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30/04/2014

Promotoit rénove son site internet

Créée au printemps 2005, Promotoit est une association de loi 1901 qui regroupe des entreprises industrielles (Eternit, Imerys Toiture, Isover, Terreal, Unilin-Systems, VMZinc, Velux, Wienerberger) spécialisées dans la fabrication de matériaux de construction pour la toiture (tuiles terre cuite, ardoises, zinc, panneaux isolants de toiture, fenêtres de toit, écrans de sous toiture...).
Afin d'exercer de manière efficace son rôle d'information auprès des différents acteurs, l'association met maintenant en ligne une nouvelle version de son site internet, dont l'adresse s'affiche ci-dessous. Il s'organise autour de plusieurs rubriques : Urbanisme / Densification, Entretien / Rénovation, Performance énergétique, Architecture / Région, etc. Les membres de Promotoit réalisent un CA 2012 de 2,5 milliards d'euros et emploient 6 500 personnes en France dans des usines implantées sur l'ensemble du territoire.
www.promotoit.org
Source Batijournal

29/04/2014

Panneaux de sous-toiture : des procédés tout en un qui mutent

Avec les panneaux sandwichs et les caissons chevronnés, une toiture isolée et étanche à l’air est réalisée en trois étapes seulement : pose des pannes (sablière, faîtière et intermédiaire), pose du panneau et pose du complexe de couverture (tuiles, bacs aciers, ardoises…) Rapidité de montage, adaptabilité à tous types de toiture, renforcement des performances, intégration d’isolants biosourcés, les panneaux-sandwichs et caissons chevronnés évoluent et apportent, en une seule opération, clos et couvert, isolation thermique et/ou acoustique, finition intérieure.
Le monde de la toiture, charpente et couverture, évolue et, avec lui, les systèmes et produits. Ainsi, on assiste dans tous les domaines, à une industrialisation des process, un peu à l’image de ce qui s’est passé pour les bâtiments industriels.
Pour preuve, la multiplication des plaques, panneaux, caissons de toiture. Mis en œuvre en neuf comme en rénovation, ces systèmes, développés par les industriels de la couverture et de l’isolation, sont à même de régler plusieurs problématiques techniques en même temps : l’isolation thermique avec, en option, une correction acoustique, le parement intérieur, la sous-toiture et, dans certains cas, le chevronnage. Le tout assuré par un seul et même élément de construction, apportant en plus la résistance mécanique. Panneaux sandwichs, caissons chevronnés en sont les principaux exemples. Des procédés bien adaptés à la construction bois car, comme elle, ils poussent loin l’industrialisation des process, et qui sont, en outre, compatibles et utilisés dans la construction traditionnelle – y compris pour des bâtiments collectifs ou tertiaires.
Isolants biosourcés
Certes, ces systèmes existent depuis un moment déjà, mais le renforcement de la réglementation thermique, le besoin de produits industrialisés à une plus grande échelle, la recherche d’une grande efficacité doublée d’une rapidité à mettre en œuvre, font qu’on redécouvre leur intérêt. D’autant que les fabricants adaptent et peaufinent leur offre.
Principal changement : une augmentation des performances thermiques avec une intégration d’isolants plus efficaces et/ou d’isolants biosourcés. Par exemple, des produits proposés avec du polystyrène graphite, des fibres de bois, du béton de chanvre ou de la ouate de cellulose. Bien sûr, les épaisseurs augmentent également.
Autre évolution : la prise en compte de l’étanchéité à l’air. On trouve ainsi des caissons ou panneaux avec joints intégrés compressibles qui, une fois posés, assurent l’étanchéité à l’air entre eux. Des systèmes sont également proposés avec des emboîtements évitant une pose bord à bord et un comblement avec de la mousse polyuréthanne comme cela se pratiquait jusqu’à il y a peu.
Gains de place
L’intégration du chevronnage (panneaux sandwichs, caissons) et du parement en sous-face génère une économie substantielle. C’est aussi l’assurance de gagner de la place. Ainsi, pour un pavillon de 150 m2 au sol, ce type de solution fait gagner 5 à 6 m2 (3 à 4 m2 pour 100 m2 au sol) de surface habitable sous combles, en neuf comme en rénovation, par rapport à une solution traditionnelle et avec, dans la plupart, des cas de meilleures performances.
Ils présentent également une bonne adaptabilité à tout type de toiture et ce, quel que soit le type de matériaux de couverture : tuiles canal, tuiles plates, tuiles mécaniques, ardoise, cuivre, zinc ou bardeaux d’asphalte. Petit bémol, les caissons chevronnés et les panneaux sandwichs ne sont pas toujours adaptés aux toitures complexes avec multiplication de points singuliers tels que chiens assis, noues ou arêtiers. Ces procédés conviennent mieux à des toitures simples.
Lorsque celle-ci est trop complexe, le sarking est plus recommandé. Mais dans ce cas, il est indispensable de prévoir un chevronnage.
Quel que soit le procédé retenu, pour que la mise en œuvre soit réussie, il y a un nécessaire travail préparatoire sur la charpente de manière à obtenir une planéité parfaite. Ces éléments sont rectilignes et plans, ils requièrent donc un support qui le soit tout autant.
La gestion du chantier, quant à elle, s’en trouve simplifiée puisqu’il n’y a plus qu’un seul produit. Les gains en termes de main-d’œuvre sont également appréciables, compte tenu de la rapidité de montage. Ainsi, les industriels assurent qu’il est possible de réaliser une surface de 150 m2 dans une journée.
Source LE MONITEUR.FR par Stéphane Miget

ALGERIE- 17e salon international « Batimatec 2014 » : 1.100 entreprises attendues

Quelque 1.100 entreprises dont 651 étrangères prendront part au 17e Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics « Batimatec 2014 » prévue du 4 au 8 mai au Palais des Expositions (Pins Maritimes, Alger).
Placée sous le haut patronage du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, cette nouvelle édition accueillera 22 pays étrangers représentés par 127 exposants d’Espagne, 124 de Turquie, 120 de Chine, 92 d’Italie, 70 de France, 24 de Tunisie, 21 du Maroc, 20 du Portugal et 16 d’Allemagne. Batimatec 2014, qui s’étalera sur une surface globale de plus de 44.000 m2 verra également la participation d’entreprises d’Autriche, de Belgique, du Danemark, de Corée du Sud, d’Egypte, des Emirats arabes unis, de Grande-Bretagne, de Finlande, de Grèce, d’Inde, de Pologne, de Suède ainsi que d’Ukraine.
Ces entreprises exposeront dans différents secteurs notamment dans les matériaux de construction, l’habitat et la construction, les travaux publics ainsi que les équipements et matériels de sécurité et de services.
Ce rendez-vous professionnel, organisée en partenariat entre la Société algérienne des foires et expositions (SAFEX) et la société Batimatec expo, « n’a cessé, au fil des années, de confirmer sa notoriété en devenant la plus grande manifestation et le principal événement annuel du marché de la construction à l’échelle du continent africain et du monde arabe », selon les organisateurs. « Batimatec 2014, qui se tient dans un contexte positif porté par un marché prometteur, se positionne en véritable plateforme d’échanges d’expériences et de découvertes des plus récentes innovations dans les secteurs couverts mais aussi comme un espace de concertation, de mises en relations d’affaires entre tous les acteurs des filières représentées pour des opportunités d’investissements et de partenariat », souligne le PDG de Batimatec expo, Sadok Stiti. En marge du Salon, trois journées techniques (5, 6 et 7 mai) dédiées principalement à l’éco-construction, à l’architecture de la terre cuite ainsi qu’aux projets et pôles urbains seront animées par des experts et des professionnels algériens et étrangers. Les responsables du ministère présenteront, à cette occasion, un bilan des réalisations du secteur de l’habitat et la stratégie adoptée pour le prochain programme quinquennal 2015-2019.
L’engouement s’accroît à chaque édition
L’engouement pour ce Salon est motivé par l’important développement enregistré ces dernières années dans le secteur mais aussi la mise en chantier par les pouvoirs publics de grands programmes de développement dans les secteurs de l’habitat, de la construction et des travaux publics, expliquent les organisateurs. Il s’agit, entre autres, de la production de matériaux de construction, l’industrialisation du mode de construction, le développement de nouveaux produits ainsi que l’introduction et le transfert des technologies modernes de gestion et de construction, ajoutent-ils.
En 2013, cette manifestation a réuni plus de 1.021 exposants dont 541 venus de 24 pays étrangers tandis que l’édition de 2012 avait regroupé 992 exposants, dont 487 étrangers de 23 pays. Se voulant un véritable carrefour d’affaires et d’échanges pour l’ensemble des professionnels mais aussi des décideurs économiques, « Batimatec 2014 » donne l’opportunité aux participants de présenter leurs nouveaux produits et procédés et leurs innovations notamment dans le secteur du BTP, les secondes œuvres, l’art urbain, la terre cuite, les équipements collectifs ainsi que les grands travaux d’infrastructures et d’ouvrages d’arts. « Le secteur du BTP remplit indéniablement des fonctions stratégiques dans la relance économique et la promotion de l’investissement créateur de richesse et d’emplois et suscite un effet d’entraînement sur divers domaines comme les transports, l’agriculture, l’industrie et l’hydraulique », estiment les organisateurs qui tablent sur de « véritables partenariats à engager entre les entreprises algériennes et étrangères.»

Source El Moudjahid

28/04/2014

Saint-Amans-Soult. La préfète en visite chez Terreal

Vendredi, la préfète Josiane Chevalier et le sous-préfet Jean-Yves Chiaro visitaient Terreal, une entreprise qui, face à la crise qui perdure, fait le gros dos en attendant des jours meilleurs. Spécialisée dans la fabrication de briques et briquettes de parement et de décoration, l'entreprise fondée en 1855 par la famille Guiraud a vu ses produits évoluer au fil du temps : les tuiles et briques des débuts ont laissé place à des fabrications en adéquation avec le marché actuel, répondant à la demande clients et à l'organisation interne du groupe Terreal et ses 17 sites de production de l'hexagone. Depuis 2007, l'activité connaît une baisse significative : les dépôts de permis de construire de maisons individuelles ont enregistré une chute de l'ordre de 27 %. Il a donc fallu s'adapter sans attendre.
«Le pire est devant nous»
«Nous sommes la seule société du secteur à ne pas avoir fait de plan social, rappelle Patrick Destang, directeur des opérations France. Nous avons opté pour la préservation de l'emploi grâce à l'activité partielle, aux congés payés et à la formation en mettant en avant la polyvalence et la mobilité de nos salariés. L'investissement a été maintenu à hauteur de 400 000 € par an. L'innovation reste un point essentiel en période de crise, lorsque la rentabilité baisse.» En 2012, l'entreprise a cessé sa production pour 2 mois, 3 mois et demi et 2013. Pour 2014, l'activité s'est arrêtée 3 semaines en janvier, elle cessera à nouveau durant 2 semaines en mai, puis 4 semaines au mois d'août. Un nouvel arrêt est prévu mi novembre jusqu'à la fin de l'année, en fonction de l'état du marché. «Le pire est devant nous, précise encore Patrick Destang. Nous avons bénéficié de conditions météo exceptionnelles depuis le début de l'année qui ont permis l'avancement des chantiers de construction. La baisse des PC va nous impacter dans les semaines et les mois qui viennent avec un nouveau ralentissement de l'ordre de 10 à 20 %. Je n'espère pas de reprise avant 2015.»
Source La Dépêche du Midi

Castelnaudary. L'usine Terreal de Lasbordes fête ses 30 ans

À l'occasion des 30 ans de Terreal, de Lasbordes, l'entreprise ouvre ses portes pendant trois semaines à ses clients. Les organisateurs attendent près de 500 personnes pour la visite des ateliers où l'on fabrique, la brique monolithe de 2,80 m de hauteur.
Terreal est une fabrique généraliste de terre cuite. La carrière de terre se situe à Saint-Papoul, le centre de recherche à Castelnaudary et la fabrication à Lasbordes. Elle fournit essentiellement le Sud et le Sud-ouest en matériaux de construction de terre cuite pour le bâtiment (couverture, structure, façade, cheminées et conduits de fumée, composants métalliques d'étanchéité, d'écrans de sous-toiture et de panneaux solaires…). Sa spécialité : la fabrication de cloisons monolithes d'une hauteur de 2,80 m dont Terreal a l'exclusivité.
«Cette brique explique l'attachée en communication, dont la particularité est sa hauteur, est utilisée pour les murs. Elle est très étanche à l'air avec une très bonne résistance thermique. Très important dans le sud pour maintenir la fraîcheur dans les maisons, l'été. Depuis sa création nous avons vendu l'équivalent de 30 000 maisons. Ces monolithes ont été utilisés pour la construction, d'immeubles collectifs à Saint-Denis, du siège de Virgil à Paris et même de porcheries en Bretagne.»
Terreal propose des accessoires en terre d'autres couleurs (anthracite, beige, gris). Ce matériau naturel, durable et recyclable à l'aspect chaud de la terre cuite, intéresse beaucoup de clients, constructeurs, architectes…
Histoire de Terreal
L'argile avec le cassoulet sont les deux pôles économiques et historiques de Castelnaudary et de ses environs. La poterie avec comme emblème la cassole du cassoulet et les briques pour la construction. C'est en 1885 que Pierre Guiraud crée un atelier artisanal de tuiles «canal» et de briques. L'atelier se transforme au fil des ans en une fabrique de plus en plus perfectionnée. En 1983 est créée une deuxième unité pour fabriquer la brique de hauteur d'étage et en 2000 l'atelier de transformation des produits monolithes. «Il a fallu dix ans de recherche pour obtenir ce produit unique au monde.»

Source La Dépêche du Midi

27/04/2014

Ceric Technologies : Sur la route de la Terre Cuite

Après une halte à Almaty, en Septembre 2013, CERIC Technologies poursuit cette route de la Terre Cuite en participant au salon de Tachkent, qui s’est tenu du 25 au 28 Février 2014.
L’Ouzbékistan, tout comme le Kazakhstan, a une histoire très liée à la Terre Cuite, et nombreux sont les édifices construits en briques. De ce fait, les producteurs s‘intéressent aux nouvelles technologies afin d’améliorer leurs productions ou recherchent de nouveaux matériels pour moderniser leurs unités.
Les visiteurs se sont notamment intéressés aux machines de la marque PELERIN, connues pour leur fiabilité et robustesse. De nouveaux projets liés à l’augmentation du parc de production de produits de construction furent évoqués, ce afin de faire face à la croissance du pays.
Ce séjour fut enfin l’occasion pour l’équipe CERIC Technologies de visiter des usines et de rencontrer les acteurs majeurs de cette industrie. Un séjour riche en enseignements pour les différentes parties.

Source CERIC Facebook

26/04/2014

À la découverte d’une tuilerie historique: les Grès médocains

Depuis 1880, les briques, les tuiles et les carreaux de la tuilerie de Touleron sont à la base de nombreuses constructions.

Aujourd'hui devenue les Grès médocains, cette entreprise fabrique des produits naturels et durables pour l'aménagement intérieur et extérieur de la maison. Elle ouvre ses portes au public samedi pour présenter son savoir-faire. Laurence Barraud présentera l’activité des Grés médocains.
Laurence qui a remplacé son père Claude Barraud à la tête de l'entreprise familiale, présente l'entreprise : « Le four à bois construit en 1908, permet d'obtenir les teintes flammées typiques de la côte atlantique, ainsi que des teintes brillantes. Il sert aussi à émailler les produits en blanc, bleu, vert, bordeaux, miel, marron, noir… »
« Une cuisson à haute température rend mes produits ingélifs. Le grès est une production résistante aux intempéries et aux agressions de toutes origines », ajoute Laurence avant de préciser qu'un « potier façonne la terre pour créer des objets culinaires, décoratifs et de jardin »,
Les portes de cette entreprise seront ouvertes au public les 26 et 27 avril de 9 heures à 17 heures. Visite de la fabrication à 10 h 30 et à 15 h 00. Démonstrations de pots à la corde.
Grès médocains, 3, route de Carcans à Listrac-Médoc. Contacts : 05 56 58 16 58 ; : gresmedocains@aol.com.

Source Sud Ouest

ALGERIE : Vers le respect des normes de l’isolation thermique

La mise en application de cette réglementation permettra de réduire la facture énergétique de 40%.
L’économie d’énergie passe aussi par l’utilisation des matériaux locaux, tels que la brique cuite, au Nord.
Moins de 10% des pays arabes appliquent la réglementation en matière d’efficience énergétique dans le secteur du bâtiment. Cette affirmation est du docteur Saâd Baradiy, un Allemand d’origine syrienne, spécialiste dans la physique du bâtiment, venu à titre volontaire à l’université de Blida (Institut d’architecture), pour animer une journée pédagogique au profit des masters en architecture. «Il s’agit d’une journée prise en charge à 100% par les cotisations des enseignants. Etant donné que nous avons eu vent de la présence du docteur Saâd Baradiy dans un cadre de coopération entre la GIZ et l’Algérie, nous avons sauté sur l’occasion pour faire profiter nos étudiants de ses connaissances dans les domaines de l’isolation thermique et acoustique dans le bâtiment.
Sous la tutelle de l’Agence pour la rationalisation de l’utilisation de l’énergie, le Dr Saâd Baradiy collabore avec une commission d’experts algériens pour la finalisation du software algérien de calcul de l’efficience énergétique dans le secteur de l’habitat», explique Hocine Aït Saâdi, porteur des masters habitat à l’institut d’architecture, université Blida 1.
Depuis la promulgation de la loi 99.09 relative à la maîtrise de l’énergie dans le secteur du bâtiment et du décret du exécutif n°2000-90 portant réglementation thermique dans les bâtiments neufs, l’Algérie aura ainsi trop attendu, selon quelques communicants, pour voir enfin la finalisation des aspects techniques et la concrétisation de cette perspective de l’efficience énergétique. «Nous pouvons dire avec certitude que le software algérien de l’efficience énergétique est à 95% achevé. Il sera mis gratuitement sur la Toile au profit des architectes et bureaux d’études en Algérie», affirme le Dr Saâd Baradiy.
Si la construction d’un habitat respectant dans les règles de l’art les conditions de l’isolation thermique engendrant entre 10 à 20% de surcoûts, le développement du marché de l’isolation thermique en Algérie permettra sur le moyen terme d’absorber ces surcoûts et de rendre ainsi ce standing à la portée de tous les citoyens.
«On peut déjà commencer par appliquer les bonnes orientations pour économiser de l’énergie. Utilisation des matériaux locaux, tels que la brique cuite au Nord et la brique séchée au Sud pour une bonne isolation thermique. Il y a aussi la bonne configuration architecturale, bonne ventilation, l’aération… Bref, l’efficience énergétique dans le bâtiment en Algérie reste tributaire des aléas du marché et de l’industrie. A titre d’exemple, 1m2 seulement, complètement finalisé mais sans isolation ni thermique ni acoustique, coûte jusqu’à 50 000 DA, alors que sur la même surface on peut trouver une qualité thermique et acoustique pouvant aller jusqu’à 180 000 DA. Cela reste très cher et il faut que l’industrie s’y mette», argue Dr Foufa Amina, directrice de l’institut d’architecture.
«L’option efficience énergétique dans le bâtiment va être présente dans tous les projets du quinquennat 2015/2019 et plus spécialement dans l’équipement et une partie du parc logements. Il y aura le démarrage, prochainement, de 6000 logements à travers le territoire national où le critère de l’efficience énergétique sera respecté. N’oublions pas aussi que 60 logements respectant le bilan efficience énergétique sont déjà réceptionnés au niveau de la wilaya de Djelfa», déclare Djamel Chorfi, président du conseil national de l’Ordre des architectes.
Si la mise en application de la réglementation thermique des bâtiments neufs permet de réduire les besoins calorifiques des nouveaux logements de l’ordre de 20 à 40%, les participants à cette journée ont exhorté les pouvoirs en place pour qu’ils mettent les bouchées doubles afin de donner un caractère d’obligation à ces nouvelles exigences en rapport avec la rationalisation de l’utilisation de l’énergie.
Source El Watan par Mohamed Abdelli

25/04/2014

Le céramiste Josse invente la cave à vin écologique en argile

Les carrelages en terre cuite peints à la main et les tomettes haut de gamme n'ont plus de secret pour l'entreprise Josse, basée à Plancoët, dans les Côtes-d'Armor, dont les produits ornent nombre de propriétés en France et à l'étranger.
Obligée de se diversifier face à la crise du bâtiment, cette société familiale vient de créer l'Argicru, un sarcophage en argile crue pour des bouteilles de vin.
Plus d'une année de R&D a été nécessaire à Philippe Josse, le président de l'entreprise du même nom, pour élaborer ce produit entièrement naturel. Il fallait y penser : « Le principe est calqué sur celui des cases africaines en argile, dont la température intérieure est stable », même quand le soleil tape à l'extérieur.
La technologie, gardée secrète, utilisée par la société Josse lui a permis d'aboutir à la création d'un casier à vin très esthétique, fermé par un couvercle également en argile, afin de garantir une obscurité totale et une température constante pour une conservation sans risque, pendant des années, de chaque grand cru. « L'argile n'étant pas cuite, le produit est totalement biodégradable », insiste Philippe Josse, qui s'est associé à Arnaud Neveu, directeur général de la société.
Ils présenteront leur invention à la Foire de Paris, qui ouvre le 30 avril. Vendu 7 euros l'unité, le sarcophage peut être entreposé dans les chais des grandes propriétés viticoles - plusieurs contrats en cours -, mais aussi dans les caves des particuliers amateurs de vins et même dans les cuisines des épicuriens.
La production de ces casiers est réalisée dans le Maine-et-Loire, où la société Josse dispose de sa propre carrière d'argile.
Dans le même ordre d'idées, Josse a aussi créé l'Argibrique, une brique de construction aux propriétés thermiques performantes.
Source Les Echos par Stanislas Du Guerny

24/04/2014

ALGERIE - Batimatec 2014 : Forte participation des entreprises étrangères

Organisé par SPA Batimatec-Expo en collaboration avec la société des foires et expositions, la 17e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, BATIMATEC, se déroulera du 4 au 8 mai prochain au Palais des Expositions de la SAFEX (Pins Maritimes).

Organisé par SPA Batimatec-Expo en collaboration avec la société des foires et expositions, la 17e édition du Salon international du bâtiment, des matériaux de construction et des travaux publics, BATIMATEC, se déroulera du 4 au 8 mai prochain au Palais des Expositions de la SAFEX (Pins Maritimes).
Le Salon qui, à travers ses éditions successives, a confirmé sa notoriété, sur le continent, en tant que principal évènement dans son domaine, prévoit, cette année une grande participation, le nombre d’exposants à la précédente édition, étant largement dépassé, un millier de demandes étant d’ores et déjà enregistré.
Les équipements, et outillages, matériaux de construction, habitat et construction, et matériel de construction, sont les segments qui seront représentés par des entreprises de renommée mondiales.
L’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Portugal, la Tunisie, la Turquie, les Etats-Unis, les USA, la Roumanie, la Pologne, le Maroc et la France sont parmi les pays qui seront présents à ce rendez-vous.

Le Salon constituera l’opportunité, pour les participants de mettre en avant leur savoir-faire dans le domaine du BTPH, un secteur qui constitue une locomotive du développement de par la consistance des programmes engagés dans les différents domaines, notamment l’habitat et les infrastructures.
Dans ce contexte, le Salon constituera un espace d’échange d’expériences et de savoir-faire. Batimatec donnera également aux exposants, l’occasion d’explorer les opportunités de partenariats dans un secteur qui ouvre de grandes perspectives de coopération.
Des journées techniques et forums spécialisés, ainsi que des conférences sur les innovations intervenues à ce niveau seront organisés, en marge de ce Salon dont l’objectif vise à ressortir le potentiel du secteur du BTPH en matière de relance, de promotion et de développement.
En fait, la consistance des projets, notamment dans le secteur du logement, soit près de 3 millions de logements au titre du quinquennat 2010-2014 et 1,6 million d’unités prévus pour le quinquennat 2015-2019 ne laissent pas indifférentes les entreprises étrangères d’autant plus que la situation financière du pays fait de l’Algérie l’un des marchés les plus convoités actuellement sur le continent.
Source El Moudjahid par D. Akila

23/04/2014

Monier teste les limites du marché de la dette à haut rendement


Emblème des excès du LBO, le spécialiste des matériaux de couverture veut lever 415 millions d'euros, deux ans après une émission ratée
Jusqu'où ira l'engouement pour la dette obligataire à haut rendement ?
Emblème de l'éclatement de la bulle du LBO après 2007, le fabricant de tuiles Monier prépare un appel au bouillant marché high yield européen. La société, basée en Allemagne et implantée en France, a débuté vendredi une série de présentations aux investisseurs qui s'étaleront jusqu'au 9 avril.
Epaulée par Goldman Sachs et Deutsche Bank, avec BNP Paribas et JPMorgan en second rang, l'entreprise compte lever 415 millions d'euros à 2020, dont une grosse moitié à taux variable.
Un retour réussi sur le marché constituerait une vraie performance, tout en repoussant les limites de l'appétit pour le risque des investisseurs. Monier est un crédit difficile dans un secteur très cyclique. Acquis par PAI Partners en 2007 avec 1,8 milliard de dette, l'ex-Lafarge Roofing est passé deux ans plus tard sous le contrôle de ses créanciers, dont Apollo et Towerbrook, ce qui a provoqué au passage l'éviction des deux dirigeants du fonds de private equity français. En mai 2012, la société a raté une émission obligataire de 250 millions, qui s'inscrivait dans le cadre d'un projet de restructuration de dette.
L'an dernier encore, Monier a refait parler de lui. Pour obtenir le rallongement des maturités de ses emprunts, l'entreprise a fait appel aux tribunaux londoniens à travers une procédure de «scheme of arrangement». Celle-ci lui a permis en novembre de mettre en oeuvre l'extension demandée, avec l'accord de 75% des créanciers au lieu des 90% requis dans sa documentation de prêt. Une dette que Monier compte aujourd'hui refinancer: outre les 415 millions d'obligations, le projet prévoit le renouvellement d'une ligne de crédit renouvelable de 100 millions à 2020, et un prêt (term loan B) de 150 millions.
L'entreprise bénéficie d'une position de leader dans les matériaux de couverture, mais aussi d'une restructuration lancée en 2013 qui lui a permis d'abaisser son point mort et sa consommation de cash. La marge d'Ebitda est passée de 10% à 12,9% en un an à fin 2013, estime Fitch, qui note les obligations B+. Après une baisse de 6,6% des revenus l'an dernier, Monier espère bénéficier du redressement de certains marchés du BTP, comme au Royaume-Uni, alors que la France reste dans une conjoncture difficile.

 Source L'AGEFI Quotidien par Alexandre Garabedian

6ème Geopolymer Camp les 06-07-08 Juillet 2014 à l'IUT de Saint-Quentin

Le 6° GP-Camp 2014 débutera par la communication traditionnelle du Prof. J. Davidovits, le Keynote « État de la R&D sur les Géopolymères 2014« , ainsi que plusieurs exposés (20 à 30) présentés par les participants.
Vous passerez 3 journées à apprendre, présenter, partager, discuter, à un coût super-économique de 50 euros.
Geopolymer Camp: Juillet 7-8-9, 2014
Lieu: IUT, Saint-Quentin; France
Organisé par l’Institut Géopolymère
Les inscriptions ont commencé et prennent fin le 4 Juillet. Il est donc temps de s’inscrire.
Programme (voir le programme détaillé); attention: Langue de travail exclusivement en Anglais.

Source Géopolymer

22/04/2014

Terreal/ Lahera Productions innove et implique ses salariés

La société Lahera productions s'est largement impliquée dans la semaine de l'industrie. Visite de la préfète, visite de collégiens et de personnes en recherche d'emploi, la société a ouvert ses portes avec, à chaque visite, le même souci de faire connaître, d'expliquer, de valoriser.
Appartenant au groupe Terreal, Lahera s'est spécialisée dans les «solutions pour le toit»: sorties de toits et conduits, composants de toit et depuis quelques temps les équipement pour l'installation de l'énergie solaire.
Dans ces domaines très concurrentiels la «petite» entreprise du mazamétain avec ses 54 salariés ne pesait pas lourd. Alors pour exister face aux grands groupes elle s'est spécialisée dans «ce que les autres ne veulent pas ou ne savent pas faire».
Coller au marché, s'adapter aux demandes, être réactif: «ce n'est pas un choix c'est une nécessité.»
Pour répondre à cet impératif l'entreprise s'est résolument tournée vers les ressources humaines. Ecouter les salariés, s'appuyer sur leur savoir faire(13 ans d'ancienneté moyenne) développer la formation, la polyvalence, la transmission des savoirs, avoir le souci de l'ergonomie: un mode de gestion qui a fait dire à Josiane Chevalier préfète du Tarn:» Vous donnez une excellente image des métiers de l'industrie».
Durant leur visite les demandeurs d'emploi ont été impressionnés par la propreté des locaux et par l'organisation rigoureuse des postes de travail ce qui faisait dire à Paul l'un des visiteurs: «On sent les salariés concernés ça donne envie d'y entrer.» La conclusion nous est donnée par le directeur du site Pascal Assemat: «Notre richesse c'est l'implication de nos salariés».
Source: La Dépêche du Midi

21/04/2014

Délitage de tuiles plates en terre cuite

Le désordre étudié concerne un pavillon traditionnel couvert en tuiles plates en terre cuite. Quelle est l’origine du délitage des éléments de couverture ?
Les tuiles se délitent, en effet, au bout de quelques années, en particulier sur le versant nord. Les dé­sordres affectent la face visible des tuiles mais également la tranche ou la face cachée.
Plusieurs problèmes sont à l’origine de ces dé­sordres : la norme de fabrication des tuiles, en vigueur à l’époque, ne tenait pas assez compte de l’influence des cycles gel / dégel sur la solidité des tuiles. Cette norme a, depuis, été modifiée et renforcée.
Le défaut du produit ne peut pas être exclusivement retenu car d’autres problèmes sont détectés.
Contre-liteaunage exigé
Avant 1996 la sous-toiture devait être non tendue pour permettre la circulation de l’air sous les liteaux. Depuis 1996, un contre-lattage de 20 mm minimum doit être réalisé entre écran sous toiture tendu et liteaux.
Les tuiles courantes sous la chatière ne sont pas percées, la ventilation ne se fait pas…
Le DTU 40.23 de 1977, applicable jusqu’au 5 septembre 1996, autorisait la pose de l’écran de sous-toiture de façon non tendue sans contre-liteaunage. Depuis cette date le nouveau DTU 40.23 de 1996 exige le contre-liteaunage et un écran de sous-toiture tendu.
Dans le cas présent, il y a un défaut de ventilation de la sous-face des tuiles : un mauvais positionnement et un nombre insuffisant de chatières de ventilations, hautes et basses a été constaté. De plus, un oubli est relevé : les tuiles courantes sur lesquelles reposent les chatières n’ont pas été découpées pour permettre le passage de l’air.
Enfin, soit l’écran de sous-toiture est trop tendu et la lame d’air est insuffisante, soit l’épaisseur de la contre latte est inférieure à 20 mm et la lame d’air est également insuffisante. Dans ces conditions, la ventilation de la sous-face des tuiles est considérablement réduite.
Ce qu’il aurait fallu faire
Il convient de respecter au minimum les stipulations du DTU 40.23, en particulier sur l’épaisseur de la lame d’air et les sections et disposition des orifices de ventilation haute et basse de celle-ci.
Source : batirama.com / Fondation excellence SMA, Denis Gayot

Wienerberger- Pipelife, fournisseur du haut débit dans l'Eure

L’usine de Gaillon dans l'Eure de Pipelife fournit actuellement en fourreaux PE la nouvelle infrastructure haut débit déployée dans l'Eure, un marché de quelques 500 km de tubes, livrés principalement sur tourets de 4 000 m, en configuration quadri-tube.
Luc Bertossi, directeur général de Pipelife France et Arnaud Pain, Président de Team Réseaux, entreprise de pose du réseau haut débit avec Sonoter et Groupe Marais, nous présentent le projet.

Source Construction Cayola

20/04/2014

LAMOTTE-BEUVRON Printemps des livres ce dimanche 20 Avril 2014

Ce dimanche se poursuit le Printemps des livres, organisé par le Groupe de recherche archéologique de Sologne (Grahs).

Une quarantaine d'auteurs y participe pour des séances de dédicaces.
À noter aussi la présentation pour la première fois de l'exposition consacrée aux briqueteries tuileries de Sologne. S'y ajoutent la projection de films et la lecture de contes.
Printemps des livres, ce dimanche 20 Avril 2014 de 10 h à 19 h 30 à la salle des fêtes de Lamotte-Beuvron. Entrée libre et gratuite.

Source La Nouvelle Republique

CERIC Technologies sera présent en 2014 sur les salons internationaux

  • Kazbuild : du 02 au 05 septembre – Almaty – Kazakhstan – Atakent International exhibition Centre
  • Libyabuild : du 19 au 22 mai – Tripoli – Libye, Pavillon France
  • Batimatec : du 4 au 8 mai – Alger – Algérie – Pavillon France
  • Mosbuild  : du 1 au 4 avril – Moscou – Russie – Expocentre Pavillon 2.4
  • Kievbuild : du 04 au 06 mars  – Kiev – Ukraine- International Exhibition Center – Pavillon 3 – stand F2.6
  • Uzbuild : du 25 février au 28 février – Tachkent- Ouzbékistan – Uzexpocentre – Pavillon 2 stand B 100
  • OCM – Ceramatech : du 28 au 31 janvier – Moscou -Russie – ExpoCentre

19/04/2014

Algérie : génération "Tanguy"

Le parc national de logements comptait 8 millions d'unités fin 2013.
Reste à en construire plus de 1,6 million pour répondre à la demande.
Malgré la mise en oeuvre de trois plans quinquennaux, le manque de logements reste criant.
Résultat, des millions d'Algériens attendent encore d'emménager "chez eux".
Entre l'explosion démographique, l'urbanisation accélérée, les destructions engendrées par les catastrophes naturelles récentes (tremblement de terre en 2003 et inondations en 2001 et 2006), les piètres performances du secteur national de la construction et une gestion immobilière archaïque, la crise de l'habitat n'est toujours pas résorbée. Trouver un appartement ou une maison reste la première préoccupation des Algériens.
Parc national
Pourtant, près de 2,7 millions de logements (sociaux, en location-vente ou habitat rural) ont déjà été réalisés et livrés dans le cadre des trois programmes quinquennaux lancés par l'État depuis 2000. Le parc national est ainsi passé de 5,4 millions d'unités en 2000 à un peu plus de 8 millions fin 2013, réduisant le déficit en logements à 1,6 million d'unités et, surtout, le taux d'occupation : de 5,75 habitants par logement en 2000, il n'est plus que de 4,68 en 2013, selon les estimations officielles - comparativement, il est de 3,8 au Maroc et de 2,02 en France.
Plus de 80 % des 38 millions d'Algériens vivant sur le littoral (qui représente pourtant moins de 9 % de la superficie totale du pays), c'est la bande côtière qui bénéficie de la part du lion de ces réalisations, avec plus de 2,5 millions d'unités construites, contre 93 000 dans les Hauts Plateaux et 56 000 dans le Grand Sud.
Pour résorber le déficit de logements, il faudra construire 200 000 unités par an jusqu'à 2017. Les capacités de production nationale ne dépassent pas 80 000 unités....
Déficit chronique
Selon Abdelmadjid Tebboune, le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, avec plus de 1 million d'unités en cours de réalisation et les projets de villes nouvelles qui ont été relancés, ce déficit chronique "pourra être entièrement résorbé dès 2017, et la crise du logement ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir".
Mais comment ? Car pour tenir le pari, il faudrait construire 200 000 logements par an jusqu'à 2017, quand les capacités de production nationale ne dépassent pas 80 000 unités par an. C'est pourquoi, dès l'an dernier, le gouvernement a fait appel à des entreprises étrangères (portugaises, chinoises, espagnoles, sud-coréennes, turques, égyptiennes, etc.) pour qu'elles réalisent 120 000 logements supplémentaires par an entre 2015 et 2017 en partenariat avec des constructeurs algériens. Un marché lucratif en ces temps de crise.
Qualité
Illustration de la place accordée à l'habitat par le gouvernement : sa part dans les investissements publics. L'enveloppe budgétaire annuelle qui lui a été consacrée en 2013 est de 203 milliards de dinars (1,9 milliard d'euros), alors qu'elle n'était que de 67 milliards de dinars en 2000. Le seul plan quinquennal 2010-2014 a alloué plus de 3 700 milliards de dinars (deuxième poste de dépenses de l'État) à la construction de 2,4 millions de logements, dont : 1 million en public locatif (LPL, qui s'adresse aux ménages dont le revenu mensuel est inférieur à 235 euros), 900 000 logements ruraux et 550 000 logements promotionnels aidés (LPA, destinés aux citoyens dont les revenus sont six fois supérieurs au salaire minimum). En parallèle, des mesures incitatives ont été adoptées pour dynamiser la promotion immobilière privée.
En même temps qu'il a fait appel au partenariat entre entreprises de BTP algériennes et étrangères, en privilégiant les coentreprises à haut niveau technique dans ses critères de sélection, le gouvernement a requis une montée en gamme dans la qualité des constructions, de façon à ce qu'elles intègrent de meilleures performances techniques et énergétiques.
En outre, il a instauré une meilleure prise en compte des normes environnementales et urbanistiques, de la mixité sociale et fonctionnelle, ainsi que des besoins en services de proximité dans les projets de rénovation urbaine, d'extension de quartiers résidentiels et de villes nouvelles. C'est-à-dire en veillant à y introduire ou réintroduire de la mobilité et de l'accessibilité (voirie, transports en commun), des commerces, des services (écoles, centres de santé, antennes d'administrations, postes de police ou de gendarmerie en milieu rural, etc.), des infrastructures sportives et culturelles et des espaces publics conviviaux. De quoi mieux vivre.
Source Jeune Afrique  par CHERIF OUAZANI

18/04/2014

Tunisie – Gabès : Journée d’étude sur la valorisation des ressources naturelles

Une journée d’étude sur la valorisation des ressources naturelles dans la région de Gabès sera organisé, mardi 08 Avril, à l’initiative du pôle industriel et technologique de Gabès, en collaboration avec l’Union régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
Au programme, plusieurs interventions sur les opportunités d’investissements offertes dans le domaine des substances utiles, la réalité et les perspectives de l’investissement dans le secteur des IMCCV (Industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre) à Gabès, ainsi que la mise en valeur de l’expérience européenne dans le domaine de la valorisation des substances utiles.
La journée d’étude offre, également, l’occasion d’aborder la réalité et les perspectives du tourisme alternatif dans le gouvernorat de Gabès ainsi que la question de la valorisation des ressources en eaux au Sud-Est et la place qu’occupe la région de Gabès dans la stratégie nationale pour les énergies renouvelables.
D’autres questions seront abordées au cours de cette journée d’étude, à savoir la valorisation des déchets industriels ainsi que les perspectives du secteur agricole et notamment en matière de primeurs géothermiques.
Cette journée sera dédié aux industriels, nouveaux promoteurs, responsables de laboratoires, d’unités de recherche, de bureaux d’études, de centres techniques et des services régionaux et centraux liés aux secteurs des substances utiles, de l’artisanat, du tourisme et de l’agricultures ainsi qu’aux structures d’appui et aux étudiants en fin d’études.
La rencontre a pour objectif de mettre en valeur les ressources naturelles dont recèle la région de Gabès et de mettre en œoeuvre une stratégie claire pour l’exploitation de ces ressources, la promotion de la recherche scientifique en matière de valorisation et de recyclage de ces ressources, avec pour point d’orgue d’inciter les jeunes promoteurs à créer des projets dans ce domaine.

Source Directinfo

17/04/2014

Marseille accueillera l’édition 2014 de Vingt-quatre heures d’architecture

Vingt-quatre heures d’architecture est de retour. Après la Manufacture des Tabacs de Strasbourg (67) en 2012, c’est la Friche la Belle de Mai à Marseille (13) qui sera le théâtre, les 17 et 18 octobre prochain, de la deuxième édition de cet événement initié par le Réseau des maisons de l'architecture.
Le programme sera mixte dans le but de toucher des publics diversifiés : les familles avec des ateliers-enfants, ainsi que des restitutions de la Journée de l’architecture dans les écoles, qui se déroulera pour la première fois dans l’académie d’Aix-Marseille à cette occasion ; les amateurs avec une dizaine d’expositions, une boucle de cinéma en continu, des visites en compagnie d’architectes et d’urbanistes pour redécouvrir des bâtiments de la ville et son paysage ; les initiés et professionnels avec des tables rondes animées par des figures locales et nationales, qui prendront la parole avec le grand public sur le thème « L’architecture contemporaine : une exigence populaire ? », mais aussi avec la deuxième édition du Palmarès grand public « Archicontemporaine », qui récompensera des réalisations choisies en ligne par le grand public d’après une sélection opérée par des professionnels. Plus de 10 000 personnes ont participé à l'édition 2012.
Le commissaire de cette édition est André Jollivet, président de la Maison de l’architecture et de la ville Provence-Alpes-Côte d’Azur (MAV PACA), les étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille sont impliqués dans la production de l’événement et c’est PAN Architecture, jeune agence marseillaise lauréate des AJAP en 2012, qui signera la scénographie de l’événement.
Depuis l’origine, la Fédération française des Tuiles et Briques, le Crédit Mutuel, EDF Collectivités, Technal et Saint-Gobain soutiennent Vingt-quatre heures d’architecture. Ils sont au rendez-vous de Marseille, ainsi que Yamaha et ConstruirAcier qui sont venus enrichir la liste des partenaires de l’événement.

Source BusinessImmo

La Maison de la terre prend forme

Le premier musée du canton de Bourgtheroulde ouvrira dans quelques mois à Bosc-Roger-en-Roumois. La tradition ancestrale du travail de la terre y sera mise en lumière.
Pour la Communauté de communes de Bourgtheroulde-Infreville (CCBI), le début de la nouvelle mandature sera marqué par la réalisation et l’ouverture de la Maison de la terre, à Bosc-Roger-en-Roumois. Face à la mairie, c’est une grande demeure d’habitation en brique rouge qui abritera dans quelques mois un espace dédié aux expositions et aux activités artistiques, autour du travail de la terre. La terre dans une acception très large, comme matériau de modelage bien sûr, mais également comme territoire, celui du Roumois, à l’ancienne tradition potière. C’est ici que s’est développée l’Association Tuiles Poteries et Briques du Roumois (ATPBR), menée de main de maître par Françoise Guilluy.
Son importante collection, prochainement acquise par la collectivité, servira de vivier pour l’exposition permanente que présentera la Maison de la terre. Et c’est sur l’association que la CCBI s’appuiera pour animer le lieu, à travers notamment des ateliers de poterie, pour lesquels une pièce entière sera dédiée et équipée, avec four, tours, outils, etc.
Outre la salle d’exposition permanente de 57 m2, et l’extension dédiée aux ateliers, le rez-de-chaussée accueillera des expositions temporaires sur des thématiques en lien avec la terre, ce qu’on fait avec, ce qu’on trouve dessous, etc. Le premier étage de cette ancienne maison sera constitué de trois autres salles d’exposition. Un ascenseur extérieur permettra aux personnes à mobilité réduite d’accéder au site.
Le premier musée du canton
Si le Roumois est une source de « terre à pot », il lui manquait un endroit pour retracer cette histoire locale. La Maison de la terre constituera le premier musée du territoire de la communauté de communes de Bourgtheroulde. La collectivité entend donc s’appuyer dessus pour promouvoir et développer le tourisme, un secteur dans lequel tout reste à faire sur le canton. L’opportunité d’acquérir une maison en plein centre-bourg de Bosc-Roger-en-Roumois, à proximité d’espaces de stationnement et de commerces, a permis de remettre sur les rails un projet évoqué depuis longtemps, sous différentes formes. Il constitue l’investissement le plus important de la collectivité en 2014. D’un coût de 910 500 €, il est financé à hauteur de deux fois 162 750 € par la Région et le Département (dans le cadre du Contrat de Pays), 444 000 € étant réglés par la CCBI – qui récupérera 141 000 € de TVA.
La réception de la Maison de la terre est prévue à l’automne prochain ; son ouverture devant intervenir dans la foulée. Son inauguration, le 15 mai 2015, sera fêtée en grande pompe, avec la représentation du spectacle vivant « L’âme de la terre », actuellement en préparation.

Source Le Courrier de l'Eure

16/04/2014

Les matériaux biosourcés, une filière pleine de promesses

Issus de la biomasse mais également d'éco-matériaux comme la terre crue ou la pierre, les matériaux de construction biosourcés souffrent d'une image encore floue. Pourtant ils connaissent un véritable engouement et sortent aujourd'hui du domaine expérimental pour entrer dans celui de la grande échelle. Plusieurs spécialistes réunis dans le cadre d'Innovative Building Expo donnent leur point de vue. Les exemples de réalisations faisant appel à des matériaux biosourcés, ou plus largement d'origine naturelle, se multiplient. Ne se cantonnant plus aux auto-constructions d'écologistes engagés, ces matériaux font leur entrée dans la construction grand public. Les architectures bois et les isolants en fibres végétales ne constituent qu'une partie d'un vaste ensemble de produits durables. Alors que ces solutions vertes ne représentaient que 5 % du marché de la construction de maisons individuelles en 2010, cette proportion a doublé depuis, sans compter le nombre croissant de bâtiments publics qui y font appel : groupes scolaires, coopératives, logements sociaux, locaux d'activités, tertiaire…
Valoriser des ressources renouvelables locales
"La construction biosourcée est sortie du domaine expérimental pour rentrer dans la vie de tous les jours", explique Olivier Gaujard, directeur du bureau d'études techniques GaujardTechnologie Scop. "C'est une filière dynamique, qui a un aspect de filière à circuit court, valorisant des ressources locales, et de recyclage amenant à une économie circulaire", détaille Bernard Boyeux, directeur général de Constructions & Bioressources (C&B). En France, les choses seraient en train d'évoluer rapidement, en raison d'une grande variété de matières premières disponibles en région, et d'un riche savoir-faire régional dans leur mise en œuvre. "Le bâtiment a un impact lourd sur l'environnement. Aujourd'hui, 50 % des matières extraites en Europe vont au secteur de la construction. Et le béton est la deuxième matière la plus consommée dans le monde, après l'eau. Cette industrie représente entre 5 et 10 % de toutes les émissions de CO2 planétaires. Les matériaux durables sont donc un enjeu à la fois pour le logement mais également pour la pollution", poursuit-il. Les matériaux biosourcés, issus de la biomasse, présentent donc un caractère renouvelable avec les saisons et une disponibilité quasi-générale. "De plus, ils stockent du CO2 pendant toute leur durée de vie et sont généralement peu gourmands en énergie grise pour leur transformation", fait valoir Bernard Boyeux.
L'isolation, un marché privilégié
Le spécialiste distingue deux types de matériaux, les "traditionnels", comme le bois de structure ou en panneaux, le papier et le textile, et les "néo-matériaux", comme les composites, les fibres et les mortiers ou béton à composant naturel. Les biosourcés peuvent également être classés par famille de produits, tels que les isolants. "Ils sont aujourd'hui performants et à des prix très concurrentiels. La maturité technologique est atteinte et les produits qu'ils soient présentés sous forme de rouleaux, de panneaux ou en vrac, sont certifiés et sous avis technique", expose le dirigeant de C&B, qui estime que ces matériaux ne présenteraient aucun risque ou difficulté particuliers. Environ 100.000 tonnes de matériaux biosourcés seraient utilisés chaque année dans le bâtiment, principalement dans le secteur du bois (structure et connexes) et dans le domaine des isolants, où ils représentaient 8 % du marché national en 2012.
"Les mortiers et bétons avec granulat végétal et liant minéral relèvent, pour leur part, de nouvelles technologies. Mais la maturité va venir car ils présentent des avantages en rénovation. Le cadre normatif n'est pas encore tout à fait prêt", admet Bernard Boyeux. Mais ce type de produits, dont le béton de chanvre, font l'objet d'études approfondies démontrant leurs bonnes performances en termes de transferts hygrothermiques. "La présence de matière d'origine végétale impacte fortement les échanges d'humidité et apporte un surplus de performance", soutient Laurent Arnaud, ingénieur des Ponts et directeur du centre Arts & Métiers Paris Tech Cluny. Le matériau stockerait davantage d'eau qu'un béton classique, et le changement de phase permettrait de mieux réguler les variations de températures à l'intérieur de la construction.
Une opportunité économique et sociale
"La construction en bottes de paille a, elle aussi, connu un développement extraordinaire", surenchérit Bernard Boyeux. Utilisée comme isolant dans des structures bois, la paille présenterait elle aussi d'indéniables qualités : "Elle est renouvelable annuellement, contrairement au bois où les échelles de temps sont plus longues. C'est une matière abondante en France et peu chère", explique Olivier Gaujard. D'autant qu'un système composé de bois et de paille ne représente pas de facteur aggravant au point de vue de la sécurité incendie, comme l'ont démontré des essais grandeur nature réalisés au CSTB.
Les matériaux biosourcés représenteraient donc une réelle opportunité, à la fois pour le bâtiment mais également pour l'agriculture et pour le développement des territoires. "En 2010, le Commissariat général au Développement durable demandait que le taux d'incorporation de ces matériaux soit de 10 % à l'horizon de 2020. Ce chiffre sera certainement dépassé", se félicite Bernard Boyeux qui rappelle que, sur les six dernières années, neuf usines et 3.000 emplois ont été créés en France grâce à ces nouveaux produits de construction.

Source Batiactu par Grégoire Noble

Le potentiel limité du e-commerce pour les Négoces de matériaux

L'arrivée à maturité d'internet et de ses possibilités marchandes a permis aux différents acteurs du bâtiment de développer leurs outils de vente en ligne. Les sites e-commerce fleurissent sur la toile et s'affirment comme un service complémentaire aux canaux existants. Ce potentiel important semble néanmoins voué à rester un simple complément d'activité. La suite dans notre deuxième partie.
Toutes les entreprises, tous les secteurs prennent le virage digital. On s'attend peut-être moins à ce qu'une entreprise de bâtiment s'ouvre à un commerce en ligne avec ses clients, et pourtant, les exemples se multiplient. Pour le Négoce, c'est encore autre chose. Comme nous l'avons évoqué dans la première partie de l'article, « le e-commerce dans le négoce de matériaux pur et dur restera un complément » assure Jérôme Thfoin du groupe Samse. Comment prendre un virage digital pertinent alors ?
Des plateformes de mise en relation
« Le e-commerce est assez réducteur » précise-t-il. « Ce qui est très important pour nous, c'est le webshop. Internet est devenu la plateforme où les gens qui ont un projet de construction ou de rénovation, vont faire une première phase de pré-renseignement, un premier travail de pré-information et vont poser des graines à différents endroits et commencer à faire vivre leur projet grâce à nous». Le vrai enjeu du web pour les négociants en matériaux serait donc de capter des projets de particuliers afin de devenir des plateformes de mise en relation entre les porteurs de projet, les maîtres d'ouvrages, et les professionnels du bâtiment.
«Oui, car nous sommes à la convergence de ses flux, au milieu du système » assure Jérôme Thfoin. « Le web de cette manière serait un très bon complément en amont dans notre chaîne de valeur pour nous amener du business, le coût d’acquisition du contact étant très peu élevé pour nous car nos artisans sont connus depuis longtemps » garantit le directeur Marketing et Innovations. Une vision plus étendue que celle de la vente en ligne. « L'enjeu est d'amener du business à nos clients professionnels et de la satisfaction aux maîtres d'ouvrages, qui deviendront par la suite des porte-paroles positifs, un nouvel outil marketing en quelque sorte, de développement de fidélisation ». Répondre à un projet de A à Z
Sur l'ensemble du groupe Samse, environ 500 à 600 projets de ce type sont captés tous les ans. Une manne encore sous exploitée par le groupe de Négoce qui compte bien développer cette plateforme sur laquelle les porteurs de travaux déposent leurs projets de construction ou de rénovation « et derrière, nous déterminons la suite à donner : si c'est juste un besoin de prix sur un simple produit, on oriente sur le bon canal. Par contre, si on détecte qu'il y a un vrai projet, plusieurs lots, plusieurs actions qui vont s'étaler dans le temps, on ouvre un dossier, on le suit, et on apporte les solutions ». Le négociant pourra répondre à un projet de A à Z, « car nous avons tous les corps de métiers chez nous » conclut Jérôme Thfoin. Un métier en devenir pour le Négoce de matériaux de construction.
Source Batiweb par Bruno Poulard

15/04/2014

CLIMAmur: Première brique terre cuite à Isolation Thermique Répartie haute performance

Solution à la fois auto-porteuse et auto-isolante, CLIMAmur ne nécessite aucun doublage d'isolant supplémentaire grâce à sa haute inertie thermique.
En réponse à l'application de la RT 2012, et devançant même les standards prévus pour l'habitat passif et à énergie positive (Bepos), Wienerberger propose ainsi une gamme complète qui se décline en 30, 36 et 42 cm de large.
Ces briques, revendiquent ainsi des performances thermiques optimales avec, par exemples, pour CLIMAmur épaisseur de 30 un R = 3,85 m².K/W, épaisseur 36, R = 4,64 m².K/W et épaisseur 42 un R = 5,44 m².K/W.
A l'origine de ce pouvoir isolant optimal : un concept créé par Wienerberger, 100 % naturel et 100% minéral composé d'une brique alliant une structure en terre cuite, pour réguler la température et l'humidité et des alvéoles remplies de laine de roche pour une haute performance thermique créant une paroi à forte inertie thermique.

Source Batijournal

Grenoble : le groupe Samse acquiert Codiplast

La société Célestin Matériaux, filiale spécialiste en travaux publics du groupe Samse, développe son réseau d’agences par l’acquisition de la société Codiplast. Professionnelle des travaux publics et de l’adduction d’eau, cette société dont le siège social est implanté en Avignon compte cinq points de vente en vallée du Rhône. Elle emploie 18 salariés et a réalisé un chiffre d’affaires de neuf millions d’euros en 2013.
Depuis 1984, Célestin Matériaux distribue dans le Grand Lyon, l’Isère, la Drôme-Ardèche et la Loire, des produits d’assainissement des eaux usées et pluviales, de voiries et de terrassement, de réseaux secs et d’aménagements urbains. Son réseau comprend désormais 12 points de vente.
Créé en 1920 et basé à Grenoble, Samse est le premier groupe français indépendant de distribution de matériaux de construction pour le bâtiment et l’habitat. Il emploie près de 5 000 collaborateurs et dispose de 320 points de vente répartis dans 44 départements.

Source Le Dauphiné

14/04/2014

Isolation des toitures par l'extérieur par Wienerberger

Des offres isolation pour les couvreurs
Cette année encore, la rénovation devrait jouer son rôle de levier de croissance. Raison pour laquelle le spécialiste de la terre cuite, Wienerberger, confirme le développement d’une offre sarking, dont la promotion figure parmi ses chantiers prioritaires. Cette stratégie pourrait se révéler encore plus payante si, comme prévu, le taux de TVA réduit à 5,5 % s’applique également aux matériaux concernés par des travaux de rénovation thermique, telles les tuiles. Lancée l’an dernier, l’offre du fabricant aurait d’ores et déjà « connu un démarrage intéressant en France », assure Francis Lagier, le président. « L’isolation des toitures par l’extérieur devient l’affaire des tuiliers, estime-t-il. Nous pouvons assurer un service de proximité auprès des distributeurs grâce à nos capacités de stockage et de livraison au plus près des zones de consommation. » Outre des animations commerciales soutenues, l
a campagne marketing devrait également faire l’objet d’une démarche spécifique auprès du grand public.
Des couvertures « patrimoine » à façon
Si la tuile terre cuite -qui a su prendre le virage du BBC économique- est aujourd’hui bien implantée sur le marché de la maison individuelle (70 % du parc), le matériau subit la concurrence de la toiture-terrasse et du bac acier en logement collectif. « Depuis plusieurs années déjà, un travail de fond a été engagé pour améliorer la résistance et la durabilité de la tuile terre cuite. À nous d’être créatifs pour résister ! », admet le dirigeant de Wienerberger France. Ainsi, l’an dernier, Aléonard a conçu une méthode permettant aux clients de créer et composer une toiture en choisissant, parmi quatre modèles de tuiles plates, leur modèle de tuile et le format, le coloris (huit teintes de base proposés), la finition et les effets. Afin de pénétrer le marché de niche des belles résidences, l’épaisseur de ces tuiles plates émaillées a été réduite « tout en conservant les atouts de la technologie Aléonard ». Par ailleurs, des systèmes en bardage tuiles doivent aussi être développées : « Une solution économique pour le couvreur avec des coûts de pose accessible par rapport au bardage rapporté », estime l’industriel.

Source Zepros

Point.P signe la charte Plan Bâtiment Durable

Le Groupe Point.P vient de signer la charte Plan Bâtiment Durable pour l'efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés.
Organisée à l’initiative de France GBC dans le cadre d’un petit-déjeuner sur le thème "Agir ensemble : un levier essentiel pour la performance énergétique des bâtiments tertiaires", cette signature est l’occasion pour le Groupe Point.P d’affirmer son engagement en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique et du bien-être des utilisateurs de ses locaux.
Elle démontre également sa forte implication dans l’activité économique de la filière du bâtiment et de l’immobilier. « La signature de cette charte est le complément évident des dispositifs déjà mis en place par le Groupe, estime Olivier Grisez, Directeur Organisation SI, Immobilier, Patrimoine, Environnement du Groupe.
Cela va nous permettre d’aller encore plus loin dans notre démarche éco-responsable et d'accélérer nos actions mises en œuvre afin d'améliorer l'efficacité énergétique de notre parc de bâtiments ».
Un engagement cohérent
La démarche éco-responsable menée par le Groupe Point.P se traduit déjà par de nombreuses initiatives et concerne :

  • l’éco-construction (réalisation de projets exemplaires comme la Plateforme du Bâtiment d’Aubervilliers certifiée HQE...),
  • l’amélioration des points de vente existants (lancement d'un diagnostic du patrimoine du Groupe POINT.P...),
  • l'environnement (signature de partenariats avec les pouvoirs publics : charte en faveur d’une logistique urbaine durable de la Mairie de Paris, plans "Climat Energie" de Paris et du Grand Lyon...),
  • la démarche éco-transport Evoluvert afin d'économiser 25 000 tonnes de CO2 à horizon 2017, soit l’équivalent de 45 000 camions en moins sur les routes, l'accompagnement pour former les artisans à l’habitat durable (création des Comptoirs Efficacité Energétique et d’agences "Eco Efficacité Energétique", partenariats avec la CAPEB et la FFB...).

Source : batirama.com

13/04/2014

CERIC Technologies innove

Diapason ® Premium : des fonctionnalités uniques

En plus des fonctionnalités classiques (rendement de la préparation et de la fabrication, contrôle-commande du four et du séchoir, journal des défauts et évènements, gestion des codes produits, courbes de cuisson archivées à la poussée, etc.), CERIC a développé une nouvelle version haut de gamme de son progiciel de pilotage : la version Premium de Diapason®. Elle permet une puissance de traitement de données, d’interfaçage, d’analyse de la productivité inégalée sur le marché. Elle demeure aussi entièrement compatible avec toute autre supervision de génération antérieure réalisée par le groupe CERIC.
Diagramme synoptique séchoir
Diagramme synoptique séchoir
Diagramme synoptique fabrication
Diagramme synoptique fabrication
Vous souhaitez en savoir plus et découvrir toutes les fonctionnalités de ce nouveau progiciel ?
Contactez CERIC Technologies  à l’adresse suivante : info@ceric.fr, des sessions de démonstration/formation seront organisées début 2014.

12/04/2014

A Marseille, les noces de l’art et de l’industrie

Fin mars, l’affaire était entendue. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg devait venir à Marseille ce vendredi 11 avril, pour visiter la dernière tuilerie en activité dans la région, et y découvrir l’œuvre créée par un artiste accueilli en résidence durant deux mois. Mais le remaniement ministériel a tout chamboulé. Aujourd’hui, plus personne n’est vraiment sûr de l’agenda du champion du made in France. Son cabinet l’assure, pourtant : ce projet lui tient très à cœur… On veut bien le croire, tant ici, dans les quartiers nord de Marseille, le théâtral Montebourg trouverait une scène à sa mesure pour célébrer, avec emphase, les noces de l’art et de l’industrie.
Crise, déclin, situation désespérée. Les quartiers Nord de Marseille sont à peu près aussi stigmatisés que l’industrie française. Télérama l’a pourtant démontré, ils peuvent s’avérer plein de surprises… Comme l’usine Monier, à l’insolente prospérité. Un site industriel spectaculaire de 20 000 m2, où s’affairent une soixantaine de salariés autour des chaînes automatisées produisant près de 15 millions de tuiles par an. Depuis le mois de janvier, on peut aussi y croiser l’artiste Arnaud Vasseux qui s’est imprégné des savoir-faire de l’entreprise, pour mieux les détourner. La création artistique qu’il a réalisée au fil de sa résidence sera visible, sur place, du 7 au 11 avril, dans le cadre de la Semaine de l’Industrie.
Imaginée sur le modèle des Journées du patrimoine, cette manifestation portée par le ministère du Redressement productif doit inciter le grand public à venir à la découverte de l’industrie et de ses métiers. Elle fut l’occasion d’une nouvelle collaboration entre Bercy et le ministère de la Culture –, qui avaient inauguré leur rapprochement autour d’une « politique nationale du design », suivant l’adage Filippetto-Montebourgien : « Pas de redressement productif sans redressement créatif ». Il s’agit cette fois de mettre en place un programme de résidences artistiques (inspirées des Ateliers de l’EuroMéditerranée de MP2013), dans cinq sites industriels répartis dans cinq régions françaises. Les œuvres ainsi produites seront présentées lors de la Semaine de l’Industrie. A Marseille, comme à Nancy, Grenoble, Montauban et Saint Junien, les visites d’usines s’accompagneront donc de la rencontre avec quelques curiosités artistiques.
Inclure un plasticien au cœur d’une fourmilière industrielle n’est pas une mince affaire. Le sculpteur marseillais Arnaud Vasseux, enraciné depuis le mois de janvier à la tuilerie Monier, ne dira pas le contraire. Lorsque Télérama lui avait rendu visite, à la mi mars, ce dernier avait l’air bien tourmenté. « Un tiers de ce que j’ai produit a été considéré par les ouvriers comme des déchets, et a été jeté… J’ai très peur car d’autres objets arrivent bientôt sur la chaîne… »
Il faut dire que son projet prête à confusion, dans le système de production entièrement automatisé de la tuilerie moderne : plutôt que de travailler le matériau de base – l’argile brute –, ou le produit fini – la tuile –, l’artiste a choisi d’intervenir en plein cœur de la chaîne de production, « au moment de la ‘‘préforme’’, quand le ruban d’argile qui amorce la tuile n’est pas encore moulé ». Là, il s’est intéressé aux éléments considérés comme « ratés » par les ouvriers, ces rubans d’argile retirés de la filière et mis au rebut. D’où le malentendu dont il a été question plus haut : récupérés par l’artiste, ils sont réintégrés, tel quels, à la chaîne de production pour être séchés, et cuits...
A partir de ces pièces « non conformes », Arnaud Vasseux va réaliser une installation artistique dont, lorsque nous le rencontrons, il vient de décider du nom : Les Témoins. « Ces éléments sont marqués, explique-t-il. De toutes sortes de traces, de coups, de scarifications. C’est pour ça qu’ils sont jetés, mais c’est aussi pour ça qu’ils m’intéressent. Car ils disent une certaine dureté de ce travail. La tuile, c’est la mine ! » Construite autour d’un four de 150 mètres, l’usine devient étouffante, en été, quand la chaleur monte à 40°. Le tout, dans un vacarme infernal, qui ne s’arrête jamais, avec ces machines fonctionnant 24h sur 24.
Les Témoins, ce sont aussi les réminiscences de l’histoire du Bassin de Séon, plaine littorale du Nord Ouest de Marseille (quartiers de Saint-Henri, Saint-André et L’Estaque), réputée pour ses sols argileux : tuileries et briqueteries y sont implantées depuis toujours. « Dans l’Antiquité, les ateliers signaient leurs tuiles, une tradition qu’on retrouve au XIXe siècle, quand chaque artisan avait son poinçon, comme la marque ‘‘l’Abeille’’, qui existe encore aujourd’hui », raconte Vasseux, qui voit, dans les scarifications des déchets prélevés sur les chaînes mécanisées de l’usine Monier, autant d’évocations du passé.
Une histoire sur laquelle l’artiste a eu le temps de se documenter, durant sa résidence. A cause d’une série de problèmes techniques, l’usine a du être arrêtée durant près d’un mois. « J’en ai profité pour aller à la rencontre des ouvriers, arpenter les abords de l’usine et discuter avec ses habitants, ceux qui s’intéressent à la mémoire du quartier. » Qui lui rappelèrent qu’au XIXe siècle, les quartiers Nord étaient un site de production très important, comptant jusqu’à quatre-vingt seize tuileries en 1895 : 99 % des exportations de tuiles fabriquées en France le sont alors depuis Marseille.
Tandis qu’on écoute ce petit cours d’histoire, on croise Amar, chef process, qui a été désigné pour suivre la production de l’œuvre au sein de l’usine, afin d’éviter que les pièces de l’artiste ne finissent une nouvelle fois à la poubelle. « On fait de l’art avec pas grand chose en fait ! », dit-il, à propos de cette histoire d’œuvre d’art réalisée à partir de déchets, qui en intrigue plus d’un, ici… Comme Thierry Oms, directeur de l’usine, lui aussi pour le moins perplexe. Mais bon communiquant : « Nous, nous sommes des industriels. Le regard de l’artiste nous aide à redécouvrir la dimension créative de notre activité. » Arnaud Montebourg n’aurait pas dit mieux.

Source Telerama