L'exploitation de la carrière du Petit-Buté devrait se terminer dans quelques années. Imerys cherche de nouvelles carrières.
Jeudi, le conseil municipal accueillait Nicolas Thelier,
responsable carrière chez Imerys. Cette société possède une briqueterie à la
Boissière-du-Doré, commune limitrophe du Puiset-Doré. L'entreprise pourrait
lancer une seconde ligne de production en 2015, à condition de trouver plus
d'argile.
Dans la commune, une carrière située près du Petit-Buté
pourra fonctionner jusqu'en 2018. Avec toutes les carrières exploitées dans les
communes proches de l'usine, les réserves permettront de produire des briques
pendant encore 10 ans.
Problème de zonage
Des prospections ont été faites dans un triangle situé entre
Les Gastines, Les Épinettes et La Guitonnerie. Des découvertes intéressantes
ont été faites. « Le Puiset-Doré est la seule commune à avoir de l'argile
blanche qui donne une résistance mécanique plus importante à la brique. Les
épaisseurs d'argile vont de 4 à 5 m, ce qui est favorable », explique Nicolas
Thelier. Plusieurs propriétaires ont été contactés et sont prêts à vendre. Mais
se pose un problème de zonage de terrains qui doivent être destinés aux usages
des carrières. Imerys demande donc un avis favorable de la municipalité pour
ces changements de zones précisant qu'« un terrain classé en carrière peut
continuer à être cultivé ». Depuis quelques mois, un plan local d'urbanisme
(Plu) est discuté dans toutes les communes du canton de Montrevault, ce qui pourrait
favoriser le changement de destination de terrains jusque-là agricoles. Ce Plu
devrait être opérationnel d'ici 2 ans.
Quid de « l'après » ?
Les landes des Gastines montrent ce qui s'est fait depuis
longtemps, une fois l'exploitation de l'argile terminé. Des trous d'eau un peu
partout, parfois transformés avec goût, d'autres débordants de déchets, parfois
remblayés à coup de béton et de tiges métalliques. « Tout cela, c'est du passé.
Maintenant c'est interdit. On doit remblayer sans mettre n'importe quoi. Imerys
s'engage à remettre la terre végétale d'origine. Un terrain de 20 ha par
exemple, sera creusé puis remblayé progressivement. Conséquence, l'agriculteur
pourra toujours en cultiver une partie », assure l'intéressé.
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