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19/11/2013

Les Scop, un terreau fertile de solidarité et de créativité

Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux. Cette Scop spécialisée dans les briques en terre cuite a pu financer ses innovations, notamment en matière de réduction des déchets, grâce à ses réserves obligatoires.
Loin de cultiver la frilosité, les sociétés coopératives et participatives fourmillent au contraire d'initiatives. Les réserves financières rendues obligatoires par leur statut leur permettent bien des audaces. Surtout dans les périodes de crise...
« Quand une entreprise s'inscrit dans une démarche prospective, le statut de Scop constitue un accélérateur et mon problème est plutôt de freiner mes équipes. » Pour Jacques de Heere, PDG d'Acome, un fabricant de câbles pour les infrastructures télécoms et ferroviaires, l'automobile et le bâtiment, la société coopérative et participative (Scop) présente bien des atouts en matière d'innovation, car « elle est naturellement tournée vers le moyen et le long terme ».
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Toutes les idées des salariés sont donc les bienvenues.
« Les salariés dans une Scop sont très proactifs », renchérit Roland Besnard, PDG de Bouyer-Leroux, dans le Maine-et-Loire, un petit groupe spécialisé dans les briques en terre cuite, qui a doublé de taille le mois dernier en reprenant Imerys Structure et emploie désormais 740 personnes.
Cette libération des énergies favorisée par le statut de Scop, les salariés de SET, en Haute-Savoie, la décrivent bien. Cette PME créée en 1975 et spécialisée dans les machines d'assemblage de composants électroniques a été ballottée ces dernières années entre divers repreneurs étrangers. Le dernier, américano-suédois, en difficulté financière après de multiples erreurs de gestion, a reporté une bonne partie de ses dettes sur sa filiale française, entraînant le redressement judiciaire de SET en avril 2012. Les salariés ont monté un projet de reprise en Scop qui a finalement emporté l'adhésion du tribunal de commerce d'Annecy, en décembre dernier.
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Source La Tribune par Odile Esposito

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