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04/08/2012

SACMI Imola S.C. : Etex-Creaton chooses Sacmi-made rapid drying


Assembly of new 30-million-roof-tiles-a-year plant completed in Koscian (Poland)

The first European plant for the production of roof tiles using the "rapid drying method" and subsequent H-support firing is being established at Koscian, in Poland, in a facility belonging to the Etex-Creaton Group: here, Sacmi's designers and technicians have just completed, on schedule, assembly of the drying department.

The plant's main strong point is rapid on-roller drying technology, being used for the first time in Europe in the wake of the success of overseas installations. Constituting the core of the plant are the two 6-tier rapid roller driers, capable of completing the drying cycle in just 220 minutes.

Now comes the plant start-up phase. Once the facility is up and running it will produce a staggering 30 million roof tiles per year. Sacmi will also be providing the Koscian plant with a fully automatic trim drying system, which instead uses the more traditional static cell method.
Source 4 traders

03/08/2012

Les artisans couvreurs impliqués dans la rénovation énergétique


La Capeb et l’industriel Monier ont signé un accord de partenariat afin que les artisans couvreurs soient sensibilisés aux dernières évolutions dans le domaine de la toiture, tant sur le plan technique qu’énergétique.

Le 25 juillet dernier, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment et le spécialiste des solutions de toiture Monier ont signé un accord de partenariat. Objectif : tenir les artisans du bâtiment informés des dernières évolutions dans le domaine de la toiture et promouvoir la marque Eco-Artisan®.

« Ce partenariat complète notre dispositif de sensibilisation de nos adhérents aux enjeux de la rénovation énergétique. La toiture est un élément essentiel de l’isolation d’un bâtiment. Les actions que nous allons mener avec Monier vont nous permettre de couvrir l’ensemble des innovations du secteur et d’inciter les artisans concernés à s’engager dans la démarche Eco Artisan® », a déclaré, dans un communiqué, Patrick Liébus, président de la Capeb.
Par le biais de cette convention, Monier s’engage à mettre à disposition de l’artisan un arsenal d’outils tels que : guide de solutions propres à la rénovation énergétique ; assistante chantier ; actions en faveur de la prévention des risques professionnels ; formations destinées à renforcer les connaissances des entreprises artisanales en matière d’efficacité énergétique. La marque Eco Artisans® devra également être valorisée, via l’offre de modules de formation Fee Bat.

Construction BBC : les principaux problèmes rencontrés

Le programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » publie les résultats de la deuxième phase du Retour d’Expériences dans les Bâtiments à Basse Consommation (REX BBC & risques) réalisée en 2011. Il démontre ainsi les risques propres aux bâtiments BBC et sur les pratiques préventives associées.

Cette étude compile les principaux résultats d’une enquête de terrain qui consistait à visiter des opérations à basse consommation et à rencontrer les acteurs ayant participé à leur conception, à leur construction, ou à leur utilisation afin de capitaliser les non qualités et les opportunités de qualité associées. Cette deuxième étape d’enquête, réalisée courant 2011, porte sur 211 opérations représentatives de l’ensemble des typologies de bâtiments BBC (tertiaire, collectif, maison individuelle), implantés aussi bien en zones rurales qu’urbaines. La moitié des opérations n’est pas labellisée mais présente un niveau basse consommation d’un point de vue réglementaire (étude thermique). Elle concerne pour un tiers les rénovations et deux tiers la construction neuve, et couvre globalement les huit zones géographiques concernées par la RT 2012. Certains défauts des bâtiment BBC apparaissent lors de cette étude.

Un problème de surchauffes d'été

Si la période hivernale pose moins de problème dans ces types de bâtiments, et si l’on n’observe pas de déperditions énergétiques majeures, les températures réglementaires en périodes chaudes peuvent être largement dépassées en nombre d’heures (TIC), comme en valeur. Cette remarque, quels que soient la typologie des bâtiments, leur localisation géographique en France, les matériaux ou techniques utilisés, peut découler de causes variées. Parmi les principales causes, on peut mettre en avant, entre autres l’absence de protections solaires, des usages inadaptés de ces protections et une mauvaise prise en compte des apports internes à la conception. Mais on peut aussi relever d’autres causes importantes : mauvais positionnements des VMC double flux (dans des combles non isolés par exemple), impossibilité, liée à la conception même du bâtiment, de réaliser une ventilation naturelle ou traversante, quel que soit le type constructif.

Problématiques pour la VMC double flux

L’étude permet de relever deux problématiques pour la VMC double flux : les nuisances sonores et sanitaires. Sifflements aux bouches d’insufflation, vibrations, mauvais réglages des débits d’air, transmissions de sons par les gaines, vibrations de l’équipement lui-même, défauts de fixation, malfaçons… autant d’impacts sonores, nuisibles au confort d’usage. Lorsque les bouches d’insufflations sont installées au-dessus des portes ou à côté des bouches d’extraction, le renouvellement d’air ne se fait pas non plus car l’air neuf est immédiatement rejeté. Une autre conséquence possible est l’apparition d’un flux d’air mal orienté, désagréable pour les utilisateurs. Enfin, en rénovation, on observe une difficulté d’installation et de mise en oeuvre des réseaux aérauliques, ceux-ci diminuant la hauteur.

L'étanchéité à l'air

Cette obligation de résultat est nouvelle et source de difficultés. Ainsi on peut observer des problèmes d’étanchéité liés à des défauts intrinsèques des produits et des défauts de conception et de mise en œuvre. Des fuites d’air au niveau des parcloses, baies coulissantes ou lanterneaux, mais aussi de trappes de visite, coffres de volets roulants et portes séparant des volumes chauffés de volumes non chauffés. Les traversées de l’enveloppe (réseaux, fluides ou canalisations) augmentent le risque de fuites d’air parasites ; il convient de les limiter lors de la conception. Les traversées de planchers par les conduits d’évacuation des fumées sont souvent mal appréhendées, car peu définies dans les Règles de l’art. L’installation d’un ascenseur induit, en raison de l’obligation réglementaire de ventiler la gaine, des fuites d’air parasites. Une utilisation massive de la mousse de polyuréthane et de silicone pour réaliser l’étanchéité à l’air. La question de la durabilité de ces produits est ici soulevée. Quand l’interface menuiserie et gros oeuvre est mal prise en compte.

Le séchage en phase chantier

On observe des difficultés de séchage en phase chantier : après coulage de la chape par exemple, quels que soient les matériaux utilisés. Les conséquences en sont assez nombreuses : condensation entrainant des moisissures, taches, déformation des menuiseries (et des portes), retards dans les différentes phases de second oeuvre, etc. La mise en place de déshumidificateurs ou de VMC provisoire de chantier est réalisée par certains acteurs pour résoudre ce problème.

Le positionnement des panneaux solaires

L’accessibilité pour l’entretien est ici mise en exergue ainsi que l’absence d’intégration des masques solaires dans les calculs thermiques initiaux. L’environnement doit être impérativement pris en compte avant toute démarche.

La multiplication des sources d'énergie

L’utilisation d’énergies renouvelables s’accompagne de la mise en oeuvre d’appoints ; la gestion de la multiplication de ces appoints peut poser problème.

Des défauts de sécurité incendie

Plusieurs départs de feux pendant le chantier ont été observés, au moment de la réalisation de l’étanchéité à l’eau des terrasses. Les isolants non ignifugés sont particulièrement sensibles lors du chantier.

Le surdimensionnement des équipements

Le surdimensionnement des équipements notamment dans la rénovation constitue une erreur. Utilisés à une puissance inférieure à leur capacité, ceux-ci sont soumis à des court-cycles, participant à un encrassement prématuré, et donc à leur dégradation accélérée et à une baisse de rendement. Une surface de panneaux solaires trop importante entraîne un vieillissement prématuré des équipements suite à des surchauffes (dégradation du liquide caloriporteur ou des joints, fuites).

B.P
En 2011, le comité de pilotage du programme « Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012 » a décidé, en vue d’orienter les travaux de ce programme, de poursuivre le REX BBC à plus grande échelle en identifiant les risques et les facteurs de réussite des bâtiments neufs ou rénovés.

Il a demandé à l’Observatoire de la qualité de la construction de l’AQC de s’entourer de partenaires disposant de sources d’information directes. L’USH, la fédération des PACT, CEQUAMI, CERQUAL, PROMOTELEC et CERTIVEA ont ainsi été associés à l’enquête.

Chagny: Remise de médailles aux anciens de Terreal


Les médaillés en compagnie d’Hervé Gatinel, Pascal Large, Stéphane Fayol et Claire Borey.  Photo S. B. N. (CLP)

Hervé Gatinel, directeur général du groupe Terreal, accompagné de Pascal Large, directeur des sites, de Stéphane Fayol et Mme Borey (RH), était présent ce vendredi afin de remettre les médailles d’ancienneté aux employés de Terreal qui, pour quelques-uns, ont consacré toute leur carrière à travailler sur le site.

26 employées ont donc reçu leur médaille Vermeille, Or et Grand Or, pour 20, 30 ou 40 années de travail. Hervé Gatinel a tenu a les remercier plus en encore en cette période de crise financière. « C’est une période où chacun cherche son chemin. »

Il a par ailleurs déclaré que certains ajustements étaient à prévoir car nécessaires, mais que tout serait fait dans l’intérêt des salariés, afin d’éviter un impact social. « Cette période de crise est toutefois compensée par la capacité des équipes Terreal à réussir à lancer des projets, la qualité étant l’une des armes pour réussir », a-t-il ajouté.
Source Le Journal de Saône et Loire

Le collège s'habille aux couleurs du Sud


L’entreprise Isolba, de Saint-Ouen, achève de poser les 1.800 m 2 de bardeaux qui recouvrent et isolent la façade. Un résultat spectaculaire !

Le collège Maurice-Genevoix a retrouvé la belle couleur brique chantée par l'écrivain qui lui a donné son nom. Pourtant, son habillage si esthétique ne doit rien à l'argile locale. C'est un matériau en provenance du sud de la France que l'entreprise Isolba 41 a mis en œuvre pour la première fois dans le département sur un chantier d'une telle importance.

« Ce revêtement est fabriqué par Terreal, un industriel basé près de Toulouse spécialiste reconnu de la terre cuite », explique Jacky Moreau, conducteur de travaux. « Il se pose sur une ossature bois et métal qui permet d'intégrer un isolant et convient parfaitement à une opération de rénovation. » Les bardeaux d'habillage de façade se rencontrent fréquemment dans le Midi, peu dans le Centre. Romorantin en détient pour l'instant la primeur. Mais, à peine fini, le collège fait déjà école : un autre chantier local a déjà retenu le même procédé. Et la Région veut l'utiliser pour le lycée Descartes de Tours.
L'aspect flatteur du bâtiment terminé a de quoi séduire. L'entreprise apprécie en outre la performance thermique et mécanique du concept, ainsi que sa rapidité de pose qui ne comporte aucune application de produits humides (joints ou enduits). La phase la plus minutieuse consiste dans la mise en place de l'ossature porteuse, qui doit rattraper les irrégularités de la façade. Elle se compose de chevrons de bois fixés verticalement par des équerres métalliques, espacés pour recevoir les rouleaux d'isolant.

Tempête s'abstenir

Viennent ensuite des rails en aluminium vissés à l'horizontale. Les bardeaux s'y accrochent côte à côte par le moyen d'un sillon oblique creusé dans la face arrière. « Ils tiennent par leur propre poids, un peu comme des tuiles, et deux points de colle en partie basse. Rien à craindre en cas de tempête », assure Jacky Moreau. Une équipe entraînée parvient à poser un m2 en un peu plus d'une heure. Mais ce temps peut être augmenté en raison des découpes à réaliser pour les portes, les fenêtres et les divers décrochements.
Près de 20.000 bardeaux habillent le bâtiment principal du collège Maurice-Genevoix. Une vitrine intéressante pour la société Isolba 41, spécialisée dans les procédés d'isolation par l'extérieur depuis 1975. Basée à Saint-Ouen, près de Vendôme, et forte de 40 salariés, elle intervient sur toute la région Centre et compte une seconde agence à Bonneval, dans l'Eure-et-Loir, qui opère principalement sur l'Ile-de-France.

Monier PV Tile first product to be awarded BIPV certificate by TÜV SÜD

Monier PV Tile is the first product to receive the "Building Integrated Photovoltaics" (BIPV) certificate by TÜV SÜD. The certificate confirms that the system fulfils a comprehensive list of rigorous criteria.

Building integrated photovoltaics (BIPV) is a term describing multifunctional building components that generate power while replacing conventional building materials. Given the multi-functional characteristics of these components and systems, no specific BIPV standard, covering all applicable requirements related to electrical and building safety has been available to date.

To close this gap and enable manufacturers to provide robust evidence of the safety and quality of their products, TÜV SÜD developed a BIPV certificate which covers all applicable legal requirements of the European Union. "Our certificate provides reliable and informative guidance through a relatively new market segment, offering all stakeholders – manufacturers, retailers, installation companies and investors – enhanced certainty for their decision-making processes", says Andreas Faißt, photovoltaics expert at TÜV SÜD Product Service GmbH.

The certificate also provides home-owners with a valuable decision-making aid. The certificate for Monier's in-roof solution, for example, assures home owners that the BIPV product fulfils the roof's functions regarding mechanical stability and fire safety. TÜV SÜD's experts based their comprehensive list of criteria for BIPV products on the requirements defined in EU Regulation 305/2001, which will replace the European Construction Products Directive 89/106/EEC in July 2013.

"TÜV SÜD now serves the whole Photovoltaic value-chain from upstream to downstream players", adds Dr. Ing. Robert Puto, global head of Photovoltaics at TÜV SÜD. "We offer a wide range of new services covering crucial aspects, such as PV reliability with the so-called Thresher Test, qualification of PV inverters to grid interconnection regulations and Smart Grid operability and – last but not least – assessment and validation of a PV plant as a whole."

As a global supplier of building materials for pitched roofs offering a comprehensive range of roof, chimney, ventilation and energy systems for residential buildings, the Monier Group makes impartial, third-party confirmation of their products' quality and function a high priority.

"This confirmation is particularly attractive for innovative technological solutions as it boosts the confidence of roofers, installation companies and, of course, also consumers in the products", says Jens Milnikel, head of global solar activities at Monier Group. "We are delighted that by issuing the certificate, TÜV SÜD has confirmed the multiple functions and safety of our Monier PV Tile system as well as the high quality standards of our company." Monier Group markets the PV Tile system under their local brands and trade names: 'Braas Photovoltaik Indach Premium' in Germany and 'Redland Solar PV Tile' in the UK.

02/08/2012

Imerys: augmente de 5,5% son résultat courant net.


Imerys annonce un résultat courant net en hausse de 5,5% à 165,6 millions d'euros au titre du semestre écoulé, reflétant l'amélioration du résultat opérationnel courant publié.

A 266,2 millions d'euros, ce dernier a été dopé par des effets de périmètre et de change positifs, sans lesquels il a reculé de 6,4% par rapport à une base de comparaison élevée.

L'amélioration des prix et du mix de produits a compensé l'augmentation des coûts variables majoritairement imputable à l'inflation de certaines matières premières, des facteurs énergétiques et du fret. En conséquence, la marge opérationnelle s'est établie à 13,4% (-0,6 point).

Le chiffre d'affaires du spécialiste de la valorisation des minéraux est ressorti à 1986,2 millions d'euros, en recul de 1,5% à périmètre et changes comparables. Les volumes de ventes ont diminué de 5,2%, mais les efforts engagés dans chacune des branches se sont traduits par une amélioration du prix mix de produits de 3,7%.

Imerys se dit confiant dans sa capacité à maintenir, en 2012, un niveau de résultat courant net au minimum comparable à celui de l'exercice précédent. Les investissements de développement et projets de recherche se poursuivront pour soutenir la croissance organique future du groupe.
Source Le Figaro

Russian brickworks “Braer” uses innovative technology for production


At the Russian brickworks “Kirpitschny Zawod Braer” built by the Keller Division, state-of–the-art equipment is used to produce a broad spectrum of ceramic building materials. Zi Brick and Tile Industry International reported on the plant in a detailed profile in Zi 5/2012. We spoke to the A. J. Burmistrov, Executive Vice-President for Production, about the new plant at Mosbuild, the Russian construction trade fair.

Zi: Mr Burmistrov, the Braer plant is one of the most modern brickworks in Russia. How satisfied are you with the entire Keller technology?

A.J.B.: Keller was and remains, in my view, one of the best manufacturers of equipment for the production of ceramic products. I can say with conviction that Keller HCW has used the most modern and advanced technical solutions available in the clay brick and tile industry at the time when our plant was built.

Zi: What, in your opinion, are the technical highlights at your new plant?

A.J.B.: I should like to highlight the following: 1. The...
You can find out more in the Issue Ziegelindustrie International

01/08/2012

La briqueterie Imerys de la Boissière-du-Doré cherche matière première


L'exploitation de la carrière du Petit-Buté devrait se terminer dans quelques années. Imerys cherche de nouvelles carrières.

Jeudi, le conseil municipal accueillait Nicolas Thelier, responsable carrière chez Imerys. Cette société possède une briqueterie à la Boissière-du-Doré, commune limitrophe du Puiset-Doré. L'entreprise pourrait lancer une seconde ligne de production en 2015, à condition de trouver plus d'argile.

Dans la commune, une carrière située près du Petit-Buté pourra fonctionner jusqu'en 2018. Avec toutes les carrières exploitées dans les communes proches de l'usine, les réserves permettront de produire des briques pendant encore 10 ans.

Problème de zonage

Des prospections ont été faites dans un triangle situé entre Les Gastines, Les Épinettes et La Guitonnerie. Des découvertes intéressantes ont été faites. « Le Puiset-Doré est la seule commune à avoir de l'argile blanche qui donne une résistance mécanique plus importante à la brique. Les épaisseurs d'argile vont de 4 à 5 m, ce qui est favorable », explique Nicolas Thelier. Plusieurs propriétaires ont été contactés et sont prêts à vendre. Mais se pose un problème de zonage de terrains qui doivent être destinés aux usages des carrières. Imerys demande donc un avis favorable de la municipalité pour ces changements de zones précisant qu'« un terrain classé en carrière peut continuer à être cultivé ». Depuis quelques mois, un plan local d'urbanisme (Plu) est discuté dans toutes les communes du canton de Montrevault, ce qui pourrait favoriser le changement de destination de terrains jusque-là agricoles. Ce Plu devrait être opérationnel d'ici 2 ans.

Quid de « l'après » ?

Les landes des Gastines montrent ce qui s'est fait depuis longtemps, une fois l'exploitation de l'argile terminé. Des trous d'eau un peu partout, parfois transformés avec goût, d'autres débordants de déchets, parfois remblayés à coup de béton et de tiges métalliques. « Tout cela, c'est du passé. Maintenant c'est interdit. On doit remblayer sans mettre n'importe quoi. Imerys s'engage à remettre la terre végétale d'origine. Un terrain de 20 ha par exemple, sera creusé puis remblayé progressivement. Conséquence, l'agriculteur pourra toujours en cultiver une partie », assure l'intéressé.

CRH announces first-half 2012 development spend of €0.25 billion


CRH plc, the international building materials group, today announces 18 acquisition and investment initiatives undertaken during the first-half of 2012 as part of its continuing programme of development activity. The 18 transactions bring first-half development spend for the Group to approximately €0.25 billion.

The development initiatives included in this Update comprise: Europe Divisions - 5 transactions €155 million

These transactions include a significant addition in Germany to our RMI-oriented Shutters & Awnings business and two acquisitions by our Construction Accessories business which expand its footprint in Southeast Asia and strengthen its existing business in the UK. The Distribution business added six builders merchants outlets in the Netherlands, and CRH also invested further in its Materials associate in China.
Americas Divisions - 13 acquisitions €89 million

The Americas Materials Division completed ten bolt-on transactions across its operations, adding 47 million tonnes of strategically located aggregates reserves. Our Architectural Products business expanded its national packaged products operations with two acquisitions adding plants in Texas, Louisiana and Florida, and also strengthened its masonry operations in the Northeast with an acquisition in Rhode Island.
Divestment Update

In addition to the previously-announced divestment of our 49% stake in Portuguese cement producer Secil, the first half of 2012 also saw the disposal by Europe Products of Magnetic Autocontrol, which is headquartered in Germany and supplies vehicle and pedestrian access control products. This brings first-half divestment proceeds, including smaller transactions, to €0.7 billion.

Commenting on these developments, Myles Lee, CRH Chief Executive, said:

“The bolt-on transactions completed in the first half of 2012 reflect our continuing strategy of completing acquisitions which fill out our regional and product level positions, enhance vertical integration and bolster our strong long-term permitted reserves positions. The transactions announced today bring total development spend over the past 12 months to approximately €0.7 billion.”

Europe: €155 million


Development activity in Europe in the first half of 2012 comprised one investment by our Materials business, together with three acquisitions in our Products activities and one acquisition by Europe Distribution which add annualised sales of approximately €166 million. These transactions cost a total of approximately €155 million, of which goodwill accounted for €46 million.
Europe Materials

During the first half of 2012, CRH invested further equity in the Group’s 26% associate in China, Yatai Building Materials, as part of the financing for the construction by Yatai of a 1.2 million-tonne-per-annum cement grinding station in Tumen, Jilin Province extending its cement grinding network. Yatai Building Materials also progressed the development of its new dry process clinker production line at the same site. When completed these two projects will bring Yatai’s cement equivalent capacity to 29 million tonnes.
Europe Products

The acquisition of Alulux Erhardt was completed in early April. This represents a significant geographic addition to the Group’s existing Shutters & Awnings operations, bringing annualised sales for the enlarged platform to approximately €200 million and expanding its footprint into Germany. Alulux Erhardt produces and distributes roller shutter components and assembled shutters and awnings from six locations in Germany. Approximately 80% of Alulux Erhardt sales are to the residential repair, maintenance and improvement (RMI) sector; the acquisition increases CRH’s exposure to this attractive market segment.

Our Construction Accessories business completed two acquisitions in the first half of 2012, bringing annualised sales for this segment to approximately €450 million. In April, our footprint in Southeast Asia was expanded through the acquisition of Malaysia-headquartered Moment Group, which has branches in Singapore, the Philippines and India. Moment manufactures engineered construction accessories which complement our existing worldwide portfolio. In January, our building site accessories business, which provides a full product offering, strong logistics and on-site presence to the construction industry, was strengthened with the addition of UK specialist distributor Anchor Bay Construction Products. Anchor supplies a wide range of products direct to end-users from locations in the London and Birmingham regions, adding strong local market positions and a new route to market for our existing products.
Europe Distribution

In June, our Distribution group added six branches to its builders merchants network in the Netherlands through the acquisition of Wijck’s Afbouwmaterialen. As a specialist merchant of finishing products, Wijck’s services the needs of specialist contractors and has a strong position in the eastern part of the Netherlands.
Americas: €89 million (US$116 million)

Our Americas businesses spent a total of €89 million in the first half of 2012 on 13 transactions, of which ten were in the Materials segment and three in the Products business. Goodwill of €27 million arose on these acquisitions, which add combined incremental sales of €98 million.
Americas Materials

Ten acquisitions, four in the East and six in the West, were completed in the first half of 2012 at a combined cost of US$64 million (€49 million) increasing vertical integration in a number of key markets and strengthening our aggregates position through the addition of 47 million tonnes of reserves.

East
The vertical integration of our existing operations in the mid-Atlantic region was strengthened during the first half of 2012 by the completion of acquisitions in North Carolina and Delaware, together with two bolt-on transactions in West Virginia, which added combined annualised sales of US$25 million.

Rhodes Brothers Paving, which operates two asphalt plants in North Carolina, was acquired in January. Rhodes is a good fit with our existing business in the region and now sources aggregates from CRH’s nearby Franklin quarry. Also in January, we entered into a 50% joint venture with a long-established integrated materials business in the mid-Atlantic region. The newly-formed Heritage joint venture supplies readymixed concrete in existing markets in Delaware, Maryland and Pennsylvania with greater efficiency and reduced operating costs.

Two bolt-on acquisitions during the period follow the September 2011 acquisition of Central Supply, which saw the Group enter the readymixed concrete market in West Virginia where the Group was already a major asphalt and aggregates supplier. The assets of Alcon, which operates four readymixed concrete plants together with a fully-automated concrete block manufacturing facility and four retail stores for building supplies, were acquired in February. This was followed in June by the acquisition of the readymixed concrete plant of Arrow Construction based in Morgantown.

West
Four transactions involving the purchase of aggregates reserves were completed during February and March in Colorado and Texas. We acquired three deposits in Southern and Western Colorado adjacent to existing Group operations, with combined aggregates reserves of 11 million tonnes. These purchases replace existing depleting reserves and in addition enable the achievement of transport and operational efficiencies. A similar transaction in Texas added 15 million tonnes of aggregates reserves and two readymixed plants in the Austin area, providing important synergies with our Lindsey (acquired in November 2011) and Wheeler (acquired in December 2009) businesses.

March also saw the purchase of two businesses in the Omaha, Nebraska area, adding incremental sales of US$40 million to our existing operations in the region. Omni Engineering, an asphalt and paving business, vertically integrates our Mallard Sand & Gravel business (acquired in January 2008) and significantly expands our asphalt market share in this stable economic region. The assets of sand and gravel business KMG Partners add 21 million tonnes of reserves and provide good opportunities for transport synergies.
Americas Products

The Architectural Products Group (APG) completed three transactions during the first-half of 2012 at a combined cost of US$52 million (€40 million). Incremental annualised sales resulting from the acquisitions total US$60 million.

In February, APG acquired Park Avenue Cement Block, a manufacturer and distributor of masonry products based in Cranston, Rhode Island. With two block machines, and proximity to the Boston metro market, Park Avenue is an excellent fit with Anchor Concrete, APG’s masonry and hardscapes business in the Northeast.

The packaged products assets of TXI, were acquired in April. TXI’s product range includes dry-mix concrete, packaged cement, bulk mortar and resale products. With 5 plants located in Dallas, Houston and Austin, TXI is a market leader in Texas and had been one of the largest licensees of the Group’s Sakrete® packaged products brand. This transaction further strengthens APG’s national presence in packaged concrete products. The acquisition of selected assets of Corbitt Manufacturing Company, a supplier of packaged lawn and garden products to homecenters in Florida, Louisiana and Texas, was completed in June. The integration of Corbitt’s business into APG’s Lawn & Garden group expands its customer base and improves the efficiency of our plant network.
Source CRH

L'école de la céramique du futur à Limoges


L'Ensci de Limoges, École nationale supérieure de céramique industrielle, forme des ingénieurs céramistes Loin de la porcelaine traditionnelle, ils planchent sur les matériaux de demain.

On y apprend à fabriquer des assiettes dans la grande tradition des porcelainiers. Mais l'École nationale supérieure de céramique industrielle (Ensci) de Limoges est avant tout une école de pointe pour inventer les matériaux de demain et perfectionner ceux d'aujourd'hui, aussi bien pour des usages médicaux que pour l'aéronautique.

L'Ensci puise ses racines dans l'école de céramique de Sèvres créée en 1893 en lien avec la manufacture royale. Elle s'est implantée à Limoges en 1979 en raison des savoir-faire locaux. Il y a deux ans, elle a déménagé avec ses 200 étudiants dans des locaux flambant neufs du Centre européen de la céramique, au coeur de la technopole Ester, au nord de la ville. «Ce centre, c'est la vitrine des céramiques techniques à Limoges malgré le déclin de la porcelaine», résume Gaëlle Jarry, chargée de communication de l'école.

Dans le hall, une vitrine, justement, montre quelques exemples de ce qui se conçoit ici dans les labos de recherche. De la prothèse de hanche à la fibre optique en passant par la couronne d'embrayage ou les filtres, le registre est vaste. «Nous sommes dans une école de chimie minérale, la seule en France à former des ingénieurs céramistes», indique Gaëlle Jarry.

Dans les couloirs éclaboussés des couleurs vives des installations de l'artiste Felice Varini, les étudiants se promènent en blouse blanche. Ils naviguent entre les amphis de la drôle de pyramide inversée qui trône sur l'esplanade et les laboratoires bourrés de matériel high-tech.

De la terre au labo

Sur les étagères du premier atelier visité, ce sont bien des tasses et des théières qui s'alignent. «Il faut qu'ils connaissent les bases de techniques traditionnelles: le coulage, la cuisson, l'émaillage», justifie Gaëlle Jarry. Dans une série de tiroirs, des échantillons de minéraux: kaolin, argiles ou feldspath. «Les étudiants font leurs mélanges en fonction de ce qu'ils veulent obtenir comme propriétés. Ils apprennent à maîtriser la matière.»

Sophie Cailliet, élève de première année, travaille sur un projet conçu pour les enfants. «C'est une assiette avec un motif au fond qui n'apparaît que quand la soupe est presque finie. En première année, on touche un peu à tout, raconte-t-elle. On a des cours sur les propriétés des matériaux.» Mais elle ne compte pas se spécialiser dans la vaisselle pour les enfants: «Je veux travailler dans le domaine médical, faire de la recherche. Tout ce qui est prothèses, réparation physique, reconstruction faciale.» «L'école a été pionnière il y a une dizaine d'années en participant à la reconstruction de la boîte crânienne d'un homme accidenté. C'était une première mondiale», souligne Gaëlle Jarry.

César Jaubert, également en première année, s'intéresse davantage aux utilisations de la céramique dans le bâtiment et l'automobile. «Ce qui me plaît ici, c'est que l'école est très spécifique. C'est la seule en France. On fait aussi de la pratique. Je n'avais pas envie de faire que du général.»

Changement d'univers à quelques portes de là dans l'atelier de caractérisation des matières. Sur les paillasses, des engins aux noms mystérieux: granulomètre à diffraction laser, Bet Tristar ou pycnomètre à hélium. De la haute technologie pour plonger au fin fond de la matière. Ce va-et-vient incessant entre passé et futur, la ville de Limoges l'a bien perçu. Elle propose désormais la visite du centre dans son circuit de visite «Ville d'art et d'histoire».
Source La Charente Libre

31/07/2012

Paiement des coupons d’obligations : Wienerberger versera son coupon de 5% au 1re Août


Ce mercredi, l’obligation (5% / 1er août 2015)d’une durée résiduelle de trois ans du groupe autrichien Wienerberger verra son coupon fixe annuel de 5% être versé aux détenteurs obligataires. Le titre s’échange actuellement aux alentours de 105% du nominal, soit un retour sur investissement de 3,25%. Fondé en 1819 à Vienne, le groupe autrichien Wienerberger est aujourd’hui l’un des leaders mondiaux du marché de la brique. Présent dans 27 pays à travers 232 usines, le groupe emploie près de 12.000 personnes et commercialise des produits sous les gammes Porotherm, Terca et Koramic.
Source Oblis

L'activité Terre cuite d'Imerys est en baisse de 10%


L'activité tuiles terre cuite d'Imerys a connu une diminution de ses ventes semestrielles de 10 %. Une annonce qui intervient peu de temps après l'annonce du maintien de l'activité de la tuilerie de Blajan, suite à la mobilisation de ses employés et d'élus locaux. Le groupe Imerys présente, quant à lui, des résultats solides.

La tuilerie Imerys de Blajan resterait en activité

L’activité « Terre cuite » d’Imerys a connu une diminution de ses ventes semestrielles de 13 % pour les briques et de 10 % pour les tuiles par rapport au 1er semestre 2011, qui constituait une base très élevée de comparaison. Selon le rapport financier du groupe, qui rappelle que l’ensemble de la profession a été affecté par de mauvaises conditions météorologiques, « la rénovation a fait preuve d’une bonne résistance ». Rappelons qu’Imerys TC (terre cuite) a finalement renoncé à la fermeture de sa tuilerie de Blajan (Haute-Garonne) suite à la mobilisation des 32 employés du site. Une décision prise à contrecœur par la direction, qui estime, dans un communiqué, que le plan de sauvegarde de l’emploi proposait un reclassement pour tous dans un autre site du quart sud-ouest de la France ainsi que des mesures d’accompagnement et de mobilité. De même, des démarches de revitalisation du site de Blajan avaient été engagées avec les autorités locales et plusieurs solutions étaient à l’étude « dont une très avancée », précise ce communiqué.

Les résultats semestriels du groupe de produits minéraux pour l'industrie ont été rendus publics vendredi 27 juillet. Gilles Michel, le p-dg expose : « Au 1er semestre 2012, Imerys présente des résultats solides, dans un environnement plus difficile, grâce à la qualité de son modèle et à l’efficacité des mesures ciblées de gestion des coûts et de la trésorerie, mises en œuvre dès l’automne 2011 ». Le groupe affiche donc un chiffre d’affaires en hausse (+9,9 %) à 1,986 Mrd € ainsi qu’un résultat net en progression (+4,6 %) à 161,9 M€. Sur le semestre, l’affaiblissement de l’euro s’est poursuivi et l’inflation du coût des matières premières et de l’énergie a été plus modérée que sur la même période l’an dernier.

Renforcement au Brésil
« Le groupe tire parti de sa stratégie de développement interne et externe », explique le p-dg. Ainsi, l’augmentation de sa capacité de production de carbone à Willebroek (Belgique) a été lancée afin de répondre à la demande du marché en plein essor des batteries lithium-ion. Au Brésil, Imerys a renforcé son offre de minéraux de performance avec l’acquisition d’Itatex, qui conçoit et commercialise des spécialités à base de kaolins et d’argiles pour peintures, polymères et caoutchoucs. Dans ce même pays, l’industriel a lancé la construction d’une usine de production de chaux, afin de profiter des réserves locales de carbonate de calcium. Au Moyen-Orient, le projet de construction d’une usine d’alumine fondue a été lancé à Bahreïn. L’unité devrait être opérationnelle à la fin de 2013 et constituera la première implantation industrielle du groupe dans cette région.

Des résultats 2012 de l’ordre de ceux de 2011
Concernant les tendances pour les mois à venir, Imerys prévoit que l’activité devrait rester à un niveau bas dans le secteur de la construction neuve individuelle en France et que la production sidérurgique devrait poursuivre sa contraction en Europe. Aux Etats-Unis, la dynamique en cours devrait quant à elle se prolonger, notamment dans les secteurs de la construction. Dans les pays émergents enfin, la croissance continuera mais à un rythme plus modéré. Autant d’éléments qui permettent au groupe d’être confiant dans sa capacité à maintenir un niveau de résultat comparable à celui de l’exercice 2011. Le CA s’était alors élevé à 3,675 Mrds € répartis entre les « Minéraux pour céramiques, réfractaires, abrasifs & fonderie » (32 % du CA), les « Matériaux & Monolithiques » (28 % du CA), les « Pigments pour papier & Emballage » (21 % du CA) et les « Minéraux de performance & Filtration » (19 % du CA). Au point de vue géographique, Imerys réalise 48 % de son CA en Europe (dont 17 % en France), 27 % dans les pays émergents, 20 % en Amérique du Nord et 5 % dans la zone Pacifique.

La dette des entreprises à nouveau au coeur des préoccupations

  Dans certains cas, les créanciers des entreprises sous LBO devraient être appelés à prendre les commandes, comme en 2009. Mais cette option n'immunise pas contre la mauvaise conjoncture.
Retour des restructurations de dette dans l'industrie du LBO. Faute de pouvoir refinancer leur dette sur les marchés, les entreprises détenues par des fonds ont multiplié les demandes d'aménagement de leur dette pour repousser leurs échéances. Mais, plus critique, depuis certaines ne respectent plus leurs critères d'endettement (« covenants »), même parmi celles ayant déjà renégocié leur dette avec les banques lors de la crise financière de 2008, à cause de la dégradation de la conjoncture. Dans certains cas, on s'achemine de nouveau vers la prise de contrôle du capital par les créanciers.
Vivarte, dont la dette atteint 2,5 milliards d'euros, et Camaïeu (1,2 milliard), affectés par la baisse de la consommation, ont engagé une renégociation classique avec leurs banques. Mais PagesJaunes, dont la dette s'élève à 1,9 milliard, a été contraint de restructurer son capital, laissant une partie des clefs à ses créanciers. Idem pour Findus (930 millions d'euros de dette), attaqué par un fonds concurrent, qui doit aussi ouvrir son capital aux prêteurs juniors, selon Debtwire.
Une piètre solution

Mais laisser les clefs aux créanciers n'est pas la solution miracle. Dans certains dossiers du secteur de la construction, très affecté où les banques avaient pris les commandes, les entreprises souffrent. Monier, le spécialiste des solutions de toiture, a engagé un réaménagement de ses près de 700 millions de dette, mais n'est pas parvenu à placer sur le marché son émission obligataire. Quelques mois plus tôt, il s'était pourtant porté candidat au rachat de son concurrent Terreal, autre LBO dont les banques sont entrées au capital, selon des sources concordantes.
Ce dernier, qui a aussi reçu des marques d'intérêt des fonds Carlyle et Alpha, doit aussi entamer des discussions avec ses banques sur ses 400 millions de dette, étant donné la dégradation de la conjoncture. Selon plusieurs sources, l'entreprise risque de ne plus respecter ses conditions bancaires cet été et devra établir avec ses créanciers, entrés à hauteur de 49 % au capital en 2009, un nouveau plan de marche. Mais elle dispose d'un matelas d'environ 50 millions d'euros et n'est pas sous pression.

Saverdun Terre Cuite: entre tradition et modernité


C’est un des plus anciens matériaux artificiels de construction, obtenu par la cuisson d’argile.
Utilisée par les romains, la terre cuite a traversé les siècles et ses multiples dérivés (tuiles, boisseaux, corniches, briques, hourdis ou entrevous…) sont encore bien présents dans la construction contemporaine, réputés pour leur résistance mécanique et thermique.

À Saverdun l’argile est bien présente dans le paysage, les carrières sont nombreuses et son extraction depuis des centaines d’années a permis de créer une économie (d’abord artisanale puis industrielle) autour des briqueteries et des tuileries pourvoyeuses d’emploi.
La première briqueterie à Saverdun date de 1867, le savoir-faire s’est transmis de génération en génération.

La briqueterie Diligent devient en 1985 Saverdun Terre Cuite avec à la tête de cette PME familiale, Jean Christophe Valdebouze qui oriente la production vers la fabrication de pièces spéciales (accessoires de murs et de couvertures): fabrication de corniches en terre cuite (génoises), appuis de fenêtre, coffres de volets roulants, pièces pour planchers (hourdis, entrevous).

La carrière, située au-dessus du site, fournit la matière première et bien que les techniques aient évolué, les principes restent identiques: il faut rendre la terre homogène avant de pouvoir la travailler, elle est dépierrée avant d’être broyée.

La poudre est ensuite humidifiée puis extradée à travers un moule.
Les produits vont sécher avant une cuisson de 24h à 1 020°C dans des fours de 70 m de long.

Les briques en terre cuite sont transportées par palettes sur des chariots, tout est robotisé.

Avec une production de 17 000 tonnes par an, les terres cuites de Saverdun sont destinées aux négociants de matériaux ou aux industriels de la terre cuite (Monier Lafarge ou Imérys à Colomiers).

Cette PME (dont le siège administratif est domicilié dans l’Hérault) a décidé de réaliser d’importants investissements sur le site de Saverdun, ceci afin de développer une nouvelle gamme de produits (de taille plus importante et des produits pressés comme les tuiles).

Une nouvelle chaîne en cours d’installation dans un bâtiment de 4 500 m² (pour un investissement évalué à 3M€) permettra de développer des produits mieux adaptés à ce marché spécialisé en permanente évolution: «nous avons notre propre gamme adaptée aux nouvelles réglementations, comme les coffres pour volets roulants pour les bâtiments BBC.

Avec ce type de matériel on n’a plus de ponts thermiques […] nous sommes guidés par des préoccupations énergétiques, pour créer des produits adaptés et certifiés mais pas seulement.

Notre démarche industrielle s’inscrit également dans le Grenelle de l’Environnement, avec l’installation de cette nouvelle chaîne de fabrication et de séchage, nous avons mis en place un système permettant de récupérer l’énergie perdue pendant la cuisson» explique Jean-Christophe Valdebouze qui participe avec les partenaires locaux (issus du monde agricole) à une réflexion sur un projet de réseau chaleur autour du Biogaz.

En attendant ce chef d’entreprise, membre fondateur du réseau Effinergie* a décidé d’installer des panneaux solaires sur la toiture de la briqueterie et réfléchit au plan carbone, pour recycler les émissions de CO2.

Parmi ses grands défis, le stockage de l’énergie mais aussi l’adaptation aux bâtiments de demain en développant une maison en brique avec de la terre cuite comme système d’accumulation de chauffage.

Il existe déjà deux maisons pilotes (dans l’Aude et l’Hérault) sur ce modèle, entre le BPOS et le BBC.

Un patron discret mais qui se définit comme acteur citoyen, en matière d’énergie et de développement durable.

Pour en savoir plus: http://saverdunterrecuite.fr

*Effinergie est un collectif associatif français créé en 2006, avec pour objectif de promouvoir les constructions à basse consommation d’énergie (en neuf et en rénovation).

Son premier label, lancé en 2007, est devenu «BBC-Effinergie», repris dans la réglementation thermique visant une consommation énergétique moyenne de 50 kWhep/m²/an (source: Wikipédia)
Source Ariegenews

30/07/2012

A Roumazières, la carrière Terreal fait son trou


Une carrière d'extraction d'argile est en cours de travaux à l'entrée sud de Roumazières, en bordure de la RN 141. Les premiers camions de terre pour la fabrication des tuiles débuteront leur ballet début septembre.

Située en bordure du bassin sédimentaire aquitain au contact des contreforts du Massif central, Roumazières, premier bassin européen de terre cuite, est fier d'une identité qui a fait sa réputation dans le monde entier. La richesse de son sous-sol argileux est à l'origine de l'installation des deux entreprises tuilières de renommée internationale. Des usines gourmandes en matière première.

Terreal a démarré des travaux préparatoires avant l'exploitation d'une carrière d'argile aux portes de la ville. Un défi compte tenu des contraintes environnementales en vigueur. Pourquoi une telle proximité avec la ville? «L'argile de Roumazières est irremplaçable. Avec un faible retrait à la cuisson et au séchage, elle se prête mieux que tout autre à la fabrication des tuiles», explique Bruno Hocdé le directeur de Terreal. Exploiter la matière première aux portes de l'usine réduit aussi considérablement le coût du transport.

Après les achats de terrains aux particuliers, l'entreprise a clôturé le site de 10 hectares, déplacé une petite route communale qui desservait les villages alentour et réalisé des merlons de protection. Les camions décaissent actuellement les prés pour extraire la terre arable qui est stockée en vue de son futur réaménagement à l'issue de l'exploitation dans une dizaine d'années, alors que l'ensemble des travaux durera environ quinze ans.

Pas d'extraction en été ni le week-end

La carrière dont le rendement est évalué à 100 000 tonnes par an va fonctionner à raison de deux ou trois campagnes d'extraction par an. La première débutera en septembre et octobre. Les camions qui effectueront une centaine de rotations par jour emprunteront la RN 141 pour se rendre à l'usine toute proche. Pour une meilleure sécurité, l'extraction ne sera pas autorisée pendant les mois de juillet et août ainsi que les week-ends.

«Le projet qui a fait l'objet d'une enquête d'utilité publique a été mené avec la municipalité et les associations de protection des riverains et de l'environnement locales, souligne Bruno Hocdé. Un comité de suivi a été constitué. Une première réunion s'est déroulée le 9 juillet dernier et une autre aura lieu entre le 1er et le 15 septembre.»

Le chantier a déjà engendré des nuisances de poussière. «Mais nous avons fait le nécessaire en arrosant les passages de camions, des camions qui doivent aussi rouler doucement sur le chantier pour éviter toute turbulence. De plus, dès que les engins seront dans la couche d'argile, légèrement humide, ça ne devrait pas dégager trop de poussière», ajoute un des responsables du chantier.

Les eaux de ruissellement de la carrière seront stockées et filtrées dans trois bassins de rétention construits en cascade. Un premier pour enlever le sable, les deux autres pour filtrer l'eau qui après être passée dans un filtre dégraisseur sera rejetée dans le Son, le ruisseau tout proche.

L'unité Terreal de Roumazières, filiale de Saint-Gobain, est la plus importante d'Europe du groupe en terme de capacité. Elle emploie 500 ouvriers qui travaillent en trois-huit.

La dette des entreprises à nouveau au coeur des préoccupations


Dans certains cas, les créanciers des entreprises sous LBO devraient être appelés à prendre les commandes, comme en 2009. Mais cette option n'immunise pas contre la mauvaise conjoncture.

Retour des restructurations de dette dans l'industrie du LBO. Faute de pouvoir refinancer leur dette sur les marchés, les entreprises détenues par des fonds ont multiplié les demandes d'aménagement de leur dette pour repousser leurs échéances. Mais, plus critique, depuis certaines ne respectent plus leurs critères d'endettement (« covenants »), même parmi celles ayant déjà renégocié leur dette avec les banques lors de la crise financière de 2008, à cause de la dégradation de la conjoncture. Dans certains cas, on s'achemine de nouveau vers la prise de contrôle du capital par les créanciers.

Vivarte, dont la dette atteint 2,5 milliards d'euros, et Camaïeu (1,2 milliard), affectés par la baisse de la consommation, ont engagé une renégociation classique avec leurs banques. Mais PagesJaunes, dont la dette s'élève à 1,9 milliard, a été contraint de restructurer son capital, laissant une partie des clefs à ses créanciers. Idem pour Findus (930 millions d'euros de dette), attaqué par un fonds concurrent, qui doit aussi ouvrir son capital aux prêteurs juniors, selon Debtwire.
Une piètre solution


Mais laisser les clefs aux créanciers n'est pas la solution miracle. Dans certains dossiers du secteur de la construction, très affecté où les banques avaient pris les commandes, les entreprises souffrent. Monier, le spécialiste des solutions de toiture, a engagé un réaménagement de ses près de 700 millions de dette, mais n'est pas parvenu à placer sur le marché son émission obligataire. Quelques mois plus tôt, il s'était pourtant porté candidat au rachat de son concurrent Terreal, autre LBO dont les banques sont entrées au capital, selon des sources concordantes.

Ce dernier, qui a aussi reçu des marques d'intérêt des fonds Carlyle et Alpha, doit aussi entamer des discussions avec ses banques sur ses 400 millions de dette, étant donné la dégradation de la conjoncture. Selon plusieurs sources, l'entreprise risque de ne plus respecter ses conditions bancaires cet été et devra établir avec ses créanciers, entrés à hauteur de 49 % au capital en 2009, un nouveau plan de marche. Mais elle dispose d'un matelas d'environ 50 millions d'euros et n'est pas sous pression.

Autre LBO du secteur, Consolis qui a bouclé sa restructuration en janvier 2011, se trouve lui aussi aux prises du ralentissement. Il ne devrait plus rentrer dans les critères de ses 600 millions d'euros de dette en septembre. Implantée dans le nord de l'Europe, l'entreprise a cependant réussi à stabiliser son résultat sur un an et son carnet de commandes est en croissance de plus de 14 %. Les autres cas d'entrée de banques au capital ne sont pas forcément plus résistants que la moyenne. CPI, le premier imprimeur européen, dont les banques détiennent le contrôle, souffre alors qu'il s'était engagé dans un plan de croissance et de consolidation du métier. Quant à Navimo, victime lui aussi de la conjoncture, il vient d'être placé en redressement judiciaire.

28/07/2012

Imerys Terre Cuite renonce à fermer sa tuilerie de Blajan


La tuilerie de Blajan (Haute-Garonne, 32 salariés), appartenant au groupe français Imerys, qui était menacée de fermeture, restera en activité, la direction ayant renoncé à son projet, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

"La direction nous a dit en comité d'entreprise ce (mercredi) matin que le projet de fermeture était retiré", a déclaré Pascal Niolet (délégué CGT). "Ce n'est pas une victoire mais c'est un jour important", a-t-il dit.

La direction a expliqué de son côté avoir décidé "d'interrompre la procédure de fermeture du site", mettant en avant "l'impossibilité" de faire aboutir les négociations avec les partenaires sociaux "dans des délais raisonnables".

Imerys avait annoncé son projet de fermeture le 26 janvier en invoquant une "surcapacité de production" de tuiles canal, des tuiles de forme arrondie très courantes dans le sud de la France et qui constituent l'unique production du site, "dans un marché en déclin".

L'interruption de la procédure de fermeture est "extrêmement dommageable aux intérêts de l'entreprise et de ses salariés, car les raisons qui avaient présidé à l'élaboration du projet restent d'actualité avec un marché de la toiture qui s'est particulièrement durci ces dernières semaines", écrit la direction dans son communiqué.

Jean-Bernard Castex, maire SE de Blajan, commune de 520 habitants, a estimé pour sa part qu'il fallait "maintenant repartir sur des bases nouvelles" et "construire un projet durable sur la commune".

Les représentants du personnel avaient reçu début juin à Paris le soutien du ministère du Redressement productif dans leurs efforts pour empêcher la fermeture du site.

Les salariés avaient également reçu le soutien des élus locaux. Ces derniers s'indignaient particulièrement du fait qu'avant d'annoncer la fermeture, Imerys avait demandé et obtenu l'autorisation d'exploiter une carrière d'argile en disant qu'il s'agissait de pérenniser l'usine de Blajan. Avec l'autorisation d'exploiter la quinzaine d'hectares de cette carrière à raison de 60.000 tonnes d'argile par an, Imerys a une réserve d'un demi-siècle pour alimenter d'autres usines, soulignaient-ils.

D'après son site internet, le groupe Imerys (extraction et transformation de minéraux pour l'industrie et la construction) compte 240 implantations industrielles dans 47 pays et plus de 16.000 salariés.
Source L’entreprise L’express

Algérie : La hausse de la demande de matériaux de construction maintenue au 4e semestre 2011


Amélioration de l'activité, accompagnée d’une stabilité des prix, prévue durant l'année 2012

Le renforcement de la cadence de réalisation des différents projets du secteur des BTPH a provoqué une poursuite de la hausse de la demande en matériaux de construction, au 4e trimestre 2011, malgré la hausse des prix de vente, indique une enquête de l'ONS. 
       
Les résultats d'une enquête sur la situation et les perspectives dans l'industrie, auprès des chefs d'entreprise, indiquent que la demande en matériaux de constructions a continué sa hausse durant le dernier trimestre 2011, prévoyant une amélioration de l'activité de la demande avec une stabilité des prix durant l'année 2012. Selon l'enquête, 95% des patrons des entreprises des deux secteurs (public et privé) ont déclaré avoirs satisfait toutes les commandes reçues, et ils leur subsistent des stocks de produits fabriqués, situation jugée anormale par  50% des personnes touchées par l'enquête.
Globalement, l'activité industrielle dans le secteur des matériaux de construction a repris sa hausse durant la période de référence, précisent ces chefs d'entreprise. Plus de 48% du potentiel de production a utilisé les capacités de production à plus de 75 et 44% à moins de 50%, selon les réponses des chefs d'entreprise. Par ailleurs, le degré de satisfaction des commandes de matières premières reste inférieur à la demande, selon la moitié des chefs d'entreprise, ce qui a causé une rupture de stock pour près de 45% des concernés engendrant des arrêts de travail de 10 à 29 jours pour l'ensemble des concernés. Durant les trois derniers mois de l'année écoulée, 41% des industriels ont déclaré avoir eu des problèmes de transport, relevant que la consommation d'énergie est restée stable et l'approvisionnement en eau a été suffisant, selon la majorité des industriels. En raison de la vétusté des équipements, 95% des patrons d'entreprise ont enregistré des pannes, entraînant des arrêts de travail de près de 15 jours et plus, selon l'enquête d'opinion de l'office. Toutefois, l'ensemble des concernés confirme avoir remis en marche l'équipement en panne et la majorité déclare pouvoir produire davantage avec un renouvellement des équipements et sans embauche supplémentaire du personnel. Selon l’ONS, plus de 85% des chefs d'entreprise enquêtés, l'état de la trésorerie a été bon durant le dernier trimestre 2011, et seulement 2% ont recouru à des crédits bancaires et plus de 6% de ces derniers ont eu des problèmes à les contracter. Les effectifs du secteur ont baissé durant cette période. Près de 28% jugent le niveau de qualification du personnel insuffisant et plus de 32% trouvent des difficultés à recruter du personnel d'encadrement, de maîtrise et d'exécution.  
Près de 40% des enquêtés ont déclaré qu'en embauchant du personnel supplémentaire, les entreprises vont produire davantage. Durant les trois derniers mois de l'année dernière, le taux d'absentéisme reste supérieur au taux général pour plus de 12% des entreprises, conclut l'enquête. Globalement, l'activité industrielle a repris sa hausse durant la période de référence déjà citée après une baisse enregistrée durant le trimestre précédent,  dans les deux secteurs public et privé, selon cette enquête de l'ONS. Après une hausse durant le 2e trimestre 2011, l'activité industrielle a connu une baisse au 3e trimestre, pour reprendre durant les trois derniers mois de la même année dans les deux secteurs, selon cette enquête. Plus de 66% des entreprises publiques et près de 57% de celles du privé ont utilisé leurs capacités de production à 75%, précise l'enquête. L'activité industrielle devrait, selon l'enquête qui a touché 740 entreprises, dont 340 publiques et 400 privées, connaître une reprise durant les mois prochains.

CSR faces weak housing market, raises takeover odds


    Construction products company CSR Ltd fears the soft housing market and low aluminium prices will be a drag on its first half earnings.

    CSR managing director Rob Sindel told the company's annual general meeting that earnings will be weighted to the second half of the year, which ends on March 31, 2013.

    An expected fall in the number of new house starts to around 135,000 for the current year, compared to about 148,000 in the year to March 31, 2012, had affected demand for CSR's building products, which include the Bradford, Monier and Gyprock brands, and its Viridian glass products.

    Chairman Jeremy Sutcliffe said the core Australian residential and commercial construction markets were under extreme pressure, despite strong underlying demand for housing.

    "And, while we see reasons for optimism in the medium term when sentiment improves, both sectors are likely to remain challenging in the short term," he told shareholders.

    Mr Sutcliffe said the biggest impact on CSR's share price, which has fallen 56 per cent in the past 12 months to 123.5 cents, had been falling Australian dollar aluminium prices.

    The company said analyst forecasts for earnings before interest and tax in the aluminium division ranged from $73 million to a $3 million loss, with the consensus median at $45 million.

    However an improvement of $200 in the current Australian dollar spot price for aluminium would be needed to reach the consensus figure.

    Mr Sutcliffe added that the company could be a takeover target "if the price was right", according to The Australian.

    The weakened share price, staggered housing market and falling aluminium prices and a struggling glass business have created a perfect storm for the company.

    Mr Sutcliffe in particular said he was "not wedded" to the aluminium business and may consider selling it.

    "In the same way that CSR could be sold, so could the aluminium business, if the price was right," he said, according to The Australian. He added that no approaches have been made to the company.

    Mr Sutcliffe criticised the Federal Government's carbon tax as damaging to Australian manufacturing.

    "At a minimum, the price of $23 per tonne introduced on 1 July should be urgently revisited to reflect the challenges our economy faces," he said.

    CSR also expects full-year EBIT for its property division to be "at the low end" of a $15 million to $25 million range.

    CSR posted a $76.3 million profit for the year to March 31, 2012, down 85 per cent from $503.4 million the previous year.

    The previous year's result included earnings from CSR's sugar business, and was also boosted by proceeds from its $1.843 billion sale in December 2010.

    Excluding the impacts of the sale, CSR's profit was an improvement from a $78 million loss in the previous corresponding period.