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25/03/2012

Ceric Technologies – renewal through continuity

In March 2010, Ceric Technologies started with Patrick Hébrard and Laurent Toquet heading up the company. In Zi 9/2010 we spoke to Patrick Hébrard, President of Ceric Technologies, about the future opportunities and planned projects for the newly established company, Now, two years later, we wanted to find out from Patrick Hébrard about how Ceric Technologies has ­developed.
Zi: In our last talk, you had targeted sales of € 20 mill. for 2010 and around € 40 mill. for 2012. Were you able to reach your goal for 2010 and does your planning for 2012 still hold?

P.H.: We are not so very far off our goals and we are very happy with how the last 18 months have gone. In 2010 we had orders worth € 16 mill. in hand, generated € 12 mill. in sales and achieved commensurate profits. In 2011 we registered € 32 mill. in orders, sales of around € 17 mill., and therefore chalked up another profitable year.
For 2012 we expect an order volume totalling around € 40 mill.
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24/03/2012

Algérie - création à Adrar d’une école spécialisée dans la construction en terre

La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a annoncé la création à Adrar d’une école de formation de techniciens et d’architectes spécialisés dans la construction en terre.

En réponse à une question orale d’un membre du Conseil de la Nation sur la réhabilitation des vieux Ksour du sud, la ministre a estimé que cette école qui sera réalisée à Adrar sera "un pôle d’excellence" pour cette wilaya qui compte la plupart des vieux Ksour construits avec ce matériau naturel dans le sud du pays.

Mme Toumi a indiqué qu’il y a cinq architectes seulement spécialisés dans la construction en terre à travers le territoire national, soulignant que ce mode de construction nécessite "le respect" des matériaux et des techniques entrant dans cette opération pour préserver sa spécificité.

Le ministère accorde un intérêt particulier à la réhabilitation des vieux Ksour du sud suite à leur classement en vertu de la loi 98-04, a affirmé Mme Toumi qui a souligné les efforts déployés durant la dernière décennie pour préserver ces vieux Ksour et les parcs archéologiques du sud du pays. Les sites classés pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie se trouvent notamment dans la vallée du Mzab (Ghardaïa), Tamerna (El-Oued) et d’autres à Laghouat, Ouargla, Bechar, Adrar et Naama.

Le ministère œuvre, à travers ses directions de wilayas, à recenser les différents sites historiques qui font l’objet d’études de réhabilitation en confiant cette mission à des "spécialistes qualifiés", a ajouté Mme Toumi qui a déploré le non-respect par certaines wilayas des normes et des techniques de restauration, rappelant qu’il existe 68 projets concernés par la réhabilitation au niveau de plusieurs wilayas. (APS)
Source Maghreb Emergent

23/03/2012

Mariage Limoges-Sèvres: le meilleur ou le pire?

Le 1er avril prochain les deux plus célèbres musées de porcelaine en France devraient être rattachés

Alors que des travaux importants sont en cours au musée Adrien Dubouché de Limoges, une fusion est en préparation depuis mars 2011 entre celui-ci et l'établissement public Sèvres-Cité de la Céramique dans les Hauts de Seine.

Dans une lettre solennelle adressée au ministre de la Culture et de la Communication le 8 décembre 2011, le maire de Limoges s'inquiètait de l'absence du nom de Limoges dans l'appellation du futur établissement public, emblématique de la porcelaine française, qui devrait voir le jour d'ici quelques semaines.

Une décision ministérielle

Le conseil de modernisation des politiques publiques avait inscrit le dossier à l'ordre du jour lors d'une réunion en mars 2011, en précisant que le rattachement du musée de Limoges à Sèvres se ferait "avant la fin de l'année 2011". De toute évidence, le projet a pris du retard.

Les inquiétudes du maire

Cette fusion ne remet pas en cause l'existence du musée limougeaud mais Alain Rodet, le maire de Limoges, s'inquiète d'une "perte d'autonomie certaine que ce soit quant à la nomination de son directeur ou la définition de son projet scientifique". Et il précise dans sa lettre adressée à Frédéric Mitterrand tout l'investissement déjà effectué par la Ville de Limoges dans le domaine des céramiques: le centre européen de la Céramique ouvert en 2010, le pôle d'économie du patrimoine "Porcelain de Limoges/Art du feu" lancé en 1999, et le réseau Unic (Urban Network For Innovation and Ceramics) fondé en 2008 qui regroupe neuf villes européennes.

L'historique du Musée Adrien Dubouché

Le musée national de la porcelaine Adrien Dubouché de Limoges a été créé en 1845 par le préfet Morizot. En 1865 Adrien Dubouché, collectionneur et homme d'affaires de Limoges, devient bénévolement le directeur du musée. Plus de 4000 oeuvres sont réunies en grande partie grâce à son action.
Source France 3

Tecauma appuie son développement sur l’axe tradition-innovation

L’expérience de Tecauma en manutention automatique de produits céramiques remonte à l’origine de la société, créée en 1977. Depuis, l’en­­treprise vendéenne a su développer des lignes de manutention, devenues des standards dans la profession, tels que chargeurs de séchoir, empileurs, dépileurs, palettiseurs… Elles ont été reproduites à de multiples exemplaires, en France, en Europe, et le monde entier (Maghreb, Amérique du sud, Asie…). Ces équipements ont sans cesse été améliorés par l’intégration des dernières évolutions technologiques, telles que courroies crantées, motorisations brushless, roboti­que, etc. Par exemple, elles ont été largement employées lors de la réalisation en 2009, de l’unité de production de briques rectifiées de Bouyer-Leroux en Vendée. Répondre aux demandes particulières À côté des grands standards, Tecauma a également répondu à des demandes particulières faisant appel à l’innovation. C’est le cas de la fabrication de tuiles plates estampées, réalisée pour Terreal. Plus récemment, l’empilage par robots de la majorité des produits de parement de la briqueterie Bouisset en est un autre exemple. Parmi les produits phares de Tecauma, le coupeur de briques de structure, de parement, ou de tuiles, démontre tout son savoir-faire en terme d’innovation. Une de ses plus intéressantes réalisations est un coupeur de tuiles canal filées, capable de produire tous les modèles de la tuilerie Malmanche. Fort de ces expériences, Tecauma continue de proposer ses équipements pour l’industrie cérami­que, en particulier sur le marché français. Philippe Verdier, ingénieur technico-commercial, en charge de l’activité céramique chez Tecauma depuis plus de dix ans, a pu proposer de nouveaux équipements tels que des pinces de manutention pour Imerys ou deux coupeurs de briques pour Terreal. Une ligne de sciage de produits de parement a également parfaitement répondu aux attentes du client. Tecauma a aussi des savoir-faire dans d’autres secteurs d’activité, liés également à la construction, mais restera dans les prochaines années un fournisseur fidèle de l’industrie céramique. 30 ans d’expérience à l’export Les lignes de manutentions automatiques réalisées depuis 30 ans par Tecauma dans le monde entier, en particulier au Maghreb (110 instal­lations réparties sur 50 sites en Algérie), ont fait la renommée de la marque et permettent à l’entreprise de proposer des équipements standard qui ont fait leurs preuves sur des produits qui n’ont plus de secret pour l’entreprise. Selon Philippe Breillac, président de la société, « l’intérêt des matériels standard est de proposer des équipements à prix avantageux, dans un délai court et avec une qualité et un résultat assurés : une fois installés, nos équipements produisent immédiatement, et nécessitent peu d’entretien. » Et d’ajouter : « Les briques fabriquées au Maghreb, telles que la brique huit trous et 12 trous en Algérie, sont bien maîtrisées par l’entreprise qui a su s’adapter à toutes les problématiques dues aux produits pour proposer sur catalogue tous les équipements de manutentions adaptés à l’Algérie mais aussi au Maroc, à la Tunisie, poursuit-il. Et une fois équipé de matériels Tecauma, vous pouvez compter sur l’entreprise pour assurer la fourniture des pièces de rechange grâce à un service après-vente réactif et des prix négociés du fait des quantités de composants achetés par Tecauma au quotidien, » conclut Philippe Breillac. Représentée au Maghreb par Spritech Depuis le 1er juillet dernier, Tecauma a choisi la société Spritech pour représenter sa marque au Maghreb. Laurent Le Roy, créateur de Spritech, fort d’une expérience réussie au Maghreb dans le domaine de la briqueterie, se déplace tous les mois pour visiter les clients et apporter réponses à leurs besoins en équipements et pièces de rechange, en étroite collaboration avec Tecauma. Toutes ces démarches ont permis à Tecauma de revenir en direct sur le marché algérien en toute indépendance pour suivre les matériels existants mais également pour en proposer d’autres : c’est ainsi que la Briqueterie Mansouri, située à Batna, et client historique de l’entreprise, a confié à Tecauma la réalisation d’un dépileur automatique et d’un paquettiseur, après avoir visité les équipements standards installés chez Brimatec à M’Sila. Source L'Industrie Céramique et Verrière

22/03/2012

SAMSE : Des résultats 2011 supérieurs aux attentes

Le distributeur de matériaux de construction a dégagé l’an dernier des bénéfices en forte hausse et qui, de surcroit, surpassent les prévisions des analystes.

Les résultats 2011 de Samse sont légèrement supérieurs aux estimations des analystes. Là où le consensus prévisionnel établi par FactSet tablait sur un profit net de 31,9 millions d’euros, le distributeur de matériaux de construction pour le bâtiment et l’habitat a dégagé un bénéfice de 33,1 millions (+21%) à partir d’un chiffre d’affaires de 1,14 milliard (+16,9%). Le bénéfice record de 2007, à 28,9 millions, est dépassé.

Bien que la croissance a légèrement faibli au second semestre (+22% au premier, dont +18% en organique), le groupe enregistre sur la période une marge opérationnelle courante de 5,6%, quasi stable sur un an et en hausse de 1,7 point par rapport aux six premiers mois.

Côté perspectives, Samse, qui propose à ses actionnaires le versement d’un dividende de 2,2 euros (2 euros l’an dernier), se déclare « serein » pour 2012.
Source Investir.fr

Blajan. Imerys chez le sénateur

Le 7 mars dernier, le maire de Blajan, Jean-Bernard Castex accompagné par les délégués du personnel de la Tuilerie de Blajan ont interpellé Alain Chatillon, sénateur, lors d'une réunion. Fort des éléments complémentaires apportés par les divers intervenants, il s'est aussitôt mobilisé et rapproché du PDG du Groupe IMERYS. C'est ainsi qu'il a rencontré à son bureau au Sénat et dans l'urgence lundi soir pendant 2 heures, Christian Schenck, (Directeur Général Adjoint du Groupe) et Pierre Jonnard, (Directeur Général d'Imerys Terre Cuite). Bien évidemment, le maire de Blajan participait à cette rencontre. L'entretien fut difficile mais au final, le Groupe IMERYS, qui semble avoir pris une décision irrévocable de fermeture de la tuilerie, a fait savoir qu'il allait très fortement s'investir pour la revitalisation économique et s'engager dans l'étude immédiate de l'accompagnement de cette mission. Alain Chatillon et J-Bernard Castex ont demandé à la direction d'IMERYS la suspension de la procédure afin de permettre le temps de la réflexion nécessaire à la mise en place du projet de ré-industrialisation du site.
Source La Dépêche

21/03/2012

Négoce matériaux : les défis de l’après-Grenelle

Si l’année 2011 a été marquée par un retour de la croissance, les perspectives s’assombrissent à nouveau pour le second semestre 2012. Très actifs dans le domaine de la performance énergétique, les distributeurs comptent sur les marchés de l’isolation et de la rénovation pour maintenir un niveau d’activité étal dans les prochains mois.

Durement touché dans son activité lors des années de crise, le négoce matériaux a retrouvé en 2011 le chemin de la croissance avec un CA global en progression de 7,8%. La tendance sera-t-elle durable ?
Les ventes de logements neufs sont aujourd’hui en recul, particulièrement sur la maison individuelle, marché phare du négoce matériaux. La clientèle artisanale est inquiète sur l’évolution des carnets de commande, même en rénovation : le maintien d’un CA étal en 2012 serait considéré comme une bonne performance par la plupart des acteurs du négoce matériaux.
Très dynamiques l’an dernier, les marchés de l’isolation pourraient cependant venir soutenir l’activité. D’autant que le négoce matériaux a désormais pris à bras le corps la question des certificats d’économie d’énergie : pas un mois sans qu’un nouveau dispositif ne soit annoncé !

Le top 5

Groupe/Groupement

Chiffre d’affaires (estimation 2010)
N°1
Groupe Point.P (Point.P, la Plateforme du Bâtiment…)
5780
N°2
CMEM (Tout Faire Matériaux, France Matériaux…) 4300
N°3
Timolia (BigMat, Gedimat)
2450
N°4
MCD (Groupe Samse, VM Matériaux, Chausson Matériaux…) 2450
N°5
Wolsleley France (Réseau Pro) 1220


Les groupements d’indépendants, premiers acteurs du marché

Fait notable dans l’évolution du paysage du négoce matériaux, les groupements d’indépendants ont profité des difficultés des réseaux intégrés pour devenir les premiers acteurs du marché, avec une part de marché approchant les 37%. Plus souples dans la gestion des stocks, plus réactifs dans les livraisons, ces indépendants ont aussi progressé dans le merchandising, la logistique et la gestion opérationnelle grâce à des centrales toujours plus actives. Ils ont, par exemple, maintenu leur stratégie de développement des salles d’exposition sur les métiers de spécialités (carrelage, menuiserie). Deux tiers des points de vente de la filière matériaux sont aujourd’hui équipés de show rooms.


Vers une reprise de la concentration ?

Contrôlant un quart du marché, les groupes régionaux ont étendu leurs positions par une politique très fine de maillage. Ils ont aussi été très actifs sur la question de la performance énergétique, notamment en créant des dispositifs d’incitation à la rénovation (du type du Réseau Energie Habitat ou des EcoSolutions). Appuyés par des actionnariats familiaux stables et ambitieux, ces sociétés régionales ne cachent plus leurs projets de croissance externe. Assistera-t-on à un retour de la concentration dans les prochains mois ?

Après des ajustements difficiles au plus fort de la crise, les groupes intégrés ont retrouvé une force de frappe financière non négligeable. Le leader du marché, le Groupe Point.P, indique dans les colonnes de Négoce être « à l’affût de belles affaires locales ». Mais là encore, les groupements ont su se donner des armes pour résister. La plupart ont développé leurs outils de financement pour accompagner la transmission ou le développement des sociétés de leurs adhérents.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

La tuilerie de Varennes-Saint-Sauveur est classée monument historique.

Classée monument historique, la tuilerie-briqueterie de Varennes est un site important pour en connaître encore un peu plus sur l’architecture de la Bresse bourguignonne.

Pour la conception de tuiles et de briques, ou carrons en patois local, il faut de l’argile. Très répandue en Bresse, cette roche sédimentaire est transformée en matière plus malléable. Elle est mélangée avec de l’eau dans un manège, dont le mécanisme est entraîné par un cheval.

Les tuiliers et briquetiers travaillent ensuite l’argile. Il ne faut pas être trop grand pour rentrer dans le séchoir, la partie la plus importante du bâtiment. Les courants d’air, provenant de l’axe Est-Ouest du bâtiment servent à rendre l’air ambiant plus sec. Tout est mis en œuvre pour favoriser les entrées des vents dominants de la région. Les tuiles, quant à elles, sont élaborées par le tuilier à l’aide de ses cuisses. Une fois prête, elle est cuite dans un immense foyer durant une semaine. Le four doit être constamment alimenté en bois. Ce travail représente aussi une part importante de l’activité de la tuilerie.
Briques et tuiles pour les maisons bressanes

Pour laisser échapper les fumées du four, l’édifice possède une cheminée en forme de tour carrée. Après une nouvelle semaine de refroidissement, les tuiles et briques sont entreposées dans un séchoir pour une durée de trois mois. Cette véritable industrie employait des ouvriers pour extraire l’argile du sol, d’autres pour récupérer l’argile transformée au manège. Ouvriers agricoles et journaliers étaient également préposés à des tâches dans la tuilerie.

C’est au XVIII e et XIX e siècles que les maisons bressanes prirent l’allure que nous leur connaissons. Les briques prenaient place dans la construction murale des habitations, et les toits de chaume disparaissaient au profit des tuiles. Dès le XX e siècle, les tuileries locales laissaient place à l’industrie de plus grande échelle.

Aujourd’hui, la tuilerie de Varennes-Saint-Sauveur est la mieux conservée, soutenue par une vie associative locale dynamique.
Source Le Journal de Saône et Loire

20/03/2012

Matériaux de construction: nouvelle stratégie de formation-recherche

Face aux besoins en matière de formation et de recherche, les industriels du secteur des matériaux de construction et le Groupe Ecoles des Mines poursuivent leur partenariat initié en 2006.

La deuxième convention-cadre a été signée (2) entre le groupe des Ecoles des Mines et les partenaires industriels du secteur, Unicem, Fib et Sfic (3) pour une nouvelle période de cinq ans (2012 à 2017). Elle concerne la formation initiale, la formation continue et la recherche dans le secteur des matériaux de construction.

La convention s’appuiera sur l’étude sectorielle, engagée par l’Unicem et la Fib, qui pose les fondements d’une stratégie de formation initiale et continue pour les professions du secteur.

Quels métiers dans les 10 prochaines années ?

Elle permettra d’analyser les métiers dont les entreprises auront besoin au cours des dix prochaines années et la manière dont les acteurs de la formation pourront répondre à ces attentes, en accompagnant les entreprises et leurs salariés dans ces phases de mutation.

Elle portera sur trois domaines la formation initiale à temps plein ou en alternance, la formation continue de cadres (ingénieurs, formations spécialisées…) et la recherche.

Notons ainsi la création de deux filières, incluses dans la formation initiale des élèves ingénieurs des Écoles des Mines d’Alès – Extraction et matériaux de construction - et de Douai – Produits et procédés de l'Industrie du Béton. L’opportunité d'actions similaires sera donc étudiée avec d'autres écoles du GEM.

Formation continue des cadres

Par ailleurs, un dispositif de formation au management débouchant sur un certificat Badge (Bilan d’Aptitude Délivré par les Grandes Écoles) a été créé à l'École des Mines de Saint-Etienne en 2010.

Cette offre de formation continue des cadres sera poursuivie sur les trois axes :formation continue diplômante ou qualifiante, formation continue en alternance ou validation des acquis de l’expérience (VAE).

Des nouvelles actions en matière de recherche seront étudiées. Elles pourront s'effectuer en lien avec la formation doctorale, s'ancrer sur l'Agence Nationale de la Recherche (ANR), les pôles de compétitivité et s'inscrire dans le cadre d'appels à projets et même d'appels à projets nationaux d'excellence.

(1) GEM : Écoles des Mines d'Albi, d'Alès, de Douai, de Nancy, de Nantes, de Paris et de Saint-Etienne.
(2) Les signataires : Alain Dorison, président du Groupe des Écoles des Mines, Denis Maître, président de l’Unicem, Jean Bonnie, président de la Fib et Rachid Benyakhlef, président du Sfic

(3) Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction (Unicem), la Fédération de l’Industrie du Béton (Fib), le Syndicat Français de l’Industrie Cimentière (Sfic).
Source Batirama

La tuilerie Imérys TC de Blajan menacée de fermeture

La menace pèse depuis le 26 janvier. Ce jour-là, les trente-deux salariés de la tuilerie Imérys Terre Cuite (TC), à Blajan, une commune du sud de la Haute-Garonne, ont appris que leur usine allait fermer. Ils y produisent, depuis plus de trente ans, des tuiles en terre cuite arrondies, dites « Canal ». Après avoir interpellé la direction et les élus locaux, les employés ont créé un comité de soutien mardi dernier.
Pour le groupe Imérys, la raison de la fermeture est simple. La direction doit faire face « aux surcapacités de production de tuiles Canal dans un marché en déclin ». Il décide donc de regrouper les activités de l'usine de Blajan avec celles de Saint-Geours d'Auribat, dans les Landes. Côté employés, la déception est palpable. « C'est vrai que le marché est en baisse, on ne le conteste pas », admet Jean-François Fourcade, élu au comité d'entreprise et membre du comité de soutien. « Ce qui nous met en colère, c'est que la direction n'ait pas voulu investir pour que ça s'améliore. Ils n'ont pas envisagé d'autre option que la fermeture ». Et de mettre en avant les chiffres d'affaires d'Imérys, en hausse en 2011. Mais pour la société, « investir sur le site de Blajan pour produire un autre modèle ne pourrait se faire qu'au détriment d'un autre site ». Prochaine étape du combat des salariés le 27 mars, date du comité central d'entreprise.
Source 20 Minutes par Mathilde Romagnan

19/03/2012

TERREAL Décoration dévoile le « Ton Pierre », un nouveau coloris qui illumine les maisons

TERREAL, spécialiste de l’enveloppe globale du bâtiment et leader des produits de décoration en terre cuite dans le Sud de la France, étoffe sa gamme Décoration en lançant un nouveau coloris pour ses produits de parement et d’aménagement extérieur : le Ton Pierre.

Avec l’arrivée du Ton Pierre, un coloris chaud et lumineux s’adaptant aussi bien aux constructions modernes que traditionnelles, TERREAL Décoration revisite les classiques de la terre cuite.

Ce nouveau coloris permet de combiner la résistance et l’aspect écologique de la terre cuite avec la modernité et la pureté des réalisations architecturales contemporaines. Il devient l’allié de tous les projets de construction et de rénovation pour valoriser les espaces intérieurs et extérieurs, en répondant aux exigences de chacun.

En parement, le Ton Pierre vient élargir encore la palette de couleurs ; des classiques aux contemporaines en passant par les émaillées et les moulées main, la gamme briques et plaquettes compte aujourd’hui – avec les finitions lisses et sablées – une soixantaine d’aspects, pour habiller les murs avec élégance.

Le Ton Pierre est également disponible en appuis de fenêtres dans différentes formes : appuis collés, appuis maçonnés. Il existe aussi en chaperons de murs, pour réaliser les dessus de murs de clôtures de manière très esthétique. Les chaperons terre cuite sont plus léger que des produits similaires dans d’autres matériaux, ils sont parfaitement rectifiés et offrent ainsi un excellent confort de pose. Ils résistent dans le temps et peuvent recevoir des traitements forts (eau de javel, acide dilué…) pour retrouver tout leur éclat d’origine.

Tout en gardant les propriétés vertueuses d’un matériau millénaire, la gamme Ton Pierre ouvre ainsi les portes à un large éventail d’idées créatives, quelle que soit la région.

Le Ton Pierre est décliné en deux textures différentes, lisse ou sablée, et est garanti sans effet bullage ni « peau d’orange ».

Pour faire connaître cette gamme Ton Pierre, TERREAL met en place, dès le mois de mars, une grande campagne de communication « en 2012 la terre cuite s’illumine » et informe les particuliers et maçons de cette nouvelle offre résolument contemporaine, une vraie alternative aux solutions traditionnelles en béton imitation pierre….

Les produits TERREAL Décoration sont par ailleurs distribués dans plus de 1000 points ventes à travers la France (liste consultable : www.terrealdeco.com)

Prix public (coloris Ton Pierre):
Plaquette de parement : à partir de 30€ le m²
Brique de parement : à partir de 52€ le m²
Appui de fenêtre : à partir de 12€ le ml
Chaperon de mur : à partir de 12€ le ml

A propos de Terreal

Fabricant de matériaux de construction en terre cuite, TERREAL propose des systèmes constructifs dans trois grands domaines d’expertise : la toiture (tuiles, cheminées et conduits de fumée, panneaux solaires, composants métalliques d’étanchéité), la structure (murs porteurs en briques) et la façade (vêtures, bardages en terre cuite et murs-manteau).
Spécialiste de l’enveloppe du bâtiment, TERREAL répond aux exigences du développement durable.

Le groupe TERREAL réalise 400 millions d’euros de chiffres d’affaires et compte 2.700 salariés dans le monde dont 1.900 en France. TERREAL possède 25 sites industriels en France, Italie, Espagne, USA, Malaisie et Indonésie.

Plus d’informations : www.terreal.com
Source aggloTV.com

18/03/2012

CERIC Technologies

CERIC , expert mondial des solutions et services destinés à la production des matériaux de construction en terre cuite, développpe aujourdhui un nouveau projet soutenu par une équipe d'experts et des partenaires financiers reconnus. La société met en place une nouvelle organisation en devenant CERIC Technologies

Dans le cadre de son développement, CERIC Technologies s'appuie sur son réseau international, pour favoriser la proximité et la réactivité avec ses clients à chaque étape d'un projet, et en termes d'assistance technique, de service après vente et de pièces de rechange : "Nous parlons tous le même langage et la même langue."

CERIC Technologies s'appuie sur une longue tradition d'innovation et de maîtrise technologique qui lui permet de tester, au travers des projets de recherche, des process et des produits innovants.

Ces projets dont le but est de promouvoir de nouvelles solutions constructives, contribuant au développement durable et à la préservation de l'environnement, sont menés en partenariat avec des clients, des universités et des grandes écoles.

Avec la volonté de s'engager pour l'innovation et l'amélioration continue du rendement des équipements et des procédés, CERIC Technologies travaille sur :

* La diminution des consommations d'énergie,
* L'optimisation des capacités de production des équipements proposées,
* La réduction et la simplification des opérations de maintenance,
* L'amélioration des interfaces homme-machine.

Par ses solutions personnalisées toujours élaborées en partenariat avec ses clients, par la qualité et la modernité de ses équipements, par ses innovations sécurisées, par son expertise, par sa disposition à assurer des services et un suivi constant et performant, CERIC Technologies s'adapte aux évolutions industrielles, aux évolutions normatives et réglementaires, aux évolutions de son époque pour assurer à ses clients le succès et la pérennité de leurs activités "car l'engagement total de CERIC Technologies pour ses clients, est leur garantie d'être performants dans le temps".
Source Ceric Technologies

Des Tunisiens en prospection du 26 au 29 mars à Oran en Algérie

Une délégation d’opérateurs économiques tunisiens est attendue du 26 au 29 mars courant à Oran pour une visite de prospection, selon Riadh Bezzarga, directeur de la mission économique et commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie en Algérie, a rapporté l’agence de presse algérienne APS.

Au moins 25 entreprises tunisiennes ont confirmé leur participation à cette visite de prospection, a précisé M. Bezzarga. Ces rencontres, organisées en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), auront pour objectif essentiella mise en relation d’affaires et de partenariat entre les opérateurs économiques des deux pays, permettant, toujours selon ses dires, «de nouer des partenariats à même de mettre à profit l’expérience et le savoir-faire algériens pour l’accompagnement des entreprises tunisiennes au travail de reconstruction de la Tunisie».

Le directeur de la mission économique et commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie en Algérie a indiqué que les principaux secteurs d’investissement ciblés sont le bâtiment, les travaux publics et les matériaux de construction, soulignant l’importance du potentiel de l’Algérie en général, et de l’Oranie en particulier.

Notons que plus de 200 sociétés tunisiennes sont actives en Algérie dans différents secteurs tels que l’agroalimentaire, les matériaux de construction, les pièces automobiles, le textile, l’habillement et les services (bureaux d’études et engineering), précise la même source.

I.N. (d’après APS)
Des Tunisiens en prospection du 26 au 29 mars à Oran en Algérie

Une délégation d’opérateurs économiques tunisiens est attendue du 26 au 29 mars courant à Oran pour une visite de prospection, selon Riadh Bezzarga, directeur de la mission économique et commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie en Algérie, a rapporté l’agence de presse algérienne APS.

Au moins 25 entreprises tunisiennes ont confirmé leur participation à cette visite de prospection, a précisé M. Bezzarga. Ces rencontres, organisées en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO), auront pour objectif essentiella mise en relation d’affaires et de partenariat entre les opérateurs économiques des deux pays, permettant, toujours selon ses dires, «de nouer des partenariats à même de mettre à profit l’expérience et le savoir-faire algériens pour l’accompagnement des entreprises tunisiennes au travail de reconstruction de la Tunisie».

Le directeur de la mission économique et commerciale auprès de l’ambassade de Tunisie en Algérie a indiqué que les principaux secteurs d’investissement ciblés sont le bâtiment, les travaux publics et les matériaux de construction, soulignant l’importance du potentiel de l’Algérie en général, et de l’Oranie en particulier.

Notons que plus de 200 sociétés tunisiennes sont actives en Algérie dans différents secteurs tels que l’agroalimentaire, les matériaux de construction, les pièces automobiles, le textile, l’habillement et les services (bureaux d’études et engineering), précise la même source.
Source Business News

17/03/2012

Blajan. Tuilerie : un comité de soutien pour maintenir l'activité

Mardi soir, le maire Jean-Bernard Castex réunissait un conseil municipal extraordinaire auquel participaient deux délégués du personnel, afin de faire le point sur le projet de fermeture de la tuilerie. À l'issue de cette séance, la population blajanaise était invitée à une réunion d'information. D'entrée, le maire exprimait sa colère et son désarroi : « Nous sommes touchés, abattus, nous avons toujours travaillé en partenariat avec la tuilerie, l'ouverture de la nouvelle carrière en est la preuve. Maintenant nous nous sentons floués, frustrés. Nous avons l'outil, le savoir-faire, le matériau, nous devons défendre notre territoire et je vais y consacrer toute ma détermination. Nous avons alerté tous les élus du Comminges, de la région et au-delà, et nous irons au bout de la discussion avec Imérys ».

Patrick Loubens, délégué du personnel, prenait le relais pour retracer la chronologie des faits, rappeler les efforts d'adaptation consentis par le personnel pour innover et améliorer la production et déplorer en même temps une concurrence qui « casse les prix ». La lutte pour le maintien de la tuilerie s'organise, la solidarité des élus et du personnel des autres sites est acquise et un comité de soutien a vu le jour et a déjà recueilli une centaine de signatures à l'issue de la réunion.
Source La Dépêche

IMERYS/ Talcs de Luzenac (Ariège): la grève débouche sur une hausse salariale


Les salariés des Talcs de Luzenac (Ariège), la plus grande mine du genre à ciel ouvert en Europe, détenus par le groupe Imerys, ont obtenu la hausse de salaire qu'ils réclamaient, au terme d'une semaine de grève.
Le travail a repris lundi à partir de 16h00
La direction s'est contentée de confirmer la reprise du travail.

A l'appel des syndicats CGT et Force Ouvrière, qui totalisent 90% des suffrages dans l'entreprise, les 250 salariés permanents s'étaient mis en grève et avaient organisé des piquets de grève il y a une semaine en réclamant 2,4% d'augmentation alors que la direction ne proposait que 1%.

Au fil des négociations sur les salaires, avec le concours d'un médiateur nommé par le préfet depuis vendredi, la direction a relevé ses propositions à 1,8%, 2%, puis 2,2%.

Les grévistes demandaient aussi la titularisation d'un salarié accumulant les CDD depuis 23 ans, ce qu'ils ont obtenu, et le relèvement du nombre de saisonniers utilisés pendant la campagne d'extraction (mai à octobre).

250 salariés permanents

Les 250 salariés permanents sont employés pour les trois quarts aux activités de broyage, de conditionnement et d'expédition, situées dans la vallée, les autres travaillant à l'extraction dans la montagne avec le concours des saisonniers.

"Nous avions 64 saisonniers l'an dernier et la direction voulait réduire leur nombre à 53 en 2012 alors que nous réclamions 57, nous en obtenons finalement 56", a indiqué Pascal Perez, délégué syndical CGT.

"Nous venons de signer sur 2,2% de hausse générale au 1er janvier 2012", a indiqué M. Perez, précisant que les salariés avaient ratifié l'accord à une majorité de 70%.

Un groupe prospère

Les dirigeants du groupe français Imerys, qui ont racheté l'entreprise au groupe anglo-australien Rio Tinto en août 2011 "voulaient réduire les coûts salariaux pour optimiser la rentabilité de l'entreprise qui est déjà en bonne santé", a estimé M. Perez en se déclarant "content d'avoir abouti à un niveau d'augmentation acceptable". Sa filiale Imerys TC a par ailleurs annoncé il y a quelques semaines sa décision de fermer sa briqueterie de Blajan employant 32 salariés près de Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Le projet doit être débattu au CCE les 27 et 28 mars.
Source France 3

Tuiles garanties 30 ans avec Monier Protector®

Protector® est un revêtement de surface des tuiles en béton qui élimine les risques de développement d’algues, de mousses ou de champignons.
Ce coating appliqué en usine limite aussi l’usure et la décoloration. De plus, il augmente la résistance superficielle des tuiles à l’encrassement et les rend moins fragiles, entre autres pendant le transport. Protector® n’est actuellement disponible que pour la tuile Teewen.
Monier est tellement sûr de la qualité de ses produits qu’il est le seul producteur à offrir une garantie exclusive de 30 ans sur toutes ses tuiles et de 15 ans sur le système de toiture.
Source Le VIF Je vais construire

16/03/2012

Art de vivre et habitat – L’architecture durable

L’architecture écologique, la tendance montante de l’art de la construction. Plaçant l’usager au cœur de sa démarche de conception, et la prise en compte du terrain comme préalable à toute construction, elle remodèle certains codes de l’architecture traditionnelle. Et fait évoluer le métier vers davantage de pluridisciplinarité. Ce qui n’est pas sans soulever quelques critiques.

C’est vieilles Converse aux pieds que tout adolescent branché daigne se montrer en public. Le bobo néglige quant à lui le pain ordinaire pour une baguette dite “tradition”, plus chère mais “tellement plus goûtue”. Le Graal du mélomane dans le coup ? Un bon vieux vinyle des Rolling Stones. “Un son incomparable.” Bref, être à la mode n’est rien d’autre que faire du neuf avec du vieux.

En architecture aussi ? Assurément. Quel maire ne se rêve pas en héraut de l’avant-garde écologiste en annonçant la construction prochaine d’un éco-quartier ? Quel jeune couple imagine encore sa future maison sans une armature en bois, un système de récupération des eaux usées, et une large ouverture plein sud ? Or l’apparente modernité de ces modes de construction ne s’adosse pas au génie de quelques architectes théoriciens du XXIe siècle, mais bel et bien à la solide épaisseur des siècles.

Du neuf avec du vieux
Les anciens n’avaient en effet pas attendu l’édiction de la RT 2012 pour se protéger du froid l’hiver et du chaud l’été, en modulant la température de leurs intérieurs. Leurs si formidables outils techniques ? De larges murs de pierre et beaucoup de bon sens. Des méthodes ancestrales oubliées, puis réapparues dans l’art de bâtir dans le courant des années 60-70, sous le nom d’architecture bioclimatique. “C’est le premier choc pétrolier qui a remis la question des économies d’énergie au cœur du débat. Le credo de cette ‘discipline’ était simple : tirer parti des potentialités d’un site. Cela passait par une architecture douce, des habitations orientées au sud, des espaces tampon au nord. On observait aussi une petite percée des matériaux écologiques”, se souvient Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte et présidente de l’association Archinov. Portée autant que décrédibilisée par le mouvement baba-cool, cette nouvelle façon de bâtir demeura cependant marginale.

Il faut dire qu’à peu près à la même époque, une architecture à la philosophie, à la démarche et aux objectifs totalement différents voyait le jour. Celle-ci prenait avant tout en compte les réalités sociales du moment, notamment les besoins de logement, ainsi que les aspirations de beaucoup à devenir propriétaires. “Cette période a vu le basculement vers une architecture industrielle, avec des maisons sur catalogue qui ne prenaient en compte que l’aspect économique. L’esthétique, le respect du terrain, le confort de vie dans la maison étaient des critères complètement abandonnés. Cette démarche commerciale a aussi fait disparaître toute critique et toute attente qualitative chez les usagers” regrette Frédéric Denisart, architecte et vice-président du Conseil national de l’ordre des architectes. Une dérive encouragée par l’Etat puisqu’en 1977, la loi soustrayait les maisons de moins de 170 m2 à l’obligation de faire appel à un architecte pour leur construction. Un désaveu dans lequel les architectes avaient aussi leur responsabilité, davantage intéressés qu’ils étaient par la réalisation de grands ensembles ou d’immeubles que par celle de pavillons individuels.

Aujourd’hui, “si 90 % des maisons sont encore réalisées par des constructeurs”, rappelle Frédéric Denisart, la donne commence à changer et les consciences à s’éveiller. “Le deuxième choc pétrolier, Kyoto, et plus récemment le Grenelle, ont ramené les préoccupations écologiques au premier plan. Aujourd’hui, tout le monde y est sensibilisé” se réjouit Elisabeth Pélegrin-Genel. A tel point que l’écologie durable commence à faire son trou.

Du social dans l’écolo
Après la standardisation de la maison Phénix, place à l’adaptation. A l’environnement direct, tout d’abord. “Comment positionner la maison en respectant le site, et non l’inverse, comment adapter l’intérieur à la lumière”, énumère le vice-président du Conseil national de l’ordre des architectes. Des principes qui permettent d’insérer en douceur l’habitat dans une nature la moins perturbée possible.

“C’est une nouvelle relation à l’environnement” affirme Elisabeth Pélegrin-Genel. Contrairement à une idée reçue, bâtir écolo ne se résume donc pas à de la technicité. Pour l’ensemble des professionnels, il s’agit bien davantage d’une démarche de conception qu’une mise en œuvre de matériaux. Pour autant, certains d’entre eux s’avèrent plus indiqués que d’autres. Notamment depuis l’émergence de la notion d’énergie grise, qui incite à calculer l’impact environnemental de l’usage de certains matériaux, depuis leur construction jusqu’à leur destruction en passant par leur utilisation pratique. “Dans ce cadre, nous allons plus facilement vers du bois ou de l’aluminium que vers du PVC” constate la présidente d’Archinov.

Mais le respect de la nature n’est pas tout. Loin de là. Cet aspect de l’architecture durable agace même certains professionnels, comme Vincent Michel, directeur de l’Ensa (Ecole nationale supérieure d’architecture) de Versailles, qui préfère utiliser le terme d’“architecture soutenable”. “Résumer cette dernière à des prescriptions de matériaux ou des techniques d’isolation écolo est contre-productif, et ne fait que répondre aux exigences économiques des fournisseurs de matériaux.”

Selon lui, le cœur de cet art nouveau de construire est ailleurs : “Dans la dimension sociale, trop souvent oubliée parmi les trois piliers du développement durable. Si l’architecte oublie le social, il s’agit d’une régression. A l’Ensa de Grenoble, que je dirigeais autrefois, nous étions à la pointe en matière de construction en terre crue. Quand on sait que 2 à 3 milliards de terriens vivent dans ce type d’habitat, avancer dans la recherche et l’utilisation de cette technique apparaît comme une vraie avancée sociale.” Pour autant, l’impact de l’action des architectes vertueux n’est-il pas à nuancer, tant le social semble rester le pré carré de l’Etat et des collectivités ? “Non, tonne Vincent Michel. Le social, c’est aussi la valorisation du foncier. Et pour ce faire, les architectes sont tout indiqués !”

D’où un grand nombre d’avantages pour l’habitant à vivre dans du durable. Au premier rang de ceux-ci, le confort au quotidien. Quoique non quantifiable, cet aspect de la maison soutenable se révèle primordial selon l’ensemble des professionnels. Simple argument de vente ? Non, car en plaçant l’usager au cœur de la démarche de construction, l’architecture durable parvient à coller au plus près des besoins de celui-ci. Mais au-delà de cet aspect, bâtir soutenable peut aussi permettre une meilleure insertion dans le tissu social local. En mixant les fonctions des bâtiments dans un éco-quartier, par exemple. Ou en rénovant de l’ancien plutôt qu’en bâtissant du neuf. “Je vis moi-même au cœur d’un petit village, dans une vieille maison que j’ai rénovée. Cela me permet d’aller chez les commerçants à pied, de discuter avec le voisinage, d’avoir les potins du village. Autant d’éléments qui m’ont permis d’être très bien accueilli et de parfaitement m’intégrer, bien mieux que si j’avais emménagé dans un lotissement à l’extérieur du village” affirme Frédéric Denisart.

Nouveau métier, nouvelles pratiques
A nouvelles priorités, nouveaux modes de travail. L’architecture soutenable apparaît donc comme une redéfinition du métier de l’architecte. Dans quel sens ? Celui d’une extension vers une discipline cousine – voire plus : l’urbanisme. Désireux d’aider le citoyen à vivre mieux, mais aussi d’interagir de façon vertueuse avec l’environnement, l’architecte vert se doit d’élargir son champ d’action. “Il doit dépasser les échelles, partir de celle du bâtiment, et aller vers celle du quartier, de la ville, puis de la métropole et ainsi de suite”, note Jean Pierre Bobenriether, directeur de l’Ensa de Paris Belleville. Une extension que l’on retrouve dans différents projets menés actuellement, comme celui du Grand Paris, où les architectes se font plus que jamais urbanistes.

“Ou dans certains projets de téléphériques urbains, qui allient le respect des sols et le mieux-être du voyageur qui se déplace ‘à l’air libre’ ” rappelle Vincent Michel. Autant de chantiers qui impliquent une vision globale des projets, avec des interrelations nouvelles, notamment avec les techniciens du bâtiment. Car du fait du respect nécessaire de nombreuses normes – environnementales notamment –, l’architecte se doit de travailler avec des équipes d’une pluridisciplinarité croissante. “Dernière évolution, note Elisabeth Pélerin-Genel, l’équipement informatique important dont doivent se doter les architectes, afin de réaliser des esquisses qui prennent en compte avec toujours plus de finesse les qualités techniques des futurs bâtiments.”

Trop de normes, trop peu de bon sens
Une redéfinition des prérogatives et du métier d’architecte qui ne va pas sans critiques. Au premier rang de celles-ci, la place trop importante laissée aux techniciens par les architectes durables, qui se cantonneraient dans un simple rôle de conception en amont, et abandonneraient en partie le temps de la construction. La faute, selon Frédéric Denisard, à une “technicité exagérée que l’on impose aux architectes et qui se traduit par l’obligation du respect d’une armada de normes”.

Or, poursuit le même, “il ne faut pas perdre de vue que moins une maison consomme d’énergie, moins nous avons besoin de technique. La priorité, c’est donc la qualité de l’enveloppe. Et notre credo, c’est un minimum de technicité et un maximum de bon sens”. Donc, avant de réfléchir à l’installation de pompes à chaleur et autre système de ventilation à double flux, priorité à une isolation efficace ! D’autant que les normes imposées par le législateur se révèlent trop rigides. En effet, celles-ci n’analysent pas les comportements d’usage, mais définissent un standard de ce que devrait être le fonctionnement d’une maison. Bref, une démarche opposée au mode de fonctionnement de l’architecture soutenable, qui met l’habitant et son confort au centre de l’architecture.

“L’addition de normes n’aboutit pas toujours à une qualité de construction. Bien au contraire, des espaces sur-normés peuvent amener à des contresens. Utiliser beaucoup d’aluminium peut par exemple peser lourd sur un bilan global. De même, la construction d’éco-quartiers renfermés sur eux-mêmes peut amener à une forme de ghettoïsation” martèle Vincent Michel. Ainsi, au-delà de la dérive ultra-technique, “l’architecte doit tenir sa place, et demeurer un concepteur d’ensemble pour penser le quotidien”, rappelle Elisabeth Pélegrin-Genel. En ce sens, de nombreuses écoles proposent d’ailleurs des cursus mêlant les études d’ingénieurs à celles d’architecture, afin d’optimiser le dialogue entre ces deux acteurs clés de la construction.

Autre élément pointé du doigt par les détracteurs de l’architecture durable, son manque de créativité. Symbole de cette limite supposée, l’éco-quartier Bedzed de Londres, austère et monotone. Là encore, certains défenseurs du durable s’en prennent à la profusion des normes et de règles qui nuiraient à la créativité des architectes. Enfin, le durable coûterait cher. Bien davantage en tout cas que les constructions traditionnelles.

Frédéric Denisard nuance cette idée : “Faire rénover une maison de façon écolo peut revenir environ 15 % plus cher. Et dans le neuf, la facture peut être supérieure de 10 à 15 %. Mais il faut voir plus loin que ces chiffres, puisque l’avantage de l’architecture durable, c’est sa capacité à répondre aux besoins très précis des habitants. Donc nous ne leur proposons que ce dont ils ont besoin, sans rien de superflu. Par ailleurs, n’oublions pas non plus qu’une maison représente du patrimoine, et qu’une habitation durable se revendra plus cher. D’autant que lorsque la RT 2020 sera en place, toutes les maisons seront écolo, et celles qui ne le seront pas souffriront d’un vrai déficit de valeur”.

Derrière les critiques, l’avenir de l’architecture écologique se révélerait donc dégagé. Car en plus de cette réglementation bientôt à l’œuvre, le “construire-propre” est devenu un credo partagé par une très grande partie des jeunes architectes. “Dans les écoles, le développement soutenable est un concept transversal à chacune de nos disciplines. C’est ainsi que nous préparons une nouvelle génération d’architectes, qui est en plus sensibilisée à ces questions avant même de franchir le seuil de nos établissements” rappelle Vincent Michel. Un optimisme à nuancer, toutefois, puisque si les bâtiments récents se font de plus en plus verts, l’ancien demeure le point noir du parc immobilier français. Or, le neuf ne renouvelle chaque année que 1 % du parc bâti sur le territoire. La route est encore longue.
Source Le Nouvel Économiste

15/03/2012

Imerys TC Blajan, les salariés contestent la fermeture de l’usine

Le site d’Imerys Terre-Cuite à Blajan va fermer. Ce sont 32 salariés qui sont menacés de perdre leur emploi. Ils ont formé un comité de soutien pour contester la fermeture de leur usine. Les activités du site de Blajan doivent être transférées à Saint-Geours d'Auribat, dans les Landes.

Le site d’Imeys Terre Cuite (TC) à Blajan, près de Saint-Gaudens va fermer. Il fabrique des tuiles Canal (arrondis) en terre cuite. Ce sont 32 emplois qui sont menacés. La direction d’Imerys TC indique dans un communiqué qu’elle veut regrouper les activités de Blajan sur le site de Saint-Geours d’Auribat dans les Landes, qui produit le même type de tuiles.

Les salariés avaient été prévenus le 26 janvier dernier. Mais après des réunions avec la direction, ils contestent cette fermeture. Un comité de soutien formé des employés a été mis en place mardi dernier. Pour justifier son choix, la direction d’Imerys TC explique dans un communiqué qu’il s’agit « de faire face aux surcapacités de production de tuiles Canal dans un marché en déclin ».

Jean-François Fourcade, représentant du personnel, est en désaccord avec la direction à ce sujet. « Certes, le marché est en baisse depuis 2005 mais on n'a rien fait pour reprendre des parts de marché. Imerys TC n’a pas investi », regrette t-il. Il estime par exemple que le coût de production pouvait être diminué. Les tuiles nécessitent beaucoup de gaz pour être produites. « L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) avait versé une subvention pour des fours qui fonctionnent à 60 % au bois », explique le représentant du personnel.

Le représentant soumet l’idée de rapatrier l’activité de tuiles Canal, sur le site de Blajan. « On nous dit qu’à Blajan, on ne peut pas faire d’autres produits qu’ils font sur le site des Landes mais on en a déjà fait », assure Jean-François Fourcade.

Des reclassements ?

La direction indique que des négociations ont été ouvertes avec les partenaires sociaux. Imery TC indique également qu’elle « proposera à chacun une solution de continuité professionnelle en France, au sein de ses autres sites industriels dont celui de Saint-Geours d’Auribat ou dans le Groupe, avec un ensemble d’aides et de formations pour faciliter la mobilité. »

Jean-François Fourcade, s'il affirme ne pas avoir été informé pour l’instant de ces solutions, estime qu’il serait compliqué de partir car beaucoup de salariés sont installés avec leur famille depuis longtemps. Le comité de soutien réclame également des documents sur la situation économique d’Imerys TC. Selon le comité, la direction refuse de leur donner ces documents. Une comité d'entreprise doit avoir lieu le 23 mars. S'il n’aboutit pas à des améliorations,
Jean-François Fourcade prévient que des actions pourraient être menées.
Source ObjectifNews.com par Wilfried Pinson

La briqueterie Olivier de Rumbeke/ de la brique à la pierre naturelle

Outre la fabrication et la distribution de plus de 200 types de briques de parement de tous les styles, la briqueterie Olivier de Rumbeke distribue aussi 150 tuiles différentes en terre cuite, béton, céramique, ardoise naturelle et ardoise synthétique.

Depuis plus de trente ans déjà, la société a ajouté la pierre naturelle à ses activités, pour les encadrements de portes et fenêtres et les plinthes. Auparavant, Olivier sous-traitait toutefois le travail de la pierre naturelle. Aujourd’hui, la briqueterie dispose de son propre atelier de taille de pierre. Elle y fabrique entre autres des dalles, des feux ouverts, des rebords de fenêtre, des revêtements de façade, des boîtes aux lettres, des meubles, des lavabos et des douches en pierre blanche de France et en pierre bleue belge.
Source Le VIF Je vais construire

14/03/2012

Sept millions de logements nichés sous nos toits ?

La loi autorisant l’augmentation de 30% des droits à construire dans les trois ans à venir a été définitivement votée

L’association d’industriels Promotoit sort un Livre Blanc « pour libérer la production de logements » via une densification urbaine raisonnée. Reposant sur l’initiative privée, ces pistes requerraient notamment un assouplissement du droit de l’urbanisme et des PLU.

Dans un contexte de carence de logements disponibles, les chiffres annoncés par l’association Promotoit (1) semblent séduisants : l’équivalent de sept millions de logements pourraient être créés sans aggraver l’étalement urbain ni bouleverser l’urbanisme, selon le Livre Blanc présenté lundi 12 mars.

Après le vote définitif de la loi autorisant l’augmentation de 30% des droits à construire dans les trois ans à venir, « la conjoncture est favorable aux mesures que nous préconisons », reconnaît le président de Promotoit, Hervé Gastinel.
La première des trois pistes avancées par ces industriels de la toiture réside ainsi dans la surélévation des logements collectifs.
« La vente des nouveaux logements ainsi créés permettrait de financer les travaux ainsi que la rénovation de l’ensemble de l’immeuble, avance Hervé Gastinel. Le toit représentant 30% des déperditions des bâtiments anciens, ces travaux pourraient améliorer sensiblement la performance thermique du bâti. »
Des freins doivent préalablement être levés, relève le Livre Blanc : ainsi le droit à la copropriété pourrait s’enrichir d’un « veto relatif » pour éviter que les copropriétaires du dernier étage bloquent le projet. Les réglementations de sécurité et d’accessibilité devraient également être adaptées, sur les normes incendie par exemple.
Promotoit n’a pas chiffré précisément les gains de logements ouverts par cette première piste : l’association indique seulement qu’une étude menée sur douze rues de Paris montre que 466 000 m² de logements supplémentaires pourraient prendre place sur les toits.


Pour Hervé Gastinel, président de Promotoit, la conjoncture est favorable au mesure préconisée par l’Association d’industriels visant à « libérer la production de logements ».


Maisons individuelles : diviser les parcelles

Le gisement de logements résiderait principalement dans « la remobilisation du tissu pavillonnaire », via la division des parcelles existantes. L’association Promotoit met en avant un sondage qu’elle a commandité à l’institut Ifop : un tiers des propriétaires de maisons individuelles avec jardin seraient prêts à envisager une division de leur parcelle pour la construction d’une nouvelle maison. Ce qui constituerait un potentiel de 6 millions de logements supplémentaires, au sein d’un parc aujourd’hui riche de 18 millions de maisons.
« Nous constatons que les quartiers pavillonnaires actuels s’étendent sur des surfaces importantes, peu denses, et bien mieux raccordées aux centres urbains que les terrains aujourd’hui ouverts à l’urbanisation, explique Hervé Gastinel. Optimiser ces surfaces nous semble un moyen de concilier l’aspiration profonde des Français à habiter une maison individuelle avec l’objectif politique d’une densification réfléchie. »
Pour inciter les propriétaires à diviser leur terrain, Promotoit demande des mesures fiscales : une détaxation de la vente des terrains en les accordant au régime de la résidence principale, ainsi qu’une exonération temporaire de la taxe foncière si les propriétaires utilisent une partie des revenus de la vente pour rénover leur logement.

Dans le même ordre d’idées, il faudrait également rendre légalement possible la construction d’une seconde maison sur un terrain quelles que soient les règles fixées par le PLU, sous condition de rénovation énergétique de la première.


Les combles, un potentiel d’extension

La dernière piste mise en avant par Promotoit réside dans « la redensification des maisons ».

L’aménagement des combles, dans le bâti existant ou après surélévation de la charpente, permettrait un gain moyen de 40m² sur un parc de maisons estimé à 2,6 millions. Soit un gain total d’environ 100 millions de m² représentant l’équivalent d’un million de logements. « Cela permettrait à des familles d’agrandir leur logement sans avoir besoin de déménager plus loin du lieu de travail ou de scolarisation des enfants et ce, à un coût inférieur à tout autre type d’extension, résume Hervé Gastinel. Ces travaux, en accentuant la compacité de l’habitat, contribuent aussi aux objectifs d’économie d’énergie dans l’existant. »

L’objectif de Promotoit est d’obtenir l’extension du champ d’application de l’Eco-PTZ aux travaux d’aménagements des combles (isolation et installation de fenêtres isolantes).
Une autre proposition reviendrait à rendre légalement possible les dépassements de COS en cas d’aménagement des combles avec réfection complète de la toiture, quelles que soient les règles fixées par le PLU.
(1) Promotoit regroupe neuf industriels du marché de la toiture : Eternit, Imerys Toiture, Siplast, terreal, Unilin, Velux, VMZinc, Wienerberger et Isover.
Source Le Moniteur par Paul Falzon

L'étiquette moisissure doit-elle être complétée ?

L’organisation professionnelle regroupant les fabricants de tuiles, de briques et autres produits (FFTB) profitera de la semaine du développement durable, du 1er au 7 avril 2012, pour souligner l’importance de compléter la nouvelle étiquette moisissure.

Depuis le 1er janvier 2012, la nouvelle étiquette mise en place par le gouvernement permet d’informer le consommateur sur le degré d’émission de composés organiques volatils, les produits de construction et de décoration. Néanmoins, cette réglementation n’a rien prévu sur la caractérisation des matériaux de construction par rapport au développement des moisissures. Or, ces moisissures, présentes dans 40% de nos logements sont la cause principale de diverses pathologies chroniques et autres allergies respiratoires.
Source France BTP

Terreal en quête d'acquisitions


Avec la crise de 2008, l'ancienne filiale de Saint-Gobain s'est profondément restructurée. Elle aborde du coup le ralentissement économique de manière opportuniste.

Les très rares LBO, même secondaires, qui ont pris leur restructuration financière à bras-le-corps dès 2008 abordent 2012 en situation de force, voire opportuniste.

C'est le cas de Terreal, dont le dirigeant Hervé Gastinel tient la barre depuis 2000. Ce dernier n'exclut pas un recul de l'activité en 2012. « Nous nous préparons à une année plus difficile, explique-t-il. Dans ce cas, nous réactiverons, sans sacrifier l'emploi, les ajustements opérationnels que nous avons menés en 2009, de mobilité interne, d'évolution des régimes de travail avec des arrêts francs de production et le recentrage de nos efforts vers les usines les plus performantes. Notre structure financière ayant été entièrement révisée il y a trois ans, nous avons redressé la barre et le recours à de nouveaux financements n'apparaît pas nécessaire aujourd'hui. »

« La dynamique reste forte »
Mais la tendance pessimiste n'est pas avérée. « Notre chiffre d'affaires a progressé à un rythme à deux chiffres au mois de janvier, la dynamique du bâtiment reste forte et le nombre des autorisations de construction est toujours en légère progression. » C'est même au contraire, relève-t-il, l'heure de saisir des opportunités. « Nous sommes à un point plutôt bas du cycle. C'est le moment de se renforcer. » D'ici à quelques mois, Hervé Gastinel compte soumettre à ses actionnaires des projets d'acquisition de fabricants de matériaux à performance énergétique.

A quoi attribue-t-il ce retournement depuis 2008 ? « Nous avons mené un véritable travail de restructuration, grâce à la conversion de moitié des créances bancaires [en quasi-capital, NDLR]. Quand la dette devient trop élevée, il faut soit passer par un abandon de créances ou, si les banques croient à l'entreprise, qu'elles en deviennent coactionnaires. » Avec le recul, l'ancien responsable du plan et de la stratégie de Saint-Gobain juge que le modèle du LBO n'est pas en cause, « si le financement est adapté au profil de rentabilité de l'entreprise ».

L'ancienne filiale de Saint-Gobain, passée en 2003 entre les mains de Carlyle et Eurazeo pour 514 millions d'euros, puis deux ans plus tard chez LBO France pour 816 millions, ne devrait pas changer de mains avant trois ans. « La renégociation financière en 2009 a conduit à repousser les échéances de remboursement de la dette d'acquisition à 2015. Un nouveau projet de cession peut donc attendre le retour de la croissance de l'environnement économique », indique le dirigeant.

13/03/2012

Réaliser une façade en briques à joints vifs

Grâce aux joints vifs, les maçonneries en briques apparentes sont esthétiques et offrent une isolation thermique par l’extérieur sans rejointoiement.

La façade en briques, une alternative passéiste ? Non. Grâce au procédé dit à joint vifs – marque déposée par Terca / Wienerberger et sous Avis technique – ce matériau renoue avec la modernité. Il permet d’illustrer l’absence de joints et de mettre en valeur les arêtes de la brique.

Son autre particularité ? La mise en œuvre s’effectue non pas avec un mortier bâtard, mais avec un mortier-colle spécial, décliné en six couleurs, qui permet de réaliser des joints horizontaux minces d’épaisseur réduite entre 3 et 7 mm, et en retrait du nu extérieur. Les joints verticaux (1 à 3 mm) restent ouverts.

Attention au gâchage

Seules contraintes : ce mortier-spécial (mortier de joints minces T) nécessite de respecter le gâchage, tel que spécifié par le fabricant, et d’aligner avec un soin tout particulier le premier rang de briques, car ce procédé n’offre pas la possibilité de rattraper le joint.

Mais, du coup le hourdage est simplifié grâce à la suppression du jointoiement et à la réduction des opérations de nettoyage. Autre intérêt de ce type de maçonnerie non porteuse réalisée en briques apparentes à joints vifs : elle constitue la paroi extérieure d’un mur double ou mur manteau.

Une façade esthétique et thermique

Le double mur en briques apparentes est relié à la paroi porteuse par des attaches non corrodables, en acier galvanisé ou inoxydable, en fil de diamètre minimal 3 mm, dans le cas d’un espace entre les deux parois inférieur à 5 cm.

Au-delà, les attaches sont un fil d’un diamètre minimal de 4 mm ou plat d’épaisseur minimal 3 mm. Dans l’espace intermédiaire entre les deux parois, une isolation thermique par panneaux isolants (rigides ou semi-rigides non hydrophiles) est prévue. Ils sont posés de manière à ménager entre leur face externe et la face interne de la paroi extérieure, une lame d’air d’au moins 2 cm.

Une épaisseur réduite à 15 cm
Ce procédé d’isolation par l’extérieur supprime les ponts thermiques au droit des planchers et des refends. Et assure des températures intérieures plus stables et plus homogènes en toutes saisons grâce à l’inertie du mur porteur intérieur.

Par l’effet manteau, le mur est plus étanche, l’isolant étant protégé par la peau extérieure en briques. Enfin, l’épaisseur de la maçonnerie porteuse peut être réduite à 15 cm au lieu de 20 cm. Le fabricant apporte une assistance sur chantier aux entreprises qui découvrent ce procédé.

1. Dans le cas d’une pose traditionnelle à joints épais de mortier (≥ 10 mm), la mise en oeuvre des briques se fait conformément au DTU 20.1. Pour l’esthétique à joints vifs, la pose respecte les spécifications du Document Technique d’Application 16/07-534.
2. La mise en œuvre du procédé nécessite un mélangeur rotatif monté sur une perceuse pour le gâchage du mortier.
3. Autres outils indispensables : un rouleur applicateur pour une pose précise et régulière du mortier, et une poche à mortier pour une pose manuelle.
4. Pied de mur : le mur de briques apparentes peut reposer sur une fondation ou un corbeau béton, ou sur une console métallique de supportage (reprise de charge) fixée généralement dans le nez de plancher en béton. Ces consoles sont conformes aux spécifications de la norme NFEN 845 -1.
5. L’assise du premier rang de briques est réalisée avec un lit continu de mortier permettant un réglage précis des briques à l’aide de la règle, du niveau et du maillet en caoutchouc. Les rangs suivants sont posés au mortier en croisant les briques d’une assise sur l’autre.
6. L’assise du premier rang de briques est réalisée avec un lit continu de mortier permettant un réglage précis des briques à l’aide de la règle, du niveau et du maillet en caoutchouc.
7. Les rangs suivants sont posés au mortier en croisant les briques d’une assise sur l’autre.
8. Pour faciliter la pose, une cordelette nylon d’un diamètre correspondant à l’épaisseur du joint est positionnée côté parement.
9. Si des salissures se produisent lors de la pose des briques, il est préférable de les laisser durcir un peu et de les gratter ensuite.
10. Les deux parois constitutives du mur double sont liaisonnées par des pattes d’ancrage à raison de 5/m².Ces attaches sont en acier conformes à la norme NF EN 845-1 et d’un diamètre minimal de 4?mm pour des épaisseurs de joints traditionnels.
11. Ces attaches comportent un dispositif coupe-larmes et un dispositif de maintien de l’isolant permettant de ménager la lame d’air. Les deux fonctions peuvent être remplies par un seul organe, une plaquette ou une rondelle, éventuellement en matériau polymère, ayant un profil adapté.

Astuce de chantier
Comment déterminer la hauteur minimale des couches ? Empilez 10 briques. Mesurez la hauteur totale. Ajoutez-y 27 mm. La hauteur de couche minimum est un dixième de cette mesure totale, avec un joint de mortier-colle minimum de 3 mm.
Répétez la mesure trois fois avec dix briques prélevées de façon aléatoire et déterminez-en la moyenne. De cette manière, les irrégularités des briques sont immédiatement intégrées au calcul.
Source : batirama.com / Stéphanie Lacaze Haertelmeyer

Les briques réfractaires du Berry ont le feu sacré

IFB Refractories produit des briques pour les hauts fourneaux, les céramistes et les verriers. 85 % de sa production va à l’export.
Didier Pessiot, président d'IFB Refractories : « Nous produisons une vingtaine de références de briques en cinq ou dix formats différents. »

L'argile provient de nos carrières de Selles-sur-Nahon et de Heugnes. On y ajoute un dosage en alumine, de l'eau et de la sciure de bois. Didier Pessiot, président de la société IFB Refractories (Insulating Fire Brick), a toujours plaisir à évoquer « la recette ancestrale vieille comme le monde » de la brique réfractaire, déjà utilisée dans les antiques civilisations.

Créée en 1929, l'entreprise Les Produits siliceux a connu bien des soubresauts avec trois reprises et la fermeture en 2003. L'année suivante, le Rochelais, Didier Pessiot, et sa femme, Nadine, « chargée de la réorganisation interne » reprennent la société. « Un moment difficile car il a fallu renouer avec les clients ».

Partenariat avec l'École de céramique de Limoges

« Nous ne sommes plus que quatre en Europe à fabriquer des briques réfractaires isolantes, avec contrat de qualité garantie », constate Didier Pessiot. IFB Refractories à Buzançais, qui emploie 40 personnes, peut produire plus de quatre millions de briques par an pour l'industrie métallurgique, les céramistes (Area Franceram) ou les verriers comme Arc International.
Le déclin des hauts fourneaux, en France, a incité la société à s'orienter vers de nouveaux marchés. « L'Allemagne est notre principal client qui représente 60 % de notre chiffre d'affaires, explique Didier Pessiot. Notre dernier projet nous a permis de livrer 800.000 briques en Argentine. »
Le patron d'IFB Refractories évoque « le partenariat original avec l'École nationale supérieure de la céramique industrielle (ENSCI) de Limoges pour des projets de recherche. Nous accueillons des jeunes de l'école et nous envoyons un ingénieur à Limoges chaque semaine. L'objectif est de mieux comprendre la corrélation entre la porosité et la conductivité des briques isolantes capables de résister à des températures très élevées ». Ces études ont reçu le soutien financier d'Oseo et du conseil général de l'Indre.
L'export pèse près de 85 % du chiffre d'affaire chez IFB Refractories. « Après un essai réussi avec l'Australie, nous avons un nouveau contrat pour 2013 avec les Émirats arabes, pour la livraison de 2,2 millions de briques pour équiper des fours à anodes pour l'aluminium primaire. Mais nous n'avons pas la capacité d'y répondre », regrette Didier Pessiot. Mais ce chef d'entreprise a le feu sacré : « Nous avons trouvé un partenariat avec un confrère japonais et aussi un nouveau marché au Canada, près de Vancouver ».

IFB Refractories : route de Vendœuvres, à Buzançais ; tél. 02.54.02.25.19.
Site Internet : ifbgroup.fr
Effectif : 40 salariés
CA 2011 : 4,2 M€
Source La Nouvelle République par Jacky Courtin

Si j’étais président…, Philippe Pénillard de Cleia

Traces Écrites News décide de couvrir la campagne de l’élection présidentielle à sa façon. Aussi, avons-nous demandé à certains dirigeants de s’imaginer dans la peau du futur président de la République et de décliner leur programme sur des thématiques qui font partie de leur quotidien. Philippe Pénillard, président de Cleia, implantée à Nolay (Côte-d’Or), relève aujourd’hui le défi.


«Si j’étais président, je crierais « halte à la «démagocratie» » et « vive une Assemblée Nationale indépendante » ! La démagogie a transformé la démocratie. Nous sommes aujourd’hui en «démagocratie» où les médias et le court terme priment sur l’essentiel, nos élus n’ayant d’autre choix que de privilégier la communication et la petite phrase, au fond des problèmes, souvent incompréhensibles pour le commun des mortels.

Et qu’en est-il de la profession de nos élus à l’Assemblée ? Une moitié de fonctionnaires ou assimilés, un quart de professions libérales, l’âge moyen est de 58,5 ans, l’ancienneté moyenne est supérieure à 20 ans… Est-ce représentatif de l’économie ? De la production ? De l’industrie ?

J’instituerais une chambre – représentant 20, 30, 40 % de l’Assemblée Nationale ? – qui ne soit plus élue et donc soumise au dictat de la communication et du court terme, mais désignée, voire tirée au sort parmi un collège de volontaires constitué sur des critères socioprofessionnels et de compétences. Peut-être alors ne serions-nous plus gouvernés par tant de professionnels de la politique, soumis aux contraintes électorales et trop souvent éloignés de l’économie et de la production.

Je donnerais goût, optimisme et envie de travailler.

Quelle vision donnent les médias télévisés, absorbés en moyenne 3.5 heures par jour, 365 jours par an, soit plus des trois quart du temps de travail : sinistrose, téléréalité, divertissements plus ou moins douteux …!

Les voitures ne poussant pas dans les arbres, j’instituerais des « quotas » télévisés de prouesses techniques, de constructions remarquables, d’entreprises performantes, d’artisans talentueux, de belles PME. Les réalisations de l’homme peuvent souvent être exemplaires, montrons-le encore et encore, montrons le dynamisme et la créativité des hommes au lieu de toujours exposer «the Dark Side».

Comment recruter et motiver des jeunes qui, abreuvés de télévision depuis leur plus jeune âge, ne pensent plus que foot, StarAc, ou dans le meilleur des cas pilote d’avion ?

Alors qu’il est possible de se réaliser dans un travail, même s’il peut paraître dur et répétitif, à condition d’être valorisé et traité justement.

On criera à l’abus de pouvoir, à la censure ? Je crie à la catastrophe dont nous commençons tout juste à prendre conscience.

Pour les PME, je faciliterais l’export et valoriserais le Made in France.

Les PME disposent aujourd’hui du très bon, comme divers outils de la Coface : garantie de caution et de préfinancement, assurance prospection, garantie de change…

Et du moins bon : le nombre d’interlocuteurs, la complexité de nos démarches d’aide et des dossiers à établir, certains pour quelques centaines d’euros seulement.

UbiFrance est un premier rassemblement de diverses forces : simplifions encore, regroupons plus encore les chambres de commerce. Internationalisons mieux nos antennes économiques à l’étranger, donnons leur des objectifs et mesurons leur efficacité.

L’Allemagne ou l’Italie déploient des structures et des moyens importants d’accompagnement de leurs PME à l’exportation. Il est courant de voir des halls d’expositions entiers, configurés aux couleurs nationales de ces pays, réservés aux PME industrielles, à des tarifs intéressants car négociés en bloc. La France semble réserver ce type de démarche à un nombre limité d’industries phares : militaire, nucléaire…

Je développerais l’apprentissage et de vrais stages bien rémunérés.

Il faut continuer à promouvoir et favoriser l’apprentissage, et ce à tous les niveaux, y compris les ingénieurs techniques et commerciaux. Pourquoi ne pas favoriser l’alternance à l’anglo-saxonne, qui préconise la reprise d’études complètes après une, deux ou trois d’années de travail. Cette coupure dans la formation permet de mûrir, trouver sa voie, plutôt que s’enliser dans des études qui n’intéressent plus par manque de lien avec le réel.

Quant aux stages, halte à l’exploitation des jeunes sous-payés. Exonérons totalement les charges sur des stages longue durée pour permettre aux entreprises de former, tester, rémunérer et motiver, et ce sans le risque malheureusement souvent trop lourd, d’un CDI.

Je faciliterais la reprise d’entreprise en mettant en place une prise en charge partielle des conseils juridiques, très, trop chers bien souvent.

J’inciterais à la prise de capital des salariés repris, favorisant l’état d’esprit collectif de reprise. Ils pourraient percevoir une allocation chômage qui pourrait être investie dans la société.

J’assouplirais les règles de sélection du personnel repris, les critères légaux trop prépondérants d’âge et d’ancienneté ne permettant pas de reconstituer une équipe adaptée et motivée, indispensable à une reprise durable et donc, à la création d’emploi.

J’assouplirais également fortement les règles du chômage partiel et l’étendrais à toutes les catégories de personnel, y compris ingénieurs et cadres : c’est le seul moyen de conserver les compétences, voire de survivre en cas de sous-activité. Trop de protection tue l’emploi à terme…

Enfin, si j’étais président, je m’efforcerais de montrer l’exemple : l’effort supplémentaire est acceptable par tous, à condition qu’il soit perçu comme juste et partagé.

À commencer par le sommet de la pyramide… »
Source Traces Ecrites