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14/03/2013

Tuiles terre cuite pour le respect du patrimoine

De fabrication artisanale, les tuiles terre cuite constituent une partie importante de notre identité et de notre patrimoine architecturale et culturel. Grâce à artisan Terre Cuite, vous pouvez retrouver en quelques clics les tuiliers artisanaux de votre région. Grâce à ce site, il vous sera facile d’identifier les meilleures tuiles terre cuite, à proximité de chez vous, pour votre aménagement de toiture ou effectuer une restauration toiture.
Pour chaque région de France, il existe des tuiles terre cuite différentes, cette diversité a contribué à la richesse de notre patrimoine. Afin que nous puissions conserver et respecter nos patrimoines régionaux, nous vous proposons de découvrir dans ce document en quoi les tuiles terre cuite valorisent notre patrimoine.
Le savoir-faire inégalable des tuiliers
Concevoir des tuiles terre cuite dans le respect des traditions demande un savoir-faire exceptionnel. En effet, les tuiliers possèdent leurs propres secrets de fabrication de tuiles et briques en terre cuite.
Les tuiliers travaillent et conçoivent dans un premier temps l’argile qui servira à la fabrication de tuiles terre cuite. D’une zone géographique à une autre, la composition de l’argile varie, ce qui explique les multiples caractéristiques et couleurs si particulières des tuiles et briques. Des tuiles terre cuite caractéristiques selon les régions
Souvent caractéristiques d’une région, les tuiles terre cuite et l’architecture de certains bâtiments caractérise une partie importante du patrimoine et de l’identité régionale. Leur utilisation est rendue obligatoire dans les chantiers de restauration toiture de monuments historiques.
Les tuiles terre cuite les plus citées sont généralement les tuiles dîtes en écaille, caractéristiques de l’architecture Alsacienne et Juracienne. On retrouve également les tuiles terre cuite plates, assez sombres, typiques des toitures du Nord. Enfin, on retrouve des toits colorés et chaleureux, arborant des couleurs plutôt claires et variées dans le Sud de la France, plus généralement en Provence.
Afin de préserver notre patrimoine, n’hésitez pas à contacter directement les tuiliers de votre région pour vos chantiers d’aménagement ou restauration toiture. Disponibles et à votre écoute, les artisans tuiliers présents sur Artisans Terre Cuite s’engagent dans une démarche productive de qualité afin de vous proposer des tuiles terre cuite authentiques, parfaitement adaptées à vos besoins.
Source les artisans fabricants terre cuite

13/03/2013

Chute de 28% des mises en chantier entre Novembre 2012 et Janvier 2013 par rapport à la même période de 2011-2012.

Les ventes de logements neufs ont chuté de 17,9% en 2012, selon le ministère du Logement, qui a aussi fait état d'un plongeon de 28,0% des mises en chantier et d'une baisse de 19,1% des permis ces 3 derniers mois.

Au total, seulement 86.200 logements neufs ont été vendus par les promoteurs en 2012, soit une baisse de 17,9%, qui a même atteint 28,0% au quatrième trimestre, par rapport à 2011, selon les chiffres publiés mardi par le ministère.

La chute est tout aussi brutale pour les mises en chantier, leur nombre, qui s'est élevé à 82.163 entre novembre 2012 et janvier 2013, est en repli de 28,0% par rapport à la même période de 2011-2012. 

Au cours des douze derniers mois (février 2012-janvier 2013), le nombre de mises en chantier, avec 298.272 unités, est en baisse de 21,6% par rapport aux douze mois précédents.

Le nombre de permis de construire accordés, à 429.403 sur les 12 derniers mois (février 2012 à janvier 2013), est en baisse de 7,9% par rapport aux 12 mois précédents.
Sur les trois derniers mois considérés (novembre 2012 à janvier 2013), ce chiffre marque un fort recul de 19,1% à 98.308.

Source : batirama.com / AFP

Construction : en Serbie, la reprise se poursuit

Le secteur du génie civil devrait être le principal moteur de la reprise du marché de la construction en Serbie en 2013.
Selon le cabinet d'études Buildecon, le marché de la construction en Serbie devrait connaître une croissance de 5% en 2013 et de 7% en 2014 grâce à des investissements associés à des mesures de dérèglementation du gouvernement serbe. Des prévisions qui reposent sur la bonne santé du secteur du génie civil relancé par un programme de développement des infrastructures mis en oeuvre par le gouvernement et qui encourage la croissance depuis 2009. Il devrait d'ailleurs se poursuivre en 2013 et 2014 avec la construction de nouvelles infrastructures. En revanche, le marché de la construction résidentielle n'arrive toujours pas à se redresser. Buildecon envisage néanmoins une possible reprise en 2014. Côté construction résidentielle, le secteur réalise 620 millions d'euros en 2012 contre 609 millions d'euros en 2011 et devrait poursuivre sur cette lancée en 2013 et 2014.
Source France BTP

12/03/2013

Le fabricant de matériaux de construction Australien Boral annonce un plan de licenciement de 700 personnes.


Le nouveau directeur général  de Boral, Mr Mike Kane, a annoncé une réorganisation de la société depuis la direction générale jusqu’aux emplois de production dans les usines suite à la baisse des ventes de matériaux de construction consécutive à la chute du marché immobilier. Cette réorganisation passe par 700 licenciement dont 200 sont déjà effectifs et 500 seront finalisés à fin Mars 2013. Cette réorganisation fait suite à la décision d’externaliser certaines parties des opérations et de vendre des activités hors cœur du métier. Au total ce seront 2400 emplois qui seront affectés d’ici le 30 Juin 2013.

Cette annonce est la dernière d’une série de plan de licenciements dans le domaine des matériaux de construction en Australie après l’annonce faite par BlueScope Steel de supprimer 170 postes.

Mr Mike Kane le directeur général de Boral a déclaré : «  Cette réorganisation  va permettre de transformer le groupe en une entreprise plus consciente des réalités d’un marché cyclique qui pourra rester compétitive même dans les creux de marché comme cela est le cas depuis quelques années ». Mr Kane a souligné que la société était « plombée par des frais de structure beaucoup trop élevés   … si cela est acceptable pendant les périodes de croissance, c’est devenu préoccupant sur cette période difficile que nous traversons ». Cette réorganisation intervient après une analyse financière des 6 derniers mois par Mr Kane qui a pris la direction de Boral en Septembre 2012 après avoir dirigé Boral aux Etats Unis pendant 2 ans.

Les changements apportés vont concerner plusieurs postes de direction : Le directeur général de la branche ciment Mike Beardsell, le directeur général de la branche matériaux de construction Bryan Tisher et le directeur des ressources humaines Robin Town vont quitter la société. Le plan de licencient touche 8% des postes de Boral qui emploie 8370 personnes en Australie sur un total mondial de 14 470. Le coût de cette restructuration est estimé à 47 millions d’euros sur les exercices 2012/2013 (67 000 euros par personne) et générera une économie annuelle de 70 millions d’euros après réalisation du plan.

Boral fabrique différents types de matériaux de construction comme des briques et des tuiles en terre cuite, des portes ainsi que des matériaux comme le ciment et les granulats. Boral connaît une situation financière contrainte suite à la chute du marché de la construction qui s’est rétracté pour le 31ème mois consécutif en Décembre 2012.
Sur l’année fiscale 2011/2012Boral avait du constater une baisse de ses résultats de 29% par rapport à l’exercice précédent.

Boral s’était séparé en Mai 2012 de son précédent directeur général  Mark Selway qui avait perdu la confiance du conseil d’administration et Ross Batstone avait assuré l’intérim jusqu’à l’arrivée de Mr Kane. La priorité de Mr Kane pour 2013 est de redimensionner le groupe aux conditions de marché actuelles et de sortir les actifs non stratégiques du périmètre afin de construire une équipe qui permettra au groupe de retrouver sa compétitivité.


Source The Australian Wall Street Journal

Imerys :Le holding d'Albert Frère prêt à repartir à la chasse en Europe

Le holding coté GBL dispose d'un trésor de guerre de 3,3 milliards d'euros.
Grâce aux opérations financières réalisées sur son portefeuille, Groupe Bruxelles Lambert, le holding codirigé par Albert Frère, a considérablement réduit son endettement, affichant une trésorerie nette positive à 339 millions d\'euros.
Groupe Bruxelles Lambert (GBL) sort renforcé de l'année 2012. Malgré les dépréciations subies sur les titres GDF Suez, le holding coté, contrôlé par les familles Frère et Desmarais, affiche de solides performances, avec un résultat net multiplié par 3,7, à 276 millions d'euros et un actif net ajusté en hausse de 14.6 %, à 13.2 milliards d'euros. « GBL a poursuivi en 2012 une stratégie active de portefeuille, souligne Gérard Lamarche, l'administrateur-délégué du holding. La cession de nos participations dans Arkema et Pernord Ricard a permis de générer près d'un milliard d'euros de rentrée de cash et 500 millions de plus-values. Les émissions d'obligations échangeables en titres Suez Environnement et GDF Suez ont permis de lever par ailleurs 1,4 milliard d'euros. »
Les « cash earnings » sont ainsi restées « pratiquement stables », à 489,3 millions d'euros (contre 522,3 millions d'euros en 2011), dans un environnement chahuté par les difficultés de Lafarge dont GBL détient 21 % du capital. Le dividende de Lafarge a ainsi été ramené à 50 centimes par action en 2012. La baisse de la contribution du cimentier français a cependant été partiellement compensée par l'augmentation des dividendes provenant d'Imerys. GBL a, en effet, perçu 64,3 millions d'euros de dividendes nets de la société minière, dont il détient près de 57 % du capital.
Grâce aux opérations financières réalisées sur son portefeuille, GBL a considérablement réduit son endettement, affichant une trésorerie nette positive à 339 millions d'euros (contre un endettement net de 694 millions d'euros à fin 2011). Le groupe a ainsi remboursé la dette d'acquisition du contrôle majoritaire d'Imerys. La dette brute, qui s'élève à 1,3 milliard d'euros, s'établit sur trois ans, aucune échéance n'est donc à attendre avant 2014. Outre sa trésorerie, GBL dispose de lignes de crédit confirmées mais non tirées de 1,2 milliard d'euros. Au total, le holding belge détient donc une puissance de feu de 3,3 milliards d'euros afin d'investir à nouveau. Chasse aux éléphants
A l'image de l'américain Warren Buffett, qui a déclaré il y a quelques jours, vouloir repartir à « la chasse aux éléphants », GBL se dit prêt à saisir des opportunités sur son terrain de jeu : l'Europe. « Notre objectif est de faire des opérations sélectives de réinvestissement en 2013. Nous sommes en chasse, mais nous ne sommes pas pressés. Il faut que l'opération se fasse au juste prix », explique Gérard Lamarche.Des acquisitions éventuelles pourraient intervenir au second semestre 2013. « Nous regardons la France, où nous avons l'habitude d'investir, mais aussi l'Allemagne,le Benelux, l'Italie ou l'Espagne. Il doit s'agir d'une société leader avec une taille critique, exposée aux pays en croissance, présentant une capacité à générer du cash-flow et dans laquelle nous pouvons exercer une influence sur la gouvernance », précise Gérard Lamarche. Un portrait-robot qui laisse de la place à un grand nombre de cibles potentielles.
Source Les Echos par Aurélie Abadie

11/03/2013

Wienerberger: perte nette de 40,5 millions en 2012, à cause de la crise en Europe

Le groupe autrichien Wienerberger, numéro un mondial de la brique, a enregistré une perte nette de 40,5 millions d'euros en 2012, après un bénéfice net de 39,4 millions en 2011, en raison notamment d'une activité ralentie en Europe, a annoncé mardi le groupe.
L'entreprise avait renoué avec les bénéfices en 2011, après des pertes en 2009 et 2010, à la suite d'un important plan de restructuration lancé en 2008.
"La construction en Europe a de nouveau été marquée en 2012 par la crise de l'euro et de la dette des Etats, ce qui a eu pour conséquence une insécurité grandissante, une baisse de la confiance des consommateurs et l'attribution limitée de crédit par les banques", a expliqué le groupe dans un communiqué.
Le chiffres d'affaires en 2012 a toutefois augmenté de 23% à 2,36 milliards d'euros, contre 1,91 milliard en 2011. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a également augmenté, plus modérément, de 2% à 245,5 millions d'euros.
En revanche, le résultat opérationnel (Ebit) a baissé de 23% à 31,0 millions d'euros.
Ces résultats sont globalement conformes aux attentes des analystes.
"Les résultats du groupe ont été marqué en 2012 par trois principales évolutions: un recul du chiffre d'affaires et du résultat sur la division Tuile en Europe, en raison d'un recul de la construction en Europe, une consolidation de Pipelife, qui a participé positivement au chiffre d'affaires global et au résultat, et une légère reprise de la construction de nouveaux logements en Amérique", a précisé Heimo Scheuch, patron de Wienerberger, cité dans le communiqué.
Wienerberger a proposé un dividende de 12 centimes par action au titre de 2012, au même niveau qu'en 2011.
Pour l'année 2013, Wienerberger ne s'attend pas à une amélioration de la situation en Europe, avec un léger recul de la demande de matériau de construction. En revanche, "la tendance positive observée en Amérique devrait se poursuivre", espère Heimo Scheuch.
Le groupe vise ainsi un Ebitda de 280 millions d'euros en 2013.

Source Romandie.com

LINGL : La moitié des emplois seraient menacés chez le constructeur de machines pour la terre cuite Bavarois

La direction de l’entreprise a présenté le projet « plan d’avenir ».
Le syndicat IG Metall  parle d’une réduction massive des effectifs.

Les nouvelles sont mauvaises du coté de chez LINGL

 D’après le syndicat IG Metall le « plan d’avenir » prévoirait la liquidation de la moitié des 550 emplois. Cette information est formellement démentie par la direction de l’entreprise.
Le projet s’appelle « plan d’avenir » , il doit permettre à la société Lingl de sortir de la crise et lui donner une chance pour le futur. Beaucoup de salariés eux entendent bien voir leur futur dans l’entreprise.

Lingl s’est placée sous la protection de la justice.

 Mi Janvier la direction de Lingl a placé l’entreprise sous une procédure de « protection judiciaire ». Le carnet de commandes a beau être plein et le chiffre d’affaire a un bon niveau, la structure du personnel reste pour autant pas suffisamment flexible.
Dans un délais de 3 mois un plan de redressement de l’entreprise familiale doit voir le jour avec l’aide d’une direction élargie. La porte de parole de l’entreprise, Sandra Hommel-Liebich, avait alors affirmée « nous voyons du potentiel pour le site » . La direction avait dès Janvier averti qu’elle devrait envisager des réductions de personnel. Le délégué d’IG Metall , Siegfried Bädendörfer, est terrifié par les proportions prises par le plan “Il ne restera plus une pierre debout ».
La direction a présenté récemment au conseil d’entreprise et au syndicat IG Metall son « plan d’avenir » . A présent il s’agit d’en négocier les termes afin de clore le dossier pour le 18 Avril 2013.

Réduction d’effectif et réorganisation 

D’après le syndicat il s’agit « d’une coupe sombre dans les effectifs et d’une réorganisation complète de la société Lingl ». La réduction d’effectifs concernerait la moitié des emplois et tous les services de l’entreprise. La porte de parole de l’entreprise, Sandra Hommel-Liebich, a démentit l’information « Ce ne sera pas la moitié, nous démentons cette information, il est hors de question à ce stade de publier des chiffres alors que nous sommes en pleine phase de négociation avec les représentants des salariés. Ce type de déclaration ne soulève que des inquiétudes. »
Le syndicat parle également de démotivation et d’agitation parmi les salariés.
Le délégué d’IG Metall , Siegfried Bädendörfer, demande : « Est-ce cela la reconnaissance de la direction aux salariés qui ont accepté dans les années passées de renoncer à certains de leurs avantages qui se chiffrent en millions d’euros pour l’entreprise ? » Lingl est depuis longtemps plongée dans la crise économique : depuis 2009 les salariés connaissent le chômage partiel. La direction avait parlé alors d’une chute dramatique du carnet de commandes. A l’été 2010 a été signé un avenant au contrat de compétitivité : les salariés avaient alors renoncé aux primes de vancance et au treizième mois en échange d’une garantie d’emploi jusqu’au 30 Juin 2013.
Le syndicat IG Metall reconnaît que certains faits sont indépendant de l’entreprise « Le marché de Lingl devient de plus en plus tendu. Cependant nous défendrons dans les semaines qui viennent l’intérêt des salariés avec force en regrettant que les salariés n’aient pas été inclus aux discussions préalables avec les créanciers qui pour autant constituent la base du projet qui sera retenu. Le syndicat IG Metall est bien conscient que Lingl n’échappera pas à une réduction d’effectifs. Cependant le projet de la direction va bien au delà de ce qui est nécessaire pour le redressement de l’entreprise. Nous exigeons que l’organisation reste dans son intégrité, avec tous les départements depuis le bureau d’étude en passant par l’assemblage et jusqu’au commercial. Et nous voulons sauver le plus d’emplois possible ! Nous redoutons également des mesures visant à détruire les acquis sociaux des salariés qui resteront à bord. »
Source Augsburger Allgemeine

10/03/2013

Imerys : résultats 2012 de la branche Matériaux et Monolithiques (25 % du chiffre d’affaires consolidé)

Année difficile pour la construction neuve française et pour la sidérurgie européenne
Marge opérationnelle maintenue à 20 % grâce à d’importants efforts d’adaptation
L’activité Solutions Réfractaires (57 % du total des ventes de la branche Matériaux & Monolitiques) a été affectée par la baisse de la production industrielle et d’acier en Europe (- 4,7 % par rapport à 2011, source World Steel Association) qui s’est accompagnée de nouvelles fermetures de hauts-fourneaux.
Les autres industries de procédé (fonderie, génération d’énergie,...) ont globalement mieux tenu. La tendance est restée positive sur l’ensemble des segments dans les zones émergentes ; l’activité projets (modernisation d’usines, augmentation de capacités ou construction de nouveaux ensembles) a bien résisté au 1er semestre.
Dans le secteur de la construction en France, la baisse des mises en chantiers de logements individuels neufs (- 17 % en 2012 par rapport à 2011(13 )) se poursuit depuis plus d’un an, dans le sillage du recul des ventes de logements.
La meilleure résistance de la rénovation de toitures a permis de limiter la baisse des ventes de tuiles en terre cuite (estimée à - 9 % par la Fédération Française des Tuiles et Briques pour l’ensemble de la profession en 2012).
Dans les matériaux de structure, les ventes de briques sont en retrait de - 14 % sur cette même période, selon la Fédération.
En 2012, les investissements ont été essentiellement dédiés à la maintenance de l’outil industriel et à la mise en oeuvre de projets de réduction de l’empreinte énergétique dans l’activité Matériaux de Construction : adaptation des équipements à l’utilisation de la biomasse, récupération de température, passage au gaz, modernisation des lignes.
Dans ce contexte devenu plus difficile, la baisse du chiffre d'affaires de la branche (969,3 millions d’euros) est contenue à - 5,5 %, incluant un impact positif de change de + 4,8 millions d’euros. A périmètre et changes comparables, le chiffre d'affaires se contracte de - 5,9 %.
Le prix/mix de produits demeure positif. Le résultat opérationnel courant de la branche Matériaux & Monolithiques est de 192,5 millions d'euros (incluant un effet de change de - 3,2 millions d’euros).
A périmètre et changes comparables, le résultat opérationnel courant recule de - 6,4 %.
L’effet prix/mix de produits couvre l’inflation du prix de certaines matières premières réfractaires, et dans une moindre mesure, de l’énergie. La marge opérationnelle de la branche a été préservée, à 19,9 %, grâce aux efforts engagés dans les deux activités pour adapter les niveaux de production et réduire les coûts fixes et frais généraux. L’usine de Réfractaires Monolithiques située à Köping (Suède) a ainsi été fermée et sa production transférée sur le site de Höganäs.
Le 12 décembre, le Groupe a, par ailleurs, reçu une offre ferme d’acquisition de la part du groupe Bouyer Leroux pour son activité Imerys Structure (briques de murs et de cloisons, conduits de cheminée), portant sur une valeur d’entreprise proche d’un an de chiffre d’affaires. Le projet, qui reste notamment soumis à la consultation des instances représentatives du personnel ainsi qu’à l’obtention des autorisations administratives requises, pourrait aboutir dans le courant du premier semestre de l’année 2013.

Source Imerys

Biogaz et géothermie bénéficient de coups de pouce du gouvernement

Delphine Batho a dévoilé un dispositif de soutien à la méthanisation – la transformation de déchets organiques en biogaz. Les producteurs pourront désormais revendre leur gaz pour la production d'électricité et l'injecter dans des réseaux de gaz naturel, sans avoir à choisir un seul de ces deux modes de valorisation. D'autre part, la ministre a signé deux permis de recherche pour des sites de géothermie à haute température.
Les énergies renouvelables bénéficient d'aides tous azimuts. La ministre de l'Ecologie a présenté une nouvelle disposition de soutien à la "méthanisation". Par un décret, publié au Journal Officiel ce jeudi 28 février 2013, elle a modifié les conditions de contractualisation entre producteurs de biométhane et fournisseurs de gaz naturel. Le nouveau texte permet en effet aux producteurs, qui transforment des matières organiques en gaz naturel, de revendre leur biogaz pour la production directe d'énergie électrique soit de le réinjecter dans un réseau. Ils deviennent donc éligibles aux mécanismes de soutien prévus pour ces deux destinations (tarif d'obligation d'achat pour la production d'électricité et tarif d'achat garanti pour le biométhane injecté), alors que jusqu'à présent, ils devaient opter pour l'une ou l'autre.
"Cette exclusivité avait pour conséquence d'empêcher la réalisation de certains projets de méthanisation ou bien d'en limiter la taille en raison de contraintes locales (pas de débouchés suffisants pour la chaleur produite, saturation des réseaux de distribution de gaz naturel…)", précise le communiqué du ministère de l'Ecologie. Selon le gouvernement, l'exploitation synergique des deux modes de valorisation permettra l'émergence de nouveaux projets et l'utilisation de gisements de déchets comme source de production d'énergie. Un plan national "Biogaz" sera d'ailleurs présenté dans le cadre du débat national sur la transition énergétique.
Deux permis de prospection géothermique
D'autre part, Delphine Batho a également signé deux permis de prospection pour des sites de géothermie "haute température" (plus de 150 °C). Deux zones de recherche ont été définies, une dans le Massif central, entre Cantal et Lozère à proximité de la station thermale de Chaudes-Aigues, et l'autre entre les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, entre Pau et Tarbes. Il s'agira d'identifier les possibilités d'exploitation d'eaux naturellement chaudes en profondeur afin de produire de l'énergie renouvelable, sans aucune émission. "C'est une filière qui doit être encouragée et soutenue", a précisé la ministre, dans un communiqué.
La géothermie, qui exploite la chaleur du sol, dispose de nombreux atout en France, grâce à la géologie du pays et grâce à l'expertise de ses industriels et de ses bureaux d'ingénierie. Christian Boissavy, président de l'Association de professionnels de la géothermie, précisait en novembre dernier : "Annuellement, la géothermie produit 440.000 tonnes d'équivalent pétrole et permet d'éviter l'émission de 1 million de tonnes de CO2. Cette source d'énergie chauffe 455.000 équivalents logements (soit plus de 1,8 million de personnes). Et le secteur représente un CA de 550 M€ avec 4.200 emplois directs, soit environ 6 % des emplois dans les EnR en France". Jusqu'à présent, c'est principalement dans le bassin parisien que se sont développées les chaufferies géothermiques mais pas moins de 18 demandes de permis de recherche seraient en cours d'instruction au ministère, un peu partout sur le territoire.
Le projet de méthanisation Méthavalor :
Porté par le syndicat mixte de transport et de traitement des déchets ménagers de Moselle-Est, le projet Méthavalor est implanté sur la commune de Morsbach. Le site pourra désormais valoriser simultanément sa production de biogaz sous forme d'électricité et de chaleur (par cogénération), sous forme de biométhane injecté dans les réseaux et sous forme de biométhane carburant.
Source Batiactu

09/03/2013

Lettre au Gouvernement: La CGT SAUR à Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre du redressement productif.

Le Groupe Saur est un groupe de services aux collectivités locales qui exerce sa mission de service publique dans les métiers de l’environnement : distribution d’eau, gestion des réseaux, assainissement, gestion des déchets.
La Saur intervient pour le compte de ses 10.000 collectivités clientes avec 12.000 employés en France.
L’histoire actionnariale récente du Groupe l’a conduite aux difficultés que nous connaissons aujourd’hui.
Fondé en 1933, Le Groupe Saur a rejoint le groupe Bouygues en 1984.
Le Groupe Saur Cédé fin 2004 à un fonds de pension PAI Partners, pour la somme de 1,037 milliard d’€uros avec un montage LBO.
En 2007, PAI Partners revendait le Groupe Saur pour 2,4 milliards d’€uros à un groupement d’actionnaires composé d’AXA Private Equity, CUBE, Séché Environnement, et la Caisse des Dépôts et Consignations qui a transmis ses parts au F.S.I., détenant actuellement 38% du capital du Groupe, ceci avec le soutien de l’Association des Maires de France.
Pour financer ce rachat très fortement surévalué, le groupe d’actionnaires (HIME) a emprunté à 63 banques 1,4 milliard d’€uros avec une clause de remboursement à échéance 2014 assortie de 90 millions d’€uros par an de remboursement d’intérêts qui pèsent sur SAUR.
Ce montage financier, validé par les actionnaires, était et reste déconnecté des réalités économiques, ceci d’autant plus que nos activités constatent des baisses de marge de 30, 40 voire 50% entrainant des impacts économiques et sociaux forts pour notre groupe.
Cette entreprise rentable, avec des résultats opérationnels positifs, ne peut répondre à de tels engagements.
La situation actuelle du Groupe SAUR est le reflet de la dérive d’un capitalisme financier qui n’a eu aucun scrupule à se servir de l’économie réelle pour spéculer, mettant en péril un Groupe de 13 000 salariés attachés à leur entreprise, dont la qualité professionnelle est reconnue par 10 000 collectivités.
Les salariés du Groupe SAUR, considèrent que cette dette n’est pas la leur, que leur implication au sein du Groupe a toujours permis à celui-ci de se développer, de générer de l’emploi et d’être un acteur économique fort de notre pays, avec des services de proximité sur l’ensemble du territoire.
Nous, représentants du personnel du Groupe SAUR demandons au gouvernement d’agir pour préserver sa pérennité, l’emploi sur l’ensemble du territoire français, afin d’assurer la continuité de services aux 10 000 collectivités représentant 18 millions de foyers.
Vous n’êtes pas non plus sans ignorer la position de la CGT sur la gestion de l’eau en France et dans le Monde.
Cette situation nous conforte dans notre revendication d’obtenir un service public national de l’eau.
Laisser ce secteur, don la responsabilité de santé publique est indéniable, aux mains de spéculateurs, est dangereux pour l’ensemble de la population.
Dans ce contexte, nous sommes amenés à solliciter une entrevue afin de vous exposer plus en détails les difficultés rencontrées par le Groupe SAUR.
Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Ministre du redressement productif l’expression de notre haute considération.
Pour la CGT SAUR Yves ARDIL Délégué syndical central

08/03/2013

Saur : les élus du personnel déclenchent un droit d'alerte relatif à la restructuration de la dette plombée par une acquisition LBO surévaluée en 2007

Les représentants du personnel du comité central d'entreprise (CCE) de la Saur, numéro trois français de l'eau, ont décidé jeudi de déclencher une procédure de droit d'alerte inquiets de la situation financière du groupe, a-t-on appris auprès de la CGT.
"Nous avons fait valoir notre droit d'alerte à l'unanimité des élus et mandaté notre cabinet d'expertise habituel", a assuré à l'AFP Yves Ardil, délégué central CGT, à l'issue d'un CCE, où la direction a présenté trois offres de repreneurs potentiels.
Une information confirmée par une porte-parole de la direction qui a précisé que le droit d'alerte posé par les syndicats "est relatif aux inquiétudes légitimes dans une période de restructuration financière de Hime, qui est la Holding de Saur".
Hime, holding qui détient 100% de la Saur, est plombée par deux milliards d'euros de dette du fait d'une acquisition par LBO (rachat par endettement) surévaluée en 2007. Le numéro trois français de l'eau veut se relancer grâce à une augmentation de capital et au délestage d'une partie de cette dette écrasante.
Les trois offres sont : celle des banques créancières - entre 60 et 70 prêteurs (BNP Paribas, Natixis, RBS, Lloyds..), celle du fonds d'infrastructure Cube et celle du hedge fund américain Brigade Capital Management, selon M. Ardil.
"Le souci pour nous, c'est de ne pas retrouver un montage financier équivalent à ce que nous avons vécu précédemment", a souligné M. Ardil.
"Depuis 2005, on a été jusqu'à 500 millions d'euros de dividendes versé pour rembourser cette dette. Cela devenait insupportable", a-t-il ajouté.
Selon le syndicaliste, le choix "s'orienterait plutôt vers une reprise des banques". Pour lui, "il semblerait qu'on ait des réponses avant la fin mars, car les banques souhaiteraient prendre rapidement la main".
Les banques créancières -entre 60 et 70 prêteurs, dont la moitié sont étrangers- souhaitent en prendre le contrôle en échange d'un effacement partiel de la dette, sans exiger de changement de gouvernance ou de réduction d'effectifs.
"On est sur un dépôt des offres entre maintenant et la mi-avril", a précisé la porte-parole de la direction.
A l'heure actuelle, Hime-Saur a pour principal actionnaire l'Etat, via le Fonds stratégique d'investissement (FSI) avec 38%, devant Séché Environnement (33%), Axa Private Equity (17%) et Cube (12%).
Saur, numéro trois de l'eau en France derrière le leader Veolia et son rival Suez Environnement, avait été cédé 1 milliard d'euros par Bouygues en 2005 à PAI Partners, qui l'avait revendu 2,3 milliards deux ans plus tard aux actionnaires actuels.

Source L'Express

Terreal Roumazière: la production stoppée durant dix jours

Le fabricant de tuiles stoppe ses quatre unités de production aujourd'hui. Elles resteront à l'arrêt jusqu'au 18 mars. Cette mesure de chômage partiel concerne 350 des 520 salariés.
Ce matin, les quatre unités de production de l'usine Terreal de Roumazières-Loubert vont être mises à l'arrêt: la conséquence d'une décision de chômage partiel prise par la direction qui adapte la «voilure» au marché actuel de la construction. Elle touche directement 350 des 520 salariés de l'entreprise. Les autres - administration, livraisons, maintenance... -, ne sont pas directement touchés. En 2012, l'usine de Roumazières-Loubert avait réussi à échapper au chômage partiel. Ce ne sera donc pas le cas cette année. Fin janvier, Bruno Hocdé, le directeur de l'usine - que nous n'avons pu joindre hier - avait prévenu: «S'il n'y a pas de reprise de l'activité économique dans les mois qui viennent, il faudra s'y résoudre.»
Les quatre unités de production du fabricant de tuiles seront à l'arrêt du 8 au 18 mars. «Au départ, commente Laurent Delias, le délégué central CGT de Terreal, il avait été dit qu'on pouvait stopper la production pendant une quinzaine de jours. La mesure a finalement été réduite à dix jours. Sur lesquels il n'y aura que six jours de chômage réel par salarié. En principe, on doit redémarrer les fours le 18 mars.» Les deux autres fours de l'usine - qui en compte six au total - sont stoppés, l'un depuis plus de deux ans, l'autre depuis plus d'un an.
«ça n'a pas été une surprise»
«La mesure nous a été officiellement annoncée à la réunion de comité d'entreprise de la mi-février, détaille Bernard Gire, le délégué central FO, mais on la sentait venir avant. ça n'a pas été une surprise. Psychologiquement, on y était préparé. Le marché de la construction chute fortement dans le grand Sud-Ouest, qui est la région que Terreal Roumazières dessert.»
Pour autant, Bernard Gire relativise: «Le chômage partiel n'est pas trop pénalisant, du fait notamment de la convention qui a été passée entre l'entreprise et l'état. L'état compense en effet pour partie l'impact de la perte sur le salaire. En moyenne, chaque salarié devrait perdre de 3 à 5 % sur le salaire net ainsi que quelques primes. Il n'y a pas de licenciement. Tout ça inquiète le personnel, bien sûr, mais il n'y a pas de catastrophisme dans l'air.»
La convention APLD (activité partielle de longue durée) signée entre l'entreprise et les services de l'état (1) court du 8 mars jusqu'au 5 juin, ce qui peut permettre à l'entreprise de lancer d'autres mesures éventuelles de chômage partiel si d'aventure le marché de la construction ne repart pas.
L'usine de Roumazières-Loubert n'est pas la seule à mettre en oeuvre une mesure de chômage partiel, comme l'indique Yvan Mignot, le directeur des carrières et de l'environnement chez Terreal: «C'est un fait qu'en ce moment, le marché de la construction est très calme. Avec Roumazières, on a une autre usine dans le Tarn dans le même cas de figure.» Cette usine située non loin de Castres fabrique des éléments de parements et de décoration.
(1) L'APLD est un dispositif alternatif au chômage partiel. Quand la réduction d'activité d'une entreprise se prolonge au-delà de deux mois, il existe une allocation complémentaire à l'allocation spécifique, mise en place par une convention entre l'État, les organismes professionnels ou avec l'entreprise, après consultation du comité d'entreprise.

Source Charente Libre

07/03/2013

Le constructeur de machines allemand pour la terre cuite Lingl envisage un plan social massif qui pourrait sacrifier la moitié des 550 emplois

En Janvier la société Lingl s’était placée en procédure de protection judiciaire afin de présenter un plan de sauvetage de l’entreprise. A présent ce plan se profile et prévoit selon les syndicats une réduction massive d’ effectif.
Le projet s’appelle « plan d’avenir » , il doit permettre à la société Lingl de sortir de la crise et lui donner une chance pour le futur. Les salariés entendent volontiers inscrire leur avenir au sein de l’entreprise. Cependant , d’après le syndicat IG Metall la moitié des 550 emplois serait sacrifiée.
La direction de l’entreprise a démentit ces chiffres.
Source Augsburger Allgemeine par Manuela Antosch ( traduction Thierry Gaia)

Nouveau projet pour la tuilerie Imerys de Blajan: vers la fin du travail de la terre ?

La semaine dernière, le personnel de la tuilerie de Blajan s'est vu présenter un nouveau projet industriel sur le site de l'usine actuelle.
Il est porté par COFRELITE, un fabricant de coffrets isolants destinés à la construction. Soutenue par le groupe Imerys, propriétaire du site, cette unité de production emploierait une quinzaine de salariés.
«Nous sommes dans une gestion prévisionnelle, nous a confié Philippe Rustenholz, le nouveau directeur des ressources humaines du groupe Imérys. Le marché de la tuile et de la construction en général est difficile. Nous sommes en anticipation, mais pas en réaction. Actuellement, je n'exclus aucune hypothèse. Il ne s'agit pour l'instant que d'un projet.»
Pour ce responsable du groupe Imerys, cette démarche s'inscrit dans la préservation des emplois. «Je regarde, dit-il, avec l'ensemble du personnel, toutes les possibilités qui s'offrent à nous. Les salariés doivent nous dire ce qu'ils en pensent.»
M. Rustenholz se propose de rencontrer également le maire, Jean Bernard Castex.
Celui-ci, dans le souci de sauver l'activité et l'emploi sur sa commune, ne reste pas les deux pieds dans le même sabot. Favorable au dialogue avec le propriétaire de l'usine, il vient d'avoir une réunion de travail avec Midi Pyrénées Expansion, le bras économique de la Région, présidé par Bernard Plano, le maire de Lannemezan, afin de chercher «des pistes» à proposer à Imerys.
Cependant la problématique de la terre reste entière.
Le personnel, lui, s'il est à l'écoute, reste vigilant par rapport aux acquis sociaux.
Source La Dépêche du Midi

USA/Immobilier-Baisse des mises en chantier, hausse des permis

Les principaux indicateurs du marché immobilier américain publiés ce mois-ci:
BAISSE DES MISES EN CHANTIER EN JANVIER, HAUSSE DES PERMIS
Les mises en chantier de logements sont retombées en janvier après un mois de décembre exceptionnel, comme attendu par les économistes, mais les permis de construire ont augmenté pour atteindre leur meilleur niveau depuis quatre ans et demi.
Selon le département du Commerce, les mises en chantier ont baissé de 8,5% au rythme annuel de 890.000, sous le consensus qui était de 925.000. Le chiffre de décembre a toutefois été révisé en hausse à 973.000 au lieu de 954.000 initialement annoncé, soit le niveau le plus élevé depuis juin 2008.
La statistique est notoirement volatile et peut faire l'objet de révisions importantes.
Indicateur avancé du marché de la construction, les permis de construire ont augmenté au rythme annuel de 925.000 unités, là aussi un plus haut depuis juin 2008.
La construction de logements a contribué à la croissance américaine l'an dernier pour la première fois depuis 2005 et sa contribution devrait être encore plus importante cette année, contre-balançant en partie l'effet de la hausse des prélèvements obligatoires sur la consommation.
Tableau de la statistique
L'INDICE IMMOBILIER NAHB EN LÉGÈRE BAISSE EN FÉVRIER À 46
La confiance des promoteurs immobiliers a légèrement baissé en février, en raison de la hausse des prix des matériaux de construction, montre l'enquête mensuelle de la fédération NAHB.
Son indice de confiance ressort à 46 en février, après avoir atteint son plus haut niveau depuis avril 2006 en janvier à 47.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre en hausse à 48.
La National Association of Home Builders (NAHB) explique que les incertitudes sur la croissance de l'emploi et l'augmentation de la hausse des prix des matériaux de construction ont ralenti la croissance de l'année écoulée.
Selon David Crowe, économiste en chef chez NAHB, le marché immobilier devrait poursuivre une croissance modeste cette année.
Un indice inférieur à 50 signifie que les promoteurs jugent le contexte défavorable à l'activité sont majoritaires. L'indice NAHB est sous ce seuil depuis avril 2006.
Cependant, le sous-indice mesurant les anticipations de ventes à un horizon de six mois a augmenté d'un point à 50, mais celui des acheteurs potentiels ressort en baisse à 32 points contre point à 36.
HAUSSE DES DÉPENSES DE CONSTRUCTION EN DÉCEMBRE
Les dépenses de construction ont progressé de 0,9% en décembre, à la faveur d'une vive hausse des investissements dans l'immobilier résidentiel et commercial, qui ont contrebalancé la baisse des investissements publics.
Elles ressortent ainsi à 885 milliards de dollars en rythme annualisé.
Les analystes anticipaient une hausse de 0,6%.
Dans le seul secteur de l'immobilier résidentiel privé, les dépenses de construction ont augmenté de 2,2%.
Dans le secteur public, elles ont diminué de 1,4% au rythme annuel de 270 milliards de dollars, un plus bas depuis novembre 2006.

Source Les Echos

Le boum du ciment aux Etats-Unis en 2013

Selon l'analyse économique de la Portland Cement Association présentée au Salon Mondial du Béton, l'industrie du ciment devrait connaître un rebond de 8,1% en 2013.
"Les nouvelles mesures économiques, un meilleur équilibre de l'offre et de la demande, et la diminution des incertitudes en termes de fiscalité, sont d'autant d'indices indiquant que le ciment va connaître un fort taux de croissance en 2013", a ainsi déclaré la Portland Cement Association à l'occasion du Salon Mondial du Béton. Pour rappel en 2012, la consommation de ciment se situait autour de 78,5 millions de tonnes métriques en hausse de 8,9% par rapport à 2011. En 2013, la consommation de ciment sera favorisée par le rebond de la construction résidentielle (950 000 mises en chantier en 2013). PCA a d'ores et déjà prévu une croissance accrue du secteur de 8,3% pour 2014 qui se poursuivra jusqu'en 2017. Côté emploi, quelque deux millions de postes devraient être créés en 2013.

Source France BTP

06/03/2013

Quels seront les systèmes énergétiques de demain ?

Le syndicat des industries thermiques, aérauliques et frigorifiques et l'énergéticien GDF-Suez travaillent ensemble, depuis 2009, à l'élaboration d'une "road map" technologique portant sur les perspectives d'évolution des systèmes énergétiques dans les bâtiments. Outre l'amélioration des performances ou l'intégration des énergies renouvelables, plusieurs tendances fortes semblent se dégager. Explications. Suivant
GDF-Suez et Uniclima mènent, depuis 2009, un travail d'étude portant sur l'évolution des systèmes énergétiques dans le résidentiel et le tertiaire à l'horizon de 2020, afin de mieux appréhender les retombées pour l'ensemble des acteurs du secteur. "Il y a une utilité pour les fabricants, afin de guider leur innovation ; pour la filière toute entière, en anticipant mieux les futurs produits ; pour les clients, en cherchant à diminuer les consommations tout en conservant le confort ; et pour les pouvoirs publics, en s'informant sur les projets à soutenir", explique Jean-Paul Ouin, délégué général adjoint d'Uniclima. Car la "road map" technologique que proposent les deux partenaires envisage l'évolution des équipements actuels, le rythme d'arrivée sur le marché de nouveautés et les facteurs clés du succès pour l'émergence de ces futurs équipements.
De nombreuses innovations dans le résidentiel neuf
Plusieurs tendances fortes se dégageraient à la lumière des travaux menés depuis 2009. Les deux premières, les plus évidentes, sont la tendance à l'amélioration des performances des équipements existants et à l'utilisation croissante des énergies renouvelables dans les systèmes. Corollaire, la production décentralisée d'électricité est appelée à prendre de l'importance selon les auteurs de l'étude. Une autre tendance sera celle du couplage ou de l'hybridation des énergies, notamment avec des EnR (solaire thermique, photovoltaïque…). Les innovations seront donc nombreuses dans le résidentiel neuf : le document prévoit la disparition programmée des chaudières standard et basse température, qui ne répondent plus aux exigences réglementaires, et la multiplication des systèmes à condensation, hybrides et des pompes à chaleur (électriques, à absorption gaz ou à moteur gaz). D'une façon encore plus prospective, l'étude imagine que les piles à combustible atteindront la maturité technique, avec des produits disponibles et reconnus, à la fin de la décennie.
"Pour le parc résidentiel existant", précise Philippe Haïm, chef de la mission Efficacité Energétique & Sécurité Aval Gaz chez GDF-Suez, "les produits du neuf pourront s'adapter et l'effet de volume permettra de réduire les coûts". Toute la difficulté pour les industriels résidera dans la nécessaire standardisation des produits entre les deux marchés et à simplifier l'installation et la maintenance de ces produits en "packages". "Il faudra également passer d'une logique de régulation d'un produit, à une logique de pilotage d'un système multiénergies incluant des renouvelables", poursuit Philippe Haïm. Dans le tertiaire, l'étude s'est focalisée sur quatre segments : bureaux, commerces, hôtellerie et enseignement, en neuf et rénovation. Un périmètre de travail qui permet de couvrir l'essentiel des technologies mais qui rassemble des besoins radicalement différents selon les usages (les locaux d'enseignement n'ont qu'une demande réduite en eau chaude sanitaire contrairement à l'hôtellerie par exemple).
Essor de cinq technologies en tertiaire
L'étude prévoit le développement de nombreuses "niches technologiques", lié à l'importante segmentation du marché tertiaire. Parmi ces solutions qui connaîtront un certain développement, cinq technologies se détachent pour GDF-Suez et Uniclima : la détente directe, la cogénération et les systèmes de PAC sorption, gaz moteur ou hybride avec chaudière. L'arrivée de nouveaux fluides frigorigènes à partir de 2015 est également anticipée et fait planer une incertitude sur les techniques qui seront employées. Une complexité accrue des équipements qui préoccupe les industriels du secteur. Uniclima estime qu'un accompagnement sera nécessaire en termes d'information et de montée en compétence des acteurs de la filière. "Des investissements devront être consentis pour la formation initiale, la formation continue et le service après-vente", prévient Jean-Paul Ouin.
Uniclima et l'énergéticien proposent donc aux pouvoirs publics de "s'inscrire en cohérence avec les travaux pour harmoniser les rythmes de la réglementation avec le calendrier de mise sur le marché des nouveaux produits". En clair : laisser du temps pour valider et consolider la RT 2012 avant de se lancer à corps perdu dans l'étape suivante, la RT 2020. Car pour les professionnels du secteur, le futur gisement d'économies d'énergie ne se trouve plus dans le chauffage – dont la consommation a été divisée par 10 entre l'existant et le neuf – mais dans les consommations de l'électroménager qui constituent aujourd'hui la moitié de la facture d'un ménage. Reste donc à régler la question de l'usage qui sera fait par les utilisateurs de ces futurs systèmes énergétiques ultraperformants…
Source Batiactu

Eternit veut développer son image en France

L'objectif d'Eternit est de devenir d'ici à 2015 leader du marché des panneaux de bardage pour façades ventilées.
Le spécialiste des produits fibres-ciment (CA 138 M€) place l’innovation et le développement de l’activité façade au coeur de sa stratégie commerciale.
Créer "un nouveau regard sur le fibres-ciment" : tel était le message principal de la conférence de presse donnée par Eternit ce 28 février. Alors que le procès de l'amiante de Turin a récemment remis la société à la une des journaux, la filiale du groupe Etex a fait du renforcement de son image de marque en France une de ses priorités stratégiques. "Le fibres-ciment est une matière minérale simple, qui se recycle à l'infini, a souligné le directeur général d'Eternit France Laurent Bongrand. Du fait de sa composition (1), il demeure un matériau éco-responsable qui n'a pas d'impact sur l'environnement."
Créer de nouveaux usages sur la toiture
L'objectif final reste bien évidemment d'attirer les professionnels du bâtiment vers ses solutions. La société, qui emploie 480 salariés en France pour 138 M€ de chiffre d'affaires, est un acteur majeur sur la couverture (72% du CA) et la façade (28% du CA). Deux marchés qui présentent des potentiels bien différents. La couverture est l'activité historique du groupe, qui revendique environ 60% du marché des ventes de produits fibres-ciment, dont 78% en non-résidentiel. Si Eternit a su stabiliser ses ventes en 2012 malgré l'écroulement de la construction neuve, l'objectif du groupe est aujourd'hui d'élargir ses positions au-delà de ses solutions phares (ardoise, supports de tuile, plaques ondulées). L'innovation est au coeur de cette stratégie. "La sortie en 2011 d'une ardoise flammée ouvre la voie à une approche esthétique plus large, en harmonie avec les traditions régionales, indique Sophie Choplin, directrice commerciale et marketing de l'activité couverture. Un autre axe d'innovation est la plus-value technique, avec, par exemple, des accessoires proposant un traitement des points singuliers pour les VMC."
Façade : une offre structurée sur les grands projets
Quasiment insignifiante il y a dix ans, l'activité façade bénéficie aujourd'hui du boom de l'ITE. Eternit a structuré son offre sur le segment du collectif et le tertiaire avec le lancement au 1er janvier 2013 d'une marque unique, Equitone, qui revendique déjà 15% du marché des panneaux de bardage par façade ventilée. "L'objectif est de devenir leader d'ici 2015, indique Lorenzo Mannara, directeur commercial et marketing de l'activité façade. Le fibres-ciment cumule des atouts sur la résistance incendie et sur l'esthétique, avec une apparence minérale très appréciée des architectes." Côté maison individuelle, la marque Cédral s'affirme déjà comme le leader des lames de bardage avec une PdM de 13%. Mais les objectif de croissance restent forts, avec le lancement en début d'année d'un nouveau système de pose par emboîtement, aujourd'hui privilégié sur le marché. Signe des ambitions d'Eternit sur la façade, le service commercial va être prochainement renforcé.
(1) Pour plus de détails sur la composition du fibres-ciment, se référer au site d'Eternit.
Source Le Moniteur

05/03/2013

De la biomasse et des briques

C’est une première sur la plate-forme Biomasse énergie du Cirad : un projet qui associe le Groupe Terréal, Béralmar et le Cirad a permis la cuisson de matériaux de construction en terre cuite grâce à un gaz de synthèse issu de plaquettes forestières, tout en évitant la pollution générée habituellement par le gaz naturel.
Le séchage et la cuisson des briques et tuiles se fait en effet aujourd'hui dans des installations alimentées principalement par du gaz naturel. Or la combustion de ce gaz dans les séchoirs et les fours entraîne de fortes émissions de CO2 dans l’environnement et une consommation importante de combustible fossile…
L'enjeu à terme du projet est donc de substituer jusqu’à 70 % de gaz naturel par du gaz de synthèse issu d’une ressource disponible en abondance comme la biomasse ligno-cellulosique.
Le concept
Le réacteur de gazéification étagé du Cirad a été couplé avec le four de cuisson pilote de Terreal, via un brûleur à gaz Béralmar. Dans ce but, une ligne d'épuration du gaz a été également installée afin de répondre aux spécifications techniques du procédé de cuisson. Le brûleur a ensuite été adapté aux caractéristiques du gaz de synthèse (faible pouvoir calorifique) afin de permettre une combustion complète et compatible avec les besoins thermiques de l'application.
Pendant des cycles de 12 heures, le gaz de synthèse issu de plaquettes forestières a alimenté un brûleur à gaz et reproduit un cycle de cuisson similaire à celui obtenu habituellement avec le gaz naturel. Les travaux ont également permis de qualifier complètement le procédé de gazéification en termes de rendement de conversion et de cahier des charges du gaz de synthèse.
La réussite de ces essais vise à plus long terme à élargir la gamme des biomasses valorisables (notamment en intégrant le bois de recyclage) et ouvre une nouvelle voie à l'industrie de la terre cuite vers les énergies vertes. Il est à noter que ce projet est cofinancé par la Région Languedoc Roussillon et l' ADEME.

Source Cirad

L'écotaxe poids-lourds repoussée au 1er octobre 2013

Le ministre en charge des Transports Frédéric Cuvillier a annoncé jeudi 28 février le report au 1er octobre de l'entrée en vigueur de l'écotaxe poids-lourds, initialement prévue pour le 20 juillet au niveau national.
Pour rappel : 15.000 km de réseaux routiers dont 10.000 km de routes nationales et 5.000 km de routes départementales sont visés par cette écotaxe pour un coût situé en moyenne à 12 centimes d'euros le kilomètre. Elle doit concerner 600.000 véhicules de plus de 3,5 tonnes immatriculés en France et environ 200.000 étrangers.
Cette décision de report fait suite au rapport, remis le 18 février au ministre par le consortium Ecomouv' chargé de mettre en œuvre le dispositif, qui montre un retard dans l'avancement des travaux. "Il s'avère que le dispositif n'est pas suffisamment abouti. Des travaux complémentaires de la part d'Ecomouv' sont donc nécessaires avant de passer à la phase de test d'ensemble du dispositif. Dès lors, l'Etat n'a pas accepté d'engager celle-ci et a demandé à son partenaire de livrer dans les meilleurs délais un dispositif corrigé, conformément au contrat de partenariat", a indiqué M. Cuvillier dans un communiqué.
Dans une interview parue ce jour dans le quotidien "Les Echos", le ministre a précisé des anomalies, "rendant impossible pour l'Etat d'entamer la phase de vérification du système d'information dans de bonnes conditions (…). J'avais prévenu que l'écotaxe ne serait mise en oeuvre que lorsque nous serions certains de la fiabilité technique du système de collecte". Piloté par l'italien Autostrade, le consortium s'était engagé à fabriquer et assurer la maintenance de 800.000 boîtiers (équipements embarqués), équipés de système GPS permettant de géo-localiser les poids lourds par satellite pour la collecte.
Annulation de l'expérimentation alsacienne
Le système n'étant pas prêt, l'expérimentation en Alsace ne pourra être mise en service comme prévu dès le 20 avril 2013, a indiqué M. Cuvillier. Cette expérimentation alsacienne sera donc remplacée "par une phase d'essai du dispositif à l'échelle nationale, sur la base du volontariat et sans perception de l'écotaxe" à compter du mois de juillet, a confirmé le ministre.
Ce n'est qu'à l'issue de cette phase d'essais que l'écotaxe poids lourds entrera en vigueur, le 1er octobre 2013, a réitéré M. Cuvillier. "L'Etat appliquera les dispositions contractuelles prévues en cas de retard dans la livraison finale", a-t-il indiqué. Le préjudice du report "peut être évalué à 80 millions d'euros environ par mois" pour l'Etat, a-t-il ajouté aux Echos.
La taxe devait initialement rapporter 1,24 milliard d'euros par an à l'Etat, dont 760 millions de recettes nettes pour l'agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) et 160 millions d'euros pour les collectivités. Environ 240 millions d'euros par an devant payer les coûts de gestion du système.
Les professionnels des transports routiers réclamaient un report, s'inquiétant notamment des modalités de répercussion de la taxe sur leurs clients. Dans un communiqué, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) s'est sans surprise félicitée de la décision du ministre : "Après le principe de majoration (des prix de transport, ndlr) posé par le projet de loi en débat au Parlement, ce dossier fait un pas positif en matière de sécurité du dispositif, de cohérence de calendrier, d'égalité de traitement entre les régions. La date du 20 juillet 2013 initialement prévue pour la mise en oeuvre de la taxe était coupée des réalités des entreprises de transport routier", a indiqué Jean-Christophe Pic, président de la FNTR. "La phase d'expérimentation est indispensable pour anticiper les éventuels dysfonctionnements liés au déploiement du système", estime-t-il.
Source actu-environnement par Rachida Boughriet

Obligation remboursable en actions (ORA)

Les obligations remboursables en actions (ORA) sont avant tout des obligations
ordinaires. Mais, à la différence des obligations classiques, ces titres ne sont pas remboursés en espèces, mais en titres de la société émettrice. Ils se situent à mi-chemin entre les obligations ordinaires et les convertibles. Différence importante avec les obligations convertibles : l’opération d’échange se réalise à l’échéance finale de l’emprunt et non pas à tout moment. Pour l’investisseur, l’ORA permet de parier sur le redressement futur d’une entreprise tout en percevant un intérêt. Ce dernier sera, au moins pendant les premières années de l’emprunt, sensiblement supérieur au rendement de l’action sous-jacente. En fait, ces titres sont à prendre comme des actions, avec un rendement certes confortable, mais sans grand parachute à la baisse. Néanmoins, de tels produits ne sont pas exempts d’inconvénients, comme le manque de liquidité sur le marché secondaire. Les professionnels leur reprochent également d’être difficiles à évaluer, le cours de l’action à l’horizon du remboursement étant impossible à anticiper, ce qui rend difficile l’évaluation du taux du rendement actuariel.

Source Tradingsat

Nouveau coloris pour les tuiles en terre cuite Erlus

La tuile en terre cuite est le seul matériau de couverture qui offre des possibilités de personnalisation quasi infinies. Erlus, l’un des leaders allemands dans la fabrication de tuiles en terre cuite et de conduits de fumée en céramique, enrichit ses modèles de tuiles E 58 SL, Forma® et Reform SL avec le coloris engobé noble couleur Bourgogne.
Cette nouvelle teinte renvoie à une région où les toits étaient traditionnellement couverts de tuiles de couleur rouge sombre et d´aspect vernissé. Erlus s’inscrit dans cette tradition en s’appuyant sur les toutes dernières techniques de fabrication. Les tuiles bénéficient en surface d´une céramique appliquée avant cuisson qui permet la diffusion de la vapeur d´eau. Grâce à ce traitement haut de gamme appelé engobe noble, les tuiles sont parfaitement résistantes au gel et ne se détériorent pas avec le temps.
Adaptées au neuf comme à la rénovation, les tuiles E 58 SL, Forma® et Reform SL se caractérisent par un pureau variable, un jeu latéral confortable, une grande résistance au vent et une étanchéité exceptionnelle.
Particulièrement adaptée aux toits à faible pente, la tuile E 58 SL est facile à installer et offre un rendement élevé avec 11,5 pièces par m².
Polyvalente, la tuile Reform SL
Sa forme, à la fois classique et linéaire, convient aussi bien aux toitures traditionnelles qu’aux architectures contemporaines. Grâce à son étanchéité optimale, elle est particulièrement adaptée aux régions pluvieuses.
Erlus Forma®, élégante, ergonomique et fonctionnelle
Facile et rapide à la pose, elle s’adapte à toutes les longueurs de chevrons et convient autant aux grosses toitures qu’aux petites surfaces, aux toits pentus ou à faible pente.

Source Le Blog du bâtiment

TERREAL innove dans la tradition avec l’Horizon 12 : élégance et souplesse pour une tuile esthétique et pratique

TERREAL, le spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment, renouvelle sa gamme de tuiles Grands Moules du Sud avec le lancement de l’Horizon 12. Commercialisée depuis novembre 2012, cette nouvelle tuile à l’esprit Canal allie l’esthétique traditionnelle de la façade Atlantique et les exigences techniques actuelles des professionnels. Très adaptable, elle se révèle idéale en rénovation. Particulièrement économique et simple à mettre en œuvre, elle bénéficie d’accessoires communs à la gamme Grands Moules du Sud produite sur le site de Roumazières-Loubert, ce qui permet une grande optimisation logistique.
La facilité de mise en œuvre d’une tuile de rénovation et l’économie à la pose d’une tuile contemporaine
Avec un jeu latéral et longitudinal de 2 cm, la tuile Horizon 12 simplifie le travail à la pose des couvreurs et leur permet d’intervenir sur les toitures les plus complexes.
Aussi facile à poser qu’une tuile de neuf, elle présente des fonctionnalités adaptées à la rénovation pour limiter les découpes au faîtage et l’utilisation d’accessoires d’ajustement : petits rampants, toitures asymétriques, faux équerrages… rien ne lui résiste ! Elle peut notamment être aisément mise en œuvre à la place de tuiles Canal sur des toitures légèrement courbes.
Des accessoires compatibles et une logistique simplifiée
Pour la maîtrise des coûts et la simplification de la logistique des chantiers, l’Horizon 12 bénéficie de nombreux accessoires communs à la gamme Grands Moule du Sud. De plus, elle est proposée en palettes de 240, ce qui facilite sa mise en œuvre sur les chantiers difficiles d’accès et permet une gestion optimale des stocks.
L’élégance d’une tuile Canal, typique des paysages de la grande façade Atlantique
Avec son courant courbe et ses lignes de fuite, l’Horizon 12 permet de retrouver l’esprit Canal. Son nez tranché épais, caractéristique des régions Atlantique, et son décroché courant / couvert donnent un rendu très proche d’une tuile Canal sans nuire à la mise en œuvre à l’égout.
Cinq coloris pour des paysages authentiques
L’Horizon 12 s’intègre parfaitement dans les paysages de la façade atlantique grâce à ses 5 coloris créés pour faire échos aux différentes nuances régionales. La couleur pays d’Oc répond en outre aux caractéristiques esthétiques des toits du Massif Central.
                
      Vieilli Castel              Rouge Naturel       Ton Mêlé Atlantique  Vieilli Languedoc      Pays d’Oc



Le site de Roumazières-Loubert à la pointe de l’innovation
En l’espace d’un an, l’Horizon 12 est le deuxième lancement d’importance majeure réalisé dans l’usine de Roumazières-Loubert faisant suite au succès de la Latitude 12, lancée en novembre 2011. Dans la lignée de la Quartz, tuile de designer, ces lancements témoignent de la volonté de TERREAL d’assurer un renouvellement permanent de son offre, des marchés de la rénovation à ceux de l’architecture contemporaine. Ces nouveaux produits illustrent la vitalité de ce site phare de TERREAL et les capacités d’innovation de ses équipes.
Construit en 1907 au cœur d’une région tuilière historique, le site de Roumazières-Loubert (16) est le plus grand du groupe et l’un des plus importants au monde en tuiles terre cuite. Il compte 7 lignes de fabrication sur une superficie totale de 100 000 m² et emploie 470 personnes.

Source Wellcom

04/03/2013

L'année 2013 commence mal selon l'Unicem

Les résultats du premier mois de l'année ont été décevants pour le secteur des matériaux de construction. Les livraisons de granulat ont continué à baisser, perdant encore 5 % par rapport à décembre 2012, tandis que la production de béton prêt à l'emploi a chuté de 6,1 %. Une contreperformance liée aux intempéries et à un contexte général dégradé.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour l'Unicem : alors que 2012 avait démarré par un mois de janvier à l'activité soutenue, 2013 ne débute pas sous les meilleures auspices. L'Union des industries cimentières a en effet publié les résultats de son enquête mensuelle qui suggèrent une baisse des livraisons de granulats de -5 % en un mois, et de -12 % par rapport à l'an passé. La situation n'est pas meilleure pour le béton prêt à l'emploi (BPE), avec une chute de sa production de -15,7 % par rapport à janvier 2012 et -6,1 % en un mois. Des chiffres qui s'expliqueraient par les intempéries et qui constituent une "contreperformance" au regard d'un mois de janvier habituel.
Un contexte global dégradé
Mais l'Unicem souligne que c'est tout le contexte conjoncturel qui est dégradé. Les mises en chantier de logements ont accusé un net recul (-17,8 %) en 2012 selon les chiffres de l'Insee, avec 346.500 unités commencées, dont 304.200 ouvrages neufs. Le segment collectif a notamment reculé de 18,8 % (156.600 unités), tandis que le logement individuel a lui aussi plongé (-15,2 % pour l'individuel pur et -20,3 % pour le groupé). Les permis de construire ont également été moins nombreux avec 495.500 autorisations (-7,3 %) et, là encore, la tendance était plus marquée dans l'individuel (225.500 autorisations, -11 %) que dans le collectif (234.600 autorisations, -5,3 %).
L'enquête menée par l'Unicem auprès des professionnels confirme que l'activité passée et à venir sont stabilisées à un niveau faible, en deçà de la moyenne sur une longue période. Les carnets de commandes restent proches de 7 mois d'activité, voire de 7,5 mois dans le gros œuvre, ce qui est assez élevé. Pour les travaux publics, les perspectives sont également mornes, avec une baisse anticipée du volume de 2,5 % en 2013.
Evolution du marché des matériaux minéraux de construction en 2012 (par rapport à 2011) :
  • Granulats : -4,5 %
  • Béton prêt à l'emploi : -5,9 %
  • Adjuvants : -3,7 %
  • Ciment : -6,1 %
  • Produits béton : -7,3 %
  • Tuiles : -8,3 %
  • Briques : -12 %
Source Batiactu

Ni investisseur institutionnel ni fonds d’investissement, Pléiade Investissement a le même horizon de temps que le chef d’entreprise


Pléiade Investissement investit dans des entreprises bénéficiant d’une bonne position concurrentielle (qualité du produit ou du service, relation avec les clients) et d’un fort potentiel de croissance (marché porteur, secteur en voie de concentration) qui répondent aux critères suivants :
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Investissements : 2 M€ à 10 M€ – Au delà, Pléiade Investissement co-investit avec ses actionnaires ou d’autres partenaires
Participation : minoritaire ou majoritaire selon les cas
Type d’opérations : OBO, LBO, « build-up », transmission, développement
·        Qualitatifs
Un dirigeant ou une équipe de valeur
La rentabilité sur capitaux investis

 
 
Source Pleiade Investissement

Mur en briques avec des briques artisanales

La construction de murs briques en terre cuite existe depuis des siècles. Souvent véritables carte d’identité d’une région, les méthodes d’élévation d’un mur en briques ont su s’adapter aux nouvelles contraintes des constructions modernes tout en conservant la beauté des briques utilisées (briques moulée main, briques rouges, ...).
Pour vous aider dans la construction d’un mur briques, Artisans Terre Cuite vous propose de découvrir en quelques points, quels sont les éléments essentiels à considérer pour votre construction de mur en briques et pour le choix de vos briques (briques artisanales, briques moulée main, ...).
Principes fondamentaux de la construction d’un mur briques
Comme dans tous travaux, la construction d’un mur en briques demande au préalable quelques préparatifs. Tout d’abord, un mur briques doit être bâti sur des fondations solides. Pour cela, vous pouvez utiliser du béton ou bien utiliser les méthodes traditionnelles en briques, plus longues et plus onéreuses à mettre en place.
Pour construire un mur briques, il est primordial d’utiliser des briques artisanales (briques moulée main, briques creuses, ...). Fabriquées à base d’argile, les briques en terre cuite sont l’élément indispensable pour un projet de mur en briques artisanales. Selon les régions, la couleur et modules des briques varient. Pour la construction d’un mur en briques, il est recommandé d’utiliser des briques comportant un module assez large (Longueur : 20 à 30 cm / Largeur : 10 à 15 cm / Epaisseur 3 à 6 cm) pour que votre mur briques ait une épaisseur suffisante pour garantir une isolation thermique et sonore optimale.
Le hourdage : Maintenir votre mur briques
Les murs en briques sont toujours hourdés. Ce mortier très particulier, qui a pour but de maintenir les briques au sien d’un même élément, est essentiellement constitué de chaux, de terre et de sable. Ce mélange classique de nos ancêtres dans la construction de murs en briques est très résistant aux assauts du temps et répond parfaitement aux besoins de notre confort moderne.
Le dosage de l’hourdage d’un mur briques varie fortement selon la qualité des matières premières utilisées (taille du sable, paille, chaux, ...). Nous vous invitons à être attentif à celui-ci. Généralement, le dosage reste 1 volume de chaux pour 3 de sable dans le cadre de la construction de murs briques. Pour éviter le « pompage » de l’eau du mortier, il faut humidifier au préalable vos briques, surtout les briques moulées main.
Vous avez maintenant les premières fondations pour réaliser votre projet de construction de mur en briques artisanales. Pour en savoir plus sur les murs briques et les nombreux modèles de briques existants par région, n’hésitez pas à consulter notre Carte de France et retrouvez tous les artisans de votre région pour plus de renseignements.

Source Artisans Terre Cuite