de changement de cap, les Legris n’ont pas fui leurs responsabilités », insiste Erwan Taton, le président du directoire.

Le groupe Legris va aujourd’hui beaucoup mieux, il a retrouvé le chemin de la croissance, ses indicateurs sont tous au vert, il poursuit donc sa mondialisation dans des métiers industriels diversifiés. Pour que les ambitions internationales d’une entreprise de taille moyenne comme Legris Industries composée de 1.350 salariés, puissent être maintenues, il lui faut des équipes solides et de confiance. La stratégie maison est simple. Comme leurs actionnaires, les cadres dirigeants doivent être très ouverts sur l’extérieur, si possible être acteurs dans des organisations professionnelles, afin de bien s’imprégner de la culture économique du moment.
Source Les Echos par Stanislas Du Guerny, correspondant à Rennes

09/11/2013

Haute-Garonne/ Miremont. Visite de la briqueterie Capelle

Samedi 26 Octobre matin, l’équipe du comité des fêtes de Miremont était invité pour une visite guidée de la briqueterie Capelle à Grépiac. Une visite qui s’est déroulée avec le sourire et la bonne humeur mais pas que puisque leur guide Alain a su ajouter à cela de la culture, de l’histoire et une belle dose de passion.

Le rendez-vous était fixé à 10h et tout le monde était à l’heure. La visite a commencé à l’extérieur par la carrière d’où l’argile est extraite avant d’être stockée pendant 3 ou 4 ans selon sa maturité.
C’est ensuite la visite du musée qui a captivé cette équipe notamment Françoise ravie de découvrir comment se fabriquaient entièrement à la main les premières tuiles.
La visite de l’unité de fabrication a permis à l’équipe de découvrir la fabrication mécanique et manuelle des briques en compagnie de Gérard, Francis et Claude, mais également de mettre la main à la pâte et de fabriquer pour les plus curieux des briques moulées à la main ou encore des briques frappées.
Ensuite, Alain a fait découvrir à ses visiteurs d’un jour les séchoirs artificiels au gaz ou les briques sèchent entre 4 et 10 jours en fonction de leur taille ou de l’hygrométrie de la terre, mais également, le four à charbon de type Hoffmann datant de 1858 qui est toujours en état de fonctionner même s’ il a laissé sa place au four à gaz dans lequel la cuisson dure 26h à 1050°.

La visite s’est achevée autour du pot de l’amitié. Une visite passionnante et l’équipe du comité des fêtes tient à remercier chaleureusement l’équipe de production qui l’a reçue, Alain qui l’a guidée mais également Bernard et Jean-Pierre Capelle, les gérants de l’entreprise qui ont ouvert les portes de la briqueterie, entreprise dans leur famille depuis 6 générations qui fabrique et commercialise depuis 1879 des briques crues ou cuites de construction ou de décoration standards ou sur mesure.
A savoir que les visites guidées se font sur réservation uniquement et pour plus d’informations : briqueteriecapelle.fr/
Source La Dépêche du Midi

08/11/2013

UAMC : une escapade à la tuilerie Terréal de Chagny

UAMC : une escapade à la tuilerie Terréal. L’Union pour l’Avenir de Montchanin et de son canton organisait la semaine dernière une visite de la tuilerie Terréal de Chagny dénommée Chagny II. Après avoir revêtu la tenue de sécurité ad hoc, le groupe de 35 personnes a arpenté l’atelier de 37 000 m² couvert et le parc de stockage des terres argileuses de 25 000 m². Les différentes étapes de la fabrication des tuiles et des accessoires ont été commentées, de l’extraction de la matière première à la cuisson, en passant par le pressage. Déjeuner ensuite à Corpeau, à l’Auberge du Vieux Vigneron. Passage par le charmant village de Bouzeron et le domaine Chanzy avant une dégustation appréciée. Le retour à Montchanin s’est fait en autocar.

Source Le Journal de Saône et Loire

07/11/2013

ALGERIE - Matériaux de construction : Hausse de plus de 26 % des importations en 2013

La facture des importations algériennes de matériaux de construction durant les neuf premiers mois de 2013 a atteint plus de 2,8 milliards de dollars, en hausse de plus de 26 % par rapport à la même période de 2012

La facture des importations algériennes de matériaux de construction durant les neuf premiers mois de 2013 a atteint plus de 2,8 milliards de dollars, en hausse de plus de 26 % par rapport à la même période de 2012, a-t-on appris hier, auprès des Douanes algériennes. Les importations des principaux matériaux de construction (ciments, bois et aciers) ont atteint 2,85 milliards de dollars de janvier à septembre dernier contre 2,26 milliards de dollars durant la même période de 2012, soit une hausse de 26,06%, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes. Les quantités importées sont passées de 5,34 millions de tonnes durant les neuf premiers mois de 2012 à 18,38 millions de tonnes à la même période de 2013, enregistrant une hausse «vertigineuse» de 244 %, tirée principalement par les importations de ciments (65 %) et de fer et aciers (28 %) ainsi que le bois (4 %). En effet, la valeur des importations de ciment a atteint 322,5 millions de dollars durant les neuf premiers mois de 2013 contre 194,77 millions de dollars à la même période de l’année dernière, en hausse de 65,5%. Les quantités importées ont connu également une augmentation de 70,4 %, passant de 2,109 millions de tonnes à 3,595 millions de tonnes durant la même période de référence.
Ciment : hausse de 65%
Les importations algériennes de ciment ont augmenté durant les neuf premiers mois de 2013 de plus de 65 % en termes de valeur et de plus de 70 % en quantité, a-t-on appris hier, auprès des Douanes. La hausse des importations de ciment, entamée depuis 2012 durant laquelle les importations ont presque doublé, s’est accentuée durant les neuf premiers mois de cette année. Ainsi, les importations du ciment ont atteint 322,5 millions de dollars durant les neuf premiers mois de 2013 contre 194,77 millions de dollars à la même période de l’année dernière, en hausse de 65,5 %, selon les chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes, obtenus par l’APS. Les quantités importées ont connu également une «forte augmentation» de 70,4 %, passant de 2,109 millions de tonnes à 3,595 millions de tonnes durant la même période de référence, a précisé la même source. Le lancement de nouveaux projets et la reprise des travaux dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics (BTPH) durant la «période sèche» (avril à octobre), considérée comme propice pour le lancement des chantiers de construction, expliquent cette hausse des importations. L’Algérie a procédé à l’importation de cinq types de ciments durant cette période. Il s’agit des ciments non pulvérisés dits «clinkers», ciments Portland blancs, ciments Portland (autres que blancs), ciments alumineux et enfin les ciments hydrauliques. Les importations les plus importantes en termes de valeur et de volume, durant cette période de référence, ont concerné comme d’habitude les ciments Portland (autres que blancs). La valeur des importations de ciments Portland (autres que blancs) a atteint 283,80 millions de dollars contre 165,13 millions de dollars durant la période déjà évoquée, soit une hausse de près de 72 %. En volume également, l’augmentation a été «remarquable», soit plus de 68 %, totalisant 3,076 millions de tonnes contre 1,826 millions de tonnes, selon les chiffres du Cnis. La pénurie du ciment se pose de manière récurrente depuis cinq années notamment durant «la période sèche» qui connaît habituellement le lancement de projets de construction et des travaux d’aménagement des habitations, selon l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA). Pour répondre à cette forte demande et atténuer la flambée des prix, accentuée notamment par la spéculation, et éviter le retard dans les délais de réalisation des projets, le Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA) a entamé dès juin 2012 des importations mensuelles de ciment. Le déficit de l’Algérie en ciment dépasse actuellement les 5 millions de tonnes/an, alors que la production nationale actuelle est de plus de 18 millions de tonnes/an dont 11,5 millions de tonnes sont assurés par les 12 cimenteries publiques. Le développement de la filière ciment figure parmi les priorités du gouvernement pour atteindre une production de 20 millions de tonnes à l’horizon 2016 et 29 millions de tonnes d’ici à 2018. Dans le but d’atteindre cette objectif et de créer un équilibre entre l’offre et la demande croissante, un «ambitieux» programme a été tracé. A cet effet, un contrat de performance a été signé en mai dernier par le ministère du Développement industriel et de la Promotion de l’investissement, et le Groupe GICA, chargé de mettre en œuvre un programme de réalisation de cimenteries. Il est prévu la réalisation de quatre nouvelles cimenteries et l’extension des capacités de production de six usines existantes. Selon le ministère, 17 cimenteries seront réalisées d’ici à 2017 dont quatre par le groupe GICA et sept autres par le secteur privé.
Fer et d’acier: hausse de 28%
Par ailleurs, les importations de fer et d’acier destinés à la construction, qui ont représenté 69,9 % du volume global des importations des matériaux de construction, se sont chiffrées à 1,99 milliard de dollars pour 2,281 millions de tonnes durant les neuf premiers mois de 2013, contre 1,55 milliard de dollars (2,245 millions de tonnes) à la même période en 2012, en hausse de 28,4% en valeur. Le troisième produit indispensable pour la construction, le bois, a lui aussi connu une augmentation de plus de 4% des importations durant la même période. Ainsi, la valeur des importations de bois s’est chiffrée à 532,82 millions de dollars (12,51 millions de tonnes), contre 511,98 millions de dollars à la même période en 2012, soit une hausse de 4,1% en valeur. En 2012, les importations des matériaux de construction ont augmenté de près de 12% totalisant 2,89 milliards de dollars. Cette hausse a été tirée par les importations de ciments qui ont augmenté de 94,67 % pour totaliser 244,4 millions de dollars.

Source ElMoudjahid

06/11/2013

Bouyer Leroux, la réussite d'une Scop

Dans un contexte où les économies classiques sont remises en cause, la Scop revient sur le devant de la scène. Ce modèle, dont l'originalité est de faire des salariés, des associés majoritaires, a une figure de proue dans le BTP : le spécialiste de la terre cuite, Bouyer Leroux, implanté dans le Maine et Loire. Depuis 33 ans, il opère sous ce statut avec succès.

"Georges-Marie Leroux était un humaniste et il souhaitait récompenser ses salariés pour le travail réalisé", avec ces quelques mots, Roland Besnard, actuel PDG de Bouyer Leroux, un des leaders français de la brique de structure, résume le point de départ de l'aventure Scop de l'entreprise.
Comme dans de nombreuses sociétés au nom composé, tout commence avec une histoire de famille. Ici, celle des Bouyer et des Leroux. Officiant depuis 1870 dans le secteur, la société a connu un nouvel essor en 1955 sous l'impulsion de la figure emblématique de l'entreprise, Georges Leroux, un autodidacte passionné de peinture, ouvert sur l'extérieur, respectueux de ses salariés. Environ 25 ans plus tard, confronté à des problèmes de successions, le destin de la société bascule : "Aucune des deux familles dont plusieurs travaillaient dans la compagnie ne disposaient d'assez de moyens financiers pour la racheter. Si à l'époque, plusieurs groupes étaient intéressés par l'affaire, pour Georges Leroux, il n'était pas question de vendre la structure ", confie Roland Besnard. Et de compléter : "L'idée de la Scop a été logiquement privilégiée car elle correspondait aux valeurs humaines des familles fondatrices et permettait d'assurer une certaine pérennité ainsi qu'une indépendance".
Des valeurs communes et intérêt collectif
Contrairement à la tendance de ces derniers mois où la création de Scop est évoquée lors de difficultés économiques, l'opération a eu lieu dans un climat sain durant lequel la société était rentable. C'est donc une cinquantaine d'employés qui ont pris le contrôle de Bouyer Leroux en 1980, formant une Société Coopérative et participative (Scop). Quelle est la particularité de ce modèle ? Elle repose sur le fait que les membres associés sont les salariés. Résultat : tous ont une participation aux bénéfices. Ainsi, la valeur professionnelle est vraiment ancrée dans les mentalités : "Le site est leur boîte", glisse le PDG de la Scop. L'idée du bien commun et de l'intérêt collectif est intrinsèque. Tous ont une voix et l'Homme est respecté. L'engagement de chacun est total !", poursuit-il. Et pour organiser tout ce petit monde, tout est démocratique : des réunions d'informations récurrentes sur les marges et les projets d'investissements se déroulent régulièrement, des formations internes sont distillées couramment, etc. Pour Roland Besnard, ces démarches sont primordiales car elles permettent aux "collaborateurs d'acquérir au fur et à mesure une culture économique : importance du client et stratégies".
Le petit poucet devient grand
Impliqués dans chaque action et portés par une politique d'investissements, ceux que l'on nomme les sociétaires ont progressivement fait grandir l'entreprise. Au programme, des rachats comme en 1985 la société PRV (Produits Rouges de Vendée) ou en 1996, la société SPPF, spécialisée dans la fabrication de fermetures et volets roulants. Dernière en date, l'acquisition de l'activité brique terre cuite de d'Imerys :"Nous ambitionnons d'être un vrai leader du marché en s'appuyant sur un de nos principes fondateurs l'éco-performance", lance le dirigeant. Et d'ajouter : "Nous allons mettre en commun notre recherche et développement pour moderniser le process de fabrication". Et ce n'est pas fini puisque celui qui était un petit poucet envisage aujourd'hui d'ouvrir en 2015 un nouveau site en Haute Normandie. Pas de doute, il faudra bien compter à l'avenir sur Bouyer Leroux. Ses forces. Et ses convictions.
Fiche d'identité
Nom : Bouyer Leroux
Forme juridique : Société Coopérative et Participative
Activité : les briques et tuiles en terre cuite (Bouyer Leroux et Bouyer Leroux Structure), les fermetures pour l’habitat (SPPF), et la valorisation de déchets (Bouyer Leroux Environnement)
Effectifs : environ 740 salariés dont 226 sociétaires
Siège social : La Séguinière (Maine et Loire)
Chiffre d'affaires annuel envisagé après le rachat de l'activité brique terre cuite d'Imerys : 165 millions d'euros
Nombre de sites industriels : 9

Source Batiactu

05/11/2013

Imerys-L'activité se stabilise au T3, objectif maintenu

Net ralentissement de la baisse du CA Objectif 2013 confirmé malgré les effets de change négatifs Vigueur du gaz et du pétrole non conventionnels aux USA

Imerys a fait état mercredi d'une stabilisation de son activité au troisième trimestre, grâce notamment au gaz de schiste aux Etats-Unis et au papier dans les pays émergents, ce qui lui permet de maintenir son objectif annuel.
Le spécialiste des minéraux industriels, affecté au premier semestre par la conjoncture économique incertaine, a réalisé sur les trois derniers mois un chiffre d'affaires de 925,6 millions d'euros, en baisse de 5,9% en données publiées mais en recul de seulement 0,4% à périmètre et change comparables.
Cet écart reflète l'effet négatif de la baisse du yen, de la roupie indienne, du real brésilien, du rand sud-africain et du dollar américain face à l'euro. Au premier et au deuxième trimestre, l'activité d'Imerys s'était contractée respectivement de 4,0% et de 3,8% à périmètre et change constants.
"Je ne sais pas si on peut parler d'amélioration, mais en tout cas de ralentissement de la baisse", a déclaré le directeur financier Michel Delville, au cours d'une téléconférence de presse.
"On ne voit pas encore de signaux tangibles de redressement de l'activité, mais j'ai l'impression qu'on a atteint un point bas", a-t-il ajouté, espérant que le rebond économique aux Etats-Unis tienne bon et que les interrogations sur la croissance chinoise finissent par être levées.
Le groupe, qui fabrique des proppants en céramique - des petites billes pour la fracturation hydraulique - ou encore du talc pour le papier, a dégagé au troisième trimestre un résultat courant net de 234 millions d'euros, en baisse de 2,5%.
Egalement présent dans les matériaux de construction comme les tuiles en terre cuite, Imerys a maintenu son objectif d'un résultat courant net proche de celui de 2012, qui était de 300,7 millions d'euros. Michel Delville a précisé que le groupe avait intégré le phénomène actuel de l'euro fort dans cette prévision.
Si certaines applications du groupe restent affectées par le recul de la production industrielle européenne (acier, ciment, automobile), Imerys a au contraire profité de la reprise des secteur de la construction et de l'auto aux Etats-Unis.
Il bénéficie aussi de la poursuite de la hausse de la production de papier d'impression et d'écriture dans les pays émergents, alors que celle-ci continue de se contracter dans les pays matures avec le mouvement de dématérialisation des documents.
Dans la toiture, l'activité rénovation a été soutenue par les intempéries localisées qui ont marqué le trimestre en France, ce qui a permis de compenser en partie le niveau toujours bas du marché du logements neuf.
Imerys, qui cherche à se renforcer sur les segments d'activité et les zones géographiques les plus porteurs, a signé en avril une acquisition dans l'exploitation pétrolière aux Etats-Unis, suivie de deux opérations en Asie.
Parallèlement, il a cédé Imerys Structure (briques pour le BTP) à Bouyer Leroux et engagé la vente de quatre sites industriels de transformation de carbonate de calcium pour le marché du papier en France, en Suède, en Italie et aux Etats-Unis. Cette dernière cession pourrait être finalisée au premier trimestre 2014.
L'action Imerys a clôturé mercredi à 55,92 euros, donnant une capitalisation boursière de 4,215 milliards. Depuis le début de l'année, le titre prend 16%, après un gain de 35,4% en 2012.

Source Les Echos

04/11/2013

BATIMAT 2013: "Notre idée de réunir les trois salons est confortée", Stéphanie Auxenfans, Directrice des salons Batimat

C'est parti pour les salons Batimat/Interclima/Ideo Bain, qui ouvrent leurs portes au parc des expositions de Villepinte, ce lundi 4 novembre. Nouveau lieu, nouveau format, les organisateurs espèrent que les acteurs du secteur répondront présents à ce rendez-vous haut en innovations et en événements. Stéphanie Auxenfans, sa directrice, nous livre dès aujourd'hui ses premières impressions.

Comment s'annonce cette édition 2013 ?
Stéphanie Auxenfans : Nous sommes très enthousiastes ! En termes de remplissage, nous atteignons les courbes de 2011 sur Batimat et 2012 pour Interclima. C'est difficile encore à dire car désormais il n'y a plus qu'un seul badge pour les trois salons, mais nous avons un bon niveau de pré-enregistrements. Côté exposants, on en dénombre 2.600, alors qu'on en attendait plutôt 3.000.
Il y a effectivement une petite baisse, répartie sur les trois salons. Sur Interclima et Ideo Bain, nous avons bien identifié les raisons : comme on leur a imposé un salon annuel, le budget n'est pas au rendez-vous pour cette édition. Sur Batimat, on constate une baisse des exposants français, au profit d'une forte participation internationale. Mais deux secteurs sont particulièrement touchés : "Matériel de chantier", secteur qui a connu une mauvaise année en termes de ventes et une progression du phénomène de location ; "Brique et tuile", dans le secteur du gros œuvre, qui a été fortement impacté par la chute de la construction neuve. Ainsi, Monier, Terreal et Imérys ne seront pas présents cette année, les deux premiers pour des raisons économiques, le troisième suite au rachat par Bouyer-Leroux.
Etes-vous confiante dans cette nouvelle formule ?
S. A. : Oui absolument ! L'état des préparatifs confirme notre positionnement et conforte l'idée de réunir ces trois salons. Malgré une année 2013 morose, il y a beaucoup d'innovations, preuve que les industriels sont toujours dans une dynamique favorable en matière de R&D. L'élan ne s'est pas tari, ce qui devrait donner une vraie bouffée d'air frais à ce cru. L'idée de trois salons résolument tournés vers la rénovation et l'efficacité énergétique montre que nous allons dans la bonne direction. Cette formule est aussi importante pour les entreprises générales du bâtiment qui couvent plusieurs métiers.
Quels seront les temps forts ?
S. A. : D'abord le concours de l'Innovation, qui illustre bien le dynamisme des industriels et le bâtiment de demain. Et puis, le confort et l'usage du bâtiment qui sont désormais mis en avant. On le verra notamment avec les nombreuses conférences qui parlent de retour d'expériences. N'oublions pas les parcours OFF, l'exposition In situ et les conférences. Enfin, l'outil numérique sera au cœur des préoccupations du salon, ainsi que l'accessibilité même si le sujet a encore du mal à convaincre. Cela reste cependant une priorité pour nous !
Arrivez-vous toujours à convaincre les architectes ?
S. A. : Oui, la maîtrise d'oeuvre représente un tiers de notre visitorat, les architectes sont les premiers concernés par la réunion de ces trois salons.
Quels sont les objectifs en termes de visiteurs ?
S. A. : Nous avions 350.000 visiteurs en 2011, on peut imaginer en avoir autant cette année. C'est difficile encore à évaluer. Ce que nous recherchons avant tout, c'est la qualité des contacts sur le salon. Et on peut dire que notre rythme bisannuel nous aide car Batimat est devenu un rendez-vous attendu et habituel. La nouvelle formule, on y croit ! C'est certes un investissement en temps pour les visiteurs, mais le bénéfice obtenu est bien réel au final.
Pollutec Horizon, qui se tenait jusqu'ici à Villepinte, a annoncé son retour sur le site de la porte de Versailles. Qu'en pensez-vous ?
S. A. : Pollutec n'occupait qu'un seul des neuf halls à Villepinte, c'était donc totalement surdimensionné. Il est donc logique qu'ils reviennent sur des surfaces d'exposition à leur échelle. En outre, ils veulent changer les dates et se tenir en octobre, ce qui était impossible à Villepinte avec les salons comme EquipAuto. Pour Batimat, la question ne se pose plus puisqu'avec les trois salons, nous occupons tout le parc de Villepinte !
Batimat débarque en Russie
Un contrat de licence de marque entre Reed Expositions (organisateur de Batimat, ndlr) et Mediaglobe, la société qui organise le salon russe Buildex, vient d'être signé. Il entérine la tenue d'un salon à la marque "Batimat" en Russie, qui se tiendra à Moscou du 1er au 4 avril 2014.
Quels sont les critères qui pousse Batimat à s’exporter et à choisir tel ou tel pays ?
Stéphanie Auxenfans : C'est d'abord le potentiel du pays. En Russie, il est très fort et très qualitatif. C'est aussi une contrée en plein développement, et l'on voit bien qu'il y a un vrai besoin de s'informer et d'échanger, notamment en ce qui concerne les matériaux. Il faut reconnaitre également que l'Europe, et la France, sont très en avance en matière de modes constructifs et d'architecture. Nous pensons donc que Batimat est une marque qui aura un réel apport en Russie.
Ne pensez-vous pas que l’offre de salons y est suffisante et qu’il n’est pas déjà trop tard pour s’y imposer ? Pourquoi venir maintenant ?
S. A. : Pourquoi maintenant ? Simplement parce que ce sont les relations qui font que ça se fait actuellement. Nous avions une opportunité, avec Buildex, d'entrer en Russie. Je pense que nous avons toute notre place et que nous avons une autre proposition, une autre façon de faire à apporter au marché russe du bâtiment. C'est délibérément que nous avons choisi d'être en frontal avec le principal salon de Moscou, Mosbuild. C'est plus simple pour nous, et on pense qu'à terme il n'y aura plus qu'un seul salon. L'idée est qu'il y ait, dans cette stratégie d'implantation, un transfert des exposants de Mosbuild vers Batimat. A notre avantage, le marché russe se prête à ce type d'opération, ce qui n'aurait pas pu être le cas forcément ailleurs.
Source Batiactu propos recueillis par Carine Lauga

03/11/2013

Le four casing CERIC Technologies : un jalon historique de la thermique industrielle

Dans l’histoire de la thermique industrielle, il y a un avant et un après du four Casing. Souvent imité, il a rarement été égalé. Concentré de technologie, il est le fruit du savoir-faire, de l’inventivité de plusieurs générations d’ingénieurs et d’une démarche d’optimisation constante née de la collaboration étroite avec les clients de Ceric et de Ceric Technologies aujourd’hui. Retour sur les épisodes d’un véritable succès industriel.
Les atouts historiques
En 1972, l’année de son lancement, le four Casing offrait déjà des atouts qui ont fait son succès : son étanchéité optimale assurée par une structure soudée, sa souplesse et parfaite reproductibilité de réglage (cuisson en pression/dépression), sans oublier sa modularité et sa rapidité de construction. Le temps a passé depuis ce premier four livré à une briqueterie d’Apt dans le Vaucluse en 1972 et les avancées technologiques se sont chargées de faire du four Casing un équipement high-tech toujours incontournable, plus de 40 ans après sa création.
Rapidité de mise en œuvre
Le four Casing est composé de panneaux préfabriqués. La préfabrication est un gage de qualité de réalisation et permet d’écourter les plannings de montage aussi bien pour un four neuf (un four de 120 mètres peut être monté en 20 jours environ) que pour les modifications de four. On peut déplacer, rénover, modifier, allonger un four Casing sans difficulté grâce à sa conception modulaire en panneaux. Les panneaux peuvent être recoulés sous la supervision des ingénieurs de Ceric pour des interventions simples et rapides. Le déplacement et/ou remplacement des panneaux ou l’extension par le rajout d’équipements complémentaires sont d’autant plus aisés. Les réparations et les opérations de maintenance sont aussi facilitées par la modularité et le principe de fabrication du four. De nouveaux perçages peuvent être faits pour accompagner un changement demandé par l’utilisateur pour, par exemple, utiliser de nouvelles argiles, accélérer la production, améliorer l’homogénéité, sans détériorer son étanchéité. Ainsi en 2012, Ceric a rénové et/ou rallongé 4 fours construits dans les années 70 et 80 pour augmenter leur production ou permettre l’ajout d’équipements n’existant pas à la date de leur création. L’évolution du four Casing n’est pas près de s’arrêter dans les décennies à venir car ses concepteurs l’ont voulu dès sa création souple, adaptable et modulaire.
Le four Casing : une “plateforme” industrielle
Le four Casing a toujours été porté par la volonté de ses concepteurs d’être proactifs et de s’adapter aux exigences des industriels de la céramique. À de nombreux égards, l’évolution de cet équipement de traitement thermique est comparable à celle des plateformes de l’industrie automobile. La plateforme est une structure de base d’un véhicule, composée d’un châssis et de certaines pièces non visibles. Elle peut être utilisée pour construire des véhicules de modèles différents. À l’instar des plateformes automobiles, le four Casing a évolué grâce à l’ajout d’équipements et a donné naissance à plusieurs variantes de four. Les fours Casing des années 2000 et ceux des années 1980 partagent un même ADN technologique mais les modifications apportées l’ont fait évoluer de façon radicale.
Dans les années 1980, les fours Casing avaient uniquement des brûleurs latéraux dans la zone de cuisson, un ventilateur de tirage et un ventilateur de surpression. Dans les années 1990, l’in­troduction d’équipements de chauffe à haut rendement (tuyères à impulsions gaz, brûleurs Jet…), de systèmes de refroidissement rapide ainsi que des dispositifs de récupération à basse et haute température ont permis d’apporter des réponses concrètes pour réduire les consommations des fours et l’homogénéité de cuisson. Dans les années 2000, la pression des réglementations environnementales et la nécessité d’alléger la facture d’énergie, dont le prix est constamment soumis aux aléas de la conjoncture internationale, ont amené les fabricants de produits en terre cuite à demander à Ceric de diversifier le mix énergétique d’alimentation des fours. L’objectif ultime étant d’obtenir un équipement thermique le moins énergivore possible. Les ingénieurs de Ceric ont donc redoublé d’inventivité pour optimiser la performance globale du four et réduire sa consommation énergétique. Des études poussées ont été menées afin de gagner plusieurs dizaines de thermies à la tonne pour permettre aux clients de garder leurs avantages compétitifs par rapport à leurs concurrents. Et c’est ainsi que sont arrivés les Thermoboosters (dispositif de brassage avant feu et arrière feu), les brûleurs de voûte ou bien encore la possibilité d’utiliser de nouvelles énergies (gaz pauvre, biogaz, petcoke, sciure de bois…) pour cuire briques et tuiles en faisant du four Casing un four multicombustibles. L’innovation incrémentale a permis au fil du temps de faire d’une plateforme industrielle une référence technologique mondialement reconnue pour sa performance, sa modularité et son évolutivité. La performance globale du four Casing a naturellement bénéficié d’autres avancées technologiques réalisées au sein de Ceric : les supports de cuisson en U, les supports unitaires en H et les claies de cuisson VFT (Variable Firing Tray) faites en cordiérite et carbure de silicium pour la cuisson des tuiles et accessoires, etc.
Un four qui s’adapte aux propriétés des argiles locales
La pression démographique à l’échelle internationale amène de plus en plus les fabricants de produits de terre cuite à utiliser des argiles qui n’auraient pas été sélectionnées il y a 20 ans en raison de leur teneur en soufre et en chlore. Or, soufre, chlore, fluor et alcalins (chlorures de potassium et de sodium) peuvent s’avérer nocifs pour l’intégrité structurelle d’un four, si aucune mesure préventive n’est prise. Dans ce cas, la mission et la responsabilité d’un spécialiste en céramique, en thermique et en fumisterie industrielle comme Ceric est d’adapter ses fours à cette donnée de terrain difficilement contournable. Ceric a su apporter des réponses concrètes et fiables à ces risques de corrosion potentiels. Pour éviter tout problème de corrosion vis-à-vis du soufre, il faut maintenir la tôle Casing, dans toute la zone à risques, à une température suffisante pour éviter la condensation des composés acides. La mise en place d’une isolation extérieure au Casing (laines minérales en doubles couches croisées) sur les murs et la voûte, depuis le tirage du four jusqu’à l’entrée de la zone de feu, permettent ainsi de maintenir la structure métallique du four à une température supérieure à 150°C. Dans les zones où la température intérieure d’un four ne permet pas la mise en œuvre de cette solution, une injection d’air chaud dans une double peau du Casing garde les tôles à la température voulue.
Un four à la conduite souple
Outre son adaptabilité et sa modularité, le four Casing se caractérise par une grande souplesse de réglage. Les changements de cadence ou de produits se font facilement grâce à sa faible inertie.
Arrêts et redémarrages rapides sont possibles en cas de nécessité. Les perfectionnements apportés au fil du temps (brassage avant-feu, Thermoboosters et brû­leurs jets de voûte) ont fini d’en faire l’un des équipements universels de la terre cuite d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Dans les tuileries, on peut passer des wagons complets d’accessoires au milieu de wagons de tuiles sans dégrader l’homogénéité et ce, grâce au four Casing, à ses équipements et au système de supervision Diapason.
L’Hydrocasing : une variante du four Casing
Au fil du temps, des innovations décisives ont été apportées au four Casing, donnant naissance à une variante : l’Hydrocasing, en rendant étanche la quatrième paroi du four (les wagons). Plusieurs déclinaisons ont ensuite suivi (four à plateforme élévatrice, four à transbordeur incliné, four à écluses et four cuvette). Avec le four Hydrocasing, Ceric a conçu un four étanche sur les quatre faces. Partant du four Casing, les ingénieurs l’ont doté d’une cuve métallique ou en béton remplie d’eau. La partie basse des wagons est entourée d’une jupe métallique fermée sur les quatre côtés. Les étanchéités latérales et frontales sont assurées par le joint d’eau dans lequel sont immergées les jupes des wagons. Les différentes versions du Casing ont permis de mieux gérer l’eau.
Le four Casing : le four des défis de demain
De nos jours, avec plus de 400 fours tunnels installés à travers le monde, Ceric a une réputation de performance, de fiabilité et de qualité grâce au four Casing. C’est le four tunnel le plus installé et le plus utilisé au monde. Aujourd’hui, les ingénieurs de Ceric travaillent déjà sur une version permettant de raccourcir les cycles de cuisson, de gagner en homogénéité, de diminuer les consommations et d’intégrer de nouveaux combustibles à faible empreinte en CO2. Par définition modulaire et évolutif, le four Casing est déjà prêt à recevoir des nouveaux dispositifs pour permettre aux clients de respecter les consignes des instances européennes dont l’objectif est de réduire les émissions de CO2 de 20 % d’ici 2020.

01/11/2013

Loir-et-Cher - Romorantin-Lanthenay: EXPOSITION La céramique dans tous ses états

Sept mille pièces de céramique de la fin du XIXe siècle et du début XXe. C'est la collection que le Musée de Sologne propose de découvrir jusqu'au 10 novembre. Fleurons, appliques, épis de faîtages, frises, cheminées… autant d'éléments qui ornent encore beaucoup de bâtiments solognots, témoins de l'essor des grands céramistes et des tuileries industrielles. Pour les vacances de la Toussaint, mercredis 23 et 30 octobre, à 16 h, les enfants pourront une dernière fois jouer aux tuiliers grâce à un atelier de fabrication de tuile en argile et réaliser un puzzle géant. Animation gratuite à partir de 3 ans, sur inscription.
Renseignements : 02.54.95.33.66.

Source La Nouvelle République